Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
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RonaldMcDonald
Rebrousse-poil
6 participants
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Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
Bonjour tout le monde,
Je sais que cette question mériterait d'être poser dans un autre forum mais je dois le reconnaître : je suis addict aux réponses de ZC... tellement plus subtiles et fouillées que la plupart des autres sites/forums !
Bref, cette intro sous forme de flagornerie faite, venons-en au fait.
Résumé des épisodes précédents :
Après être arrivée part hasard dans une grosse structure (mais petite équipe de moins de 10 personnes) pour un remplacement, mon travail et moi-même avons plu. Il m'a par exemple pas mal été dit que j'étais plus efficace et intéressée que la personne que je remplaçais. Alors on m'a confié un autre remplacement d'un poste pour lequel je n'avais pas la formation, et ça s'est très bien passé. Pendant le confinement, on m'a confié l'élaboration d'une stratégie de développement sur un sujet dont j'ai dis a qui veut l'entendre que je L'ADORE et qui jusque là était peu traité. Que j'ai transmis à la fin de mon 2e remplacement non achevé mais comme c'était en plus ça n'était pas choquant.
Et puis finalement, miracle, mon N+2 me propose d'ouvrir un poste pour moi qui comporte (sur le papier du moins) mes aspects favoris de chacun des 2 postes de remplacement + le fameux sujet à développer.
Autant dire que je suis à deux doigts de la pâmoison extatique.
MAIS
J'ai 2 problème face à cette opportunité.
1) Mon entourage qui as une vision faussée de moi genre "cul bordé de nouilles" alors que ça fait des années (d'études + travail) que je me donne beaucoup de mal avec parfois peu de résultat. D'ailleurs ce n'est jamais qu'un CDD qu'on m'ouvre.
2) Et c'est peut-être le plus délicat, la posture à adopter au travail pour créer ce poste de manière diplomatiquement pertinente.
Pour l'aspect 2), pro donc, voici quelques écueils que j'ai commencé à identifier :
a) J'ai déjà remarqué (mes expériences et celles de proches) que "ceux qui veulent tout révolutionner direct" sont en partie mal perçu.
Parce qu'ils critiquent sans le vouloir le travail des autres ou qu'ils mettent le doigts là où ça fait mal. La plupart des gens auxquels j'aurais à faire sont de bonne fois et si les choses ne se font pas c'est probablement qu'il y a un blocage structurel indépendant de leur volonté.
Parfois même leurs motivation est un affront à la tranquillité de ceux qui sont bien installés et un peu "planqués"...
J'aimerai trouver une méthode pour minimiser ces 2 aspects, déjà parce que la résistance passive de collègue ne m'aidera pas a accomplir mes missions, ensuite parce que j'aime bien qu'on m'aime bien eheh.
b) Une efficacité accrue dans certaines tâches ou une réussite/apprentissage trop rapide m'ont déjà porté préjudice... Je n'avais jusque là pas compris que certaines personnes voient d'un mauvais œil qu'on les rattrape, les dépasse, ou même juste soit un support efficace (genre miss solution quand on la sonne). Par exemple on m'a dit "ça a pas l'air difficile pour toi ceci cela à plusieurs reprises". Habituellement je ne suis pas trop partisane d'expliquer les choses par le prisme de la jalousie, mais forcée de constater que parfois ça arrive.
c) Toujours sur l'efficacité, plus prosaïquement, finir vite une tâche de manière manifeste, c'est s'exposer à ce qu'on me confie le travail en retard qui ne me concerne pas. Et c'est injuste s'il n'y a ni compensation financière ni évolution à la clé...
d) Je veux pas avoir l'air d'une parachutée, pistonnée, favorite du chef ou que sais-je. Je sais de sources sûres qu'une personne à commencé à répandre cette idée alors que pourtant elle me demandait TOUT le temps de l'aider à faire ci ou ça. Il faut savoir que sur un peu + de 2000 salariés il y en a un qui m'a juste "transmis l'annonce" pour le 1er remplacement que j'ai fait. Il n'est pas dans ma branche et n'a pas de pouvoir autre que de manager sa petite équipe mais j'ai cru comprendre que c'était en ma défaveur...
Si vous identifiez d'autres aspects délicats, que vous avez des témoignages, ou que vous avez des idées de stratégie à adopter (précisons que pour ma part je suis hyper investie dans ma mission et je veux juste que ça marche, rien de machiavélique), je suis toute ouïe !
Pour l'aspect 1) et mes proches....
C'est plus simple. Je suis celle pour laquelle "on n'a pas à s’inquiéter". C'est en partie ma faute car j'ai la fâcheuse tendance à faire bonne figure, à taire mes difficultés pour ne pas avoir l'air de m’apitoyer, et à me montrer positive et optimise sur mes problèmes... Il faut savoir que j'ai pas fait de tests cognitifs donc que ce n'est pas "une réputations sur les HQI ou autre" puisque je ne le suis probablement pas même si 2 amis le pensent. (Les amis c'est comme les mamies, ils surestime l'objet de leur amour mdr).
Par exemple :
Lorsque je me suis retrouvée au chômage après mes remplacements (c'est encore le cas), je me suis résolue a témoigner mon chagrin et ma honte par exemple à une ancienne amie qui me connais depuis l'adolescence. Si elle a compati sincèrement, elle a continué à me tenir le discours que j'avais "le choix dans la vie", et que si j'avais eu le courage de choisir un parcours plutôt difficile et sinueux, j'avais toujours le choix des autres parcours plus balisés. Alors que d'autres n'avaient pas ces choix. Même si elle se voulait encourageante et bienveillante, ce que j'ai aussi entendu en gros (comme je l'ai d’ailleurs lu dans un post ici) c'est : "pauvre petite fille riche".
Et à peine 2 semaines après avoir montrer ma détresse, bim l'ouverture de poste, et elle de s'exclamer "super nouvelle mais comment veux-tu qu'on s'inquiète pour toi alors que tu reviens avec ce genre de victoires...", et moi je me sentir désemparée.
Je sens déjà que mon enthousiasme lorsque j'aurai pris mon poste sera interprété comme une réussite sans faille et que je vais encore me sentir très très seule au milieu de mes proches. Mais malgré l'anticipation, j'arrive pas à redresser la trajectoire.
Je suis avide de conseils et de connaître vos expériences sur ce sujet aussi ! Je n'ai pas trouvé de fils à ce propos mais s'ils existent, n'hésitez pas à les partager en dessous
Désolée pour le roman, je sais pas faire plus laconique...
Bise
Je sais que cette question mériterait d'être poser dans un autre forum mais je dois le reconnaître : je suis addict aux réponses de ZC... tellement plus subtiles et fouillées que la plupart des autres sites/forums !
Bref, cette intro sous forme de flagornerie faite, venons-en au fait.
Résumé des épisodes précédents :
Après être arrivée part hasard dans une grosse structure (mais petite équipe de moins de 10 personnes) pour un remplacement, mon travail et moi-même avons plu. Il m'a par exemple pas mal été dit que j'étais plus efficace et intéressée que la personne que je remplaçais. Alors on m'a confié un autre remplacement d'un poste pour lequel je n'avais pas la formation, et ça s'est très bien passé. Pendant le confinement, on m'a confié l'élaboration d'une stratégie de développement sur un sujet dont j'ai dis a qui veut l'entendre que je L'ADORE et qui jusque là était peu traité. Que j'ai transmis à la fin de mon 2e remplacement non achevé mais comme c'était en plus ça n'était pas choquant.
Et puis finalement, miracle, mon N+2 me propose d'ouvrir un poste pour moi qui comporte (sur le papier du moins) mes aspects favoris de chacun des 2 postes de remplacement + le fameux sujet à développer.
Autant dire que je suis à deux doigts de la pâmoison extatique.
MAIS
J'ai 2 problème face à cette opportunité.
1) Mon entourage qui as une vision faussée de moi genre "cul bordé de nouilles" alors que ça fait des années (d'études + travail) que je me donne beaucoup de mal avec parfois peu de résultat. D'ailleurs ce n'est jamais qu'un CDD qu'on m'ouvre.
2) Et c'est peut-être le plus délicat, la posture à adopter au travail pour créer ce poste de manière diplomatiquement pertinente.
Pour l'aspect 2), pro donc, voici quelques écueils que j'ai commencé à identifier :
a) J'ai déjà remarqué (mes expériences et celles de proches) que "ceux qui veulent tout révolutionner direct" sont en partie mal perçu.
Parce qu'ils critiquent sans le vouloir le travail des autres ou qu'ils mettent le doigts là où ça fait mal. La plupart des gens auxquels j'aurais à faire sont de bonne fois et si les choses ne se font pas c'est probablement qu'il y a un blocage structurel indépendant de leur volonté.
Parfois même leurs motivation est un affront à la tranquillité de ceux qui sont bien installés et un peu "planqués"...
J'aimerai trouver une méthode pour minimiser ces 2 aspects, déjà parce que la résistance passive de collègue ne m'aidera pas a accomplir mes missions, ensuite parce que j'aime bien qu'on m'aime bien eheh.
b) Une efficacité accrue dans certaines tâches ou une réussite/apprentissage trop rapide m'ont déjà porté préjudice... Je n'avais jusque là pas compris que certaines personnes voient d'un mauvais œil qu'on les rattrape, les dépasse, ou même juste soit un support efficace (genre miss solution quand on la sonne). Par exemple on m'a dit "ça a pas l'air difficile pour toi ceci cela à plusieurs reprises". Habituellement je ne suis pas trop partisane d'expliquer les choses par le prisme de la jalousie, mais forcée de constater que parfois ça arrive.
c) Toujours sur l'efficacité, plus prosaïquement, finir vite une tâche de manière manifeste, c'est s'exposer à ce qu'on me confie le travail en retard qui ne me concerne pas. Et c'est injuste s'il n'y a ni compensation financière ni évolution à la clé...
d) Je veux pas avoir l'air d'une parachutée, pistonnée, favorite du chef ou que sais-je. Je sais de sources sûres qu'une personne à commencé à répandre cette idée alors que pourtant elle me demandait TOUT le temps de l'aider à faire ci ou ça. Il faut savoir que sur un peu + de 2000 salariés il y en a un qui m'a juste "transmis l'annonce" pour le 1er remplacement que j'ai fait. Il n'est pas dans ma branche et n'a pas de pouvoir autre que de manager sa petite équipe mais j'ai cru comprendre que c'était en ma défaveur...
Si vous identifiez d'autres aspects délicats, que vous avez des témoignages, ou que vous avez des idées de stratégie à adopter (précisons que pour ma part je suis hyper investie dans ma mission et je veux juste que ça marche, rien de machiavélique), je suis toute ouïe !
Pour l'aspect 1) et mes proches....
C'est plus simple. Je suis celle pour laquelle "on n'a pas à s’inquiéter". C'est en partie ma faute car j'ai la fâcheuse tendance à faire bonne figure, à taire mes difficultés pour ne pas avoir l'air de m’apitoyer, et à me montrer positive et optimise sur mes problèmes... Il faut savoir que j'ai pas fait de tests cognitifs donc que ce n'est pas "une réputations sur les HQI ou autre" puisque je ne le suis probablement pas même si 2 amis le pensent. (Les amis c'est comme les mamies, ils surestime l'objet de leur amour mdr).
Par exemple :
Lorsque je me suis retrouvée au chômage après mes remplacements (c'est encore le cas), je me suis résolue a témoigner mon chagrin et ma honte par exemple à une ancienne amie qui me connais depuis l'adolescence. Si elle a compati sincèrement, elle a continué à me tenir le discours que j'avais "le choix dans la vie", et que si j'avais eu le courage de choisir un parcours plutôt difficile et sinueux, j'avais toujours le choix des autres parcours plus balisés. Alors que d'autres n'avaient pas ces choix. Même si elle se voulait encourageante et bienveillante, ce que j'ai aussi entendu en gros (comme je l'ai d’ailleurs lu dans un post ici) c'est : "pauvre petite fille riche".
Et à peine 2 semaines après avoir montrer ma détresse, bim l'ouverture de poste, et elle de s'exclamer "super nouvelle mais comment veux-tu qu'on s'inquiète pour toi alors que tu reviens avec ce genre de victoires...", et moi je me sentir désemparée.
Je sens déjà que mon enthousiasme lorsque j'aurai pris mon poste sera interprété comme une réussite sans faille et que je vais encore me sentir très très seule au milieu de mes proches. Mais malgré l'anticipation, j'arrive pas à redresser la trajectoire.
Je suis avide de conseils et de connaître vos expériences sur ce sujet aussi ! Je n'ai pas trouvé de fils à ce propos mais s'ils existent, n'hésitez pas à les partager en dessous
Désolée pour le roman, je sais pas faire plus laconique...
Bise
Rebrousse-poil- Messages : 83
Date d'inscription : 25/11/2017
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
Je ne saurais t'aider, malheureusement, dans les relations aux collègues dans ton travail, cependant vis à vis des proches, une chose toute simple pour ne pas subir de déconvenues est de ne pas leur en parler, ou pas beaucoup, si tu sais que les retours seront peu stimulants pour toi.
Il est fortement possible qu'il y ait des interprétations de ta part, et celà, ça ne relève que de ton fait. Donc réussir à prendre du recul, par exemple en ne réagissant pas impulsivement pour ne pas se fâcher avec l'ami en question, ou bien reformuler ce que tu as compris pour que la personne en face infirme ou valide, en tentant de ne pas accuser, afin de garder des relations harmonieuses.
Pour les collègues, le risque est là, soit tu te brides pour t'intégrer, ce qui peut déplaire à l'employeur qui manifestement te choisit pour ton dynamisme, soit tu fonces, quitte à déplaire aux collègues. Il ne me semble pas avoir d'alternative.
Es tu obligée de travailler en groupe, ou mènes-tu ton projet dans ton coin ? Je pense que ça change la donne. Dans le premier cas, c'est plus compliqué, dans le 2ième, faire les choses dans son coin en se servant de la pause café pour sociabiliser sans parler travail me semble plus opportun.
Plein de courage pour ce nouveau travail, ça me semble être une chance, tu sembles aussi prête à la saisir, je gage que ça va bien se passer.
Il est fortement possible qu'il y ait des interprétations de ta part, et celà, ça ne relève que de ton fait. Donc réussir à prendre du recul, par exemple en ne réagissant pas impulsivement pour ne pas se fâcher avec l'ami en question, ou bien reformuler ce que tu as compris pour que la personne en face infirme ou valide, en tentant de ne pas accuser, afin de garder des relations harmonieuses.
Pour les collègues, le risque est là, soit tu te brides pour t'intégrer, ce qui peut déplaire à l'employeur qui manifestement te choisit pour ton dynamisme, soit tu fonces, quitte à déplaire aux collègues. Il ne me semble pas avoir d'alternative.
Es tu obligée de travailler en groupe, ou mènes-tu ton projet dans ton coin ? Je pense que ça change la donne. Dans le premier cas, c'est plus compliqué, dans le 2ième, faire les choses dans son coin en se servant de la pause café pour sociabiliser sans parler travail me semble plus opportun.
Plein de courage pour ce nouveau travail, ça me semble être une chance, tu sembles aussi prête à la saisir, je gage que ça va bien se passer.
Invité- Invité
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
Coté professionnel : l'important est de montrer qu'on ne marche pas sur les plates-bandes des autres. Toujours présenter son boulot comme "une autre dimension", qui se rajoute aux précédentes.
Je ne parlerait pas de jalousie, je parlerais de peur. Peur d'être dévalorisé par le/la nouveau/nouvelle venue. C'est un gros boulot de léchage de bottes, mais il faut faire passer le message "je vais t'aider à progresser" (que ça soit vrai ou faux n'a aucune importance, l'important est que la cible le ressente).
Il ne faut jamais oublier que pour certains non-zèbres, le monde du travail est avant tout un espace social. Faire son boulot n'a en soi aucune valeur - sauf si ça permet de monter dans l'échelle sociale, ou de réduire une souffrance quelconque. Donc, il faut discuter avec les gens qui semblent avoir peur de toi, et leur expliquer comment tu va les aider à (1)progresser dans leur carrière, et (2)rendre leur vie quotidienne plus facile. Qu ça soit vague ou précis, vrai ou faux, n'a aucune importance (et c'est ça qui est dur pour les zèbres). Mais c'est le sentiment qui compte - ils doivent se sentir valorisés.
Par contre, le chef qui a vu ton efficacité et ouvre ton poste est certainement fait d'un autre bois (zèbre ou pas, peu importe - il sait voir au delà du bout de son nez, lui, de ce que tu en as dit). Lui demandera des résultats - il ne se laissera pas duper par du léchage de bottes. Une des difficultés va être de jongler entre des exigences contradictoires, faire du social avec les frustrés, et faire ton job pour le chef.
Je ne parlerait pas de jalousie, je parlerais de peur. Peur d'être dévalorisé par le/la nouveau/nouvelle venue. C'est un gros boulot de léchage de bottes, mais il faut faire passer le message "je vais t'aider à progresser" (que ça soit vrai ou faux n'a aucune importance, l'important est que la cible le ressente).
Il ne faut jamais oublier que pour certains non-zèbres, le monde du travail est avant tout un espace social. Faire son boulot n'a en soi aucune valeur - sauf si ça permet de monter dans l'échelle sociale, ou de réduire une souffrance quelconque. Donc, il faut discuter avec les gens qui semblent avoir peur de toi, et leur expliquer comment tu va les aider à (1)progresser dans leur carrière, et (2)rendre leur vie quotidienne plus facile. Qu ça soit vague ou précis, vrai ou faux, n'a aucune importance (et c'est ça qui est dur pour les zèbres). Mais c'est le sentiment qui compte - ils doivent se sentir valorisés.
Par contre, le chef qui a vu ton efficacité et ouvre ton poste est certainement fait d'un autre bois (zèbre ou pas, peu importe - il sait voir au delà du bout de son nez, lui, de ce que tu en as dit). Lui demandera des résultats - il ne se laissera pas duper par du léchage de bottes. Une des difficultés va être de jongler entre des exigences contradictoires, faire du social avec les frustrés, et faire ton job pour le chef.
RonaldMcDonald- Messages : 11681
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
Déjà, c'est pas un miracle si tu as été reconnue par ton N+2 qui a bien cerné tes capacités, sans quoi, il ne t'offrirait pas ce job sur mesure. Dis toi bien que tu le mérites et qu'il ne te fait pas la charité.
Cette confiance qu'il t'accorde est précieuse pour ne pas te laisser déstabiliser par ceux qui, comme tu l'as remarqué ne verront pas d'un bon oeil ta réussite. Les jaloux ont l'art et la manière de culpabiliser ceux qu'ils jalousent en mettant leur réussite sur le dos de la chance, une chance dont, eux seraient privées injustement plutôt que de reconnaître que ta réussite est liée à un talent et à un état d'esprit. La difficulté est de ne pas projeter sur eux ton absence de mauvaises intentions et ta volonté de bien faire, dis toi bien que tout le monde n'a pas la même et qu'il y a beaucoup de gens qui n'ont ni ta motivation, ni tes capacités. Ne les écoute pas quand ils chercheront à te démotiver mais montre leur tout ce qu'ils ont à gagner à apprendre de toi.
Il faut que tu arrives à les convaincre qu'ils ont plus à gagner en travaillant avec toi qu'en travaillant contre toi. Tous ceux qui vont pouvoir tirer profit de toi n'auront plus ainsi d'intérêt à te foutre des bâtons dans les roues.
Dis toi bien une chose, la plupart des gens ne bossent que pour eux et si tu dois, pour le succès de ta mission, fédérer des gens qui détestent par principe tout changement, il faut qu'au final, ce que tu leur demandes leur apporte un bénéfice (gagner du temps, des sous, de la reconnaissance..)
Aide les en les accompagnant au maximum, encourage les, félicite les, montre toi positive, enthousiasme bienveillante. Deviens pour eux un atout, celle qui les "tire vers le haut", celle qui inspire les autres, montre l'exemple. le positivisme, c'est tout aussi communicatif qu'est la négativité et la jalousie mais le bénéfice que tu en tireras est bien plus grand.
Certes, tu devras probablement en faire plus que d'autres, refaire ce qui a été mal fait tout en laissant les lauriers à celui que tu auras aidé mais c'est souvent le prix de la paix quand on a comme toi un talent que d'autres nomment "des facilités".
Cette confiance qu'il t'accorde est précieuse pour ne pas te laisser déstabiliser par ceux qui, comme tu l'as remarqué ne verront pas d'un bon oeil ta réussite. Les jaloux ont l'art et la manière de culpabiliser ceux qu'ils jalousent en mettant leur réussite sur le dos de la chance, une chance dont, eux seraient privées injustement plutôt que de reconnaître que ta réussite est liée à un talent et à un état d'esprit. La difficulté est de ne pas projeter sur eux ton absence de mauvaises intentions et ta volonté de bien faire, dis toi bien que tout le monde n'a pas la même et qu'il y a beaucoup de gens qui n'ont ni ta motivation, ni tes capacités. Ne les écoute pas quand ils chercheront à te démotiver mais montre leur tout ce qu'ils ont à gagner à apprendre de toi.
Il faut que tu arrives à les convaincre qu'ils ont plus à gagner en travaillant avec toi qu'en travaillant contre toi. Tous ceux qui vont pouvoir tirer profit de toi n'auront plus ainsi d'intérêt à te foutre des bâtons dans les roues.
Dis toi bien une chose, la plupart des gens ne bossent que pour eux et si tu dois, pour le succès de ta mission, fédérer des gens qui détestent par principe tout changement, il faut qu'au final, ce que tu leur demandes leur apporte un bénéfice (gagner du temps, des sous, de la reconnaissance..)
Aide les en les accompagnant au maximum, encourage les, félicite les, montre toi positive, enthousiasme bienveillante. Deviens pour eux un atout, celle qui les "tire vers le haut", celle qui inspire les autres, montre l'exemple. le positivisme, c'est tout aussi communicatif qu'est la négativité et la jalousie mais le bénéfice que tu en tireras est bien plus grand.
Certes, tu devras probablement en faire plus que d'autres, refaire ce qui a été mal fait tout en laissant les lauriers à celui que tu auras aidé mais c'est souvent le prix de la paix quand on a comme toi un talent que d'autres nomment "des facilités".
Invité- Invité
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
(Hirondelle a dit comme moi, mais mille fois mieux - j'ai encore bien des progrès à faire)
RonaldMcDonald- Messages : 11681
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
Hirondelle dit parfaitement tout ce qui m’advenait tandis que je te lisais. bonne route à toi rebrousse-poil.
Invité- Invité
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
@ronald je me suis dit la même chose (que tu avais déjà tout dit en mieux) en découvrant ta réponse après avoir posté la mienne (j'avais oublié de l'envoyer, ce qui m'arrive de plus en plus souvent ).
m'enfin, les conseils... hein, au final, rien ne remplace le vécu
m'enfin, les conseils... hein, au final, rien ne remplace le vécu
Invité- Invité
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
Pour ce point, ça peut être aussi l'expérience d'échecs de "ceux qui voulaient tout révolutionner direct" parce qu'ils n'ont pas pris en compte l'ensemble des paramètres. Donc je dirais qu'il faudrait aussi rassurer tes collègues en leur montrant que tu es consciente des difficultés liées au changement que tu souhaites mettre en œuvre et que tu as des moyens de dépasser ces difficultés.Rebrousse-poil a écrit:a) J'ai déjà remarqué (mes expériences et celles de proches) que "ceux qui veulent tout révolutionner direct" sont en partie mal perçu.
Parce qu'ils critiquent sans le vouloir le travail des autres ou qu'ils mettent le doigts là où ça fait mal.
Là-dessus je rejoins RonaldMcDonald et les histoires de plates-bandes... mais pas forcément évident (faut-il se taire si on a une solution qui fait gagner du temps à tout le monde ?).Rebrousse-poil a écrit:b) Une efficacité accrue dans certaines tâches ou une réussite/apprentissage trop rapide m'ont déjà porté préjudice... Je n'avais jusque là pas compris que certaines personnes voient d'un mauvais œil qu'on les rattrape, les dépasse, ou même juste soit un support efficace (genre miss solution quand on la sonne). Par exemple on m'a dit "ça a pas l'air difficile pour toi ceci cela à plusieurs reprises". Habituellement je ne suis pas trop partisane d'expliquer les choses par le prisme de la jalousie, mais forcée de constater que parfois ça arrive.
Si quelqu'un a une autre solution que de râler ?Rebrousse-poil a écrit:c) Toujours sur l'efficacité, plus prosaïquement, finir vite une tâche de manière manifeste, c'est s'exposer à ce qu'on me confie le travail en retard qui ne me concerne pas. Et c'est injuste s'il n'y a ni compensation financière ni évolution à la clé...
EnolaMay- Messages : 67
Date d'inscription : 09/02/2020
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
J' avoue de la peur d' être irritant, il est possible, de, simplement, tenter d' en rire.
- Spoiler:
- *Smiley à l' appréciation du lecteur.
Seiphys- Messages : 932
Date d'inscription : 07/11/2012
Age : 38
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
Ouah je suis super contente, je ne m'attendais pas à autant de réponses ! Merci !
Là où je suis stupide c'est que je ne me fâche pas, j'encaisse, et je suis juste un peu plus déçue et un peu plus "seule" moralement.
Tu me conseilles de ne pas parler des choses qui me tiennent à cœur avec les proches dont je sais que la réaction me fera mal (involontairement, c'est de la maladresse pas de la malveillance). J'ai déjà tendance à taire les choses qui comptent pour moi mais le soucis c'est que j'en conçoit de la rancœur...
Comment tu fais toi ? Comment y parvenir en minimisant la casse ?
C'est entre les 2, en fait je suis censée jouer un rôle de pivot entre des collègues et services qui habituellement ne communiquent pas ou pas dans ce sens, être une aide et force de proposition, mais pas non plus à leur disposition ni avec une autorité quelconque.
Et avoir une fonction d'appui avec mes collègues direct en cas de branle bas de combat. Ah oui et le vrai défi c'est idéalement de détecter finement les enjeux, ce qui est possible et souhaitable à court et moyen terme et faire en sorte de le mettre en place avec le concourt et le soutiens même mou d'un max de personnes concernées.
Mais du coup je retiens ces conseils qui sont particulièrement à propos :
Effectivement je me sens plus à l'aise avec cette idée de "peur que l'équilibre soit déstabilisé" plutôt que celle de jalousie ou envie. D'ailleurs en l'écrivant je sentais que je n'avais pas mis le doigt sur le véritable enjeux.
Effectivement vous formulez différemment une même idée sur ce qui anime pas mal de gens dans la sphère pro... J'avoue que c'est typiquement un aspect de l'humanité qu'il FAUT que j'accepte et me rentre dans le crâne. Du coup je vais me documenter sur les motivations etc : https://fr.wikipedia.org/wiki/Motivation
Tu mets le doigt sur un aspect, en sus de l’accomplissement de ce que j'ai envie d'accomplir (donc avec le concours d'autrui, life is life), mon 2nd objectif est aussi la paix et la sérénité... mais ni l'argent ni la reconnaissance. Pour l'argent je vais y arriver (ce boulot me rendra "moins pauvre et précaire" que depuis le début de ma vie active donc ça va. Pour la reconnaissance, je sais pas trop comment je vais apprendre à m'en passer (enfin plutôt apprendre à ne pas en désirer plus que de raison parce que effectivement le poste en lui même est une reconnaissance).
Typiquement je suis curieuse de savoir comment vous gérer le besoin de reconnaissance / réassurance ? Moi y'a un côté "shoot" de satisfaction quand je suis reconnue puis ça décroit hyper vite et ensuite je me sens aussi nulle qu'avant. https://fr.wikipedia.org/wiki/Adaptation_h%C3%A9donique
Piste intéressante... J'aime bien "collecter un max d'info" afin de pouvoir élaborer des solutions optimales, et poursuivre cette collecte afin de pouvoir réévaluer et peaufiner mes solutions. Le facteur humain, l'inertie, la zone de confort, les précédents doivent faire aussi partie de ces données a intégrer dans l'équation...
Typiquement, ça je sèche.
J'en suis pas fière mais j'ai déjà tranché dans d'autres circonstances...
Fourberie 1) apprendre un process, le maîtriser, découvrir/élaborer un process plus efficient, le tester, l'utiliser, réinvestir le temps gagné en autre choses (veille, documentation, flânerie), PUIS rendu du résultat dans le temps imparti d'origine. Ne pas dire mon vrai temps de travail.
Fourberie 2) faire un point à plusieurs dans l'espoir de trouver ensemble des super solutions en plus de celles que j'ai conçu dans mon coin. Finalement prendre ma solution "telle quelle" en laissant croire le collaborateur qu'il a participé à son élaboration voir qu'il en est à l'origine.
Je fais pas tout le temps ça hein, souvent les gens sont brillants, intéressants, efficaces... mais ça m'arrive. Je dois dire que je ne trouve pas ça du tout confortable d'être en mode "méta" pour éviter les heurts...
Des retours d’expérience ?
KéA* a écrit:Il est fortement possible qu'il y ait des interprétations de ta part, et celà, ça ne relève que de ton fait. Donc réussir à prendre du recul, par exemple en ne réagissant pas impulsivement pour ne pas se fâcher avec l'ami en question, ou bien reformuler ce que tu as compris pour que la personne en face infirme ou valide, en tentant de ne pas accuser, afin de garder des relations harmonieuses.
Là où je suis stupide c'est que je ne me fâche pas, j'encaisse, et je suis juste un peu plus déçue et un peu plus "seule" moralement.
Tu me conseilles de ne pas parler des choses qui me tiennent à cœur avec les proches dont je sais que la réaction me fera mal (involontairement, c'est de la maladresse pas de la malveillance). J'ai déjà tendance à taire les choses qui comptent pour moi mais le soucis c'est que j'en conçoit de la rancœur...
Comment tu fais toi ? Comment y parvenir en minimisant la casse ?
KéA* a écrit:Es tu obligée de travailler en groupe, ou mènes-tu ton projet dans ton coin ? Je pense que ça change la donne. Dans le premier cas, c'est plus compliqué, dans le 2ième, faire les choses dans son coin en se servant de la pause café pour sociabiliser sans parler travail me semble plus opportun.
C'est entre les 2, en fait je suis censée jouer un rôle de pivot entre des collègues et services qui habituellement ne communiquent pas ou pas dans ce sens, être une aide et force de proposition, mais pas non plus à leur disposition ni avec une autorité quelconque.
Et avoir une fonction d'appui avec mes collègues direct en cas de branle bas de combat. Ah oui et le vrai défi c'est idéalement de détecter finement les enjeux, ce qui est possible et souhaitable à court et moyen terme et faire en sorte de le mettre en place avec le concourt et le soutiens même mou d'un max de personnes concernées.
Mais du coup je retiens ces conseils qui sont particulièrement à propos :
RonaldMcDonald a écrit:l'important est de montrer qu'on ne marche pas sur les plates-bandes des autres. Toujours présenter son boulot comme "une autre dimension", qui se rajoute aux précédentes.
Je ne parlerait pas de jalousie, je parlerais de peur. Peur d'être dévalorisé par le/la nouveau/nouvelle venue.
Effectivement je me sens plus à l'aise avec cette idée de "peur que l'équilibre soit déstabilisé" plutôt que celle de jalousie ou envie. D'ailleurs en l'écrivant je sentais que je n'avais pas mis le doigt sur le véritable enjeux.
RonaldMcDonald a écrit:Il ne faut jamais oublier que pour certains non-zèbres, le monde du travail est avant tout un espace social. Faire son boulot n'a en soi aucune valeur - sauf si ça permet de monter dans l'échelle sociale, ou de réduire une souffrance quelconque. Donc, il faut discuter avec les gens qui semblent avoir peur de toi, et leur expliquer comment tu va les aider à (1)progresser dans leur carrière, et (2)rendre leur vie quotidienne plus facile. Qu ça soit vague ou précis, vrai ou faux, n'a aucune importance (et c'est ça qui est dur pour les zèbres). Mais c'est le sentiment qui compte - ils doivent se sentir valorisés.
Hirondelle78 a écrit:Dis toi bien une chose, la plupart des gens ne bossent que pour eux et si tu dois, pour le succès de ta mission, fédérer des gens qui détestent par principe tout changement, il faut qu'au final, ce que tu leur demandes leur apporte un bénéfice (gagner du temps, des sous, de la reconnaissance..)
Aide les en les accompagnant au maximum, encourage les, félicite les, montre toi positive, enthousiasme bienveillante. Deviens pour eux un atout, celle qui les "tire vers le haut", celle qui inspire les autres, montre l'exemple. le positivisme, c'est tout aussi communicatif qu'est la négativité et la jalousie mais le bénéfice que tu en tireras est bien plus grand.
Effectivement vous formulez différemment une même idée sur ce qui anime pas mal de gens dans la sphère pro... J'avoue que c'est typiquement un aspect de l'humanité qu'il FAUT que j'accepte et me rentre dans le crâne. Du coup je vais me documenter sur les motivations etc : https://fr.wikipedia.org/wiki/Motivation
Hirondelle78 a écrit:Certes, tu devras probablement en faire plus que d'autres, refaire ce qui a été mal fait tout en laissant les lauriers à celui que tu auras aidé mais c'est souvent le prix de la paix quand on a comme toi un talent que d'autres nomment "des facilités".
Tu mets le doigt sur un aspect, en sus de l’accomplissement de ce que j'ai envie d'accomplir (donc avec le concours d'autrui, life is life), mon 2nd objectif est aussi la paix et la sérénité... mais ni l'argent ni la reconnaissance. Pour l'argent je vais y arriver (ce boulot me rendra "moins pauvre et précaire" que depuis le début de ma vie active donc ça va. Pour la reconnaissance, je sais pas trop comment je vais apprendre à m'en passer (enfin plutôt apprendre à ne pas en désirer plus que de raison parce que effectivement le poste en lui même est une reconnaissance).
Typiquement je suis curieuse de savoir comment vous gérer le besoin de reconnaissance / réassurance ? Moi y'a un côté "shoot" de satisfaction quand je suis reconnue puis ça décroit hyper vite et ensuite je me sens aussi nulle qu'avant. https://fr.wikipedia.org/wiki/Adaptation_h%C3%A9donique
EnolaMay a écrit: l'expérience d'échecs de "ceux qui voulaient tout révolutionner direct" parce qu'ils n'ont pas pris en compte l'ensemble des paramètres.
Piste intéressante... J'aime bien "collecter un max d'info" afin de pouvoir élaborer des solutions optimales, et poursuivre cette collecte afin de pouvoir réévaluer et peaufiner mes solutions. Le facteur humain, l'inertie, la zone de confort, les précédents doivent faire aussi partie de ces données a intégrer dans l'équation...
EnolaMay a écrit: (faut-il se taire si on a une solution qui fait gagner du temps à tout le monde ?).
Typiquement, ça je sèche.
J'en suis pas fière mais j'ai déjà tranché dans d'autres circonstances...
Fourberie 1) apprendre un process, le maîtriser, découvrir/élaborer un process plus efficient, le tester, l'utiliser, réinvestir le temps gagné en autre choses (veille, documentation, flânerie), PUIS rendu du résultat dans le temps imparti d'origine. Ne pas dire mon vrai temps de travail.
Fourberie 2) faire un point à plusieurs dans l'espoir de trouver ensemble des super solutions en plus de celles que j'ai conçu dans mon coin. Finalement prendre ma solution "telle quelle" en laissant croire le collaborateur qu'il a participé à son élaboration voir qu'il en est à l'origine.
Je fais pas tout le temps ça hein, souvent les gens sont brillants, intéressants, efficaces... mais ça m'arrive. Je dois dire que je ne trouve pas ça du tout confortable d'être en mode "méta" pour éviter les heurts...
Des retours d’expérience ?
Rebrousse-poil- Messages : 83
Date d'inscription : 25/11/2017
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
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Dernière édition par Hirondelle78 le Sam 30 Jan 2021 - 18:09, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
Pour ma part je gère cette reconnaissance aux résultats que j’obtiens et que je constate. Je n’attends pas de la hiérarchie qu’elle me dise c’est bien, c’est mal, je fais ce que je à faire et note les incidences dans leurs impacts immédiats ou différés.
Je n’ai pas à la base de besoin de reconnaissance dans la mesure où je modère la signification du travail dans son importance. Je suis assez détachée à son égard. Sans m’en moquer je le place pas sur le podium dans ma vie. Je ne conditionne pas une quelconque réussite au travail (de même que jadis vis à vis des études). Ma reconnaissance est le temps gagné car j’ai besoin du temps pour faire les autres choses autrement plus essentielles à mes yeux : mon jardin d’Epicure en quelque sorte. Parfois quand ce jardin s’active sous le feu du travail c’est pour moi un moment d’extase mais c’est très rare car mon jardin est à des années lumières des préoccupations de mes pairs.
Quant à l’assurance je crois que je végète constamment sur du doute. Je ne suis jamais rassurée c’est ainsi j’en ai fait mon parti.
Je n’ai pas à la base de besoin de reconnaissance dans la mesure où je modère la signification du travail dans son importance. Je suis assez détachée à son égard. Sans m’en moquer je le place pas sur le podium dans ma vie. Je ne conditionne pas une quelconque réussite au travail (de même que jadis vis à vis des études). Ma reconnaissance est le temps gagné car j’ai besoin du temps pour faire les autres choses autrement plus essentielles à mes yeux : mon jardin d’Epicure en quelque sorte. Parfois quand ce jardin s’active sous le feu du travail c’est pour moi un moment d’extase mais c’est très rare car mon jardin est à des années lumières des préoccupations de mes pairs.
Quant à l’assurance je crois que je végète constamment sur du doute. Je ne suis jamais rassurée c’est ainsi j’en ai fait mon parti.
Invité- Invité
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
TROLL ON
Ton patron c'est ton banquier !!!!!! pas tes clients
Pfuiiiiit, ce n'est pas la première fois que je fais la remarque
TROLL OFF
Hirondelle78 a écrit:J'ai choisi d'exercer une activité commerciale (et sans contact physique) et à mon compte, ainsi mon patron a longtemps été mes clients.
Ton patron c'est ton banquier !!!!!! pas tes clients
Pfuiiiiit, ce n'est pas la première fois que je fais la remarque
TROLL OFF
plusdidee- Messages : 4649
Date d'inscription : 24/01/2018
Localisation : Sous le ciel bleu
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
Qui ça ?!? ah oui, eux.... ces Hommes secourables qui vous prêtent un parapluie quand il fait beau, et vous le réclament dès qu’il commence à pleuvoir.
Ils ont du tomber dans un de mes trous de mémoire
Ils ont du tomber dans un de mes trous de mémoire
Invité- Invité
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
Rebrousse-poil a écrit:
c) Toujours sur l'efficacité, plus prosaïquement, finir vite une tâche de manière manifeste, c'est s'exposer à ce qu'on me confie le travail en retard qui ne me concerne pas. Et c'est injuste s'il n'y a ni compensation financière ni évolution à la clé...
En vérité, pas tout à fait. Cela dépend du contrat.
Un contrat de travail spécifie une obligation de moyen : tu te rends disponibles pour ton employeur pendant une plage horaire. Si tu as terminé plus rapidement que prévu et qu'on te file autre chose, c'est le contrat, en fait. Et cela ne justifie pas en soi de compensation financière ou d'évolution, puisque c'est...le périmètre du contrat...
A l'opposé, d'autres contrats (de prestation le plus souvent) spécifient une obligation de résultat. C'est le cas dès lors qu'on te fait un devis engageant : "si vous nous donnez le go, ça vous coutera X". A la fin, que ça ait pris plus ou moins de temps à (disons arbitrairement) l'artisan, tu paies X. Et si c'est terminé plus vite tant mieux pour l'artisan, sinon tant pis pour lui, à lui de fournir des chiffrages plus pertinents. Et c'est le contrat.
Le CDD ou CDI te met dans une situation ou terminer plus vite que prévu te fait récupérer du travail en retard qui ne te concerne pas...Mais ou terminer moins vite que prévu ne te fait pas te poser la question de l'impact sur le montant qui tombe dans ta poche à la fin du mois.
Je ne dis pas que c'est bien ou que c'est souhaitable (ça chacun s'en fait sa propre opinion), je dis juste que ce sont les règles du jeu. Si tu es salariée, tu es en obligation de moyen. Tu peux à la place choisir l'obligation de résultat avec une autre situation contractuelle. Contraintes différentes, contreparties différentes. De la à dire que ces règles sont injustes? Je suis pas certain que ce soit si simple...
404- Messages : 1194
Date d'inscription : 11/01/2010
Age : 39
Localisation : Aix-en-Provence
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
Bonjour, Rebrousse-poil.
Là où je suis stupide c'est que je ne me fâche pas, j'encaisse, et je suis juste un peu plus déçue et un peu plus "seule" moralement.
Tu me conseilles de ne pas parler des choses qui me tiennent à cœur avec les proches dont je sais que la réaction me fera mal (involontairement, c'est de la maladresse pas de la malveillance). J'ai déjà tendance à taire les choses qui comptent pour moi mais le soucis c'est que j'en conçoit de la rancœur...
Comment tu fais toi ? Comment y parvenir en minimisant la casse ?
En fait, j'ai toute une palette d'amis, et je sais de quoi que peux parler avec qui.
Telle amie va s'agacer si je parle de mes relations amoureuses, elle ne veut que mon bonheur, mais n'a pas conscience que ce qu'il me faut n'est pas la même chose que ce qu'il lui faut à elle. Que ce que j'apprécie chez quelqu'un diffère de ce qu'elle, elle apprécie (et tant mieux). Alors j'évite de lui en parler, et je vais me tourner plutôt vers untel qui saura être une écoute attentive et bienveillante.
Il en va de même pour beaucoup d'autres parties de ma vie. Je fractionne.
ça n'empêche pas l'amitié d'être là, même si idéalement j'aimerais qu'il n'y ait pas de non-dit dans ces amitiés.
Je me dis qu'aimer les gens c'est accepter également leurs limites...
Je n'ai pas de rancoeur car ce dont je ne peux parler à l'un, j'en parle à l'autre.
Si elle a compati sincèrement, elle a continué à me tenir le discours que j'avais "le choix dans la vie", et que si j'avais eu le courage de choisir un parcours plutôt difficile et sinueux, j'avais toujours le choix des autres parcours plus balisés. Alors que d'autres n'avaient pas ces choix. Même si elle se voulait encourageante et bienveillante, ce que j'ai aussi entendu en gros (comme je l'ai d’ailleurs lu dans un post ici) c'est : "pauvre petite fille riche".
Je reviens là dessus. Je n'étais pas ce jour-là à tes côtés, mais il est fort probable que j'aurais entendu autre chose que ce que tu as entendu.
La sur-interprétation est à mon avis la première cause de conflit.
Dans ce cas, plutôt que rester avec le doute, qui déclenche la rancoeur, peut-être, ce que je disais plus haut, reformuler ce que tu comprends, et demander à l'autre directement si c'est bien ce qu'il veut dire.
Et ensuite réagir (ou abandonner, ma foi, c'est une autre option à envisager).
"J'entends dans ton discours que tu me vois comme quelqu'un qui ne devrait pas se plaindre car beaucoup de facilité, est ce que c'est ce que tu penses, ou est-ce que j'interprète mal ?" (je déforme probablement ton idée, mais juste pour te donner un exemple).
Et à peine 2 semaines après avoir montrer ma détresse, bim l'ouverture de poste, et elle de s'exclamer "super nouvelle mais comment veux-tu qu'on s'inquiète pour toi alors que tu reviens avec ce genre de victoires...", et moi je me sentir désemparée.
Dans ce cas, elle voulait probablement te faire un compliment, et te montrer qu'elle est admirative de tes capacités. Qu'as tu réellement entendu ? Qu'on niait les efforts que tu faisais ?
Si c'est le cas, tu peux lui exprimer alors ce que tu as sur le coeur, mais en ne parlant que de toi : ce que ça t'a couté, tes doutes, tes angoisses, en insistant sur l'effort que ça a demandé... (encore une fois, je suis loin d'avoir saisi ce qui se passe dans ton cerveau, ce sont juste des exemples)
Si sa réponse est clairement à côté de la plaque, si elle s'en sent agressée alors que tu as fait l'effort de parler de toi uniquement, si tu te rends compte qu'elle n'est pas bienveillante, alors tu peux la classer dans les amis superficielles avec lesquels tu parles pluie et beau temps.
Pour ma part, des amis comme ça, il y en a beaucoup. Et des personnes qui comprennent bien ce que j'ai dans le coeur, il y en a peu. Mais je pense que c'est plutôt la norme.
Pour le boulot, je lis attentivement les autres membres, en priant pour ne jamais me retrouver dans cette situation un jour !
Là où je suis stupide c'est que je ne me fâche pas, j'encaisse, et je suis juste un peu plus déçue et un peu plus "seule" moralement.
Tu me conseilles de ne pas parler des choses qui me tiennent à cœur avec les proches dont je sais que la réaction me fera mal (involontairement, c'est de la maladresse pas de la malveillance). J'ai déjà tendance à taire les choses qui comptent pour moi mais le soucis c'est que j'en conçoit de la rancœur...
Comment tu fais toi ? Comment y parvenir en minimisant la casse ?
En fait, j'ai toute une palette d'amis, et je sais de quoi que peux parler avec qui.
Telle amie va s'agacer si je parle de mes relations amoureuses, elle ne veut que mon bonheur, mais n'a pas conscience que ce qu'il me faut n'est pas la même chose que ce qu'il lui faut à elle. Que ce que j'apprécie chez quelqu'un diffère de ce qu'elle, elle apprécie (et tant mieux). Alors j'évite de lui en parler, et je vais me tourner plutôt vers untel qui saura être une écoute attentive et bienveillante.
Il en va de même pour beaucoup d'autres parties de ma vie. Je fractionne.
ça n'empêche pas l'amitié d'être là, même si idéalement j'aimerais qu'il n'y ait pas de non-dit dans ces amitiés.
Je me dis qu'aimer les gens c'est accepter également leurs limites...
Je n'ai pas de rancoeur car ce dont je ne peux parler à l'un, j'en parle à l'autre.
Si elle a compati sincèrement, elle a continué à me tenir le discours que j'avais "le choix dans la vie", et que si j'avais eu le courage de choisir un parcours plutôt difficile et sinueux, j'avais toujours le choix des autres parcours plus balisés. Alors que d'autres n'avaient pas ces choix. Même si elle se voulait encourageante et bienveillante, ce que j'ai aussi entendu en gros (comme je l'ai d’ailleurs lu dans un post ici) c'est : "pauvre petite fille riche".
Je reviens là dessus. Je n'étais pas ce jour-là à tes côtés, mais il est fort probable que j'aurais entendu autre chose que ce que tu as entendu.
La sur-interprétation est à mon avis la première cause de conflit.
Dans ce cas, plutôt que rester avec le doute, qui déclenche la rancoeur, peut-être, ce que je disais plus haut, reformuler ce que tu comprends, et demander à l'autre directement si c'est bien ce qu'il veut dire.
Et ensuite réagir (ou abandonner, ma foi, c'est une autre option à envisager).
"J'entends dans ton discours que tu me vois comme quelqu'un qui ne devrait pas se plaindre car beaucoup de facilité, est ce que c'est ce que tu penses, ou est-ce que j'interprète mal ?" (je déforme probablement ton idée, mais juste pour te donner un exemple).
Et à peine 2 semaines après avoir montrer ma détresse, bim l'ouverture de poste, et elle de s'exclamer "super nouvelle mais comment veux-tu qu'on s'inquiète pour toi alors que tu reviens avec ce genre de victoires...", et moi je me sentir désemparée.
Dans ce cas, elle voulait probablement te faire un compliment, et te montrer qu'elle est admirative de tes capacités. Qu'as tu réellement entendu ? Qu'on niait les efforts que tu faisais ?
Si c'est le cas, tu peux lui exprimer alors ce que tu as sur le coeur, mais en ne parlant que de toi : ce que ça t'a couté, tes doutes, tes angoisses, en insistant sur l'effort que ça a demandé... (encore une fois, je suis loin d'avoir saisi ce qui se passe dans ton cerveau, ce sont juste des exemples)
Si sa réponse est clairement à côté de la plaque, si elle s'en sent agressée alors que tu as fait l'effort de parler de toi uniquement, si tu te rends compte qu'elle n'est pas bienveillante, alors tu peux la classer dans les amis superficielles avec lesquels tu parles pluie et beau temps.
Pour ma part, des amis comme ça, il y en a beaucoup. Et des personnes qui comprennent bien ce que j'ai dans le coeur, il y en a peu. Mais je pense que c'est plutôt la norme.
Pour le boulot, je lis attentivement les autres membres, en priant pour ne jamais me retrouver dans cette situation un jour !
Invité- Invité
Re: Vos avis et conseils : "créer son poste" sans devenir irritante ?
izo a écrit:Pour ma part je gère cette reconnaissance aux résultats que j’obtiens et que je constate. Je n’attends pas de la hiérarchie qu’elle me dise c’est bien, c’est mal, je fais ce que je à faire et note les incidences dans leurs impacts immédiats ou différés.
Je n’ai pas à la base de besoin de reconnaissance dans la mesure où je modère la signification du travail dans son importance. Je suis assez détachée à son égard. Sans m’en moquer je le place pas sur le podium dans ma vie. Je ne conditionne pas une quelconque réussite au travail (de même que jadis vis à vis des études). Ma reconnaissance est le temps gagné car j’ai besoin du temps pour faire les autres choses autrement plus essentielles à mes yeux : mon jardin d’Epicure en quelque sorte. Parfois quand ce jardin s’active sous le feu du travail c’est pour moi un moment d’extase mais c’est très rare car mon jardin est à des années lumières des préoccupations de mes pairs.
J'envie cette indépendance au sens propre... Pourtant c'est pas faute de m'y employer... Après l'une des difficultés c'est que je fait parti de ceux pour qui mon/mes activités pro et ma personne coïncident presque parfaitement. Une sorte de fusion qui ne me laisse que peux de répit et de pure "otium". (métiers-passions et, pour bien accentuer les choses, je me dirige de plus en plus vers des contextes auxquels je crois très fort depuis longtemps)
404 a écrit:Un contrat de travail spécifie une obligation de moyen : tu te rends disponibles pour ton employeur pendant une plage horaire. Si tu as terminé plus rapidement que prévu et qu'on te file autre chose, c'est le contrat, en fait. Et cela ne justifie pas en soi de compensation financière ou d'évolution, puisque c'est...le périmètre du contrat...
Effectivement après 5 années d'indépendance sur... 5 années de vrai boulot depuis la fin de mes études, j'avais complètement oublié ce paramètre ! Parfois ma stupidité me sidère.
Kéa a écrit:Je reviens là dessus. Je n'étais pas ce jour-là à tes côtés, mais il est fort probable que j'aurais entendu autre chose que ce que tu as entendu.
La sur-interprétation est à mon avis la première cause de conflit.
Dans ce cas, plutôt que rester avec le doute, qui déclenche la rancoeur, peut-être, ce que je disais plus haut, reformuler ce que tu comprends, et demander à l'autre directement si c'est bien ce qu'il veut dire.
Et ensuite réagir (ou abandonner, ma foi, c'est une autre option à envisager).
"J'entends dans ton discours que tu me vois comme quelqu'un qui ne devrait pas se plaindre car beaucoup de facilité, est ce que c'est ce que tu penses, ou est-ce que j'interprète mal ?" (je déforme probablement ton idée, mais juste pour te donner un exemple).
Et à peine 2 semaines après avoir montrer ma détresse, bim l'ouverture de poste, et elle de s'exclamer "super nouvelle mais comment veux-tu qu'on s'inquiète pour toi alors que tu reviens avec ce genre de victoires...", et moi je me sentir désemparée.
Dans ce cas, elle voulait probablement te faire un compliment, et te montrer qu'elle est admirative de tes capacités. Qu'as tu réellement entendu ? Qu'on niait les efforts que tu faisais ?
Si c'est le cas, tu peux lui exprimer alors ce que tu as sur le coeur, mais en ne parlant que de toi : ce que ça t'a couté, tes doutes, tes angoisses, en insistant sur l'effort que ça a demandé... (encore une fois, je suis loin d'avoir saisi ce qui se passe dans ton cerveau, ce sont juste des exemples)
Si sa réponse est clairement à côté de la plaque, si elle s'en sent agressée alors que tu as fait l'effort de parler de toi uniqueme
Merci pour ton décorticage si à propos. La finesse de ton analyse de cette situation précise m’éblouie ! (Allez, j'ai le droit de me livrer à un peu de
En fait c'est tout à fait vrai que je surinterprète beaucoup et ce que "j’entends" c'est souvent une sous-estimation de mes efforts et de mes difficultés.
Sans faire la Cosette, je reçois en général et surtout enfant j'ai très peu reçu de retours type "ouah pas de chance, ça doit être dure" ou bien "c'est normal d'échouer" ou "tu as du en baver" etc... On m'a surtout dit que je ne faisais pas assez d'effort quand je n'arrivais pas à performer (en orthographe c'était vrai, en maladresse c'était faux). Et que c'était normal - voir la moindre des choses - lorsque je perforais vu que j'avais des facilités / aptitudes, vu que j'ai le privilège d'avoir des parents modestes mais cultivés et curieux, vu, vu, vu, vu...
En gros j'ai pas souvenir qu'on m’aie dit que javais du mérite sur quelque chose. Tout au plus de la chance d'avoir du courage de persévérer, ou d'avoir la capacité à ne pas être dévorée de désirs nuisible (style convoitise matérielle, en vrai je suis dévorée d'ambition de reconnaissance !)
Ce que je retiens, c'est d'essayer de surmonter la sidération dans ces cas là pour juste demander des précisions aux gens. Gros défis pour moi.
Rebrousse-poil- Messages : 83
Date d'inscription : 25/11/2017
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