Mystères de l'affect. Amours, solitudes et quelques douceurs.
Page 1 sur 1
Mystères de l'affect. Amours, solitudes et quelques douceurs.
Petit Pierre estoit grandement en errance.
Il était allé se promener le long d'abîmes où il pouvait chuter, se blesser, mourir, peut-être.
Des abîmes où l'on entend des appels, des chants fascinants comme ceux de sirènes, des échos; sur les flancs desquels poussent les plantes qui font croire à l'homme perdu qu'il pourra retrouver le calme en son âme, le lotos, délicieuse nourriture de l'oubli,
non : des fantômes d'Amour, des fuites, des solitudes tristes, et l'alcool banal.
Au cours de l'une de ces errances, seul sur le pavé avec ses sacs qu'on lui avait jetés à la figure, avec sa grande fatigue, ses grandes douleurs, Petit Pierre se retrouva non loin du logis d'une femme jadis aimée, jadis abandonnée, un jadis déjà devenu une quasi-décennie.
Il patienta quelques jours.
Cette femme accepta une rencontre. Elle n'avait jamais quitté l'esprit de Petit Pierre, au fil de tout ce temps (il en nourrissait un sentiment d'échec, d'absurdité, de bêtise des choix, d'infinie légèreté du Vivre)
et Petit Pierre constata qu'il n'avait non plus jamais quitté l'esprit de la Dame.
Ils n'avaient, chacun de leur côté, nourrissant qui sa mélancolie, qui sa colère, jamais cessé de s'aimer.
Le sceptique est condamné parfois à quelque étonnement.
le désespéré à s'éloigner de la paroi pour s'allonger, soudain presque extatique, dans les hautes herbes, à écouter l'appel lancinant de l'engoulevent ou les rires des guêpiers,
le lassé à partager les douces caresses d'un être aimant, d'un être aimé.
Il était allé se promener le long d'abîmes où il pouvait chuter, se blesser, mourir, peut-être.
Des abîmes où l'on entend des appels, des chants fascinants comme ceux de sirènes, des échos; sur les flancs desquels poussent les plantes qui font croire à l'homme perdu qu'il pourra retrouver le calme en son âme, le lotos, délicieuse nourriture de l'oubli,
non : des fantômes d'Amour, des fuites, des solitudes tristes, et l'alcool banal.
Au cours de l'une de ces errances, seul sur le pavé avec ses sacs qu'on lui avait jetés à la figure, avec sa grande fatigue, ses grandes douleurs, Petit Pierre se retrouva non loin du logis d'une femme jadis aimée, jadis abandonnée, un jadis déjà devenu une quasi-décennie.
Il patienta quelques jours.
Cette femme accepta une rencontre. Elle n'avait jamais quitté l'esprit de Petit Pierre, au fil de tout ce temps (il en nourrissait un sentiment d'échec, d'absurdité, de bêtise des choix, d'infinie légèreté du Vivre)
et Petit Pierre constata qu'il n'avait non plus jamais quitté l'esprit de la Dame.
Ils n'avaient, chacun de leur côté, nourrissant qui sa mélancolie, qui sa colère, jamais cessé de s'aimer.
Le sceptique est condamné parfois à quelque étonnement.
le désespéré à s'éloigner de la paroi pour s'allonger, soudain presque extatique, dans les hautes herbes, à écouter l'appel lancinant de l'engoulevent ou les rires des guêpiers,
le lassé à partager les douces caresses d'un être aimant, d'un être aimé.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Mystères de l'affect. Amours, solitudes et quelques douceurs.
" Au cours de l'une des ces errances",
Petit Pierre le triste philosophe, le poète égaré, l'enfant perdu en sa propre pensée,
le sceptique,
a redécouvert aussi sous une étrange forme
l'amitié.
Oh, une singulière amitié ! Singulière tant par son expression, sa rareté, que par son improbabilité.
Je tenais à l'écrire ici brièvement, et , si l'on me lit, peut-être des membres de cette agora s'y reconnaîtront-ils/elles.
Vous êtes dans le coeur de Petit Pierre ; conférez une masse à l'insoutenable légèreté de son être.
Mystères...douceurs... , écrivais-je en en mon intitulé.
Je suis bien dans ce champ d'expression.
Petit Pierre le triste philosophe, le poète égaré, l'enfant perdu en sa propre pensée,
le sceptique,
a redécouvert aussi sous une étrange forme
l'amitié.
Oh, une singulière amitié ! Singulière tant par son expression, sa rareté, que par son improbabilité.
Je tenais à l'écrire ici brièvement, et , si l'on me lit, peut-être des membres de cette agora s'y reconnaîtront-ils/elles.
Vous êtes dans le coeur de Petit Pierre ; conférez une masse à l'insoutenable légèreté de son être.
Mystères...douceurs... , écrivais-je en en mon intitulé.
Je suis bien dans ce champ d'expression.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Mystères de l'affect. Amours, solitudes et quelques douceurs.
Je téléphonais à une amie.
Mon amie est une "ex", comme on dit,
une femme qui désira une relation amoureuse, avec laquelle j'ai doucement rompu, il y a de cela plusieurs années. Nous sommes restés présents l'un à l'autre, nous prenons tant de plaisir à nous disputer...
Nous parlions de relations amoureuses, commencées, échouées.
Et je pensai, peut-être pour la première fois aussi clairement :
L'amour est une terrible fatigue. L'amour nous apporte autant de peines, de soucis, de larmes, que de bonheurs, de plaisirs, de sourires. L'amour est peut-être un travail inutile. Et puis l'amour est terriblement ennuyeux, à la longue.
L'amitié, cette amitié que je partage désormais avec cette femme, bien que peut-être fille d'un amour dont subsistent des gènes, cette amitié est douce.
Oui, c'est la première fois que je privilégie l'amitié.
D'autres femmes que cette femme m'y ont aidé.
Merci.
Mon amie est une "ex", comme on dit,
une femme qui désira une relation amoureuse, avec laquelle j'ai doucement rompu, il y a de cela plusieurs années. Nous sommes restés présents l'un à l'autre, nous prenons tant de plaisir à nous disputer...
Nous parlions de relations amoureuses, commencées, échouées.
Et je pensai, peut-être pour la première fois aussi clairement :
L'amour est une terrible fatigue. L'amour nous apporte autant de peines, de soucis, de larmes, que de bonheurs, de plaisirs, de sourires. L'amour est peut-être un travail inutile. Et puis l'amour est terriblement ennuyeux, à la longue.
L'amitié, cette amitié que je partage désormais avec cette femme, bien que peut-être fille d'un amour dont subsistent des gènes, cette amitié est douce.
Oui, c'est la première fois que je privilégie l'amitié.
D'autres femmes que cette femme m'y ont aidé.
Merci.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Sujets similaires
» Atteindre Alpha du Centaure en quelques mois, voire quelques semaines ?
» Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
» Un Arkange se présente
» Passages apaisants... Douceurs musicales... Compagnon(nes) de route..
» de la difficulté de montrer son attachement, son amour... trop de retenue, on n'ose pas... comment le signifier à l'autre ?
» Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
» Un Arkange se présente
» Passages apaisants... Douceurs musicales... Compagnon(nes) de route..
» de la difficulté de montrer son attachement, son amour... trop de retenue, on n'ose pas... comment le signifier à l'autre ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum