Comment je me fais systématiquement avoir
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Comment je me fais systématiquement avoir
Besoin de conseils bienveillants au milieu de la nuit
D'abord enseignante puis assistante de direction. Apparemment ma personnalité ne "match" pas avec le monde compétitif du travail. J excelle dans un milieu bienveillant et ludique. J'ai adoré collaborer avec certains collègues durant ma carrière, ça nous avait réussi et j'en garde d'excellents souvenirs. C'est ce genre de collaboration que je recherche. Je ne retrouve pas cela.
Jusque maintenant, je fais l'erreur d'être trop enthousiaste au début de mes boulots, de voir là où ça ne va pas puis de vouloir y remédier (quand c'est dans mon domaine) et de croire aux beaux discours de la direction. Certains me prêtent volontiers des intentions et ambitions que je n'ai pas. Souvent quand on me fait un reproche subtile ou pas, je m'écrase pour éviter d'éclater de colère et ensuite je m'en veux de n'avoir su me défendre. Et du coup, toute la responsabilité est pour ma Pomme.
Mon directeur se fiche de mon avis et lorsque ma collègue lui parle de la même chose, il est tout Oui. Elle a le culot de déformer la réalité sans ciller, de récupérer les informations pour se les attribuer, d'être sympa mais de me faire des bons croches pattes quand personne ne regarde. Et ça m'effare, d'autant qu'elle se pose en victime de ma méchanceté et"elle"se mord les doigts de m'aider autant. D'ailleurs, elle en a parlé aux collègues qui se sont positionnées de son côté (d'autant qu'elles habitent vers le même endroit et/ou travaille en étroite collaboration). Je me retrouve seule. Elle sait insister sur un détail pour donner l'impression que j'ai fait mal mon travail et 'ma déjà listé toutes les situations où elle estime que j'ai posé problème. Ainsi, elle grignote la partie intéressante de mon travail tout en disant qu'elle n'en veut surtout pas de mon travail et fait de la rétention d'information. Ensuite, elle expose ses succès et ses trouvailles quand mon directeur me laisse à peine la parole et m'ignore, il a rarement le temps avec moi. il se permet même des excès de colère avec moi qu'il contient très bien avec les autres. Il me fait des commentaires déplacés qui rendent chacune de nos interactions malaisante. Il a fallu que j'insiste énormément pour qu'il me disent ce qu'il attend de moi et que nous regardions ensemble les priorités (puisque je débutais). Ça a pris plusieurs mois. D'un côté je regrette de ne pas avoir profité de ce temps et de l'autre il attendait des choses de moi à partir d'une fiche de poste et d'un mail avec souvent l'attente que je devine ce qu'il veut sans me le dire.
Cette situation a réussi à me dégoûter de ce boulot qui avait pourtant beaucoup de potentiel.
Je me retrouve, encore une fois dans une situation où je suis le bouc émissaire et où l'on me prête de mauvaises intentions et où je suis la responsable entière de la situation.
Je ne comprends pas ce mécanisme... comment je me retrouve si souvent dans cette situation ? Pourquoi les gens ne respectent pas mes limites ? Je sais que mon passé y est pour qqch et je travaille dessus mais je reste encore incapable de déjouer ça. C'est d'autant plus frustrant que jarrive a très bien percevoir tout ce qu'il se passe.
Est-ce que ça vous est déjà arrivé et est-ce que vous avez pu déjouer ces mécanismes ?
D'abord enseignante puis assistante de direction. Apparemment ma personnalité ne "match" pas avec le monde compétitif du travail. J excelle dans un milieu bienveillant et ludique. J'ai adoré collaborer avec certains collègues durant ma carrière, ça nous avait réussi et j'en garde d'excellents souvenirs. C'est ce genre de collaboration que je recherche. Je ne retrouve pas cela.
Jusque maintenant, je fais l'erreur d'être trop enthousiaste au début de mes boulots, de voir là où ça ne va pas puis de vouloir y remédier (quand c'est dans mon domaine) et de croire aux beaux discours de la direction. Certains me prêtent volontiers des intentions et ambitions que je n'ai pas. Souvent quand on me fait un reproche subtile ou pas, je m'écrase pour éviter d'éclater de colère et ensuite je m'en veux de n'avoir su me défendre. Et du coup, toute la responsabilité est pour ma Pomme.
Mon directeur se fiche de mon avis et lorsque ma collègue lui parle de la même chose, il est tout Oui. Elle a le culot de déformer la réalité sans ciller, de récupérer les informations pour se les attribuer, d'être sympa mais de me faire des bons croches pattes quand personne ne regarde. Et ça m'effare, d'autant qu'elle se pose en victime de ma méchanceté et"elle"se mord les doigts de m'aider autant. D'ailleurs, elle en a parlé aux collègues qui se sont positionnées de son côté (d'autant qu'elles habitent vers le même endroit et/ou travaille en étroite collaboration). Je me retrouve seule. Elle sait insister sur un détail pour donner l'impression que j'ai fait mal mon travail et 'ma déjà listé toutes les situations où elle estime que j'ai posé problème. Ainsi, elle grignote la partie intéressante de mon travail tout en disant qu'elle n'en veut surtout pas de mon travail et fait de la rétention d'information. Ensuite, elle expose ses succès et ses trouvailles quand mon directeur me laisse à peine la parole et m'ignore, il a rarement le temps avec moi. il se permet même des excès de colère avec moi qu'il contient très bien avec les autres. Il me fait des commentaires déplacés qui rendent chacune de nos interactions malaisante. Il a fallu que j'insiste énormément pour qu'il me disent ce qu'il attend de moi et que nous regardions ensemble les priorités (puisque je débutais). Ça a pris plusieurs mois. D'un côté je regrette de ne pas avoir profité de ce temps et de l'autre il attendait des choses de moi à partir d'une fiche de poste et d'un mail avec souvent l'attente que je devine ce qu'il veut sans me le dire.
Cette situation a réussi à me dégoûter de ce boulot qui avait pourtant beaucoup de potentiel.
Je me retrouve, encore une fois dans une situation où je suis le bouc émissaire et où l'on me prête de mauvaises intentions et où je suis la responsable entière de la situation.
Je ne comprends pas ce mécanisme... comment je me retrouve si souvent dans cette situation ? Pourquoi les gens ne respectent pas mes limites ? Je sais que mon passé y est pour qqch et je travaille dessus mais je reste encore incapable de déjouer ça. C'est d'autant plus frustrant que jarrive a très bien percevoir tout ce qu'il se passe.
Est-ce que ça vous est déjà arrivé et est-ce que vous avez pu déjouer ces mécanismes ?
Jomango- Messages : 11
Date d'inscription : 07/04/2019
Re: Comment je me fais systématiquement avoir
Je m'apprêtais à poster un nouveau sujet et je tombe sur celui ci qui me rappelle de biens mauvais souvenirs, et qui n'a malheureusement aucune réponse depuis 4 jours. Quelle tristesse!
Je vais sans doute pas pouvoir t'aider beaucoup, mais je peux te dire ce que j'en pense, en commençant par répondre à la question :
Ça m'est plus ou moins arrivé (avec variantes). Je l'ai vu arriver gros comme une maison, et je n'ai rien pu faire (ou rien été capable de faire). Et surtout cette même question vaine et obsédante : qu'est ce que j'ai fait pour en arriver là?
Ce que je pense maintenant sur le genre de situations et de comportements que tu décris : y'a rien à faire. Les dès sont pipés d'avance. Y'a des gens qui sont comme ça (ta collègue), et ce n'est pas parce que le chef est chef qu'il va voir le problème, ni même estimer que c'est un problème (d'ailleurs y'a des chances qu'ils soient déjà persuadés que c'est toi le problème).
Pourquoi les gens agissent comme ça? J'ai aussi du mal à comprendre, mais j'appelle ça une mentalité à la kohlanta (ou anciennement maillon faible) : en gros, les médiocres font tout ce qu'ils peuvent pour éliminer les meilleurs, ceux qui pourraient leur faire de l'ombre, et à la fin ils gagnent. Cela peut impliquer des méthodes manipulatoires. Ce sont des ambitieux qui ne reculent devant rien (la fin justifie les moyens) et qui ne laisseraient rien ni personne se mettre en travers de leur route. Peut-être également des gens peu sûrs d'eux et qui ont peur (sinon ils seraient pas obligés d'être des connards). Force est de constater que l'entreprise en général (système pyramidal à la limite du totalitarisme), ou à défaut certaines entreprises, est un terrain très favorable à ce genre de comportements (de connards. Certains parlent de PN, de management toxique... Moi je dis que ce sont juste des connards sans savoir vivre). Au mieux c'est toléré, ce qui est déjà grave, mais ça peut même être encouragé. Et pendant ce temps là, le travail n'avance pas, mais ça, c'est une autre histoire. Si y'en a que ça amuse de payer des branleurs à foutre la merde pendant que tu te casses le cul, ce n'est plus mon problème.
D'après ce que je lis, tu as 3 solutions :
- soit tu fermes ta gueule et tu t'écrases en subissant une situation qui a peu de chances de s'améliorer (le summum de l'ennui, je conseille pas)
- soit tu essayes de t'épuiser à faire tes preuves continuellement pour leur faire changer d'avis et gagner de la reconnaissance, mais sans aucune garantie que ça marche (dans 99% des cas c'est peine perdue, je conseille encore moins)
- soit... Tu pars avant qu'il ne soit trop tard, et si tu en as la capacité.
Faut pas que tu fasses comme moi, que tu te dises qu'il suffit de bien bosser, et qu'ils seront bien obligés de constater que tu es à la hauteur. Non! Ce ne sera jamais assez. Les mecs s'en foutent. Il se sont déjà fait une opinion sur toi, personne ne va te soutenir, et ils vont pas changer d'avis quoi que tu fasses. Va voir ailleurs. C'est le seul conseil que je peux te donner.
Prends acte de la situation : tu as l'air de les emmerder, ils t'emmerdent, laisse les à leur vie, et occupe toi de la tienne. Dis-toi que les gens ne vont pas changer pour tes beaux yeux. Ils ont leur vie, leur poste, leur salaire... Et pose-toi la question : est-ce que c'est comme ça que j'ai envie de bosser?
Je vais sans doute pas pouvoir t'aider beaucoup, mais je peux te dire ce que j'en pense, en commençant par répondre à la question :
Ça m'est plus ou moins arrivé (avec variantes). Je l'ai vu arriver gros comme une maison, et je n'ai rien pu faire (ou rien été capable de faire). Et surtout cette même question vaine et obsédante : qu'est ce que j'ai fait pour en arriver là?
Ce que je pense maintenant sur le genre de situations et de comportements que tu décris : y'a rien à faire. Les dès sont pipés d'avance. Y'a des gens qui sont comme ça (ta collègue), et ce n'est pas parce que le chef est chef qu'il va voir le problème, ni même estimer que c'est un problème (d'ailleurs y'a des chances qu'ils soient déjà persuadés que c'est toi le problème).
Pourquoi les gens agissent comme ça? J'ai aussi du mal à comprendre, mais j'appelle ça une mentalité à la kohlanta (ou anciennement maillon faible) : en gros, les médiocres font tout ce qu'ils peuvent pour éliminer les meilleurs, ceux qui pourraient leur faire de l'ombre, et à la fin ils gagnent. Cela peut impliquer des méthodes manipulatoires. Ce sont des ambitieux qui ne reculent devant rien (la fin justifie les moyens) et qui ne laisseraient rien ni personne se mettre en travers de leur route. Peut-être également des gens peu sûrs d'eux et qui ont peur (sinon ils seraient pas obligés d'être des connards). Force est de constater que l'entreprise en général (système pyramidal à la limite du totalitarisme), ou à défaut certaines entreprises, est un terrain très favorable à ce genre de comportements (de connards. Certains parlent de PN, de management toxique... Moi je dis que ce sont juste des connards sans savoir vivre). Au mieux c'est toléré, ce qui est déjà grave, mais ça peut même être encouragé. Et pendant ce temps là, le travail n'avance pas, mais ça, c'est une autre histoire. Si y'en a que ça amuse de payer des branleurs à foutre la merde pendant que tu te casses le cul, ce n'est plus mon problème.
D'après ce que je lis, tu as 3 solutions :
- soit tu fermes ta gueule et tu t'écrases en subissant une situation qui a peu de chances de s'améliorer (le summum de l'ennui, je conseille pas)
- soit tu essayes de t'épuiser à faire tes preuves continuellement pour leur faire changer d'avis et gagner de la reconnaissance, mais sans aucune garantie que ça marche (dans 99% des cas c'est peine perdue, je conseille encore moins)
- soit... Tu pars avant qu'il ne soit trop tard, et si tu en as la capacité.
Faut pas que tu fasses comme moi, que tu te dises qu'il suffit de bien bosser, et qu'ils seront bien obligés de constater que tu es à la hauteur. Non! Ce ne sera jamais assez. Les mecs s'en foutent. Il se sont déjà fait une opinion sur toi, personne ne va te soutenir, et ils vont pas changer d'avis quoi que tu fasses. Va voir ailleurs. C'est le seul conseil que je peux te donner.
Prends acte de la situation : tu as l'air de les emmerder, ils t'emmerdent, laisse les à leur vie, et occupe toi de la tienne. Dis-toi que les gens ne vont pas changer pour tes beaux yeux. Ils ont leur vie, leur poste, leur salaire... Et pose-toi la question : est-ce que c'est comme ça que j'ai envie de bosser?
- petite anecdote perso:
Ça me rappelle, outre mes propres aventures, l'histoire de la meuf du marketing à mon ancien boulot.
Les mecs embauchent une nouvelle responsable mkg. C'est à dire, je précise : ils l'ont choisie parmi d'autres ont trouvé qu'elle avait un bon CV, qu'elle présentait bien à l'entretien, c'est celle là qu'ils voulaient. Des postes sont restés vacants des années parce qu'il ne trouvaient personne d'assez bien.
Bref elle avait l'air bien. Et en effet, à mon petit niveau, elle avait l'air bien parce qu'elle faisait le tour de la boite pour voir comment ça fonctionnait, qui faisait quoi etc... Elle venait même nous voir nous, les parias de l'informatique, ce qui était assez surprennant pour une nouvelle embauche (La seule fois que j'ai vu un nouvel embauché faire le tour de la boite. Même notre chef ne venait jamais nous voir...).
Résultat, la meuf a pas fait 2 semaines, parce qu'elle a tout de suite mis le nez où il fallait pas, et elle a tout de suite compris où elle avait mis les pieds. A priori c'est elle qui est partie, ou d'un commun accord (pas l'inverse, je pense qu'il auraient bien voulu la garder quand même : elle avait un si beau CV ^^).
Pourquoi est-elle partie : elle est allée voir le boss en disant que les mug promotionnels à 25€ pièce, ça faisait un peu cher tout de même. Ce qu'elle ne savait pas : la boite de comm' qui nous vendait les mugs était celle d'un pote du gérant, c'est à dire non négociable... Voila comment marche le "business". La loi de l'offre et de la demande, tout ça, tu oublies. Ce qui compte vraiment, c'est d'être le copain du boss. Elle, je pense qu'elle voulait bosser autrement (j'ai envie de dire normalement).
Tout ça pour dire qu'il faut savoir partir... Et aussi, le coup de la boite qui veut forcément embaucher quelqu'un d'hyper compétent pour les booster, mais qui se retrouve finalement à l'empêcher d'exercer sa compétence, et qui se demande pendant des années pourquoi ça ne marche pas et pourquoi ils n'arrivent pas à faire mieux. Et ben à la fin, c'est toujours la faute des autres. Ces boites là, ces modes de fonctionnement, on ne peut rien faire contre. Même si ils s'en rendent compte, ils ne peuvent pas le dire, c'est pas dans leur ADN. La paye tombe tous les mois, alors à quoi bon prendre le risque? Non, mieux vaut griller un fusible de bas étage...
timo- Messages : 1554
Date d'inscription : 26/07/2018
Age : 44
Localisation : Compiègne
Re: Comment je me fais systématiquement avoir
Waw Timo, merci pour cette belle réponse bien complete. C'est exactement ça. J'ai aussi senti ça gros comme une maison dans les premiers jours. J'adore l'effet kohlanta, c'est carrément ça !
Là je suis en vacances et je réalise combien je n'y peux rien. Qu'est ce que je suis bien. Je cherche autre chose et j'ai un entretien demain !
Là je suis en vacances et je réalise combien je n'y peux rien. Qu'est ce que je suis bien. Je cherche autre chose et j'ai un entretien demain !
Jomango- Messages : 11
Date d'inscription : 07/04/2019
Re: Comment je me fais systématiquement avoir
Il y a beaucoup de vrai dans le message plus haut. importance de la politique et du copinage en entreprise. il est essentiel de comprendre comment ca fonctionne ne fut-ce qu'en cultrue generale
Et comme dans koh lanta, deux mediocres les challengers, donc pas les plus mediocresà) peuvent se lier pour evincer un concurrent dangereux
Mais quand vous jouez a risk ou autre jeux de strategie, les mediocres s'allient en general aussi pour eliminer le plus dangereux (cad souvent le meilleur)
J'ai lu des temoignages de zebres , j'aurais pu deviner ce qui allait se passer, le zebre a fait de l'ombre a ses chefs, derange l'organisation en voulant ameliorer les process et donc dernager les collegues moutonniers finalement detesté par tout le monde = viré
Beaucoup de specialistes de la douance estiment qu'en entreprise le plus gros defaut du zbre est qu'il reste pas a sa place. d'autre part une formule 1 c'est fait pour la vitesse et la competition, pas pour rouler au milieu du traffic
Le diviser pour regner le l'ai aussi vu dans certaines entreprises entre directeur de departement, le pdg aurait du sonner la fin de la recré mais c'est le pdg qui pratiquait le diviser pour regner. un employé de base ou middle peut rien faire
voir aussi mon post sur corinne maier sur ce site avec la pyramide de macleod
Et comme dans koh lanta, deux mediocres les challengers, donc pas les plus mediocresà) peuvent se lier pour evincer un concurrent dangereux
Mais quand vous jouez a risk ou autre jeux de strategie, les mediocres s'allient en general aussi pour eliminer le plus dangereux (cad souvent le meilleur)
J'ai lu des temoignages de zebres , j'aurais pu deviner ce qui allait se passer, le zebre a fait de l'ombre a ses chefs, derange l'organisation en voulant ameliorer les process et donc dernager les collegues moutonniers finalement detesté par tout le monde = viré
Beaucoup de specialistes de la douance estiment qu'en entreprise le plus gros defaut du zbre est qu'il reste pas a sa place. d'autre part une formule 1 c'est fait pour la vitesse et la competition, pas pour rouler au milieu du traffic
Le diviser pour regner le l'ai aussi vu dans certaines entreprises entre directeur de departement, le pdg aurait du sonner la fin de la recré mais c'est le pdg qui pratiquait le diviser pour regner. un employé de base ou middle peut rien faire
voir aussi mon post sur corinne maier sur ce site avec la pyramide de macleod
zebrepat- Messages : 618
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Comment je me fais systématiquement avoir
Je plussoie Timo et zebrepat. Je le formulerais juste de manière plus simple : on ne joue pas au même jeu. Mon père m'avait prévenu, lui qui en a pris plein la gueule toute sa carrière, mais même prévenu, je me fais toujours avoir moi aussi.
Pour beaucoup, le jeu, c'est de monter dans la hiérarchie. C'est tout. Le boulot, en fait, on s'en fout, sauf si on peut trouver un moyen de s'appuyer dessus pour monter. Quand toi tu arrives pour réellement faire ton boulot, fatalement, tu déranges. Tu joues au football au milieu des rugbymen (ou l'inverse, suivant vos sensibilités).
Pour beaucoup, le jeu, c'est de monter dans la hiérarchie. C'est tout. Le boulot, en fait, on s'en fout, sauf si on peut trouver un moyen de s'appuyer dessus pour monter. Quand toi tu arrives pour réellement faire ton boulot, fatalement, tu déranges. Tu joues au football au milieu des rugbymen (ou l'inverse, suivant vos sensibilités).
RonaldMcDonald- Messages : 11616
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Comment je me fais systématiquement avoir
Je rejoins les précédentes réponses.
Je n’ai pas de réponse particulièrement miraculeuse d’autant plus que je suis dans la vie active depuis seulement 2 ans, mais comme je te comprends dans le schéma : nouveau poste-détection de problèmes auxquels on peut apporter des solutions/enthousiasme-désillusion-incompréhension-sentiment de rejet.
Alors il y a la possibilité de s’écraser et de continuer dans un climat comme celui là mais à terme c’est délétère pour certaines personnes. Après tout dépend comment chacun considère le travail, c’est-à-dire, que pour certains cela est juste un moyen de payer ses factures, donc c’est plus simple de faire la part des choses et de ne pas en pâtir ; et pour d’autres, le travail est le moyen permettant une rémunération mais aussi un lieu de réflexion, d’implication avec comme idéal des fins de journées satisfaisantes et passionnantes. Ces personnes là vont d’ailleurs davantage s’impliquer et sont plus à risque de burn-out.
Tu as l’air de mal vivre la situation; j’ai lu que tu avais eu un entretien et de mon point de vue tu as raison.
Dans ces moments là il faut changer.
Nous sommes dans une société très compétitrice avec des sociétés se ventant d’être humaines, mais rien qu’en le soulignant ça montre tout à fait l’inverse. Chaque humain est différent et pourtant la différence est mal acceptée. En avoir conscience aide à relativiser. Je pense tout de même, ou du moins je l’espère, qu’il y a des domaines d’activité plus ou moins humains. Alors le tout c’est de faire le bilan de sa propre personne, de ses goûts, de ses difficultés, de ses valeurs et de chercher dans cette direction. Puis à chaque nouvelle expérience, réadapter. Analyser son fonctionnement, celui des autres. Dans tous les cas c’est un apprentissage.
Pour ce qui est des collègues, cela est parfois comparable à une cours de récréation... mais avec des personnes plus âgées.
Quand on regarde, souvent ceux qui se sentaient exclus à l’école ressentent au final les mêmes difficultés dans le monde du travail.
Mais il arrive parfois la chance de faire une belle rencontre
Aussi, bien que nous soyons au quotidien davantage au travail que chez nous, il est important de bien prendre conscience qu’il y a d’autres choses que le travail et s’aménager du temps pour soi en dehors pour prendre du recul.
Je n’ai pas de réponse particulièrement miraculeuse d’autant plus que je suis dans la vie active depuis seulement 2 ans, mais comme je te comprends dans le schéma : nouveau poste-détection de problèmes auxquels on peut apporter des solutions/enthousiasme-désillusion-incompréhension-sentiment de rejet.
Alors il y a la possibilité de s’écraser et de continuer dans un climat comme celui là mais à terme c’est délétère pour certaines personnes. Après tout dépend comment chacun considère le travail, c’est-à-dire, que pour certains cela est juste un moyen de payer ses factures, donc c’est plus simple de faire la part des choses et de ne pas en pâtir ; et pour d’autres, le travail est le moyen permettant une rémunération mais aussi un lieu de réflexion, d’implication avec comme idéal des fins de journées satisfaisantes et passionnantes. Ces personnes là vont d’ailleurs davantage s’impliquer et sont plus à risque de burn-out.
Tu as l’air de mal vivre la situation; j’ai lu que tu avais eu un entretien et de mon point de vue tu as raison.
Dans ces moments là il faut changer.
Nous sommes dans une société très compétitrice avec des sociétés se ventant d’être humaines, mais rien qu’en le soulignant ça montre tout à fait l’inverse. Chaque humain est différent et pourtant la différence est mal acceptée. En avoir conscience aide à relativiser. Je pense tout de même, ou du moins je l’espère, qu’il y a des domaines d’activité plus ou moins humains. Alors le tout c’est de faire le bilan de sa propre personne, de ses goûts, de ses difficultés, de ses valeurs et de chercher dans cette direction. Puis à chaque nouvelle expérience, réadapter. Analyser son fonctionnement, celui des autres. Dans tous les cas c’est un apprentissage.
Pour ce qui est des collègues, cela est parfois comparable à une cours de récréation... mais avec des personnes plus âgées.
Quand on regarde, souvent ceux qui se sentaient exclus à l’école ressentent au final les mêmes difficultés dans le monde du travail.
Mais il arrive parfois la chance de faire une belle rencontre
Aussi, bien que nous soyons au quotidien davantage au travail que chez nous, il est important de bien prendre conscience qu’il y a d’autres choses que le travail et s’aménager du temps pour soi en dehors pour prendre du recul.
Whyaw- Messages : 8
Date d'inscription : 15/09/2020
Re: Comment je me fais systématiquement avoir
Ça c'est une information importante : Le personnel de direction (directeurs, assistants, administratifs, RH, ...) DOIT systématiquement et "publiquement" appuyer la direction. Tout le reste est secondaire, même comprendre ce qu'on te dit de répéter. Il suffit de "dire" ; c'est pas bien compliqué de paraphraser des conneries voir même se payer un mauvais trait d'esprit et hop dans les bonnes grâces et on peut s'arroger le droit de faire une chose qu'on "veut".Jomango a écrit:assistante de direction.
To be with a pack leader one must "show" humility (fear) and fidelity (bark the same things).
Un gosse non-zèbre pousse un zèbre suite à quoi le zèbre lui demande d'arrêter et finalement le non-zèbre recommence ? (c.f. Anecdote de Fabrice Bak psychologue spécialisé HP.)Jomango a écrit:Pourquoi les gens ne respectent pas mes limites ?
Do in Rome as the Romans do. (You don't have to enjoy it.)
Comprends-tu pourquoi ils font ça ? Non. Le comprennent-t-il ? Non.Jomango a écrit:CommentPourquoi je me fais systématiquement avoir ?
Ressens-tu leurs intérêts ? Non. Ressentent-ils les tiens ? Non.
Understanding-man doesn't understand interest-man.
Interest-man isn't interested in understand-man.
Utilise ces structures et individus pour apprendre, comprendre et dépasser tout ça. Ou barres-toi.
One can progress goodness only by eating evil.
The Wise Duck- Messages : 208
Date d'inscription : 27/08/2020
Localisation : Entre 3 et 4 réalités.
Re: Comment je me fais systématiquement avoir
bonjour j'ai lu en diagonale les réponses des intervenants(veuillez m'en excuser si je fais des doublons) l'une des grandes différences entre les autres et nous c'est le poids des apparences. ta collègue semble sympathique et tout alors que toi quand tu dois insister sur un point ça doit sembler lourd aux yeux des autres. pour l'avoir vécu des dizaines de fois (et dernièrement de façon extrême) les apparences c'est le point de vue des autres. quand on présente des informations fausses ou non c'est rarement vérifié sauf quand la situation est grave (quoi que et encore). par exemple j'avais réparé un appareil et l'un de mes 'collègues' s'en était attribué le mérite. la réparation était reconnue pour sa difficulté et gros point négatif pour moi je débarquais. évidemment c'est lui qui était cru alors en public je lui ai demandé de nous narrer comment il avait fait, il en a été incapable vu qu'il n'avait même pas fait de diagnostique. ce n'est que comme ça qu'on peut coincer les 'menteurs'. enfin je tiens à prévenir que parfois tout le monde se retourne contre vous pour avoir diffamé le dit menteur et ça même si vous avez une pile de 30 cm de preuve sous le coude, juste parce que la personne est appréciée.
il y a aussi une autre grosse différence entre eux et nous en général nos actes sont fait pour faire 'avancer la situation' alors que souvent les autres sont plus individualistes, donnant ainsi des situations incompréhensible d'un coté comme de l'autre(et accessoirement un bon levier pour nous faire avancer). souvent se rendre compte de comment les autres marchent et de comment tu marches permet de comprendre beaucoup de choses.
bonne chance et bon courage
il y a aussi une autre grosse différence entre eux et nous en général nos actes sont fait pour faire 'avancer la situation' alors que souvent les autres sont plus individualistes, donnant ainsi des situations incompréhensible d'un coté comme de l'autre(et accessoirement un bon levier pour nous faire avancer). souvent se rendre compte de comment les autres marchent et de comment tu marches permet de comprendre beaucoup de choses.
bonne chance et bon courage
boule-d-ombre- Messages : 1471
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Comment je me fais systématiquement avoir
- le conseil de changer de travail, qu'on donne a tout va, c'est tres bof, il faut d'abord trouver ailleurs a notre epoque meme si la france est censée etre une "startup nation", traverser la rue suffit plus.
- Oui concrenant le personnel de direction (directeurs, assistants, administratifs, RH, ...) en grande entreprise : oui ils se tiennent entre eux, apres tout il font partie d'une caste particuliere elue avec le salaire et les privileges non ? Je vise les grandes entreprises et je ne vise pas les patrons de pme qui ont d'autre objectifs en egenral (j'ai travaillé en petite strcuture et PME)
- nous vivons en democratie mais les entreprises ne sont pas des democraties , ca fonctionne comme des dictatures. en gros tu fermes ta gueule. c'est pas vraiment ce qu'on nous a appris en cole d'inge, fac etc ou l'esprit critique est toléré
- la plupart des decisions sont prises selon des principes politiques, sauver ses fesses avant tout, faire comme tout le monde (esprit moutonnier) meme au managament moyen. pas de volonté d'innover
c'est pour cela que des multinationales avec des dizaines milliards en caisse , comme des dinosaures sont incapable de s'adapter a des changements de technologie ou industriels
- On choisit pas ses collegues et dans le lot souvent des toxiques, sans parler des problemes de l'entreprise, competition et coups bas, peaux de bananes
en ecole d'inge il ya de la competition mais pas autant de coups bas et pas de hierarchies (et les codes qui vont avec)
aussi quand tu donnes du pouvoir ou met un uniforme a des gens tu les changes, j'ai pas mal d'anecdotes, le collegue super sympa (et donc apprecié de tout le monde) promu chef devient un petit chef insupportable et desagreable
- les articles sur le management sur le net et dans les revues c'est du bullshit, on trouve ca quasiment nulle part (comme matriciel), dans la plupart des grandes entreprises c'est du management a l'ancienne paternaliste et conflictuel en tout cas dans des pays comme la France
en allemagne c'est different la mentalité. voir tous les problemes dans les entreprises francaises, renault, air france, france telecom etc d'autre part le salarié francais est plus protégé qu'ailleurs
le management anglo saxon a la hire and fire c'est aussi assez special
- Par ailleurs oui il est important de plaire, se faire apprecier
j'ai connu des consultants SSII avec qui je devais travailler (donc des externes) totalement incompetents (au point ou une collabration etait tres difficile si pas impossible) mais parce qu'ils plaisaient a l'equipe, on jugeait bon de les garder
- importance des apparences aussi, codes vestimentaires (on retrouve pas ca du tout a la fac), langage corporate et novlangue manageriale debile. tres vrai dans les grandes entreprises francaises ou le management brasse du vent souvent.
- la société est de plus en plus degénérée, bullshit jobs a foison (parfois bien payés bien mieux que des jobs dur et essentiels comme infirmiere, eboueur etc), discrimination positive poussée a l'absurde (on engage des gens qui conviennent pas du tout ca me vient de recuteurs)
- la politique en entreprise c'est pas triste non plus, des gars incompetents, faineants et meme pas appreciés par quiconque mais indeboulonnables car appui politique ou poste a pouvoir
- Oui concrenant le personnel de direction (directeurs, assistants, administratifs, RH, ...) en grande entreprise : oui ils se tiennent entre eux, apres tout il font partie d'une caste particuliere elue avec le salaire et les privileges non ? Je vise les grandes entreprises et je ne vise pas les patrons de pme qui ont d'autre objectifs en egenral (j'ai travaillé en petite strcuture et PME)
- nous vivons en democratie mais les entreprises ne sont pas des democraties , ca fonctionne comme des dictatures. en gros tu fermes ta gueule. c'est pas vraiment ce qu'on nous a appris en cole d'inge, fac etc ou l'esprit critique est toléré
- la plupart des decisions sont prises selon des principes politiques, sauver ses fesses avant tout, faire comme tout le monde (esprit moutonnier) meme au managament moyen. pas de volonté d'innover
c'est pour cela que des multinationales avec des dizaines milliards en caisse , comme des dinosaures sont incapable de s'adapter a des changements de technologie ou industriels
- On choisit pas ses collegues et dans le lot souvent des toxiques, sans parler des problemes de l'entreprise, competition et coups bas, peaux de bananes
en ecole d'inge il ya de la competition mais pas autant de coups bas et pas de hierarchies (et les codes qui vont avec)
aussi quand tu donnes du pouvoir ou met un uniforme a des gens tu les changes, j'ai pas mal d'anecdotes, le collegue super sympa (et donc apprecié de tout le monde) promu chef devient un petit chef insupportable et desagreable
- les articles sur le management sur le net et dans les revues c'est du bullshit, on trouve ca quasiment nulle part (comme matriciel), dans la plupart des grandes entreprises c'est du management a l'ancienne paternaliste et conflictuel en tout cas dans des pays comme la France
en allemagne c'est different la mentalité. voir tous les problemes dans les entreprises francaises, renault, air france, france telecom etc d'autre part le salarié francais est plus protégé qu'ailleurs
le management anglo saxon a la hire and fire c'est aussi assez special
- Par ailleurs oui il est important de plaire, se faire apprecier
j'ai connu des consultants SSII avec qui je devais travailler (donc des externes) totalement incompetents (au point ou une collabration etait tres difficile si pas impossible) mais parce qu'ils plaisaient a l'equipe, on jugeait bon de les garder
- importance des apparences aussi, codes vestimentaires (on retrouve pas ca du tout a la fac), langage corporate et novlangue manageriale debile. tres vrai dans les grandes entreprises francaises ou le management brasse du vent souvent.
- la société est de plus en plus degénérée, bullshit jobs a foison (parfois bien payés bien mieux que des jobs dur et essentiels comme infirmiere, eboueur etc), discrimination positive poussée a l'absurde (on engage des gens qui conviennent pas du tout ca me vient de recuteurs)
- la politique en entreprise c'est pas triste non plus, des gars incompetents, faineants et meme pas appreciés par quiconque mais indeboulonnables car appui politique ou poste a pouvoir
zebrepat- Messages : 618
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Comment je me fais systématiquement avoir
Salut,
Depuis peut être un an j'ai fait beaucoup de trie dans mon entourage car je me faisait souvent vampiriser par 5 ou 6 personnes qui m'imposaient tous leurs soucis, pendant au moins une heure au téléphone ou en face à face, sans même me demander comment je vais (par des "amis", des voisins, des collègues...). J'en ressortais complétement extenuée. Si bien que le jour où je n'étais plus capable de les écouter car j'avais également mes propres soucis je passais pour une ingrate, une mauvaise amie, ou autre... alors qu'à la base je voulais juste être gentille et aider des personnes qui semblaient avoir besoin d'être écouté.
Sauf que cette place qu'on prends d'entrée de jeu je pense que, pour 90% des personnes de notre entourage, elle n'est pas vouée à pouvoir évoluer. Et je pense que c'est le défaut de beaucoup d'entre nous ici qui essayent de s'intégrer en étant gentil. On arrive en se donnant un étiquette de personne empathique, altruiste, comprehensive... ce qui est vrai et ça se n'est pas un problème en soit. Là où ça commence à déconner, c'est que dés le premier jour où quelqu'un nous fait une crasse, moi même et comme je pense certains d'entre vous aussi, nous essayons d'arranger les choses à l'amiable, à dédramatiser, à laisser couler, à rien faire !
Et c'est de là où les choses s'enveniment. Même si on peut penser que nos collègues sont manipulateurs, je pense qu'en fait ils ne se rendent réellement pas compte qu'ils ne nous ont pas respecté dans ce qu'il s'est passé. Et quand les choses perdurent ça s'installe, pour eux c'est "la norme" ils ne font rien de mal. Et pour nous c'est au fur et à mesure des semaines une soupape prêt à exploser.
Je pense qu'il faut respecter son assertivité très tôt dés son arrivée dans une entreprise. Ne pas autorisé une blague sexiste si elle ne nous plait pas (par exemple), même si tout le monde rigole autour. Car la passivité et prendre sur soi ça va juste donner l'autorisation aux autres de recommencer et de banaliser des réflexions désagréables (et eux appelleront ça : "de l'humour"). Je sais que c'est pas facile à faire car quand on arrive dans une nouvelle entreprise on a envie que ça se passe bien et on met tout en oeuvre pour cela, mais si on répond affectueusement à quelqu'un qui nous met des baffes, ce dernier n'aura aucune raison de ne pas continuer.
Tout ça c'est du travail sur son assertivité mais aussi sur son charisme (le fait qu'on ne nous écoute pas quand on parle => c'est tout moi ! on me coupe tout le temps la parole c'est méga chiant). C'est pas du fatalisme, c'est juste des attitudes à changer : savoir dire non aux gens qui ne nous respectent pas, savoir se positionner sur ce qu'on peut accepter et ce qu'on ne peut pas accepter et rester ferme avec ça.
J'ai commencé à changer il y a un an sur ces bases là, il y a des livres sur l'assertivité et le charisme, mais aussi des vidéos youtubes qui aident bien! Entre temps J'ai viré de mes relations 5 personnes qui ne me respectaient pas du tout alors qu'elles me sollicitaient sans arrêt, je me suis fait traité de tous les noms car j'ai dit merde à ces gens, et ils ne me manquent PAS DU TOUT !
Maintenant j'ai une vie beaucoup plus saine, ça m'a fait économisé du temps pour prendre soin de moi et ça m'a permis de nouer contact avec des personnes avec qui je n'avais jamais eu le temps de discuter car je le gâchait pour satisfaire des personnes qui ne me respectaient pas.
Depuis peut être un an j'ai fait beaucoup de trie dans mon entourage car je me faisait souvent vampiriser par 5 ou 6 personnes qui m'imposaient tous leurs soucis, pendant au moins une heure au téléphone ou en face à face, sans même me demander comment je vais (par des "amis", des voisins, des collègues...). J'en ressortais complétement extenuée. Si bien que le jour où je n'étais plus capable de les écouter car j'avais également mes propres soucis je passais pour une ingrate, une mauvaise amie, ou autre... alors qu'à la base je voulais juste être gentille et aider des personnes qui semblaient avoir besoin d'être écouté.
Sauf que cette place qu'on prends d'entrée de jeu je pense que, pour 90% des personnes de notre entourage, elle n'est pas vouée à pouvoir évoluer. Et je pense que c'est le défaut de beaucoup d'entre nous ici qui essayent de s'intégrer en étant gentil. On arrive en se donnant un étiquette de personne empathique, altruiste, comprehensive... ce qui est vrai et ça se n'est pas un problème en soit. Là où ça commence à déconner, c'est que dés le premier jour où quelqu'un nous fait une crasse, moi même et comme je pense certains d'entre vous aussi, nous essayons d'arranger les choses à l'amiable, à dédramatiser, à laisser couler, à rien faire !
Et c'est de là où les choses s'enveniment. Même si on peut penser que nos collègues sont manipulateurs, je pense qu'en fait ils ne se rendent réellement pas compte qu'ils ne nous ont pas respecté dans ce qu'il s'est passé. Et quand les choses perdurent ça s'installe, pour eux c'est "la norme" ils ne font rien de mal. Et pour nous c'est au fur et à mesure des semaines une soupape prêt à exploser.
Je pense qu'il faut respecter son assertivité très tôt dés son arrivée dans une entreprise. Ne pas autorisé une blague sexiste si elle ne nous plait pas (par exemple), même si tout le monde rigole autour. Car la passivité et prendre sur soi ça va juste donner l'autorisation aux autres de recommencer et de banaliser des réflexions désagréables (et eux appelleront ça : "de l'humour"). Je sais que c'est pas facile à faire car quand on arrive dans une nouvelle entreprise on a envie que ça se passe bien et on met tout en oeuvre pour cela, mais si on répond affectueusement à quelqu'un qui nous met des baffes, ce dernier n'aura aucune raison de ne pas continuer.
Tout ça c'est du travail sur son assertivité mais aussi sur son charisme (le fait qu'on ne nous écoute pas quand on parle => c'est tout moi ! on me coupe tout le temps la parole c'est méga chiant). C'est pas du fatalisme, c'est juste des attitudes à changer : savoir dire non aux gens qui ne nous respectent pas, savoir se positionner sur ce qu'on peut accepter et ce qu'on ne peut pas accepter et rester ferme avec ça.
J'ai commencé à changer il y a un an sur ces bases là, il y a des livres sur l'assertivité et le charisme, mais aussi des vidéos youtubes qui aident bien! Entre temps J'ai viré de mes relations 5 personnes qui ne me respectaient pas du tout alors qu'elles me sollicitaient sans arrêt, je me suis fait traité de tous les noms car j'ai dit merde à ces gens, et ils ne me manquent PAS DU TOUT !
Maintenant j'ai une vie beaucoup plus saine, ça m'a fait économisé du temps pour prendre soin de moi et ça m'a permis de nouer contact avec des personnes avec qui je n'avais jamais eu le temps de discuter car je le gâchait pour satisfaire des personnes qui ne me respectaient pas.
Luw- Messages : 148
Date d'inscription : 02/05/2018
Age : 35
Localisation : Nantes
Re: Comment je me fais systématiquement avoir
Bonjour à toutes et tous,
Ces lignes que vous publiez mettent en mots ce dont je m'apercevais quand j'ai commencé ma vie professionnelle. Certaines situations étaient comiques tellement elles étaient crétines. Mais j'étais en déprim', j'avançais d'un pas et n'avais que l'envie de reculer de 2. C'était un poste dans la fonction publique.
Aujourd'hui j'accepte des contrats de courte durée, par contre ce n'est pas vers chez moi : pour ne pas payer un loyer sur place, j'habite dans ma voiture, une place de camping à 320 € le mois quand même. Sympa la vie professionnelle. A part ça, tout va bien.
Ne rien attendre des autres : une devise qui finalement rend possible des contrats de courte durée. Telle est ma situation pour le moment.
Ceci ne va probablement pas faire avancer la situation de la posteuse mais je me sens moins seule.
nb : Jomango, cet oiseau posé est absolument superbe. Merci.
Ces lignes que vous publiez mettent en mots ce dont je m'apercevais quand j'ai commencé ma vie professionnelle. Certaines situations étaient comiques tellement elles étaient crétines. Mais j'étais en déprim', j'avançais d'un pas et n'avais que l'envie de reculer de 2. C'était un poste dans la fonction publique.
Aujourd'hui j'accepte des contrats de courte durée, par contre ce n'est pas vers chez moi : pour ne pas payer un loyer sur place, j'habite dans ma voiture, une place de camping à 320 € le mois quand même. Sympa la vie professionnelle. A part ça, tout va bien.
Ne rien attendre des autres : une devise qui finalement rend possible des contrats de courte durée. Telle est ma situation pour le moment.
Ceci ne va probablement pas faire avancer la situation de la posteuse mais je me sens moins seule.
nb : Jomango, cet oiseau posé est absolument superbe. Merci.
Zinzoline- Messages : 33
Date d'inscription : 01/12/2020
Age : 62
Localisation : Dijon
Re: Comment je me fais systématiquement avoir
Bonjour,
Merci zinzoline de déterrer ce sujet et de me permettre de répondre et surtout de relire attentivement toutes vos réponses. Je reviens à toi après.
Pour vous faire part de la suite (les péripéties professionnelles de jomango, saison 2, épisode 1: quel titre accrocheur ), je suis partie de ce boulot sans queue ni tête, où tout ce que je pouvais dire était retenu contre moi. Et en même temps, mon ancien employeur s'est montré particulièrement magnanime. Il y régnait un double standard de total non respect et de traitement bon seigneur (qui était sincère). Cette magnanimité a eu l'effet d'un soulagement incroyable. J'ai conscience que pouvoir changer de boulot est un certain privilège. Je le peux du coup ça m'évite un bon bore out. Il faut dire que la situation s'était encore envenimée et qu'un salaire en moins à payer leur convenait aussi. Sorte de mise au placard ?
J'ai commencé un nouveau boulot où mon profil correspondait bien, notamment niveau personnalité. Pendant l'entretien, j'ai tenu à demander comment ça se passait dans les équipes et j'ai apprécié la transparence. Ils ont su être en adéquation avec leurs paroles. Mes directeurs sont à l'écoute et chose extraordinaire : ils prennent le temps de dire ce qu'ils attendent. Oui oui, j'ai encore du mal à m'y faire mais c'est vrai. Et avec bienveillance en plus... C'est vraiment une autre planète.
Je sais que tout n'est pas parfait et je le vois mais aucun pressentiment de conflits insolubles avec mes collègues, plutôt même de quoi me concentrer sur mon boulot sans me demander à quelle sauce je vais être mangée. Je me sens bien plus utile et c'est comme si je jouais au foot sur un terrain de foot (et non de rugby pour reprendre la métaphore de Ronald).
J'ai réussi à me sentir bien et donc à éviter des comportements éventuellement délétères. Mais aussi, mon comportement, mes propositions, sont bien accueillis alors qu'avant, j'étais mal vue, rejetée avec un certain dédain.
J'ai dû tout de même faire des choix: mon salaire par exemple, est bien moins important. Après, ma santé mentale est bien plus solide (sommeil meilleur, je ne me plains plus au quotidien, j'ai plus mal partout, etc).
Pour ce qui est des amis, (je reprends une réponse ci dessus), il y a aussi une sorte de tri qui se fait avec des gens avec qui je suis plus en phase.
Voilà mon parcours professionnel actuel sur la pente montante. J'espère que vous aussi vous avez des bonnes nouvelles, ou du moins êtes dans une phase qui vous permet d'aller vers ce qui vous convient au mieux.
Merci zinzoline de déterrer ce sujet et de me permettre de répondre et surtout de relire attentivement toutes vos réponses. Je reviens à toi après.
Pour vous faire part de la suite (les péripéties professionnelles de jomango, saison 2, épisode 1: quel titre accrocheur ), je suis partie de ce boulot sans queue ni tête, où tout ce que je pouvais dire était retenu contre moi. Et en même temps, mon ancien employeur s'est montré particulièrement magnanime. Il y régnait un double standard de total non respect et de traitement bon seigneur (qui était sincère). Cette magnanimité a eu l'effet d'un soulagement incroyable. J'ai conscience que pouvoir changer de boulot est un certain privilège. Je le peux du coup ça m'évite un bon bore out. Il faut dire que la situation s'était encore envenimée et qu'un salaire en moins à payer leur convenait aussi. Sorte de mise au placard ?
J'ai commencé un nouveau boulot où mon profil correspondait bien, notamment niveau personnalité. Pendant l'entretien, j'ai tenu à demander comment ça se passait dans les équipes et j'ai apprécié la transparence. Ils ont su être en adéquation avec leurs paroles. Mes directeurs sont à l'écoute et chose extraordinaire : ils prennent le temps de dire ce qu'ils attendent. Oui oui, j'ai encore du mal à m'y faire mais c'est vrai. Et avec bienveillance en plus... C'est vraiment une autre planète.
Je sais que tout n'est pas parfait et je le vois mais aucun pressentiment de conflits insolubles avec mes collègues, plutôt même de quoi me concentrer sur mon boulot sans me demander à quelle sauce je vais être mangée. Je me sens bien plus utile et c'est comme si je jouais au foot sur un terrain de foot (et non de rugby pour reprendre la métaphore de Ronald).
J'ai réussi à me sentir bien et donc à éviter des comportements éventuellement délétères. Mais aussi, mon comportement, mes propositions, sont bien accueillis alors qu'avant, j'étais mal vue, rejetée avec un certain dédain.
J'ai dû tout de même faire des choix: mon salaire par exemple, est bien moins important. Après, ma santé mentale est bien plus solide (sommeil meilleur, je ne me plains plus au quotidien, j'ai plus mal partout, etc).
Pour ce qui est des amis, (je reprends une réponse ci dessus), il y a aussi une sorte de tri qui se fait avec des gens avec qui je suis plus en phase.
Voilà mon parcours professionnel actuel sur la pente montante. J'espère que vous aussi vous avez des bonnes nouvelles, ou du moins êtes dans une phase qui vous permet d'aller vers ce qui vous convient au mieux.
Jomango- Messages : 11
Date d'inscription : 07/04/2019
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