Qui suis-je

Bonjour à tous,

Je m’interroge énormément sur mon fonctionnement depuis le début de l’adolescence, j’ai actuellement 33 ans et je vous observe depuis de nombreuses années sans avoir le courage de m’inscrire afin d’échanger avec vous.

Je suis originaire d’une banlieue dite difficile où j’ai grandi jusqu’à l’âge de 18 ans avant de quitter brutalement le foyer familial qui m’était néfaste.

Suite à une dépression depuis l’âge de 13/14ans j’ai été suivie par une psychologue. J’avais des problèmes assez importants avec ma mère qui était violente avec moi (violences physiques et morales).

Je viens d’une famille ou la fille n’a pas besoin d’être autant stimulée qu’un garçon... j’en ai énormément souffert.
J’avais beaucoup d’envies comme faire du sport en compétition comme le football, le handball et autres, j’adorais ça! Je touchais à tout à l’école et j’étais douée en sport mais malgré les recommandations de ma maîtresse en primaire ma mère ne m’a jamais inscrite en club. Je voulais également apprendre la batterie, la guitare et j’ai eu une période où je voulais devenir chanteuse et être dans une chorale, je prenais cela très au sérieux et je « travaillais » ma voix seule dans ma chambre les mercredis après-midi durant 1h30-2h00. J’avais également écrit une chanson vers l’âge de 8-9ans mais j’ai vite abandonnée devant les moqueries de mon frère aîné. J’ai également été une grande fan enfant de Bruce lee, Jean-Claude Vandamme etc je voulais devenir un ninja karaté kid au féminin

J’ai le sentiment d’avoir été bridée par mon milieu familial et de pas avoir pu développer mes capacités.

J’ai fait mes 1er pas à l’âge de 9 mois et demi. Pour la parole je sais pas, nous communiquons peu dans notre « famille » j’étais une enfant très sociable à l’école et joyeuse, un peu agitée, j’avais dû mal à me concentrer en cours. J’ai d’ailleurs appris à lire qu’au début du Ce1, en passant de rien à tout. Par la suite je lisais beaucoup de livre enfant, puis adolescente notamment sur la psychologie de l’adolescence afin de mieux me comprendre et je lis toujours autant.

J’ai toujours été « indépendante d’esprit » et malgré l’autorité très forte de ma mère et son incapacité à comprendre qu’on puisse penser différemment j’ai toujours faits par de mes désaccords même si j’allais en souffrir derrière par ses réactions violentes.

Elle pensait que j’avais un esprit malveillant qui était en moi et me forçait à aller voir des « sorcières » jusqu’à que je dise stop ce qui a déclenché une haine de sa part envers moi.

Je m’habillait seule dès la maternelle, j’ai su nager seule et faire du vélo à 2 roues sans aide durant cette période.

Ma mère m’a forcée à écrire de la main droite, la main gauche étant celle du diable. Mais elle s’est rendue compte tardivement que j’etais gauchère lorsque je jouais au foot avec des voisins en bas de chez moi j’avais alors 10 ans et je l’ai ignorée.

J’ai eu une scolarité chaotique, mauvaise élève, je me sentais nulle. J’ai été dirigée vers un BEP fin 3eme le choisissant au hasard. J’ai obtenue le BEP sans difficulté et sans aller en cours régulièrement, une élève fantôme, l’examen était simple il suffisait simplement de faire preuve de logique.

J’aimais le Français, l’EPS et l’histoire-géographie ainsi que l’éducation civique. Mais il fallait que le professeur soit passionnant sinon je décrochais rapidement.

Je suis absolument nulle en mathématique! 🧐

Pour le français je maitrise AUCUNE règles et j’ai toujours écrit instinctivement.

J’étais passionnée par le théâtre et je me voyais pas faire autre chose alors pourquoi perdre du temps à étudier puisque je voulais être dans le milieu du théâtre/cinéma en tant que comédienne, scénariste et réalisatrice.

J’écrivais énormément mais je déchirais systématiquement mes textes ensuite ma mère ne respectant pas mon intimité et lisant tout en fouillant ma chambre sans arrêt.

Ma psy lorsque j’avais 17 ans avait évoqué sans insister le passage d’un test de QI n’y croyant absolument pas j’ai refusé catégoriquement.

Par la suite j’ai enchainée de nombreux jobs, puis endosser l’uniforme (je pense que cela vient du fait que je ne supporte pas l’injustice). J’ai toujours fait des métiers aux contacts des gens, voulant les aider, les sauver...

Je suis une hypersensible, et j’ai noyée mes angoisses dans l’alcool et fait de nombreuses TS par la suite ne trouvant pas ma place au sein de la société.

J’ai été diagnostiquée Borderline il y a 3 ans et ce diagnostic a été retiré par un nouveau psychiatre il y a peu.

Je vais beaucoup mieux et j’ai une envie folle de « rattraper » un manque de connaissance et une grande soif d’apprendre avec des moments où je suis très speed mais lorsque le sujet me porte je peux y passer des heures.

Le psychiatre actuellement m’observe car il dit qu’il peut s’agir d’un trouble bipolaire mais j’y crois absolument pas. J’ai été faire des recherches et je me retrouve pas dans cette pathologie.

Il m’avait demandé de lui faire un tableau de l’humeur sur 1 semaine et j’ai écrit sur une feuille l’état dans lequel je me sentais en décrivant les événements de la journée. Une semaine plus tard en lui remettant il m’a dit:  « Je voua avait demandé un tableau! » il m’a alors remis un exemplaire vierge de ce tableau pour que je sache ce qu’il attendait de moi.
Ce tableau est très limite, il faut simplement cocher des cases en fonction de son humeur, écrire ses horaires de sommeil et mettre des +1 ou -1 sur son humeur...

J’ose pas lui parler de l’éventuelle possibilité d’être zèbre, je pense avoir beaucoup de caractéristiques dans ma manière d’être et de penser mais mon milieu socio-culturel m’a pas permise de développer mes capacités. C’est mon impression. J’ai peur de passer pour une prétentieuse en l’orientant sur cette piste car j’ai pu lire qu’il y avait pas de variation du QI mais j’ai un gros doute là-dessus.

Voilà... je veux pas trop développer non plus, et si tu es arrivé jusqu’ici en me lisant je te dis Merci

Je suis perdue j’ai besoin de conseils.

Merci.

Pourquoi ne pas aller de toi même passer un test de QI ?

J’ai peur de ne pas être comprise, peur de l’échec, peur du stress et de pas être à la hauteur ce jour-là...

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Bonjour,

Je ne suis pas psy donc je suis incapable de dire qui tu es ! Mais tu écris un français très correct si c'est distinct...
Au delà du test de QI, tu peux au moins te dire que tes neurones fonctionnent sacrément bien pour être passé là. Et puis tu es suffisamment jeune pour penser avenir

"Comme dirais ma fille, maintenant j'arrête d'écouter les autres et je fais"
D'ailleurs je ferai bien d'en faire autant

Une fille qui veut faire de la batterie, ça m'inspire ça. Yoyoka est une maître absolue. D'entrée, elle passe à la main gauche un coup qu'en 10 ans de pratique je n'ai jamais réussi à faire, faute de souplesse du poignet. le petit "ratata" tout discret, mais que je suis incapable de faire d'une seule main, malgré mes dix ans de pratique (dont un an au service militaire, ou j'ai eu d'excellents profs. Mais quand le corps ne permet pas, on a beau bosser, ça ne passe pas).

Et à 1:43, elle démontre pourquoi tous les spécialistes s'extasient devant son jeu au pied. Je suis jaloux. Mais surtout admiratif.

Bon, ça, c'était du hors sujet. Nous les zèbres avons tendance à partir facilement là-dedans, mais si je reviens sur le sujet, l'important, je crois, pour toi, c'est de te développer. Développer dans le sens apprendre de nouveaux trucs. Peu importe que ça soit du macramé, de la batterie, de la mécanique quantique ou de l'herboristerie médiévale. Et peu importe que tu t'arrêtes lassée au bout de 3 jours, ou que tu en fasses 40 ans. J'ai appris Blender, j'ai fait un tas de trucs cool pendant quelques semaines, et je suis passé à autre chose. Et je ne me sens pas coupable. Il ne faut pas se sentir coupable d'explorer soudain une autre voie.

Je suis 100% d'accord avec Nolimit : un truc te parait cool? Tu essayes. Tu fais. Et le jour ou tu laisses tomber, c'est pas grave. Tu auras beaucoup appris, et ça restera en toi. Et tu passeras à autre chose, et ça sera très cool aussi. Je n'ai pas fait de batterie depuis le service militaire. C'est pas grave. ça m'a beaucoup apporté, et ça continue à m'apporter. Tu as été brimée étant jeune, tu n'as plus cette contrainte, fonce. Essaye. Profite. Surtout si tu n'as pas d'enfants dans les pattes (c'est chronophage, ces petites bêtes là). C'est le moment parfait. Ton test de QI, on s'en fout. Bienvenue ici.

J’ai peur de ne pas être comprise, peur de l’échec, peur du stress et de pas être à la hauteur ce jour-là...

Comme la majorité des gens qui passent un test de QI.

Ceci dit, ce test t'apprendra des choses sur toi, sur ton mode de fonctionnement, mais ne te dira pas qui tu es. Personne ne te le dira, et possible que tu n'arrives pas toi même à trouver une réponse claire. C'est mon cas en tout cas. Et ça fait 6 ans maintenant qu'on m'a demandé qui j'étais. Que j'ai buggué sans avoir de réponse. Que j'ai cherché sans trop en savoir plus. Jusqu'à comprendre que c'est vraiment trop compliqué, et que je ne peux me définir que par des petits bouts de moi.
Mais c'est un travail à faire, je crois bien. Toute cette recherche, pour comprendre un peu mieux ce qui nous compose.
Ceci dit, certains s'en passent ^^

Là, tu demandes de l'aide. Le souci étant que personnellement, je ne comprends pas ce que tu cherches. Tu veux qu'à partir de ta description on te dise si tu es ou non zèbre ?
Si c'est ça, c'est assez risqué, personne autre qu'un spécialiste ne pourra y répondre.
On peut juste te dire si ça y ressemble ou pas.
Et si ça en est, c'est "juste" un élément de ta personnalité, qui ne se résume pas à ça. Mais ptèt une piste de compréhension intéressante.

Bref, si ça te triture vraiment trop le cerveau, si tu es ennuyée parce que tu crains un mauvais diagnostic de plus, tu peux simplement en parler à ton psychiatre.
Il n'est pas là pour te juger, il est là pour te comprendre. Il ne va pas croire que tu es ci ou ça à penser que tu pourrais être haut potentiel.
Par contre, s'il connait le sujet, il aura ptèt des infos intéressantes à te donner.
S'il ne le connait pas trop, j'en reviens au test.

Qu’est ce que t’en as à faire de passer pour une prétentieuse devant un psychiatre que tu ne connais pas et n’a pas le droit de divulguer quoique ce soit à quiconque à ton sujet ?  

Quand au QI j’ai souvent lu qu’il était à peu près constant à l’âge adulte mais dans certains cas il peut varier, notamment si la personne passe la WAIS alors qu’elle sort d’un environnement défavorable (comme une dépression) et le repasse plus tard quand son environnement est plus favorable. Ceci étant tu pourrais être très surprise de tes résultats, par exemple je suis tout sauf littéraire, j’ai lu cinq livres dans ma vie, j’ai un rapport particulier avec les mots, pour autant j’ai obtenu 122 à l’indice de compréhension verbale.

Surtout que si une psychologue voulait te faire passer un test de QI quand tu avais 17 ans c’est bien qu’elle avait des éléments qui lui permettait de pouvoir se poser la question.

Il n’y a rien de ridicule à vouloir comprendre qui l’ont est.

Je vous remercie pour vos réponses. Je cherche pas à obtenir un diagnostic sur ce forum, c’est pas le but de ma démarche, je tente juste de comprendre mon fonctionnement et je me disais qu’un regard extérieur pouvait m’aider à voir ce que je vois pas.
D’ailleurs je me demandais si le fait d’avoir été contrariée concernant l’écriture de la main gauche en me forçant à écrire de la main droite pouvait avoir une incidence ou si on pouvait observer une modification au niveau des neurones (comme une perturbation en forçant notre cerveau à fonctionner différemment) je sais pas si je suis claire.
En sachant que je suis une pure gauchère au niveau des jambes, pratiquant le football je peux vous dire que mon pied droit est gauche

Je sors tout juste la tête de l’eau et j’ai une soif intense de savoir, pas j’ai parfois du mal à me canaliser et à en concentrer sur une seule chose me permettant pas de développer à chaque fois à fond le sujet qui m’intéresse. Je passe souvent du coq à l’âne mais je reviens au coq dans un temps plus ou moins long...

Est-ce que quelqu’un connaît ici peut me donner les coordonnées en PV ou en réponse à ce message d’un psychologue sur Paris qui est spécialisé pour le passage du test?

CitronNE a écrit:D’ailleurs je me demandais si le fait d’avoir été contrariée concernant l’écriture de la main gauche en me forçant à écrire de la main droite pouvait avoir une incidence ou si on pouvait observer une modification au niveau des neurones (comme une perturbation en forçant notre cerveau à fonctionner différemment) je sais pas si je suis claire.

Il me semble que oui mais je ne sais pas où j'ai entendu/vu ça donc à prendre avec des pincettes.

CitronNE a écrit:En sachant que je suis une pure gauchère au niveau des jambes, pratiquant le football je peux vous dire que mon pied droit est gauche

Je ne suis pas certaine qu'être gauchère de la main implique systématiquement de l'être au pied, si certains ont des informations à ce sujet je suis preneuse également. J'écris de la main droite depuis toute petite, de manière naturelle ou non, je ne sais pas (je me suis déjà posée la question en tout cas). Je joue aussi au football, j'ai commencé il y a six ans. J'ai naturellement joué du pied droit jusqu'à une année où je me suis retrouvée qu'avec des débutantes (rien contre elles bien évidemment) et un entraineur qui nous délaissait au profit de l'équipe première. J'étais vraiment frustrée et en colère alors j'ai décidé de jouer du pied gauche pour pimenter un peu les entrainements. Finalement je me suis rendue compte que j'étais plus à l'aise de ce pied au point que certains pensent que je suis gauchère.

Tiens, parfois, je fais un petit exercice, j'isole dans le texte les points qui me semblent intéressants.

CitronNE a écrit:je tente de comprendre (.../...)un regard extérieur pouvait m’aider(.../...)

j’ai une soif intense de savoir(.../...)j’ai parfois du mal à me canaliser et à en concentrer sur une seule chose me permettant pas de développer à chaque fois à fond le sujet qui m’intéresse. Je passe souvent du coq à l’âne mais je reviens au coq dans un temps plus ou moins long...

C'est encore plus fort quand on ajoute ton premier message :

CitronNE a écrit:Je m’interroge énormément sur mon fonctionnement(.../...) je vous observe depuis de nombreuses années 

Je touchais à tout à l’école(.../...)J’avais également écrit une chanson vers l’âge de 8-9ans 

J’ai le sentiment d’avoir été bridée 

J’ai fait mes 1er pas à l’âge de 9 mois et demi.(.../...)J’ai d’ailleurs appris à lire qu’au début du Ce1, en passant de rien à tout. 

J’ai toujours été « indépendante d’esprit »

 J’ai obtenue le BEP sans difficulté et sans aller en cours régulièrement, une élève fantôme, l’examen était simple il suffisait simplement de faire preuve de logique.

(.../...) il fallait que le professeur soit passionnant sinon je décrochais rapidement.

Ma psy lorsque j’avais 17 ans avait évoqué sans insister le passage d’un test de QI n’y croyant absolument pas j’ai refusé catégoriquement.

Je suis une hypersensible,(.../...) ne trouvant pas ma place au sein de la société.

j’ai une envie folle de « rattraper » un manque de connaissance et une grande soif d’apprendre avec des moments où je suis très speed mais lorsque le sujet me porte je peux y passer des heures.

J’ai peur de passer pour une prétentieuse en l’orientant sur cette piste car j’ai pu lire qu’il y avait pas de variation du QI mais j’ai un gros doute là-dessus.

Voilà... je veux pas trop développer non plus (après un looooong développement)

Bon, quand on fait de l'analyse, de l'enquête, on a des indices, et on a des preuves. Je n'ai évidemment aucune preuve là dedans, mais tout ça, ce sont des indices concordants. Concordant très fort. Résumons (et dis moi si j'ai faux quelque part) : 

_Facilité d'apprentissage dans plein de domaines
_Envie d'apprendre qui va de pair
_Tendance à papillonner entre plein de sujets intéressants - mais capacité à y revenir
_Besoin de sentir de la passion chez le prof
_Hypersensibilité et vulnérabilité face à une société qui ne se pose pas de questions
_Acceptation du regard de l'autre, non pas pour q'y conformer, ni pour le tordre, mais pour progresser
_Capacité à aborder un sujet vaste, à le couvrir de manière variée, tout en retombant sur tes pas
_Lecture pathologique par le système de tes spécificités
_Impossibilité de suivre le chemin que le récit collectif a tracé pour toi

Bon, moi j'y vois de la zébritude à plein nez, hein. Après, comme je l'ai dit, ça ne constitue pas une preuve. Mais dis-moi si tu te retrouves dans la vidéo suivante (j'en ai choisi une courte, 10 minutes, qui couvre particulièrement mon dernier point; si tu n'as pas le temps, pas grave) : 

🤯 Merci d’avoir pris le temps de découper mon écrit. J’avoue être assez troublée par ton découpage et par la vidéo. Je sais pas quoi penser, je pense que les caractéristiques d’un zèbre peuvent également être proche d’un non-zèbre.
Je vais creuser sur le sujet encore et encore mais je pense qu’il va falloir que je prenne mon courage à deux mains et que j’aille passer un test.
Pour le moment j’ai peur... je vais laisser la peur passer sans m’en saisir pour remplacer ce nuage par celui qui suit: le courage.
Je me sens mal...

Tu as peur de quoi ? Le test ne changera absolument rien en qui tu es.
Il n'y a AUCUNE honte a obtenir des résultats dans la norme, vraiment aucune, même si je doute que ce sera ton cas.
Tu as tout à fait le droit de te retrouver dans les témoignages des (T)HQI et de vouloir savoir si tu es concernée, sans qu'il soit question de prétention ou autre.

Une question à laquelle on ne peut répondre de façon correct =)