Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Loic a écrit:La propriété intellectuelle c'est le vol ! (euh, tu peux enlever le copyright sur "je boude", dans mon immense bonté je permets à l'humanité entière de faire du boudin, je vais mettre une license open boude).
C'est pas toi qui dis "je boude" toutes les 4 secondes...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
je kiff cette vanneLoic a écrit:, je vais mettre une license open boude).
merci Loic ^^
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Sangabl, je veux ton adresse msn ! \o/
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Saphodane a écrit:Sangabl, je veux ton adresse msn ! \o/
Je ne donne pas mon msn aux personnes qui déforment mon pseudo.
Spas possible.
Question de principe.
Et puis Doom est super jaloux ! Tu le connais pas, si je te parle, il va me battre... à coup de crêpière !
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
lol oué j en ai une dans chaque main (donc juste deux ) et *Baoing*
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
N'importe quoi... Cela dit, les crêpières, si y'a de la crêpe dedans, j'veux bien, hein.
Sengabl, pardon... Navrée.
Sengabl, pardon... Navrée.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
oué les crepes de Senga , ca vaut son pesant de cacahuete ^^
non mais Agnes , pour Sapho , je peux faire preuve de magnanimité ^^
non mais Agnes , pour Sapho , je peux faire preuve de magnanimité ^^
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bon... allez... tu es pardonnée !!!Saphodane a écrit:Sengabl, pardon... Navrée.
(et j'ai désarmé Doom)
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
https://www.youtube.com/watch?v=50Mr5q2NUNY&ob=av2e
Mon hymne à la procrastination...
Depuis toujours une forme de rébellion douce et presque silencieuse ...
"M'en fous j'le f'rai pas"
"Nan, j'obéirai pas."
Faudrait vraiment, vraiment que je dorme
Mon hymne à la procrastination...
Depuis toujours une forme de rébellion douce et presque silencieuse ...
"M'en fous j'le f'rai pas"
"Nan, j'obéirai pas."
Faudrait vraiment, vraiment que je dorme
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Sengabl a écrit:
Depuis toujours une forme de rébellion douce et presque silencieuse ...
I like and agree.
Invité- Invité
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
magox a écrit:Sengabl a écrit:
Depuis toujours une forme de rébellion douce et presque silencieuse ...
I like and agree.
Beuh... t'es pas à Saint Pertersbourg toi ?
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Âmes sensibles, s'abstenir...
Une femme sur trois et un homme sur cinq a été ou sera victime d'abus sexuels.
Une jeune photographe a décidé de mettre en place un projet qui fait le tour du monde.
http://www.indiegogo.com/Project-Unbreakable
(il faut regarder la vidéo)
http://projectunbreakable.tumblr.com/
Les jolis mots de l'histoire... "survivors" "unbreakable".
ça calme.
Une jeune photographe a décidé de mettre en place un projet qui fait le tour du monde.
http://www.indiegogo.com/Project-Unbreakable
(il faut regarder la vidéo)
http://projectunbreakable.tumblr.com/
Les jolis mots de l'histoire... "survivors" "unbreakable".
ça calme.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Sengabl a écrit:Une femme sur trois et un homme sur cinq a été ou sera victime d'abus sexuels.
Une jeune photographe a décidé de mettre en place un projet qui fait le tour du monde.
http://www.indiegogo.com/Project-Unbreakable
(il faut regarder la vidéo)
http://projectunbreakable.tumblr.com/
Les jolis mots de l'histoire... "survivors" "unbreakable".
ça calme.
En effet, ça calme. Mais l'idée est magnifique. Pudique. Respectueuse. Peut être encore plus forte qu'un récit, ou une image mise en scène...
Repiquage... De ponts à pontons.
Fata Morgana, dans un autre fil a écrit: Pour moi cette vérité à vivre est un horizon vers lequel je dirige mes pas comme vers un accomplissement dans lequel mon être connaîtra sa plénitude, et comme un marin se dirige à l'étoile, je vais.
J'aime tes images de lignes et de points et cette notion de voyage.
Je décris souvent mon cheminement comme un passage permanent de "pontons" à "pontons".
Imaginons un océan sur lequel, étrangement, existeraient des petits ponts de bois (fragiles et ô combien effrayants pour moi qui ai constamment peur de tomber) qu'il faut simplement franchir.
Aucun retour en arrière, tout ce que l'on garde des franchissements précédents est l'expérience du chemin parcouru, les ponts dépassés disparaissant au fur et à mesure sous les flots.
[je crois honnêtement que l'image que j'ai en tête -l'image visuelle- vient de Myst... geekette forever ]
Il ne faut qu'avancer, quel que soit le prix qu'il m'en coûte. Et tout est fragilité et déséquilibre, questionnements et observations. Mais de là, aucune réponse, aucune certitude, il n'est de toute façon pas possible de répondre, car trop occupée à survivre à cette traversée.
Puis, loin des tempêtes qui ont secoué les petits ponts, à force de courage (?) ou d'obstination, ou de "pas le choix" (marche ou crève - comment crever en sachant qu'on est pas arrivé ?), on arrive à un ponton. Une pause. Et là les questions, nourries par les observations peuvent trouver quelques réponses. "Ce ponton est accueillant, au delà il n'y a que brouillard". Alors je me plais à y passer quelques temps, à me dire qu'il est toujours plus confortable que le précédent. Et je me nourris provisoirement de ces croyances, je m'endors blottie au creux de leurs bras rassurants.
Le temps de reprendre un souffle peut-être, et le ponton, à son tour devient trop instable (ou au contraire trop stable ? trop rassurant, trop ennuyeux ?). Et ce qu'on a cru être une vérité reposante se voit secouée par l'onde qui vient le grignoter peu à peu. Mais alors le brouillard se lève et l'horizon réapparait et avec lui la "quête". Avancer. Comme un besoin vital.
Ainsi donc j'ai appris que mes vérités n'existent pas et qu'il me faut toujours les abandonner.
Et j'aime ce que tu me donnes aujourd'hui...
Il n'y aurait alors, de vérité qu'au bout du cheminement...
Et c'est ainsi que, parfois, j'ai compris (= j'entends, je traduis dans mes mots et mes images) les croyants et leur notion de paradis, avec ma perception de "marcher c'est vivre et s'arrêter c'est toujours un peu mourir". Le jour où mes petits ponts (et mes petits pas) me mèneront à la terre ferme, le jour où je n'aurai plus besoin d'avancer pour comprendre, je pourrai me retourner et me dire que toutes mes vérités n'auront servi qu'à cela.
Car elles auront toutes disparues, toutes plus éphémères les unes que les autres... Petites lucioles qu'il aura fallu suivre, pour goûter à la lumière, croyant que c'était la lumière, avant d'arriver, enfin, à la brillance finale.
Une autre manière de croire que le meilleur est toujours à venir, car quels que soient les ponts à franchir, il ne m'apportent que plus de connaissance mais aussi plus de détachement de cette connaissance.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Mais comme je disais à ma petite pensionnaire :
"Bon aujourd'hui j'ai décidé qu'on ne trouverait la vérité que dans la mort et qu'en attendant, on avait que des fausses vérités".
"D'accord" me dit-elle, pas contrariante pour un sou.
"Mais comme de toute façon, c'est aussi une fausse vérité... On s'en fout !"
Elle est pas super simple la vie ?
"Bon aujourd'hui j'ai décidé qu'on ne trouverait la vérité que dans la mort et qu'en attendant, on avait que des fausses vérités".
"D'accord" me dit-elle, pas contrariante pour un sou.
"Mais comme de toute façon, c'est aussi une fausse vérité... On s'en fout !"
Elle est pas super simple la vie ?
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Je suis ptet' hors sujet, mais l'histoire des ponts m'a fait penser à ça :
http://www.tnm.jp/modules/r_collection/index.php?controller=other&colid=H86&t=search
http://raf.dessins.free.fr/2bgal/img.php?id_img=15381
La boîte est un trésor national du Japon, créée par Ogata Korin, un des maîtres de l'école Rimpa pendant l'ère d'Edo.
Ces images illustrent un passage du Ise Monogatari, traduit en français comme "les contes d'Ise".
Le passage en question
« Ils arrivèrent dans la province de Mikawa à un lieu-dit les Huit-Ponts (Yatsu-hashi). On appelle ainsi celui-ci parce que la rivière se sépare en bras comme des pattes d'araignée et qu'on passe sur huit ponts. Dans le voisinage de cette plaine marécageuse, ils mirent pied à terre et mangèrent leur riz froid. En cet endroit marécageux, les iris fleurissaient splendidement.
Les regardant, l'un des compagnons dit : il serait amusant de composer un acrostiche en prenant les cinq syllabes du mot kakitsubata (iris). Alors cet homme composa ce poème :
Comme un beau vêtement
Auquel on s'est attaché en le portant
J'ai une femme
Dans ce voyage qui m'a amené si loin
Je pense à elle avec des regrets.
Quand il eut récité ces vers, tous pleurèrent tant sur leur riz sec qu'il en fut tout détrempé. Tous étaient tristes, il n'en était pas un qui n'eut laissé à la capitale (Kyoto) une femme aimée. »
http://www.tnm.jp/modules/r_collection/index.php?controller=other&colid=H86&t=search
http://raf.dessins.free.fr/2bgal/img.php?id_img=15381
La boîte est un trésor national du Japon, créée par Ogata Korin, un des maîtres de l'école Rimpa pendant l'ère d'Edo.
Ces images illustrent un passage du Ise Monogatari, traduit en français comme "les contes d'Ise".
Le passage en question
« Ils arrivèrent dans la province de Mikawa à un lieu-dit les Huit-Ponts (Yatsu-hashi). On appelle ainsi celui-ci parce que la rivière se sépare en bras comme des pattes d'araignée et qu'on passe sur huit ponts. Dans le voisinage de cette plaine marécageuse, ils mirent pied à terre et mangèrent leur riz froid. En cet endroit marécageux, les iris fleurissaient splendidement.
Les regardant, l'un des compagnons dit : il serait amusant de composer un acrostiche en prenant les cinq syllabes du mot kakitsubata (iris). Alors cet homme composa ce poème :
Comme un beau vêtement
Auquel on s'est attaché en le portant
J'ai une femme
Dans ce voyage qui m'a amené si loin
Je pense à elle avec des regrets.
Quand il eut récité ces vers, tous pleurèrent tant sur leur riz sec qu'il en fut tout détrempé. Tous étaient tristes, il n'en était pas un qui n'eut laissé à la capitale (Kyoto) une femme aimée. »
Shaushka- Messages : 413
Date d'inscription : 05/12/2011
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Localisation : Paris
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Shaushka a écrit:Je suis ptet' hors sujet, mais l'histoire des ponts m'a fait penser à ça :
Le hors sujet n'existe pas ici Et tu es libre de jeter tous les petits ponts que tu veux pour les lier aux miens, je ferai toujours, avec plaisir ou toute seule, un petit détour par le chemin des autres...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Une nuit d'insomnie et me voilà classée, avec mon zerg préféré du moment, 2ème de la ligue bronze 2v2...Tof a écrit:
- Je ne sais pas si on jouera un jour aux échecs ensemble, mais:
Quand est-ce qu'on se fait un p'tit SC2 ?
Quand tu veux on te poutre...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Shaushka- Messages : 413
Date d'inscription : 05/12/2011
Age : 35
Localisation : Paris
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Tu verrais ma tête de cadavre insomniaque, tu dirais pas ça... Tu ronchonnerais en sortant ta ptite éponge et ton correcteurShaushka a écrit:*like*
(Et j'ai changé l'eau de la rose )
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
j'ai pas dormi non plus et j'suis encore sur mon boulot... je compatis.
Shaushka- Messages : 413
Date d'inscription : 05/12/2011
Age : 35
Localisation : Paris
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
*Jette un petit pont, parce que Senga le vaut bien*
Elijah Kvar- Messages : 581
Date d'inscription : 20/04/2011
Tiédeur et envolées chimiques...
"La tiédeur, c'est un un esprit qui bouillonne mais qui vit au cœur d'une immensité glacée par les peurs."
(et c'est beurk)
---------------------------
Mais je suis seule dans l'univers !
J'ai peur du ciel et de l'hiver...
J'ai peur des fous et de la guerre...
J'ai peur du temps qui passe...
Dis...
Comment peut-on vivre aujourd'hui,
Dans la fureur et dans le bruit ?
Je ne sais pas, je ne sais plus
Je suis perdue.
Et l'amour dont on m'a parlé,
Cet amour que l'on m'a chanté
Ce sauveur de l'humanité
Je n'en vois pas la trace !
Dis...
Comment peut-on vivre sans lui
Sous quelle étoile, dans quel pays ?
Je n'y crois pas je n'y crois plus,
Je suis perdue.
Et j'en ai marre d'être roulée
Par des marchands de liberté,
Et d'écouter se lamenter
Ma gueule dans la glace...
Dis...
Est-ce que je dois montrer les dents ?
Est-ce que je dois baisser les bras ?
Je ne sais plus, Je ne sais pas,
Je suis perdue.
---------------------------
Pour
illustrer un certain propos (et parce que c'est dans ma play list
"grand ménage" et que ça m'a bien fait marrer à vrai dire au beau milieu
des questionnements incroyablement existentiels de quelques uns...
"allez, prends un acide et fais comme l'oiseau" )
Dans
quelques mois, c'est sûr, j'aurai tout appris sur les communautés
hippies,
comment elles sont nées, comment elles sont mortes (et là je suis la
seule à entenbre BB faire "Bonnie and Clyde..." ?) et j'irai
violemment
élever des chèvres sur le plateau du Larzac avec des gens qui n'ont pas
peur d'agir pour construire leurs instants de vie.
Comme quoi, le malaise n'est pas récent.
Et on a jamais conseillé à personne de "faire comme un zèbre"
(et c'est beurk)
---------------------------
Mais je suis seule dans l'univers !
J'ai peur du ciel et de l'hiver...
J'ai peur des fous et de la guerre...
J'ai peur du temps qui passe...
Dis...
Comment peut-on vivre aujourd'hui,
Dans la fureur et dans le bruit ?
Je ne sais pas, je ne sais plus
Je suis perdue.
Et l'amour dont on m'a parlé,
Cet amour que l'on m'a chanté
Ce sauveur de l'humanité
Je n'en vois pas la trace !
Dis...
Comment peut-on vivre sans lui
Sous quelle étoile, dans quel pays ?
Je n'y crois pas je n'y crois plus,
Je suis perdue.
Et j'en ai marre d'être roulée
Par des marchands de liberté,
Et d'écouter se lamenter
Ma gueule dans la glace...
Dis...
Est-ce que je dois montrer les dents ?
Est-ce que je dois baisser les bras ?
Je ne sais plus, Je ne sais pas,
Je suis perdue.
---------------------------
Pour
illustrer un certain propos (et parce que c'est dans ma play list
"grand ménage" et que ça m'a bien fait marrer à vrai dire au beau milieu
des questionnements incroyablement existentiels de quelques uns...
"allez, prends un acide et fais comme l'oiseau" )
Dans
quelques mois, c'est sûr, j'aurai tout appris sur les communautés
hippies,
comment elles sont nées, comment elles sont mortes (et là je suis la
seule à entenbre BB faire "Bonnie and Clyde..." ?) et j'irai
violemment
élever des chèvres sur le plateau du Larzac avec des gens qui n'ont pas
peur d'agir pour construire leurs instants de vie.
Comme quoi, le malaise n'est pas récent.
Et on a jamais conseillé à personne de "faire comme un zèbre"
- Spoiler:
- 'Tain, je l'savais que j'aurais du épouser Fugain !
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
- Spoiler:
- (Nan, t'es pas la seule... Et maintenant, je l'ai dans la tête, mélangée avec "Fais comme l'oiseau"... Ah, c'est maaaaaaalin, hein !)
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Saphodane a écrit:
- Spoiler:
(Nan, t'es pas la seule... Et maintenant, je l'ai dans la tête, mélangée avec "Fais comme l'oiseau"... Ah, c'est maaaaaaalin, hein !)
- Spoiler:
- Attends, je viens de retrouver un truc super cruel... Tu l'écoutes deux fois, t'en as pour jusqu'à la fin de ta vie https://www.youtube.com/watch?v=hjXjG1sNvyQ&feature=related
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Quand j'n'aurai plus le temps
De trouver tout l'temps du courage
Quand j'aurai mis vingt ans
A voir que tout était mirage
Je tire ma révérence
Ma révérence...
Quand mon fils sera grand
Qu'il n'aura plus besoin de moi
Quand les gens qui m'aimaient
Seront emportés loin de moi
Je leur tire ma révérence
Ma révérence...
Et ma vie, endormie, doucement
Et mon cœur sera froid
ne saura plus s'affoler
Il ne deviendra
Qu'une pauvre horloge à réparer
Il n'aura plus de flamme
Il n'aura plus de flamme
Il n'y aura plus de femme.
Et mes amis fidèles
Auront disparu un à un
Trouvant que j'étais belle
Que j'aurai bien fait mon chemin
Alors j'aurai honte de mes mains
J'aurai honte de mes mains.
Quand j'n'aurai plus le temps
De trouver tout l'temps du courage
Quand j'aurai mis vingt ans
A voir que tout était mirage
Alors j'entends au fond de moi
Une petite voix qui sourd et gronde
Que je suis seule au monde.
Comme quoi... Je ne suis pas la seule à le penser. Sanson l'a déjà écrit y'a super longtemps (1979, 8 ans...)
Ça aussi c'est de la précocité...
De trouver tout l'temps du courage
Quand j'aurai mis vingt ans
A voir que tout était mirage
Je tire ma révérence
Ma révérence...
Quand mon fils sera grand
Qu'il n'aura plus besoin de moi
Quand les gens qui m'aimaient
Seront emportés loin de moi
Je leur tire ma révérence
Ma révérence...
Et ma vie, endormie, doucement
Et mon cœur sera froid
ne saura plus s'affoler
Il ne deviendra
Qu'une pauvre horloge à réparer
Il n'aura plus de flamme
Il n'aura plus de flamme
Il n'y aura plus de femme.
Et mes amis fidèles
Auront disparu un à un
Trouvant que j'étais belle
Que j'aurai bien fait mon chemin
Alors j'aurai honte de mes mains
J'aurai honte de mes mains.
Quand j'n'aurai plus le temps
De trouver tout l'temps du courage
Quand j'aurai mis vingt ans
A voir que tout était mirage
Alors j'entends au fond de moi
Une petite voix qui sourd et gronde
Que je suis seule au monde.
- Spoiler:
Et la colère, la rage, la tristesse... Tout y est donc en plus...
https://www.youtube.com/watch?v=nvxYx9E67L4&feature=related
Comme quoi... Je ne suis pas la seule à le penser. Sanson l'a déjà écrit y'a super longtemps (1979, 8 ans...)
Ça aussi c'est de la précocité...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
x
Dernière édition par ♡ faontine ♡ le Mar 31 Oct 2023 - 15:43, édité 1 fois
Invité- Invité
Non homologuée... Construite par des contraintes...
https://www.youtube.com/watch?v=rYc77MTk3cM&feature=related
"Y'a les choses qu'on peut faire
Et puis celles qu'on doit pas
Y'a tout ce qu'on doit taire
Tout ce qui ne se dit pas
Des vies qui nous attirent
De brûlures et de clous
Oui, mais ne pas les vivre
C'est encore pire que tout
De sagesse en dérive
De regrets en dégoûts"
(oui mais moi j'ai un peu peur de tout...)
En fait, j'écrirais bien, mais je ne sais plus quoi dire. Alors je me laisse glisser dans les mots, les maux, l'émotion peut-être qui en surgira. Mais je me sens glacée. Pétrifiée presque.
A moins que je ne sache juste pas encore ce que je pourrais dire... mais dire... je suis fatiguée de dire.
Je sens que les choses se préparent, qu'elles bouillonnent de plus en plus fort.
Je sens l'explosion arriver, priant presque pour qu'il ne s'agisse pas d'une implosion supplémentaire, priant surtout qu'il ne s'agisse pas de la dernière.
A vrai dire, je suis exactement dans cette période où je ne sais plus rien, mais où tout est présent.
Tout me heurte et tout m'atteint (en même temps je cherchais cette perturbation, ce cyclone intérieur en venant ici probablement... une sorte de "pourvu que ça change quelque chose").
Au delà de "tout", il faudrait dire "tous". Chaque contact est plus douloureux que le précédent, chaque parole plus vive, chaque toucher plus intense. La plus récente expérience en fut bouleversante.
Mais rien ne prend encore de sens. Aurai-je juste la patience d'attendre ?
Et me revoilà avec mon éprouvette vidée. Au delà du rouge, déjà dans les dernière limites... (le concept des éprouvettes, comme les vases communicants, je remplis l'éprouvette de gauche, la mienne, elle se déverse dans l'éprouvette de droite, la "votre" => donner, c'est malgré soi, obligatoire, goutte à goutte, comme perfusant en permanence le "monde entier", se laissant vampiriser)
Mais le constat en redeviendrait presque douloureux, je ne trouve ici ou ailleurs, personne qui me ressemble assez. Et finalement je continue de me sentir atypique.
Utile par bribe. Mais atypique. Atypique et seule. Avec cette impossibilité de faire comprendre à l'autre, aux autres, la réalités des faits. De mes faits et des méfaits antérieurs.
L'urgence et le besoin d'aimer, de bruler, de vivre.
Et leur impossibilité à m'apporter autre chose que des mots, des souffles, de la vacuité ("rien" => C'est vrai, je ne fus pas sage, Et mes guerriers de passage, A peine vus, déjà disparus...)
Alors mon éprouvette se vide inexorablement.
Je me sens comme une gourde (oui, oui, aussi) en plein désert.
Bientôt proche de l'inutilité. Avec seulement un mirage en face de moi.
Avec un(e) zèbre, ce qui est drôle, c'est la rapidité.
On vit en une semaine une relation qui aurait du mettre des mois à se construire, se vivre et se finir.
On se dit l'amour, la haine, le désarroi en quelques secondes. On se cache, on s'ouvre, on se ferme, on s'oublie en presque moins de temps qu'il ne faut pour le penser.
Cela sied plutôt bien à mon entièreté. Mais...
Assez peu de répondant finalement.
Je sens l'intelligence partout. Je la ressens.
Mais où sont donc les actes ?
Où sont les vivants ?
Ils sont repartis.
La différence, finalement, immense et fondamentale vient probablement du fait que tous s'accrochent à cette vie plus qu'à la prunelle de leurs yeux.
Pour ma part, je suis prête à mourir demain, ce soir, maintenant. Dans un an, dans dix (m'étonnerait que je tienne encore tout ce temps là, honnêtement).
Plus j'en apprends sur moi et plus la distance se creuse avec l'autre.
Les instants de légèreté ne sont même plus salvateurs, ils ne font qu'alourdir la machine. Ça n'est plus de la procrastination, c'est de l'abandon.
Et les gens meurent seuls parce que personne n'aura "osé". Parce qu'engoncés dans des préoccupations conno-sociales, personne n'ose regarder l'autre souffrir, droit dans les yeux.
Parce que personne n'ose plus tendre une main et dire "vas-y, là, tu peux t'accrocher, ça ne cèdera pas".
Parce que tout le monde se regarde le nombril, inquiet d'y voir pousser un poil qui rendrait différent.
Parce qu'à force de vouloir changer le monde et théoriser l'humanité, on en oublie juste de la regarder.
C'est mon côté "resto du cœur" : "J'ai pas de solution pour te changer la vie, mais si je peux t'aider quelques heures allons-y".
Je suis de cette génération colucho-goldmanesco-balavoinesque qui éduquait les jeunes des années 80 en leur expliquant que la générosité comptait, et pas seulement quand on est pauvre ("il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête").
Et je suis restée bloquée dans ce mode de fonctionnement. Hors politique politicienne.
Quelques mois chez AIDS à faire des interventions de nuit chez les putes et les paumés.
Quelques mois à faire de l'alphabétisation.
Et toujours à ouvrir les portes pour accueillir. Je suis ainsi foutue et j'en suis bien contente.
Mais je ne m'en nourris plus.
Car aujourd'hui, même ça devrait être justifié... La méfiance est partout, la générosité se meurt.
J'ai entendu des conneries immenses mais la pire de toute fut certainement : "tu aimes trop, ça fait peur".
La peur est partout, l'amour nulle part.
Car il faut être bien courageux pour aimer le monde, je vous l'assure.
Je dis souvent que je n'aime pas les gens, mais mon dieu (ou celui des autres à vrai dire) que j'aime les individus...
Et pour ponctuer, illustrer, tout ça... une petite histoire... et vraie avec ça.
Il y a deux ans (ou trois ? ce fut si peu important en soi...), fatiguée de ne plus recevoir pour pouvoir donner, j'ai voulu quitter ce monde qui m'oppressait.
Une nuit aux urgences et des médecins dépités par mon discours cohérent, cherchant à me convaincre de rester encore un peu (pour me reposer au sein d'un système -médical pour le coup- mal construit et inconvenant... niant les individus et privilégiant les théories de masse...).
Alors que ces messieurs dames débattaient de mon sort, tentant de me faire plier malhabilement, j'ai plutôt opté pour "je vais fumer une clope" sous leur regard mi-dépité, mi-pitoyable.
Je suis sortie m'asseoir (je m’assois souvent un peu partout n'importe où) sur les marches à la sortie des urgences. L'endroit glauque qui sent l'urine. L'endroit parfait, car à part moi, personne n'aurait envie de s'asseoir là.
Et là se pointe une nana... Tête défoncée, collants déchirés, jupe moins longue que la plus petite de mes ceintures. Elle montait les marches et m'a dépassée.
Et puis elle s'est arrêtée et est revenue s'asseoir à côté de moi.
"T'as pas l'air bien toi, me dit-elle.
- Bof. Tu veux une clope ?
- Ouais... ils font chier ils peuvent pas me garder. Mon mec m'a défoncée hier soir... Je suis trop conne de rester...
- Bah... des fois on fait juste comme on peut
- Ouais mais toi t'es une fille bien pas une pute comme moi, qu'est ce que tu fous là ?"
Elle avait froid, j'ai étalé mon manteau par terre pour qu'on puisse rester assises.
https://www.youtube.com/watch?v=xFbQLNagEpU&feature=related
Je lui ai raconté mon histoire, elle m'a raconté la sienne.
La pute défoncée et la psy mourante, le croisement improbable (?), 40 piges les deux.
Elle n'avait rien, elle prévoyait d'aller voler un jean dans un magasin pour pouvoir rentrer chez ses parents voir sa fille. Elle savait qui elle était, ce qu'elle avait fait, ce qu'étaient ses problèmes.
Plus lucide que la plupart des gens qui, ici, se questionnent sans fin sur leur devenir...
Je lui ai filé mon paquet de clopes, elle a pris soin de m'en laisser deux "A mon avis tu vas pas rentrer tout de suite toi".
Je l'ai accompagnée sur le parvis de l'hôpital et lui ai indiqué son chemin. Lui ai filé mon numéro "au cas ou".
"T'es folle, me dit-elle, moi chuis pas un cadeau".
Elle n'a jamais appelé.
Natacha. C'était son prénom. Elle m'a embrassée et elle est partie.
Je me rappelle encore de ses yeux verts...
C'est certainement la dernière vraie chose que l'on ai faite pour moi sans que j'ai eu besoin de la demander...
https://www.youtube.com/watch?v=DVOYRgGze5Q
Et il serait si facile d'y retourner...
"Y'a les choses qu'on peut faire
Et puis celles qu'on doit pas
Y'a tout ce qu'on doit taire
Tout ce qui ne se dit pas
Des vies qui nous attirent
De brûlures et de clous
Oui, mais ne pas les vivre
C'est encore pire que tout
De sagesse en dérive
De regrets en dégoûts"
(oui mais moi j'ai un peu peur de tout...)
En fait, j'écrirais bien, mais je ne sais plus quoi dire. Alors je me laisse glisser dans les mots, les maux, l'émotion peut-être qui en surgira. Mais je me sens glacée. Pétrifiée presque.
A moins que je ne sache juste pas encore ce que je pourrais dire... mais dire... je suis fatiguée de dire.
Je sens que les choses se préparent, qu'elles bouillonnent de plus en plus fort.
Je sens l'explosion arriver, priant presque pour qu'il ne s'agisse pas d'une implosion supplémentaire, priant surtout qu'il ne s'agisse pas de la dernière.
A vrai dire, je suis exactement dans cette période où je ne sais plus rien, mais où tout est présent.
Tout me heurte et tout m'atteint (en même temps je cherchais cette perturbation, ce cyclone intérieur en venant ici probablement... une sorte de "pourvu que ça change quelque chose").
Au delà de "tout", il faudrait dire "tous". Chaque contact est plus douloureux que le précédent, chaque parole plus vive, chaque toucher plus intense. La plus récente expérience en fut bouleversante.
Mais rien ne prend encore de sens. Aurai-je juste la patience d'attendre ?
Et me revoilà avec mon éprouvette vidée. Au delà du rouge, déjà dans les dernière limites... (le concept des éprouvettes, comme les vases communicants, je remplis l'éprouvette de gauche, la mienne, elle se déverse dans l'éprouvette de droite, la "votre" => donner, c'est malgré soi, obligatoire, goutte à goutte, comme perfusant en permanence le "monde entier", se laissant vampiriser)
Mais le constat en redeviendrait presque douloureux, je ne trouve ici ou ailleurs, personne qui me ressemble assez. Et finalement je continue de me sentir atypique.
Utile par bribe. Mais atypique. Atypique et seule. Avec cette impossibilité de faire comprendre à l'autre, aux autres, la réalités des faits. De mes faits et des méfaits antérieurs.
L'urgence et le besoin d'aimer, de bruler, de vivre.
Et leur impossibilité à m'apporter autre chose que des mots, des souffles, de la vacuité ("rien" => C'est vrai, je ne fus pas sage, Et mes guerriers de passage, A peine vus, déjà disparus...)
Alors mon éprouvette se vide inexorablement.
Je me sens comme une gourde (oui, oui, aussi) en plein désert.
Bientôt proche de l'inutilité. Avec seulement un mirage en face de moi.
Avec un(e) zèbre, ce qui est drôle, c'est la rapidité.
On vit en une semaine une relation qui aurait du mettre des mois à se construire, se vivre et se finir.
On se dit l'amour, la haine, le désarroi en quelques secondes. On se cache, on s'ouvre, on se ferme, on s'oublie en presque moins de temps qu'il ne faut pour le penser.
Cela sied plutôt bien à mon entièreté. Mais...
Assez peu de répondant finalement.
Je sens l'intelligence partout. Je la ressens.
Mais où sont donc les actes ?
Où sont les vivants ?
Ils sont repartis.
La différence, finalement, immense et fondamentale vient probablement du fait que tous s'accrochent à cette vie plus qu'à la prunelle de leurs yeux.
Pour ma part, je suis prête à mourir demain, ce soir, maintenant. Dans un an, dans dix (m'étonnerait que je tienne encore tout ce temps là, honnêtement).
Plus j'en apprends sur moi et plus la distance se creuse avec l'autre.
Les instants de légèreté ne sont même plus salvateurs, ils ne font qu'alourdir la machine. Ça n'est plus de la procrastination, c'est de l'abandon.
Et les gens meurent seuls parce que personne n'aura "osé". Parce qu'engoncés dans des préoccupations conno-sociales, personne n'ose regarder l'autre souffrir, droit dans les yeux.
Parce que personne n'ose plus tendre une main et dire "vas-y, là, tu peux t'accrocher, ça ne cèdera pas".
Parce que tout le monde se regarde le nombril, inquiet d'y voir pousser un poil qui rendrait différent.
Parce qu'à force de vouloir changer le monde et théoriser l'humanité, on en oublie juste de la regarder.
C'est mon côté "resto du cœur" : "J'ai pas de solution pour te changer la vie, mais si je peux t'aider quelques heures allons-y".
Je suis de cette génération colucho-goldmanesco-balavoinesque qui éduquait les jeunes des années 80 en leur expliquant que la générosité comptait, et pas seulement quand on est pauvre ("il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête").
Et je suis restée bloquée dans ce mode de fonctionnement. Hors politique politicienne.
Quelques mois chez AIDS à faire des interventions de nuit chez les putes et les paumés.
Quelques mois à faire de l'alphabétisation.
Et toujours à ouvrir les portes pour accueillir. Je suis ainsi foutue et j'en suis bien contente.
Mais je ne m'en nourris plus.
Car aujourd'hui, même ça devrait être justifié... La méfiance est partout, la générosité se meurt.
J'ai entendu des conneries immenses mais la pire de toute fut certainement : "tu aimes trop, ça fait peur".
La peur est partout, l'amour nulle part.
Car il faut être bien courageux pour aimer le monde, je vous l'assure.
Je dis souvent que je n'aime pas les gens, mais mon dieu (ou celui des autres à vrai dire) que j'aime les individus...
Et pour ponctuer, illustrer, tout ça... une petite histoire... et vraie avec ça.
Il y a deux ans (ou trois ? ce fut si peu important en soi...), fatiguée de ne plus recevoir pour pouvoir donner, j'ai voulu quitter ce monde qui m'oppressait.
Une nuit aux urgences et des médecins dépités par mon discours cohérent, cherchant à me convaincre de rester encore un peu (pour me reposer au sein d'un système -médical pour le coup- mal construit et inconvenant... niant les individus et privilégiant les théories de masse...).
Alors que ces messieurs dames débattaient de mon sort, tentant de me faire plier malhabilement, j'ai plutôt opté pour "je vais fumer une clope" sous leur regard mi-dépité, mi-pitoyable.
Je suis sortie m'asseoir (je m’assois souvent un peu partout n'importe où) sur les marches à la sortie des urgences. L'endroit glauque qui sent l'urine. L'endroit parfait, car à part moi, personne n'aurait envie de s'asseoir là.
Et là se pointe une nana... Tête défoncée, collants déchirés, jupe moins longue que la plus petite de mes ceintures. Elle montait les marches et m'a dépassée.
Et puis elle s'est arrêtée et est revenue s'asseoir à côté de moi.
"T'as pas l'air bien toi, me dit-elle.
- Bof. Tu veux une clope ?
- Ouais... ils font chier ils peuvent pas me garder. Mon mec m'a défoncée hier soir... Je suis trop conne de rester...
- Bah... des fois on fait juste comme on peut
- Ouais mais toi t'es une fille bien pas une pute comme moi, qu'est ce que tu fous là ?"
Elle avait froid, j'ai étalé mon manteau par terre pour qu'on puisse rester assises.
https://www.youtube.com/watch?v=xFbQLNagEpU&feature=related
Je lui ai raconté mon histoire, elle m'a raconté la sienne.
La pute défoncée et la psy mourante, le croisement improbable (?), 40 piges les deux.
Elle n'avait rien, elle prévoyait d'aller voler un jean dans un magasin pour pouvoir rentrer chez ses parents voir sa fille. Elle savait qui elle était, ce qu'elle avait fait, ce qu'étaient ses problèmes.
Plus lucide que la plupart des gens qui, ici, se questionnent sans fin sur leur devenir...
Je lui ai filé mon paquet de clopes, elle a pris soin de m'en laisser deux "A mon avis tu vas pas rentrer tout de suite toi".
Je l'ai accompagnée sur le parvis de l'hôpital et lui ai indiqué son chemin. Lui ai filé mon numéro "au cas ou".
"T'es folle, me dit-elle, moi chuis pas un cadeau".
Elle n'a jamais appelé.
Natacha. C'était son prénom. Elle m'a embrassée et elle est partie.
Je me rappelle encore de ses yeux verts...
C'est certainement la dernière vraie chose que l'on ai faite pour moi sans que j'ai eu besoin de la demander...
https://www.youtube.com/watch?v=DVOYRgGze5Q
- Spoiler:
- Allez, parlez moi encore de votre empathie...
"Aïe ouille, je ressens la douleur des autres..." ->
Et il serait si facile d'y retourner...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Seng', tu es belle.
FunkyKyu- Messages : 1111
Date d'inscription : 23/04/2011
Localisation : Sur un caillou flottant
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Je sais pas si ca se voit mais ce fil était justement un appel au don de soi...
Merci d'être de ceux qui font ce cadeau là.
Bisous
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
FKK : je serais tentée de dire merci mais je t'avoue que je ne suis pas vraiment d'accord.
Lili : cliqué, survolé... mais incapable de lire... Car il s'agit, finalement, exactement de ce que je veux fuir "tiens si je passais encore plein plein de temps caché derrière mon ordinateur à refaire le monde au lieu d'aller courir après la douleur de dehors pour me remettre la mienne à sa juste place".
Lili : cliqué, survolé... mais incapable de lire... Car il s'agit, finalement, exactement de ce que je veux fuir "tiens si je passais encore plein plein de temps caché derrière mon ordinateur à refaire le monde au lieu d'aller courir après la douleur de dehors pour me remettre la mienne à sa juste place".
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
"tu aimes trop, ça fait peur".
ET tout. Et tout. LE reste.
Je veux fuir moi. Tranquille. Peinard. PAs mourir, encore que. PAs de ma propre volonté. Juste fuir. Les yeux fermés ! Sans me retourner. Mais je sais que où que j'aille, j'en croiserai un, ou une. Une pute ou un imam, qui s'assiéra à côté de moi, et me rappellera à l'inéluctabilité des évidences. D'un regard ou d'un mot. Ce que nous sommes.
Fais chier ! Vous me faites tous chier !
ET tout. Et tout. LE reste.
Je veux fuir moi. Tranquille. Peinard. PAs mourir, encore que. PAs de ma propre volonté. Juste fuir. Les yeux fermés ! Sans me retourner. Mais je sais que où que j'aille, j'en croiserai un, ou une. Une pute ou un imam, qui s'assiéra à côté de moi, et me rappellera à l'inéluctabilité des évidences. D'un regard ou d'un mot. Ce que nous sommes.
Fais chier ! Vous me faites tous chier !
Invité- Invité
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bah, viens boire un café
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Sengabl a écrit:
Lili : cliqué, survolé... mais incapable de lire... Car il s'agit, finalement, exactement de ce que je veux fuir "tiens si je passais encore plein plein de temps caché derrière mon ordinateur à refaire le monde au lieu d'aller courir après la douleur de dehors pour me remettre la mienne à sa juste place".
Mais tu donnes déjà énormément. Tu fais partie des gens de se forum qui sont plus là pour les autres que pour eux. Ne croies pas que tu sois égoïste, c'est légitime aussi de se replier sur soi de temps en temps pour se ressourcer...
- Spoiler:
- J'espère ne pas être a coté de la plaque parce que je suis pas 100% sure d'avoir compris, mais ton message fait écho avec un échange que j'ai eu avec une autre personne, d'où... etc.
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
WakaLili a écrit:Tu fais partie des gens de ce forum qui sont plus là pour les autres que pour eux.
Ben et pour le coup, c'est là que le bats blesse ces temps-ci "les gens de ce forum" -moi incluse- (enfin, entre autres à vrai dire).
Mais je posterai plus tard sur ma "théorie des fluides" Tu comprendras sûrement mieux.
Dernière édition par Sengabl le Mer 21 Mar 2012 - 13:37, édité 1 fois (Raison : Parce que l'idée méritait d'être précisée. Et c'est tout.)
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
- Spoiler:
- Je continue par MP .
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Sengabl a écrit:
Mais le constat en redeviendrait presque douloureux, je ne trouve ici ou ailleurs, personne qui me ressemble assez. Et finalement je continue de me sentir atypique.
Je suis de cette génération colucho-goldmanesco-balavoinesque qui éduquait les jeunes des années 80 en leur expliquant que la générosité comptait
Tu te sens atypique, mais sache que je me retrouve dans tes mots. Moi aussi j'ai tapé aux portes de ma ville pour récolter des kilos de riz en croyant sincèrement que j'allais changer le monde... "We are the world" me donnait des frissons, j'ai écouté en boucle JJG et Balavoine... jusqu'à les savoir plus que par coeur. De sacrés zèbres ces deux-là, sans nul doute... Combien de fois me suis-je sentie vidée jusqu'à la moelle, d'avoir trop donné sans retour... Mais je sens aussi mon incapacité à recevoir... Ce ne sont pas les autres qui ne donnent pas, c'est moi qui ne sais pas prendre. Trop peur, trop sensible, trop... pas capable d'ouvrir l'éprouvette de peur qu'on s'y engouffre et qu'elle explose...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Si mon atypiquerie ne venait que de là... ça irait, j'aurais juste à trouver en face un(e) quadra zèbre et on chantonnerait "Qu'est ce qui pourra sauver l'amour" en canon, harmonies, etc
Non.
Ce qui est atypique ce sont les sources et le parcours ptet. Je sais pas. J'ai juste parfois des bribes de ressemblances insuffisantes.
Et justement, moi, j'ai pas peur des explosions. Si l'éprouvette se remplissait trop, j'en profiterai pour rendre plus ptet, ou pour capitaliser, ché pas...
'fin déjà, j'ai trouvé un barge. Ca me soulage pour l'humanité. Il en reste
Non.
Ce qui est atypique ce sont les sources et le parcours ptet. Je sais pas. J'ai juste parfois des bribes de ressemblances insuffisantes.
Et justement, moi, j'ai pas peur des explosions. Si l'éprouvette se remplissait trop, j'en profiterai pour rendre plus ptet, ou pour capitaliser, ché pas...
'fin déjà, j'ai trouvé un barge. Ca me soulage pour l'humanité. Il en reste
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
La chanson du jour... Intemporelle... Irremplaçable, et tellement drôle !
Il est de ces jours où les autres continuent de penser qu'écouter et parler peut suffire...
Et c'est toujours dans ces cas là que la ritournelle s'impose :
https://www.youtube.com/watch?v=ICnbevTw4WQ&feature=fvwrel
Aujourd'hui, la dédicace est double Une sorte d'alignement planétaire qui n'arrive que tous les 264 ans 17 semaines et 4 jours.
Et c'est toujours dans ces cas là que la ritournelle s'impose :
https://www.youtube.com/watch?v=ICnbevTw4WQ&feature=fvwrel
Aujourd'hui, la dédicace est double Une sorte d'alignement planétaire qui n'arrive que tous les 264 ans 17 semaines et 4 jours.
- Spoiler:
- (I really do love people For what they are, for what they say, for what they wanna be... and I do love you for what you do)
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
C'est bien joli, tout ça, mais moi j'veux un câlin, et t'es trop loin... (Bon, d'façon, vu l'état de mon nez, mieux vaut que je ne cherche à faire de câlins à personne tant que j'ai pas mon Coryzalia, hein... -__-')
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Saphodane a écrit:C'est bien joli, tout ça, mais moi j'veux un câlin, et t'es trop loin... (Bon, d'façon, vu l'état de mon nez, mieux vaut que je ne cherche à faire de câlins à personne tant que j'ai pas mon Coryzalia, hein... -__-')
Désolée ma petite sapho, ces jours ci, j'ai des priorités câlinatoires
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Hihi.
Et oui tout est relatif, tout dépend du point de vue d'où l'on se place ^^.
Et oui tout est relatif, tout dépend du point de vue d'où l'on se place ^^.
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Quand tu me fais une... Seine !
https://www.youtube.com/watch?v=gOuj9Nydrh0&feature=related
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Elle a même le tshirt!
Shaushka- Messages : 413
Date d'inscription : 05/12/2011
Age : 35
Localisation : Paris
La soixantième...
C'est la soixantième heure la plus difficile,
Celle où mes irréels deviennent simples et faciles
Celle où mes mots se joignent,
Celle où l'âme témoigne...
A la soixantième heure se trouve une jonction
Entre le cœur qui hurle et la pauvre raison
C'est l'heure où je m'égare, où il faut crier gare
L'heure où peut émerger l'amour trop étouffé.
A la soixantième heure je te dis que je t'aime
Alors que jusque là je retenais sans peine.
L'heure où la politesse et ses sœurs convenances
Se rient de tout, de nous, criant presque à outrance
A la soixantième heure je n'ai plus peur de rien.
Plus peur du ridicule, plus peur de te perdre.
A la soixantième heure s'ouvrent toutes les vannes,
Amour, désir, douleur en volutes diaphanes.
A la soixantième heure plus rien n'est retenu
C'est le moment crucial de la vraie mise à nue.
Et c'est à cet instant que ton esprit panique,
Naïf (?) en découvrant cet amour illogique.
A la soixantième heure tremble mon assurance
J'avoue, je pleure, je hurle, amusante inconstance
Tu prends peur, tu cogites,
Tes vieux démons s'agitent.
A la soixantième heure tu ne peux plus rien dire
Tu me regardes faire, tu crois à un délire.
Avec ton esprit froid, tu juges et tu mesures,
Incapable que tu es d'une telle démesure.
A la soixantième heure s'évadent les démons
Douceur devient fureur, ange devient dragon.
Retenue oubliée, je te mets sous les yeux
La vraie problématique, n'oublions pas le jeu !
Et ces soixantièmes heures, maintes fois répétées,
Auront eu un effet finalement escompté.
Prouver une fois de plus, et quoi que tu en penses,
Qu'aucun autre ne peut me suivre dans ma danse.
J'aurais pu faire le pas et simplement passer
De la cinquante-neuvième et des autres passées
A la soixante et une et ainsi te laisser
Dans ton petit confort, tes petites idées.
Mais à la soixantième se situait notre chance,
Celle de ne pas finir avec ce goût trop rance.
Celle de tenir tête, quoi qu'il puisse en coûter,
A quelques mots d'amour qu'il fallait écourter.
J'ai choisi de t'ouvrir, à la soixantième heure,
Plus qu'aux autres moments, la porte de mon cœur.
J'aurais pu t'épargner, spectacle ridicule,
Mais c'eut été alors, un bien vilain calcul.
Dans cette soixantième heure, tu n'as pas su goûter,
L'incroyable douceur de la facilité,
Tu n'as jamais su prendre les choses à la légère
Dramatisant pour moi, avec de belles œillères.
A la soixantième heure, tu aurais plutôt dû
Sortir de tes carcans et plonger enfin nu
Dans ce qui aurait fait de ce lien ambiguë
Une amitié solide, sans tes idées reçues.
A la soixantième heure, nous aurions pu construire
Étagères, amitié et crises de fous rires,
Ivresses et légèreté, couettes en sage partage,
Éviter verres brisés, tes classiques images.
A cette soixantième heure, il fallait résister,
Ne jamais prendre peur, ne pas moraliser.
M'éviter tes discours, m'éviter tes leçons,
Juste encore répéter qu'il s'agissait d'un "non".
"Que veux tu que je dise ?" A la soixantième heure,
Il aurait donc fallu que je sois ton souffleur,
Que ce soit moi qui trouve à ta place les mots
Pour dire tes émotions ? Non, là, c'en était trop.
A la soixantième heure, comme une enfant perdue,
Je cherchais l'assurance, moi tellement mordue,
Ta force pour tenir et tenir bon encore,
Pour ne pas me laisser m'oublier en ton corps.
Tu as, une fois encore, appliqué tes principes,
Oublié d'écouter l'autre qui participe,
Jouant selon ta règle mais en te croyant pieu...
Mais ma soixantième heure triche à ton petit jeu.
Toi qui croyais créer une histoire hors des normes,
Oubliant ce qu'il y a entre une femme un homme.
Je t'ai vu t'enfermer par delà tes barrières,
Tu voulais avancer, tu as fait marche arrière.
Et n'est pas un héros qui combat seulement
La facilité mise dans la course du temps.
Car tu auras toujours, si tu veux bien grandir,
Une soixantième heure à savoir investir.
Mais tu n'as pas su faire et je n'y peux plus rien,
La déception m'enserre et s'installe en mon seing.
De cette soixantième heure tu n'as donc rien compris,
Que ce que tu as vu, avec tes partis pris.
Celle où mes irréels deviennent simples et faciles
Celle où mes mots se joignent,
Celle où l'âme témoigne...
A la soixantième heure se trouve une jonction
Entre le cœur qui hurle et la pauvre raison
C'est l'heure où je m'égare, où il faut crier gare
L'heure où peut émerger l'amour trop étouffé.
A la soixantième heure je te dis que je t'aime
Alors que jusque là je retenais sans peine.
L'heure où la politesse et ses sœurs convenances
Se rient de tout, de nous, criant presque à outrance
A la soixantième heure je n'ai plus peur de rien.
Plus peur du ridicule, plus peur de te perdre.
A la soixantième heure s'ouvrent toutes les vannes,
Amour, désir, douleur en volutes diaphanes.
A la soixantième heure plus rien n'est retenu
C'est le moment crucial de la vraie mise à nue.
Et c'est à cet instant que ton esprit panique,
Naïf (?) en découvrant cet amour illogique.
A la soixantième heure tremble mon assurance
J'avoue, je pleure, je hurle, amusante inconstance
Tu prends peur, tu cogites,
Tes vieux démons s'agitent.
A la soixantième heure tu ne peux plus rien dire
Tu me regardes faire, tu crois à un délire.
Avec ton esprit froid, tu juges et tu mesures,
Incapable que tu es d'une telle démesure.
A la soixantième heure s'évadent les démons
Douceur devient fureur, ange devient dragon.
Retenue oubliée, je te mets sous les yeux
La vraie problématique, n'oublions pas le jeu !
Et ces soixantièmes heures, maintes fois répétées,
Auront eu un effet finalement escompté.
Prouver une fois de plus, et quoi que tu en penses,
Qu'aucun autre ne peut me suivre dans ma danse.
J'aurais pu faire le pas et simplement passer
De la cinquante-neuvième et des autres passées
A la soixante et une et ainsi te laisser
Dans ton petit confort, tes petites idées.
Mais à la soixantième se situait notre chance,
Celle de ne pas finir avec ce goût trop rance.
Celle de tenir tête, quoi qu'il puisse en coûter,
A quelques mots d'amour qu'il fallait écourter.
J'ai choisi de t'ouvrir, à la soixantième heure,
Plus qu'aux autres moments, la porte de mon cœur.
J'aurais pu t'épargner, spectacle ridicule,
Mais c'eut été alors, un bien vilain calcul.
Dans cette soixantième heure, tu n'as pas su goûter,
L'incroyable douceur de la facilité,
Tu n'as jamais su prendre les choses à la légère
Dramatisant pour moi, avec de belles œillères.
A la soixantième heure, tu aurais plutôt dû
Sortir de tes carcans et plonger enfin nu
Dans ce qui aurait fait de ce lien ambiguë
Une amitié solide, sans tes idées reçues.
A la soixantième heure, nous aurions pu construire
Étagères, amitié et crises de fous rires,
Ivresses et légèreté, couettes en sage partage,
Éviter verres brisés, tes classiques images.
A cette soixantième heure, il fallait résister,
Ne jamais prendre peur, ne pas moraliser.
M'éviter tes discours, m'éviter tes leçons,
Juste encore répéter qu'il s'agissait d'un "non".
"Que veux tu que je dise ?" A la soixantième heure,
Il aurait donc fallu que je sois ton souffleur,
Que ce soit moi qui trouve à ta place les mots
Pour dire tes émotions ? Non, là, c'en était trop.
A la soixantième heure, comme une enfant perdue,
Je cherchais l'assurance, moi tellement mordue,
Ta force pour tenir et tenir bon encore,
Pour ne pas me laisser m'oublier en ton corps.
Tu as, une fois encore, appliqué tes principes,
Oublié d'écouter l'autre qui participe,
Jouant selon ta règle mais en te croyant pieu...
Mais ma soixantième heure triche à ton petit jeu.
Toi qui croyais créer une histoire hors des normes,
Oubliant ce qu'il y a entre une femme un homme.
Je t'ai vu t'enfermer par delà tes barrières,
Tu voulais avancer, tu as fait marche arrière.
Et n'est pas un héros qui combat seulement
La facilité mise dans la course du temps.
Car tu auras toujours, si tu veux bien grandir,
Une soixantième heure à savoir investir.
Mais tu n'as pas su faire et je n'y peux plus rien,
La déception m'enserre et s'installe en mon seing.
De cette soixantième heure tu n'as donc rien compris,
Que ce que tu as vu, avec tes partis pris.
- Spoiler:
- Je ne sais ne sais ne sais pas pourquoi, on s'aime comme ça, les zèbres et moi...
Dernière édition par Sengabl le Lun 16 Avr 2012 - 17:41, édité 1 fois
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
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Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
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Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Saphodane a écrit:é________è
T'en fais de ces têtes quand même... !
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
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Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Wouaich, de six pieds de long...
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Saphodane a écrit:Wouaich, de six pieds de long...
Bah mais pourquoi ?
Spas joli ?
J'aime bien moi. Des fois je me relis et j'aime bien. Spas souvent, j'en profite
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
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