Combien de non-autistes peuvent se reconnaître là-dedans ?
2 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 1
Combien de non-autistes peuvent se reconnaître là-dedans ?
.
J'ai supprimé le message original. Il y avait sans doute des choses embarrassantes et trop personnelles. J'aurais pourtant voulu avoir un retour sur ces comportement envahissants, mais je m'y suis sans doute mal pris. Je précise que je ne cherche pas à me faire diagnostiquer autiste via le forum. Mais étant perdu dans mon parcours, très réticent à poursuivre une possible errance chez les psy (la seule bien que je connaisse n'est pas qualifiée sur ces questions, et je n'ai pas envie de passer ma vie à ça non plus), je cherche juste à cerner si certains de mes comportements peuvent être considérés comme spécifiques à l'autisme, ou si d'autres troubles pourraient suffire à les expliquer (comme phobie sociale, borderline, ou je ne sais pas quoi). Je vais réfléchir à comment présenter les choses autrement...
J'ai supprimé le message original. Il y avait sans doute des choses embarrassantes et trop personnelles. J'aurais pourtant voulu avoir un retour sur ces comportement envahissants, mais je m'y suis sans doute mal pris. Je précise que je ne cherche pas à me faire diagnostiquer autiste via le forum. Mais étant perdu dans mon parcours, très réticent à poursuivre une possible errance chez les psy (la seule bien que je connaisse n'est pas qualifiée sur ces questions, et je n'ai pas envie de passer ma vie à ça non plus), je cherche juste à cerner si certains de mes comportements peuvent être considérés comme spécifiques à l'autisme, ou si d'autres troubles pourraient suffire à les expliquer (comme phobie sociale, borderline, ou je ne sais pas quoi). Je vais réfléchir à comment présenter les choses autrement...
Re: Combien de non-autistes peuvent se reconnaître là-dedans ?
bonjour,
je me pose aussi quelques questions sur les TSA, ayant de plus en plus de mal à remonter mon estime de moi. Je précise que je suis diagnostiquée HPI.
Je n'ai pas de grands troubles handicapants mais à la lumière de certaines lectures, il s'avère que j'ai les 2 grands axes de manière légère :
- je n'ai jamais réussi à avoir un "sens social", je ne fais que copier certains comportements, maladroitement car je suis binaire, donc un contexte différent fait que je peux me tromper de réaction à avoir
- j'ai des "obsessions", quand je me lance dans un sujet, je ne peux que penser et parler de ça. Avec la prise de connaissance de ce défaut, je temporise mes sujets sociaux mais j'ai du mal à dire autre chose que ce que je pense.
je n'ai plus en tête certains autres troubles mineures, comme le besoin d'être enveloppée quand je suis fatiguée, la fatigue qui arrive trop vite quand je me mets sous pression (et ca arrive souvent car je me mets en pression dès que je suis avec mes enfants), le fait d'être décalé socialement, la non tolérance à la frustration, et l'agressivité qui arrive vite
bref on peut en parler si besoin, je suis moi même en train d'essayer de débloquer toutes les portes de ma tête
je me pose aussi quelques questions sur les TSA, ayant de plus en plus de mal à remonter mon estime de moi. Je précise que je suis diagnostiquée HPI.
Je n'ai pas de grands troubles handicapants mais à la lumière de certaines lectures, il s'avère que j'ai les 2 grands axes de manière légère :
- je n'ai jamais réussi à avoir un "sens social", je ne fais que copier certains comportements, maladroitement car je suis binaire, donc un contexte différent fait que je peux me tromper de réaction à avoir
- j'ai des "obsessions", quand je me lance dans un sujet, je ne peux que penser et parler de ça. Avec la prise de connaissance de ce défaut, je temporise mes sujets sociaux mais j'ai du mal à dire autre chose que ce que je pense.
je n'ai plus en tête certains autres troubles mineures, comme le besoin d'être enveloppée quand je suis fatiguée, la fatigue qui arrive trop vite quand je me mets sous pression (et ca arrive souvent car je me mets en pression dès que je suis avec mes enfants), le fait d'être décalé socialement, la non tolérance à la frustration, et l'agressivité qui arrive vite
bref on peut en parler si besoin, je suis moi même en train d'essayer de débloquer toutes les portes de ma tête
Etoiledunord27- Messages : 13
Date d'inscription : 24/09/2019
Age : 41
Re: Combien de non-autistes peuvent se reconnaître là-dedans ?
Je ne suis pas sûr qu'on puisse définir le comportement autistique comme obsessionnel, même s'il y a des ressemblances. Il semble que, cliniquement, ce soit différent, mais je peux me tromper. Pour ma part, je ne deviens obsessionnel que quand je suis anxieux. Autrement je peux facilement changer d'activité ou de préoccupation. Mais j'ai des phases où je m'enferme presque totalement dans un truc, aussi.
Ce que je soulevais essentiellement dans mon premier message effacé, c'était le fait d'avoir une routine depuis une bonne vingtaine d'années, mais en fait depuis toujours, quand j'y regarde bien. Ça se voyait juste moins quand je travaillais, car je n'avais pas l'occasion de construire des routines journalières aussi fermées. Il s'agit, en l'occurrence, de commencer les journées par les mêmes gestes, et notamment de passer bien trop de temps sur un ordinateur. La curiosité me sauve en m'obligeant à expérimenter de nouvelles choses, de nouveaux sites, mais j'en reviens toujours à cette addiction, bien que je n'en souffre pas quand je dois m'en passer un certain temps.
A part ça, j'ai des problèmes d'oreilles divers (acouphènes, hyperacousie, démangeaisons du canal auditif, probablement eczéma). J'ai la peau sensible, parfois urticaire ou eczéma, mais surtout, parfois je ne supporte pas certains vêtements, surtout si trop près du corps. Ce qui est bizarre, c'est que ça peut passer et revenir au fil des heures, alors que je porte toujours le même vêtement dans les mêmes conditions... C'est notamment le cas avec des t-shirts qui n'ont rien de particulier. Dans le passé j'ai eu des allergies avec des matériaux synthétiques, mais on dirait que le coton fait pratiquement pareil (il faudrait que je vérifie plus soigneusement les étiquettes... d'ailleurs j'ai tendance à les couper car ça m'insupporte).
L'impulsivité (et le rapport à la contrainte et la frustration), je connais, mais ça pourrait être associé au trouble borderline dans mon cas (je suis diagnostiqué, mais je suis bien conscient que c'est un diagnostic-valise, aussi, et que ça n'exclut pas d'autres diagnostics, d'ailleurs c'est un seul des éléments de mon diagnostic). Je suis presque totalement isolé, et j'ai tendance à remettre toute activité sociale pendant des semaines voire des mois, même si, ça aussi c'est par période. C'est là où je me demandais si la phobie sociale suffirait à l'expliquer.
Ce que je soulevais essentiellement dans mon premier message effacé, c'était le fait d'avoir une routine depuis une bonne vingtaine d'années, mais en fait depuis toujours, quand j'y regarde bien. Ça se voyait juste moins quand je travaillais, car je n'avais pas l'occasion de construire des routines journalières aussi fermées. Il s'agit, en l'occurrence, de commencer les journées par les mêmes gestes, et notamment de passer bien trop de temps sur un ordinateur. La curiosité me sauve en m'obligeant à expérimenter de nouvelles choses, de nouveaux sites, mais j'en reviens toujours à cette addiction, bien que je n'en souffre pas quand je dois m'en passer un certain temps.
A part ça, j'ai des problèmes d'oreilles divers (acouphènes, hyperacousie, démangeaisons du canal auditif, probablement eczéma). J'ai la peau sensible, parfois urticaire ou eczéma, mais surtout, parfois je ne supporte pas certains vêtements, surtout si trop près du corps. Ce qui est bizarre, c'est que ça peut passer et revenir au fil des heures, alors que je porte toujours le même vêtement dans les mêmes conditions... C'est notamment le cas avec des t-shirts qui n'ont rien de particulier. Dans le passé j'ai eu des allergies avec des matériaux synthétiques, mais on dirait que le coton fait pratiquement pareil (il faudrait que je vérifie plus soigneusement les étiquettes... d'ailleurs j'ai tendance à les couper car ça m'insupporte).
L'impulsivité (et le rapport à la contrainte et la frustration), je connais, mais ça pourrait être associé au trouble borderline dans mon cas (je suis diagnostiqué, mais je suis bien conscient que c'est un diagnostic-valise, aussi, et que ça n'exclut pas d'autres diagnostics, d'ailleurs c'est un seul des éléments de mon diagnostic). Je suis presque totalement isolé, et j'ai tendance à remettre toute activité sociale pendant des semaines voire des mois, même si, ça aussi c'est par période. C'est là où je me demandais si la phobie sociale suffirait à l'expliquer.
Re: Combien de non-autistes peuvent se reconnaître là-dedans ?
tu as été diagnostiqué HPI et borderline ? parce que vraiment HPI à lui seul peut justifier pas mal de choses ^^
l'impulsivité est un symptôme pour pleins de troubles différentes, donc compliqué de dire à lui tout d'où il vient
l'obsession c'est parce qu'en fait un HPI va avoir pleins de sujets en tête et ne pas savoir quoi choisir, mais il sera quand même vu comme passionné voir obsessionnel. Un TSA c'est plus des intérêts restreints et répétitifs. Il ne sait pas s'arrêter.
alors tu vois quand on mélange les 2 HPI/TSA c'est pas mal de variante possible ...
bon je vais reprendre un par un
- l'obsession en phase d'anxiété je connais bien. mais je ne sais pas de quelle cause. oui les phases où tu t'enfermes dans un truc cela peut être du TSA
- Une addiction n'est pas forcément synonyme de trouble. C'est juste une addiction, et pleins de gens sont maintenant enchainés à quelque chose. On ne sait plus "rien faire" Si cela te perturbe, essaye de te sevrer
- je ne sais plus les termes mais les problèmes d'oreille, de sensibilité peau ... oui lié au HPI généralement
- l'impulsivité, tu le vis comment ?
- phobie sociale ou juste anticipation de la fatigue que cela provoquerait ? aimes tu être avec certaines personnes ?
l'impulsivité est un symptôme pour pleins de troubles différentes, donc compliqué de dire à lui tout d'où il vient
l'obsession c'est parce qu'en fait un HPI va avoir pleins de sujets en tête et ne pas savoir quoi choisir, mais il sera quand même vu comme passionné voir obsessionnel. Un TSA c'est plus des intérêts restreints et répétitifs. Il ne sait pas s'arrêter.
alors tu vois quand on mélange les 2 HPI/TSA c'est pas mal de variante possible ...
bon je vais reprendre un par un
- l'obsession en phase d'anxiété je connais bien. mais je ne sais pas de quelle cause. oui les phases où tu t'enfermes dans un truc cela peut être du TSA
- Une addiction n'est pas forcément synonyme de trouble. C'est juste une addiction, et pleins de gens sont maintenant enchainés à quelque chose. On ne sait plus "rien faire" Si cela te perturbe, essaye de te sevrer
- je ne sais plus les termes mais les problèmes d'oreille, de sensibilité peau ... oui lié au HPI généralement
- l'impulsivité, tu le vis comment ?
- phobie sociale ou juste anticipation de la fatigue que cela provoquerait ? aimes tu être avec certaines personnes ?
Etoiledunord27- Messages : 13
Date d'inscription : 24/09/2019
Age : 41
Re: Combien de non-autistes peuvent se reconnaître là-dedans ?
En fait l'addiction peut aussi être lié au trouble borderline, mais comme c'est un diagnostic fourre-tout, ça ne m'avance pas à grand chose. Je n'ai pas été diagnostiqué HPI mais j'ai passé des tests psychotechniques plusieurs fois avec des résultats exceptionnels d'après les psychologues qui me testaient dans un autre cadre. Certains de ces tests sont compatibles avec autisme, mais pas exclusif comme les matrices de Raven.
Mon addiction ne me dérange pas réellement, à part qu'elle prend du temps sur le reste... Mais j'y prends du plaisir, sinon j'arrêterais sans difficulté, du moins je pense, j'ai déjà stoppé pendant de longues périodes sans problème. Ça revient juste remplir le vide, en quelque sorte.
J'ai déjà lu pas mal de choses sur ce forum sur les sujets liés aux HPI, mais la difficulté c'est d'arriver à isoler ce qui relève du TSA (là aussi j'ai passé pas mal de tests, mais sur internet rien n'est vraiment fiable à 100%).
L'impulsivité, je travaille dessus (cf mon carnet de bord, où je parle de mon rapport à la "bêtise" contre laquelle j'ai du mal à me contrôler, mais je suis en train de mettre le doigt sur le noeud du problème).
J'aime être avec certaines personnes, mais je ne les vois pas souvent. Celui que je vois le plus souvent est commerçant dans le coin mais c'est ami de lycée que j'avais perdu de vue. Je le vois généralement une ou deux fois par semaine quand je passe à sa boutique. Je m'entends bien avec ma soeur, aussi. Mais j'ai besoin de solitude la plupart du temps. Je n'ai jamais réussi à passer plus d'un mois en présence d'une personne si je ne peux pas m'isoler, et encore... La présence des autres m'oppresse au bout d'un certain nombre d'heures et surtout s'il y a plus d'une personne. Bizarrement je me fond bien dans la foule, du moment que je n'ai pas besoin d'entrer en relation, et si je dois le faire j'ai tendance à anticiper et à répéter inlassablement ce que je vais dire ou à me représenter la discussion et la scène. Pourtant, j'arrive dans certains cas à tenir une discussion improvisée, mais il ne faut pas que ça dure trop sinon j'arrive vite au bout de la conversation... sauf si celle-ci m'intéresse, et alors là je peux être intarissable. Bref je me dis que tout ça peut aussi correspondre à HPI que TSA, suivant comment on interprète la chose... D'où la difficulté.
Mon addiction ne me dérange pas réellement, à part qu'elle prend du temps sur le reste... Mais j'y prends du plaisir, sinon j'arrêterais sans difficulté, du moins je pense, j'ai déjà stoppé pendant de longues périodes sans problème. Ça revient juste remplir le vide, en quelque sorte.
J'ai déjà lu pas mal de choses sur ce forum sur les sujets liés aux HPI, mais la difficulté c'est d'arriver à isoler ce qui relève du TSA (là aussi j'ai passé pas mal de tests, mais sur internet rien n'est vraiment fiable à 100%).
L'impulsivité, je travaille dessus (cf mon carnet de bord, où je parle de mon rapport à la "bêtise" contre laquelle j'ai du mal à me contrôler, mais je suis en train de mettre le doigt sur le noeud du problème).
J'aime être avec certaines personnes, mais je ne les vois pas souvent. Celui que je vois le plus souvent est commerçant dans le coin mais c'est ami de lycée que j'avais perdu de vue. Je le vois généralement une ou deux fois par semaine quand je passe à sa boutique. Je m'entends bien avec ma soeur, aussi. Mais j'ai besoin de solitude la plupart du temps. Je n'ai jamais réussi à passer plus d'un mois en présence d'une personne si je ne peux pas m'isoler, et encore... La présence des autres m'oppresse au bout d'un certain nombre d'heures et surtout s'il y a plus d'une personne. Bizarrement je me fond bien dans la foule, du moment que je n'ai pas besoin d'entrer en relation, et si je dois le faire j'ai tendance à anticiper et à répéter inlassablement ce que je vais dire ou à me représenter la discussion et la scène. Pourtant, j'arrive dans certains cas à tenir une discussion improvisée, mais il ne faut pas que ça dure trop sinon j'arrive vite au bout de la conversation... sauf si celle-ci m'intéresse, et alors là je peux être intarissable. Bref je me dis que tout ça peut aussi correspondre à HPI que TSA, suivant comment on interprète la chose... D'où la difficulté.
Re: Combien de non-autistes peuvent se reconnaître là-dedans ?
je t'invite à regarder les témoignages du syndrome d'asperger et la théorie des cuillères, ça te parlera sûrement bcp
alors si tu as encore ton bilan de QI, je t'invite à aller le regarder pour savoir dans quelle fourchette tu te trouves. A savoir que les troubles dys/TDAH baissent les notes donc généralement le HPI n'est pas déclaré mais quand on voit les notes vers 115 pour un dyslexique ca montre bien le HPI (à 130 en principe). La moyenne est entre 75 et 115
Le TSA pas l'impression que ca baisse les notes, vu que ce sont des problématiques sociales.
voilà j'espère t'avoir aidé dans ta réflexion
alors si tu as encore ton bilan de QI, je t'invite à aller le regarder pour savoir dans quelle fourchette tu te trouves. A savoir que les troubles dys/TDAH baissent les notes donc généralement le HPI n'est pas déclaré mais quand on voit les notes vers 115 pour un dyslexique ca montre bien le HPI (à 130 en principe). La moyenne est entre 75 et 115
Le TSA pas l'impression que ca baisse les notes, vu que ce sont des problématiques sociales.
voilà j'espère t'avoir aidé dans ta réflexion
Etoiledunord27- Messages : 13
Date d'inscription : 24/09/2019
Age : 41
Sujets similaires
» Ptit fil avec du moi dedans :)
» Oh la belle boiboite ! et si on se mettait dedans ?
» le sujet avec du Free Hug dedans
» le BURN OUT, vous avez déja vécu ?
» Des chansons avec des morceaux de vraie vie dedans !
» Oh la belle boiboite ! et si on se mettait dedans ?
» le sujet avec du Free Hug dedans
» le BURN OUT, vous avez déja vécu ?
» Des chansons avec des morceaux de vraie vie dedans !
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum