Ego, toi que je hais
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Super PY est rive
Lenski
Audrey Skye
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Ego, toi que je hais
Ego, toi que je hais,
Depuis tout petit, tu t'appropries ma vie. A cause de toi, je sens le besoin d'être vu, d'être aimé, d'être lu, d'être écouté. Il a fallu que maman ne regarde mon dessin que 2 secondes et ne dise qu'un simple "c'est beau", pour que je le déchire en pleurant. Pas question qu'elle discute avec ma nounou, j'étais là et je voulais son attention. Je ou tu ? Qui es-tu égo ?
Quand les autres ont commencé à jouer au football dans la coure de l'école, ils ne voulaient plus jouer avec moi. Ce ballon, tu ne l'aimais pas, car tu préférais mes scénarii. Alors, pour réaliser mes jeux, il fallait qu'ils me regardent, ou jouent avec moi. Tu ne supportais pas leur indifférence soudaine. Plus d'amis.
Ego, ne crois-tu pas que c'est à cause de toi que les filles ne voulaient pas de moi ? Tu veux tellement, tu veux trop. Personne n'est jamais assez bien pour toi. Et tu crois aimer, mais en fait, tu cherche encore à te nourrir. Tu joue la carte du mal aimé, parce qu'on ne t'en donne jamais assez.
Quand j'écris sur ce forum ou sur Facebook, c'est pour mieux te servir. Ô toi mon maître. Tu ne peux t'empêcher de vérifier si quelqu'un a répondu. Quand tu ne vois rien, tu es déçu. Alors, tu étales ma vie, jusqu'à me faire oublier les limites de ma vie privée. Après tout, je suis ton esclave.
Mes projets n'ont guère d'intérêt pour toi. Si cela te propulse au devant de la scène, alors seulement tu me nourris pour mieux travailler. Mais en ce moment, tu semble penser que tu as perdu. Tout ces efforts sans reconnaissance. Mais, ne peux-tu pas comprendre que j'ai besoin de t'oublier parfois ? Non, tu ne veux pas. Ce serait t'abandonner, comme le monde t'a abandonné.
Ego, je te hais !
Depuis tout petit, tu t'appropries ma vie. A cause de toi, je sens le besoin d'être vu, d'être aimé, d'être lu, d'être écouté. Il a fallu que maman ne regarde mon dessin que 2 secondes et ne dise qu'un simple "c'est beau", pour que je le déchire en pleurant. Pas question qu'elle discute avec ma nounou, j'étais là et je voulais son attention. Je ou tu ? Qui es-tu égo ?
Quand les autres ont commencé à jouer au football dans la coure de l'école, ils ne voulaient plus jouer avec moi. Ce ballon, tu ne l'aimais pas, car tu préférais mes scénarii. Alors, pour réaliser mes jeux, il fallait qu'ils me regardent, ou jouent avec moi. Tu ne supportais pas leur indifférence soudaine. Plus d'amis.
Ego, ne crois-tu pas que c'est à cause de toi que les filles ne voulaient pas de moi ? Tu veux tellement, tu veux trop. Personne n'est jamais assez bien pour toi. Et tu crois aimer, mais en fait, tu cherche encore à te nourrir. Tu joue la carte du mal aimé, parce qu'on ne t'en donne jamais assez.
Quand j'écris sur ce forum ou sur Facebook, c'est pour mieux te servir. Ô toi mon maître. Tu ne peux t'empêcher de vérifier si quelqu'un a répondu. Quand tu ne vois rien, tu es déçu. Alors, tu étales ma vie, jusqu'à me faire oublier les limites de ma vie privée. Après tout, je suis ton esclave.
Mes projets n'ont guère d'intérêt pour toi. Si cela te propulse au devant de la scène, alors seulement tu me nourris pour mieux travailler. Mais en ce moment, tu semble penser que tu as perdu. Tout ces efforts sans reconnaissance. Mais, ne peux-tu pas comprendre que j'ai besoin de t'oublier parfois ? Non, tu ne veux pas. Ce serait t'abandonner, comme le monde t'a abandonné.
Ego, je te hais !
Re: Ego, toi que je hais
J'adore ta lucidité et ton besoin d'introspection...
Tu as prévu quelque chose pendant les 20 prochaines années
Tu préfères la Belgique ou l'Espagne pour qu'on se marie
C'est très bien vu... Moi aussi je ne trouve jamais les autres assez bien, mais je ne me trouve pas non plus moi-même assez bien, jamais...
Mais en prenant ton hypothèse qu'il y aurait au-dedans de nous un ego dévorant, comment qualifier l'autre partie qui regarde impuissante Notre vrai moi? Notre sur-moi? On risque de retomber dans les catégories psychanalytiques, mais peut-être as-tu une autre vision des choses...
Tu as prévu quelque chose pendant les 20 prochaines années
Tu préfères la Belgique ou l'Espagne pour qu'on se marie
Timidouveg a écrit:Ego, toi que je hais,
(...)
Tu veux tellement, tu veux trop. Personne n'est jamais assez bien pour toi. Et tu crois aimer, mais en fait, tu cherche encore à te nourrir. Tu joue la carte du mal aimé, parce qu'on ne t'en donne jamais assez.
(...)
C'est très bien vu... Moi aussi je ne trouve jamais les autres assez bien, mais je ne me trouve pas non plus moi-même assez bien, jamais...
Mais en prenant ton hypothèse qu'il y aurait au-dedans de nous un ego dévorant, comment qualifier l'autre partie qui regarde impuissante Notre vrai moi? Notre sur-moi? On risque de retomber dans les catégories psychanalytiques, mais peut-être as-tu une autre vision des choses...
Lenski- Messages : 332
Date d'inscription : 17/09/2009
Re: Ego, toi que je hais
Tu le hais mais tu en as besoin. C'est aussi Ego qui t'empêche quand ça va mal de te limacifier complètement et de te laisser choir dans la pire médiocrité qui soit. Parfois Ego m'encombre, mais je ne peux pas me passer de lui. On en revient encore au verre à moitié vide contre le verre à moitié plein (je suis dans ma période verre à moitié plein).
Invité- Invité
Re: Ego, toi que je hais
Oui, pendant ma crise dépressive, au plus bas, quand je souffrais physiquement, dans le désespoir total, je me suis dis ceci :
Pourquoi m'avez-vous abandonné ? (comme Jésus sur la croix) Je parlais bien à dieu ou aux dieux. Pourquoi tant d'espoirs, tant de signes, si finalement je me retrouve totalement vide et souffrant ? Et alors j'ai dis, Il n'existe pas de dieux. Je serais donc ce dieu dont il manque dans ce monde vide de sens et injuste. Je serais comme Superman, l'homme d'acier qui se relève, invincible, et qui une fois vaincu sa dépression, vaincra toutes les souffrances.
C'était mon égo. Mais, je me suis relevé, j'ai envoyé des messages à mes amis pour leur dire, la maladie ne m'a pas vaincu. Elle a osé s'attaquer à moi, elle va morfler
Qui est cet égo ? Qui est ce moi ? Qui est cet autre ? Qu'est-ce que je n'assume pas ? De quoi ai-je honte ? De quoi ai-je peur ?
Du jugement des autres, peut-être ? Ne m'a-t-on pas dit plusieurs fois de penser aux autres ? Seuls mes vrais amis m'ont dit, pense à toi avant tout Seuls ceux qui reconnaissent que je suis hors du commun, qui m'encouragent, trouve les mots qui me rassure et me font avancer. Et là, je n'ai plus honte. Plus honte de m'aimer et me dire, Hey, tu as de bonnes idées et tu es doué.
On nous dit parfois de penser aux autres sans préciser qu'il faut penser à soi aussi. On nous dit parfois de ne penser qu'à soi et de se moquer des autres. Dans ces deux cas, nous ne pouvons pas. L'un parce que nous ne pouvons pas nous oublier, sans nous détruire. L'autre parce qu'on ne peux laisser les autres sur le bord de la route et les oublier, car ça nous détruit aussi.
Il est difficile d'empreinter la voie du milieu, c'est un jeu d'équilibriste
Ce sont des choses qui me traversent l'esprit Désolé, si ça vient de manière anarchique
Pourquoi m'avez-vous abandonné ? (comme Jésus sur la croix) Je parlais bien à dieu ou aux dieux. Pourquoi tant d'espoirs, tant de signes, si finalement je me retrouve totalement vide et souffrant ? Et alors j'ai dis, Il n'existe pas de dieux. Je serais donc ce dieu dont il manque dans ce monde vide de sens et injuste. Je serais comme Superman, l'homme d'acier qui se relève, invincible, et qui une fois vaincu sa dépression, vaincra toutes les souffrances.
C'était mon égo. Mais, je me suis relevé, j'ai envoyé des messages à mes amis pour leur dire, la maladie ne m'a pas vaincu. Elle a osé s'attaquer à moi, elle va morfler
Qui est cet égo ? Qui est ce moi ? Qui est cet autre ? Qu'est-ce que je n'assume pas ? De quoi ai-je honte ? De quoi ai-je peur ?
Du jugement des autres, peut-être ? Ne m'a-t-on pas dit plusieurs fois de penser aux autres ? Seuls mes vrais amis m'ont dit, pense à toi avant tout Seuls ceux qui reconnaissent que je suis hors du commun, qui m'encouragent, trouve les mots qui me rassure et me font avancer. Et là, je n'ai plus honte. Plus honte de m'aimer et me dire, Hey, tu as de bonnes idées et tu es doué.
On nous dit parfois de penser aux autres sans préciser qu'il faut penser à soi aussi. On nous dit parfois de ne penser qu'à soi et de se moquer des autres. Dans ces deux cas, nous ne pouvons pas. L'un parce que nous ne pouvons pas nous oublier, sans nous détruire. L'autre parce qu'on ne peux laisser les autres sur le bord de la route et les oublier, car ça nous détruit aussi.
Il est difficile d'empreinter la voie du milieu, c'est un jeu d'équilibriste
Ce sont des choses qui me traversent l'esprit Désolé, si ça vient de manière anarchique
Re: Ego, toi que je hais
Je ne crois pas qu'on soit, de toutes façons, en mesure d'aimer les autres si on ne s'aime pas soi-même. On ne peut pas aider les autres, si on ne s'aide pas soi-même non plus. Enfin, j'ai noté qu'il était difficile d'être en paix avec les autres, tant que l'on était pas en paix avec soi-même. Penser aux autres, ne pas être égoïste, pour moi, ça veut donc dire d'abord penser à moi, pour être bien, pour avoir le maximum à donner.
Invité- Invité
Re: Ego, toi que je hais
Ou on peut aimer les autres et ne pas s'aimer soi-même.
On peut inhiber tout ses désirs tous ses rêves, toute sa volonté, et ne survivre que par celle des autres. N'être capable de mobiliser de l'énergie que quand cela concerne autrui, que quand ça peut aider quelqu'un et refuser de faire la même chose pour soi. On peut s'oublier complètement, et quand même aider les autres je pense.
On peut inhiber tout ses désirs tous ses rêves, toute sa volonté, et ne survivre que par celle des autres. N'être capable de mobiliser de l'énergie que quand cela concerne autrui, que quand ça peut aider quelqu'un et refuser de faire la même chose pour soi. On peut s'oublier complètement, et quand même aider les autres je pense.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: Ego, toi que je hais
"Si nul n'est lésé, fais ce que tu veux" : le seul principe de la religion Wiccane (religion païenne).
Il est très important pour suivre cette règle, de comprendre que "nul" englobe tout le monde et donc soi-même.
Si l'acte que l'on accomplit nuit à soi-même, même s'il est bénéfique pour d'autres, alors c'est que l'on n'est pas sur le bon chemin.
Il est très important pour suivre cette règle, de comprendre que "nul" englobe tout le monde et donc soi-même.
Si l'acte que l'on accomplit nuit à soi-même, même s'il est bénéfique pour d'autres, alors c'est que l'on n'est pas sur le bon chemin.
Re: Ego, toi que je hais
La Wicca Je sais si peu de choses sur elle
J'aime bien ton intervention, elle recadre bien l'esprit
J'aime bien ton intervention, elle recadre bien l'esprit
Re: Ego, toi que je hais
PY a écrit:Ou on peut aimer les autres et ne pas s'aimer soi-même.
On peut inhiber tout ses désirs tous ses rêves, toute sa volonté, et ne survivre que par celle des autres. N'être capable de mobiliser de l'énergie que quand cela concerne autrui, que quand ça peut aider quelqu'un et refuser de faire la même chose pour soi. On peut s'oublier complètement, et quand même aider les autres je pense.
aimer dans quel sens PY? Aimer dans le sens positif, aimer dans le sens d'accepter, aimer sans attendre de retour? Ou aimer/aider pour au fond se sentir utile et valoriser cet Ego?
Invité- Invité
Re: Ego, toi que je hais
On peut toujours voir l'aide comme une valorisation de l'ego.
Mais je penser aimer dans un sens plus général.
Mais je penser aimer dans un sens plus général.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: Ego, toi que je hais
Pour moi l'ego et le moi profond sont comme deux territoires au sein d'un être, l'un est bien plus "grand" que l'autre, mais d'un accès peut-être plus difficile. Pour rester dans l'image urbaine, on pourrait dire que l'égo serait une place parisienne standard : granit et pavés mosaïque, peut-être une fontaine Wallace ; alors que le moi profond serait la place carrée du Louvre : d'un équilibre majestueux, absolument nécessaire et simple. Ou encore, le moi profond serait la grotte de Lascaux, et l'égo, un trou dans l'asphalte de Montignac.
Deux territoires, suffisamment proches, mais bien différents. ET, une fois qu'on a vécu (ressenti, saisi – l'insaisissable) son moi profond, on n'est pas obligé d'aller visiter l'égo, sauf par curiosité ou pour le devoir de mémoire
Deux territoires, suffisamment proches, mais bien différents. ET, une fois qu'on a vécu (ressenti, saisi – l'insaisissable) son moi profond, on n'est pas obligé d'aller visiter l'égo, sauf par curiosité ou pour le devoir de mémoire
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: Ego, toi que je hais
Lenski a écrit:Tu préfères la Belgique ou l'Espagne pour qu'on se marie
Vous pouvez, Timidouveg et toi, aussi vous marier au Portugal
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: Ego, toi que je hais
La conscience.Lenski a écrit:Mais en prenant ton hypothèse qu'il y aurait au-dedans de nous un ego dévorant, comment qualifier l'autre partie qui regarde impuissante Notre vrai moi? Notre sur-moi?
Cf. Krishnamurti, Eckhart Tolle (Le pouvoir du moment présent, Nouvelle Terre, etc.), etc.
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