arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
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The Wise Duck
Bimbang
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Weigela
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arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Petite question qui me trotte en tête depuis quelques temps, et à laquelle je décide de consacrer vraiment du temps
Je pense que nous sommes nombreux à avoir expérimenter de connaître les choses qui nous font du bien (sport, méditer, bien manger etc), éventuellement d’avoir acquis les compétences/le matériel etc pour le faire et pour autant… au bout d’un moment ça fait flop.
Professionnellement j’enseigne la méditation de pleine conscience. Ce sujet arrive fréquemment, mais en général en dehors des groupes que j’anime. Au détour d’une conversation, avec quelqu’un sur un autre sujet, on aborde celui-ci, et ce constat : « je devrais reprendre, ça me faisait du bien ». Aujourd’hui j’aimerais creuser, pour proposer la guidance la plus pertinente possible pour que mes participants continuent bien au delà des 8 semaines du MBSR, voire réfléchir à un programme pour permettre d’y revenir à chaque décrochage. Et je me dis que ça peut m’apporter quelques éclairages sur moi aussi, car je suis une récidiviste de la reprise de la méditation ou du sport !
Ce message a donc une double visée : recueillir des témoignages, et trouver des personnes qui accepteraient un temps d’échange avec moi sur ce sujet Je suis particulièrement intéressée par celles et ceux qui ont vécu ça avec la méditation, mais les Z qui ont vécu cela avec d’autres thématiques (sport, repas etc) et souhaitent partager sur ce fil sont les bienvenus également.
Donc quelques questions pour lancer les échanges :
– quel est-/sont les domaines concernés ?
– combien de temps avez-vous pratiqué/fait ce qui était bon pour vous ?
– quelle est votre propre analyse du pourquoi vous avez arrêté sans réussir à vous y remettre ?
– si vous avez réussi à vous y remettre, comment avez-vous fait ?
Je pense que nous sommes nombreux à avoir expérimenter de connaître les choses qui nous font du bien (sport, méditer, bien manger etc), éventuellement d’avoir acquis les compétences/le matériel etc pour le faire et pour autant… au bout d’un moment ça fait flop.
Professionnellement j’enseigne la méditation de pleine conscience. Ce sujet arrive fréquemment, mais en général en dehors des groupes que j’anime. Au détour d’une conversation, avec quelqu’un sur un autre sujet, on aborde celui-ci, et ce constat : « je devrais reprendre, ça me faisait du bien ». Aujourd’hui j’aimerais creuser, pour proposer la guidance la plus pertinente possible pour que mes participants continuent bien au delà des 8 semaines du MBSR, voire réfléchir à un programme pour permettre d’y revenir à chaque décrochage. Et je me dis que ça peut m’apporter quelques éclairages sur moi aussi, car je suis une récidiviste de la reprise de la méditation ou du sport !
Ce message a donc une double visée : recueillir des témoignages, et trouver des personnes qui accepteraient un temps d’échange avec moi sur ce sujet Je suis particulièrement intéressée par celles et ceux qui ont vécu ça avec la méditation, mais les Z qui ont vécu cela avec d’autres thématiques (sport, repas etc) et souhaitent partager sur ce fil sont les bienvenus également.
Donc quelques questions pour lancer les échanges :
– quel est-/sont les domaines concernés ?
– combien de temps avez-vous pratiqué/fait ce qui était bon pour vous ?
– quelle est votre propre analyse du pourquoi vous avez arrêté sans réussir à vous y remettre ?
– si vous avez réussi à vous y remettre, comment avez-vous fait ?
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Je ne sais pas si ça répondra à ta question mais quand j’identifie quelque chose de bon pour moi, quelque chose au contraire de toxique pour moi, des choses que je veux ou ne veux plus, quelque chose que je pense être authentiquement moi, je le note sur un carnet. Comme ça je peux y revenir de loin en loin, comme un phare dans la tempête quand je me suis trop éloignée de moi-même.
En d’autres termes, avoir un moyen pour reconnecter avec soi, revenir à soi-même. Ensuite, c’est juste une question de trouver l’énergie pour impulser à nouveau du mouvement dans la bonne direction.
En d’autres termes, avoir un moyen pour reconnecter avec soi, revenir à soi-même. Ensuite, c’est juste une question de trouver l’énergie pour impulser à nouveau du mouvement dans la bonne direction.
J043947.08+163415.7- Messages : 4438
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Oui, c'est bizarre ce truc.
Le Qi Gong me fait du bien, mais s'il n'y avait pas les cours... et même parfois, je cherche des prétextes pour ne pas y aller. Une sorte de flemme, alors que si je fais l'effort, j'en suis bien contente.
Ça fait trois ans que je pratique, je constate tout ce que ça m'a apporté pour gérer mon stress, me sentir bien. Quand j'y suis, c'est bon, mais il y a une sorte de discussion avec moi-même au moment de décider d'y aller. J'y vais ? hm ? ou pas... ?
C'est le coup de s'arrêter peut être ? de prendre le temps alors que plein d'autres choses nous appellent par ailleurs ?
Pour ce qui est de la méditation, j'en fais parfois. J'ai l'impression que c'est la musique qui déclenche cette envie. Ça lance un processus.
Le Qi Gong me fait du bien, mais s'il n'y avait pas les cours... et même parfois, je cherche des prétextes pour ne pas y aller. Une sorte de flemme, alors que si je fais l'effort, j'en suis bien contente.
Ça fait trois ans que je pratique, je constate tout ce que ça m'a apporté pour gérer mon stress, me sentir bien. Quand j'y suis, c'est bon, mais il y a une sorte de discussion avec moi-même au moment de décider d'y aller. J'y vais ? hm ? ou pas... ?
C'est le coup de s'arrêter peut être ? de prendre le temps alors que plein d'autres choses nous appellent par ailleurs ?
Pour ce qui est de la méditation, j'en fais parfois. J'ai l'impression que c'est la musique qui déclenche cette envie. Ça lance un processus.
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
...
Dernière édition par margot le Mar 25 Mai 2021 - 10:51, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Yo!
Les sports et sorties physique étaient pour moi de simples activités comme les autres (j'ai testé à plein de trucs : karaté, tennis, natation, handball, kendo ... Marche et vélo comme moyen de transport ... Puis plus rien une fois vraiment entré sur le marché du travail.)
Puis l'année dernière j'ai réellement commencé la simple gym/street workout et j'ai pas arrêté depuis. Et je ne pense pas arrêter (sauf blessure, mais j'espère pas).
Il me semble qu'approcher une activité (quelle qu'elle soit) pour ses bénéfices (performance, bien-être, apparence, ...) est le meilleurs moyen d'arrêter rapidement.
C'est à mon avis prendre le problème dans le mauvais sens (intellectuellement parlant) que de chercher un bénéfice à une activité.
C'est plus simple et saint de regarder différentes activités et chercher ce qui nous plait puis d'aviser pour construire petit à petit sa pratique.
HFGL
PS: Une remarque m'est venue "la masturbation (et le sexe en général) font du bien mais on s'arrête assez vite" pourquoi ?
Les sports et sorties physique étaient pour moi de simples activités comme les autres (j'ai testé à plein de trucs : karaté, tennis, natation, handball, kendo ... Marche et vélo comme moyen de transport ... Puis plus rien une fois vraiment entré sur le marché du travail.)
Puis l'année dernière j'ai réellement commencé la simple gym/street workout et j'ai pas arrêté depuis. Et je ne pense pas arrêter (sauf blessure, mais j'espère pas).
Il me semble qu'approcher une activité (quelle qu'elle soit) pour ses bénéfices (performance, bien-être, apparence, ...) est le meilleurs moyen d'arrêter rapidement.
C'est à mon avis prendre le problème dans le mauvais sens (intellectuellement parlant) que de chercher un bénéfice à une activité.
C'est plus simple et saint de regarder différentes activités et chercher ce qui nous plait puis d'aviser pour construire petit à petit sa pratique.
HFGL
PS: Une remarque m'est venue "la masturbation (et le sexe en général) font du bien mais on s'arrête assez vite" pourquoi ?
The Wise Duck- Messages : 208
Date d'inscription : 27/08/2020
Localisation : Entre 3 et 4 réalités.
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
L'endurance c'est aussi une mentalité.
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Merci de vos réponses
As-tu justement trouvé comment tu la trouve cette énergie pour impulser de nouveau le mouvement ?
@Bimbang : ça me parle cette discussion avec moi-même. Je l'ai beaucoup plus quand je suis seule que quand il y a un "engagement" extérieur (ie un cours en groupe). Je crois comprendre mais peux-tu développer ce que tu entends par "s'arrêter" ?
@Margot :effectivement j'observe chez mes participants que l'écoute de soi est un support : "qu'est-ce qui me ferait du bien aujourd'hui ?" et donc avoir une boîte à outils suffisamment variés facilite une pratique quotidienne.
il faut que je fasse ça parce que ça me fait du bien (devoir, entraîne du stress, donc réaction de fuite/combat/blocage)
vs je vais le faire car je me sens bien quand j'en fais/après en avoir fait (vs prendre soin)
Mon interrogation porte sur le blocage qu'il peut y avoir quand on n'a déjà réglé son compte à ce "il faut" (qui est souvent présent effectivement et fait perdre rapidement tout plaisir)
@siamois : il y a probablement une partie intrinsèque à chacun, mais j'avoue être complètement retorse à l'idée qu'on ne puisse changer quand on a une bonne compréhension de la situation et les bons outils pour
J043947.08+163415.7 a écrit:
En d’autres termes, avoir un moyen pour reconnecter avec soi, revenir à soi-même. Ensuite, c’est juste une question de trouver l’énergie pour impulser à nouveau du mouvement dans la bonne direction.
As-tu justement trouvé comment tu la trouve cette énergie pour impulser de nouveau le mouvement ?
@Bimbang : ça me parle cette discussion avec moi-même. Je l'ai beaucoup plus quand je suis seule que quand il y a un "engagement" extérieur (ie un cours en groupe). Je crois comprendre mais peux-tu développer ce que tu entends par "s'arrêter" ?
@Margot :effectivement j'observe chez mes participants que l'écoute de soi est un support : "qu'est-ce qui me ferait du bien aujourd'hui ?" et donc avoir une boîte à outils suffisamment variés facilite une pratique quotidienne.
Je suis d'accord. Je dirais qu'il y a une nuance qui fait tout une différence :Il me semble qu'approcher une activité (quelle qu'elle soit) pour ses bénéfices (performance, bien-être, apparence, ...) est le meilleurs moyen d'arrêter rapidement.
C'est à mon avis prendre le problème dans le mauvais sens (intellectuellement parlant) que de chercher un bénéfice à une activité.
il faut que je fasse ça parce que ça me fait du bien (devoir, entraîne du stress, donc réaction de fuite/combat/blocage)
vs je vais le faire car je me sens bien quand j'en fais/après en avoir fait (vs prendre soin)
Mon interrogation porte sur le blocage qu'il peut y avoir quand on n'a déjà réglé son compte à ce "il faut" (qui est souvent présent effectivement et fait perdre rapidement tout plaisir)
@siamois : il y a probablement une partie intrinsèque à chacun, mais j'avoue être complètement retorse à l'idée qu'on ne puisse changer quand on a une bonne compréhension de la situation et les bons outils pour
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Ça me pose question que tu me poses la question de ce que j'entends par "s'arrêter" car ça me semblait évident, dans un premier temps.
En essayant de répondre, effectivement il y a quelque chose à creuser.
Je pense que je voulais dire "ne pas faire comme d'habitude" et enchainer les actions quotidiennes. Prendre du temps pour soi véritablement, ce que je ne fais pas, happée par mes obligations, mes envies ponctuelles ou mes réflexions.
Je pourrais effectivement prendre l'habitude de ce temps là, mais il me semble négligeable au regard des impératifs du reste, et pourtant, en réfléchissant, ça ne l'est pas.
Du coup, je suis un peu coincée dans ma réponse. Instinctivement, je n'ai pas envie de prendre le temps de m'occuper de moi-même, plus portée à satisfaire soit des obligations, soit des envies immédiates.
Pourquoi n'a t'on pas envie de faire quelque chose que l'on sait pourtant bénéfique par ailleurs ?
Un reste d'adolescence ?
ou devrais-je dire, un manque de maturité ?
Grmbl...
En essayant de répondre, effectivement il y a quelque chose à creuser.
Je pense que je voulais dire "ne pas faire comme d'habitude" et enchainer les actions quotidiennes. Prendre du temps pour soi véritablement, ce que je ne fais pas, happée par mes obligations, mes envies ponctuelles ou mes réflexions.
Je pourrais effectivement prendre l'habitude de ce temps là, mais il me semble négligeable au regard des impératifs du reste, et pourtant, en réfléchissant, ça ne l'est pas.
Du coup, je suis un peu coincée dans ma réponse. Instinctivement, je n'ai pas envie de prendre le temps de m'occuper de moi-même, plus portée à satisfaire soit des obligations, soit des envies immédiates.
Pourquoi n'a t'on pas envie de faire quelque chose que l'on sait pourtant bénéfique par ailleurs ?
Un reste d'adolescence ?
ou devrais-je dire, un manque de maturité ?
Grmbl...
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
@Weigela
Dans l'idée, de l'énergie, j'en ai beaucoup, parfois même un peu trop et qui part dans tous les sens...
Je pense surtout que je suis ultradisciplinée. J'ai une hygiène de vie militaire ou presque et un mental de sportive. Donc j'ai l'habitude de m'astreindre à des protocoles sur le long terme pour atteindre les buts que je me fixe.
Par ailleurs, je n'ai pas trop le choix non plus: quand je lâche du lest, j'ai un rappel à l'ordre immédiat. Je somatise beaucoup, suis très émotive et stressée. Donc quand je commence à m'éloigner d'une bonne hygiène de vie, je le paie en douleurs, insomnies etc, généralement jusqu'à ce que le corps "s'arrête" d'une manière ou d'une autre pour m'obliger à stopper ma fuite en avant. Généralement, je me reporte alors à mes notes et j'identifie très vite ce que j'ai perdu de vue et les comportements qu'il faut que je modifie.
Sortie de ces fonctionnements qui me sont très personnels, je pense que j'ai commencé à changer de regard sur tout ça le jour où j'ai arrêté de voir ces "bons" comportements comme des "il faut que", "tu dois", donc des contraintes supplémentaires, pour les rentrer dans la case "à faire par amour pour soi". Ca permet de redéfinir les priorités et d'avoir un état d'esprit différent. Je vais méditer, par exemple, car je sais que ça va me faire du bien, que je vais être plus apaisée, que je vais avoir un rapport aux autres plus épanouissant et pas parce qu'il faut méditer parce que c'est "bon pour moi". Je vais faire du sport car je sais que je vais me sentir bien, que ça va booster mes endorphines, que ça va me vider la tête, que ça va me permettre de voir mes soucis avec un autre état d'esprit, et pas parce qu'il faut faire du sport pour entretenir son corps. En gros, j'essaie de prendre du plaisir à ce que je fais ou de penser au bien être que cela va me procurer et pas le faire par obligation comme une corvée de plus dans la charge mentale déjà bien lourde de la journée.
Dans l'idée, de l'énergie, j'en ai beaucoup, parfois même un peu trop et qui part dans tous les sens...
Je pense surtout que je suis ultradisciplinée. J'ai une hygiène de vie militaire ou presque et un mental de sportive. Donc j'ai l'habitude de m'astreindre à des protocoles sur le long terme pour atteindre les buts que je me fixe.
Par ailleurs, je n'ai pas trop le choix non plus: quand je lâche du lest, j'ai un rappel à l'ordre immédiat. Je somatise beaucoup, suis très émotive et stressée. Donc quand je commence à m'éloigner d'une bonne hygiène de vie, je le paie en douleurs, insomnies etc, généralement jusqu'à ce que le corps "s'arrête" d'une manière ou d'une autre pour m'obliger à stopper ma fuite en avant. Généralement, je me reporte alors à mes notes et j'identifie très vite ce que j'ai perdu de vue et les comportements qu'il faut que je modifie.
Sortie de ces fonctionnements qui me sont très personnels, je pense que j'ai commencé à changer de regard sur tout ça le jour où j'ai arrêté de voir ces "bons" comportements comme des "il faut que", "tu dois", donc des contraintes supplémentaires, pour les rentrer dans la case "à faire par amour pour soi". Ca permet de redéfinir les priorités et d'avoir un état d'esprit différent. Je vais méditer, par exemple, car je sais que ça va me faire du bien, que je vais être plus apaisée, que je vais avoir un rapport aux autres plus épanouissant et pas parce qu'il faut méditer parce que c'est "bon pour moi". Je vais faire du sport car je sais que je vais me sentir bien, que ça va booster mes endorphines, que ça va me vider la tête, que ça va me permettre de voir mes soucis avec un autre état d'esprit, et pas parce qu'il faut faire du sport pour entretenir son corps. En gros, j'essaie de prendre du plaisir à ce que je fais ou de penser au bien être que cela va me procurer et pas le faire par obligation comme une corvée de plus dans la charge mentale déjà bien lourde de la journée.
J043947.08+163415.7- Messages : 4438
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Localisation : La tête dans les étoiles
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
"quand on a déjà" OU "quand on n'a pas déjà" ???Weigela a écrit:Mon interrogation porte sur le blocage qu'il peut y avoir quand on n'a déjà réglé son compte à ce "il faut" (qui est souvent présent effectivement et fait perdre rapidement tout plaisir)
Ayant régulièrement rencontré ce type de blocage, je l'ai toujours dépassé via la perception, c'est-à-dire se rendre compte qu'il y a une valeur projetée (fictive).
Dès que cette dernière est identifiée, de par sa nature projective si elle n'est pas "alimenté" elle disparait.
Perso pointer "d'un doigt mental" le mécanisme de projection me suffit (au pire avec l'aide d'une bonne nuit de sommeil) pour faire un progrès de compréhension.
Lorsque le blocage est identifié et qu'on ne fait toujours pas l'activité ... Là je vois pas trop, perso c'est souvent une histoire de période : il y a des moments où je fais telle activité puis j'arrête, j'en fais d'autres et plus tard je reprends.
HFGL!
The Wise Duck- Messages : 208
Date d'inscription : 27/08/2020
Localisation : Entre 3 et 4 réalités.
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
A mon avis la réponse à toutes tes questions c'est le fait qu'il faille être proactif et qu'on vit dans un mon de distractions constantes.
La meditation n'est pas une baguette magique ça demande du temps et de l'investissement et l'on a tendance à être boulimique d'activités jusqu'à saturation.
On tend toujours vers le confort et la facilité et nos modes de vie hyper actifs et sursollicités n'arrangent rien.
y'a le phénomène de fatigue de la volonté aussi, tu commences un truc pendant 2/3 semaines et puis ta volonté se tarie ...
Pour éviter ça il faut en effet changer de point de vue et d'approche mais ça aussi ça peut être compliqué à mettre en place, alors en plus de la méditation bon courage !
La meditation n'est pas une baguette magique ça demande du temps et de l'investissement et l'on a tendance à être boulimique d'activités jusqu'à saturation.
On tend toujours vers le confort et la facilité et nos modes de vie hyper actifs et sursollicités n'arrangent rien.
y'a le phénomène de fatigue de la volonté aussi, tu commences un truc pendant 2/3 semaines et puis ta volonté se tarie ...
Pour éviter ça il faut en effet changer de point de vue et d'approche mais ça aussi ça peut être compliqué à mettre en place, alors en plus de la méditation bon courage !
LAJackass- Messages : 6
Date d'inscription : 28/04/2021
Localisation : Nantes
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Pourquoi n'a t'on pas envie de faire quelque chose que l'on sait pourtant bénéfique par ailleurs ?
exactement ça
OK, je comprends mieux (beaucoup de chiffres )
Oups la coquille oui ! vive les insomnies donc il fallait lire "quand on a déjà réglé"
L'alternance de pratiques me paraît saine : être capable d'identifier ce dont j'ai besoin, puis dans ma boîte à outils celui que j'ai envie d'utiliser qui correspond à ce besoin, c'est plutôt signe d'une belle autonomie. Je suis curieuse que tu développes cette histoire de valeur projetée car je ne comprends pas bien.
Compter sur la volonté c'est effectivement se tirer une balle dans le pied : notre cerveau n'est pas fait pour avoir une volonté infinie. C'est tout l'interêt de la psychologie de l'habitude. Mais je remarque que malgré l'utilisation de celle-ci, puisqu'une des séances du MBSR utilise ça quand même, ça bloque toujours.
J'arrive sur des choses interessantes en lisant en complément des échanges, qui ne vont pas forcément (facilement) pouvoir être inclus dans un programme mais bon ^^ Ie en créant un espace, la méditation nous permet de ressentir un inconfort. En apprenant à accepter les choses telles qu'elles sont, nous apprenons à tolérer cet inconfort. Sauf que, chez beaucoup de personnes, les systèmes neuro-biologiques d'auto-régulation sont insuffisants du fait de leur histoire (traumatisme de développement, qui sont vus nos société plus la norme que l'exception), leur capacité à tolérer l'inconfort, à se sentir en sécurité pour cela est très limité, et c'est la présence du groupe qui donne ce cadre sécurisant. Donc quand il n'y a plus de groupe ou plus de motivation initiale donnant l'élan, ces personnes (l'ironie étant que j'en fais partie, mais c'est aussi en m'observant et en comprenant comme j'arrive à maintenir ma pratique que j'en arrive à cette perspective) se retrouvent face à un inconfort ou face à un sentiment d'insécurité trop gros par rapport à leurs capacités d'auto-régulation. Ne pas faire ce qu'on sait être bon pour nous est finalement paradoxalement protecteur. Toute l'astuce consiste donc à trouver comment pratiquer pour retrouver le ressenti et l'ouverture présent lors de la participation au programme. Là il va falloir que je creuse encore, parce que ce que j'applique sur moi n'est pas forcément ce qui marchera pour d'autres.
exactement ça
OK, je comprends mieux (beaucoup de chiffres )
Oups la coquille oui ! vive les insomnies donc il fallait lire "quand on a déjà réglé"
L'alternance de pratiques me paraît saine : être capable d'identifier ce dont j'ai besoin, puis dans ma boîte à outils celui que j'ai envie d'utiliser qui correspond à ce besoin, c'est plutôt signe d'une belle autonomie. Je suis curieuse que tu développes cette histoire de valeur projetée car je ne comprends pas bien.
Compter sur la volonté c'est effectivement se tirer une balle dans le pied : notre cerveau n'est pas fait pour avoir une volonté infinie. C'est tout l'interêt de la psychologie de l'habitude. Mais je remarque que malgré l'utilisation de celle-ci, puisqu'une des séances du MBSR utilise ça quand même, ça bloque toujours.
J'arrive sur des choses interessantes en lisant en complément des échanges, qui ne vont pas forcément (facilement) pouvoir être inclus dans un programme mais bon ^^ Ie en créant un espace, la méditation nous permet de ressentir un inconfort. En apprenant à accepter les choses telles qu'elles sont, nous apprenons à tolérer cet inconfort. Sauf que, chez beaucoup de personnes, les systèmes neuro-biologiques d'auto-régulation sont insuffisants du fait de leur histoire (traumatisme de développement, qui sont vus nos société plus la norme que l'exception), leur capacité à tolérer l'inconfort, à se sentir en sécurité pour cela est très limité, et c'est la présence du groupe qui donne ce cadre sécurisant. Donc quand il n'y a plus de groupe ou plus de motivation initiale donnant l'élan, ces personnes (l'ironie étant que j'en fais partie, mais c'est aussi en m'observant et en comprenant comme j'arrive à maintenir ma pratique que j'en arrive à cette perspective) se retrouvent face à un inconfort ou face à un sentiment d'insécurité trop gros par rapport à leurs capacités d'auto-régulation. Ne pas faire ce qu'on sait être bon pour nous est finalement paradoxalement protecteur. Toute l'astuce consiste donc à trouver comment pratiquer pour retrouver le ressenti et l'ouverture présent lors de la participation au programme. Là il va falloir que je creuse encore, parce que ce que j'applique sur moi n'est pas forcément ce qui marchera pour d'autres.
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Selon moi, la méditation n'est pas une pratique anodine. Comme dit précédemment, elle est reconnue pour faire du bien, et les pratiquants doivent avoir cela en tête quand ils se lancent ou la pratiquent. Ce qui peut entraver, c'est justement le contraste entre aller bien ou mal. Pour moi, en général (dites moi si je me trompe), le public de la méditation est composé de personnes qui connaissent des moments difficiles et donc qui s'intéressent à ce genre de pratique pour y trouver un bénéfice. Mais justement, parce que les états fluctuent, l'habitude de la pratique peut se briser facilement.
Personnellement, mon thérapeute m'a longuement encouragée à pratiquer la pleine conscience et j'ai été réticente aussi longuement. Ce n'est que quand je commençais à vivre une accalmie dans mes états que j'ai pu mettre en place une pratique régulière durable. Qui s'est arrêtée, probablement à cause du retour du stress. Ca ne m'empêche pas de reprendre par période, très spontanément, quand je me sens apte à m'investir. Mais un changement dans mon quotidien (emploi du temps/autres habitudes) ou mon état psychologique général viendra me faire arrêter cette pratique. Jusqu'à la prochaine fois.
La méditation, qui demande de se concentrer un minimum, selon moi, ce n'est pas pour un public en crise ou en prise avec des émotions trop fortes, même si c'est indiqué pour apprendre à prendre du recul sur elles. C'est peut être l'idée de l'inconfort que tu mentionnait plus haut qui fait que c'est difficile de rajouter ça à un malaise déjà présent.
Personnellement, mon thérapeute m'a longuement encouragée à pratiquer la pleine conscience et j'ai été réticente aussi longuement. Ce n'est que quand je commençais à vivre une accalmie dans mes états que j'ai pu mettre en place une pratique régulière durable. Qui s'est arrêtée, probablement à cause du retour du stress. Ca ne m'empêche pas de reprendre par période, très spontanément, quand je me sens apte à m'investir. Mais un changement dans mon quotidien (emploi du temps/autres habitudes) ou mon état psychologique général viendra me faire arrêter cette pratique. Jusqu'à la prochaine fois.
La méditation, qui demande de se concentrer un minimum, selon moi, ce n'est pas pour un public en crise ou en prise avec des émotions trop fortes, même si c'est indiqué pour apprendre à prendre du recul sur elles. C'est peut être l'idée de l'inconfort que tu mentionnait plus haut qui fait que c'est difficile de rajouter ça à un malaise déjà présent.
Maier (NoIdea)- Messages : 30
Date d'inscription : 26/08/2016
Localisation : Nantes
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Je me suis réveillée ce matin sur cette pensée: la charge mentale. Je pense que cette spirale de pression dans laquelle nous évoluons et que nous nous mettons pour essayer à tout prix de progresser, d'aller mieux, de faire les bons choix pour nous, de devenir une meilleure version de nous-même vient s'ajouter à la charge mentale sociétale déjà lourde de nos vies occidentales (être une mère parfaite, une épouse dévouée, une amante libérée, une femme épanouie, une working girl powerfull etc). Finalement, méditer vient rejoindre la liste des "il faut que", déjà bien trop longue et bien trop lourde. Petit à petit on largue certains "il faut que", parce que le fardeau est impossible à porter. Comme on ne va pas commercer par les "il faut que" qui nous sont serinés chaque jour par la société, on commence par ceux qui viennent de nous sur lesquels personne ne nous renverra de jugement négatif, si ce n'est nous-même, si on les abandonne.
Il y a donc à mon sens un travail à faire sur les "il faut que", pour ne pas que la méditation rentre dedans, mais aussi un travail à faire sur une façon de repyramider ses priorités et alléger sa charge mentale.
Il y a donc à mon sens un travail à faire sur les "il faut que", pour ne pas que la méditation rentre dedans, mais aussi un travail à faire sur une façon de repyramider ses priorités et alléger sa charge mentale.
J043947.08+163415.7- Messages : 4438
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Oui, ça prend trop de temps pour un bénéfice qui ne dure pas.
A pratiquer comme un sport, donc en continu, et les humains ne sont pas souvent disciplinés à persister dans une même tâche. Même si elle fait du bien. Auquel cas, il y aurait bien plus de gens musclés que de gens en surpoids.
Même les 8 semaines de MBSR ça me rebute... notamment par le fait que ça ne reste pas un acquis.
A pratiquer comme un sport, donc en continu, et les humains ne sont pas souvent disciplinés à persister dans une même tâche. Même si elle fait du bien. Auquel cas, il y aurait bien plus de gens musclés que de gens en surpoids.
Même les 8 semaines de MBSR ça me rebute... notamment par le fait que ça ne reste pas un acquis.
Invité- Invité
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
L'on peut intégrer la méditation à nos actions. Il s'agit de faire les choses différemment : aller d'une pièce à l'autre en marchant plus lentement, passer l'aspirateur en prenant conscience de son corps, etc. Ces actions seront un tantinet plus lente, mais l'on y gagne. Cela permet de s'entraîner à posséder pleinement son propre corps en toute circonstance, cela détend, cela permet d'avoir un rapport au temps différent, il n'y a pas besoin de réserver un créneau de méditation, cela donne un grande liberté de respiration, et au final l'on peut se sentir bien quelle que soit l'action, au bout d'un certain temps de pratique. Cela "désplit" l'existence coupée en les contraintes et le temps pour soi. Cela n'empêche pas les moments de pure méditation mais ils pourront être plus espacés.
Invité- Invité
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
@Maier : effectivement, il n'est pas recommandé de commencer à méditer en période de crise, tout comme il n'est pas recommandé d'apprendre à nager une fois qu'on est tombé d'un bâteau ^^ On peut le faire, il faut s'attendre alors à des secousses. Pour certains même trop fortes. Méditer, c'est aller mieux... à long terme. Pour beaucoup il y a un bien-être immédiat, mais quand c'est de la méditation de pleine conscience, on peut justement prendre conscience qu'on va vraiment mal, et qu'on se voile la face au quotidien. Alors peut-être vaut-il mieux s'orienter vers les méditations de bienveillance, mais qui selon le vécu individuel sont à doser aussi.
C'est intéressant, d'autres m'ont témoigné avoir arrêté après un événement de vie difficile et repris après, et j'ai cette expérience aussi. Je cogite et me dis que le niveau de stress doit être tellement élevé que le cortex pré frontal paf coupé et les automatismes prennent le relai, question perçue de survie. Et que plus on médite, plus le niveau de stress général baisse, plus la résilience augmente, et plus vite on se remet à méditer voire on surfe la vague sans tomber ^^ (j'en ai surfé de très belles cet été, et clairement il y a 4 ans je ne les aurais pas abordées pareil)
@J043947.08+163415.7 Je trouve ça fascinant comme notre esprit a la capacité de transformer des choses qui font sens pour nous en "il faut". En tant que maman, je l'observe au quotidien avec tout ce qu'"il faut faire" pour mes enfants. Faire une pause. Prendre conscience de ce discours. Se reconnecter à ce qui fait sens : mon amour pour eux, le désir qu'ils deviennent des adultes épanouis. Ou pour la méditation : quelle personne est-ce que je souhaite être ? Comment la méditation m'aide à être plus calme, plus attentive, plus bienveillante, en particulier envers ceux que j'aime.
Je pense que c'est cette connexion à ce qui fait sens qui permet de lâcher le lest du "il faut", et aussi ...
@My_illusion ... de s'engager dans des choses difficiles. Les américains disent "easy choice, hard life; hard choice, easy life" et combien c'est vrai. Oui, c'est facile de manger Mc Do, d'aller à 500m en voiture, de regarder une série plutôt que de méditer, de laisser ses enfants sur la tablette plutôt que d'être attentif à eux...et 10-15 ans plus tard, la vie est plus dure que si on avait pris les micro décisions inverses : un taux de cholestérol qui nous stresse au quotidien avec un embonpoint dont on a honte, une honte qu'on ne maîtrise pas donc on passe encore plus de temps devant la TV, des gamins qui ne nous écoutent pas, ne supportent pas les frustrations et sont de parfaits étrangers.
Prendre du recul pour avoir de la perspective non pas sur l'heure qui vient, mais sur la journée qui vient, sur l'année qui vient, sur la décennie. que voulons-nous vivre dans un an ? Dans 5 ? C'est plus facile de continuer d'agir ainsi, surtout quand...
@BlackToMaths ... on connaît suffisamment la méditation pour savoir qu'il y a toujours un moyen de méditer. Oui, les pratiques formelles c'est top. Mais des pratiques formelles sans une pratique informelle, est-ce encore de la pleine conscience ? Les deux sont nécessaires, et à chacun de voir selon le temps dont il dispose comment les articuler. Je fais mon ménage en pleine conscience, et 3 mn de pratique formelle le matin à mon réveil. Je fais une heure de pratique informelle le matin et je me brosse les dents en conscience. A chacun de trouver la pratique qui correspond à ce qu'il est et à sa vie
C'est étonnant comme quand on fait dans un mode être au lieu d'un mode faire, le temps n'existe plus
C'est intéressant, d'autres m'ont témoigné avoir arrêté après un événement de vie difficile et repris après, et j'ai cette expérience aussi. Je cogite et me dis que le niveau de stress doit être tellement élevé que le cortex pré frontal paf coupé et les automatismes prennent le relai, question perçue de survie. Et que plus on médite, plus le niveau de stress général baisse, plus la résilience augmente, et plus vite on se remet à méditer voire on surfe la vague sans tomber ^^ (j'en ai surfé de très belles cet été, et clairement il y a 4 ans je ne les aurais pas abordées pareil)
@J043947.08+163415.7 Je trouve ça fascinant comme notre esprit a la capacité de transformer des choses qui font sens pour nous en "il faut". En tant que maman, je l'observe au quotidien avec tout ce qu'"il faut faire" pour mes enfants. Faire une pause. Prendre conscience de ce discours. Se reconnecter à ce qui fait sens : mon amour pour eux, le désir qu'ils deviennent des adultes épanouis. Ou pour la méditation : quelle personne est-ce que je souhaite être ? Comment la méditation m'aide à être plus calme, plus attentive, plus bienveillante, en particulier envers ceux que j'aime.
Je pense que c'est cette connexion à ce qui fait sens qui permet de lâcher le lest du "il faut", et aussi ...
@My_illusion ... de s'engager dans des choses difficiles. Les américains disent "easy choice, hard life; hard choice, easy life" et combien c'est vrai. Oui, c'est facile de manger Mc Do, d'aller à 500m en voiture, de regarder une série plutôt que de méditer, de laisser ses enfants sur la tablette plutôt que d'être attentif à eux...et 10-15 ans plus tard, la vie est plus dure que si on avait pris les micro décisions inverses : un taux de cholestérol qui nous stresse au quotidien avec un embonpoint dont on a honte, une honte qu'on ne maîtrise pas donc on passe encore plus de temps devant la TV, des gamins qui ne nous écoutent pas, ne supportent pas les frustrations et sont de parfaits étrangers.
Prendre du recul pour avoir de la perspective non pas sur l'heure qui vient, mais sur la journée qui vient, sur l'année qui vient, sur la décennie. que voulons-nous vivre dans un an ? Dans 5 ? C'est plus facile de continuer d'agir ainsi, surtout quand...
@BlackToMaths ... on connaît suffisamment la méditation pour savoir qu'il y a toujours un moyen de méditer. Oui, les pratiques formelles c'est top. Mais des pratiques formelles sans une pratique informelle, est-ce encore de la pleine conscience ? Les deux sont nécessaires, et à chacun de voir selon le temps dont il dispose comment les articuler. Je fais mon ménage en pleine conscience, et 3 mn de pratique formelle le matin à mon réveil. Je fais une heure de pratique informelle le matin et je me brosse les dents en conscience. A chacun de trouver la pratique qui correspond à ce qu'il est et à sa vie
C'est étonnant comme quand on fait dans un mode être au lieu d'un mode faire, le temps n'existe plus
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Oui faire sens… se rappeler qu’on fait les choses par amour pour soi (ou pour ses enfants ) et pas « parce qu’il faut que »
Dernière édition par J043947.08+163415.7 le Dim 5 Déc 2021 - 8:40, édité 1 fois
J043947.08+163415.7- Messages : 4438
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Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Les actes ont des conséquences. Si tu fais ci ou ça dans tel environnement, il t'arrivera ceci ou cela. "Il faut" est associé à "pour ce but". Il n'est pas donné à tout le monde de connaître ses propres buts. Il n'est pas donné à tout le monde d'y associer des "il faut".
Invité- Invité
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Bonjour bonjour,
Alors actuellement, je n'ai aucune idée de si je suis zèbre ou non.
Néanmoins, je pratique le crossfit depuis plusieurs années, et pour moi, c'est vraiment un exutoire. Après, c'est toujours pareil, le problème avec le crossfit, c'est l'effet vicieux de ne pas y arriver. Certains mouvement nécessite beaucoup de pratiques en gymnastique (HSPU, Muscle up) ou de pratique tout court "double under".
Alors il ne faut pas dévier vers une dévalorisation de soi-même ou d'un manque de confiance par ce qu'on y arrive pas. Je dis souvent Travail/Patience/Temps
Le crossfit me permet de hurler, de me déchainer, et de lâcher tout plein d’énergies négatives , de lâcher mes émotions et faire le plein d'énergies positives. Le fait de ne pas y aller, il y a un effet pervers de manque, et du coup de frustration :/
Concernant la méditation en pleine conscience, c'est indirectement la raison pour la quelle je suis ici... Ma compagne étant très portée vers le bien être, la relaxation, la méditation, la spiritualité. Je soupçonne d'ailleurs très fortement, que je sois zèbre ou non, elle , par contre, en fasse partie ( pour tout pleins de raisons )
Mais elle m'a invité, à ses séances, avec de la danse extatique. Ce lâché prise, a eu un effet extrêmement bénéfique. Moi qui suis tous le temps en train de cogiter (passé, présent, futur), je crois que j'avais la sensation pour la première fois depuis très longtemps, de vivre l'instant présent.
L'autre effet pervers, c'est que ça a fait sauter un barrage... le barrage de mes émotions enfouies, retenues, depuis très longtemps. Et je me suis retrouvé submergé, par tout un flux en incapacité de contrôler. Cela a mis du temps à se calmer, mais j'ai compris que construire une barricade, n'était pas la solution sur le long terme.
Il fallait au contraire accueillir ses émotions, et les canaliser, canaliser cette force.
Mais du coup, ça m'a donné envie , sans trop savoir pourquoi, de me documenter, lire, acheter le livre "Trop intelligent pour être heureux ? l'Adulte surdoué", de consulter une neuropsychologue, et de m'inscrire pour passer le test du WAIS IV le 17 Décembre.
Ce qui est sur, c'est que même si j'échoue au test, ça n’enlèvera jamais ce sentiment de décalage que j'ai avec le monde, de fusion que j'ai avec ma compagne, et que je me sens bien à lire tous ces sujets sur le forum par curiosité. Même si ça fait des nœuds au cerveau, mais bizarrement j'aime ça
Désolé pour ce long message, en espérant avoir pu apporter quelque chose d'utile.
Bonne soirée
Alors actuellement, je n'ai aucune idée de si je suis zèbre ou non.
Néanmoins, je pratique le crossfit depuis plusieurs années, et pour moi, c'est vraiment un exutoire. Après, c'est toujours pareil, le problème avec le crossfit, c'est l'effet vicieux de ne pas y arriver. Certains mouvement nécessite beaucoup de pratiques en gymnastique (HSPU, Muscle up) ou de pratique tout court "double under".
Alors il ne faut pas dévier vers une dévalorisation de soi-même ou d'un manque de confiance par ce qu'on y arrive pas. Je dis souvent Travail/Patience/Temps
Le crossfit me permet de hurler, de me déchainer, et de lâcher tout plein d’énergies négatives , de lâcher mes émotions et faire le plein d'énergies positives. Le fait de ne pas y aller, il y a un effet pervers de manque, et du coup de frustration :/
Concernant la méditation en pleine conscience, c'est indirectement la raison pour la quelle je suis ici... Ma compagne étant très portée vers le bien être, la relaxation, la méditation, la spiritualité. Je soupçonne d'ailleurs très fortement, que je sois zèbre ou non, elle , par contre, en fasse partie ( pour tout pleins de raisons )
Mais elle m'a invité, à ses séances, avec de la danse extatique. Ce lâché prise, a eu un effet extrêmement bénéfique. Moi qui suis tous le temps en train de cogiter (passé, présent, futur), je crois que j'avais la sensation pour la première fois depuis très longtemps, de vivre l'instant présent.
L'autre effet pervers, c'est que ça a fait sauter un barrage... le barrage de mes émotions enfouies, retenues, depuis très longtemps. Et je me suis retrouvé submergé, par tout un flux en incapacité de contrôler. Cela a mis du temps à se calmer, mais j'ai compris que construire une barricade, n'était pas la solution sur le long terme.
Il fallait au contraire accueillir ses émotions, et les canaliser, canaliser cette force.
Mais du coup, ça m'a donné envie , sans trop savoir pourquoi, de me documenter, lire, acheter le livre "Trop intelligent pour être heureux ? l'Adulte surdoué", de consulter une neuropsychologue, et de m'inscrire pour passer le test du WAIS IV le 17 Décembre.
Ce qui est sur, c'est que même si j'échoue au test, ça n’enlèvera jamais ce sentiment de décalage que j'ai avec le monde, de fusion que j'ai avec ma compagne, et que je me sens bien à lire tous ces sujets sur le forum par curiosité. Même si ça fait des nœuds au cerveau, mais bizarrement j'aime ça
Désolé pour ce long message, en espérant avoir pu apporter quelque chose d'utile.
Bonne soirée
benoit_13130- Messages : 8
Date d'inscription : 13/12/2021
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Sympa la petite histoire, j'aime bien les petites histoires, la preuve j'ai tout lu alors que souvent quand je vois quelque chose de long je fuis
Invité- Invité
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Merci beaucoup, ce retour est vraiment adorable et fait beaucoup de bien
benoit_13130- Messages : 8
Date d'inscription : 13/12/2021
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Bonjour Benoît, merci de ton témoignage Je suppose que pour le cross fit il y a une grosse part du contexte qui rend plus difficile la pratique ?
Pour la méditation de pleine conscience, c'est intéressant ton témoignage, et les personnes qui rencontrent ce double effet sont finalement assez nombreuses (j'en fait partie d'ailleurs ) : comme tu l'écris, en laissant la place à ce qui est, alors tout ce que nous avons rangé parce que pas le temps ou pas l'envie ou pas la compétence (combien d'entre nous ont appris à accueillir les émotions difficiles enfants ?), que ce soient des émotions ou souvenirs difficiles reviennent se manifester : ils attendent d'être traités (reconnus et acceptés dans leur existence)
Effectivement, ne pas savoir comment on va se sentir, avoir peur de se sentir plus mal après qu'avant, ça peut donner envie d'arrêter !
C'est important de savoir que c'est normal et qu'on peut travailler avec, en se donnant plus de liberté pour "penduler" (ie quand on se sent trop mal pendant la méditation, on s'autorise à faire une pause, à plutôt s'orienter vers une méditation de bienveillance ou de compassion que de pleine conscience, voire à s'arrêter et à passer à une activité qui nous régule). Ainsi tu pourras continuer à pratiquer et à vivre l'instant présent
Pour la méditation de pleine conscience, c'est intéressant ton témoignage, et les personnes qui rencontrent ce double effet sont finalement assez nombreuses (j'en fait partie d'ailleurs ) : comme tu l'écris, en laissant la place à ce qui est, alors tout ce que nous avons rangé parce que pas le temps ou pas l'envie ou pas la compétence (combien d'entre nous ont appris à accueillir les émotions difficiles enfants ?), que ce soient des émotions ou souvenirs difficiles reviennent se manifester : ils attendent d'être traités (reconnus et acceptés dans leur existence)
Effectivement, ne pas savoir comment on va se sentir, avoir peur de se sentir plus mal après qu'avant, ça peut donner envie d'arrêter !
C'est important de savoir que c'est normal et qu'on peut travailler avec, en se donnant plus de liberté pour "penduler" (ie quand on se sent trop mal pendant la méditation, on s'autorise à faire une pause, à plutôt s'orienter vers une méditation de bienveillance ou de compassion que de pleine conscience, voire à s'arrêter et à passer à une activité qui nous régule). Ainsi tu pourras continuer à pratiquer et à vivre l'instant présent
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: arrêter de méditer (ou autre) alors que ça faisait du bien
Bonjour bonjour
Je suis désolé pour ma réponse tardive, mais effectivement oui... En fait étant récemment diagnostiqué DTAH, je me rend compte que ... la peur de ne pas réussir, le doute sur mes performances, sur ma réussite , génère , inconsciemment ou non, de l'anxiété, un manque de confiance et une certaine dévalorisation...
Du coup, effectivement, réduire l'anxiété grâce à la méditation doit surement beaucoup m'aider
Méditation de bienveillance ou de compassion, cela me fait penser à des rituels que nous faisons avec ma compagne qui suivent les différents cycles lunaires. L'objectif est d'écrire, toute notre gratitude dans différents domaines. Social, Amoureux, Professionnel. Ou encore les différents projets que nous voulons mener.
L'objectif est vraiment de marquer des choses positives, sur soi-même, les progrès réalisés, les envies, les objectifs, les ressentis. Que du positif ! Et de se détendre surtout.
Mais, je peux comprendre la complexité des émotions, et l'énergie que cela peut demander pour les gérer et les évacuer. Le problème vient peut être aussi du fait, qu'un moment donné, on arrive à mettre un mot , une cause, une explication, une raison à cette émotion.
C'est parfois un retour à la réalité qui peut être particulièrement difficile à vivre et à gérer. Une première étape nécessitant par la suite la mise en place de stratégies ou de plans d'actions afin de poursuivre dans cette voie.
Je pense notamment aux problèmes de couples, problèmes professionnels, problèmes de santés etc.
Enfin, j'espère ne pas avoir été trop long, et de ne pas avoir répondu à côté de la question
Bonne journée !
Je suis désolé pour ma réponse tardive, mais effectivement oui... En fait étant récemment diagnostiqué DTAH, je me rend compte que ... la peur de ne pas réussir, le doute sur mes performances, sur ma réussite , génère , inconsciemment ou non, de l'anxiété, un manque de confiance et une certaine dévalorisation...
Du coup, effectivement, réduire l'anxiété grâce à la méditation doit surement beaucoup m'aider
Méditation de bienveillance ou de compassion, cela me fait penser à des rituels que nous faisons avec ma compagne qui suivent les différents cycles lunaires. L'objectif est d'écrire, toute notre gratitude dans différents domaines. Social, Amoureux, Professionnel. Ou encore les différents projets que nous voulons mener.
L'objectif est vraiment de marquer des choses positives, sur soi-même, les progrès réalisés, les envies, les objectifs, les ressentis. Que du positif ! Et de se détendre surtout.
Mais, je peux comprendre la complexité des émotions, et l'énergie que cela peut demander pour les gérer et les évacuer. Le problème vient peut être aussi du fait, qu'un moment donné, on arrive à mettre un mot , une cause, une explication, une raison à cette émotion.
C'est parfois un retour à la réalité qui peut être particulièrement difficile à vivre et à gérer. Une première étape nécessitant par la suite la mise en place de stratégies ou de plans d'actions afin de poursuivre dans cette voie.
Je pense notamment aux problèmes de couples, problèmes professionnels, problèmes de santés etc.
Enfin, j'espère ne pas avoir été trop long, et de ne pas avoir répondu à côté de la question
Bonne journée !
benoit_13130- Messages : 8
Date d'inscription : 13/12/2021
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