Ceci est mon titre
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Ceci est mon titre
"Ceci est mon titre" : simplement parce que j'allais encore passer 15 minutes à trouver LE titre idéal et que ce n'est pas l'objet du post héhé.
Je me présente Pop_honey, j'ai 26 ans, je travaille depuis un an dans le paramédical et je suis en couple avec une femme depuis 4 ans.
J'étais déjà venue sur un forum il y a quelques années après mon diagnostic (en 2015) pour confronter le diagnostic, mon expérience avec celles des autres. J'ai pris conscience de certains traits qui étaient "typiques" des HPI mais ça n'est pas allé plus loin, je me suis dit "ok je rentre finalement dans une case. ok ça peut expliquer des choses, vas-y on passe à la suite".
Pour revenir sur ma démarche concernant le test, je me suis toujours sentie différente quand j'étais enfant. Je m'ennuyais beaucoup à l'école mais j'avais quand même de bonnes notes jusqu'à un certain stade où l'ennui a pris le dessus et je me suis limitée au minimum ce qui était suffisant. J'avais des amis, un copain, une grande famille, je faisais un sport d'équipe donc même si je pouvais parfois ressentir une différence, j'étais bien entourée et stimulée. Mes années lycée ont été un peu plus compliquées avec une perte de repères et la nécessité de faire de nouvelles connaissances. Je crois que c'est à ce moment là que j'ai commencé à déprimer. J'ai changé 3 fois de lycées en 3 ans, simplement parce que je ne m'y sentais pas bien. (spoiler alert : aucun lycée n'aurait pu me faire sentir bien héhé). Suite à ça, je suis allée en fac de médecine parce que yey la 1ère année était connue pour être dure et enfin j'allais avoir un challenge, enfin j'allais être stimulée. Alors pour quelqu'un qui n'avait jamais appris auparavant, c'était une année riche en apprentissage... J'ai redoublé et la deuxième année, j'ai pu me concentrer réellement sur le contenu et trouver des choses qui m'intéressaient. Malheureusement, je suis tombée malade au 2nd semestre (et le par coeur que nécessitait l'anatomie a eu raison de moi!) et je n'ai pas été suffisamment bien classée. Par dépit, j'ai choisi une autre spécialité que médecine.
Terriblement déçue de cet échec, j'ai commencé à penser que finalement ma différence venait peut-être d'un trouble autistique... Après tout, j'avais du mal à connecter avec les personnes, à soutenir leurs regards, je ne peux pas déterminer ma gauche de ma droite, je ne sais pas lire l'heure... Après de longues semaines de réflexion, je me suis fait violence pour voir une psychologue pour discuter de ça et j'ai donc passé le WAIS IV. Mes résultats indiquaient donc un profil hétérogène avec un QIT à 127 mais pas exploitable. La psychologue m'a donné mes résultats, m'a dit que je n'étais pas autiste, elle m'a écrit le nom d'un livre sur un post-it et voilà. Avec le recul, je sais que pour poser le diagnostic il y a le test de QI mais aussi un entretien. Quoiqu'il en soit, vu le contexte dans lequel j'ai passé le test, j'imagine que je suis plus proche de l'HPI que du neurotypique. Mais finalement pour quelqu'un qui cherchait terriblement à savoir qui elle était, je n'ai rien fait de cette information. Je me suis seulement enfoncée un peu plus dans la dépression, l'anxiété, les idées noires.
J'ai vu 2 psychologues et 2 psychiatres pour essayer d'aller mieux. J'avoue que je n'étais peut être pas ouverte, j'attendais peut être trop de chose de leurs parts mais en tout cas, cela ne m'aidait pas. J'avais suffisamment intellectualisé mon mal-être pour connaître son origine, la vie m'ennuyait, je ne voyais pas d'intérêt à continuer, je manquais d'estime de moi-même. Seulement, je ne savais pas comment m'en sortir et ils n'arrivaient pas à m'apporter de solution. Je ne parlais pas beaucoup pendant mes sessions parce que j'avais ce vide en moi qui vous avale la parole, qui vous englouti l'envie, si bien qu'une psychologue pensait que j'étais retardée et me traitée comme telle. Je lui ai ramené mon bilan de la WAIS la session suivante seulement pour lui faire admettre son tord et j'ai mis fin à la thérapie. C'est ma copine qui m'a refait gouter la vie en me donnant des objectifs de vie.
Je suis revenue ici suite à l'émission "Ca commence aujourd'hui", j'étais chez une patiente pendant que j'entendais une jeune fille relatait certaines choses qui me parlaient comme la pensée en arborescence, la nécessité d'avoir un fond sonore pour se concentrer, la sensibilité aux autres... Dernièrement, je ressens de nouveau ce vide en moi. Je sais qu'une partie provient de la lassitude du travail et j'essaie de diversifier ma pratique pour combler cet ennui, qu'une autre partie concerne la solitude que je peux ressentir que ce soit avec ma copine, ma famille, ma belle famille et le 2-3 personnes que je considère comme des amis.
Je pense que je suis arrivée ici pour voir si je pourrais me sentir connectée, intriguée par des personnes qui me ressemblent.
Alooooors, on va voir ça ? (merci de m'avoir lu !)
Je me présente Pop_honey, j'ai 26 ans, je travaille depuis un an dans le paramédical et je suis en couple avec une femme depuis 4 ans.
J'étais déjà venue sur un forum il y a quelques années après mon diagnostic (en 2015) pour confronter le diagnostic, mon expérience avec celles des autres. J'ai pris conscience de certains traits qui étaient "typiques" des HPI mais ça n'est pas allé plus loin, je me suis dit "ok je rentre finalement dans une case. ok ça peut expliquer des choses, vas-y on passe à la suite".
Pour revenir sur ma démarche concernant le test, je me suis toujours sentie différente quand j'étais enfant. Je m'ennuyais beaucoup à l'école mais j'avais quand même de bonnes notes jusqu'à un certain stade où l'ennui a pris le dessus et je me suis limitée au minimum ce qui était suffisant. J'avais des amis, un copain, une grande famille, je faisais un sport d'équipe donc même si je pouvais parfois ressentir une différence, j'étais bien entourée et stimulée. Mes années lycée ont été un peu plus compliquées avec une perte de repères et la nécessité de faire de nouvelles connaissances. Je crois que c'est à ce moment là que j'ai commencé à déprimer. J'ai changé 3 fois de lycées en 3 ans, simplement parce que je ne m'y sentais pas bien. (spoiler alert : aucun lycée n'aurait pu me faire sentir bien héhé). Suite à ça, je suis allée en fac de médecine parce que yey la 1ère année était connue pour être dure et enfin j'allais avoir un challenge, enfin j'allais être stimulée. Alors pour quelqu'un qui n'avait jamais appris auparavant, c'était une année riche en apprentissage... J'ai redoublé et la deuxième année, j'ai pu me concentrer réellement sur le contenu et trouver des choses qui m'intéressaient. Malheureusement, je suis tombée malade au 2nd semestre (et le par coeur que nécessitait l'anatomie a eu raison de moi!) et je n'ai pas été suffisamment bien classée. Par dépit, j'ai choisi une autre spécialité que médecine.
Terriblement déçue de cet échec, j'ai commencé à penser que finalement ma différence venait peut-être d'un trouble autistique... Après tout, j'avais du mal à connecter avec les personnes, à soutenir leurs regards, je ne peux pas déterminer ma gauche de ma droite, je ne sais pas lire l'heure... Après de longues semaines de réflexion, je me suis fait violence pour voir une psychologue pour discuter de ça et j'ai donc passé le WAIS IV. Mes résultats indiquaient donc un profil hétérogène avec un QIT à 127 mais pas exploitable. La psychologue m'a donné mes résultats, m'a dit que je n'étais pas autiste, elle m'a écrit le nom d'un livre sur un post-it et voilà. Avec le recul, je sais que pour poser le diagnostic il y a le test de QI mais aussi un entretien. Quoiqu'il en soit, vu le contexte dans lequel j'ai passé le test, j'imagine que je suis plus proche de l'HPI que du neurotypique. Mais finalement pour quelqu'un qui cherchait terriblement à savoir qui elle était, je n'ai rien fait de cette information. Je me suis seulement enfoncée un peu plus dans la dépression, l'anxiété, les idées noires.
J'ai vu 2 psychologues et 2 psychiatres pour essayer d'aller mieux. J'avoue que je n'étais peut être pas ouverte, j'attendais peut être trop de chose de leurs parts mais en tout cas, cela ne m'aidait pas. J'avais suffisamment intellectualisé mon mal-être pour connaître son origine, la vie m'ennuyait, je ne voyais pas d'intérêt à continuer, je manquais d'estime de moi-même. Seulement, je ne savais pas comment m'en sortir et ils n'arrivaient pas à m'apporter de solution. Je ne parlais pas beaucoup pendant mes sessions parce que j'avais ce vide en moi qui vous avale la parole, qui vous englouti l'envie, si bien qu'une psychologue pensait que j'étais retardée et me traitée comme telle. Je lui ai ramené mon bilan de la WAIS la session suivante seulement pour lui faire admettre son tord et j'ai mis fin à la thérapie. C'est ma copine qui m'a refait gouter la vie en me donnant des objectifs de vie.
Je suis revenue ici suite à l'émission "Ca commence aujourd'hui", j'étais chez une patiente pendant que j'entendais une jeune fille relatait certaines choses qui me parlaient comme la pensée en arborescence, la nécessité d'avoir un fond sonore pour se concentrer, la sensibilité aux autres... Dernièrement, je ressens de nouveau ce vide en moi. Je sais qu'une partie provient de la lassitude du travail et j'essaie de diversifier ma pratique pour combler cet ennui, qu'une autre partie concerne la solitude que je peux ressentir que ce soit avec ma copine, ma famille, ma belle famille et le 2-3 personnes que je considère comme des amis.
Je pense que je suis arrivée ici pour voir si je pourrais me sentir connectée, intriguée par des personnes qui me ressemblent.
Alooooors, on va voir ça ? (merci de m'avoir lu !)
Pop_honey- Messages : 4
Date d'inscription : 01/10/2021
Re: Ceci est mon titre
Bonjour et bienvenue. Ce titre est le tien, pas le mien. Et il est très bien.
Le HP, il ne faut ni le sous-estimer, ni le surestimer. C'est un trait marquant, comme l'extraversion peut l'être, ou l'appétence pour le sport, l'autoritarisme (ou son opposé le libertarisme égalitariste), etc.
Il ne faut pas le sous-estimer parce que c'est toujours là, et que ça façonne effectivement un certain nombre d'aspects de notre vie. Exemple : la tendance a explorer beaucoup plus des branches des arborescences de pensée qui se présentent à tous est un aspect marquant (ce n'est pas une capacité, hein, les autres en sont tout autant capables. Mais ils évitent, généralement, pour un tas de raisons qui ne sont pas forcément toutes mauvaises, loin s'en faut). On arrive à des conclusions sensiblement différentes de la moyenne grâce/à cause de ça, et ça peut nous mettre assez vite en décalage, mais aussi nous faire voir ce que les autres ne voient pas.
Sur les autres aspect, c'est pareil, le HP, c'est à la fois une bénédiction et une malédiction. Mais ce il ne faut pas non plus l'essentialiser. Je suis HP, introverti, peu sportif, très peu autoritaire, et une HP dont je parle un peu trop souvent en ces lieux est extravertie, sportive, et assez autoritaire (mais pas tant que ça, juste un peu plus que la moyenne). Ca fait de nous des êtres très différents. Et ce qui est vrai pour elle ne l'est pas pour moi, et vice-versa.
En plus, HP ou non, c'est une tendance. Il y a très peu de gens au milieu, mais aux extrêmes, on voit quand même pas mal de variété d'intensité. Donc non, il ne faut pas essentialiser. Ce qui nous arrive n'est pas parce que nous sommes HP. Ou pas seulement. Mes problèmes professionnels actuels sont autant, sinon plus, liés à mon introversion qu'à mon coté HP.
Pour la sensibilité, j'ai lu récemment qu'elle ne concernait que 90% des HP, contre 35% des autres (je ne retrouve plus la source, à prendre avec des pincettes). C'est toute la difficulté du sujet : on concentre un certain nombre de tendances, mais ce ne sont ni des absolus ni des vérités binaires.
Tu as tout le temps pour découvrir qui tu est, au delà de ce premier aspect. Ca donne de la profondeur à qui tu est, mais tu n'est pas un numéro. Tu est bien, bien, bien plus que ça.
Le HP, il ne faut ni le sous-estimer, ni le surestimer. C'est un trait marquant, comme l'extraversion peut l'être, ou l'appétence pour le sport, l'autoritarisme (ou son opposé le libertarisme égalitariste), etc.
Il ne faut pas le sous-estimer parce que c'est toujours là, et que ça façonne effectivement un certain nombre d'aspects de notre vie. Exemple : la tendance a explorer beaucoup plus des branches des arborescences de pensée qui se présentent à tous est un aspect marquant (ce n'est pas une capacité, hein, les autres en sont tout autant capables. Mais ils évitent, généralement, pour un tas de raisons qui ne sont pas forcément toutes mauvaises, loin s'en faut). On arrive à des conclusions sensiblement différentes de la moyenne grâce/à cause de ça, et ça peut nous mettre assez vite en décalage, mais aussi nous faire voir ce que les autres ne voient pas.
Sur les autres aspect, c'est pareil, le HP, c'est à la fois une bénédiction et une malédiction. Mais ce il ne faut pas non plus l'essentialiser. Je suis HP, introverti, peu sportif, très peu autoritaire, et une HP dont je parle un peu trop souvent en ces lieux est extravertie, sportive, et assez autoritaire (mais pas tant que ça, juste un peu plus que la moyenne). Ca fait de nous des êtres très différents. Et ce qui est vrai pour elle ne l'est pas pour moi, et vice-versa.
En plus, HP ou non, c'est une tendance. Il y a très peu de gens au milieu, mais aux extrêmes, on voit quand même pas mal de variété d'intensité. Donc non, il ne faut pas essentialiser. Ce qui nous arrive n'est pas parce que nous sommes HP. Ou pas seulement. Mes problèmes professionnels actuels sont autant, sinon plus, liés à mon introversion qu'à mon coté HP.
Pour la sensibilité, j'ai lu récemment qu'elle ne concernait que 90% des HP, contre 35% des autres (je ne retrouve plus la source, à prendre avec des pincettes). C'est toute la difficulté du sujet : on concentre un certain nombre de tendances, mais ce ne sont ni des absolus ni des vérités binaires.
Tu as tout le temps pour découvrir qui tu est, au delà de ce premier aspect. Ca donne de la profondeur à qui tu est, mais tu n'est pas un numéro. Tu est bien, bien, bien plus que ça.
RonaldMcDonald- Messages : 11616
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Ceci est mon titre
Ceci n'est pas un tigrou a écrit:J'approuve ce titre !
Une question : tu as une ou des passions ?
J’ai eu pleins de « petites » passions qui durent un temps, que j’arrête et qui reviennent aussi par passe comme la guitare, l’écriture, la lecture, le codage, le Géocaching. Sinon, en continu, c’est le handball. Et le fromage !!
Merci RonaldMcDonald pour ton message.
Je suis d’accord avec toi que les caractéristiques que l’on peut attribuer aux HP ne sont pas strictement réservés aux HP (et heureusement !). Et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai eu du mal au début avec les forums ou les livres à ce sujet parce qu’il y a une tendance à rendre particulier certains traits qui peuvent être tout à fait « normaux » dans une certaine mesure. On a tous certains traits de caractères mais peut être que leurs intensités et la profondeur de ces traits font que quelqu’un est atypique.
Parfois, j’aimerai simplement savoir quelles sont les caractéristiques qui sont atypiques chez moi… Mais je sais que c’est mission impossible.
Pop_honey- Messages : 4
Date d'inscription : 01/10/2021
Re: Ceci est mon titre
Rien à dire de spécial, ta présentation m'a juste donné envie de te dire : Bienvenue
Invité- Invité
Re: Ceci est mon titre
Moi j'ai envie de te dire miel pops c'est bzz bzz bzz, bzz bzz bzz
Invité- Invité
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