Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
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Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
Question qui me vient,
Je me souviens qu'une spécialiste (de son domaine, certes) m'eût dit que je ne trouverai jamais de personne relationnellement stable chez les atypiques. Ah oui comment ?
Stable signifiant (pour moi) n'ayant pas trop de troubles mentaux graves qui rendraient ses relations systématiquement destructrices, et souhaitant entrer en échange sincère, véritable, avec de la profondeur, ainsi de suite (ce qui pour moi m'apparaît comme la manière évidente dont je conçois les relations humaines, même si ça n'est pas forcément le cas de chacun).
Il est vrai qu'on trouve chez les zèbres pas mal de personnes : déprimées, dépressives, ayant des soucis relationnels (sur-adaptation ou inadaptation), de santé psychique, un sous ou sur ego, parfois des passés traumatiques, des problèmes de famille, ainsi de suite. Mais ? Les zèbres cherchent-ils trop la stimulation, la nouveauté, autre chose, sans arrêt etc, pour avoir des relations stables ?
Par exemple, je sais qu'ils peuvent préférer leur passion à voir d'autres êtres humains qui ne leur apporte qu'une infime satisfaction relationnelle pour vraiment la considérer. Ceux-là qui ont trouvé leur graal disparaissent souvent de la circulation, j'imagine bien, puisqu'ils partent œuvrer à ce qui leur importe, et peuvent délaisser le reste.
Sont-ils au fond trop indépendants d'esprits pour être déterminés à avoir des relations stables ? Se sentiraient-ils scotchés ou prisonniers de relations avec des gens qui ne leur apportent plus aucune nouveauté ?
J'imagine que cela varie d'un zèbre à un autre, et qu'il y a la question de la compréhension réciproque (s'il y a...).
Qu'en dîtes-vous de par votre vécu, vos besoins relationnels et vos relations ?
Merci bien
Je me souviens qu'une spécialiste (de son domaine, certes) m'eût dit que je ne trouverai jamais de personne relationnellement stable chez les atypiques. Ah oui comment ?
Stable signifiant (pour moi) n'ayant pas trop de troubles mentaux graves qui rendraient ses relations systématiquement destructrices, et souhaitant entrer en échange sincère, véritable, avec de la profondeur, ainsi de suite (ce qui pour moi m'apparaît comme la manière évidente dont je conçois les relations humaines, même si ça n'est pas forcément le cas de chacun).
Il est vrai qu'on trouve chez les zèbres pas mal de personnes : déprimées, dépressives, ayant des soucis relationnels (sur-adaptation ou inadaptation), de santé psychique, un sous ou sur ego, parfois des passés traumatiques, des problèmes de famille, ainsi de suite. Mais ? Les zèbres cherchent-ils trop la stimulation, la nouveauté, autre chose, sans arrêt etc, pour avoir des relations stables ?
Par exemple, je sais qu'ils peuvent préférer leur passion à voir d'autres êtres humains qui ne leur apporte qu'une infime satisfaction relationnelle pour vraiment la considérer. Ceux-là qui ont trouvé leur graal disparaissent souvent de la circulation, j'imagine bien, puisqu'ils partent œuvrer à ce qui leur importe, et peuvent délaisser le reste.
Sont-ils au fond trop indépendants d'esprits pour être déterminés à avoir des relations stables ? Se sentiraient-ils scotchés ou prisonniers de relations avec des gens qui ne leur apportent plus aucune nouveauté ?
J'imagine que cela varie d'un zèbre à un autre, et qu'il y a la question de la compréhension réciproque (s'il y a...).
Qu'en dîtes-vous de par votre vécu, vos besoins relationnels et vos relations ?
Merci bien
Invité- Invité
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
Chacun est un échantillon statistique de taille 1 - donc statistiquement non représentatif. Donc ce qui est vrai en général sera souvent faux en particulier. Et ça marche dans tous les sens.
RonaldMcDonald- Messages : 11679
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
Oui, sauf ceux qui puent des pieds.
Confiteor- Messages : 9159
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
Il faut arreter des voir les zebres sur un angle aussi negatif et voir plutot les qualité du zebre qui fait qu'en couple cela peut etre un avantage
Plus de profondeur dans la relation oui mais c'est pas specialement un defaut sauf peut-etre dans une société superificielle ou on consomme de la relation comme on consomme un hamburger (mais est-ce reellement un mieux ce modele social)
Le zebre (en tout cas THQI) peut etre tres bien en couple, meme avec des femmes non zebrettes
le zebre doit aussi apprendre a s'apprecier
par contre l"aspect idealiste ou bisounours (je suis vacciné mais certains zebres le sont) peut leur jouer des tours a mon avis
Plus de profondeur dans la relation oui mais c'est pas specialement un defaut sauf peut-etre dans une société superificielle ou on consomme de la relation comme on consomme un hamburger (mais est-ce reellement un mieux ce modele social)
Le zebre (en tout cas THQI) peut etre tres bien en couple, meme avec des femmes non zebrettes
le zebre doit aussi apprendre a s'apprecier
par contre l"aspect idealiste ou bisounours (je suis vacciné mais certains zebres le sont) peut leur jouer des tours a mon avis
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
Cool !isadora a écrit:oui.
C'est pas faux, merci pour la loi des stats !RonaldMcDonald a écrit:Chacun est un échantillon statistique de taille 1 - donc statistiquement non représentatif. Donc ce qui est vrai en général sera souvent faux en particulier. Et ça marche dans tous les sens.
YoupiSo Sûre a écrit:En général, oui.
Et ceux qui chient par la boucheConfiteor a écrit:Oui, sauf ceux qui puent des pieds.
Idem, je perçois forces et faiblesses, mais c'est vrai + ou - chez chaque être humain. Je ne vois pas que des défauts chez les zèbres, loin de là, même si j'essayais de décortiquer en quoi un zèbre ne pourrait pas être stable (ceux-là ne traînent pas forcément chez les "psy pour atypiques", et peuvent prendre l'initiative de dégager des milieux agglutinants qui leur semblent devenus stériles ou trop négatifs, enfin qui n'est pas propice à leur développement ou épanouissement, quoi...). Assez d'accord sur l'idéalisme/le réalisme, le premier peut être problématique, mais le second seul, aussi...zebrepat a écrit:Il faut arreter des voir les zebres sur un angle aussi negatif et voir plutot les qualité du zebre qui fait qu'en couple cela peut etre un avantage
Plus de profondeur dans la relation oui mais c'est pas specialement un defaut sauf peut-etre dans une société superificielle ou on consomme de la relation comme on consomme un hamburger (mais est-ce reellement un mieux ce modele social)
Le zebre (en tout cas THQI) peut etre tres bien en couple, meme avec des femmes non zebrettes
le zebre doit aussi apprendre a s'apprecier
par contre l"aspect idealiste ou bisounours (je suis vacciné mais certains zebres le sont) peut leur jouer des tours a mon avis
Invité- Invité
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
Difficile de répondre de façon absolue à ta question.
Par exemple, je suis moi-même un excellent compagnon, serein, adorable, drôle, tolérant et compréhensif ainsi qu'un ami loyal, dévoué et à l'écoute ; en revanche, toutes les zèbres que j'ai fréquenté étaient d'affreuses compagnes, déséquilibrées, insupportables, détestables, tristes, intolérantes et bornées, et les prétendus amis zèbres sont toujours déloyaux, égoïstes et évanescents.
Par exemple, je suis moi-même un excellent compagnon, serein, adorable, drôle, tolérant et compréhensif ainsi qu'un ami loyal, dévoué et à l'écoute ; en revanche, toutes les zèbres que j'ai fréquenté étaient d'affreuses compagnes, déséquilibrées, insupportables, détestables, tristes, intolérantes et bornées, et les prétendus amis zèbres sont toujours déloyaux, égoïstes et évanescents.
Meganaram- Messages : 117
Date d'inscription : 03/12/2017
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
je crois qu'il y a autant de zebres differents que de normopensants differents non, et differents type de zebres, thqi (mesuré par test qi), atypique, HPI (plutot des creatifs artistes)
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
Meganaram a écrit:Difficile de répondre de façon absolue à ta question.
Par exemple, je suis moi-même un excellent compagnon, serein, adorable, drôle, tolérant et compréhensif ainsi qu'un ami loyal, dévoué et à l'écoute ; en revanche, toutes les zèbres que j'ai fréquenté étaient d'affreuses compagnes, déséquilibrées, insupportables, détestables, tristes, intolérantes et bornées, et les prétendus amis zèbres sont toujours déloyaux, égoïstes et évanescents.
Ahh...! C'est bien triste alors.
Merci pour ta poésie
J'ai déjà fait de la merde légère ou lourde dans ma vie, mais tant pis.
Certainement !zebrepat a écrit:je crois qu'il y a autant de zebres differents que de normopensants differents non, et differents type de zebres, thqi (mesuré par test qi), atypique, HPI (plutot des creatifs artistes)
Dernière édition par River le Mar 29 Sep 2020 - 20:07, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
zebre ou pas, le couple est plutot une question de bonne rencontre
rester quand il n'y a plus rien dans le couple, ce n'est pas de la stabilité, c'est du masochisme !
rester quand il n'y a plus rien dans le couple, ce n'est pas de la stabilité, c'est du masochisme !
isNaN- Messages : 505
Date d'inscription : 30/07/2020
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
River a écrit:
Il est vrai qu'on trouve chez les zèbres pas mal de personnes : déprimées, dépressives, ayant des soucis relationnels (sur-adaptation ou inadaptation), de santé psychique, un sous ou sur ego, parfois des passés traumatiques, des problèmes de famille, ainsi de suite. Mais ? Les zèbres cherchent-ils trop la stimulation, la nouveauté, autre chose, sans arrêt etc, pour avoir des relations stables ?
Par exemple, je sais qu'ils peuvent préférer leur passion à voir d'autres êtres humains qui ne leur apporte qu'une infime satisfaction relationnelle pour vraiment la considérer. Ceux-là qui ont trouvé leur graal disparaissent souvent de la circulation, j'imagine bien, puisqu'ils partent œuvrer à ce qui leur importe, et peuvent délaisser le reste.
Sont-ils au fond trop indépendants d'esprits pour être déterminés à avoir des relations stables ? Se sentiraient-ils scotchés ou prisonniers de relations avec des gens qui ne leur apportent plus aucune nouveauté ?
J'imagine que cela varie d'un zèbre à un autre, et qu'il y a la question de la compréhension réciproque (s'il y a...).
Qu'en dîtes-vous de par votre vécu, vos besoins relationnels et vos relations ?
Merci bien
Ce qui m'a souvent frappé dans les rencontres HPI, c'est l'immaturité affective et relationnelle (parfois associée à un manque de repères "basiques").
Je pense que ça, c'est un vrai frein à la stabilité en effet.
Mais attention à ne pas confondre stabilité psychique-affective-matérielle et apparence de stabilité liée à un mode de vie. Par exemple on peut être polyamoureux et stable, comme on peut être polyamoureux et instable.
Ce que tu évoques de difficultés relationnelles, psychiques, traumatiques... Cela concerne n'importe qui, HPI ou non. C'est un peu le lot de toute vie, d'être marquée par des événements, des ruptures ou des séparations, des blessures, des traumas plus ou moins graves. Chacun doit apprendre à vivre avec... Ou pas.
Je ne pense pas du tout que ce soit propre aux HPI mais malheureusement une confusion demeure entre l'HPI-tude (qui est de l'ordre des ressources et de la "carte" de la personne) et la tendance à adopter préférentiellement une posture victimaire face à la vie et aux autres (qui est de l'ordre du comportement). Il y a une parodie de chanson de Zazie, qui est à mon sens carrément à côté de la plaque, et qui discrédite toutes les infos sérieuses qu'il pourrait y avoir sur les HPI. Si tu rencontres un zèbre que tu peux décrire ainsi, en effet, il vaut mieux passer ton chemin (à moins de vouloir absolument des emmerdes ).
Et pour répondre à ta question, je pense qu'un zèbre peut être un extraordinaire compagnon, ami ou collègue.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
Possible. Mais le couple c'est un cas précis là...isNaN a écrit:zebre ou pas, le couple est plutot une question de bonne rencontre
rester quand il n'y a plus rien dans le couple, ce n'est pas de la stabilité, c'est du masochisme !
Idem pour les connaissances, parfois il apparaît qu'on a déjà bien discuté avec certains, parfois même plusieurs fois, mais qu'il n'y aura pas le plus qui fait une amitié. Ou bien si, à voir selon, au cas par cas. Pas de loi générale... Mais j'ai tendance à me dire que s'il ne se passe rien (un sujet intéressant, personnel, quelque chose de marquant, original, ou que sais-je...) tôt dans la période où on commence à connaître quelqu'un, il ne se passera rien non plus ultérieurement, la personne devient meuble, ou alors c'est l'autre qui nous prend pour meuble, ce qui rend (parfois) difficile de changer le "statut" psychique si untel en a décidé ainsi. Même s'il y a aussi des facteurs tiers ou extérieurs. à voir. Les choses peuvent changer ou pas.
Basilice a écrit:
Ce qui m'a souvent frappé dans les rencontres HPI, c'est l'immaturité affective et relationnelle (parfois associée à un manque de repères "basiques").
Je pense que ça, c'est un vrai frein à la stabilité en effet.
Mais attention à ne pas confondre stabilité psychique-affective-matérielle et apparence de stabilité liée à un mode de vie. Par exemple on peut être polyamoureux et stable, comme on peut être polyamoureux et instable.
Ce que tu évoques de difficultés relationnelles, psychiques, traumatiques... Cela concerne n'importe qui, HPI ou non. C'est un peu le lot de toute vie, d'être marquée par des événements, des ruptures ou des séparations, des blessures, des traumas plus ou moins graves. Chacun doit apprendre à vivre avec... Ou pas.
Je ne pense pas du tout que ce soit propre aux HPI mais malheureusement une confusion demeure entre l'HPI-tude (qui est de l'ordre des ressources et de la "carte" de la personne) et la tendance à adopter préférentiellement une posture victimaire face à la vie et aux autres (qui est de l'ordre du comportement). Il y a une parodie de chanson de Zazie, qui est à mon sens carrément à côté de la plaque, et qui discrédite toutes les infos sérieuses qu'il pourrait y avoir sur les HPI. Si tu rencontres un zèbre que tu peux décrire ainsi, en effet, il vaut mieux passer ton chemin (à moins de vouloir absolument des emmerdes ).
Et pour répondre à ta question, je pense qu'un zèbre peut être un extraordinaire compagnon, ami ou collègue.
Merci pour ton message Basilice.
Dans les rencontres HPI... ça dépend aussi de l'âge et de la période de vie dans laquelle est chacun. Il y a des individus insécures/immatures qui peut-être sont peu confiants et qui croient devoir démontrer quelque chose et s'imposer plus qu'ils ne le feraient de coutume, ou alors parce qu'ils n'ont pas la parole ailleurs. Ils ne se sont pas encore trouvés pour être serein ou en paix avec les autres. Ya aussi des individus sectaires, d'autres peu expressifs, ou plutôt froids en groupe, m'enfin bon, c'est le lot humain. ça dépend aussi si les gens entrent en communication "réelle" ou pas (désolé, je n'ai pas d'autre mot), et s'ils le veulent, déjà.
ça a déjà été évoqué autrement je ne sais plus où dans le forum, mais une bande de zèbres, même s'ils sont Hpi... peuvent tomber dans les mécanismes (parfois peu conscients, parfois si.) du comportement grégaire, c'est à dire en parti s'effacer en tant qu'individus, et se fondre dans le mouvement ambiant. Du coup, on a : des suiveurs et des non suiveurs, des gens qui se rapprochent justement contre d'autres, ainsi de suite.
Les relations d'une seule personne à une autre personne prennent des modalités différentes, il n'y a pas d'élément groupe ou tiers avec ce que cela implique de divers, mais une sortie de bande est à voir pour ce qu'elle est, juste une réunion de plusieurs éléments, faut voir si elle s'ensuit de quelque chose d'autre ou pas, ou se suffit comme expérience pour elle-même.
Pour les sujets sur la vie psychique ou autres pénibilités de la vie, biensûr qu'ils affectent plus ou moins chacun, zèbre ou pas, mais on dirait qu'il y en a pas mal chez les gens -je ne dis pas zèbres- mais qu'on trouve dans les milieux -supposés réunir des zèbres. Souvent parce que le sujet attire des personnes qui finalement n'étaient pas trop concernés par lui, ou alors qui le vivent parfois péniblement, par le prisme maladif.
Autrement, des zèbres peuvent être pénibles parce qu'ils arrivent dans le sujet "Hpi" à cause de problèmes divers plus ou moins liés ou pas, même si leur personne ne se résume pas à leurs problèmes (temporaires ou pas).
Pour la chanson... j'ai lu les paroles (mais pas écouté), en effet l'image de l'enfant manipulateur, mal dans sa peau et torturé peut être vrai dans certains cas pas toujours sains, mais ça ne fait pas loi, surtout que présenté comme ça, toute personne torturée ou souffrante peut être tentée de se rattacher au morceau plutôt qu'à un autre (même si ça peut être compatible avec le Hpi), par peur de régler certaines choses pénibles d'ailleurs. Ce qu'on persiste à ne pas vouloir savoir est pourtant souvent ce qu'on a le plus intérêt à savoir...
J'imagine que celui qui acquiert une certaine sagesse de la vie s'extirpe du lot "commun" car il est parti plus en avant que les autres...
Et tant mieux si des zèbres peuvent faire un grand bien là où ils passent.
Invité- Invité
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
River a écrit: on dirait qu'il y en a pas mal chez les gens -je ne dis pas zèbres- mais qu'on trouve dans les milieux -supposés réunir des zèbres. Souvent parce que le sujet attire des personnes qui finalement n'étaient pas trop concernés par lui, ou alors qui le vivent parfois péniblement, par le prisme maladif.
Autrement, des zèbres peuvent être pénibles parce qu'ils arrivent dans le sujet "Hpi" à cause de problèmes divers plus ou moins liés ou pas, même si leur personne ne se résume pas à leurs problèmes (temporaires ou pas).
Salut River
Je pense que chacun fait comme il peut, qu'il y a des choses sur lesquelles on n'a pas de prise, et que cette vérité est valable pour tout le monde ("normo-pensants" - si toutefois ça existe - compris).
Nous sommes un tout, un package, avec nos forces et nos faiblesses, ça n'aurait aucun sens de chercher à dissocier telle ou telle partie.
C'est pourquoi je te disais que si tu rencontres une personne (zèbre ou pas zèbre) qui se complaît dans son malheur, à mon avis il vaut mieux tracer ta route. Pas parce que cette personne est mauvaise de se complaire dans sa galère, pas du tout, elle fait ce qu'elle peut, mais parce que si ton objectif à toi est de faire une belle rencontre et de passer de bons moments avec l'autre, c'est plutôt mal parti pour et que tu es important(e).
River a écrit: Pour la chanson... j'ai lu les paroles (mais pas écouté), en effet l'image de l'enfant manipulateur, mal dans sa peau et torturé peut être vrai dans certains cas pas toujours sains, mais ça ne fait pas loi, surtout que présenté comme ça, toute personne torturée ou souffrante peut être tentée de se rattacher au morceau plutôt qu'à un autre (même si ça peut être compatible avec le Hpi), par peur de régler certaines choses pénibles d'ailleurs. Ce qu'on persiste à ne pas vouloir savoir est pourtant souvent ce qu'on a le plus intérêt à savoir...
J'ai été pas mal en colère de cette parodie, en ce qui me concerne.
A titre individuel elle ne me gêne pas du tout, quelqu'un me dirait ce qu'il ressent ainsi je le recevrais avec compréhension et sans jugement, je comprends parfaitement que l'on puisse vivre et ressentir cela.
Mais le médiatiser et le diffuser, en faire le portrait de l'enfant HPI, je ne suis vraiment pas d'accord du tout. A part véhiculer des stéréotypes qui font du mal à tout le monde (les enfants surdoués comme non-surdoués), je ne vois pas ce que ça apporte. Là-dessus je suis radicale.^^
Bien sûr qu'à titre individuel et même collectif, on peut ressentir de l'angoisse, de la panique, la sensation d'être au fond du trou et qu'on ne remontera jamais la pente, l'impression d'avoir été tellement utilisé, trahi qu'on veut tout arrêter, le sentiment qu'on est isolé des autres et qu'ils nous jugent, nous rejettent... D'autant plus un zèbre qui est très sensible et a une grande finesse de perception. Mais qu'est-ce qu'on fait de ça ? Pour soi et pour/avec les autres ? Qu'est-ce qu'on veut donner à l'autre, qu'est-ce qu'on veut recevoir, qu'est-ce qu'on fait de sa "carte" de départ et de tout ce que l'on a vécu ?
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
Basilice a écrit:
Salut River
Je pense que chacun fait comme il peut, qu'il y a des choses sur lesquelles on n'a pas de prise, et que cette vérité est valable pour tout le monde ("normo-pensants" - si toutefois ça existe - compris).
Nous sommes un tout, un package, avec nos forces et nos faiblesses, ça n'aurait aucun sens de chercher à dissocier telle ou telle partie.
C'est pourquoi je te disais que si tu rencontres une personne (zèbre ou pas zèbre) qui se complaît dans son malheur, à mon avis il vaut mieux tracer ta route. Pas parce que cette personne est mauvaise de se complaire dans sa galère, pas du tout, elle fait ce qu'elle peut, mais parce que si ton objectif à toi est de faire une belle rencontre et de passer de bons moments avec l'autre, c'est plutôt mal parti pour et que tu es important(e).
Salut Basilice,
Ah bah pour ça, pas de problème, à force d'accueillir tous les problèmes du monde, au bout d'un moment, on en a marre, et on devient sélectif, mais encore faut-il qu'il reste quelque chose après... se suffire à soi est un bon début, mais cela dépend si on veut échanger ou transmettre quelque chose aussi, peut-être indirectement du coup.
Je cite une petite page wikipedia sur le livre Malaise dans la civilisation de Freud, partie "Comportements face à la vie".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Malaise_dans_la_civilisation#Comportements_face_%C3%A0_la_vie
Je me demande si l'on est pas dans une ère où le consumériste, le libéralisme et tout ça, favorisent une culture de l'exceptionnel (un peu fake sur les bords, car elle se résume à la réussite dans les apparences sociales (cache-misère) et les richesses matérielles), et du coup, à l'inverse, une culture des ratés et des victimes... en plus de favoriser les troubles mentaux (entre autres dépendances, addictions diverses) car c'est rentable de créer les besoins et ensuite les "guérir", et la violence psychologique. Moins on a de structure de base, et plus les relations sont éphémères (consumérisme) ou impossibles, plus on a de chances d'avoir des névroses ou traumas (forts ou tacites).
Beaucoup de personnes ne savent plus "vivre", tout simplement.
Et je cite quelqu'un qui disait en gros que face à un milieu qu'on ne peut pas sauver, autant se sauver soi-même. à la fin, on devient tous adultes... normalement, même si ça prend du temps, et que ça peut être compliqué si on a jamais eu aucun milieu adulte qu'on a pu franchement estimer, admirer ou duquel s'inspirer. S'ajoute à ça le sujet de l'infantilisation de la société.
J'avais lu un article qui m'a assez amusé, je lirai le livre dont il est extrait, en intégral en bibliothèque (avec abonnement aux ressources électroniques) ou en livre papier si je le trouve.
https://www.cairn.info/le-nouvel-ordre-psychiatrique--9782749224305-page-253.htm
Mais après, il faut être motivé à suivre le ton...
Pour le sujet de donner et recevoir, j'imagine que certains zèbres peuvent être habitués à donner plus que recevoir, mais quand c'est inégal, on peut stopper et couper le flux. Tant pis pour l'autre.Basilice a écrit:
Bien sûr qu'à titre individuel et même collectif, on peut ressentir de l'angoisse, de la panique, la sensation d'être au fond du trou et qu'on ne remontera jamais la pente, l'impression d'avoir été tellement utilisé, trahi qu'on veut tout arrêter, le sentiment qu'on est isolé des autres et qu'ils nous jugent, nous rejettent... D'autant plus un zèbre qui est très sensible et a une grande finesse de perception. Mais qu'est-ce qu'on fait de ça ? Pour soi et pour/avec les autres ? Qu'est-ce qu'on veut donner à l'autre, qu'est-ce qu'on veut recevoir, qu'est-ce qu'on fait de sa "carte" de départ et de tout ce que l'on a vécu ?
"I want my money back", comme disent nos amis les Anglois.
Autrement, je pense qu'on peut choisir de se préserver et de garder ses forces pour les mettre dans quelque chose de plus grand que ce qui foire habituellement.
Invité- Invité
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
River a écrit:
Salut Basilice,
Ah bah pour ça, pas de problème, à force d'accueillir tous les problèmes du monde, au bout d'un moment, on en a marre, et on devient sélectif, mais encore faut-il qu'il reste quelque chose après... se suffire à soi est un bon début, mais cela dépend si on veut échanger ou transmettre quelque chose aussi, peut-être indirectement du coup.
Pour ma part j'ai choisi l'option 2.
Faire quelque chose de ce que j'avais vécu, compris, je trouve que c'est important.
Quant à l'auto-suffisance, je n'y adhère pas, je pense que c'est davantage un mécanisme de défense et que si cela a son utilité, il est préférable de le déconstruire à un moment.
River a écrit:
Beaucoup de personnes ne savent plus "vivre", tout simplement.
Je partage ce constat.
Dernièrement j'ai été très étonnée d'en voir les conséquences au travail, comme s'il y avait eu un tournant ou un phénomène qui s'était accentué tout d'un coup.
Une brochette de professionnels sont passés et repartis, chacun mettant en avant des raisons personnelles et agissant en solo dans le travail en faisant prévaloir leurs droits et intérêts persos... Pourtant les conditions de travail ne favorisaient pas cela. Je dois dire que si individuellement dans un parcours de vie, je comprends très bien la démarche, j'ai beaucoup plus de mal à l'accepter sur un plan politique et social.
River a écrit:
Mais après, il faut être motivé à suivre le ton...
Je te remercie pour les articles postés, je vais prendre le temps de les lire et reviendrai poster quelque chose à ce sujet.
River a écrit:
"I want my money back", comme disent nos amis les Anglois.
Ca me rappelle une chanson.
https://www.youtube.com/watch?v=MjkMh0tKCZo
Il me semble aussi que les zèbres, de par leur fonctionnement, peuvent en arriver à "donner plus".
Toutefois je suis réservée sur cette vision quantitative, qui me paraît assez réductrice (et capitaliste ? ).
Là-dessus je suis plus du côté de l'équité que de l'égalité, souvent rigide, qui va bien pour les enfants mais pas pour les adultes.
Globalement, et pour parler avec des mots qui fâchent, je trouve que l'équilibre entre les droits et les devoirs régule bien le donner/recevoir dans les relations.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
L'équilibre est effectivement le maître-mot de toute relation, amicale comme en couple.
Après deux couples, tout est autant question de donner que de recevoir.
Comme c'est différent pour chacun-e, pour moi, ce qui compte est de donner, car comme tout-e HPI, éponges empathes, le principal est de donner aux autres !
Vous aussi
Après deux couples, tout est autant question de donner que de recevoir.
Comme c'est différent pour chacun-e, pour moi, ce qui compte est de donner, car comme tout-e HPI, éponges empathes, le principal est de donner aux autres !
Vous aussi
Dernière édition par AurélienL le Sam 23 Juil 2022 - 20:11, édité 2 fois (Raison : Inclusion)
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
La stabilité relationnelle chez les personnes atypiques varie grandement, tout comme chez les autres. Leurs besoins et expériences diversifiés ne les rendent pas inaptes aux relations stables. Chaque individu, atypique ou non, possède une capacité unique à établir des relations sincères et profondes.
MDRG- Messages : 7
Date d'inscription : 08/01/2024
Re: Les zèbres sont-ils (vraiment) de bons amis ou compagnons de vie ?
Une meilleure question serait plutôt : « suis-je moi-même d’une bonne compagnie, un(e) bon(ne) ami(e)? »
On reproche toujours trop de choses aux autres sans approfondir ses propres travers, manquements, intolérances, défauts divers.
Il faut bien réaliser une chose : on co-construit les liens. Si un même schéma se répète, c’est contre le dénominateur commun (càd soi) qu’il faut se (re)tourner.
On reproche toujours trop de choses aux autres sans approfondir ses propres travers, manquements, intolérances, défauts divers.
Il faut bien réaliser une chose : on co-construit les liens. Si un même schéma se répète, c’est contre le dénominateur commun (càd soi) qu’il faut se (re)tourner.
Invité- Invité
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