Supprimé
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I am So Sure
Opossum
zebrisse
Dirhavel
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Dirhavel- Messages : 48
Date d'inscription : 21/01/2017
Re: Supprimé
Salut,
Tu m'a l'air d'être dans un curieux mélange de burn-out/bore-out/brown-out...
Je souhaite partager quelques clés avec toi, peut être que ça t'aidera.
Selon la perspective bouddhiste, pour parvenir à mettre en place un effort de qualité, il est judicieux de mettre en oeuvre 4 "pouvoirs" :
- le pouvoir de l'aspiration :
C'est la motivation proprement dite à accomplir ton travail.
La motivation se construit et se développe, en contemplant encore et encore les bienfaits de s'engager dans la pratique concernée, et les dangers/inconvénients de ne pas s'y engager.
- le pouvoir de la joie
Il est important de développer de la joie lors de nos activités.
L'idéal est d'arriver à être comme des enfants qui jouent, ils sont hyper absorbés par leur activité.
- le pouvoir de la constance
Il s'agit de mettre en place un effort régulier, même petit.
Notre effort doit être comme un ruisseau qui s'écoule en permanence ;
et non pas comme une cascade qui s'écoule bruyamment pendant une durée courte, avant de s'arrêter complètement.
- le pouvoir de la détente
Il s'agit de ne pas trop se griller par d'intenses efforts répétés, mais plutôt de mettre en place des phases de détente (sorties, loisirs, ...) pour décompresser afin de retrouver notre énergie au plus vite.
Dans ton cas, actuellement tu n'es pas en possession de ces 4 pouvoirs ; à toi de t'engager dans une réflexion sur ces points pour voir si tu peux parvenir à changer la donne.
Si jamais un tel changement n'est pas possible, je prévois que ton année va continuer à se poursuivre dans la douleur.
En parallèle à la question de la gestion de l'effort, je t'encourage également à réfléchir sur les alternatives que tu évoques (arrêter les études).
Analyser ce sentiment de déchéance sociale que tu évoques pour le décortiquer et l'affaiblir me semble très pertinent. Idem quand à l'incertitude face à l'avenir. Idem quand à l'idée de devoir assumer ça socialement.
Bon courage !
Tu m'a l'air d'être dans un curieux mélange de burn-out/bore-out/brown-out...
Je souhaite partager quelques clés avec toi, peut être que ça t'aidera.
Selon la perspective bouddhiste, pour parvenir à mettre en place un effort de qualité, il est judicieux de mettre en oeuvre 4 "pouvoirs" :
- le pouvoir de l'aspiration :
C'est la motivation proprement dite à accomplir ton travail.
La motivation se construit et se développe, en contemplant encore et encore les bienfaits de s'engager dans la pratique concernée, et les dangers/inconvénients de ne pas s'y engager.
- le pouvoir de la joie
Il est important de développer de la joie lors de nos activités.
L'idéal est d'arriver à être comme des enfants qui jouent, ils sont hyper absorbés par leur activité.
- le pouvoir de la constance
Il s'agit de mettre en place un effort régulier, même petit.
Notre effort doit être comme un ruisseau qui s'écoule en permanence ;
et non pas comme une cascade qui s'écoule bruyamment pendant une durée courte, avant de s'arrêter complètement.
- le pouvoir de la détente
Il s'agit de ne pas trop se griller par d'intenses efforts répétés, mais plutôt de mettre en place des phases de détente (sorties, loisirs, ...) pour décompresser afin de retrouver notre énergie au plus vite.
Dans ton cas, actuellement tu n'es pas en possession de ces 4 pouvoirs ; à toi de t'engager dans une réflexion sur ces points pour voir si tu peux parvenir à changer la donne.
Si jamais un tel changement n'est pas possible, je prévois que ton année va continuer à se poursuivre dans la douleur.
En parallèle à la question de la gestion de l'effort, je t'encourage également à réfléchir sur les alternatives que tu évoques (arrêter les études).
Analyser ce sentiment de déchéance sociale que tu évoques pour le décortiquer et l'affaiblir me semble très pertinent. Idem quand à l'incertitude face à l'avenir. Idem quand à l'idée de devoir assumer ça socialement.
Bon courage !
zebrisse- Messages : 321
Date d'inscription : 16/07/2015
Re: Supprimé
Bonsoir,
J'ai pensé un instant assez long à te conter la vie, aussi longue que la tienne, d'une personne que j'estime énormément. Mais peut-être n'est-ce pas opportun.
Je te laisse ce lien http://www.sourcedoptimisme.com/article-metaphore-l-ane-dans-le-puits-et-son-maitre-63845439.html . Peut-être te sera-t-il utile.
J'ai pensé un instant assez long à te conter la vie, aussi longue que la tienne, d'une personne que j'estime énormément. Mais peut-être n'est-ce pas opportun.
Je te laisse ce lien http://www.sourcedoptimisme.com/article-metaphore-l-ane-dans-le-puits-et-son-maitre-63845439.html . Peut-être te sera-t-il utile.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Supprimé
Ah les devoirs ...je me bagarre quelques soirs là dessus avec mes fistons. Je me bagarrais jadis contre moi même pour les miens. J’ai beau sortir tous les beaux discours qui me viennent je ne convaincs pas encore ma grainaille de s’y mettre. Laissons le temps s’y coller me dis-je.
Mon moteur en ce qui me concernait était la mauvaise note obtenue la veille que je devais rattraper. Aussi avais-je un bulletin yoyoique au possible et donc au bout du compte la moyenne. Je calculais les points et suivant les pondérations alignais mon énergie comme on aligne les planètes. Service maximum. Effet rasoir. Jusqu’au jour où les devoirs ne réclamèrent plus de moi un savoir à plaquer sur un habillage déjà surfait (à mon goût), mais une réflexion propre que je pris pour le coup à la façon d’une composition. D’ailleurs, je composais. Mettais dans mes oreilles une musique (c’était le choix le plus dur: laquelle mettre, quel tempo, quelle respiration ? ). Une fois le choix valide, en lien avec l’humeur et tôt le reste, j’y allais de bon cœur quelque soit la matière, quelle soit scientifique ou pas. Aussi je transforme (cela fonctionne encore) un truc barbant en création, retrouvant le goût de créer, de produire sous prétexte d’un écrit imposé. Superbe subterfuge. Je me trompe en effet proprement, offrant à mon esprit une présentation autre me jouant de lui pour m’y méprendre et l’enrôler dsns cette danse que je ne désire au départ pas mener.
Bon je ne sais pas si tout ceci est utile pour toi. C’est posé....
Mon moteur en ce qui me concernait était la mauvaise note obtenue la veille que je devais rattraper. Aussi avais-je un bulletin yoyoique au possible et donc au bout du compte la moyenne. Je calculais les points et suivant les pondérations alignais mon énergie comme on aligne les planètes. Service maximum. Effet rasoir. Jusqu’au jour où les devoirs ne réclamèrent plus de moi un savoir à plaquer sur un habillage déjà surfait (à mon goût), mais une réflexion propre que je pris pour le coup à la façon d’une composition. D’ailleurs, je composais. Mettais dans mes oreilles une musique (c’était le choix le plus dur: laquelle mettre, quel tempo, quelle respiration ? ). Une fois le choix valide, en lien avec l’humeur et tôt le reste, j’y allais de bon cœur quelque soit la matière, quelle soit scientifique ou pas. Aussi je transforme (cela fonctionne encore) un truc barbant en création, retrouvant le goût de créer, de produire sous prétexte d’un écrit imposé. Superbe subterfuge. Je me trompe en effet proprement, offrant à mon esprit une présentation autre me jouant de lui pour m’y méprendre et l’enrôler dsns cette danse que je ne désire au départ pas mener.
Bon je ne sais pas si tout ceci est utile pour toi. C’est posé....
Invité- Invité
Re: Supprimé
Un autre point : je t'encourage à te débarrasser de ce sentiment de culpabilité.
Tu peux te considérer comme souffrant d'une maladie : la procrastination.
Subir cette maladie n'est pas un choix de ta part ; tu as peut-être les ressources intellectuelles pour accomplir tes travaux, mais tu n'en n'a pas l'énergie psychique.
Du coup, tu peux te considérer avec bienveillance : "bon, ben encore une fois je n'ai pas avancé sur mon travail. C'est normal, je n'en n'ai pas les capacités psychiques actuellement."
Y a pas besoin de se traiter de nul ou de mauvaise personne.
Ca n'apporte rien : au contraire ça ajoute une couche de souffrances.
Plutôt que la culpabilité, tu aurais avantage à cultiver le regret : "je regrette de ne pas m'être avancé sur ce travail, car maintenant je suis en difficulté".
(Et éventuellement tu peux compléter en te promettant à toi même de t'y prendre plus tôt la prochaine fois.)
Tu peux te considérer comme souffrant d'une maladie : la procrastination.
Subir cette maladie n'est pas un choix de ta part ; tu as peut-être les ressources intellectuelles pour accomplir tes travaux, mais tu n'en n'a pas l'énergie psychique.
Du coup, tu peux te considérer avec bienveillance : "bon, ben encore une fois je n'ai pas avancé sur mon travail. C'est normal, je n'en n'ai pas les capacités psychiques actuellement."
Y a pas besoin de se traiter de nul ou de mauvaise personne.
Ca n'apporte rien : au contraire ça ajoute une couche de souffrances.
Plutôt que la culpabilité, tu aurais avantage à cultiver le regret : "je regrette de ne pas m'être avancé sur ce travail, car maintenant je suis en difficulté".
(Et éventuellement tu peux compléter en te promettant à toi même de t'y prendre plus tôt la prochaine fois.)
zebrisse- Messages : 321
Date d'inscription : 16/07/2015
Re: Supprimé
Il est plein de bons conseils ce fil et le titre est superbe.
Allumer le feu. Johnny Hallyday. Musique.
L'envie. Johnny Hallyday. Musique.
Allumer le feu. Johnny Hallyday. Musique.
L'envie. Johnny Hallyday. Musique.
Re: Supprimé
«Ne pas attendre pour agir».
Sinon, la dépression, c'est une vraie maladie soignée par de vrais médecins avec parfois de vrais médicaments.
Sinon, la dépression, c'est une vraie maladie soignée par de vrais médecins avec parfois de vrais médicaments.
Re: Supprimé
Hey, 22 ans étudiant tout comme toi. Avec exactement le même schéma de fonctionnement. Bon j'ai pas tout lu je t'avoue c'était un peu dense.
Seule solution trouvée ? Je suis différent des autres, ma méthode c'est de rien foutre des semaines et de passer un mauvais moment durant les périodes où les échéances sont à rendre. Je suis stressé, anxieux, etc etc. Je mange mal, dors peu, refume, etc.
Pour autant, depuis que j'arrive à me dire "c'est comme ça, fait toi confiance, dans les faits tu y arrives toujours (bien sûr sauf comme toi une fois de temps en temps comme ton semestre raté mais ça ne fait pas de nous des étudiants bizarres, ils sont légions à redoubler un moment ou l'autre de leur vie).
Et bien je le vis beauuuucoouuuup mieux. Oui, je suis incapable de bien faire mon travail quand il faut comme il faut. Oui, ça me met dans des états pas possibles. Mais au final ça passe. Et c'est ce qu'on attend de moi à la fac, que ça passe. J'suis là pour le diplôme, de toute façon quand je veux apprendre vraiment un truc en réalité j'ai même pas l'impression de faire la démarche pour apprendre quelque chose. Genre, quand je lis sur un sujet qui m'intéresse, ben je retiens tout ou presque.
J'arrive pas à bosser ce qu'on me demande petit à petit en temps et en heure ? Tant pis. Est-ce que j'échouerai peut-être ? Possible. Est-ce que ça doit m'arrêter ou miner ma confiance en moi ? Je crois pas.
Ca fait 20 ans qu'on est dans des systèmes éducatifs qui ne sont pas fait pour notre fonctionnement. Pourtant on est encore là, alors je dirai que c'est à prendre en compte, qu'on s'en tire pas si mal finalement.
Et l'échec est humain, on apprendra de nos échecs au pire. Mais on va pas se martyriser parce qu'on peut pas être comme tout le monde alors que de toute façon ça n'y change rien. On ne PEUT pas. Tant pis. Donc je profite de mes moments d'acalmie, je vis, je souris, puis quand ça devient la merde, c'est la merde et là c'est le mode dos rond + Sprint activé. Avec un résultat Ok à l'arrivée.
Si je veux être perfectionniste j'ai qu'à l'être dans mes loisirs.
J'espère que ça te parlera, je pense que ton plus gros problème sont les attentes irréalistes que tu as vis-à-vis de toi-même et de ton fonctionnement.
T'es surdoué t'as pas à être le meilleur, tant pis si tu fonctionnes comme ça, tant que tu peux atteindre tes objectifs, ne serait-ce par un trou de souris.
Et oui... Les moments de rush sont horribles... Mais bon, ils ont une fin
EDIT : Tu es la planche de surf et l'université la mer. Tu ne peux que glisser sur elle, tu ne peux pas tout contrôler.
EDIT2 : c'est bon j'ai tout lu !
Seule solution trouvée ? Je suis différent des autres, ma méthode c'est de rien foutre des semaines et de passer un mauvais moment durant les périodes où les échéances sont à rendre. Je suis stressé, anxieux, etc etc. Je mange mal, dors peu, refume, etc.
Pour autant, depuis que j'arrive à me dire "c'est comme ça, fait toi confiance, dans les faits tu y arrives toujours (bien sûr sauf comme toi une fois de temps en temps comme ton semestre raté mais ça ne fait pas de nous des étudiants bizarres, ils sont légions à redoubler un moment ou l'autre de leur vie).
Et bien je le vis beauuuucoouuuup mieux. Oui, je suis incapable de bien faire mon travail quand il faut comme il faut. Oui, ça me met dans des états pas possibles. Mais au final ça passe. Et c'est ce qu'on attend de moi à la fac, que ça passe. J'suis là pour le diplôme, de toute façon quand je veux apprendre vraiment un truc en réalité j'ai même pas l'impression de faire la démarche pour apprendre quelque chose. Genre, quand je lis sur un sujet qui m'intéresse, ben je retiens tout ou presque.
J'arrive pas à bosser ce qu'on me demande petit à petit en temps et en heure ? Tant pis. Est-ce que j'échouerai peut-être ? Possible. Est-ce que ça doit m'arrêter ou miner ma confiance en moi ? Je crois pas.
Ca fait 20 ans qu'on est dans des systèmes éducatifs qui ne sont pas fait pour notre fonctionnement. Pourtant on est encore là, alors je dirai que c'est à prendre en compte, qu'on s'en tire pas si mal finalement.
Et l'échec est humain, on apprendra de nos échecs au pire. Mais on va pas se martyriser parce qu'on peut pas être comme tout le monde alors que de toute façon ça n'y change rien. On ne PEUT pas. Tant pis. Donc je profite de mes moments d'acalmie, je vis, je souris, puis quand ça devient la merde, c'est la merde et là c'est le mode dos rond + Sprint activé. Avec un résultat Ok à l'arrivée.
Si je veux être perfectionniste j'ai qu'à l'être dans mes loisirs.
J'espère que ça te parlera, je pense que ton plus gros problème sont les attentes irréalistes que tu as vis-à-vis de toi-même et de ton fonctionnement.
T'es surdoué t'as pas à être le meilleur, tant pis si tu fonctionnes comme ça, tant que tu peux atteindre tes objectifs, ne serait-ce par un trou de souris.
Et oui... Les moments de rush sont horribles... Mais bon, ils ont une fin
EDIT : Tu es la planche de surf et l'université la mer. Tu ne peux que glisser sur elle, tu ne peux pas tout contrôler.
EDIT2 : c'est bon j'ai tout lu !
Taem- Messages : 86
Date d'inscription : 02/01/2019
Age : 27
Dirhavel- Messages : 48
Date d'inscription : 21/01/2017
Re: Supprimé
Le but n'était pas de te faire devenir un fan de Johnny mais que le texte de cette chanson je trouve qu'il n'y a rien de tel pour retrouver un élan vital
Re: Supprimé
Bonsoir,
Pour te répondre, c'est plus la mise en parallèle qui me paraissait inopportune. Nous vivons dans une société où le diplôme est devenu une chose quasiment nécessaire pour assurer relativement facilement ses propres besoins. C'est peut-être une intuition de cet ordre qui induit cette pression et qu'elle te paralyse autant, en plus du reste.
Il parait qu'en situation de stress, trois attitudes sont possibles : l'attaque, la fuite et la paralysie (si j'ai bien retenu).
Pour te répondre, c'est plus la mise en parallèle qui me paraissait inopportune. Nous vivons dans une société où le diplôme est devenu une chose quasiment nécessaire pour assurer relativement facilement ses propres besoins. C'est peut-être une intuition de cet ordre qui induit cette pression et qu'elle te paralyse autant, en plus du reste.
Il parait qu'en situation de stress, trois attitudes sont possibles : l'attaque, la fuite et la paralysie (si j'ai bien retenu).
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Supprimé
Dernière édition par B.illy le Mer 1 Avr 2020 - 11:15, édité 2 fois (Raison : quantum leap)
B.illy- Messages : 82
Date d'inscription : 04/01/2020
Age : 104
Localisation : Laniakea
Re: Supprimé
Dirhavel a écrit:
@Taem: stress, anxiété, manger mal, dormir peu et autres joyeusetés, je m'y reconnais en effet. La comparaison avec les autres étudiants m'a parfois rassuré oui. Surtout de me dire que d'un point de vue extérieur les gens verraient quelqu'un qui réussit sa vie, et s'il a un coup de mou un semestre ou deux c'est pas si grave; ça aide à prendre du recul. Et en effet, au final, ça passe la plupart du temps et on ne nous demande rien de plus, on est pas des surhommes haha.
J'ai du mal cependant à accepter et vivre sereinement cela. Malgré moi, l'angoisse va me pourrir toute autre activité que j'entreprends dans les périodes où je procrastine un truc, gâchant l'essentiel du plaisir et de la satisfaction. L'échance suivante m'obsède toujours tant que je m'en suis pas débarassé, c'est plus fort que moi. C'est sans doute là-dessus que je dois travailler, entre autres.
"quand je veux apprendre vraiment un truc en réalité j'ai même pas l'impression de faire la démarche pour apprendre quelque chose. Genre, quand je lis sur un sujet qui m'intéresse, ben je retiens tout ou presque." Je vis la même chose.
Tu vises juste sur les attentes irréalistes par rapport à moi-même. C'est ce que me répète ma mère et m'ont dit beaucoup d'autres personnes, d'ailleurs. Cela me revient souvent à l'idée comme le coeur du problème.
Je suis heureux de voir que tu as trouvé une façon de mieux vivre ton fonctionnement, en tout cas. Cela fait chaud au coeur.
J'irai pas jusque dire que je vis mieux mon fonctionnement, j'en suis qu'aux balbutiements et je reste bien seul dans une marée humaine J'arrive pas à assimiler que oui on fonctionne pas pareil, que j'ai 98% de chance que la personne n'est pas mon fonctionnement... Pour autant, souvent je l'oublie et je me déplace dans le monde comme si tout le monde était pareil, jusqu'à la déconvenue suivante
Puis si tu veux tout savoir, par exemple, là je lâche mon M1 et je fais du forcing pour recommencer un cursus en L1 ! A presque 23 ans après une licence et 2 tentatives de M1 :p Je sais pas si c'est vraiment mieux vivre mon fonctionnement... Quoiqu'en fait, si quelque part, mais plus de l'ordre d'aller vers ce qui m'attire vraiment. Après, la fac (dans mon cas), ben ça reste la fac... Les gens, ça reste des gens... Les cours, ça reste des cours... Les examens, ça reste un exercice de style... Etc etc.
Je sais pas pourquoi je dis ça, si ce n'est pour dire que non je suis loin également de vivre ça sereinement, mais je pense que si on commence à travailler sur ce mode de fonctionnement à 22 ans on a encore une bonne chance de gagner du temps sur notre parcours de vie
Taem- Messages : 86
Date d'inscription : 02/01/2019
Age : 27
Re: Supprimé
Dirhavel a écrit:J'aurais tendance à adhérer sur le plan intellectuel à ces quatre points, toutefois il m'est difficile de les traduire par des actes, comme tout conseil ou toute solution d'ailleurs. D'une manière générale, je trouve qu'il y a un gouffre entre penser clairement une solution d'une part, et la ressentir et réellement la mettre en oeuvre d'autre part.
Ce qui semble indiquer que, sur la question de la gestion de l'effort, tu ne te vois pas de marge de progression possible ?
Dans ces conditions, je crains que tu n'imploses à moyen terme : complétement lessivé, il te faudrait alors longtemps pour récupérer ton énergie psychique. (plus de 6 mois ? Aucune idée mais je suis pessimiste)
Du coup, tu risques la double peine : rater ton année ET être à plat en énergie, incapable de faire quoi que ce soit.
Dernière édition par zebrisse le Mer 16 Déc 2020 - 18:05, édité 1 fois
zebrisse- Messages : 321
Date d'inscription : 16/07/2015
Re: Supprimé
Bonjour,
Pour te répondre briévement et le plus objectivement, voici ce que je peux apporter à la didcussion. Il y a quelques années, j'ai lu un article sur cairn, fameux site de documentation, qui parlait des états métamotivationnels. Quand on y va, quoi. Ce truc qui te fait transer. Ca expliquait plusieurs états relatifs à la motivation, et plus spécialement chez les anorexiques. Les mots clefs, étaient ''télique'', et ''para-télique''. C'est un peu, t'as la motivation quand t'as le divin dans le viseur.
D'où, l'intérêt de respecter le questionnement esthétique.
Subjectivement, je me contrarie beaucoup trop pour que ces ressentis soient fluides chez moi. Je peux passer des heures à me murer dans la contrariété, rigide à ne rien capter, déception de l'effort. Manque de liberté. Crainte du harcelement dans cette société ''pas pour moi''. Le télique et moi, on a cassé.
Si je devais me remettre en cause, ce serait pour ne pas souffrir que j'ai manqué trop grave. J'imaginerai, que je me suis trompée de télicité, que je dansais le désespoir d'une étoile bleue au loin, et pas assez le plan idéal du bonheur.
Pour te répondre briévement et le plus objectivement, voici ce que je peux apporter à la didcussion. Il y a quelques années, j'ai lu un article sur cairn, fameux site de documentation, qui parlait des états métamotivationnels. Quand on y va, quoi. Ce truc qui te fait transer. Ca expliquait plusieurs états relatifs à la motivation, et plus spécialement chez les anorexiques. Les mots clefs, étaient ''télique'', et ''para-télique''. C'est un peu, t'as la motivation quand t'as le divin dans le viseur.
D'où, l'intérêt de respecter le questionnement esthétique.
Subjectivement, je me contrarie beaucoup trop pour que ces ressentis soient fluides chez moi. Je peux passer des heures à me murer dans la contrariété, rigide à ne rien capter, déception de l'effort. Manque de liberté. Crainte du harcelement dans cette société ''pas pour moi''. Le télique et moi, on a cassé.
Si je devais me remettre en cause, ce serait pour ne pas souffrir que j'ai manqué trop grave. J'imaginerai, que je me suis trompée de télicité, que je dansais le désespoir d'une étoile bleue au loin, et pas assez le plan idéal du bonheur.
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