Accepter sa différence
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Saucureuil
J043947.08+163415.7
RoyJade
Shimome
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Accepter sa différence
Bonjour a tous, j’espère que vous allez bien!
Voila, je suis à un tournant de ma vie où j'ai besoin de me retrouver, d'apprendre à m'aimer et pour cela j'ai besoin d'accepter la personne que je suis et donc le fait d'être différente. Mais comment faire? J'aimerais énormément être comme la plupart des jeunes de mon âge (la vingtaine), qui ont des relations saines avec les autres. Personnellement je prend tout trop à coeur, mes émotions sont décuplée et je me ferme volontairement aux autre par peur du rejet.
Je pense avoir trop d'attentes car je pense que les autres vont être comme moi (fidèles en amitié, bienveillants et présents si besoin) mais je ne peux pas les comprendre et vice versa.
Comment avez-vous réussi à gérer tout ca et à être heureux avec votre sur-efficience?
Voila, je suis à un tournant de ma vie où j'ai besoin de me retrouver, d'apprendre à m'aimer et pour cela j'ai besoin d'accepter la personne que je suis et donc le fait d'être différente. Mais comment faire? J'aimerais énormément être comme la plupart des jeunes de mon âge (la vingtaine), qui ont des relations saines avec les autres. Personnellement je prend tout trop à coeur, mes émotions sont décuplée et je me ferme volontairement aux autre par peur du rejet.
Je pense avoir trop d'attentes car je pense que les autres vont être comme moi (fidèles en amitié, bienveillants et présents si besoin) mais je ne peux pas les comprendre et vice versa.
Comment avez-vous réussi à gérer tout ca et à être heureux avec votre sur-efficience?
Shimome- Messages : 2
Date d'inscription : 17/03/2020
Re: Accepter sa différence
D'abord, en m'isolant énormément. J'ai grandi avec mes deux frères et une poignée d'amis fidèles, formant (souvent volontairement) un cocon pour éviter l'environnement toxique extérieur. Je n'en suis partiellement sorti qu'en fin d'adolescence, acceptant de plus voir les autres, confirmant que beaucoup sont incompatibles avec moi mais découvrant qu'il y avait plus de gens intéressants pour moi que je ne le pensais.
Désormais j'arrive à être pleinement moi même et à encaisser le fait que ça ne plaise pas forcément. C'est quelque chose de parfois dur à faire sans un solide appui composé à part variable d'amitié, d'expérience et d'acceptation de soi. J'ai rencontré des gens fidèles en amitiés, bienveillants et présents quand j'ai besoin d'eux, mais j'ai fait un sacré tri pour en arriver là.
Je crois que ce qui m'a le plus aidé, c'est de refuser de prendre un masque pour m'accrocher à une amitié illusoire. Ou de ne pas savoir faire et entretenir ce masque, au choix. L'important c'est que j'ai pu être moi même, petit à petit puis de manière de plus en plus assumée.
À voir ce que tu peux tirer de cette expérience. Si tu as des questions, n'hésite pas
Désormais j'arrive à être pleinement moi même et à encaisser le fait que ça ne plaise pas forcément. C'est quelque chose de parfois dur à faire sans un solide appui composé à part variable d'amitié, d'expérience et d'acceptation de soi. J'ai rencontré des gens fidèles en amitiés, bienveillants et présents quand j'ai besoin d'eux, mais j'ai fait un sacré tri pour en arriver là.
Je crois que ce qui m'a le plus aidé, c'est de refuser de prendre un masque pour m'accrocher à une amitié illusoire. Ou de ne pas savoir faire et entretenir ce masque, au choix. L'important c'est que j'ai pu être moi même, petit à petit puis de manière de plus en plus assumée.
À voir ce que tu peux tirer de cette expérience. Si tu as des questions, n'hésite pas
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Accepter sa différence
Bonsoir Shimone.
Je pense qu’un premier pas serait d’arrêter de penser que les autres seraient normaux et que tu serais différente. Zèbre ou pas, chacun d’entre nous est unique et nous sommes donc tous différents les uns des autres. Une fois qu’on a compris cela, on comprend que la « normalité » n’existe pas: ce n’est que du conformisme de façade. Ainsi on se rend compte que beaucoup de personnes jouent finalement des rôles, qu’ils soient zèbres ou pas, pensant que les autres sont normaux et qu’il faut donc calquer sa manière d’être au monde sur leurs comportements. Si chaque personne assumait tout simplement ce qu’elle est profondément, il n’y aurait plus de sentiments de normalité et de normalité. Cultive ce que tu es, chéris le et tu donneras ainsi aux autres l’autorisation d’être eux-même. Tu les libéreras de cette contrainte inconsciente qui fait qu’ils se sentent obligés de se conformer à une norme qui, en réalité, n’existe pas. Comme le dit Mandela, rayonne pour les autoriser à en faire de même.
Je pense qu’un premier pas serait d’arrêter de penser que les autres seraient normaux et que tu serais différente. Zèbre ou pas, chacun d’entre nous est unique et nous sommes donc tous différents les uns des autres. Une fois qu’on a compris cela, on comprend que la « normalité » n’existe pas: ce n’est que du conformisme de façade. Ainsi on se rend compte que beaucoup de personnes jouent finalement des rôles, qu’ils soient zèbres ou pas, pensant que les autres sont normaux et qu’il faut donc calquer sa manière d’être au monde sur leurs comportements. Si chaque personne assumait tout simplement ce qu’elle est profondément, il n’y aurait plus de sentiments de normalité et de normalité. Cultive ce que tu es, chéris le et tu donneras ainsi aux autres l’autorisation d’être eux-même. Tu les libéreras de cette contrainte inconsciente qui fait qu’ils se sentent obligés de se conformer à une norme qui, en réalité, n’existe pas. Comme le dit Mandela, rayonne pour les autoriser à en faire de même.
J043947.08+163415.7- Messages : 4438
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Accepter sa différence
Bonsoir Shimome ! Pour ma part, en ce qui concerne mon expérience là dessus, j'ai toujours eu du mal avec les relations sociales. Ça a commencé par beaucoup d'envies de sortir, découvrir le monde, se faire des amis, créer des interactions... Mais à cause de nombreux blocages et traumatismes, je n'y parvenais point. Vers l'adolescence, ça allait un peu mieux, j'ai commencé à vouloir rentrer dans le moule, faire comme tous les gens de mon âge parce qu'à l'époque, la mode c'était d'être populaire, que tout le monde nous aime.
Alors, j'en rajoutais sur les absurdités que pouvaient dire certains, histoire de me faire remarquer mais ça restait très léger. Mon comportement habituel, ce que les gens ne toléraient pas, c'était le comportement de quelqu'un qui a le malheur de s'intéresser à l'apprentissage, aux disciplines scolaires en dehors des salles de classes, d'en faire ses sujets de conversation et ses passions, de l'ouvrir pour expliquer ce qui est juste ou non juste, d'apprécier les professeurs, une étiquette de "lèche"+"intello". Plus tard, j'ai compris que ça amènerait à un rejet et ça a carrément fini en harcèlement. S'en sont suivis de nouvelles phobies, une très grosse période d'isolement, d'angoisses en continu pendant des mois calfeutrée dans ma chambre devant mon PC de 8h du matin jusqu'à 20h non stop, puis de 21h jusqu'à 2h du mat' le jour suivant et ainsi de suite pendant plus de 6 mois.
En rentrant au lycée, ça allait un peu mieux en termes d’interactions sociales, j'avais l'impression d'avoir enfin de vrais amis, des gens qui m'aimaient sans que ce soit intéressé et pour ce que j'étais, ça me changeait tellement des problèmes que je rencontrais précédemment que j'étais presque bien.
Puis sont arrivés les premiers amours qui ont tout chamboulé. Avec de nombreux problèmes affectifs sur le dos, que je portais depuis toujours, je me suis retrouvée, en plus de tous ces décalages avec les autres, à ne plus savoir faire la distinction entre amour et amitié.
J'ai reçu tellement peu d'affection, d'attention et été tellement en décalage par le passé que dès que je voyais que quelqu'un s'intéressait à moi, que ce soit amical ou plus, je m'y attachais directement et j'avais le coeur en vrac à la fin.
En entrant à la fac, j'me suis crée un cercle de connaissances beaucoup plus large et il y a des gens qui partagent mes passions, ouverts d'esprits et avec qui on peut parler de tout.
Des fois, mon décalage, ma sur-efficience, mon hyperémotivité et hypersensibilité me jouent encore des tours et les gens ont toujours du mal à comprendre parce qu'ils ne vivent pas tout ça et peuvent pas vraiment se mettre à ma place mais il est vrai que j'ai d'autres périodes où je vis correctement et ce sont de ces moments là qu'il faut profiter.
En espérant que cette expérience te rassurera un petit peu et te servira !
Alors, j'en rajoutais sur les absurdités que pouvaient dire certains, histoire de me faire remarquer mais ça restait très léger. Mon comportement habituel, ce que les gens ne toléraient pas, c'était le comportement de quelqu'un qui a le malheur de s'intéresser à l'apprentissage, aux disciplines scolaires en dehors des salles de classes, d'en faire ses sujets de conversation et ses passions, de l'ouvrir pour expliquer ce qui est juste ou non juste, d'apprécier les professeurs, une étiquette de "lèche"+"intello". Plus tard, j'ai compris que ça amènerait à un rejet et ça a carrément fini en harcèlement. S'en sont suivis de nouvelles phobies, une très grosse période d'isolement, d'angoisses en continu pendant des mois calfeutrée dans ma chambre devant mon PC de 8h du matin jusqu'à 20h non stop, puis de 21h jusqu'à 2h du mat' le jour suivant et ainsi de suite pendant plus de 6 mois.
En rentrant au lycée, ça allait un peu mieux en termes d’interactions sociales, j'avais l'impression d'avoir enfin de vrais amis, des gens qui m'aimaient sans que ce soit intéressé et pour ce que j'étais, ça me changeait tellement des problèmes que je rencontrais précédemment que j'étais presque bien.
Puis sont arrivés les premiers amours qui ont tout chamboulé. Avec de nombreux problèmes affectifs sur le dos, que je portais depuis toujours, je me suis retrouvée, en plus de tous ces décalages avec les autres, à ne plus savoir faire la distinction entre amour et amitié.
J'ai reçu tellement peu d'affection, d'attention et été tellement en décalage par le passé que dès que je voyais que quelqu'un s'intéressait à moi, que ce soit amical ou plus, je m'y attachais directement et j'avais le coeur en vrac à la fin.
En entrant à la fac, j'me suis crée un cercle de connaissances beaucoup plus large et il y a des gens qui partagent mes passions, ouverts d'esprits et avec qui on peut parler de tout.
Des fois, mon décalage, ma sur-efficience, mon hyperémotivité et hypersensibilité me jouent encore des tours et les gens ont toujours du mal à comprendre parce qu'ils ne vivent pas tout ça et peuvent pas vraiment se mettre à ma place mais il est vrai que j'ai d'autres périodes où je vis correctement et ce sont de ces moments là qu'il faut profiter.
En espérant que cette expérience te rassurera un petit peu et te servira !
Invité- Invité
Re: Accepter sa différence
Thalestra soulève un point intéressant. Depuis quelques années j'ai remarqué que j'attirais bien plus de monde qu'avant, dont pas mal qui m'ont dit que ma compagnie était agréable car "ils pouvaient être eux-même, simplement". Et quand je tente d'expliquer ma différence, le concept de masque social est le seul qu'à peu près tout le monde comprend directement.
Je pense que son postulat est une base solide pour partir sur une acceptation de soi. Chaque personne est unique, avec sa propre amplitude par rapport à une "moyenne" ; un zébré a juste une amplitude généralement plus forte, mais s'il est différent il n'est pas anormal.
En y pensant, c'est fou le nombre de gens qui ont une connotation négative de tout les mots relatifs à une différence. J'ai toujours considéré une différence comme une richesse et ça m'a pris énormément de temps pour me rendre compte que pour beaucoup, c'est plutôt un problème.
Je pense que son postulat est une base solide pour partir sur une acceptation de soi. Chaque personne est unique, avec sa propre amplitude par rapport à une "moyenne" ; un zébré a juste une amplitude généralement plus forte, mais s'il est différent il n'est pas anormal.
En y pensant, c'est fou le nombre de gens qui ont une connotation négative de tout les mots relatifs à une différence. J'ai toujours considéré une différence comme une richesse et ça m'a pris énormément de temps pour me rendre compte que pour beaucoup, c'est plutôt un problème.
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Accepter sa différence
Et une piqûre de rappel:
“Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur.
Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite.
C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous posons la question : « qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux, merveilleux ? »
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu.
Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde.
L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres.
Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous.
Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun de nous et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.
En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres.”
Discours de Nelson Mandela,
Texte de Marianne Williamson.
“Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur.
Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite.
C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous posons la question : « qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux, merveilleux ? »
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu.
Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde.
L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres.
Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous.
Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun de nous et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.
En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres.”
Discours de Nelson Mandela,
Texte de Marianne Williamson.
J043947.08+163415.7- Messages : 4438
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Accepter sa différence
Thalestra a écrit:Bonsoir Shimone.
Je pense qu’un premier pas serait d’arrêter de penser que les autres seraient normaux et que tu serais différente. Zèbre ou pas, chacun d’entre nous est unique et nous sommes donc tous différents les uns des autres. Une fois qu’on a compris cela, on comprend que la « normalité » n’existe pas: ce n’est que du conformisme de façade. Ainsi on se rend compte que beaucoup de personnes jouent finalement des rôles, qu’ils soient zèbres ou pas, pensant que les autres sont normaux et qu’il faut donc calquer sa manière d’être au monde sur leurs comportements. Si chaque personne assumait tout simplement ce qu’elle est profondément, il n’y aurait plus de sentiments de normalité et de normalité. Cultive ce que tu es, chéris le et tu donneras ainsi aux autres l’autorisation d’être eux-même. Tu les libéreras de cette contrainte inconsciente qui fait qu’ils se sentent obligés de se conformer à une norme qui, en réalité, n’existe pas. Comme le dit Mandela, rayonne pour les autoriser à en faire de même.
Tout est dit ! Le fait que chacun soit différent et unique est une véritable richesse ! Au lieu de critiquer les autres parce qu'ils ne "rentrent pas dans le moule ", qui ne sont dans "la normalité" accueillons la différence,les particularités de chacun à bras ouvert ! D'ailleurs qu'est-ce que "rentrer dans le moule" ,qu'est ce que "la normalité" ? De pures inventions ( ou une pure invention si on considère que ces deux mots sont synonymes ) de l'espèce humaine et qui sont ,à mon sens ,complètement stupides !
Saucureuil- Messages : 31
Date d'inscription : 05/03/2020
Age : 22
Localisation : Quelque part dans l'univers
Re: Accepter sa différence
Merci à tous pour vos reponses et expériences ca va me faire cogiter un peu
Shimome- Messages : 2
Date d'inscription : 17/03/2020
Re: Accepter sa différence
Il faut accepter d'être différents, d'être beaucoup plus intelligent, de vivre dans une autre dimension que les gens, et de supprimer totalement le faux self, mais juste apprendre a réagir face au comportement malsain et l'ego des gens, accepter d'être beaucoup plus intelligent et tes capacités de perception ect que les gens n'ont pas et supprimer le faux self complèmentement ; c'est la base, ou sinon tu peux vivre dans une illusion et dans la souffrance comme tu veux.
Guigui s- Messages : 30
Date d'inscription : 31/03/2020
Age : 27
Localisation : Clermont-Ferrand
Re: Accepter sa différence
Coucou Shimome,
Je ne peux t'être d'un grand secours car je vis également la même chose : tellement peur d'être rejeté que j'ai fini par m'exclure, volontairement ou non. Que ce soit au travail, dans mes études, cercle amical et même mon cercle familial... Néanmoins, une embellie réelle de la situation apparaît depuis mes séances chez un psy.
C'est à 27 ans que je commence à comprendre pleinement et à aborder ma vie et mes relations sous la lumière de mes zèbrures, mais aussi, d'une estime de moi en chute libre.
Car au de-là de nos aspects sur-efficient, je ne pense pas que ce soit ça forcément ça qui régissent toutes nos relations sociales : pour ma part, c'est surtout mon immense peur de l'exclusion.
Mon côté zèbre joue bien sûr un rôle : tout prendre au premier degré, association d'idées lors de conversations que je suis la seule à comprendre ( ou alors, je dois tout expliquer à chaque fois, mais mes amis et famille ont l'habitude ), susceptibilité... et aussi, mon côté très bon public, rire d'un rien, être contente d'un rien. Ce n'est que maintenant que je commence réellement à accepter ma " différence ", que je met entre parenthèse car comme dit plus haut, tout le monde est différent.
Donc d'abord, s'accepter pleinement, dans ses forces ou ses faiblesses, et c'est valable pour les zèbres ou non. Premier chemin, " accepter sa lumière " ! Je sais, c'est facile à dire, moins facile à faire : pour ma part, ma condition me donnait une image " honteuse " de moi même, et la honte est un des pires sentiment pour construire une relation sereine à soi même et aux autres. A partir du moment où j'ai réellement pris conscience de mon potentiel, dans ses limites mais aussi sa force inépuisable ( par exemple, ma curiosité illimité et ma soif d'apprendre infini ), les choses s'enclenchent, sans qu'on s'en rende vraiment compte : nous sommes plus sereins, nous rayonnons plus, les gens viennent. Chose marrante pour ma part, dans mes études, mes camarades apprécient ma " sagesse ", mon côté " zen " alors que je suis une grosse anxieuse. Mais ils savent que je ne les jugent pas, ça doit être marqué sur mon front apparemment, et même si des fois, ça m'énerve parfois ( je m'obstine à ne pas juger les gens avant de bien les connaitre, j'ose dire que c'est rare dans cette société, où on juge beaucoup sur l'apparence ) car l'inverse est loin d'être vrai. Mais être sûr de ses valeurs, autre " pierre " à ériger pour une bonne relation aux autres et à soi même.
Et oui, c'est évident que l'on place beaucoup d'attente chez les autres : à la hauteur de l'exigence souvent, que l'on se place pour nous même.
Et c'est fou, comment avec des petits riens ( pour ma part, j'ai encore trop peur de voir les gens, donc je leurs écrit ! ), les choses évoluent vite ! Depuis le début de ce long chemin d'acceptation, je me sens beaucoup plus " moi-même ", et comme un signe, les gens viennent plus à moi qu'avant.
Pour résumé, s'aimer soi même avant d'aimer les autres, la base. Le plus simple, et le plus compliqué, je te l'accorde. Mais c'est obligatoire. Arrêter de se mettre la pression aussi, et d'être exigeant à outrance avec soi même.
Ensuite, comme dit plus haut, l'isolement n'est pas forcément une mauvaise chose : perso, c'est vital pour moi, j'ai besoin de me retrouver seule à certains moments, faire le point, me ressourcer et avoir du silence.
J'espère t'avoir un peu aidé, en tout cas. Je finis avec ce que me disais un ancien psy " Mais soyez sympa avec vous même bon sang ! " !
Je ne peux t'être d'un grand secours car je vis également la même chose : tellement peur d'être rejeté que j'ai fini par m'exclure, volontairement ou non. Que ce soit au travail, dans mes études, cercle amical et même mon cercle familial... Néanmoins, une embellie réelle de la situation apparaît depuis mes séances chez un psy.
C'est à 27 ans que je commence à comprendre pleinement et à aborder ma vie et mes relations sous la lumière de mes zèbrures, mais aussi, d'une estime de moi en chute libre.
Car au de-là de nos aspects sur-efficient, je ne pense pas que ce soit ça forcément ça qui régissent toutes nos relations sociales : pour ma part, c'est surtout mon immense peur de l'exclusion.
Mon côté zèbre joue bien sûr un rôle : tout prendre au premier degré, association d'idées lors de conversations que je suis la seule à comprendre ( ou alors, je dois tout expliquer à chaque fois, mais mes amis et famille ont l'habitude ), susceptibilité... et aussi, mon côté très bon public, rire d'un rien, être contente d'un rien. Ce n'est que maintenant que je commence réellement à accepter ma " différence ", que je met entre parenthèse car comme dit plus haut, tout le monde est différent.
Donc d'abord, s'accepter pleinement, dans ses forces ou ses faiblesses, et c'est valable pour les zèbres ou non. Premier chemin, " accepter sa lumière " ! Je sais, c'est facile à dire, moins facile à faire : pour ma part, ma condition me donnait une image " honteuse " de moi même, et la honte est un des pires sentiment pour construire une relation sereine à soi même et aux autres. A partir du moment où j'ai réellement pris conscience de mon potentiel, dans ses limites mais aussi sa force inépuisable ( par exemple, ma curiosité illimité et ma soif d'apprendre infini ), les choses s'enclenchent, sans qu'on s'en rende vraiment compte : nous sommes plus sereins, nous rayonnons plus, les gens viennent. Chose marrante pour ma part, dans mes études, mes camarades apprécient ma " sagesse ", mon côté " zen " alors que je suis une grosse anxieuse. Mais ils savent que je ne les jugent pas, ça doit être marqué sur mon front apparemment, et même si des fois, ça m'énerve parfois ( je m'obstine à ne pas juger les gens avant de bien les connaitre, j'ose dire que c'est rare dans cette société, où on juge beaucoup sur l'apparence ) car l'inverse est loin d'être vrai. Mais être sûr de ses valeurs, autre " pierre " à ériger pour une bonne relation aux autres et à soi même.
Et oui, c'est évident que l'on place beaucoup d'attente chez les autres : à la hauteur de l'exigence souvent, que l'on se place pour nous même.
Et c'est fou, comment avec des petits riens ( pour ma part, j'ai encore trop peur de voir les gens, donc je leurs écrit ! ), les choses évoluent vite ! Depuis le début de ce long chemin d'acceptation, je me sens beaucoup plus " moi-même ", et comme un signe, les gens viennent plus à moi qu'avant.
Pour résumé, s'aimer soi même avant d'aimer les autres, la base. Le plus simple, et le plus compliqué, je te l'accorde. Mais c'est obligatoire. Arrêter de se mettre la pression aussi, et d'être exigeant à outrance avec soi même.
Ensuite, comme dit plus haut, l'isolement n'est pas forcément une mauvaise chose : perso, c'est vital pour moi, j'ai besoin de me retrouver seule à certains moments, faire le point, me ressourcer et avoir du silence.
J'espère t'avoir un peu aidé, en tout cas. Je finis avec ce que me disais un ancien psy " Mais soyez sympa avec vous même bon sang ! " !
toutestpossible- Messages : 174
Date d'inscription : 23/06/2020
Age : 31
Re: Accepter sa différence
Mon problème c'est l'inverse. J'accepte ma différence avec mes difficultés de mon corps (accident). Sauf que c'est les autres qu'ils n'acceptent pas comment je suis.
luna stella- Messages : 61
Date d'inscription : 27/11/2019
Localisation : Quelque part, dans mon univers
Re: Accepter sa différence
Thalestra a écrit:Je pense qu’un premier pas serait d’arrêter de penser que les autres seraient normaux et que tu serais différente. Zèbre ou pas, chacun d’entre nous est unique et nous sommes donc tous différents les uns des autres. Une fois qu’on a compris cela, on comprend que la « normalité » n’existe pas: ce n’est que du conformisme de façade.
Je suis que partiellement d'accord avec ta vision des choses, je dis pas qu'elle est fausse mais que la mienne est différente. Ce que tu évoques est vrai bien évidemment, sauf que pour moi à partir du moment que l'on commence à s'éloigner significativement de la norme le décalage est trop important pour être "banalisé" et/ou "ignoré". Cela reviendrait à dire à un aveugle que tout le monde, ou presque, a des problèmes de vue : certains sont myopes, d'autres astigmates, etc. et à des degrés différents, pour autant, entre porter des lunettes de vue et être mal voyant les difficultés de vie ne sont pas les même et à mes yeux incomparables. La société n'est pas adaptée pour les aveugles, ou que très peu, et ils ne peuvent s'y intégrer pleinement alors qu'avec des lunettes, mise à part quelques adaptations et contraintes, tout est possible et accessible. Après je ne suis pas zèbre, je suis Asperger et de plus en plus persuadée qu'il s'agit d'un fonctionnement cognitif encore différent donc mon ressenti est très personnel et probablement alloué plus à l'autisme qu'au HQI.
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
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