Harcèlement scolaire et mythe du surdoué paradoxalement naïf
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Harcèlement scolaire et mythe du surdoué paradoxalement naïf
Bonjour, je voulais mettre en évidence une caractéristique présente chez bon nombre de surdoués (pas tous !) et qui pouvait aussi être à l'origine du harcèlement scolaire qu'ils subissent (mais pas que) : la naïveté ! Qui est un paradoxe car un enfant surdoué ou du moins zèbre, dans l'esprit de beaucoup de gens, est + intelligent que la moyenne et par conséquent doit être assez malin et donc capable de prévoir, anticiper et contrer les attaques des enfants ordinaires. Or c'est souvent le contraire ! Dans ce double article, bien que rien ne montre une quelconque zébritude, la fillette pense dans sa logique que les autres enfants finiront bien par l'accepter dans leurs jeux et s'obstine, sans pour autant insister jusqu'au harcèlement, (tout comme les autres enfants continuent à la refuser en réponse)
https://www.huffingtonpost.fr/amelie-devaux/je-comprends-pas-pourquoi-ils-veulent-pas-jouer-avec-moi_b_9874286.html
ou
http://a180degres.com/je-comprend-pas-pourquoi-ils-veulent-pas-jouer-avec-moi/
(même article de 2 sources différentes en fait)
Ou bien lorsqu'on l'attaque réellement, il ne réagit pas en se défendant car cela signifie pour lui répondre par la même agressivité, or il n'est pas agressif de lui-même et déteste cela, ou bien il faut vraiment qu'il soit poussé à bout pour en arriver là. Alors que fait-il le + souvent ? Il obéit à son harceleur, dans le secret espoir de se faire accepter, sinon aimer, et surtout en pensant, en espérant qu'on lui foutra la paix. Que s'il ose émettre un infime refus, même le + poliment du monde, il se fera insulter, moquer, rejeter, humilier et étant un pacifique de nature, il veut à tout prix éviter cela, pour tenter de garder un ego intact et ne pas le laisser salir par des insultes ou surnoms dévalorisants. Ou alors il fuit ou évite. Et lorsqu'on se met à l'insulter, l'agresser, il préféra pleurer, non seulement par peur, mais en même temps en pensant que les larmes attireront la pitié et les regrets de l'agresseur, alors que ça ne fait que renforcer sa position de faiblesse (puisqu'il ne se défend pas, ce qui encourage le harceleur à continuer) Même si on s'efforce de lui expliquer par tous les moyens qu'il doit avoir la réaction inverse, crier NON, ne surtout pas se soumettre, lui voit cela comme rajouter de l'agressivité à une situation déjà conflictuelle. Surtout que voyant son obéissance spontanée, loin de s'arrêter, les harceleur, mine de rien, lui en redemandent et le cercle vicieux du "exiger-céder" s'installe. Le jeune zèbre sent bien cette répétition, mais croit que sa gentillesse est réputée alors qu'en réalité ce n'est pas ce qu'il donne (en services, en biens...) qui est valorisé, mais plutôt le fait de le voir céder et donner qui ne fait qu'exciter ses harceleurs et finissent par le transformer en domestique puisqu'il fait tout à leur place sans rechigner (ce que ma mère appelle être une "bonne poire", j'étais moi-même comme ça)...
Un enfant ordinaire et mentalement bien armé avec confiance en lui ne se posera pas autant de questions et réagira en rendant les coups ou en engueulant son agresseur. D'ailleurs, comme les enfants "sentent" inconsciemment les failles des enfants fragiles ou zèbres ou autre "différence", ils s'y attaqueront davantage que les enfants ne présentant rien de particulier et/ou ayant un caractère bien trempé, car ils "sentent" qu'ils les rembarreront s'ils s'y attaquent, de sorte qu'ils ne s'y attaquent pratiquement jamais (ou bien 1 fois mais pas 2)...
Ce paradoxe d'intellectuel naïf et maladroit a souvent été caricaturé au cinéma (les rôles de Pierre Richard entre autres) et en bandes dessinées (le Professeur Tournesol dans Tintin ou Monsieur Minet, prof de philo dans Lili etc...)
Que pensez-vous de tout cela ?
https://www.huffingtonpost.fr/amelie-devaux/je-comprends-pas-pourquoi-ils-veulent-pas-jouer-avec-moi_b_9874286.html
ou
http://a180degres.com/je-comprend-pas-pourquoi-ils-veulent-pas-jouer-avec-moi/
(même article de 2 sources différentes en fait)
Ou bien lorsqu'on l'attaque réellement, il ne réagit pas en se défendant car cela signifie pour lui répondre par la même agressivité, or il n'est pas agressif de lui-même et déteste cela, ou bien il faut vraiment qu'il soit poussé à bout pour en arriver là. Alors que fait-il le + souvent ? Il obéit à son harceleur, dans le secret espoir de se faire accepter, sinon aimer, et surtout en pensant, en espérant qu'on lui foutra la paix. Que s'il ose émettre un infime refus, même le + poliment du monde, il se fera insulter, moquer, rejeter, humilier et étant un pacifique de nature, il veut à tout prix éviter cela, pour tenter de garder un ego intact et ne pas le laisser salir par des insultes ou surnoms dévalorisants. Ou alors il fuit ou évite. Et lorsqu'on se met à l'insulter, l'agresser, il préféra pleurer, non seulement par peur, mais en même temps en pensant que les larmes attireront la pitié et les regrets de l'agresseur, alors que ça ne fait que renforcer sa position de faiblesse (puisqu'il ne se défend pas, ce qui encourage le harceleur à continuer) Même si on s'efforce de lui expliquer par tous les moyens qu'il doit avoir la réaction inverse, crier NON, ne surtout pas se soumettre, lui voit cela comme rajouter de l'agressivité à une situation déjà conflictuelle. Surtout que voyant son obéissance spontanée, loin de s'arrêter, les harceleur, mine de rien, lui en redemandent et le cercle vicieux du "exiger-céder" s'installe. Le jeune zèbre sent bien cette répétition, mais croit que sa gentillesse est réputée alors qu'en réalité ce n'est pas ce qu'il donne (en services, en biens...) qui est valorisé, mais plutôt le fait de le voir céder et donner qui ne fait qu'exciter ses harceleurs et finissent par le transformer en domestique puisqu'il fait tout à leur place sans rechigner (ce que ma mère appelle être une "bonne poire", j'étais moi-même comme ça)...
Un enfant ordinaire et mentalement bien armé avec confiance en lui ne se posera pas autant de questions et réagira en rendant les coups ou en engueulant son agresseur. D'ailleurs, comme les enfants "sentent" inconsciemment les failles des enfants fragiles ou zèbres ou autre "différence", ils s'y attaqueront davantage que les enfants ne présentant rien de particulier et/ou ayant un caractère bien trempé, car ils "sentent" qu'ils les rembarreront s'ils s'y attaquent, de sorte qu'ils ne s'y attaquent pratiquement jamais (ou bien 1 fois mais pas 2)...
Ce paradoxe d'intellectuel naïf et maladroit a souvent été caricaturé au cinéma (les rôles de Pierre Richard entre autres) et en bandes dessinées (le Professeur Tournesol dans Tintin ou Monsieur Minet, prof de philo dans Lili etc...)
Que pensez-vous de tout cela ?
Proxima- Messages : 26
Date d'inscription : 03/02/2020
Localisation : Vendée
Re: Harcèlement scolaire et mythe du surdoué paradoxalement naïf
J'y suis confronté assez souvent...dans le milieu scolaire, en tant que prof.
Alors que individuellement dans certaines classe (plus que dans d'autre) ils en arrivent à se harceler
Ils trouvent en moi un exutoire à leur souffrance et en arrivent à se fédérer pour essayer de me pourrir la vie...
Les schémas sociaux mis en jeu sont les mêmes.
Toute mon exigence vis à vis du respect, du sens humain, de l'autonomie, bref du développement de chacun me coute cher.
Heureusement cela s'exprime plus ou moins suivant les classes, cependant cela tend vers un plus avec la violence latente et la perversion qui s'insinuent fortement ces derniers temps. Tu m'étonnes...
Et bien sûr cela ne m'évite pas les embrouilles avec d'autres collègues qui croient me faire la leçon en me parlant de mon comment, cad de ma manière d'enseigner.
C'est juste mon pourquoi la cause. Et peu peuvent comprendre, j'arrive à relativiser ma position pour générer peu de souffrance, en moi.
Mais que c'est fatiguant!
Les cpe n'ont pas assez de connaissances psy, sociologiques, sur les émotions et sentiments, etc...
Donc pas beaucoup d'utilité, je ne te parle pas de l'administration.
La société est absurde, l'inversion de valeur devient norme, la norme se contrôle facilement, logique imparable!
La réalité se construit aussi sur des paradoxes.
Alors que individuellement dans certaines classe (plus que dans d'autre) ils en arrivent à se harceler
Ils trouvent en moi un exutoire à leur souffrance et en arrivent à se fédérer pour essayer de me pourrir la vie...
Les schémas sociaux mis en jeu sont les mêmes.
Toute mon exigence vis à vis du respect, du sens humain, de l'autonomie, bref du développement de chacun me coute cher.
Heureusement cela s'exprime plus ou moins suivant les classes, cependant cela tend vers un plus avec la violence latente et la perversion qui s'insinuent fortement ces derniers temps. Tu m'étonnes...
Et bien sûr cela ne m'évite pas les embrouilles avec d'autres collègues qui croient me faire la leçon en me parlant de mon comment, cad de ma manière d'enseigner.
C'est juste mon pourquoi la cause. Et peu peuvent comprendre, j'arrive à relativiser ma position pour générer peu de souffrance, en moi.
Mais que c'est fatiguant!
Les cpe n'ont pas assez de connaissances psy, sociologiques, sur les émotions et sentiments, etc...
Donc pas beaucoup d'utilité, je ne te parle pas de l'administration.
La société est absurde, l'inversion de valeur devient norme, la norme se contrôle facilement, logique imparable!
La réalité se construit aussi sur des paradoxes.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Harcèlement scolaire et mythe du surdoué paradoxalement naïf
Bonjour,
Dans mon post récent, à ce même salon, au topic ''travail en groupe'', j'ai eu l'audace d'exprimer mon changement de parcours vers les métiers du sport comme un évitement de l'intellectualisme.
Ce mot, est depuis suggeré par mon correcteur orthographique dès l'apostrophe ''o'', ''u'', et bien sûr, ''i''. L'o ? L'intellectualisme.
Les programmeurs informatiques font de nous de la pâtée à fishing.
Dans mon post récent, à ce même salon, au topic ''travail en groupe'', j'ai eu l'audace d'exprimer mon changement de parcours vers les métiers du sport comme un évitement de l'intellectualisme.
Ce mot, est depuis suggeré par mon correcteur orthographique dès l'apostrophe ''o'', ''u'', et bien sûr, ''i''. L'o ? L'intellectualisme.
Les programmeurs informatiques font de nous de la pâtée à fishing.
- l'u - l'o - l'intellectualisme:
Re: Harcèlement scolaire et mythe du surdoué paradoxalement naïf
Je pense que ça peut se "régler" par l'éducation. Apprendre à son enfant les codes sociaux dans le monde où on vit. Et ce même si ils sont complètement débile et cruelle. Il faut les préparer si on a conscience de comment tourne réellement le monde sinon ça équivaut à balancer son enfant dans la gueule du loup sans le prévenir de ce qu'un loup peut faire a un enfant.
Du coup je dirais que la naïveté vient surtout des parents, à croire que son enfant serra épargné par les événements habituel de la vie en communauté humaine. Par la même occasion il serait bon d'apprendre à son enfant a se défendre, se protéger.
Je ne suis pas entrain de dire que c'est la "victime" qui devrait changer et non le "bourreau", loins de là. Je dis juste que si on sait qu'une menace existe pour son enfant, il est plus qu'obligatoire de l'y préparer pour le protéger et ce même si ce n'est pas juste. Évidemment il faut lui apprendre aussi à ne pas devenir un "bourreau" parce qu'il y a aussi un mythe autour du fait qu'un zèbre ne pourrait être qu'une "victime" mais certainement pas un "bourreau". Toutes généralités possèdent ces exceptions.
Dans le cas de Mathilde, si les autres enfants auraient été mieux éduqué, dans le sens où leurs parents les aurait plus sensibilisé à l'exclusion sociale, ça ne serait pas arrivé.
Pourquoi on devrait imposer à la petite Mathilde de changer son comportement naturel pour être accepté ?
Tout ce que je constate c'est un adulte qui a manipulé la petite Mathilde afin que son comportent rentre dans la norme et de ce fait qu'elle soit accepté. Super, mission accompli. Maintenant intéressons nous a la réaction de la petite Mathilde face a ce changement de comportements des autres enfants. "je ne comprend pas" formidable, elle est accepté mais elle ne comprend pas pourquoi. Est ce que les choses vont s'arrêter là et Mathilde vivra une scolarité heureuse ou alors est ce qu'elle va rester sur le seul apprentissage de cette expérience qui en ressort, à savoir qu'il faut qu'elle change qui elle est pour être accepté par les autres même si elle ne comprend pas pourquoi.
Il n'y a pas la suite, mais je suis persuadé que l'adulte s'est abstenu de lui expliquer les choses en profondeur. Nous voilà avec une jeune fille frustré dans sa relation aux autres mais qui ne joue plus toute seule. Problème devenu invisible aux yeux des adultes, ouf ils n'ont plus a culpabiliser et se préoccuper de la petite Mathilde. La seule qui reste consciente du problème c'est Mathilde puisqu'elle vivra avec tous les jours.
Du coup je dirais que la naïveté vient surtout des parents, à croire que son enfant serra épargné par les événements habituel de la vie en communauté humaine. Par la même occasion il serait bon d'apprendre à son enfant a se défendre, se protéger.
Je ne suis pas entrain de dire que c'est la "victime" qui devrait changer et non le "bourreau", loins de là. Je dis juste que si on sait qu'une menace existe pour son enfant, il est plus qu'obligatoire de l'y préparer pour le protéger et ce même si ce n'est pas juste. Évidemment il faut lui apprendre aussi à ne pas devenir un "bourreau" parce qu'il y a aussi un mythe autour du fait qu'un zèbre ne pourrait être qu'une "victime" mais certainement pas un "bourreau". Toutes généralités possèdent ces exceptions.
Dans le cas de Mathilde, si les autres enfants auraient été mieux éduqué, dans le sens où leurs parents les aurait plus sensibilisé à l'exclusion sociale, ça ne serait pas arrivé.
Pourquoi on devrait imposer à la petite Mathilde de changer son comportement naturel pour être accepté ?
Tout ce que je constate c'est un adulte qui a manipulé la petite Mathilde afin que son comportent rentre dans la norme et de ce fait qu'elle soit accepté. Super, mission accompli. Maintenant intéressons nous a la réaction de la petite Mathilde face a ce changement de comportements des autres enfants. "je ne comprend pas" formidable, elle est accepté mais elle ne comprend pas pourquoi. Est ce que les choses vont s'arrêter là et Mathilde vivra une scolarité heureuse ou alors est ce qu'elle va rester sur le seul apprentissage de cette expérience qui en ressort, à savoir qu'il faut qu'elle change qui elle est pour être accepté par les autres même si elle ne comprend pas pourquoi.
Il n'y a pas la suite, mais je suis persuadé que l'adulte s'est abstenu de lui expliquer les choses en profondeur. Nous voilà avec une jeune fille frustré dans sa relation aux autres mais qui ne joue plus toute seule. Problème devenu invisible aux yeux des adultes, ouf ils n'ont plus a culpabiliser et se préoccuper de la petite Mathilde. La seule qui reste consciente du problème c'est Mathilde puisqu'elle vivra avec tous les jours.
Invité- Invité
Re: Harcèlement scolaire et mythe du surdoué paradoxalement naïf
Proxima a écrit:Bonjour, je voulais mettre en évidence une caractéristique présente chez bon nombre de surdoués (pas tous !) et qui pouvait aussi être à l'origine du harcèlement scolaire qu'ils subissent (mais pas que) : la naïveté ! Qui est un paradoxe car un enfant surdoué ou du moins zèbre, dans l'esprit de beaucoup de gens, est + intelligent que la moyenne et par conséquent doit être assez malin et donc capable de prévoir, anticiper et contrer les attaques des enfants ordinaires. Or c'est souvent le contraire ! Dans ce double article, bien que rien ne montre une quelconque zébritude, la fillette pense dans sa logique que les autres enfants finiront bien par l'accepter dans leurs jeux et s'obstine, sans pour autant insister jusqu'au harcèlement, (tout comme les autres enfants continuent à la refuser en réponse)
https://www.huffingtonpost.fr/amelie-devaux/je-comprends-pas-pourquoi-ils-veulent-pas-jouer-avec-moi_b_9874286.html
ou
http://a180degres.com/je-comprend-pas-pourquoi-ils-veulent-pas-jouer-avec-moi/
(même article de 2 sources différentes en fait)
Ou bien lorsqu'on l'attaque réellement, il ne réagit pas en se défendant car cela signifie pour lui répondre par la même agressivité, or il n'est pas agressif de lui-même et déteste cela, ou bien il faut vraiment qu'il soit poussé à bout pour en arriver là. Alors que fait-il le + souvent ? Il obéit à son harceleur, dans le secret espoir de se faire accepter, sinon aimer, et surtout en pensant, en espérant qu'on lui foutra la paix. Que s'il ose émettre un infime refus, même le + poliment du monde, il se fera insulter, moquer, rejeter, humilier et étant un pacifique de nature, il veut à tout prix éviter cela, pour tenter de garder un ego intact et ne pas le laisser salir par des insultes ou surnoms dévalorisants. Ou alors il fuit ou évite. Et lorsqu'on se met à l'insulter, l'agresser, il préféra pleurer, non seulement par peur, mais en même temps en pensant que les larmes attireront la pitié et les regrets de l'agresseur, alors que ça ne fait que renforcer sa position de faiblesse (puisqu'il ne se défend pas, ce qui encourage le harceleur à continuer) Même si on s'efforce de lui expliquer par tous les moyens qu'il doit avoir la réaction inverse, crier NON, ne surtout pas se soumettre, lui voit cela comme rajouter de l'agressivité à une situation déjà conflictuelle. Surtout que voyant son obéissance spontanée, loin de s'arrêter, les harceleur, mine de rien, lui en redemandent et le cercle vicieux du "exiger-céder" s'installe. Le jeune zèbre sent bien cette répétition, mais croit que sa gentillesse est réputée alors qu'en réalité ce n'est pas ce qu'il donne (en services, en biens...) qui est valorisé, mais plutôt le fait de le voir céder et donner qui ne fait qu'exciter ses harceleurs et finissent par le transformer en domestique puisqu'il fait tout à leur place sans rechigner (ce que ma mère appelle être une "bonne poire", j'étais moi-même comme ça)...
Un enfant ordinaire et mentalement bien armé avec confiance en lui ne se posera pas autant de questions et réagira en rendant les coups ou en engueulant son agresseur. D'ailleurs, comme les enfants "sentent" inconsciemment les failles des enfants fragiles ou zèbres ou autre "différence", ils s'y attaqueront davantage que les enfants ne présentant rien de particulier et/ou ayant un caractère bien trempé, car ils "sentent" qu'ils les rembarreront s'ils s'y attaquent, de sorte qu'ils ne s'y attaquent pratiquement jamais (ou bien 1 fois mais pas 2)...
Ce paradoxe d'intellectuel naïf et maladroit a souvent été caricaturé au cinéma (les rôles de Pierre Richard entre autres) et en bandes dessinées (le Professeur Tournesol dans Tintin ou Monsieur Minet, prof de philo dans Lili etc...)
Que pensez-vous de tout cela ?
je pense que c'est un peu simpliste
tu as des gens qui sont exclus par ce qu'ils sont et pas parce qu'il font. ca peut etre de multiples origines (race, culture, religio, difference, handicap etc). donc c'est de la psycho sociale ou sociologie
de plus en general il y a toujours moyen de se faire des amis ou alliés et c'est ca qui compte.
a l'ecole il y a beaucoup de cons aussi. il y a pas que les zebres qui ont tendance a etre exclus, le mec un peu plus faible physiquement, le petit nouveau (j'avais un tres bon pote comme ca) finalement accepté apres un an par le groupe, le gros, le type qui venait d'un milieu social beaucoup plus bas exclu par les autres (j'ai connu a un gars comme ca aussi), le mec avec un handicap, le mec un peu effeminé, le mec un peu rustre.
j'ai toujours eu des amis a l'ecole mais parfois des bagarres meme physiques avec des gars qui me faisaient ch*
le zebre est totalement decalé sur un plan intellectuel, il y a aussi des jalousies en œuvre (difficile de lutter contre ca). certains zebres sont aussi un peu excentriques, artistes. artiste ca plait dans certains milieux mais pas dans d'autres
la popularité c'est le conformisme. le groupe le plus grand c'est des gars tres conformes
https://www.youtube.com/watch?v=WAdeaIcUxmw
les jalousies, je l'ai vu encore recemment avec un groupe, via une connaissance (merci) la premier fois que j'ai rencontré ce groupe le groupe t'es déjà hostile a cause de difference soio-culturelle (statut social) et te le fais comprendre, tu n'a meme la chance d'essayer de t'integrer ou te faire des amis.
par ailleurs gueuler et ne pas se laisser faire (au boulot par exemple) ca change strictement rien parfois
dans certains entreprises c'est tout le management qui est pourri, management toxique (j'ai déjà posté des articles mais il y a un temoignage sur une startup a bordeaux sur ce site, la description est pas triste)
dans certaines institutions le harclement va de haut en bas et un mode de fonctionnament, a l'armée par exemple ou tu as des petits adjudants qui passent leur temps a humilier et gueuler sur les soldats.
c'est comme si on conseillait a un soldat de gueuler sur son adjudant ou un employé sur son manager. malheureusement en general ca marche pas
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Harcèlement scolaire et mythe du surdoué paradoxalement naïf
concernant l'entreprise, je crois qu'il y avait il y a 20-30 ans qq chose qui marchait et simple a mettre en œuvre, a mon avis la meilleure solution
si ton chef te faisait ch*, ce qui peut arriver a tout le monde, tu traversais la rue (c'était pas la startup nation) et tu trouvais un autre boulot
bizaremment ils traitaient mieux leurs employés et etaient plus coulants/tolérants, payaient des formations etc, tiens comme c'est bizarre !
j'ai travaillé il y a 30 ans.
actuellement beaucoup de gens sont piegés
un de mes potes il s'est pas laissé faire au boulot il y a quelques années, c'est monté dans les tours avec son directeur, resultat viré pour faute grave
… il a mis des années a retrouver du boulot ailleurs. et parfois les gars en question sont grillé au sein de secteur, déjà le marché de l'emploi est mauvais. je presume que la fois suivant il fera comme tout le monde, il fermera sa g* et subira.
bienvenue dans la société esclavage 2.0
changer de secteur c'est pas facile, sans experience, etc
si ton chef te faisait ch*, ce qui peut arriver a tout le monde, tu traversais la rue (c'était pas la startup nation) et tu trouvais un autre boulot
bizaremment ils traitaient mieux leurs employés et etaient plus coulants/tolérants, payaient des formations etc, tiens comme c'est bizarre !
j'ai travaillé il y a 30 ans.
actuellement beaucoup de gens sont piegés
un de mes potes il s'est pas laissé faire au boulot il y a quelques années, c'est monté dans les tours avec son directeur, resultat viré pour faute grave
… il a mis des années a retrouver du boulot ailleurs. et parfois les gars en question sont grillé au sein de secteur, déjà le marché de l'emploi est mauvais. je presume que la fois suivant il fera comme tout le monde, il fermera sa g* et subira.
bienvenue dans la société esclavage 2.0
changer de secteur c'est pas facile, sans experience, etc
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
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