Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Saphodane a écrit:Wouaich, de six pieds de long...
Bah mais pourquoi ?
Spas joli ?
J'aime bien moi. Des fois je me relis et j'aime bien. Spas souvent, j'en profite
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
La qualité est tout à fait bien, c'est juste mélancolique et un peu colère, et heu... P'têt' que je me plante, ceci dit. Mais voilà, comme on dit, "ça fait écho".
écho... écho...
écho... écho...
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Saphodane a écrit:La qualité est tout à fait bien, c'est juste mélancolique et un peu colère, et heu... P'têt' que je me plante, ceci dit. Mais voilà, comme on dit, "ça fait écho".
écho... écho...
Hmmm. C'est une sorte d'expression de sentiments multiples et complexes.
Pas colère non. Dépit et déception. Un vague sentiment d'erreur. Mais quoi... C'est comme ça dans la vraie vie
Et puis l'écrire, ça a le mérite de le faire sortir du dedans de soi.
Ca fait quelques jours que ça traine dans le cahier... Genre balancé à la va vite au milieu de la nuit, depuis la voiture (j'aime bien écrire dans la voiture, tu peux la poser aux endroits qui t'inspirent, normalement c'est un vase clos, sauf quand... ).
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Tant que ça te fait du bien d'écrire, belle et précieuse Agnès
Je t'embrasse fort.
Je t'embrasse fort.
Elijah Kvar- Messages : 581
Date d'inscription : 20/04/2011
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Eleu a écrit:Tant que ça te fait du bien d'écrire
Bah... écrire, parler, chanter, rire, etc.
Écrire c'est de nouveau nouveau. Le cahier ne me quitte plus, plein de pages annexées en prime...
C'est partir, revenir, accrocher, s'accrocher, raccrocher. Réparer, rabibocher.
Préparer l'avenir qui regardera le passé aussi.
J'aime bien qu'on revienne à l'ère de l'écriture.
(mais tu as raison, on ne lit plus assez )
Je t'embrasse aussi. Hâte de te voir demain.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Le morceau de la nuit...
https://www.youtube.com/watch?v=sBWPCvdv8Bk
- Spoiler:
- Une illusion de temps qui passe.
En accéléré, comme moi.
Dernière édition par 'Sengabl le Dim 27 Juil 2014, 22:59, édité 1 fois
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Dis...
https://www.youtube.com/watch?v=75u2mEemhL8&feature=related
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Ah, Ludovico Einaudi... (Pour The Mountain, en tout cas, pas encore écouté l'autre morceau.)
Merci. Et puis je t'aime fort.
Merci. Et puis je t'aime fort.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Les quarts se creusent
"Allez je prends le prochain quart".
Que ce serait une jolie phrase à entendre. Mais y'avait que toi pour dire ça. Non... Pour faire ça.
J'ai beau remettre le nez dehors, le monde persiste à rester le même.
"Je t'envoie, comme un papillon à une étoile, quelques mots d'amour
Je t'envoie mes images, je t'envoie mon décor, je t'envoie mes sourires les jours, où je me sens plus forte" (mais c'est pas aujourd'hui ça... )
Plus je regarde vers le ciel et plus j'aimerais avoir la légèreté (et ça ça ferait marrer mon psy) qui me permettrait de t'y retrouver.
Je tuerais bien quelques zombies. Ces êtres vils et gluants qui se nourrissent des autres.
J'ai croisé il y a quelques temps un de ces zombies. Sa particularité ? Se nourrir de désespoir.
Il m'avait fallu, à l'époque, finalement assez peu de temps pour m'en rendre compte. Le grand fort n'était rien d'autre qu'un trou noir se remplissant du désespoir de l'autre.
Fabriquant presque, partant de rien, du désespoir chez l'autre pour mieux s'en repaître.
Projetant dans l'autre ("l'Être" mouah ah ah ah) ses propres vides. Et son petit tas d'ordures pas sorti.
J'ai résisté. A la noirceur, j'ai résisté. J'ai fui devant son intention de m'inventer de nouvelles douleurs. Apparemment, les miennes n'étaient pas assez... grandiloquentes ?
J'ai bien essayé de le remplir d'un peu de rire et de lumière ("il reste encore une braise une flamme qui dort"), d'un peu d'amitié, de partage. Mais que d'ego ! "On ne m'aide pas moi madame" aurait-il presque pu dire
Ah, oui, comme le petit qui me disait l'autre jour : "aider les autres, ça n'est pas un moyen de fuir ses propres peines ?"
Elles sont belles ces analyses défaitistes. Qu'ils sont beaux ces gens à regarder le nombril de l'autre.
Il est de ces gens qui, ainsi, font pire que les vautours. Sous le fallacieux prétexte de faire aller mieux des gens qui, pourtant, ne vont pas si mal, les entraînent dans leurs désillusions. Dans leurs désilluminations. Dans leurs petites noirceurs.
Et ils en croisent des tristes sires. Ou des tristes sœurs (mouah ah ah ah).
Non, décidément le monde ne change pas.
On en croise partout des comme ça. Ici et là. De ces grands penseurs qui se prennent pour des panseurs. De ces coincés de l'esprit qui ne valident qu'une manière de vivre... La leur, évidemment.
De ces menteurs qui se voudraient moteurs, de ces voleurs qui se voudraient valeurs.
Mais hypocrites tu sais. Lâches et mécréants. Nos préférés
Mais que j'en ris, que j'en ris, et que mon âme en pleure.
Non, non, le monde ne change pas.
Tu serais triste mon ange des changements non opérés.
Ils ont les mêmes vingt ans que nous, les mêmes trente ans que nous. Mêmes idées, mêmes virages, mêmes questions, mêmes réponses (les non-réponses). Mêmes schémas.
Et pour certains, je souhaite souvent ne pas atteindre les strates supérieures de l'âge si c'est pour devenir comme eux, supérieurs et aigris. Autant te rejoindre dans le temps arrêté n'est ce pas ?
Les pensées sont vagabondes et le bordel s'accumule.
Évidemment, personne pour prendre le quart suivant !
Je te le dis, ton absence se fait sentir
Vagabondant ensemble et tour à tour, les quarts prenaient naturellement leurs places, surveillance mutuelle, attention commune, les maîtres mots.
Aujourd'hui, plus de confiance, plus de retour, plus de complice. Je ne me résous pas à partager.
Sais-tu qu'un jour, on m'a dit "tu devrais te caser, ne serait-ce que pour tes enfants".
Eurk (oui, je sais, tu le penses aussi). Depuis je vomis le mot. Je vomis l'idée.
Je suis devenue un mix entre papillon et abeille mutante.
Un peu de pollen par ci, un peu de pollen par là...
Il semble que ce soit toujours incompréhensible par les communs. A moins que ce ne soit par les jaloux. Ou par les coincés. Les "valeureux" comme on les appelait. Tu sais, ceux qui s'engoncent dans leurs valeurs, ceux qui s'étouffent dans leur bienveillance, ceux qui voudraient mais ne peuvent pas. "Les passants honnêtes" de Brassens. "Les bourgeois" de Brel.
Il y a quelques jours je disais "j'y crois encore". Mais je t'assure, la foi s'effrite. Je suis chanceuse et il ne me faut souvent pas grand chose pour retresser quelques fils qui continuent de faire tenir la corde magique. Mais quand même... Les quarts se creusent. Les relais disparaissent. Et je ne peux pas tout surveiller toute seule. Et comme l'option "autre" n'est pas envisageable... Guess what ?!
J'ai ressorti une boîte 1979/2002... Les lettres de papa. Les lettres de maman.
Y'avait tes lettres aussi...
Ouch.
Que ce serait une jolie phrase à entendre. Mais y'avait que toi pour dire ça. Non... Pour faire ça.
J'ai beau remettre le nez dehors, le monde persiste à rester le même.
"Je t'envoie, comme un papillon à une étoile, quelques mots d'amour
Je t'envoie mes images, je t'envoie mon décor, je t'envoie mes sourires les jours, où je me sens plus forte" (mais c'est pas aujourd'hui ça... )
Plus je regarde vers le ciel et plus j'aimerais avoir la légèreté (et ça ça ferait marrer mon psy) qui me permettrait de t'y retrouver.
Je tuerais bien quelques zombies. Ces êtres vils et gluants qui se nourrissent des autres.
J'ai croisé il y a quelques temps un de ces zombies. Sa particularité ? Se nourrir de désespoir.
Il m'avait fallu, à l'époque, finalement assez peu de temps pour m'en rendre compte. Le grand fort n'était rien d'autre qu'un trou noir se remplissant du désespoir de l'autre.
Fabriquant presque, partant de rien, du désespoir chez l'autre pour mieux s'en repaître.
Projetant dans l'autre ("l'Être" mouah ah ah ah) ses propres vides. Et son petit tas d'ordures pas sorti.
J'ai résisté. A la noirceur, j'ai résisté. J'ai fui devant son intention de m'inventer de nouvelles douleurs. Apparemment, les miennes n'étaient pas assez... grandiloquentes ?
J'ai bien essayé de le remplir d'un peu de rire et de lumière ("il reste encore une braise une flamme qui dort"), d'un peu d'amitié, de partage. Mais que d'ego ! "On ne m'aide pas moi madame" aurait-il presque pu dire
Ah, oui, comme le petit qui me disait l'autre jour : "aider les autres, ça n'est pas un moyen de fuir ses propres peines ?"
Elles sont belles ces analyses défaitistes. Qu'ils sont beaux ces gens à regarder le nombril de l'autre.
Il est de ces gens qui, ainsi, font pire que les vautours. Sous le fallacieux prétexte de faire aller mieux des gens qui, pourtant, ne vont pas si mal, les entraînent dans leurs désillusions. Dans leurs désilluminations. Dans leurs petites noirceurs.
Et ils en croisent des tristes sires. Ou des tristes sœurs (mouah ah ah ah).
Non, décidément le monde ne change pas.
On en croise partout des comme ça. Ici et là. De ces grands penseurs qui se prennent pour des panseurs. De ces coincés de l'esprit qui ne valident qu'une manière de vivre... La leur, évidemment.
De ces menteurs qui se voudraient moteurs, de ces voleurs qui se voudraient valeurs.
Mais hypocrites tu sais. Lâches et mécréants. Nos préférés
Mais que j'en ris, que j'en ris, et que mon âme en pleure.
Non, non, le monde ne change pas.
Tu serais triste mon ange des changements non opérés.
Ils ont les mêmes vingt ans que nous, les mêmes trente ans que nous. Mêmes idées, mêmes virages, mêmes questions, mêmes réponses (les non-réponses). Mêmes schémas.
Et pour certains, je souhaite souvent ne pas atteindre les strates supérieures de l'âge si c'est pour devenir comme eux, supérieurs et aigris. Autant te rejoindre dans le temps arrêté n'est ce pas ?
Les pensées sont vagabondes et le bordel s'accumule.
Évidemment, personne pour prendre le quart suivant !
Je te le dis, ton absence se fait sentir
Vagabondant ensemble et tour à tour, les quarts prenaient naturellement leurs places, surveillance mutuelle, attention commune, les maîtres mots.
Aujourd'hui, plus de confiance, plus de retour, plus de complice. Je ne me résous pas à partager.
Sais-tu qu'un jour, on m'a dit "tu devrais te caser, ne serait-ce que pour tes enfants".
Eurk (oui, je sais, tu le penses aussi). Depuis je vomis le mot. Je vomis l'idée.
Je suis devenue un mix entre papillon et abeille mutante.
Un peu de pollen par ci, un peu de pollen par là...
Il semble que ce soit toujours incompréhensible par les communs. A moins que ce ne soit par les jaloux. Ou par les coincés. Les "valeureux" comme on les appelait. Tu sais, ceux qui s'engoncent dans leurs valeurs, ceux qui s'étouffent dans leur bienveillance, ceux qui voudraient mais ne peuvent pas. "Les passants honnêtes" de Brassens. "Les bourgeois" de Brel.
Il y a quelques jours je disais "j'y crois encore". Mais je t'assure, la foi s'effrite. Je suis chanceuse et il ne me faut souvent pas grand chose pour retresser quelques fils qui continuent de faire tenir la corde magique. Mais quand même... Les quarts se creusent. Les relais disparaissent. Et je ne peux pas tout surveiller toute seule. Et comme l'option "autre" n'est pas envisageable... Guess what ?!
J'ai ressorti une boîte 1979/2002... Les lettres de papa. Les lettres de maman.
Y'avait tes lettres aussi...
Ouch.
Dernière édition par Sengabl le Jeu 03 Mai 2012, 00:24, édité 2 fois
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
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Localisation : ça dépend !
Clemelle- Messages : 986
Date d'inscription : 28/02/2011
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Edit : Ah et puis, tiens, une hâche. Pour les zombies.
Simple ou double, t'as le choix des armes.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
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Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Merci les filles
(J'aime bien la double Sapho, elle a finalement l'air plus maniable ! )
(J'aime bien la double Sapho, elle a finalement l'air plus maniable ! )
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
(oui, plus équilibrée)
Ca date d'hier, mais qui refuse un câlin même en retard?
Ca date d'hier, mais qui refuse un câlin même en retard?
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
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Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
c est qu'une impression l equilibre sur une double Hache ^^
ca depend bcp du manche en fait ...
et puis l'hache , vaut mieux le fumer , c est moins dangereux
ca depend bcp du manche en fait ...
et puis l'hache , vaut mieux le fumer , c est moins dangereux
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Tu sais bien que c'est pas mon truc
Je laisse ça aux jeunes penseurs aux idées révolutionnaires
Le mass murder convient mieux à mon âge.
Je laisse ça aux jeunes penseurs aux idées révolutionnaires
Le mass murder convient mieux à mon âge.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
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Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Je suis ému (très) par ton texte et ses phrases courtes qui en disent beaucoup.
C'est à la fois une joie et une douleur intenses que de ressortir les vieilles boîtes, d'autant plus qu'on sait très bien ce qu'il y a dedans.
Mais avoir le contenu sous les yeux, c'est comme redonner la vie à ce qui n'est plus, c'est comme revenir dans un temps révolu, c'est comme rouvrir le chalut : aïe, je suis submergé.
C'est à la fois une joie et une douleur intenses que de ressortir les vieilles boîtes, d'autant plus qu'on sait très bien ce qu'il y a dedans.
Mais avoir le contenu sous les yeux, c'est comme redonner la vie à ce qui n'est plus, c'est comme revenir dans un temps révolu, c'est comme rouvrir le chalut : aïe, je suis submergé.
wanig- Messages : 428
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Huit mois et un seul toi...
Huit mois.
Je résiste.
Mais j'y pense. Presque sans cesse.
Le manque reprend le dessus.
Ça va être si facile. Si bon. Au début. Si doux, si fort, si chaud. Palpitant. Passionnant.
C'est l'instant où on se fout de la douleur. Où on se fout de savoir ce qu'on sait. On se fout se savoir que ça se passera indéfiniment pareil. Encore et encore.
Le moment où seul le chemin vers le premier shoot va compter. Et rien d'autre.
Se laisser croire qu'on pourra édicter de nouvelles règles. Recommencer. Encore. Une nouvelle fois après la dernière. Se laisser croire qu'on pourra décider. Que "non, cette fois...".
Huit mois.
J'ai tenu plus longtemps.
Mais le simple fait d'y penser tout le temps et de devoir lutter... C'est mort.
La faiblesse va m'envahir.
Et tout s'envolera en fumée. Hier, aujourd'hui et l'hypothétique demain.
Et personne n'a jamais pu me raisonner. Ni les plus forts, ni les plus fidèles.
C'est tout le drame. Le seul à pouvoir me contenir... c'est lui.
Quand ça n'est plus une question de raison, mais une simple question de force, de guerre, de bataille.
Quand ce ne sont plus les mots qui comptent mais seulement les actes, les faits, les gestes.
Quand la colère s’éteint et qu'il ne reste plus que l'amour.
Toujours le même cirque à vrai dire. Toujours la même période. Toujours, toujours.
Ça serait bien de tenir un peu... pour voir ?
Ça ne changerait pas grand chose en fait. Reculer pour mieux sauter ?
C'est comme foncer tête baissée vers un mur. Comme mettre sa tête dans la guillotine. Et le savoir. Savoir la douleur, savoir l'après... Accepter l'horreur. Digérer l'erreur.
Ne vouloir plus que ta vie, ma vie, nos ardeurs...
La raison fond à vue d’œil.
Les bonnes raisons s'oublient, s’effacent.
Allez. Pas aujourd'hui... Pas aujourd'hui... Pas aujourd'hui...
Je résiste.
Mais j'y pense. Presque sans cesse.
Le manque reprend le dessus.
Ça va être si facile. Si bon. Au début. Si doux, si fort, si chaud. Palpitant. Passionnant.
C'est l'instant où on se fout de la douleur. Où on se fout de savoir ce qu'on sait. On se fout se savoir que ça se passera indéfiniment pareil. Encore et encore.
Le moment où seul le chemin vers le premier shoot va compter. Et rien d'autre.
Se laisser croire qu'on pourra édicter de nouvelles règles. Recommencer. Encore. Une nouvelle fois après la dernière. Se laisser croire qu'on pourra décider. Que "non, cette fois...".
Huit mois.
J'ai tenu plus longtemps.
Mais le simple fait d'y penser tout le temps et de devoir lutter... C'est mort.
La faiblesse va m'envahir.
Et tout s'envolera en fumée. Hier, aujourd'hui et l'hypothétique demain.
Et personne n'a jamais pu me raisonner. Ni les plus forts, ni les plus fidèles.
C'est tout le drame. Le seul à pouvoir me contenir... c'est lui.
Quand ça n'est plus une question de raison, mais une simple question de force, de guerre, de bataille.
Quand ce ne sont plus les mots qui comptent mais seulement les actes, les faits, les gestes.
Quand la colère s’éteint et qu'il ne reste plus que l'amour.
Toujours le même cirque à vrai dire. Toujours la même période. Toujours, toujours.
Ça serait bien de tenir un peu... pour voir ?
Ça ne changerait pas grand chose en fait. Reculer pour mieux sauter ?
C'est comme foncer tête baissée vers un mur. Comme mettre sa tête dans la guillotine. Et le savoir. Savoir la douleur, savoir l'après... Accepter l'horreur. Digérer l'erreur.
Ne vouloir plus que ta vie, ma vie, nos ardeurs...
La raison fond à vue d’œil.
Les bonnes raisons s'oublient, s’effacent.
Allez. Pas aujourd'hui... Pas aujourd'hui... Pas aujourd'hui...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
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Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Très peu de temps, mais je vois que tu postes et je regarde, trop vite, je n'ai pas le temps de lire mais je perçois la détresse. J'irai voir de plus près la semaine prochaine et en attendant, je pense à toi et t'embrasse.
Elléane- Messages : 359
Date d'inscription : 16/11/2011
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Localisation : Ile de France
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Arf... courage Agnès.
C'est toi qui le dit...
Ça serait bien de tenir un peu... pour voir ?
Ça ne changerait pas grand chose en fait. Reculer pour mieux sauter ?
C'est toi qui le dit...
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
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Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Tiens encore un peu, pour voir ce que ça changerait. Courage. Sinon j'te fous un coup de pied au cul la prochaine fois que j'viens à Paris.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
ce n'est pas moi qui te jetterai la pierre coté longueur j'ai fait pire je crois. Mais comment faire autrement si l'on souhaite se raconter ne serait ce qu'un petit peu.
j'ai été très touchée par ta présentation.
La mauvaise estime de soi, les mauvais choix, les deuils douloureux ont émaillé aussi mon parcours.
La peur de la vie, je connais bien, la peur de la mort aussi. Paradoxe, des fois (de moins en moins souvent) j'aimerais mourir pour ne plus avoir peur de vivre et pour ne plus avoir peur de mourir (comprenne qui peut).
je ne suis arrivée sur le site qu'hier, pas testée (mais ça viendra), mais bienvenue même si c'est un paradoxe temporel
et puis je viens de lire tes derniers coms et l'absence, la douleur est palpable et j'ai mal pour toi inconnue et pourtant...
j'ai été très touchée par ta présentation.
La mauvaise estime de soi, les mauvais choix, les deuils douloureux ont émaillé aussi mon parcours.
La peur de la vie, je connais bien, la peur de la mort aussi. Paradoxe, des fois (de moins en moins souvent) j'aimerais mourir pour ne plus avoir peur de vivre et pour ne plus avoir peur de mourir (comprenne qui peut).
je ne suis arrivée sur le site qu'hier, pas testée (mais ça viendra), mais bienvenue même si c'est un paradoxe temporel
et puis je viens de lire tes derniers coms et l'absence, la douleur est palpable et j'ai mal pour toi inconnue et pourtant...
Dernière édition par labuc le Mar 26 Juin 2012, 10:15, édité 1 fois (Raison : parce que j'ai lu plus)
labuc- Messages : 33
Date d'inscription : 25/06/2012
Age : 56
Localisation : bagnolet
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Chère labuc,
Et bien, le moins que l'on puisse dire c'est que tu es allée chercher loin dans les pages de présentation Une lectrice assidue donc !
En tous les cas, merci pour le post, ça m'a beaucoup touchée (chacune son tour, allez hop, c'est ma tournée !)
Je saisis l'occasion... un bail que je ne me suis pas "auto parlé" à voix "haute" (écrite en fait, mais c'est presque pareil).
La douleur... Bah...
Je me rends compte ces jours ci que finalement, on s'habitue. Et quel dommage. Car le constat est une sorte de regard "neutre" sur les douleurs d'autrui. Comme si... comment dire... comme si finalement je n'y croyais presque plus. Un peu "mais non, t'as pas si mal que ça, c'est rien, tu vas t'habituer, on vit avec, spas grave".
Je trouve ça triste finalement. Mais reposant dans le fond.
Confrontée à tout un tas d'émotions contraires (et contrariantes parfois) au contact des zèbres (fuckin' hypersensibilité), le repli m'est bénéfique. Repos. Pas de fluctuation.
Je me regarde faire la sauvage, m'isoler, mais qu'importe, finalement, j'aime assez ça.
Je me questionnais hier soir en m'endormant (oui, bon, ce matin tôt en fait), sur l'utilité/l'absolue nécessité des projets...
Je me regarde vivre au jour le jour, sans projet. Est-ce triste ? Pas vraiment en fait. C'est même plutôt doux ces jours ci.
Manger, dormir, boire. Travailler, bricoler, ranger.
Et résonne parfois cette jolie chanson qui dit "chaque jour de plus est un jour de trop". Mais contrairement à d'autres moments, ces derniers temps, je n'ai pas cette impression de plier sous le fardeau. En même temps, soyons honnêtes, vivre au jour le jour n'a rien d'engageant, socialement, légalement, etc.
Mais c'est une attitude qui te fait un peu disparaître au yeux du monde (serait-ce le but avoué ?).
L'ultime je m'enfoutisme. Cette forme de mort lente et douce. "Mourir au monde à ses poèmes".
Est-ce une résultante de la peur ? Je ne crois pas. Je ne crois pas avoir souvent eu peur de vivre ou de mourir. Mal de vivre, c'est ce qui me correspondrait le mieux il me semble. J'ai mal de vivre la plupart du temps, sauf quand je décide que je me suffis à moi-même.
Le plus drôle, c'est que ça ne se perçoit pas. En même temps, je ne vois pas ce qui m'autoriserait à polluer la bonne humeur des autres avec mes parpaings aux pieds. C'est pas parce que tu tombes que tu dois entraîner tout le monde dans ta chute
Bref.
Mon psy pense que je "devrais continuer à chercher". Mais je crois qu'on est pas encore arrivés à se mettre d'accord sur l'utilité de la chose, ou même simplement sur le "chercher quoi ?".
Bon et quoi, faut pas déconner, chercher, c'est définitivement épuisant.
Allez. Stop. Ca va bien les conneries, faudrait pas non plus sombrer dans les choses importantes... alors que j'ai à défendre une place en ligue platine sur SC2 !
J'embrasse mes lecteurs assidus (j'adore ce petit côté "fan club" que l'on ose à peine s'avouer ) et bienvenue labuc, dans le monde des gentils fous !
Et bien, le moins que l'on puisse dire c'est que tu es allée chercher loin dans les pages de présentation Une lectrice assidue donc !
En tous les cas, merci pour le post, ça m'a beaucoup touchée (chacune son tour, allez hop, c'est ma tournée !)
Je saisis l'occasion... un bail que je ne me suis pas "auto parlé" à voix "haute" (écrite en fait, mais c'est presque pareil).
La douleur... Bah...
Je me rends compte ces jours ci que finalement, on s'habitue. Et quel dommage. Car le constat est une sorte de regard "neutre" sur les douleurs d'autrui. Comme si... comment dire... comme si finalement je n'y croyais presque plus. Un peu "mais non, t'as pas si mal que ça, c'est rien, tu vas t'habituer, on vit avec, spas grave".
Je trouve ça triste finalement. Mais reposant dans le fond.
Confrontée à tout un tas d'émotions contraires (et contrariantes parfois) au contact des zèbres (fuckin' hypersensibilité), le repli m'est bénéfique. Repos. Pas de fluctuation.
Je me regarde faire la sauvage, m'isoler, mais qu'importe, finalement, j'aime assez ça.
Je me questionnais hier soir en m'endormant (oui, bon, ce matin tôt en fait), sur l'utilité/l'absolue nécessité des projets...
Je me regarde vivre au jour le jour, sans projet. Est-ce triste ? Pas vraiment en fait. C'est même plutôt doux ces jours ci.
Manger, dormir, boire. Travailler, bricoler, ranger.
Et résonne parfois cette jolie chanson qui dit "chaque jour de plus est un jour de trop". Mais contrairement à d'autres moments, ces derniers temps, je n'ai pas cette impression de plier sous le fardeau. En même temps, soyons honnêtes, vivre au jour le jour n'a rien d'engageant, socialement, légalement, etc.
Mais c'est une attitude qui te fait un peu disparaître au yeux du monde (serait-ce le but avoué ?).
L'ultime je m'enfoutisme. Cette forme de mort lente et douce. "Mourir au monde à ses poèmes".
Est-ce une résultante de la peur ? Je ne crois pas. Je ne crois pas avoir souvent eu peur de vivre ou de mourir. Mal de vivre, c'est ce qui me correspondrait le mieux il me semble. J'ai mal de vivre la plupart du temps, sauf quand je décide que je me suffis à moi-même.
Le plus drôle, c'est que ça ne se perçoit pas. En même temps, je ne vois pas ce qui m'autoriserait à polluer la bonne humeur des autres avec mes parpaings aux pieds. C'est pas parce que tu tombes que tu dois entraîner tout le monde dans ta chute
Bref.
Mon psy pense que je "devrais continuer à chercher". Mais je crois qu'on est pas encore arrivés à se mettre d'accord sur l'utilité de la chose, ou même simplement sur le "chercher quoi ?".
Bon et quoi, faut pas déconner, chercher, c'est définitivement épuisant.
Allez. Stop. Ca va bien les conneries, faudrait pas non plus sombrer dans les choses importantes... alors que j'ai à défendre une place en ligue platine sur SC2 !
J'embrasse mes lecteurs assidus (j'adore ce petit côté "fan club" que l'on ose à peine s'avouer ) et bienvenue labuc, dans le monde des gentils fous !
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Je t'aime fort Senga. Contente d'avoir de tes nouvelles malgré tout, tu vois. Bonne vie au jour le jour. Des bisous.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bonjour Sengabl,
bienvenue sur ce site.
Et j'ai le goût de mettre mon grain d'sel en disant: et si c'était toi l'rocher stable et lui la moule instable!
Personnellement, quelques unes de ces moules ont passé par mon lit et maintenant, allez savoir pourquoi (et ce site et ses gens, selon mon hypothèse, y sont pour quelque chose!), je les préfère dans mon assiette!
Au plasir de te lire!
bienvenue sur ce site.
Et j'ai le goût de mettre mon grain d'sel en disant: et si c'était toi l'rocher stable et lui la moule instable!
Personnellement, quelques unes de ces moules ont passé par mon lit et maintenant, allez savoir pourquoi (et ce site et ses gens, selon mon hypothèse, y sont pour quelque chose!), je les préfère dans mon assiette!
Au plasir de te lire!
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Oups! J'm'aperçois à l'instant que ta présentation date de octobre 2011! Gloup! Désolée pour le léger décalage!
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Lol, elle a tout calculé, je suis malgré moi dans la catégorie "lecteurs assidus", m'étant précipitée sur le fil pour "voir" l'origine de ce up.
du fan club, donc
du fan club, donc
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Qui a tout calculé?
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Donc présentement en mode vacances, zèbre, surdouée, HP, aspie et cerveau droit! J'me promène avec mon passeport comme un chat avec sa médaille au cas où j'me perde dans l'quartier pour qu'on m'ramène au bercail!
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Waka a écrit:Lol, elle a tout calculé, je suis malgré moi dans la catégorie "lecteurs assidus", m'étant précipitée sur le fil pour "voir" l'origine de ce up.
du fan club, donc
Je suis diabolique
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Mon fiston a eu son bac... genre, là, je le copierais bien 300 fois rien que pour tenter d'exprimer l'intensité de la joie ressentie... Nan mais nan, mais... Je me retiens !
- Spoiler:
MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC
MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC
MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC
MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC MON FISTON A EU SON BAC
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Shaushka- Messages : 413
Date d'inscription : 05/12/2011
Age : 35
Localisation : Paris
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Son premier procès verbal...
Congrats !
Congrats !
Tof- Messages : 2038
Date d'inscription : 11/04/2011
Humeur du jour...
Avec une petite dédicace spéciale qui ne sera que peu comprise (et tant mieux, j'aime bien ça moi rire en très très très petit comité )
Y'a vraiment, mais vraiment des gens puants. Et plus ils puent et plus ils crient (et fort avec ça) que les autres ne se lavent pas...
Allez.
Une heure d'attention en tout, c'était déjà trop.
Je vous aime, oui, je vous aime.
(A l'écoute tout le monde aura compris que je fais ça plutôt n'importe quand )
Y'a vraiment, mais vraiment des gens puants. Et plus ils puent et plus ils crient (et fort avec ça) que les autres ne se lavent pas...
Allez.
Une heure d'attention en tout, c'était déjà trop.
Je vous aime, oui, je vous aime.
(A l'écoute tout le monde aura compris que je fais ça plutôt n'importe quand )
Dernière édition par Sengabl le Sam 14 Juil 2012, 21:15, édité 1 fois
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Et tout de même (je manque à tous mes devoirs !), merci à tous pour les félicitations tout ça tout ça tout ça !
(Et à ceux qui étaient avec nous pour fêter ça )
(Et à ceux qui étaient avec nous pour fêter ça )
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Et Musset disait...
Dans "On ne badine pas avec l'amour" :
« Adieu Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu'on te fera de ces récits hideux qui t'ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de ces deux êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois : mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »
(acte 2 scène V)
J'adore...
J'avais je crois une quinzaine d'années quand j'ai lu ça. Et toujours aujourd'hui, ce passage me trotte souvent en tête.
Quand je constate la lâcheté chez un homme, je suis toujours surprise et puis finalement non...
[Qu'on ne s'y trompe pas, il ne s'agit pas là d'un post anti-masculin, la partie féminine m'étant tout autant parlante et m’apparaissant comme tout aussi juste (oui bon, ok, pour les autres femmes, pas pour moi ! Allons, allons )]
Well.
Je m'étonne ces jours-ci (bon les jours se transforment assez vite en mois à vrai dire) d'une folle "non-envie".
D'amour (au sens large - chut, cessons là les mauvais esprits !).
Genre "P.I., Pas Intéressée !" mais sans violence.
Courtisée (pour les mauvaises raisons ?), je me retrouve depuis quelques temps à repousser des avances qui m'auraient autrefois touchée. A fermer les yeux sur des invites évidentes, à garder le silence sur des propositions ouvertes.
Non vraiment, P.I..
Alors je me questionne, ceci ne me ressemblant vraiment pas. Cette suffisance étant inhabituelle.
Mais c'est presque ça je crois. Ce que j'ai ces jours-ci me suffit.
Je n'ai aucune envie de me jeter dans une course à l'aventure et je ne suis pas triste.
Évidemment, je continue parfois de me sentir seule (trop de pression, besoin d'épaule, de réconfort, de complicité, de soutien) mais dans le fond, j'arrive à piocher tout ça ailleurs (chez des personnes différentes), on additionne et tout va bien.
Et puis surtout, depuis là, véritablement quelques jours, j'ai retrouvé une sorte de force, de brillance interieure. Et j'espère en fait que cela va durer.
Ils sont peu nombreux à avoir saisi à quel point un conflit latent depuis 8 ans me minait. J'ai du jouer la carte du déni pour ne point tuer. Ce qu'on appellerait le lâcher prise somme toute... Mais, en fait, lâcher prise que nenni, il ne s'agit que de plus grande patience. D'une forme de vengeance plus que surgelée. D'une foi incroyable dans la justesse (plus que dans la justice) du monde. Un truc qui sonnerait comme "un jour, on se rendra compte que j'ai raison".
Et ce jour est comme arrivé.
On m'a entendue. On m'a donné raison (ce qui paraîtrait logique à un zèbre, puisque j'avais raison depuis le début - aucune fausseté là-dedans, sur un plan purement logico-analytique, j'avais juste raison). Enfin.
Et c'est comme si Samson se faisait une greffe capillaire !
Me voilà à trouver que je recommence à me ressembler.
Non, voilà... Me taire n'a jamais été mon genre. J'ai beau vieillir, je me calme en apparence mais le volcan intérieur bouillonne toujours.
J'ai beau essayer d'être raisonnable, rien ne m'y plie, même pas moi-même. Fuck ! Si j'ai raison, le monde entier se doit de me donner raison. Cela sonne comme un caprice pour les autres, comme une normalité pour moi.
Le truc, c'est que ça continue à être longtemps comme à l'école...
Un peu ce côté "toi, vu que tu sais, tu dis rien". Ouais ben non. Merde à la fin (et ptet même au début d'ailleurs).
Franchement, qui a dit que, sous prétexte qu'on était plus intelligent, on devrait juste se la fermer plus ? Pourquoi, alors que je suis objectivement supérieure (intellectuellement, humainement, etc.) au crétin (non, je n'exagère pas) à qui je suis opposée, devrais-je être celle qui se la ferme "pour le bien de la relation".
Pourquoi, moi, n'ai-je pas le droit, jamais, d'avoir juste simplement raison ? Pourquoi les autres ne peuvent-ils reconnaitre, sans se sentir humiliés, que l'autre (surtout quand c'est moi d'ailleurs) a raison ? Pourquoi suis-je simplement incapable de défendre mes droits ?
Au final, il ne s'agit pas de lâcher prise, il s'agit d'abandon. De renoncement. D'oubli de soi.
On m'a demandé pendant presque dix ans d'oublier qui j'étais, sous des prétextes tous plus fallacieux les uns que les autres.
Parce que je suis violente dans la justesse, violente dans l'envie de me faire entendre ou parfois de faire entendre la voix des autres.
Parce que la colère est toujours là.
Mais j'étais devenue une Don Quichotte qui aurait ouvert les yeux, qui se serait rendue compte que ça n'était que des moulins, que la bataille était vaine. Et ben non. Fuck. A mort les moulins. Qu'est ce qu'ils foutent là d'ailleurs à empêcher le vent de passer, à l'utiliser contre son gré tout ça pour le bien de quelques hommes ?
Allez, hop, merde, chier, fuck les moulins !
Oui, parce qu'au final, la conscience grandissante de la vacuité de cette existence fait que l'existence des moulins devient capitale. Essentielle peut-être. Se battre, pour n'importe quoi (bon, non, pas tout à fait), mais se battre. Et gagner. Je déploie, je pense, je calcule, j'use, je gagne. Ca, c'est normal.
Car je mourrai. Et en attendant... Quoi ? Paître dans une prairie, boire paisiblement l'eau d'une rivière ? Moutonner et obéir... Mais non, quoi que je fasse, il me semble toujours que je n'ai pas été programmée comme ça.
Je me fâche avec amour, je me bats avec tendresse et je m'emporte pour la bonne raison/cause.
Mais je tuerais pour gagner parfois. En tous les cas j'en ai la sensation.
(rien à voir, mais je me rends compte en écoutant une chanson qu'en portugais le mot Samba est masculin "O samba" - amusant)
Que ne suis-je née à une époque sanguinolente et amorale. S'il avait fallu tuer, vaincre pour survivre, je ne doute pas que j'aurais survécu.
Je ne prône pas la violence, mais je la ressens parfois. A l'heure où d'autres se calment, me revoilà à bouillir, pour tout, pour rien. (et pourquoi il pop pas ce pop-corn ?)
Et plus j'écris et plus je me dis que je vais re-rentrer dans le rang. Ou qu'en fait non. L'adaptation ultime, c'est continuer à faire en sorte que le monde entier vous pense sociable alors que vous savez pertinemment que vous ne l'êtes pas.
Qu'un imbécile vous rend malade. Qu'un méchant vous donne des envies de meurtres. Qu'un agresseur vous fait regretter l'échafaud (non, je ne suis pas pour la peine de mort, sauf (mouahahahahahah, je m'auto moque... pfff allez quoi, même pas envie d'expliquer) pour le cas où je serais la seule à devoir en décider peut-être).
J'en suis presque à l'auto suffisance et je ne m'en/me le cache pas ; à vrai dire je n'ai même pas l'impression que ce soit un défaut ; autarcique dans l'âme. Je ne me mens pas il me semble. Parfois (et plus parfois souvent que d'autres - oui, j'me comprends) le monde m'emmerde. Profondément. Zèbres inclus ce qui prouve bien que le filtre n'est pas là (bon ok, moins de zèbres m'emmerdent que de non-zèbres, mais tout d'même, ils restent des humains - enfin presque tous - contrariants, avec des avis inutiles quelquefois).
(On note qu'il n'existe aucune construction dans ce post - AHHH LE POP CORN POP ENFIN)
J'ai une conscience aiguë d'une forme d'auto destruction ou quelque chose du même genre. Comment dire...
Quand quelque chose m'est "vendu" comme "bon pour moi", je le nie, le réfute, l'ignore, le rejette (et bien entendu, je construis l'argumentaire qui va avec, sinon c'est pas drôle).
La simple idée d'avoir une hygiène de vie me fait rire. Je considère (parfois consciemment, parfois non), dans le fond, que c'est encore trop entrer dans le moule.
Il faut manger sain. Ah merde, ce soir c'est soirée pop-corn/rosé.
Fumer tue. Oui, franchement, je sais. Bon. Vivre aussi. Bougez pas, j'allume ma 24ème cigarette de la journée (oui j'ai compté, de toute façon je compte tout, tout le temps. Ca s'voit pas hein ?).
Un truc de fou. J'adorais conduire. Sarkozy, radars, répression... dégoût. Permis, points, machin bidule. Fuck.
Contrainte, beurk. Plaisir nul. Je rêve d'une 2cv, au moins je pourrais prendre plaisir à mettre les mains dans le cambouis. Mais pour ça aussi il y a un marché... p'tain d'fric.
J'ai 21 kg de trop selon le corps médical (enfin, selon le calcul qui dit que pour vivre mieux et plus longtemps il faut peser je ne sais quel rapport taille/poids). Seulement 13 selon moi (poids de forme, auquel je "reconnais mon image"). C'est une forme de rébellion aussi. Un connard m'a dit y'a pas longtemps "Nan, mais t'as vu ce que tu as fait à ton corps ?" -> elle est pas belle celle-là dans le genre "je suis un soumis à la vie" ?.
Et ça me touche presque autant que si on me disait "oh, y'a une rayure sur ta voiture"... Par contre, ça me révèle l'ultime nature de l'autre. Car chez moi, l'intérêt pour le corps n'est qu'un intérêt superficiel visant à gagner...
Parce que bon, le corps est un outil. Parfois précieux.
Quand j'avais 15/25/35 ans, j'en jouais, et pour le coup, je jouais, et tu coup, beaucoup avec celui des autres. Je me suis beaucoup, mais alors beaucoup amusée. Tout en laissant croire à tout le monde que j'étais juste "un peu pas sage". Ah parce que adaptable ça passe par ça aussi... Avoir assez d'histoires salaces à raconter aux branchés cul, et assez de discrétion pour que les autres ne le sachent pas. Adaptée j'vous dis.
Bon, voilà, ça ne m'amuse plus il me semble. Plus vraiment de projection.
Mais pire que ça, quand j'entends un-e trentenaire raconter qu'il fait la même chose, j'aurais tendance à le plaindre (mais d'un air -intérieur je vous rassure- compatissant du style : "pfff mon pauvre bichon, bientôt tu te rendras compte que ça ne sert à rien"). Je ferme ma gueule autant que faire se peut (bon ok, pas bcp), histoire de continuer à rentrer dans le moule (parce que les excès parisiens aussi, maintenant, c'est amusant quoi... non les enfants, c'est pas très original, la preuve, vous me racontez tous les mêmes choses...)
Je me rends compte que ma perception de moi n'est pas tant liée à mon image corporelle et que je suis toujours étonnée quand je me croise dans un miroir (ah ? c'est moi ?). Par contre, mon intelligence/truc sous la boite crânienne/machin qui sert à réfléchir (je vous ménage en rajoutant les slashs, slashs, j'aurais juste mis "intelligence" mais je ne cherche pas à choquer -> adaptabilité) ne cesse de me murmurer que les autres y accordent de l'importance. Du coup, je prends conscience d'être "hors norme". Pfffff ? Hmmm, honnêtement, je me demande si je n'aime pas ça...
Parce que que dans le fond, mon corps n'est qu'un moyen de transport. Comme ma voiture.
Oui bien sur, il paraitrait (médicalement parlant) que pour l'instant au moins, l'esprit ne peut fonctionner sans le corps. Bon disons que quand je dis "corps", cela concerne tout ce qui est au-dessous de ma nuque. Un peu la concrétisation de mon "ça" (allez, que les pros - hmmmpfff, euh, amateurs/débutants/bande de cons en fait - de la psychanalyse s'en régalent, c'est cadeau ).
Well. Nes seems to be back.
Le lapin, le nunchacku [(http://fr.wikipedia.org/wiki/Nunchaku) - oui je vous prends pour des cons ]
... tout ça...
Une brève pensée.
Récemment on m'a dit "c'est trop tôt pour moi".
J'ai été incroyablement choquée/étonnée/plongée dans l'incompréhension. Imaginez... "euh... quelle langue parles-tu étranger ?"
Vraiment, le concept m'est étranger.
Et là, hop, tout de suite révélation (effet pop corn, si, si), je viens de comprendre... Et je le dis, je réponds, je crie, je super-vise, je prétientie (quoi le verbe prétentier n'existe pas ? Et bien il devrait !) :
"chéri [Sapritich's touch, seriously], dans 5mn, sans que tu le saches, il sera trop tard".
Bon j'ajouterais bien "te regarder vivre, désespérément, avant de mourir -d'abandonner, de rentrer dans le rang- me faire rire, me touche, m'émeut... Je t'aurais volontiers secoué les puces, appris la vie, montré des trucs, aidé à atteindre des sommets... mais bof en fait. Plus je te regarde et plus la miss a raison..."
Mais hey. Je vais la fermer sur celle-là
C'est quoi ces gens qui pensent qu'ils ont du temps devant eux ?
Franchement ? ('tain j'ai 15155 jours ! J'adore )
Bon, en fait j'ai des tas d'autres trucs à faire là.
Notamment écouter les garçons (fistons and potes) débattre de manière passionnelle, intense et sérieuse (sérieux sur la forme, un truc de ouf), sur le film d'horreur apparemment assez minable qu'ils sont allés voir au ciné. En gros : comment faire un commentaire argumenté à l'oral sur le sujet le plus pourri de la terre. J'adore.
Des fois, j'ai l'impression de vivre dans un remake de LCLP (ou dans le cerveau des scénaristes, ce qui est cool ++).
Je vous aime, oui, je vous aime.
(j'adopte la phrase, elle a le double avantage d'être littéralement vraie et consciemment évocatrice et drôle).
Nes,
Ne vous fiez pas à sa douceur
(She's back, yes, she's back)
« Adieu Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu'on te fera de ces récits hideux qui t'ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de ces deux êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois : mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »
(acte 2 scène V)
J'adore...
J'avais je crois une quinzaine d'années quand j'ai lu ça. Et toujours aujourd'hui, ce passage me trotte souvent en tête.
Quand je constate la lâcheté chez un homme, je suis toujours surprise et puis finalement non...
[Qu'on ne s'y trompe pas, il ne s'agit pas là d'un post anti-masculin, la partie féminine m'étant tout autant parlante et m’apparaissant comme tout aussi juste (oui bon, ok, pour les autres femmes, pas pour moi ! Allons, allons )]
Well.
Je m'étonne ces jours-ci (bon les jours se transforment assez vite en mois à vrai dire) d'une folle "non-envie".
D'amour (au sens large - chut, cessons là les mauvais esprits !).
Genre "P.I., Pas Intéressée !" mais sans violence.
Courtisée (pour les mauvaises raisons ?), je me retrouve depuis quelques temps à repousser des avances qui m'auraient autrefois touchée. A fermer les yeux sur des invites évidentes, à garder le silence sur des propositions ouvertes.
Non vraiment, P.I..
Alors je me questionne, ceci ne me ressemblant vraiment pas. Cette suffisance étant inhabituelle.
Mais c'est presque ça je crois. Ce que j'ai ces jours-ci me suffit.
Je n'ai aucune envie de me jeter dans une course à l'aventure et je ne suis pas triste.
Évidemment, je continue parfois de me sentir seule (trop de pression, besoin d'épaule, de réconfort, de complicité, de soutien) mais dans le fond, j'arrive à piocher tout ça ailleurs (chez des personnes différentes), on additionne et tout va bien.
Et puis surtout, depuis là, véritablement quelques jours, j'ai retrouvé une sorte de force, de brillance interieure. Et j'espère en fait que cela va durer.
Ils sont peu nombreux à avoir saisi à quel point un conflit latent depuis 8 ans me minait. J'ai du jouer la carte du déni pour ne point tuer. Ce qu'on appellerait le lâcher prise somme toute... Mais, en fait, lâcher prise que nenni, il ne s'agit que de plus grande patience. D'une forme de vengeance plus que surgelée. D'une foi incroyable dans la justesse (plus que dans la justice) du monde. Un truc qui sonnerait comme "un jour, on se rendra compte que j'ai raison".
Et ce jour est comme arrivé.
On m'a entendue. On m'a donné raison (ce qui paraîtrait logique à un zèbre, puisque j'avais raison depuis le début - aucune fausseté là-dedans, sur un plan purement logico-analytique, j'avais juste raison). Enfin.
Et c'est comme si Samson se faisait une greffe capillaire !
Me voilà à trouver que je recommence à me ressembler.
Non, voilà... Me taire n'a jamais été mon genre. J'ai beau vieillir, je me calme en apparence mais le volcan intérieur bouillonne toujours.
J'ai beau essayer d'être raisonnable, rien ne m'y plie, même pas moi-même. Fuck ! Si j'ai raison, le monde entier se doit de me donner raison. Cela sonne comme un caprice pour les autres, comme une normalité pour moi.
Le truc, c'est que ça continue à être longtemps comme à l'école...
Un peu ce côté "toi, vu que tu sais, tu dis rien". Ouais ben non. Merde à la fin (et ptet même au début d'ailleurs).
Franchement, qui a dit que, sous prétexte qu'on était plus intelligent, on devrait juste se la fermer plus ? Pourquoi, alors que je suis objectivement supérieure (intellectuellement, humainement, etc.) au crétin (non, je n'exagère pas) à qui je suis opposée, devrais-je être celle qui se la ferme "pour le bien de la relation".
Pourquoi, moi, n'ai-je pas le droit, jamais, d'avoir juste simplement raison ? Pourquoi les autres ne peuvent-ils reconnaitre, sans se sentir humiliés, que l'autre (surtout quand c'est moi d'ailleurs) a raison ? Pourquoi suis-je simplement incapable de défendre mes droits ?
Au final, il ne s'agit pas de lâcher prise, il s'agit d'abandon. De renoncement. D'oubli de soi.
On m'a demandé pendant presque dix ans d'oublier qui j'étais, sous des prétextes tous plus fallacieux les uns que les autres.
Parce que je suis violente dans la justesse, violente dans l'envie de me faire entendre ou parfois de faire entendre la voix des autres.
Parce que la colère est toujours là.
Mais j'étais devenue une Don Quichotte qui aurait ouvert les yeux, qui se serait rendue compte que ça n'était que des moulins, que la bataille était vaine. Et ben non. Fuck. A mort les moulins. Qu'est ce qu'ils foutent là d'ailleurs à empêcher le vent de passer, à l'utiliser contre son gré tout ça pour le bien de quelques hommes ?
Allez, hop, merde, chier, fuck les moulins !
Oui, parce qu'au final, la conscience grandissante de la vacuité de cette existence fait que l'existence des moulins devient capitale. Essentielle peut-être. Se battre, pour n'importe quoi (bon, non, pas tout à fait), mais se battre. Et gagner. Je déploie, je pense, je calcule, j'use, je gagne. Ca, c'est normal.
Car je mourrai. Et en attendant... Quoi ? Paître dans une prairie, boire paisiblement l'eau d'une rivière ? Moutonner et obéir... Mais non, quoi que je fasse, il me semble toujours que je n'ai pas été programmée comme ça.
Je me fâche avec amour, je me bats avec tendresse et je m'emporte pour la bonne raison/cause.
Mais je tuerais pour gagner parfois. En tous les cas j'en ai la sensation.
(rien à voir, mais je me rends compte en écoutant une chanson qu'en portugais le mot Samba est masculin "O samba" - amusant)
Que ne suis-je née à une époque sanguinolente et amorale. S'il avait fallu tuer, vaincre pour survivre, je ne doute pas que j'aurais survécu.
Je ne prône pas la violence, mais je la ressens parfois. A l'heure où d'autres se calment, me revoilà à bouillir, pour tout, pour rien. (et pourquoi il pop pas ce pop-corn ?)
Et plus j'écris et plus je me dis que je vais re-rentrer dans le rang. Ou qu'en fait non. L'adaptation ultime, c'est continuer à faire en sorte que le monde entier vous pense sociable alors que vous savez pertinemment que vous ne l'êtes pas.
Qu'un imbécile vous rend malade. Qu'un méchant vous donne des envies de meurtres. Qu'un agresseur vous fait regretter l'échafaud (non, je ne suis pas pour la peine de mort, sauf (mouahahahahahah, je m'auto moque... pfff allez quoi, même pas envie d'expliquer) pour le cas où je serais la seule à devoir en décider peut-être).
J'en suis presque à l'auto suffisance et je ne m'en/me le cache pas ; à vrai dire je n'ai même pas l'impression que ce soit un défaut ; autarcique dans l'âme. Je ne me mens pas il me semble. Parfois (et plus parfois souvent que d'autres - oui, j'me comprends) le monde m'emmerde. Profondément. Zèbres inclus ce qui prouve bien que le filtre n'est pas là (bon ok, moins de zèbres m'emmerdent que de non-zèbres, mais tout d'même, ils restent des humains - enfin presque tous - contrariants, avec des avis inutiles quelquefois).
(On note qu'il n'existe aucune construction dans ce post - AHHH LE POP CORN POP ENFIN)
J'ai une conscience aiguë d'une forme d'auto destruction ou quelque chose du même genre. Comment dire...
Quand quelque chose m'est "vendu" comme "bon pour moi", je le nie, le réfute, l'ignore, le rejette (et bien entendu, je construis l'argumentaire qui va avec, sinon c'est pas drôle).
La simple idée d'avoir une hygiène de vie me fait rire. Je considère (parfois consciemment, parfois non), dans le fond, que c'est encore trop entrer dans le moule.
Il faut manger sain. Ah merde, ce soir c'est soirée pop-corn/rosé.
Fumer tue. Oui, franchement, je sais. Bon. Vivre aussi. Bougez pas, j'allume ma 24ème cigarette de la journée (oui j'ai compté, de toute façon je compte tout, tout le temps. Ca s'voit pas hein ?).
Un truc de fou. J'adorais conduire. Sarkozy, radars, répression... dégoût. Permis, points, machin bidule. Fuck.
Contrainte, beurk. Plaisir nul. Je rêve d'une 2cv, au moins je pourrais prendre plaisir à mettre les mains dans le cambouis. Mais pour ça aussi il y a un marché... p'tain d'fric.
J'ai 21 kg de trop selon le corps médical (enfin, selon le calcul qui dit que pour vivre mieux et plus longtemps il faut peser je ne sais quel rapport taille/poids). Seulement 13 selon moi (poids de forme, auquel je "reconnais mon image"). C'est une forme de rébellion aussi. Un connard m'a dit y'a pas longtemps "Nan, mais t'as vu ce que tu as fait à ton corps ?" -> elle est pas belle celle-là dans le genre "je suis un soumis à la vie" ?.
Et ça me touche presque autant que si on me disait "oh, y'a une rayure sur ta voiture"... Par contre, ça me révèle l'ultime nature de l'autre. Car chez moi, l'intérêt pour le corps n'est qu'un intérêt superficiel visant à gagner...
Parce que bon, le corps est un outil. Parfois précieux.
Quand j'avais 15/25/35 ans, j'en jouais, et pour le coup, je jouais, et tu coup, beaucoup avec celui des autres. Je me suis beaucoup, mais alors beaucoup amusée. Tout en laissant croire à tout le monde que j'étais juste "un peu pas sage". Ah parce que adaptable ça passe par ça aussi... Avoir assez d'histoires salaces à raconter aux branchés cul, et assez de discrétion pour que les autres ne le sachent pas. Adaptée j'vous dis.
Bon, voilà, ça ne m'amuse plus il me semble. Plus vraiment de projection.
Mais pire que ça, quand j'entends un-e trentenaire raconter qu'il fait la même chose, j'aurais tendance à le plaindre (mais d'un air -intérieur je vous rassure- compatissant du style : "pfff mon pauvre bichon, bientôt tu te rendras compte que ça ne sert à rien"). Je ferme ma gueule autant que faire se peut (bon ok, pas bcp), histoire de continuer à rentrer dans le moule (parce que les excès parisiens aussi, maintenant, c'est amusant quoi... non les enfants, c'est pas très original, la preuve, vous me racontez tous les mêmes choses...)
Je me rends compte que ma perception de moi n'est pas tant liée à mon image corporelle et que je suis toujours étonnée quand je me croise dans un miroir (ah ? c'est moi ?). Par contre, mon intelligence/truc sous la boite crânienne/machin qui sert à réfléchir (je vous ménage en rajoutant les slashs, slashs, j'aurais juste mis "intelligence" mais je ne cherche pas à choquer -> adaptabilité) ne cesse de me murmurer que les autres y accordent de l'importance. Du coup, je prends conscience d'être "hors norme". Pfffff ? Hmmm, honnêtement, je me demande si je n'aime pas ça...
Parce que que dans le fond, mon corps n'est qu'un moyen de transport. Comme ma voiture.
Oui bien sur, il paraitrait (médicalement parlant) que pour l'instant au moins, l'esprit ne peut fonctionner sans le corps. Bon disons que quand je dis "corps", cela concerne tout ce qui est au-dessous de ma nuque. Un peu la concrétisation de mon "ça" (allez, que les pros - hmmmpfff, euh, amateurs/débutants/bande de cons en fait - de la psychanalyse s'en régalent, c'est cadeau ).
Well. Nes seems to be back.
Le lapin, le nunchacku [(http://fr.wikipedia.org/wiki/Nunchaku) - oui je vous prends pour des cons ]
... tout ça...
Une brève pensée.
Récemment on m'a dit "c'est trop tôt pour moi".
J'ai été incroyablement choquée/étonnée/plongée dans l'incompréhension. Imaginez... "euh... quelle langue parles-tu étranger ?"
Vraiment, le concept m'est étranger.
Et là, hop, tout de suite révélation (effet pop corn, si, si), je viens de comprendre... Et je le dis, je réponds, je crie, je super-vise, je prétientie (quoi le verbe prétentier n'existe pas ? Et bien il devrait !) :
"chéri [Sapritich's touch, seriously], dans 5mn, sans que tu le saches, il sera trop tard".
Bon j'ajouterais bien "te regarder vivre, désespérément, avant de mourir -d'abandonner, de rentrer dans le rang- me faire rire, me touche, m'émeut... Je t'aurais volontiers secoué les puces, appris la vie, montré des trucs, aidé à atteindre des sommets... mais bof en fait. Plus je te regarde et plus la miss a raison..."
Mais hey. Je vais la fermer sur celle-là
C'est quoi ces gens qui pensent qu'ils ont du temps devant eux ?
Franchement ? ('tain j'ai 15155 jours ! J'adore )
Bon, en fait j'ai des tas d'autres trucs à faire là.
Notamment écouter les garçons (fistons and potes) débattre de manière passionnelle, intense et sérieuse (sérieux sur la forme, un truc de ouf), sur le film d'horreur apparemment assez minable qu'ils sont allés voir au ciné. En gros : comment faire un commentaire argumenté à l'oral sur le sujet le plus pourri de la terre. J'adore.
Des fois, j'ai l'impression de vivre dans un remake de LCLP (ou dans le cerveau des scénaristes, ce qui est cool ++).
Je vous aime, oui, je vous aime.
(j'adopte la phrase, elle a le double avantage d'être littéralement vraie et consciemment évocatrice et drôle).
Nes,
Ne vous fiez pas à sa douceur
(She's back, yes, she's back)
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
(cte pavé, il faudra que je le relise pour tout attraper ^^)
Welcome back
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bah en fait, c'est plutôt construit. T'as même ajouté l'effet pop corn pour jouer le rôle de liant humoristique. Je t'aime fort. Tu m'as dit "ouais, je sais que tu me sens". Bah, voilà ça se confirme, je t'ai dans le pif. Pas selon l'expression con-sacrée, mais juste, voilà, j't'aime fort.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bon les filles, je lis vos réponses, franchement, j'aime trop.
Je dois avoir un intense besoin d'être lue. Mais par peu de gens. Ou alors que par des gens qui m'aiment et que j'aime.
Et sinon, là, tout de suite, une sorte d'éclair dont je continue de m'étonner.
Je relisais mon post (bon y'a au moins deux fautes de frappe, j'ai trop la flemme de les corriger - un tu pour un du ou l'inverse, et un verbe à l'infinitif qui ne devrait pas l'être - ou un truc du genre).
Bref revenons-en à nos moutons (à nos oreilles en fait).
Je me rends compte, devant le bureau, fenêtre ouverte, que dans la même seconde j'ai entendu et écouté, le ronronnement du pc, le bruit des gouttes d'eau qui tombent dans le seau sous l'arrivée d'eau des toilettes (une fuite que je dois réparer), le murmure d'une conversation dans la rue, le glissement de la souris, la conversation entre mes deux fils dans la chambre et le ronronnement de Fleur (Fleur est un chat, oui je sais, c'est bizarre ).
Je m'étonne toujours quand j'entends des trucs parce que finalement, la plupart du temps, j'ai besoin de faire répéter les gens qui parlent parce que je n'ai pas compris ce qu'ils disaient...
-Et je n'ai parlé du pop corn que parce que, pour la première fois j'ai testé le pop corn au micro-ondes, que le premier paquet a fonctionné nickel et que le deuxième, pour des raisons incompréhensibles, ne popait pas. Là pour le coup, c'était vraiment pas construit, c'était "ma préoccupation du moment".- Mais en plus j'ai du rester sur ce post genre 2 heures parce qu'entre temps j'étendais une machine, je faisais le pop, je remplissais mon verre, je rangeais du bordel, je brossais le chat (j'ai retrouvé la brosse à chat que le chat adore). En fait, j'avais pas trop envie d'écrire (oui, bon ça se voit pas ). J'avais juste envie de cet extrait de Musset que j'ai failli copier dans la partie féminisme du forum et que je me suis reprise en disant que j'allais déborder.
Tiens, d'ailleurs je voulais aussi, originellement changer le titre de ma présentation pour encourager au flood. Nan, sérieux, faut flooder. D'où on ne pourrait pas flooder sur la présentation de qqun ?
Sinon hein, faut faire du blog sans droit de réponse, pas opter pour le forum.
Bref, incitation à la débauche de mots, de maux, de tout ! Na !
PS : et quand je lis la proposition de "club d'écriture" je maintiens que ça n'est pas pour moi, que je n'ai vraiment rien à dire Je me fais rire des fois.
Je dois avoir un intense besoin d'être lue. Mais par peu de gens. Ou alors que par des gens qui m'aiment et que j'aime.
Et sinon, là, tout de suite, une sorte d'éclair dont je continue de m'étonner.
Je relisais mon post (bon y'a au moins deux fautes de frappe, j'ai trop la flemme de les corriger - un tu pour un du ou l'inverse, et un verbe à l'infinitif qui ne devrait pas l'être - ou un truc du genre).
Bref revenons-en à nos moutons (à nos oreilles en fait).
Je me rends compte, devant le bureau, fenêtre ouverte, que dans la même seconde j'ai entendu et écouté, le ronronnement du pc, le bruit des gouttes d'eau qui tombent dans le seau sous l'arrivée d'eau des toilettes (une fuite que je dois réparer), le murmure d'une conversation dans la rue, le glissement de la souris, la conversation entre mes deux fils dans la chambre et le ronronnement de Fleur (Fleur est un chat, oui je sais, c'est bizarre ).
Je m'étonne toujours quand j'entends des trucs parce que finalement, la plupart du temps, j'ai besoin de faire répéter les gens qui parlent parce que je n'ai pas compris ce qu'ils disaient...
-Et je n'ai parlé du pop corn que parce que, pour la première fois j'ai testé le pop corn au micro-ondes, que le premier paquet a fonctionné nickel et que le deuxième, pour des raisons incompréhensibles, ne popait pas. Là pour le coup, c'était vraiment pas construit, c'était "ma préoccupation du moment".- Mais en plus j'ai du rester sur ce post genre 2 heures parce qu'entre temps j'étendais une machine, je faisais le pop, je remplissais mon verre, je rangeais du bordel, je brossais le chat (j'ai retrouvé la brosse à chat que le chat adore). En fait, j'avais pas trop envie d'écrire (oui, bon ça se voit pas ). J'avais juste envie de cet extrait de Musset que j'ai failli copier dans la partie féminisme du forum et que je me suis reprise en disant que j'allais déborder.
Tiens, d'ailleurs je voulais aussi, originellement changer le titre de ma présentation pour encourager au flood. Nan, sérieux, faut flooder. D'où on ne pourrait pas flooder sur la présentation de qqun ?
Sinon hein, faut faire du blog sans droit de réponse, pas opter pour le forum.
Bref, incitation à la débauche de mots, de maux, de tout ! Na !
PS : et quand je lis la proposition de "club d'écriture" je maintiens que ça n'est pas pour moi, que je n'ai vraiment rien à dire Je me fais rire des fois.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
DoomGopher a écrit:«flood partisan»
M'aurait étonnée tiens...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
(oui oui le flood c'est toujours allowed sur les présentations, heureusement !)
(mais bon je suis pas douée en flood, alors je sors )
(mais bon je suis pas douée en flood, alors je sors )
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
SENGAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA JE T'AIMEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH !!! \o/ Je veux te faire des câlins et que tu me fasses ton truc magique pour réchauffer avé les mains et que tu me fasses un câlin aussi et qu'on papote et que je te dise que tu as de jolis cheveux, parce que tu as de jolis cheveux, et une belle voix, parce qu'elle est belle, ta voix !
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Hu hu le flooder se cache toujours au coin de l'eau dormante du bois
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bon, vendu, Sapho, je te nomme premier lutin.
Doom... je te... euh ben non rien en fait
Waka... oui bon nan toi t'es gras vert, on déconne plus
Doom... je te... euh ben non rien en fait
Waka... oui bon nan toi t'es gras vert, on déconne plus
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Que tu me nomasses second lutins , eût il fallut que nous le sussions... Mais là non
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
DoomGopher a écrit:Que tu me nomasses second lutins , eût il fallut que nous le sussions... Mais là non
Tu es incorrigible
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Ah ah oui c'est sans doute vrai , celui qui arrivera a me corriger , il est pas encore né et celui, qui d'ici là essayera n'imagine même pas a quel point il perd son temps ^^
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
En plus, j'y réfléchissais et me disais que non, définitivement non, tu n'as pas le physique d'un lutin
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bah tout dépend de la perspective , vu par une coccinelle , un lutin a l'air sacrement stock !
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