Bande de requins !

Crimso a écrit: Aaah "ils ont" même le requin-baleine, mon chouchou (enfin, en théorie, j'en croise rarement ^^)

Crimso a écrit:Rien que regarder les photos rapidement est un plaisir. Après, je suis pas tellement en phase avec l'aspect "nager avec". Je préfère leur foutre la paix (après tout, ils ne viennent pas nager dans mon salon, je vais pas aller les envahir chez eux ^^),

Crimso a écrit: mais bon, d'un autre coté, cette relativement récente dimension d’intérêt pour le contact avec les requins a peut-être un effet positif sur la façon dont le grand public les perçoit, et potentiellement sur leur protection. Donc c'est pas mal...

Crimso a écrit:(ça compensera peut-être pour le néanmoins très bon 2eme Spielberg - besoin de dire le titre, vraiment ? ^^ - qui malheureusement avait déclenché des psychoses et des massacres)

Les requins, squales ou sélachimorphes forment un super-ordre de poissons cartilagineux, possédant cinq à sept fentes branchiales sur les côtés de la tête et les nageoires pectorales qui ne sont pas fusionnées à la tête. Ils sont présents dans tous les océans du globe et dans certains grands fleuves. Les requins modernes sont classés au sein du clade Selachimorpha ou Selachii et constituent le groupe-frère des raies. Toutefois, le terme « requin », au sens large, désigne aussi les espèces disparues de la sous-classe des élasmobranches, comme Cladoselache et Xenacanthus. […] les ressemblances anatomiques entre les raies et les requins modernes ne sont que le fruit de convergences évolutives. Les requins forment donc un groupe monophylétique d'espèces divisé en deux groupes : les Galeomorphii et les Squalimorphii, complètement distinct des raies (devenues le super-ordre des Batoidea). Cependant, la position des ordres au sein du super ordre est encore sujette à débat et varie selon les études.

Stegos a écrit:Ok je devrais plutôt dire que les requins sont timides.

Mouaip...on va dire que c'est juste pour certaines espèces

J’ai un ami qui a fait bien plus de 100 plongées, c’est lui qui m’a dit ça, le requin reste éloigné.

Ce n'est pas vrai pour plein d'espèces. Et il y a quantité d'images de plongée sur le net pour le prouver.

L’humain n’intéresse pas le requin qui préfère de la chair plus grasse (ah qui sait les gros ça pourrait faire l’affaire).

C'est juste faux, le requin ne "préfère pas" la chair plus grasse.

Les requins ont une mauvaise vision

C'est faux

si l’eau est trouble, ils peuvent confondre un humain sur sa planche pour une tortue.

C'est faux

Pour moi ça veut dire que ce n’est pas intentionnel vis-à-vis des humains, dès qu’il mord et se rend compte que c’est pas sa nourriture, il relâche et s’en va.
Parfois, mais pas seulement.

Les 5 espèces naturellement dangereuses
Le grand requin blanc (Carcharodon carcharias)
Le requin tigre (Galecerdo cuvier)
Le requin océanique (Carcharhinus longimanus)
Le grand requin marteau (Sphyrna mokarran)
Le requin bouledogue (Carcharhinus leucas)

Le reste, ils ne le sont pas, ou alors il faut aller les chercher...
Et non, le requin taureau n'est pas dangereux, il a une sale gueule, mais il n'a que la gueule...

sur l'âge du requin baleine:

ça peut vivre combien de temps  :?:

Wyrdwynn a écrit:Jusqu’à quel point faut-il assimiler la bêtise à l’ignorance ?

Et je ne vais pas compter les conneries faites par le plongeur...

Wyrdwynn a écrit:Question : c'est quoi ce qu'il tourne dans sa main, je n'ai pas compris ce qu'il faisait, en fait.

Stegos a écrit:...Mieux, une fille issue de l'union du couple initial, qui cohabitait avec sa mère dans l'aquarium, a elle aussi donné naissance à son premier petit (également femelle) sans fertilisation masculine et sans avoir jamais connu la reproduction sexuée !....

Hs parthénogenèse:

HS Parthénogenèse:

Trad rapide a écrit:Des requins qui brillent dans le noir trouvés au large des côtes néo-zélandaises

Les scientifiques disent avoir découvert que trois espèces de requins d'eau profonde vivant au large de la Nouvelle-Zélande brillent dans l'obscurité.
Les espèces ont été collectées dans la montée de Chatham - une zone de fond océanique à l'est de la Nouvelle-Zélande - en janvier de l'année dernière, selon l'étude.
L'un d'eux, le requin kitefin, est maintenant le plus grand vertébré lumineux connu et peut atteindre jusqu'à 180 cm (5 pieds 11 pouces).
La bioluminescence a également été confirmée chez le requin-lanterne à ventre noir et le requin-lanterne du sud.
Les trois espèces étaient déjà connues des biologistes marins mais c'est la première fois que le phénomène de bioluminescence - organismes émettant de la lumière - y est identifié.
Alors que de nombreux animaux marins - ainsi que certains insectes tels que les lucioles - produisent leur propre lumière, c'est la première fois qu'elle est trouvée chez de plus grands requins.
Les chercheurs suggèrent que le ventre rougeoyant des requins peut les aider à se cacher des prédateurs ou d'autres menaces sous eux.
Ils disent que la bioluminescence est obtenue grâce à des milliers de photophores (cellules produisant de la lumière) situés dans la peau des requins.
Les trois espèces étudiées habitent un espace appelé zone mésopélagique, souvent appelée zone crépusculaire, qui varie de 200 m à 1000 m de profondeur (profondeur maximale atteinte par la lumière du soleil).
Les espèces en question font face à un environnement sans endroit où se cacher, d'où la nécessité d'une contre-illumination comme forme de camouflage, ajoutent les chercheurs.
Dans l'étude, les scientifiques de l'Université Catholique de Louvain en Belgique et de l'Institut national de recherche sur l'eau et l'atmosphère en Nouvelle-Zélande expliquent l'importance de la bioluminescence pour les créatures marines:
Il "a souvent été considéré comme un événement spectaculaire mais rare en mer, mais compte tenu de l'immensité de la mer profonde et de la présence d'organismes lumineux dans cette zone, il est de plus en plus évident que la production de lumière en profondeur doit jouer un rôle important dans la structuration du plus grand écosystème de notre planète ".
https://www.bbc.com/news/world-asia-56256808

Bioluminescence of the Largest Luminous Vertebrate, the Kitefin Shark, Dalatias licha: First Insights and Comparative Aspects
Jérôme Mallefet, Darren W. Stevens and Laurent Duchâtelet
Front. Mar. Sci., 26 February 2021
https://doi.org/10.3389/fmars.2021.633582
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Trad rapide a écrit:Ce requin "aigle" a jadis survolé les mers anciennes près du Mexique
Par Gretchen VogelMar. 18, 2021 à 14h00
Si vous avez déjà vu une raie manta, vous pourrez peut-être imaginer à quoi ressemblait l'ancien requin-aigle en action: une figure géante et fantomatique flottant dans les mers du Crétacé près du Mexique actuel. Pour la première fois, des paléontologues décrivent la nouvelle espèce, découverte dans une carrière de calcaire du nord-est du Mexique en 2012, aujourd'hui dans Science. Aquilolamna milarcae - une combinaison de «requin-aigle» et du nom du musée qui accueillera le spécimen - était un mangeur de plancton qui vivait vers la fin de l'ère des dinosaures, il y a environ 90 millions d'années.

La caractéristique la plus frappante du requin est ses nageoires pectorales, qui s'étendent sur une «envergure» de 1,9 mètre. (Le requin mesurait 1,66 mètre de la tête à la queue.) Les chercheurs affirment que ces nageoires, combinées à la tête et à la bouche larges de l'animal, suggèrent qu'il était lié aux raies manta et diable d'aujourd'hui. Mais la nageoire caudale de l’animal - et le reste de son plan corporel - ressemble davantage aux requins tigres modernes. Cela suggère, disent les chercheurs, que de telles «ailes» pour le vol sous-marin ont évolué plusieurs fois indépendamment.

Le requin-aigle était probablement un nageur lent qui utilisait sa nageoire caudale pour se propulser et ses nageoires pectorales pour manœuvrer - et peut-être ajouter de la vitesse supplémentaire. Le spécimen n'a pas de dents, mais c'est peut-être parce que ses dents étaient minuscules - semblables aux requins-baleines et aux requins pèlerins mangeurs de plancton - et se sont décomposées avant de pouvoir se fossiliser. L'animal a probablement disparu lorsque les océans se sont acidifiés après l'impact de l'astéroïde tuant les dinosaures à la fin du Crétacé, disent les chercheurs, tirant sa source de nourriture de plancton.
https://www.sciencemag.org/news/2021/03/eagle-shark-once-soared-through-ancient-seas-near-mexico

Manta-like planktivorous sharks in Late Cretaceous oceans
Aquilolamna milarcae, a shark from the Late Cretaceous, soared through oceans on narrow “wings” more than 66 million years ago.

A soaring shark

Modern sharks occupy marine ecosystems across the world but display little morphological diversity, being mostly streamlined predators. Vullo et al. describe a new species of shark from the late Cretaceous that shows that the lack of current variation is not due to limited morphological “exploration” in the past. Specifically, Aquilolamna milarcae displays many features similar to modern manta rays, notably long, slender fins and a mouth seemingly adapted to filter feeding, suggesting that it was planktivorous. This finding indicates both that elasmobranchs evolutionarily experimented with other forms and that the planktivorous “soarers” emerged in this group at least 30 million years earlier than previously recognized.

Abstract

The ecomorphological diversity of extinct elasmobranchs is incompletely known. Here, we describe Aquilolamna milarcae, a bizarre probable planktivorous shark from early Late Cretaceous open marine deposits in Mexico. Aquilolamna, tentatively assigned to Lamniformes, is characterized by hypertrophied, slender pectoral fins. This previously unknown body plan represents an unexpected evolutionary experimentation with underwater flight among sharks, more than 30 million years before the rise of manta and devil rays (Mobulidae), and shows that winglike pectoral fins have evolved independently in two distantly related clades of filter-feeding elasmobranchs. This newly described group of highly specialized long-winged sharks (Aquilolamnidae) displays an aquilopelagic-like ecomorphotype and may have occupied, in late Mesozoic seas, the ecological niche filled by mobulids and other batoids after the Cretaceous–Paleogene boundary.

Manta-like planktivorous sharks in Late Cretaceous oceans
BY ROMAIN VULLO, EBERHARD FREY, CHRISTINA IFRIM, MARGARITO A. GONZÁLEZ GONZÁLEZ, EVA S. STINNESBECK, WOLFGANG STINNESBECK
SCIENCE19 MAR 2021 : 1253-1256
https://science.sciencemag.org/content/371/6535/1253