Soucis de concentration: Quand on se perd de vue

Bonjour à tous,

Je viens partager avec vous un souci sur lequel j'essaie de mettre des mots.

Je suis dans la lune! Comme beaucoup de zèbres me direz vous. Mais à mon niveau c'est devenu plus qu'être simplement dans la lune. Ca frôle le n'importe quoi, des fois ça m'empêche de vivre et c'est là que je réagis. Des choses toutes simples deviennent compliqués comme si mon cerveau s'amuser à me distraire à me brouiller les pistes.

C'est des difficultés de concentration, j'ai du mal à maîtriser mes pensées, à les diriger. Au point que je veux faire une activité, et je suis parasitée en permanence par d'autres choses qui n'ont rien à voir, par l'environnement extérieur. Et j'ai la sensation de me perdre un peu de vue d'être sans consistance, de ne jamais pouvoir être dans ce que je fais. Comme si je vivais à moitié h24. C'est un handicap pour les études, pour les activités de loisir, pour se faire des amis, relations sociales etc...

Mon prof de dessin voyait bien qu'il y avait un souci. Il me disait, je vois bien que tu déconnectes. Que tu es freinée dans ton élan et que tu n'utilises pas pleinement tes capacités. Que tout un coup tu te perd dans ce que tu fais. Pour lui c'était une défense que j'avais construite.

Pour faire l'historique, j'ai essayé de remonter dans le passé. Ces étourderies remontent à la primaire. En classe, j'étais jamais attentive. Une espèce d'ennui de desinteret, mon attention était à demi utilisé, j'ai commencé à faire les choses en m'en foutant, avec négligence. A n'écouter qu'à moitier. Au final c'est devenu une espèce d'état permanent. Regarder le monde extérieur d'un air un peu détacher, à quoi ça va me servir d'y accorder tant d'importance? C'est tellement chiant et ennuyeux.
Eu final, je pense que c'est au fur et à mesure moi qui ai construite cette vision plate et ennuyeuse du monde, en me coupant un peu de lui, ne nourrissant pas une compréhension ou une imagination quelquonque. Juste pour entrer dans le moule de l'étudiant lambda.

J'ai beaucoup souffert de cet état. Je me suis beaucoup laissée aller, je l'ai même renforcé et entretenu, cynique au possible.
Mais aujourd'hui j'en ai pris conscience. Je me dis que rien n'est mauvais à 100% et que ma personnalité est ce qu'elle est, que je peux vivre en harmonie avec. Que ma vie n'est pas fatalement un chemin de croix du début à la fin. Parceque ces derniers mois, c'était moral vie de merde, vacuité omnipotente nihiliste suicidaire. Don c'est difficile de faire pire.

Bien heureusement pour moi, il est encore dans toute cette noirceiur des rayons de lumières que je poursuis. Je suis une grande fan de l'art en général, de l'illustration et de la littérature. Autrement dit je commence à trouver mon domaine, mon chez moi, ce qui m'interesse dans la vie. Ces passions naissantes sont comme une nouvelle force qui me donne envie de me battre de m'en sortir, d'apprendre à me connaitre et à vivre ne harmonie avec moi meme.

Mais mes soucis de concentration sont là, et m'handicapent. J'ai des angoisses quand j'agis car je m'en demande trop,. Je ne parviens pas à me concentrer pleinement tellement je me "regarde faire" par peur de faire une connerie. J'ai perdu l'habitude de faire les choses gratuitement sans interet. Je me dis souvent, n'oublie pas ça c'ets important, en effet ça l'est. Mais pourquoi dans ma tete c'est comme si ça n'en avait pas. ET j'uoublie aussitot.
Ainsi je me perds dans la rue, je perds le fil ds les conversations, jarrete decouter les gens; Je peux meme paraitre impolie sans le vouloir car j'ecoute du oreille ou la lassitude se lit sur mon visage. j'ai du mal à exprimer mes idées. A ranger mes affaire n'en parlons pas. A prevoir orguaniser, avoir la sensation que les choses avancent dans le temps de maniere lineaire et quil faut se bouger le popotin et prevoir. Et pire à savoir ce que je veux. Au final des fois j'ai le sensation detre plus la victime de mes etourderies que moi même. Detre pommée de plus savoir qui je suis vraiment. Hyper desagreable. Mélancoliesouffrance, colere envers soi et tt ce qui va avec;

Je me conforte ds cet etat qui pourtant me fait souffir car j'ai connu uniquement ça depuis toute petite. J'aimerais changer, retrouver une concentration optimale, ou meilleure.
Au moins,ne plus pernser à ce que le voisain fait en même temps que je fais moi même. Car j'ai une hyper empathie envers les autres. Ca a même un peu viré à l'obscession. Lire les emotiosn sur le visage des gens pour deviner ce quils ressentent, vis à vis de moi, et au final, ce que je ressens moi ça passe complétement à coté. Ca c'est un point noir, leffet mirroir si vosu avez des conseils pour ça :s J'ai peut etre cette capacité à être à deux pensées en même temps, mais qd ça handicape ma propre concentration c'est uen souffrance un handicap.
J'ai du mal à mettre des limites entre ce qui est d emon ressort sur lequel je dosi me concentrer pour satisfaire mes objectifs ce qui va me faire avancer, et ce qui ets totalement inutile et qui est juste de la pensée dans le vie pour remplir les blancs et qui fait plus du parasitage qu'autre chose.

Je suis prete à faire denormes efforts.
Je me diais qu'il fallait agir pour changer, changer les habitudes.
Je pensais à pratiquer régulièrement des exercices qui pourraient me rencentrer sur moi même. Qui apprendraient à developper ma concentration. A ne plus papilloner. A diffrencier lessentiel du superlfux.

Si vous avez des idées pour m'aider dans ma quete des remarques ou propositions je prends.
Ce serait vraiment génial

Deux pistes :
- fais attention à ton alimentation ! Ça joue.
- apprend à structurer et canaliser tes pensées. Une pensée en arborescence ne se gère pas de manière aussi rudimentaire qu'une pensée linéaire.

Bonjour Mitsu
Pas facile de savoir si ces propositions pourront t'aider vu que je ne te connais pas, mais voilà :
- Essaie de t'accepter et t'aimer comme tu es avec tes défauts et tes qualités (je sais c'est une banalité, mais bon...)

- Ne te mets pas trop de pression, genre "je dois être parfaite"

- Essaie de rester en contact avec tes émotions, de trouver et faire des choses qui te font vraiment plaisir

- Tu peux essayer une méthode de relaxation, (si c'est ton truc), pour être plus conscient de tes ressentis. Il existe de tout et pour tous (méditation, imagination, yoga... qui correspondent aux plus speeds ou aux plus zens

- Ton passage sur l'attention portée aux autres, m'évoque quelquechose (qui ne te concerne peut être pas du tout mais comme d'une part je ne te connais pas, et que ça touche pas mal les zèbres...): c'est la dépendance affective. Alors, au cas où ça te parle, il y a, entre autres, un bouquin à ce sujet, "Vaincre la dépendance affective" de Sylvie Tenenbaum que je trouve assez bien fait et qui peut beaucoup aider ceux qui sont dans ce cas...

Voilà, voilà...

J'accorde énormément de mon temps à des activités artistiques. J'essaye d'apprendre à considérer cette pression permanente qui me paralyse et me coupe de moi même, me plonge dans un état d'urgence. Cette tension intérieure permanente, cette limite "angoisse sourde" liée au simple fait d'être là et de vivre dans ce monde dont je me sens en quelque sorte coupée.
Pour l'instant je ne trouve que le dessin et l'évasion dans l'imaginaire grace à la littérature et au cinéma. Dans certains moments de solitude, et au travers d'une activité artistique j'arrive à me détacher de cette pression, et ce sont les meilleurs instants de ma vie, je dois l'avouer. Les seuls instants ou je me sens "libre", apaisée ou je ne ressens plus la nécessite de remettre en cause mon existence, ma vie actuelle.

Je vais faire l'acquisition de ce bouquin sur la dependance affective. Il est en effet bien possible que ça me concerne. Je suis très introvertie, cependant je discute je ne suis pas complétement asociable. Mais J'angoisse beaucoup en groupe, la relation n'est pas naturelle. Mais je ne me souviens pas qu'elle l'ai jamais été.

Merci bien

Si d'autres conseils je les prendrai tous en considération. J'ai conservé encore d'importantes pulsions de vies qui me tirent vers l'avant dans tout ce cynisme et ces angoisses ambiantes. Je suis troublée par l'angoisse, la distance que j'ai avec ce qui m'entoure, mais j'ai de profondes envie de sentir que je suis encore là, en vie, et que je suis capable deprouver des émotions agréables et positives. Cependant cette ambiguité permanente, tantot le coté sombre qui lutte contre la pulsion de vie me torture et c'est pas toujours facile. D'autant plus que c'est quelquechose que je vis de l'intérieur, et cela n'évoque rien à mon entourage.

Pourrais-tu :

1) T'asseoir et respirer comme si tu essayais d'envoyer l'air le plus loin possible en direction des pieds

2) En même temps, porter ton attention sur la zone qui est comprise entre la gorge et le bassin et ce pendant quatre à cinq minutes

3) Jusqu'au moment où un ressenti vague et confus se forme dans cette zone

4) Essayer d'être bienveillante vis-à-vis de ce ressenti vague et confus, de l'accepter comme il est

5) D'essayer de voir : "ce ressenti vague et confus, c'est comme quoi ?"

6) Dire "comme quoi c'est" à voix haute et voir l'impact de cela sur ce ressenti.

Ce n'est pas un exercice pour gens pressés.

Si tu pouvais essayer cela et dire ce qui s'est passé.

J'ai jamais fait ce genre d'exercice de relaxation.
Ca ne me dérange absolument pas car justement, ce que j'essaie de modifier chez moi c'est cet état "angoissé, nerveux, speed" qui me torture.
Dailleurs dans mes cours de dessin j'ai des exercices de concentration ou il faut prendre son temps et qui nécessite une décontraction totale. Je cherche à me calmer; à entrer dans des états apaisés.
Et je sais que j'en suis capable, quand je suis seule et isolée que je m'abandonne complétement à la lecture, ou au dessin, sans chercher aucun résultat aucun, que le plaisir de sentir que je suis vivante, que je ressens des émotions constructives.
Mais ces instants sont encore entrecoupés d'angoisses. Je trouve ça dommage qu'il me couper du monde et m'isoler pour me sentir apaisée. J'ai conscience que ça fait limite mystique misanthrope. C'est peut être une phase par laquelle il me faut passer.
Mais j'ai du mal à ne pas laisser mon entourage me déteindre dessus, il suffit que je sois entourée de gens qui cherchent à "faire", à se "montrer" et aillent à une autre vitesse pour que cet état nerveux monte en crescendo jusqu'au point ou j'en peux plus et je m'isole.

J'aimerais arrêter de vouloir tout d'un coup, d'être pressée, alors qu'au fond je ne cherche rien, j'aimerais avoir un fonctionnement plus naturel, plus en lien avec ce que je suis.

Ce n'est pas un exercice de relaxation mais plutôt un exercice qui consiste à faire une pause et à porter une attention.

Le but n'est pas de se calmer (ou de "vouloir" faire quoi que ce soit) mais d'écouter ce qu'il y a à l'intérieur de soi, d'accepter ce qui vient que ce soit angoisse, nervosité ou speed.Avec une attention bienveillante et avec patience.

Je te suggère de faire cet exercice sans préjuger de ce qu'il va donner puis de revenir dire (si cela ne te dérange pas) ce que cela a donné.

Je n'ai pas trouvé l'exercice agréable dans le sens ou ça m'a plus stressé que relaxé.
J'ai du mal à dire ce que j'ai ressenti entre ma gorge et mon bassin car j'ai ressenti davantage au niveau de la "tête". J'ai eu une sensation de confusion, comme me plonger dans un état entre l'endormissement et l'état eveillé. Ce n'est pas très agréable, j'ai la sensation d'avoir mal à la tête un peu mal au crâne. Au point que quand je me lève je vacille un peu durant quelques secondes. Ca m'a même plus pousser à aller me coucher qu'autre chose ^^'.
J'ai essayé de porter mon attention entre la gorge et le bassin, j'ai ressenti une espèce de frisson chatouille, en même temps d'une espèce de blocage de sensation de haut le coeur. Mais j'avoue que dans ces moments là ma tête lutte beaucoup.

L'exercice n'est pas agréable, sans être douloureux.

Il a beaucoup de sens pour moi, mais c'est un peu long d'expliquer vraiment pourquoi.

C'est déjà bien d'avoir été jusque là.

Quand tu as ressenti cette espèce de frisson chatouille, en même temps d'une espèce de blocage de sensation de haut le coeur, est-ce que tu as exprimé cette description à voix haute et est-ce que tu en as pu sentir l'impact de cette descrption sur ton ressenti ?

Si oui, est-ce que ton ressenti a changé alors ? Est-ce qu'une description plus précise ou différente a émergé ?

Si j'essaie sur moi par exemple, je ressens une pression au niveau du thorax (il faut en fait lui laisser quelques minutes pour se former). Emotionnellement, c'est comme si j'étais poussé dans le dos mais en même temps il y a quelque chose à l'intérieur de moi qui craint d'aller de l'avant.

Je le dis à voix haute : je ressens quelque chose à l'intérieur de moi qui est comme si j'étais poussé dans le dos pour avancer et qu'en même temps je craignais d'aller de l'avant.

A ce moment là, le ressenti change et des phrases et des images surviennent.

A nouveau, je regarde quel est l'impact de ses phrases ou de ces images sur le ressenti etc.

J'ai déjà fait cet "exercice" plusieurs centaines de fois, c'est dire s'il a du sens pour moi.

Cela pourrait être aidant si tu peux être bienveillante par rapport à ce ressenti.