Bien le bonjour à vous
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hewi
Topsy Turvy
Ennaétéride
Stellapin
8 participants
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Bien le bonjour à vous
Bonjour à tous,
Inscription fraiche du jour, je tente une mini présentation.
Je m'appelle Estelle, 40 ans pour ne pas dire 41 dans pas longtemps.
Déjà, je suis étonnée de constater que le mode forum existe encore. Je le croyais aujourd'hui entre totalement rétro et désuet. Je suis ravie de m'être plantée.
Avant toute chose, je ne suis pas diagnostiquée HP. Mais je m'intéresse au sujet et cherche des réponses à des questions pas clairement formulées. Je sais que j'ai besoin d'en savoir plus, de comprendre, mais c'est encore flou pour moi tout ça. Ce qui ne m'a cependant pas empêchée de faire quelques "recherches" sur le net pour - entre autres - atterrir ici. C'est assez mal dit mais l'idée est là.
J'ai donc 40 ans et des bananes, et une fille de 7.5 ans (elle tient plus à sa demie année que moi à mes bananes, si j'ose dire).
Enfant, j'ai eu des facilités à l'école. En primaire j'entends. Tout me paraissait assez simple, il n'y avait pas de sujet. J'ai un grand frère de 3 ans mon ainé, loin d'être bête. On m'a toujours dit que si j'y arrivais, c'est parce que je bénéficiais de l'intelligence de mon frère, un peu comme s'il défrichait le chemin et que je n'avais plus rien à faire en suivant la route déjà tracée. Je ne suis pas contrariante. A vrai dire, je m'en foutais. Donc scolarité tranquille, même si je me trouvais très lente... J'avais toujours peur de ne pas comprendre, et je ne compte pas le nombre de récréations que j'ai sautées parce que je n'avais pas fini d'écrire la leçon dans le temps imparti. Mais niveau connaissance, c'était ok. J'ingurgitais ce qu'on me demandait, je recrachais ce qu'on me demandait... J'avais plus de mal pour le par coeur (ce qui est assez pénalisant en poésie où même si on a compris l'histoire, on s'attend à la rigueur de la redite... c'est plus simple pour assurer les rimes) mais je comprenais donc je savais répondre aux questions.
Niveau comportement, c'était plus compliqué. Je pense que j'ai toujours détesté les profs. Du coup je prenais un malin plaisir à leur répondre. Ouh la vilaine insolente. J'ai eu quelques lignes et exercices de Bled en retour. Ce n'était pas volé. Ca m'a occupée disons. Mais je gardais le même avis sur les profs, voire pire.
Au collège, disons que je me suis plus dispersée. Moins sérieuse, mais arrivant à l'attendu sans me fouler, je restais assez bonne élève (trio de tête) mais pas du tout exemplaire en terme de comportement. Je me mettais les profs et les élèves à dos. Il y avait manifestement un décalage niveau communication, mais ça ne m'a pas choquée plus que ça. J'avais autre chose à penser (musique au conservatoire, danse...) : j'étais bien occupée, mais à y réfléchir, j'avais assez peu d'amis en dépit des activités. Et toujours en guerre avec l'autorité, que ce soit à l'école ou dans les activités extra scolaires. Des parents assez sévères et exigeants. L'extérieur de la maison était mon terrain de jeux.
Au lycée, il paraît que ça dure 3 ans. Comme j'ai eu mon bac, je suppose que j'ai dut passer cette période, mais cette période ne m'aura pas laissé un souvenir impérissable. Le mot qui me vient en tête est "ennui" voire "inintérêt". On m'a dit d'y aller, j'y suis allée. J'ai fait ce qu'on attendait de moi, sans goût. Je me souviens juste que les notes étaient bien plus basses. J'avais cette impression d'être transparente. Et finalement ça me convenait bien. J'ai compris que je ne comprenais rien aux maths, qu'on nous expliquait pas à quoi cela servait, j'ai eu des vrais cartons alors que j'avais souvent l'intuition des résultats mais j'étais infoutue de les expliquer. Manifestement, pour les profs de maths, l'important, ce n'est pas la destination, mais bien le voyage. Dommage. Ca ne fait pas de jolies moyennes sur le bulletin de notes qui arrive à la maison. C'est difficile à expliquer.
Cela ne m'a pas empêchée de faire des études de pharmacie. Ne sachant pas vers quoi me diriger et ne voulant pas me restreindre à une seule discipline, j'ai opté pour cette voie large qui m'offrait un éventail de matières à étudier. Je m'en suis assez bien sortie, sans pour autant être majore. Sauf dans les masters que j'ai choisis par la suite : j'ai adoré les disciplines, et sans effort, j'ai pu valider avec des notes très honorables. Les meilleures des promos respectives.
Après mes diplômes, j'ai eu du mal à trouver ma voie. La pharmacie, c'est cool parce que c'est un domaine très vaste, mais pour le coup, presque trop vaste et je ne savais pas où aller. Alors je me suis cherchée et j'ai bossé dans plusieurs domaines, dans plusieurs villes, en cherchant à donner le meilleur à chaque fois et donc en me mettant à niveau à titre personnel dans chacune des voies choisies. Et puis en 2015 j'ai repris mes études, pour "légitimer" mon entrée en industrie (peur de ne pas être à ma place, de ne pas être acceptée, de ne pas être à la hauteur, besoin de bétonner mes bases, de pouvoir présenter mon laisser-passer alors que j'avais déjà ma thèse...), alors que ma fille n'avait pas encore 2 ans et que j'avais déjà du mal à m'en sortir (en terme d'organisation surtout) avec mon boulot à temps partiel et mes rôles de mère et concubine. Tiens, et si je repartais à la fac avec des gens bien plus jeunes que moi, un manque de sommeil déjà avéré et la garantie de vivre dans la précarité ? Banco ! Je signe où ?
Une année très compliquée sur tous les plans mais qui m'a permise de "changer de voie dans ma voie". Je suis passée pour une folle auprès de pas mal de monde... Tant pis, ce n'était pas la première fois.
Niveau sentimental, ça n'a pas tenu. Etant un peu caractérielle, je ne suis pas forcément évidente au quotidien. "Joliment chiante" m'a-t-on dit dernièrement. Je soupçonne que la formule enrobée de guimauve tend à me dire les choses sans me les dire afin de ne pas déclencher mon courroux. En même temps, on m'a toujours dit que j'avais un caractère de cochon. Une fille gentille mais à qui il ne faut pas marcher sur les pieds... une histoire de réactions épidermiques, tout ça. Voilà, on y vient. C'est que je suis ultra émotive et ultra sensible. Et que c'est énergivore. Et que je tiens à me préserver, maintenant que j'ai un peu de recul sur la vie...
Alors oui, niveau sentimental avec le père de ma fille, cela n'a pas tenu. J'ai étouffé, et au lieu d'aller jusqu'à le détester (nous sommes aujourd'hui en très bon terme et bons amis), j'ai préféré partir et être seule. Décision prise le jour où j'ai appris que je n'étais pas choisie pour un poste qui m'a été refusé pour des raisons... de comportement... Tant qu'à perdre, autant tout perdre.
Et là, je suis tombée sur le prince charmant sur son beau cheval blanc qui m'a dit exactement les mots que j'avais besoin d'entendre. Au moment où j'avais besoin de les entendre. Il était parfait.
Il a lu en moi comme dans un livre ouvert... Rétrospectivement (parce que j'ai eu le temps d'y réfléchir), j'étais la biche blessée au fond du bois, claudicante. Errante. Perdue. La proie parfaite du pervers narcissique. Alors je ne savais même pas que ce genre de personne existait. Maintenant, si. Un calvaire de 2 ans qui m'ont faite entrer dans l’œil du cyclone. Je n'étais déjà pas en super forme, en super estime, en super ce que vous voulez, et bien là, j'étais juste la même en vide. Vide d'amis, de goût, d’intérêt, d'amour, de famille... Une période compliquée mais enrichissante. J'ai testé pour vous, je déconseille l'expérience.
Et puis un jour pas fait comme un autre, j'ai décidé de me relever et de dire ciao à mon bourreau. Qui au passage est un collègue. Ah ben il faut bien pimenter un peu sa vie ! Sinon, quel ennui... Pas évident non plus cet épisode, mais rétrospectivement parlant, ça s'est plutôt pas trop mal passé. Quelques plumes, mais le confinement initial m'a filé un énorme coup de pouce. Inespéré. Depuis, je remonte la pente mais découvre d'autres problèmes à affronter.
Je passe pas mal de détails mais dans le fond, je suis toujours en recherche de ... je ne sais pas. Je me cherche un but que je n'arrive pas à déterminer. Je ne comprends pas où je dois aller, pourquoi tout ça, il me manque des infos... Ca me frustre. En parallèle de cela, j'ai réussi à me rapprocher de ma fille qui avait pris ses distances vis à vis de moi suite à l'épisode malheureux avec le chasseur de biche... Elle l'avait bien senti qu'il n'était pas bon. Elle me l'avait dit avec ses mots mais je ne l'ai pas écoutée à l'époque. Alors elle s'était peu à peu éloignée de moi, aussi petite soit-elle.
Un jour, la maîtresse nous convoque son père et moi. Trop absorbée par mon boulot, je laisse son père y aller seul. Il me fait un compte rendu. Ma fille s'auto qualifie de bizarre dans des exercices, elle fait plus de devoirs que les autres parce qu'elle est en avance sur le programme, pose pleins de questions. Elle lâche le mot "précoce". Et plante une graine dans mon cerveau. En parallèle de cela, la maitresse regrette qu'elle se mette seule autant de pression. Elle refuse de se tromper, se juge seule trop sévèrement alors qu'elle a déjà un très bon niveau et s'enferme dans un mutisme lorsqu'elle n'est pas sûre. A côté de ça, j'ai créé un moulin à parole avec des expressions orales et écrites plus élaborées que celles de l'essentiel de mes collègues de boulot. Elle est curieuse de tout, volontaire... Cette enfant est une crème. A qui il semblerait que je fasse peur : cette peur de me décevoir si elle n'y arrivait pas. Je décide d'aller voir une psy, sélectionnée à la "pic nic douille c'est toi l'andouille". J'y vais comme ça, un soir, sans ma fille, pour lui expliquer le problème (parce que je pense que c'est un problème de se mettre trop pression) et lui demander de l'aide. Que dois-je changer pour que ma fille se sente "libérée" de cette pression handicapante. Je ressors de la consultation avec une information que jamais je n'avais envisagée. La psy ne m'a pas vraiment répondu rapport à ma fille. En revanche, elle a ouvert une porte et lâché ces mots me concernant : troubles de l'attention et hyperactivité.
J'ai dû laisser décanter ces mots. Et puis j'ai fait quelques recherches dans ma mémoire. Une mémoire que je n'ai pas aujourd'hui. Enfin, si, mais très sélective. J'ai oublié mon lycée, mais je me souviens très distinctement d'une peinture faite en dernière année de maternelle ou d'un collège réalisé en moyenne section. Allez savoir ce que j'ai mangé avant-hier. Je m'en contre-fous. Mon cerveau n'a pas imprimé l'information. Il fonctionne de la même manière avec tellement de sujets du quotidien. Moi qui pensais avoir un Alzheimer précoce... Du coup, en revenant sur mes "mémoires d'antan", les annotations des profs sur mes bulletins de notes d'école primaire et collège sont devenus des quasi stéréotypes de cas-clinique. C'est assez flippant. Et puis pleins d'autres petites anecdotes qui prennent un peu de sens aujourd'hui... Pourquoi l'on me qualifie d'instable dans le boulot, sentimentalement parlant, dans mon comportement... Moi, je me disais juste que les personnes qui me jugeaient n'avaient pas toutes les cartes en mains et surtout, possédaient un esprit étriqué. Dommage pour eux. Enfin, ça m'a valu des échecs aux entretiens d'embauches et autres déconvenues...
Pour en revenir à l'initial, pourquoi mon inscription ici : parce que je me cherche, je doute, je réfléchis, j'essaye d'additionner les informations... mais pour cela, je dois récolter les informations, pour être sûre de ne rien oublier. Mais paradoxalement, comme beaucoup de ce que j'ai pu lire, j'ai peur. J'ai eu l’intuition à un moment donnée que j'aurais pu être une enfant précoce qui n'aurait pas été détectée / diagnostiquée... mais je ne suis forte en rien, pas un génie, j'ai fait une croix sur l'idée de recevoir un prix Nobel (de toute façon, je n'aurais jamais pu choisir une discipline...), mais j'ai une puissante envie d'apprendre, de comprendre, d'aller au bout... mais de quoi ? je ne sais pas. J'ai peur d'aller me présenter devant une personne compétente pour passer un test, échouer, et qu'on me dise : "mais tu croyais quoi au juste ? tu es juste immature / tu affabules / tu n'as aucun don..."
Alors je suis ici pour me rassurer, pour lire vos partages d'expériences, pour discuter avec vous, échanger, peut-être... et peut-être me décider, das un sens ou dans l'autre, mais une fois que j'aurais glané et assimilé plus d'informations, plus lu de mon côté, une fois que j'aurais élargi mon champ de vision, que les éléments seront plus clairs...
Tout ce que je sais aujourd'hui, c'est que ma vie n'est pas optimale, j'ai une impression de gâchis, mais je n'arrive pas à savoir ce que je dois changer ni comment. Je sais que je peux plus et mieux, mais dans quoi ? Comment ? La question est ouverte.
Et si je pouvais éviter de gâcher la vie de ma fille, et même lui faciliter, lui servir de tremplin, là, je serais heureuse.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout. Je m'aperçois qu'une fois de plus, je suis un peu partie dans tous les sens (ce que j'appelle la pensée en feu d'artifice et qui fait sourire le père de ma fille plein de complicité et de douceur lorsque je discute avec lui), alors même que je me suis limitée et ai fait une version très édulcorée. 0% de ouf. J'aurais encore 10 000 choses à dire au minimum mais le temps dira si j'ai une petite place ici où si je me suis trompée d'adresse. "Wait and see" comme on dit outre flotte.
Au plaisir de vous lire.
Inscription fraiche du jour, je tente une mini présentation.
Je m'appelle Estelle, 40 ans pour ne pas dire 41 dans pas longtemps.
Déjà, je suis étonnée de constater que le mode forum existe encore. Je le croyais aujourd'hui entre totalement rétro et désuet. Je suis ravie de m'être plantée.
Avant toute chose, je ne suis pas diagnostiquée HP. Mais je m'intéresse au sujet et cherche des réponses à des questions pas clairement formulées. Je sais que j'ai besoin d'en savoir plus, de comprendre, mais c'est encore flou pour moi tout ça. Ce qui ne m'a cependant pas empêchée de faire quelques "recherches" sur le net pour - entre autres - atterrir ici. C'est assez mal dit mais l'idée est là.
J'ai donc 40 ans et des bananes, et une fille de 7.5 ans (elle tient plus à sa demie année que moi à mes bananes, si j'ose dire).
Enfant, j'ai eu des facilités à l'école. En primaire j'entends. Tout me paraissait assez simple, il n'y avait pas de sujet. J'ai un grand frère de 3 ans mon ainé, loin d'être bête. On m'a toujours dit que si j'y arrivais, c'est parce que je bénéficiais de l'intelligence de mon frère, un peu comme s'il défrichait le chemin et que je n'avais plus rien à faire en suivant la route déjà tracée. Je ne suis pas contrariante. A vrai dire, je m'en foutais. Donc scolarité tranquille, même si je me trouvais très lente... J'avais toujours peur de ne pas comprendre, et je ne compte pas le nombre de récréations que j'ai sautées parce que je n'avais pas fini d'écrire la leçon dans le temps imparti. Mais niveau connaissance, c'était ok. J'ingurgitais ce qu'on me demandait, je recrachais ce qu'on me demandait... J'avais plus de mal pour le par coeur (ce qui est assez pénalisant en poésie où même si on a compris l'histoire, on s'attend à la rigueur de la redite... c'est plus simple pour assurer les rimes) mais je comprenais donc je savais répondre aux questions.
Niveau comportement, c'était plus compliqué. Je pense que j'ai toujours détesté les profs. Du coup je prenais un malin plaisir à leur répondre. Ouh la vilaine insolente. J'ai eu quelques lignes et exercices de Bled en retour. Ce n'était pas volé. Ca m'a occupée disons. Mais je gardais le même avis sur les profs, voire pire.
Au collège, disons que je me suis plus dispersée. Moins sérieuse, mais arrivant à l'attendu sans me fouler, je restais assez bonne élève (trio de tête) mais pas du tout exemplaire en terme de comportement. Je me mettais les profs et les élèves à dos. Il y avait manifestement un décalage niveau communication, mais ça ne m'a pas choquée plus que ça. J'avais autre chose à penser (musique au conservatoire, danse...) : j'étais bien occupée, mais à y réfléchir, j'avais assez peu d'amis en dépit des activités. Et toujours en guerre avec l'autorité, que ce soit à l'école ou dans les activités extra scolaires. Des parents assez sévères et exigeants. L'extérieur de la maison était mon terrain de jeux.
Au lycée, il paraît que ça dure 3 ans. Comme j'ai eu mon bac, je suppose que j'ai dut passer cette période, mais cette période ne m'aura pas laissé un souvenir impérissable. Le mot qui me vient en tête est "ennui" voire "inintérêt". On m'a dit d'y aller, j'y suis allée. J'ai fait ce qu'on attendait de moi, sans goût. Je me souviens juste que les notes étaient bien plus basses. J'avais cette impression d'être transparente. Et finalement ça me convenait bien. J'ai compris que je ne comprenais rien aux maths, qu'on nous expliquait pas à quoi cela servait, j'ai eu des vrais cartons alors que j'avais souvent l'intuition des résultats mais j'étais infoutue de les expliquer. Manifestement, pour les profs de maths, l'important, ce n'est pas la destination, mais bien le voyage. Dommage. Ca ne fait pas de jolies moyennes sur le bulletin de notes qui arrive à la maison. C'est difficile à expliquer.
Cela ne m'a pas empêchée de faire des études de pharmacie. Ne sachant pas vers quoi me diriger et ne voulant pas me restreindre à une seule discipline, j'ai opté pour cette voie large qui m'offrait un éventail de matières à étudier. Je m'en suis assez bien sortie, sans pour autant être majore. Sauf dans les masters que j'ai choisis par la suite : j'ai adoré les disciplines, et sans effort, j'ai pu valider avec des notes très honorables. Les meilleures des promos respectives.
Après mes diplômes, j'ai eu du mal à trouver ma voie. La pharmacie, c'est cool parce que c'est un domaine très vaste, mais pour le coup, presque trop vaste et je ne savais pas où aller. Alors je me suis cherchée et j'ai bossé dans plusieurs domaines, dans plusieurs villes, en cherchant à donner le meilleur à chaque fois et donc en me mettant à niveau à titre personnel dans chacune des voies choisies. Et puis en 2015 j'ai repris mes études, pour "légitimer" mon entrée en industrie (peur de ne pas être à ma place, de ne pas être acceptée, de ne pas être à la hauteur, besoin de bétonner mes bases, de pouvoir présenter mon laisser-passer alors que j'avais déjà ma thèse...), alors que ma fille n'avait pas encore 2 ans et que j'avais déjà du mal à m'en sortir (en terme d'organisation surtout) avec mon boulot à temps partiel et mes rôles de mère et concubine. Tiens, et si je repartais à la fac avec des gens bien plus jeunes que moi, un manque de sommeil déjà avéré et la garantie de vivre dans la précarité ? Banco ! Je signe où ?
Une année très compliquée sur tous les plans mais qui m'a permise de "changer de voie dans ma voie". Je suis passée pour une folle auprès de pas mal de monde... Tant pis, ce n'était pas la première fois.
Niveau sentimental, ça n'a pas tenu. Etant un peu caractérielle, je ne suis pas forcément évidente au quotidien. "Joliment chiante" m'a-t-on dit dernièrement. Je soupçonne que la formule enrobée de guimauve tend à me dire les choses sans me les dire afin de ne pas déclencher mon courroux. En même temps, on m'a toujours dit que j'avais un caractère de cochon. Une fille gentille mais à qui il ne faut pas marcher sur les pieds... une histoire de réactions épidermiques, tout ça. Voilà, on y vient. C'est que je suis ultra émotive et ultra sensible. Et que c'est énergivore. Et que je tiens à me préserver, maintenant que j'ai un peu de recul sur la vie...
Alors oui, niveau sentimental avec le père de ma fille, cela n'a pas tenu. J'ai étouffé, et au lieu d'aller jusqu'à le détester (nous sommes aujourd'hui en très bon terme et bons amis), j'ai préféré partir et être seule. Décision prise le jour où j'ai appris que je n'étais pas choisie pour un poste qui m'a été refusé pour des raisons... de comportement... Tant qu'à perdre, autant tout perdre.
Et là, je suis tombée sur le prince charmant sur son beau cheval blanc qui m'a dit exactement les mots que j'avais besoin d'entendre. Au moment où j'avais besoin de les entendre. Il était parfait.
Il a lu en moi comme dans un livre ouvert... Rétrospectivement (parce que j'ai eu le temps d'y réfléchir), j'étais la biche blessée au fond du bois, claudicante. Errante. Perdue. La proie parfaite du pervers narcissique. Alors je ne savais même pas que ce genre de personne existait. Maintenant, si. Un calvaire de 2 ans qui m'ont faite entrer dans l’œil du cyclone. Je n'étais déjà pas en super forme, en super estime, en super ce que vous voulez, et bien là, j'étais juste la même en vide. Vide d'amis, de goût, d’intérêt, d'amour, de famille... Une période compliquée mais enrichissante. J'ai testé pour vous, je déconseille l'expérience.
Et puis un jour pas fait comme un autre, j'ai décidé de me relever et de dire ciao à mon bourreau. Qui au passage est un collègue. Ah ben il faut bien pimenter un peu sa vie ! Sinon, quel ennui... Pas évident non plus cet épisode, mais rétrospectivement parlant, ça s'est plutôt pas trop mal passé. Quelques plumes, mais le confinement initial m'a filé un énorme coup de pouce. Inespéré. Depuis, je remonte la pente mais découvre d'autres problèmes à affronter.
Je passe pas mal de détails mais dans le fond, je suis toujours en recherche de ... je ne sais pas. Je me cherche un but que je n'arrive pas à déterminer. Je ne comprends pas où je dois aller, pourquoi tout ça, il me manque des infos... Ca me frustre. En parallèle de cela, j'ai réussi à me rapprocher de ma fille qui avait pris ses distances vis à vis de moi suite à l'épisode malheureux avec le chasseur de biche... Elle l'avait bien senti qu'il n'était pas bon. Elle me l'avait dit avec ses mots mais je ne l'ai pas écoutée à l'époque. Alors elle s'était peu à peu éloignée de moi, aussi petite soit-elle.
Un jour, la maîtresse nous convoque son père et moi. Trop absorbée par mon boulot, je laisse son père y aller seul. Il me fait un compte rendu. Ma fille s'auto qualifie de bizarre dans des exercices, elle fait plus de devoirs que les autres parce qu'elle est en avance sur le programme, pose pleins de questions. Elle lâche le mot "précoce". Et plante une graine dans mon cerveau. En parallèle de cela, la maitresse regrette qu'elle se mette seule autant de pression. Elle refuse de se tromper, se juge seule trop sévèrement alors qu'elle a déjà un très bon niveau et s'enferme dans un mutisme lorsqu'elle n'est pas sûre. A côté de ça, j'ai créé un moulin à parole avec des expressions orales et écrites plus élaborées que celles de l'essentiel de mes collègues de boulot. Elle est curieuse de tout, volontaire... Cette enfant est une crème. A qui il semblerait que je fasse peur : cette peur de me décevoir si elle n'y arrivait pas. Je décide d'aller voir une psy, sélectionnée à la "pic nic douille c'est toi l'andouille". J'y vais comme ça, un soir, sans ma fille, pour lui expliquer le problème (parce que je pense que c'est un problème de se mettre trop pression) et lui demander de l'aide. Que dois-je changer pour que ma fille se sente "libérée" de cette pression handicapante. Je ressors de la consultation avec une information que jamais je n'avais envisagée. La psy ne m'a pas vraiment répondu rapport à ma fille. En revanche, elle a ouvert une porte et lâché ces mots me concernant : troubles de l'attention et hyperactivité.
J'ai dû laisser décanter ces mots. Et puis j'ai fait quelques recherches dans ma mémoire. Une mémoire que je n'ai pas aujourd'hui. Enfin, si, mais très sélective. J'ai oublié mon lycée, mais je me souviens très distinctement d'une peinture faite en dernière année de maternelle ou d'un collège réalisé en moyenne section. Allez savoir ce que j'ai mangé avant-hier. Je m'en contre-fous. Mon cerveau n'a pas imprimé l'information. Il fonctionne de la même manière avec tellement de sujets du quotidien. Moi qui pensais avoir un Alzheimer précoce... Du coup, en revenant sur mes "mémoires d'antan", les annotations des profs sur mes bulletins de notes d'école primaire et collège sont devenus des quasi stéréotypes de cas-clinique. C'est assez flippant. Et puis pleins d'autres petites anecdotes qui prennent un peu de sens aujourd'hui... Pourquoi l'on me qualifie d'instable dans le boulot, sentimentalement parlant, dans mon comportement... Moi, je me disais juste que les personnes qui me jugeaient n'avaient pas toutes les cartes en mains et surtout, possédaient un esprit étriqué. Dommage pour eux. Enfin, ça m'a valu des échecs aux entretiens d'embauches et autres déconvenues...
Pour en revenir à l'initial, pourquoi mon inscription ici : parce que je me cherche, je doute, je réfléchis, j'essaye d'additionner les informations... mais pour cela, je dois récolter les informations, pour être sûre de ne rien oublier. Mais paradoxalement, comme beaucoup de ce que j'ai pu lire, j'ai peur. J'ai eu l’intuition à un moment donnée que j'aurais pu être une enfant précoce qui n'aurait pas été détectée / diagnostiquée... mais je ne suis forte en rien, pas un génie, j'ai fait une croix sur l'idée de recevoir un prix Nobel (de toute façon, je n'aurais jamais pu choisir une discipline...), mais j'ai une puissante envie d'apprendre, de comprendre, d'aller au bout... mais de quoi ? je ne sais pas. J'ai peur d'aller me présenter devant une personne compétente pour passer un test, échouer, et qu'on me dise : "mais tu croyais quoi au juste ? tu es juste immature / tu affabules / tu n'as aucun don..."
Alors je suis ici pour me rassurer, pour lire vos partages d'expériences, pour discuter avec vous, échanger, peut-être... et peut-être me décider, das un sens ou dans l'autre, mais une fois que j'aurais glané et assimilé plus d'informations, plus lu de mon côté, une fois que j'aurais élargi mon champ de vision, que les éléments seront plus clairs...
Tout ce que je sais aujourd'hui, c'est que ma vie n'est pas optimale, j'ai une impression de gâchis, mais je n'arrive pas à savoir ce que je dois changer ni comment. Je sais que je peux plus et mieux, mais dans quoi ? Comment ? La question est ouverte.
Et si je pouvais éviter de gâcher la vie de ma fille, et même lui faciliter, lui servir de tremplin, là, je serais heureuse.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout. Je m'aperçois qu'une fois de plus, je suis un peu partie dans tous les sens (ce que j'appelle la pensée en feu d'artifice et qui fait sourire le père de ma fille plein de complicité et de douceur lorsque je discute avec lui), alors même que je me suis limitée et ai fait une version très édulcorée. 0% de ouf. J'aurais encore 10 000 choses à dire au minimum mais le temps dira si j'ai une petite place ici où si je me suis trompée d'adresse. "Wait and see" comme on dit outre flotte.
Au plaisir de vous lire.
Stellapin- Messages : 4
Date d'inscription : 25/08/2021
Age : 44
Re: Bien le bonjour à vous
Bienvenue chez les fous !
Ennaétéride- Messages : 1765
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Bien le bonjour à vous
Hello,
Je te trouve délicieusement timbrée. Avec ou sans tampon officiel, tu me sembles à la bonne adresse.
Welcome comme on dit là-bas
Je te trouve délicieusement timbrée. Avec ou sans tampon officiel, tu me sembles à la bonne adresse.
Welcome comme on dit là-bas
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Bien le bonjour à vous
Bonjour, bienvenue,
J'ai tout lu. Tu as été parfaitement claire
(il me semble avoir eu, à te lire, un peu le même rapport que toi à l'école. Pas de potes, pas bien vu sauf de certains profs, bon élève (juste bon élève alors que j'avais été troisième du collège sur leurs tests de début de cinquième en maths... bref))
Je te dis ça (ce qui suit) parce que ça a débloqué un truc en moi, perso, non pas que je te propose une case toute faite dans laquelle te retrouver. Quand tu as parlé de recherche et d'idéal, j'ai pensé au type INFP dans le MBTI.
Bon atterrissage
J'ai tout lu. Tu as été parfaitement claire
(il me semble avoir eu, à te lire, un peu le même rapport que toi à l'école. Pas de potes, pas bien vu sauf de certains profs, bon élève (juste bon élève alors que j'avais été troisième du collège sur leurs tests de début de cinquième en maths... bref))
Je te dis ça (ce qui suit) parce que ça a débloqué un truc en moi, perso, non pas que je te propose une case toute faite dans laquelle te retrouver. Quand tu as parlé de recherche et d'idéal, j'ai pensé au type INFP dans le MBTI.
Bon atterrissage
hewi- Messages : 265
Date d'inscription : 20/08/2021
Re: Bien le bonjour à vous
Bonjour à toi, et bienvenue.
Je retrouve totalement ma fille dans ta fille. Ma fille, qui était cette année en 4ème, a fait une crise de rage quand sa moyenne est tombée de 18,24 à 18,11 (à cause d'un 12 en sport...).
Je me retrouve partiellement en toi. Particulièrement ce petit passage :
Il y a plusieurs raisons à cette obsession, au lycée, de tout démontrer, je crois. Le besoin de s'assurer que l'élève ne triche pas, qu'il maitrise son sujet, bien évidemment. Le besoin aussi de valoriser les élèves en difficultés, qui même si ils n'ont rien compris peuvent quand même faire valoir du "travail". Mais aussi, et c'est plus vicieux, enseigner certaines méthodes de travail qui ne sont pas celles attendues pour arriver au sommet. Celui qui (comme moi) a une famille qui est passée par des grandes écoles sait très bien que les démonstrations, c'est bien gentil, mais pour percer plus haut, il faut avant tout de la performance. Celui qui n'a pas ça reste coincé parce qu'il croit bêtement ce qu'on lui apprend sur les méthodes de travail.
Je retrouve totalement ma fille dans ta fille. Ma fille, qui était cette année en 4ème, a fait une crise de rage quand sa moyenne est tombée de 18,24 à 18,11 (à cause d'un 12 en sport...).
Je me retrouve partiellement en toi. Particulièrement ce petit passage :
Ben, pareil juste que ça m'a surtout gêné en physique. Au BAC, j'ai eu tout bon, et j'ai eu 11 en physique. Le truc, c'est qu'après les critères changent. Au concours d'école d'ingé, j'ai eu 14 alors que pas mal de mes résultats étaient faux. Rares, cette année là, ont été les notes au dessus de 7 en physique.j'avais souvent l'intuition des résultats mais j'étais infoutue de les expliquer.
Il y a plusieurs raisons à cette obsession, au lycée, de tout démontrer, je crois. Le besoin de s'assurer que l'élève ne triche pas, qu'il maitrise son sujet, bien évidemment. Le besoin aussi de valoriser les élèves en difficultés, qui même si ils n'ont rien compris peuvent quand même faire valoir du "travail". Mais aussi, et c'est plus vicieux, enseigner certaines méthodes de travail qui ne sont pas celles attendues pour arriver au sommet. Celui qui (comme moi) a une famille qui est passée par des grandes écoles sait très bien que les démonstrations, c'est bien gentil, mais pour percer plus haut, il faut avant tout de la performance. Celui qui n'a pas ça reste coincé parce qu'il croit bêtement ce qu'on lui apprend sur les méthodes de travail.
RonaldMcDonald- Messages : 11721
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Bien le bonjour à vous
"J'ai eu l’intuition à un moment donnée que j'aurais pu être une enfant précoce qui n'aurait pas été détectée / diagnostiquée... mais je ne suis forte en rien, pas un génie, j'ai fait une croix sur l'idée de recevoir un prix Nobel (de toute façon, je n'aurais jamais pu choisir une discipline...), mais j'ai une puissante envie d'apprendre, de comprendre, d'aller au bout... mais de quoi ? je ne sais pas. J'ai peur d'aller me présenter devant une personne compétente pour passer un test, échouer, et qu'on me dise : "mais tu croyais quoi au juste ? tu es juste immature / tu affabules / tu n'as aucun don..."
"
J'ai passé le test alors que j'étais en pleine addiction au cannabis, je n'ai pas fais de grandes écoles, de prépa, médecine.
Je n'ai écris aucun livre, je ne suis pas spécialement talentueux en art, en sport. Je ne suis pas un fada de physique, tout au plus j'avais quelques facilités en maths fut un temps mais je n'ai jamais vraiment investi les enseignements.
Je ne m'exprime pas particulièrement bien à l'oral, j'ai des productions qui peuvent alterner entre fluidité, clarté et vitesse... Et confusion, incapacité à argumenter ou à mettre en ordre mes idées.
Bon, je dis tout ça juste pour dire que j'ai été détecté surdoué par un neuropsy mais que ça ne veut pas forcément dire que j'ai un "don" ou autre.
La notion de supériorité du surdoué est quelque chose de très courante, j'imagine que c'est dû aux représentations collectives à ce sujet. D'où d'ailleurs le phénomène contraire qui s'est développé à l'origine lorsque les psys ont essayé de mettre en lumière que tous les surdoués n'avaient pas de réussite extraordinaire. Et aujourd'hui, on semble assister à un courant de rééquilibrage, qui consiste à dénoncer l'idée que les surdoués seraient tous des dépressifs chroniques hypersensibles (je caricature).
Bon, j'ergote mais tout ça pour dire que le passage que tu as cité n'est pas forcément contraire au fait que tu puisses être surdouée, ou surdouée avec un TDAH, ou pas surdoué, etc... Bref.
Par contre, je ne suis pas vraiment avancé pour te dire en quoi ça consiste d'être surdoué, ni pour répondre aux questions ouvertes que tu poses désolé. Tu as aussi toute ma compassion vis-à-vis de tes inquiétudes de ton rôle de parent pour ta fille et du sentiment de gâchis que tu peux vivre.
Salut !
Taem- Messages : 86
Date d'inscription : 02/01/2019
Age : 27
Invité- Invité
Re: Bien le bonjour à vous
Coucou à toi. Je trouve que c'est très agréable de te lire (je peine à lire en général, et sur un écran, et c'est passé facilement, là). Ce que tu as dit au sujet des maths, ça me rappelle un peu ma mère : elle trouvait les résultats des problèmes, mais était incapable d'expliquer son raisonnement. Alors on pensait qu'elle se moquait du monde, voire qu'elle défiait l'autorité, et elle se prenait de mauvaises notes.
Alors. As-tu pensé à demander rendez-vous dans un Centre Ressources Autisme pour respectivement toi et ta fille, et à consulter pour toi-même en Centre Médico-Psychologique, pour bénéficier d'un suivi non payant?
Attention cependant : tous les CRA et les CMP ne se valent pas. Je suis tombée sur un CRA où je me suis faite expédier et relâcher dans la nature sans passer un seul test alors que j'avais attendu deux ans et demi (c'était le CRA de Lille). D'autres CRA comme celui de Toulouse sont réputés être bien plus carrés, mais sont victimes de leur réputation ; j'ai entendu parler d'un délai de cinq ans d'attente avant le premier rendez-vous dans leur structure.
Quoi qu'il en soit, il existe de nombreuses communautés de personnes neuroatypiques, pour une partie présentes sur les serveurs du logiciel Discord, que je te conseille si tu est plutôt adepte des communications synchrones (ou veux essayer).
J'espère également que tu "as" un.e médecin traitant.e qui pourrait t'écouter et t'aiguiller vers tel et tel spécialiste. Il existe des médocs pour réguler l'attention, si TDA/h. Et dans tous les cas, il existe des stratégies d'adaptation, d’accommodation, notamment en cas de surcharge émotionnelle. Des sophrologues pourront t'apprendre à gérer la souffrance, et des psychologues à se concentrer sur ces stratégies (je dirais plutôt de se tourner vers des psychologues de spécialité ou sensibilité TCC : Thérapies Cognitives et Comportementales, pour cela). , ou à la comprendre (là, les psychologues d'un peu toutes les écoles peuvent aider. Quoi qu'il en soit, il s'agit plus souvent de synergie patient.e-praticien.ne que "d'école" de psychologie pour augmenter les chances de succès d'une thérapie. Mais ça prend toujours du temps et des efforts. Avec parfois des moments de régression, des plateaux, des stagnations. Mais ça en vaut la chandelle, je trouve. ).
Tu parles beaucoup du fait d'être première, etc : de te positionner vis-à-vis des autres, en matière notamment scolaire. Pourquoi (je ne parle pas de tes parents sévères)?
Connais-tu l'anxiété de performance? Est-ce que cela te parle?
Alors. As-tu pensé à demander rendez-vous dans un Centre Ressources Autisme pour respectivement toi et ta fille, et à consulter pour toi-même en Centre Médico-Psychologique, pour bénéficier d'un suivi non payant?
Attention cependant : tous les CRA et les CMP ne se valent pas. Je suis tombée sur un CRA où je me suis faite expédier et relâcher dans la nature sans passer un seul test alors que j'avais attendu deux ans et demi (c'était le CRA de Lille). D'autres CRA comme celui de Toulouse sont réputés être bien plus carrés, mais sont victimes de leur réputation ; j'ai entendu parler d'un délai de cinq ans d'attente avant le premier rendez-vous dans leur structure.
Quoi qu'il en soit, il existe de nombreuses communautés de personnes neuroatypiques, pour une partie présentes sur les serveurs du logiciel Discord, que je te conseille si tu est plutôt adepte des communications synchrones (ou veux essayer).
J'espère également que tu "as" un.e médecin traitant.e qui pourrait t'écouter et t'aiguiller vers tel et tel spécialiste. Il existe des médocs pour réguler l'attention, si TDA/h. Et dans tous les cas, il existe des stratégies d'adaptation, d’accommodation, notamment en cas de surcharge émotionnelle. Des sophrologues pourront t'apprendre à gérer la souffrance, et des psychologues à se concentrer sur ces stratégies (je dirais plutôt de se tourner vers des psychologues de spécialité ou sensibilité TCC : Thérapies Cognitives et Comportementales, pour cela). , ou à la comprendre (là, les psychologues d'un peu toutes les écoles peuvent aider. Quoi qu'il en soit, il s'agit plus souvent de synergie patient.e-praticien.ne que "d'école" de psychologie pour augmenter les chances de succès d'une thérapie. Mais ça prend toujours du temps et des efforts. Avec parfois des moments de régression, des plateaux, des stagnations. Mais ça en vaut la chandelle, je trouve. ).
Tu parles beaucoup du fait d'être première, etc : de te positionner vis-à-vis des autres, en matière notamment scolaire. Pourquoi (je ne parle pas de tes parents sévères)?
Connais-tu l'anxiété de performance? Est-ce que cela te parle?
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Bien le bonjour à vous
bienvenue cher toi stellapin
c'est bien la bonne planète pour toi je pense.
je note ce que tu dis la ;
bienvenue pour la précarité, un chemin de zèbre, d'ailleurs j'ai 50 balai et suis précaire comme la vie l'est tout bonnement huhu ^^, la vie linéaire chiante de mrs tout le monde nada.
Le TDAH prudence trop souvent accolé mais fallacieux, j'ai atterrie asperger et douance huhu, pour moi ils n'expliquerons jamais la complexité du vivant ni d'un humain, les étiquettes je le pense sont tjrs faussent. l'inattention c'est par désintérêt point barre peut être. tu as TDAH FRANCE si tu veux https://www.tdah-france.fr/ ; tu sais ce n'est qu'un symptôme l'inattention, il faut essayé de le comprendre le symptôme hein;), et ne pas juste le traité, pompe à fric de psy.
ba oui tu diverges comme l'arborescence quoi ; c'est légitime de se trouver, j'y suis passée.
Bon courage et n'hésite pas à posé des questions.
bye.
c'est bien la bonne planète pour toi je pense.
je note ce que tu dis la ;
ici cette intuition est un signe de douance, savoir le résultat sans savoir les rouages ou l'explicité ..J'ai compris que je ne comprenais rien aux maths, qu'on nous expliquait pas à quoi cela servait, j'ai eu des vrais cartons alors que j'avais souvent l'intuition des résultats mais j'étais infoutue de les expliquer
bienvenue pour la précarité, un chemin de zèbre, d'ailleurs j'ai 50 balai et suis précaire comme la vie l'est tout bonnement huhu ^^, la vie linéaire chiante de mrs tout le monde nada.
Le TDAH prudence trop souvent accolé mais fallacieux, j'ai atterrie asperger et douance huhu, pour moi ils n'expliquerons jamais la complexité du vivant ni d'un humain, les étiquettes je le pense sont tjrs faussent. l'inattention c'est par désintérêt point barre peut être. tu as TDAH FRANCE si tu veux https://www.tdah-france.fr/ ; tu sais ce n'est qu'un symptôme l'inattention, il faut essayé de le comprendre le symptôme hein;), et ne pas juste le traité, pompe à fric de psy.
ba oui tu diverges comme l'arborescence quoi ; c'est légitime de se trouver, j'y suis passée.
Bon courage et n'hésite pas à posé des questions.
bye.
scorames- Messages : 201
Date d'inscription : 22/12/2019
Re: Bien le bonjour à vous
Merci pour votre chaleureux accueil
Heureuse de vous lire et de faire votre connaissance
Merci encore pour vos partages d'anecdotes et conseils
Au plaisir de vous relire ici ou ailleurs.
Heureuse de vous lire et de faire votre connaissance
Bingo ! C'est le résultat que le test m'avait donné !hewi a écrit: Quand tu as parlé de recherche et d'idéal, j'ai pensé au type INFP dans le MBTI.
Non, pas du tout. Il m'a apporté une forme de stabilité à un moment où j'en avais besoin et aujourd'hui, il permet à ma fille de découvrir des domaines qui me sont moins familiers en toute indépendance. C'est parfait comme ça. En plus de cela, je trouve que c'est une chance pour ma fille qui finalement peut connaître ses parents sans interférence de l'un sur l'autre.My_illusion a écrit:Tu regrettes d’avoir quitté le père de ta fille?
Non, je suis juste allée voir une première psy choisie sur le volet puis un second spécialisé en TCC mais le courant n'est pas passé avec lui, j'avais l'impression de m'enliser et que l'on ne se comprenait pas alors je n'ai pas voulu insister et n'y suis pas retournée : pas eu envie de perdre mon énergie avec cette personne sachant que je n'y trouvais aucun bénéfice . Comme tu le dis, peut être que ce n'était ni le bon moment ni la bonne personne : je ne m'avoue pas encore vaincue et retenterai avec quelqu'un d'autre parce que je ressens malgré tout un besoin ...Névromon a écrit: Alors. As-tu pensé à demander rendez-vous dans un Centre Ressources Autisme pour respectivement toi et ta fille, et à consulter pour toi-même en Centre Médico-Psychologique, pour bénéficier d'un suivi non payant?
Alors paradoxalement, je n'ai pas du tout l'esprit de compétition... même si j'ai été élevée dans ce sens, poussée à la performance.Névromon a écrit:
Tu parles beaucoup du fait d'être première, etc : de te positionner vis-à-vis des autres, en matière notamment scolaire. Pourquoi (je ne parle pas de tes parents sévères)?
Connais-tu l'anxiété de performance? Est-ce que cela te parle?
Merci encore pour vos partages d'anecdotes et conseils
Au plaisir de vous relire ici ou ailleurs.
Stellapin- Messages : 4
Date d'inscription : 25/08/2021
Age : 44
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