BURNOUT chez le zèbre
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BURNOUT chez le zèbre
Bonjour à tous,
J’espère que je ne suis pas passée à côté d’un fil abordant le sujet. Si oui: toutes mes confuses !
Certains d’entre vous ont-ils fait un burnout?
Si oui:
- comment vous en êtes-vous sortis?
- avez-vous l’impression que vous n’avez pas complètement récupéré, notamment votre puissance de traitement intellectuel (cerveau moins vif, fatigue intellectuelle venant plus vite, mémoire plus rapidement saturée) et donc que votre zébritude est altérée?
Merci pour vos témoignages
J’espère que je ne suis pas passée à côté d’un fil abordant le sujet. Si oui: toutes mes confuses !
Certains d’entre vous ont-ils fait un burnout?
Si oui:
- comment vous en êtes-vous sortis?
- avez-vous l’impression que vous n’avez pas complètement récupéré, notamment votre puissance de traitement intellectuel (cerveau moins vif, fatigue intellectuelle venant plus vite, mémoire plus rapidement saturée) et donc que votre zébritude est altérée?
Merci pour vos témoignages
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
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Re: BURNOUT chez le zèbre
Si, t'es passé à côté
Hortense avait ouvert un fil sur le sujet de la "perte de puissance" après un burn-out mais comme elle s'est désinscrite, je ne sais pas si je le retrouverai… j'vais voir.
Hortense avait ouvert un fil sur le sujet de la "perte de puissance" après un burn-out mais comme elle s'est désinscrite, je ne sais pas si je le retrouverai… j'vais voir.
Invité- Invité
Re: BURNOUT chez le zèbre
Merci Saxifrage ! Si tu me trouves le lien ça serait sympa.
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
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Re: BURNOUT chez le zèbre
J'ai retrouvé
www.zebrascrossing.net/t34406-quand-le-cerveau-est-en-panne-suite-a-un-burn-out-ou-une-maladie-chronique?highlight=burn+-out
www.zebrascrossing.net/t34406-quand-le-cerveau-est-en-panne-suite-a-un-burn-out-ou-une-maladie-chronique?highlight=burn+-out
Invité- Invité
Re: BURNOUT chez le zèbre
Merci, merci
Ceci étant mon message reste d'actualité car le fil en note témoigne du ressenti (réponse à ma deuxième question) mais ne témoigne pas de pistes pour favoriser la récupération de pleines facultés. A votre bon coeur!
Ceci étant mon message reste d'actualité car le fil en note témoigne du ressenti (réponse à ma deuxième question) mais ne témoigne pas de pistes pour favoriser la récupération de pleines facultés. A votre bon coeur!
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
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Re: BURNOUT chez le zèbre
Peut-être parce qu'il n'y a pas de pistes magiques. :-/
Peut-être que le traitement ressemble à celui d'un burn out ordinaire, avec peut-être comme nuance de bien prendre en compte ces données de l'intellect et de la sensibilité dans sa reconstruction. Apprendre à mieux s'écouter ?
Peut-être que le traitement ressemble à celui d'un burn out ordinaire, avec peut-être comme nuance de bien prendre en compte ces données de l'intellect et de la sensibilité dans sa reconstruction. Apprendre à mieux s'écouter ?
Invité- Invité
Re: BURNOUT chez le zèbre
Si vous avez une baguette magique, je suis preneur.
Pour ma part, je trouve qu'il faut :
- du temps, énormément de temps, et,
- l'environnement le plus calme, le moins anxiogène possible.
Pour le dernier point, j'entends un environnement avec peu de stimuli de toutes sortes, notamment bruits...
Pour ma part, je trouve qu'il faut :
- du temps, énormément de temps, et,
- l'environnement le plus calme, le moins anxiogène possible.
Pour le dernier point, j'entends un environnement avec peu de stimuli de toutes sortes, notamment bruits...
Invité- Invité
Re: BURNOUT chez le zèbre
Merci Circé. Je ne me leurre pas sur la magie (hélas, j'aimerai bien un peu de magie dans ce monde! )
Je cherche juste un retour d'expérience de ceux qui ont essayé quelque chose dont ils ont noté une certaine amélioration (méditation, saut à l'élastique . ..)
Je cherche juste un retour d'expérience de ceux qui ont essayé quelque chose dont ils ont noté une certaine amélioration (méditation, saut à l'élastique . ..)
Dernière édition par Thalestra le Mar 17 Sep 2019 - 12:28, édité 1 fois
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
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Re: BURNOUT chez le zèbre
@Thalestra :
Ma dernière expérience professionnelle s'en approchant (avec ses propres particularités) est un peu trop proche de moi pour que je puisse être convaincu d'avoir commencé à en remonter la pente. En cela, je rejoins les conseils de Gashadokuro : le temps, et l'environnement propice sont les clés.
Avec comme but, je dirais, la recherche de soi et d'expressions fortes de celui-ci. L'art peut être un bon médium, mais il faut accepter de ne pas pouvoir forcément traduire ce que l'on veut, ce qui peut engendrer une grande frustration. L'action sociale, humanitaire, quelque chose qui fait sens pour toi, peut aussi être un levier, mais il te placera dans une bien plus grande zone de danger. L'humain est ce qu'il est, les conflits de personnes et d'intérêts arrivent même dans les sphères désintéressés. Dès qu'il y a une notion de pouvoir et d'image sociale, il y a aussi des terreaux pour les mesquineries individuelles.
Il faut y être prépare, savoir faire avec.
Il n'y a pas d'autre humanité.
Désolé, c'est pas très optimiste comme message. Le temps, le temps, le temps...
Ma dernière expérience professionnelle s'en approchant (avec ses propres particularités) est un peu trop proche de moi pour que je puisse être convaincu d'avoir commencé à en remonter la pente. En cela, je rejoins les conseils de Gashadokuro : le temps, et l'environnement propice sont les clés.
Avec comme but, je dirais, la recherche de soi et d'expressions fortes de celui-ci. L'art peut être un bon médium, mais il faut accepter de ne pas pouvoir forcément traduire ce que l'on veut, ce qui peut engendrer une grande frustration. L'action sociale, humanitaire, quelque chose qui fait sens pour toi, peut aussi être un levier, mais il te placera dans une bien plus grande zone de danger. L'humain est ce qu'il est, les conflits de personnes et d'intérêts arrivent même dans les sphères désintéressés. Dès qu'il y a une notion de pouvoir et d'image sociale, il y a aussi des terreaux pour les mesquineries individuelles.
Il faut y être prépare, savoir faire avec.
Il n'y a pas d'autre humanité.
Désolé, c'est pas très optimiste comme message. Le temps, le temps, le temps...
- Saxifage-étoile:
- Bonne question.
Invité- Invité
Re: BURNOUT chez le zèbre
Pour moi les soucis sont surtout environnementaux. Si j'ai un domicile où je peux me reposer, ça va au boulot car je sais que dès que j'en sors je revis librement.
Par contre j'ai vraiment besoin de silence et de noir la nuit.
Par contre j'ai vraiment besoin de silence et de noir la nuit.
Re: BURNOUT chez le zèbre
Merci de votre retour. J'ai quitté la ville qui drainait mon énergie il y a 4 ans pour une vie plus en accord avec moi-même, proche de la nature. Beaucoup de calme dans mon environnement quotidien et du beau (nature, patrimoine etc...) qui me ressourcent. J'ajoute à ça du sport 4 fois par semaine et une vie dehors au maximum. Je sens que mon corps va mieux (moins de douleurs, meilleur sommeil...) mais je n'ai pas l'impression de recouvrer ma rapidité et ma vivacité intellectuelle. C'est sur ce point que je cherche des pistes (bon après je travaille toujours beaucoup : on ne se refait pas complètement non plus! )
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
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Age : 49
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Re: BURNOUT chez le zèbre
Je n'ai aucune réponse particulière, j'ai personnellement l'impression d'avancer comme la plupart ici selon l'empirique maxime "on fait ce qu'on peut avec ç'qu'on a !".
La chanson de Kent m'intéresse, en ce qu'elle souligne chouettement qu'en dépit d'un "à quoi bon", faute de grands soirs ou de lendemains qui chantent, vivre n'est pas exempt d'enthousiasmes fugaces et enfantins, ou de rassérénance (ça existe ?) à la confrontation d'un Wenders ou d'un Tarkowski (ou d'un ZC !!!).
Néanmoins, je ne peux que me dire, à la façon d'un Shadok "C'est quand ça va mieux que ça va moins bien." Ou bien, variante : plus je me perds, plus je me trouve / plus je me trouve, plus je me perds.
Y'a quelque mois, je m'étais bien intéressé vivement à un truc qui a fait florès sur ce forum dans un passé pas si lointain, si l'on en croit les archives, et qui semble (curieusement ?) tombé en désuétude : la désintégration positive de Dabrovski. Je te laisse farfouiller si le coeur t'en dit, j'avoue que j'aimerais que le sujet ressorte un peu sur la table désormais rase, parce qu'il me semble que se trouve une mine de ce côté, même si d'autres chantiers en cours me font mettre mes priorités ailleurs.
L'idée de Dabrovski, grosso modo et à coups de hache, c'est que suite à un "burn out", un effondrement (quel qu'il soit, mais il me semble clair qu'un burn out "pro" n'arrive jamais seul...) ou bien :
- on sombre (dans la psychose, le néant, tout ça...)
- on retourne cahin-caha dans un statu quo ante, avec ce que ça implique de malheur confortable, un peu tristoune, un peu amer, mais survivant ;
- on "s'upgrade" d'un level, élargissant son "niveau de préoccupation" (morale, en l'occurence selon la terminologie dabrovskienne, mais ça me semble un chouïa réducteur) et son champ d'action.
Alors, pour être bien clair : dans la théorie de Dabrovski, nulle question de perte de vivacité, notamment intellectuelle, qui peut effectivement être un autre sujet ; mais je me demande très fort si cette perte de "vivacité" (d'envie ?) ne correspondrait pas en fait, au sortir d'un effondrement, à un retour dans le statu quo que j'évoquais, pas si mal, mais pas si réellement satisfaisant. Peut-on revenir de profundis et reprendre le train-train en changeant de décor, ou faut-il chercher à davantage affronter le soleil en face pour se donner du grain à moudre ?
La chanson de Kent m'intéresse, en ce qu'elle souligne chouettement qu'en dépit d'un "à quoi bon", faute de grands soirs ou de lendemains qui chantent, vivre n'est pas exempt d'enthousiasmes fugaces et enfantins, ou de rassérénance (ça existe ?) à la confrontation d'un Wenders ou d'un Tarkowski (ou d'un ZC !!!).
Néanmoins, je ne peux que me dire, à la façon d'un Shadok "C'est quand ça va mieux que ça va moins bien." Ou bien, variante : plus je me perds, plus je me trouve / plus je me trouve, plus je me perds.
Y'a quelque mois, je m'étais bien intéressé vivement à un truc qui a fait florès sur ce forum dans un passé pas si lointain, si l'on en croit les archives, et qui semble (curieusement ?) tombé en désuétude : la désintégration positive de Dabrovski. Je te laisse farfouiller si le coeur t'en dit, j'avoue que j'aimerais que le sujet ressorte un peu sur la table désormais rase, parce qu'il me semble que se trouve une mine de ce côté, même si d'autres chantiers en cours me font mettre mes priorités ailleurs.
L'idée de Dabrovski, grosso modo et à coups de hache, c'est que suite à un "burn out", un effondrement (quel qu'il soit, mais il me semble clair qu'un burn out "pro" n'arrive jamais seul...) ou bien :
- on sombre (dans la psychose, le néant, tout ça...)
- on retourne cahin-caha dans un statu quo ante, avec ce que ça implique de malheur confortable, un peu tristoune, un peu amer, mais survivant ;
- on "s'upgrade" d'un level, élargissant son "niveau de préoccupation" (morale, en l'occurence selon la terminologie dabrovskienne, mais ça me semble un chouïa réducteur) et son champ d'action.
Alors, pour être bien clair : dans la théorie de Dabrovski, nulle question de perte de vivacité, notamment intellectuelle, qui peut effectivement être un autre sujet ; mais je me demande très fort si cette perte de "vivacité" (d'envie ?) ne correspondrait pas en fait, au sortir d'un effondrement, à un retour dans le statu quo que j'évoquais, pas si mal, mais pas si réellement satisfaisant. Peut-on revenir de profundis et reprendre le train-train en changeant de décor, ou faut-il chercher à davantage affronter le soleil en face pour se donner du grain à moudre ?
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
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Re: BURNOUT chez le zèbre
Oui tu commences à être vieille
Les fameux oméga-trois, les déséquilibres alimentaires en tous genres, le régime cétogène adapté à ta sauce, des apports de protéines. Tu fais quoi comme sport ? Moi c'est plutôt marche et taï-chi-chuan et un peu de jardinage en ce moment.
Un exemple de personne ayant burnouté et qui est repartie en changeant un peu de direction :
https://www.celinejoycedouay.com/
En tout cas elle a la pêche.
Les fameux oméga-trois, les déséquilibres alimentaires en tous genres, le régime cétogène adapté à ta sauce, des apports de protéines. Tu fais quoi comme sport ? Moi c'est plutôt marche et taï-chi-chuan et un peu de jardinage en ce moment.
Un exemple de personne ayant burnouté et qui est repartie en changeant un peu de direction :
https://www.celinejoycedouay.com/
En tout cas elle a la pêche.
Re: BURNOUT chez le zèbre
Merci Charv. Je vais regarder ce dont tu parles quand je le pourrai matériellement (suis dans un amphi )
Mon problème n'est plus l'engouement, l'envie: j'ai suffisamment travaillé sur moi-même pour retrouver ma joie de vivre et la connerie légendaire qui me caractérise. La 3eme hypothèse dont tu parles (que j'appelle élever son niveau de conscience) me parle bien. Mon souci est vraiment physiologique / mécanique: grande fatigabilité, avoir l'impression qu'une partie du cerveau est cramée, perte d'attention, manque de clarté d'esprit, mémoire vite saturée etc... En gros comme une machine qui démarre et rapidement: plus d'essence. Je pense que j'ai des fusibles de survie qui ont un seuil de sensibilité resté à un très bas niveau, de l'époque où j'étais au bout. Je n'arrive pas à remonter le curseur de ces fusibles.
Mon problème n'est plus l'engouement, l'envie: j'ai suffisamment travaillé sur moi-même pour retrouver ma joie de vivre et la connerie légendaire qui me caractérise. La 3eme hypothèse dont tu parles (que j'appelle élever son niveau de conscience) me parle bien. Mon souci est vraiment physiologique / mécanique: grande fatigabilité, avoir l'impression qu'une partie du cerveau est cramée, perte d'attention, manque de clarté d'esprit, mémoire vite saturée etc... En gros comme une machine qui démarre et rapidement: plus d'essence. Je pense que j'ai des fusibles de survie qui ont un seuil de sensibilité resté à un très bas niveau, de l'époque où j'étais au bout. Je n'arrive pas à remonter le curseur de ces fusibles.
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
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Re: BURNOUT chez le zèbre
@Siamois: meu non: je suis dans la 4eme saison de l'adolescence!
Je mange bio depuis des années, quasi végétarienne, je bois peu et ne fume pas. En gros je suis méga chiante!!!
Je fais du cardio (RPM et elliptique), du balance (yoga/ tai chi), du pump et du cx (renforcement musculaire). Dès qu'il fait beau: kayak, VTT, rando, volley... My body is a temple
Je mange bio depuis des années, quasi végétarienne, je bois peu et ne fume pas. En gros je suis méga chiante!!!
Je fais du cardio (RPM et elliptique), du balance (yoga/ tai chi), du pump et du cx (renforcement musculaire). Dès qu'il fait beau: kayak, VTT, rando, volley... My body is a temple
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: BURNOUT chez le zèbre
Thalestra a écrit:
Je mange bio depuis des années, quasi végétarienne, je bois peu et ne fume pas. En gros je suis méga chiante!!!
Je fais du cardio (RPM et elliptique), du balance (yoga/ tai chi), du pump et du cx (renforcement musculaire). Dès qu'il fait beau: kayak, VTT, rando, volley... My body is a temple
Bonjour Thalestra,
Je ne sais pas si tu es "méga chiante" mais en tout cas , je suis admirative de tout ce que tu fais ! Moi, après le travail, les enfants, le ménage, la cuisine, les courses, les papiers... Je n'ai plus le quart du dixième de ton énergie et je n'ai qu'une envie : me reposer . Vraiment bravo! C'est quoi ton secret?
Lotophage- Messages : 1815
Date d'inscription : 03/09/2018
Re: BURNOUT chez le zèbre
C'est vrai que c'est une bonne énergie mais elle peut devenir dévorante également.
Re: BURNOUT chez le zèbre
Ça fait 10 ans cette année et depuis 2 ou 3 ans, mes soucis de mémoire commencent à s'estomper.
En fait, j'ai mis en place des stratégies pour ne pas à avoir trop à solliciter ma mémoire vive, ni à moyen terme.
Le calcul mental -> calculette (même si mes clients se fichent un peu de moi, tant pis) et je note l'essentiel de ce dont j'aurais besoin pour plus tard, pour surtout, ne pas avoir à constater le grand vide au moment d'essayer de me souvenir. Ça me file des vertiges.
Parfois, je sentais que c'était stocké quelque part, mais que juste le fait d'avoir peur de ne pas me rappeler, m'empêchait de me rappeler.
Ça me semble essentiel de se rassurer en fait, et savoir que je peux faire sans (presque) ma mémoire, m'a permis de ne pas tout voir en noir et d'aggraver mes problèmes.
Je me suis amusée à une époque à faire des jeux de mémory en ligne niveau "enfant" pour reprendre confiance.
J'ai pris du temps pour moi, spécifiquement : marche avec ma chienne, méditation, musique douce, Qi Gong (pour repérer les tensions dans son corps, et les dénouer) et quand je dis spécifiquement, c'est que je posais bien le fait que ce temps n'était que pour moi. Pour mon bien-être. L'intention est importante.
Depuis 2 ou 3 ans donc, je constate que je me rappelle des petites choses que j'ai mémorisées sans m'en rendre compte.
Effet vertueux, ça me rassure -> tout va mieux.
Par contre, je sens toujours une fragilité qui revient dès que je stresse trop, dès que j'enchaine les heures aussi. Il faut vraiment s'imposer de ne pas trop travailler, pouvoir dire "merde" à l'employeur quand, à nouveau, il tente de te solliciter plus.
En fait, j'ai mis en place des stratégies pour ne pas à avoir trop à solliciter ma mémoire vive, ni à moyen terme.
Le calcul mental -> calculette (même si mes clients se fichent un peu de moi, tant pis) et je note l'essentiel de ce dont j'aurais besoin pour plus tard, pour surtout, ne pas avoir à constater le grand vide au moment d'essayer de me souvenir. Ça me file des vertiges.
Parfois, je sentais que c'était stocké quelque part, mais que juste le fait d'avoir peur de ne pas me rappeler, m'empêchait de me rappeler.
Ça me semble essentiel de se rassurer en fait, et savoir que je peux faire sans (presque) ma mémoire, m'a permis de ne pas tout voir en noir et d'aggraver mes problèmes.
Je me suis amusée à une époque à faire des jeux de mémory en ligne niveau "enfant" pour reprendre confiance.
J'ai pris du temps pour moi, spécifiquement : marche avec ma chienne, méditation, musique douce, Qi Gong (pour repérer les tensions dans son corps, et les dénouer) et quand je dis spécifiquement, c'est que je posais bien le fait que ce temps n'était que pour moi. Pour mon bien-être. L'intention est importante.
Depuis 2 ou 3 ans donc, je constate que je me rappelle des petites choses que j'ai mémorisées sans m'en rendre compte.
Effet vertueux, ça me rassure -> tout va mieux.
Par contre, je sens toujours une fragilité qui revient dès que je stresse trop, dès que j'enchaine les heures aussi. Il faut vraiment s'imposer de ne pas trop travailler, pouvoir dire "merde" à l'employeur quand, à nouveau, il tente de te solliciter plus.
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: BURNOUT chez le zèbre
Merci Bimbang pour ton témoignage. Je constate à la lecture d’à peu près tous vos messages que je suis théoriquement le bon chemin. La seule différence avec toi est que je suis mon propre boss et qu’il faut bien que je fasse tourner la boutique. Je suis plus proche de 45 (voir 50) que de 35 heures par semaine et je n’ai pas véritablement la possibilité de dire stop à qui que ce soit ni en vertu de quoi que ce soit.
Je constate qu’il va falloir que je travaille très fort une qualité que je n’ai pas : la patience ! Comme on m’a dit : du temps du temps du temps
Je constate qu’il va falloir que je travaille très fort une qualité que je n’ai pas : la patience ! Comme on m’a dit : du temps du temps du temps
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
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Age : 49
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Re: BURNOUT chez le zèbre
Me souviens de l'interview radio d'un vieux mathématicien, son nom m'échappe, un ancien Bourbaki.
L'interviewer lui demandait à peu près : "avec le (grand !) âge, comment voyez vous évoluer votre cerveau, votre pensée ?".
Le type a répondu (grosso modo toujours, ça fait longtemps et j'ai plus la référence) :
"Ce qu'il y a de terrible, en vieillissant, c'est que, relisant mes travaux passés, je me rends compte que je mets aujourd'hui plus de temps à comprendre ce que j'ai trouvé à l'époque, que je n'ai mis de temps à l'époque pour découvrir, trouver, ce que j'ai écrit.
Ca, c'est terrible. Terrible.
Mais il y a un mais :
C'est qu'aujourd'hui, en dépit des pertes et des oublis, sur un sujet qui m'habite particulièrement, j'ai des fulgurances. La meilleure image que je trouve pour expliquer cela serait l'éclair dans un ciel d'orage, ou l'eau chaude traversant le marc de café. Comme l'électricité va trouver les failles successives dans l'atmosphère pour se créer le plus court chemin, comme l'eau chaude va tracer sa route dans la moindre résistance au sein de la structure de la poudre de café, ma pensée va à l'essentiel. Et fulgure !
Qu'on s'amusât à mélanger à l'aide d'une petite cuillère le marc humide, et nous voilà en présence d'un gloubi-boulga à peu près étanche, d'où l'eau ne pourra s'écouler qu'au compte-goutte. Fastidieusement. Désespérément.
La petite cuillère, c'est le grand âge. Et l'on ne peut s'empêcher de vieillir...
Mais, pour peu que je parvienne à, surtout, ne pas toucher la petite cuillère ; et cela ne m'est possible que dans les terrains nouveaux, ceux qui, littéralement, m'excitent, m'enthousiasment, me transportent hors de moi-même ; pour peu que je renonce à la petite cuillère, alors oui, je suis susceptible de coiffer au poteau n'importe quel jeunot.
Et cela me fait rire... Je suis un enfant, que voulez-vous..."
J'ai dû entendre cette interview il y a plus de 15 ans. J'ai sûrement réinventé pas mal... Mais personnellement, c'est un truc qui me réjouit.
L'interviewer lui demandait à peu près : "avec le (grand !) âge, comment voyez vous évoluer votre cerveau, votre pensée ?".
Le type a répondu (grosso modo toujours, ça fait longtemps et j'ai plus la référence) :
"Ce qu'il y a de terrible, en vieillissant, c'est que, relisant mes travaux passés, je me rends compte que je mets aujourd'hui plus de temps à comprendre ce que j'ai trouvé à l'époque, que je n'ai mis de temps à l'époque pour découvrir, trouver, ce que j'ai écrit.
Ca, c'est terrible. Terrible.
Mais il y a un mais :
C'est qu'aujourd'hui, en dépit des pertes et des oublis, sur un sujet qui m'habite particulièrement, j'ai des fulgurances. La meilleure image que je trouve pour expliquer cela serait l'éclair dans un ciel d'orage, ou l'eau chaude traversant le marc de café. Comme l'électricité va trouver les failles successives dans l'atmosphère pour se créer le plus court chemin, comme l'eau chaude va tracer sa route dans la moindre résistance au sein de la structure de la poudre de café, ma pensée va à l'essentiel. Et fulgure !
Qu'on s'amusât à mélanger à l'aide d'une petite cuillère le marc humide, et nous voilà en présence d'un gloubi-boulga à peu près étanche, d'où l'eau ne pourra s'écouler qu'au compte-goutte. Fastidieusement. Désespérément.
La petite cuillère, c'est le grand âge. Et l'on ne peut s'empêcher de vieillir...
Mais, pour peu que je parvienne à, surtout, ne pas toucher la petite cuillère ; et cela ne m'est possible que dans les terrains nouveaux, ceux qui, littéralement, m'excitent, m'enthousiasment, me transportent hors de moi-même ; pour peu que je renonce à la petite cuillère, alors oui, je suis susceptible de coiffer au poteau n'importe quel jeunot.
Et cela me fait rire... Je suis un enfant, que voulez-vous..."
J'ai dû entendre cette interview il y a plus de 15 ans. J'ai sûrement réinventé pas mal... Mais personnellement, c'est un truc qui me réjouit.
Charv- Messages : 2388
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Localisation : Lyon
Re: BURNOUT chez le zèbre
@Charv: je suis d'accord avec toi: avec l'âge, on va à l'essentiel et on s'embarrasse plus de plein de circonvolutions inutiles. Là où on perd de la vivacité, on gagne en efficacité.
Ceci étant, vous êtes sympa de m'enterrer les gars, mais enfin, mamie elle a encore de beaux restes!!
Ceci étant, vous êtes sympa de m'enterrer les gars, mais enfin, mamie elle a encore de beaux restes!!
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
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Re: BURNOUT chez le zèbre
Lotophage a écrit:Thalestra a écrit: C'est quoi ton secret?
La drogue!!!!
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
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Charv- Messages : 2388
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Localisation : Lyon
Re: BURNOUT chez le zèbre
@Charv: oui, oui, je vais regarder, mais je suis trop crevée ce soir pour regarder des choses intelligentes
Bonne St Thomas: je vais allé prendre un petit pisse-mémée (peace mémée ) : c’est d’actualité
Bonne St Thomas: je vais allé prendre un petit pisse-mémée (peace mémée ) : c’est d’actualité
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
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St'ban- Messages : 10478
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Invité- Invité
Re: BURNOUT chez le zèbre
Mmmm...
Laconique, succinct et mystérieux, en mode "démerde-toi pour accéder à la profondeur de ce que ma magnanimité raconte".
J'aime.
Evidemment, je provoque. Mais tu sauras voir au-delà !
Eh, Prof did, t'as sans doute des trucs à intervenir. Le prends pas mal, je sens que t'es bien au-dessus, mais pour le commun des mortels dont je suis : prends tes couilles, développe, et balance !
En clair et sans dec, if you please.
Laconique, succinct et mystérieux, en mode "démerde-toi pour accéder à la profondeur de ce que ma magnanimité raconte".
J'aime.
Evidemment, je provoque. Mais tu sauras voir au-delà !
Eh, Prof did, t'as sans doute des trucs à intervenir. Le prends pas mal, je sens que t'es bien au-dessus, mais pour le commun des mortels dont je suis : prends tes couilles, développe, et balance !
En clair et sans dec, if you please.
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Invité- Invité
Re: BURNOUT chez le zèbre
"A toi de comprendre... si tu en es capable... digne..."
Chouette discours pédagogigue !
Je te fais des bisous proof dead.
Mais tu ne donnes rien, à part la profondeur de ton mystère, qui donne envie de se renseigner (sur quoi, au fait ? Ton excellence se donnerait-elle la peine d'aller au-delà de 15 mots ?) autant que d'aller se pendre.
Bisous, bisous, bisous.
Chouette discours pédagogigue !
Je te fais des bisous proof dead.
Mais tu ne donnes rien, à part la profondeur de ton mystère, qui donne envie de se renseigner (sur quoi, au fait ? Ton excellence se donnerait-elle la peine d'aller au-delà de 15 mots ?) autant que d'aller se pendre.
Bisous, bisous, bisous.
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: BURNOUT chez le zèbre
Hem, je veux dire, en admettant que tu sois un bon gars : sur ce fil, j'ai avancé des trucs, donné des références, raconté des histoires, bref, payé (humblement et avec un enthousiasme totalement volontaire) de ma personne.
Là, avec tes 8 messages postés, et tes 2 lignes de beau brun mystérieux, tu penses apporter quoi ? Je ne doute pas, a priori, que t'aies une réflexion valable, hein... Juste : cause.
On en reparle après.
Là, avec tes 8 messages postés, et tes 2 lignes de beau brun mystérieux, tu penses apporter quoi ? Je ne doute pas, a priori, que t'aies une réflexion valable, hein... Juste : cause.
On en reparle après.
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Invité- Invité
Re: BURNOUT chez le zèbre
pr_d_id a écrit:
J'ai beaucoup écrit sur cette page : www.zebrascrossing.net/t38466-concept-du-zebre-et-errance-de-diagnostique
Je ne te demande pas de te justifier de pourquoi et comment tu parles de toi dans de longs messages. Laisse-moi vivre, face de prout.
Et je ne vois pas le rapport entre "avoir une réflexion valable" et participer sur le forum.[/spoiler]
Mmmmmm... Comme je suis très impressionné, et que je me remets beaucoup en question (que veux-tu, les zèbres, ça se sent toujours si illégitime...), je vais déjà poser ça là, comme ça.
On en parle un poil plus tard, tu veux bien ?
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: BURNOUT chez le zèbre
pr_d_id a écrit:
Impuissance apprise.
+ résidus de médicaments psychotropes encore actifs ?
isadora- Messages : 3879
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: BURNOUT chez le zèbre
Si on ne te donne pas les moyens de t'en sortir dans ton travail, à force, tu intègres que tu es nul, impuissant. On pourra te présenter des missions à ta portée, si tu as intériorisé que tu es incapable, tu auras tendance à foirer aussi dans ce qui est plus simple (ou réalisable dans des conditions de travail correctes).
Invité- Invité
Re: BURNOUT chez le zèbre
"La seule différence avec toi est que je suis mon propre boss et qu’il faut bien que je fasse tourner la boutique. Je suis plus proche de 45 (voir 50) que de 35 heures par semaine et je n’ai pas véritablement la possibilité de dire stop à qui que ce soit ni en vertu de quoi que ce soit. "
Et bien, quel que soit le "patron", il faut pouvoir reconnaitre la phase où ça commence à déconner. C'est ça l'enjeu.
Cette année, je l'avoue, j'ai failli à nouveau dérailler. On était à la bourre, et on nous a demander de nous porter volontaire pour des heures sup. J'ai dit oui.
Et j'ai bien vu à nouveau que même si c'était bon pour le service, ça n'était pas bon pour moi. J'ai senti mon cerveau fuir. Sensation bizarre. Impossible de se concentrer, ça part dans des choses irréelles. Ca glisse vers une sorte de vertige nauséeux.
Et puis, j'ai eu à nouveau une chique. Ça peut paraitre étrange, mais quand je stresse, je serre les dents. J'ai une dent sensible qui n'aime pas ce traitement, et j'ai créé une infection qui m'a valu des antibiotiques...
Comme ça va mieux, je reprends mes mauvaises habitudes. Il faut que je sois plus vigilante.
Conclusion : on est seul maitre à bord. C'est à nous de nous connaitre, et de savoir dire non.
Même si ça "coute", dans tous les sens du terme.
Et bien, quel que soit le "patron", il faut pouvoir reconnaitre la phase où ça commence à déconner. C'est ça l'enjeu.
Cette année, je l'avoue, j'ai failli à nouveau dérailler. On était à la bourre, et on nous a demander de nous porter volontaire pour des heures sup. J'ai dit oui.
Et j'ai bien vu à nouveau que même si c'était bon pour le service, ça n'était pas bon pour moi. J'ai senti mon cerveau fuir. Sensation bizarre. Impossible de se concentrer, ça part dans des choses irréelles. Ca glisse vers une sorte de vertige nauséeux.
Et puis, j'ai eu à nouveau une chique. Ça peut paraitre étrange, mais quand je stresse, je serre les dents. J'ai une dent sensible qui n'aime pas ce traitement, et j'ai créé une infection qui m'a valu des antibiotiques...
Comme ça va mieux, je reprends mes mauvaises habitudes. Il faut que je sois plus vigilante.
Conclusion : on est seul maitre à bord. C'est à nous de nous connaitre, et de savoir dire non.
Même si ça "coute", dans tous les sens du terme.
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: BURNOUT chez le zèbre
Cet article peut aider à comprendre les raisons qui peuvent mener au burn-out, et d'y voir plus clair dans la recherche de solutions…
https://www.alternativesante.fr/burn-out/burn-out-le-coupable-n-est-pas-celui-que-l-on-croit
Je préviens: je suis très méfiante vis-à-vis des antidépresseurs (qui, à mon avis, retardent le moment de "reprise du travail" et rendent les patients amorphes)
Par contre, si on sent venir le burn-out, que l'on est épuisé, pourquoi ne pas tenter une cure de magnésium?
Bon, y'a pas de solution miracle, mais il ne faut pas oublier que le "burn-out" est une "maladie psychique" récente, et que les causes sot peut-être à rechercher dans notre façon de vivre actuelle.
J'dis ça …
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: BURNOUT chez le zèbre
Le "phénomène" de "burn-out" existe aussi chez les non zèbres, et aussi ailleurs qu'au travail ….
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: BURNOUT chez le zèbre
Oui, bien sûr, ça touche tout l'monde, mais sans doute les plus sensibles ?
Je précise que je n'ai pas pris les anti-dépresseurs qu'on m'avait prescris, par contre, j'ai pris Hypericum perforatum en teinture mère.
Je précise que je n'ai pas pris les anti-dépresseurs qu'on m'avait prescris, par contre, j'ai pris Hypericum perforatum en teinture mère.
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: BURNOUT chez le zèbre
@Bimbang: je sais que tu as raison. Cependant, ce qui est compliqué à gérer pour moi c'est que si je ne fais pas face, et bien je ne mange pas à la fin du mois, mon fils non plus, et accessoirement, à terme, mes salariés. Donc, bon ben de temps en temps je ne peux pas trop m'écouter...
Je reste convaincue que la question n'est pas de faire beaucoup de choses. La question est de les faire dans de bonnes conditions, de manière positive. J'ai toujours fait des millions de trucs, (on est une famille d'hyperactifs durs du crâne), j'ai une énergie parfois dévorante que j'ai de la peine à canaliser (désormais elle n'est plus inépuisable mais j'ai toujours de belles éruptions solaires intérieures!). Ce n'est donc pas de faire qui m'a fait basculer mais plutôt le contexte dans lequel je me suis retrouvée. Je me suis entourée avec beaucoup de talent de personnes extrêmement toxiques pour moi (j'ai beaucoup travaillé sur cette question depuis) tant sur le plan professionnel que personnel (@Selene: tu as raison, le burnout n'est pas forcément lié au travail). Ces personnes m'ont essorée jusqu'à ce que tout mon corps lâche (crises d'angoisse, fibromyalgie, spasmophilie etc...) et je suis arrivée dans le mur: des millions de responsabilité et finalement aucun pouvoir pour y faire face. Je crois que c'est là que ça a basculé: ce sentiment de désespoir, d'écrasement, face à ma situation professionnelle et personnelle (sentiment complètement déconnecté de la réalité mais induit par tous les vampires que je portais opiniâtrement sur le dos). Finalement, je m'aperçois que je suis tout à fait capable de faire face maintenant que je me suis débarrassée de toutes ces goules et que j'ai donc retrouvé le bon état d'esprit: faire les choses de manière positive en étant persuadé que l'on est capable de le faire, et ne pas se laisser écraser. Il me reste juste à régler une trop grande fatigabilité sur le plan physique et nerveux (et les petites douleurs deci delà). Comme toi, je sens que je monte encore très vite dans les tours et que je m'énerve très très vite sous la pression, voir que je m'angoisse pour un rien. Mais j'arrive au moins à identifier quand je commence à dérailler ce qui me permet, comme tu le suggères très justement, d'aller des contre-feux suffisamment vite (voir des gens qui m'apporte de l’énergie positive, parler avec mon associé qui remet les choses à leur place, aller faire du sport, méditer, faire des projets positifs...). Je vais peut-être me pencher sur l’aromathérapie, vu que je suis over sensible aux odeurs.
En tout cas, je te souhaite de te rétablir au mieux et retrouver plein d'énergie.
Je reste convaincue que la question n'est pas de faire beaucoup de choses. La question est de les faire dans de bonnes conditions, de manière positive. J'ai toujours fait des millions de trucs, (on est une famille d'hyperactifs durs du crâne), j'ai une énergie parfois dévorante que j'ai de la peine à canaliser (désormais elle n'est plus inépuisable mais j'ai toujours de belles éruptions solaires intérieures!). Ce n'est donc pas de faire qui m'a fait basculer mais plutôt le contexte dans lequel je me suis retrouvée. Je me suis entourée avec beaucoup de talent de personnes extrêmement toxiques pour moi (j'ai beaucoup travaillé sur cette question depuis) tant sur le plan professionnel que personnel (@Selene: tu as raison, le burnout n'est pas forcément lié au travail). Ces personnes m'ont essorée jusqu'à ce que tout mon corps lâche (crises d'angoisse, fibromyalgie, spasmophilie etc...) et je suis arrivée dans le mur: des millions de responsabilité et finalement aucun pouvoir pour y faire face. Je crois que c'est là que ça a basculé: ce sentiment de désespoir, d'écrasement, face à ma situation professionnelle et personnelle (sentiment complètement déconnecté de la réalité mais induit par tous les vampires que je portais opiniâtrement sur le dos). Finalement, je m'aperçois que je suis tout à fait capable de faire face maintenant que je me suis débarrassée de toutes ces goules et que j'ai donc retrouvé le bon état d'esprit: faire les choses de manière positive en étant persuadé que l'on est capable de le faire, et ne pas se laisser écraser. Il me reste juste à régler une trop grande fatigabilité sur le plan physique et nerveux (et les petites douleurs deci delà). Comme toi, je sens que je monte encore très vite dans les tours et que je m'énerve très très vite sous la pression, voir que je m'angoisse pour un rien. Mais j'arrive au moins à identifier quand je commence à dérailler ce qui me permet, comme tu le suggères très justement, d'aller des contre-feux suffisamment vite (voir des gens qui m'apporte de l’énergie positive, parler avec mon associé qui remet les choses à leur place, aller faire du sport, méditer, faire des projets positifs...). Je vais peut-être me pencher sur l’aromathérapie, vu que je suis over sensible aux odeurs.
En tout cas, je te souhaite de te rétablir au mieux et retrouver plein d'énergie.
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: BURNOUT chez le zèbre
Thalestra a écrit:@Bimbang:. Je me suis entourée avec beaucoup de talent de personnes extrêmement toxiques pour moi (j'ai beaucoup travaillé sur cette question depuis)
(@Selene: tu as raison, le burnout n'est pas forcément lié au travail). Ces personnes m'ont essorée jusqu'à ce que tout mon corps lâche (crises d'angoisse, fibromyalgie, spasmophilie etc...) et je suis arrivée dans le mur: des millions de responsabilité et finalement aucun pouvoir pour y faire face. Je crois que c'est là que ça a basculé: ce sentiment de désespoir, d'écrasement, face à ma situation professionnelle et personnelle (sentiment complètement déconnecté de la réalité mais induit par tous les vampires que je portais opiniâtrement sur le dos). Finalement, je m'aperçois que je suis tout à fait capable de faire face maintenant que je me suis débarrassée de toutes ces goules et que j'ai donc retrouvé le bon état d'esprit: faire les choses de manière positive en étant persuadé que l'on est capable de le faire, et ne pas se laisser écraser.
Tu as réussi à te débarrasser des personnes toxiques, c'est un bon début, et je pense que, maintenant, il va falloir du temps pour évacuer … C'est comme un poison, un produit toxique que tu aurais ingéré … Les dégâts restent présents dans le corps un certain temps. Mais tu as identifié le/les poison, tu vas en guérir. Penser à des choses positives, se relaxer, faire des projets … (Je n'ai pas de recettes miracle, hélas).
Courage! Il faut un peu de temps, mais tu peux déjà voir le bout du tunnel.
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: BURNOUT chez le zèbre
- Perso ...:
- Perso, je n'ai pas eu de problèmes avec mon personnel, ni avec mes collègues …. Mais, il a fallu que j'attende d'être à la retraite pour me faire ch*** avec ma femme de ménage (2h/sem), recrutée grâce à une amie … Du coup, je la licencie ce mois-ci, et je pense que l'amie en question (qui, elle, s'est expatriée à une centaine de km pour fuir la bonne femme en question), ne restera pas une amie.
C'est une histoire de fous ….
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: BURNOUT chez le zèbre
@Sélène-Nix: merci Sélène. Tu as raison: du temps, du temps, du temps... il faut donc que je travaille la patience qui n'est pas vraiment mon fort!!
Et puis, comme tu le soulignes, toujours rester vigilante à notre entourage: les toxiques sont aimantés par la joie de vivre et l'énergie positive.
Et puis, comme tu le soulignes, toujours rester vigilante à notre entourage: les toxiques sont aimantés par la joie de vivre et l'énergie positive.
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: BURNOUT chez le zèbre
Thalestra a écrit:les toxiques sont aimantés par la joie de vivre et l'énergie positive.
Oui !
Mais les non-toxiques : aussi !!!
L'énorme différence, c'est ce que l'autre renvoie comme énergie positive / négative... ou prend, dévore, sans rien renvoyer de retour ; compte aussi énormément le rapport de l'autre à soi, selon qu'il a besoin (toxique !) ou envie (nourrissant !) de ta présence.
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Invité- Invité
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