Question de maman
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Stegos
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Monsieur Pinpin
Topsy Turvy
isadora
Stellarima
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
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Question de maman
Bonjour à toutes et tous,
Je fais connaissance avec tous ces termes "zèbre, douance, ect" donc merci d'excuser mon ignorance de novice...
J'ai une question....mon fils de 18 ans a été "testé" (quel mot étrange !) ... QI de 127 . (CV 135, MT 125, RP 122, VT94)
La psy nous dit que "les scores ...obtenus présentent un développement assez homogène pour 3 , mais un écart de plus de 40 pts invalide l'analyse du qi globale:127."
Elle nous explique que ce faible score en Vitesse de traitement est dû au fait que mon fils soit gaucher, perfectionniste (contrôle excessif du tracer) et doute bcp de lui (complexifie et hésite par peur de l'erreur).
Juste après le résultat ses mots ont été "elle a augmenté les résultats pour être sympa, j'ai une intelligence normale"... Nous, ses parents, voulons l'aider à s'accepter comme il est, avec sa douance, sa sensibilité, son empathie, sa relou-attitude, ses perfections et imperfections mais il ne comprend pas que les gens l'apprécient parce qu'il est intelligent et intéressant... Il se rabaisse constamment ( c'est fatigant pour lui et pour nous tous famille,amis, potes (peu nombreux mais sincères) qui l'aimons et l'acceptons tel qu'il est).
Alors... Svp.... Vous qui vivez cette situation (en plus de l'adolescence 🤪) comment pouvons-nous l'aider à s'accepter et accepter qu'on l'aime comme il est, sans conditions, sans doutes, ni complaisance... ?
Merci pour vos réponses et votre aide, Oh grands Zèbres! 🦓
Je fais connaissance avec tous ces termes "zèbre, douance, ect" donc merci d'excuser mon ignorance de novice...
J'ai une question....mon fils de 18 ans a été "testé" (quel mot étrange !) ... QI de 127 . (CV 135, MT 125, RP 122, VT94)
La psy nous dit que "les scores ...obtenus présentent un développement assez homogène pour 3 , mais un écart de plus de 40 pts invalide l'analyse du qi globale:127."
Elle nous explique que ce faible score en Vitesse de traitement est dû au fait que mon fils soit gaucher, perfectionniste (contrôle excessif du tracer) et doute bcp de lui (complexifie et hésite par peur de l'erreur).
Juste après le résultat ses mots ont été "elle a augmenté les résultats pour être sympa, j'ai une intelligence normale"... Nous, ses parents, voulons l'aider à s'accepter comme il est, avec sa douance, sa sensibilité, son empathie, sa relou-attitude, ses perfections et imperfections mais il ne comprend pas que les gens l'apprécient parce qu'il est intelligent et intéressant... Il se rabaisse constamment ( c'est fatigant pour lui et pour nous tous famille,amis, potes (peu nombreux mais sincères) qui l'aimons et l'acceptons tel qu'il est).
Alors... Svp.... Vous qui vivez cette situation (en plus de l'adolescence 🤪) comment pouvons-nous l'aider à s'accepter et accepter qu'on l'aime comme il est, sans conditions, sans doutes, ni complaisance... ?
Merci pour vos réponses et votre aide, Oh grands Zèbres! 🦓
Stellarima- Messages : 4
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Question de maman
Bonjour,
Je ne sais pas si tu connais le MBTI (tout le monde tutoie sur internet, c'est pour ça, je le précise, ce n'est pas de la rudesse), et pardon de proposer juste une idée farfelue venue de nulle part ou presque :
Ne serait-il pas INFP ?
Des réponses plus sérieuses vont suivre, j'imagine
Je ne sais pas si tu connais le MBTI (tout le monde tutoie sur internet, c'est pour ça, je le précise, ce n'est pas de la rudesse), et pardon de proposer juste une idée farfelue venue de nulle part ou presque :
Ne serait-il pas INFP ?
Des réponses plus sérieuses vont suivre, j'imagine
Invité- Invité
Re: Question de maman
Bonjour Stella,
Il n’est pas surdoué au vu du test, même si la vitesse de traitement était plus élevée de 25 points.
Il est intelligent et non surdoué, sa confiance en lui passe par le fait de ne pas le mettre sur un piédestal et de lui lâcher la grappe sur son intelligence ?
Il y a probablement d’autres sujets qui l’intéressent que son QI comme ses relations amoureuses, amicales et son avenir pro.
Communiquer avec lui pour mieux le connaître et qu’il ait envie de se confier peut l’aider à avoir confiance en lui… en somme, écouter ce qu’il dit sans croire mieux savoir que lui ce qui est bon pour lui ?
Il n’est pas surdoué au vu du test, même si la vitesse de traitement était plus élevée de 25 points.
Il est intelligent et non surdoué, sa confiance en lui passe par le fait de ne pas le mettre sur un piédestal et de lui lâcher la grappe sur son intelligence ?
Il y a probablement d’autres sujets qui l’intéressent que son QI comme ses relations amoureuses, amicales et son avenir pro.
Communiquer avec lui pour mieux le connaître et qu’il ait envie de se confier peut l’aider à avoir confiance en lui… en somme, écouter ce qu’il dit sans croire mieux savoir que lui ce qui est bon pour lui ?
Invité- Invité
Re: Question de maman
Bah, j'ai quasi les mêmes scores, et je suis surdoué (de l'humour), j'étais lent avec mes TOCs et mon stress et j'ai totalement raté les scénettes pour cause d'avoir un côté autiste. My_Illusion, c'est n'importe quoi de dire qu'il n'est pas surdoué parce que le QI est hétérogène. Cela indique que ses particularités font que le test le sous-estime potentiellement. En fait, j'en sais rien, mais toi non plus.
Il y a certains utilisateurs du forum qui savent bien lire les bilans de tests, mais bon, avec My_I, c'est le dédain et les humeurs d'abord (pardon d'être franc).
Il y a certains utilisateurs du forum qui savent bien lire les bilans de tests, mais bon, avec My_I, c'est le dédain et les humeurs d'abord (pardon d'être franc).
Invité- Invité
Re: Question de maman
130 minimum pour le QIT. Point.
Faut arrêter de voir du surdoué partout.
Il est homogène dans la haute moyenne, sa vitesse de travail est sous-estimée mais pas de 50 points, faut pas délirer.
C’est qui les spécialistes de lecture des tests?
Ce jeune en a marre qu’on parle de son intelligence « exceptionnelle » car il est humble, faut lui ficher la paix à ce niveau !
Faut arrêter de voir du surdoué partout.
Il est homogène dans la haute moyenne, sa vitesse de travail est sous-estimée mais pas de 50 points, faut pas délirer.
C’est qui les spécialistes de lecture des tests?
Ce jeune en a marre qu’on parle de son intelligence « exceptionnelle » car il est humble, faut lui ficher la paix à ce niveau !
Invité- Invité
Re: Question de maman
Techniquement c'est 130 mais il y a aussi un intervalle de % de marge.
Le statut HP est décrété par le/la psy qui a fait passer le test ; il ne s'auto diag pas, pas plus qu'il n'est délivré sur un forum.
Au vue des résultats et de l’hétérogénéité des scores, je ne crois pas que l'étiquette HP soit le coeur du problème ici d'ailleurs.
Le statut HP est décrété par le/la psy qui a fait passer le test ; il ne s'auto diag pas, pas plus qu'il n'est délivré sur un forum.
Au vue des résultats et de l’hétérogénéité des scores, je ne crois pas que l'étiquette HP soit le coeur du problème ici d'ailleurs.
Invité- Invité
Re: Question de maman
qui est à l initiative du test ?
à 18 ans, si ce n est pas lui, il peut très bien s être auto saboté s il n était pas complètement volontaire mais y est allé pour faire plaisir tout en rechignant. (c est pas la peine de lui répéter, hein!)
nos enfants n aiment pas forcément être différents des autres, recevoir un résultat qui " distingue " et donc isole est déstabilisant là où nous parents nous réjouissons de voir la confirmation de notre pressentiment.
tout cela va faire son chemin. vous avez fait votre part, à lui de faire la sienne.
il sait que vous l aimez, n en doutez pas. même d ici ça se sent.
à 18 ans, si ce n est pas lui, il peut très bien s être auto saboté s il n était pas complètement volontaire mais y est allé pour faire plaisir tout en rechignant. (c est pas la peine de lui répéter, hein!)
nos enfants n aiment pas forcément être différents des autres, recevoir un résultat qui " distingue " et donc isole est déstabilisant là où nous parents nous réjouissons de voir la confirmation de notre pressentiment.
tout cela va faire son chemin. vous avez fait votre part, à lui de faire la sienne.
il sait que vous l aimez, n en doutez pas. même d ici ça se sent.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Question de maman
Merci d'avoir pris le temps de répondre.
Il a demandé à faire le test pour comprendre pourquoi il pense différemment des autres. C'est SA demande, sur conseil d'un psychiatre, d'amis et d'un kinésiologue, et nous l'accompagnons dans sa démarche.
My_illusion, je ne suis pas psychologue mais le test et le bilan révèlent bien une intelligence au-dessus de la moyenne ( je n'ai jamais parlé d'intelligence exceptionnelle) ne pas traiter la partie rapidité du test aussi rapidement qu'attendu (pour des raisons avérées) n'enlève rien à son intelligence (selon la.psy).
Je vous trouve bien prompt à juger notre relation avec notre fils....Nous sommes à son écoute, ne lui prenons pas la tête avec son intelligence et ne le mettons pas sur un piédestal en reconnaissant qu'il est intelligent et cultivé. Il nous parle de ses doutes et ses inquiétudes, ( je pense d'ailleurs lui demander le prix d'une consultation Psy ! ) mais pas de sa vie amoureuse (un parent ne veut surtout pas tout savoir ) bien qu'il sache qu'on ne le jugera pas sur ses choix amoureux.
Nous le remettons également dans la réalité du monde dans lequel on vit, rempli de "cases", jugements et de stéréotypes tout en lui disant que ne pas rentrer dans les cases prédéfinies est une richesse et un atout.
Ses relations avec les autres sont complexes, ou plutôt "complexifiées" et parce qu'il se pose bcp, trop, de questions. Ce test est une pièce de puzzle pour l'aider à se comprendre et avancer dans son projet professionnel ( déjà plutôt clair depuis qu'il est en 4ème), se construir sa vie d'adulte.
Je demande comment l'aider à prendre confiance, reconnaître qu'il est intelligent différemment de la moyenne des gens, et à sortir de sa souffrance dans sa relation aux autres. Il parle de " la barrière" qu'il ressent et voudrait faire tomber.
Merci à ceux et celles qui ont répondu avec bienveillance.
Il a demandé à faire le test pour comprendre pourquoi il pense différemment des autres. C'est SA demande, sur conseil d'un psychiatre, d'amis et d'un kinésiologue, et nous l'accompagnons dans sa démarche.
My_illusion, je ne suis pas psychologue mais le test et le bilan révèlent bien une intelligence au-dessus de la moyenne ( je n'ai jamais parlé d'intelligence exceptionnelle) ne pas traiter la partie rapidité du test aussi rapidement qu'attendu (pour des raisons avérées) n'enlève rien à son intelligence (selon la.psy).
Je vous trouve bien prompt à juger notre relation avec notre fils....Nous sommes à son écoute, ne lui prenons pas la tête avec son intelligence et ne le mettons pas sur un piédestal en reconnaissant qu'il est intelligent et cultivé. Il nous parle de ses doutes et ses inquiétudes, ( je pense d'ailleurs lui demander le prix d'une consultation Psy ! ) mais pas de sa vie amoureuse (un parent ne veut surtout pas tout savoir ) bien qu'il sache qu'on ne le jugera pas sur ses choix amoureux.
Nous le remettons également dans la réalité du monde dans lequel on vit, rempli de "cases", jugements et de stéréotypes tout en lui disant que ne pas rentrer dans les cases prédéfinies est une richesse et un atout.
Ses relations avec les autres sont complexes, ou plutôt "complexifiées" et parce qu'il se pose bcp, trop, de questions. Ce test est une pièce de puzzle pour l'aider à se comprendre et avancer dans son projet professionnel ( déjà plutôt clair depuis qu'il est en 4ème), se construir sa vie d'adulte.
Je demande comment l'aider à prendre confiance, reconnaître qu'il est intelligent différemment de la moyenne des gens, et à sortir de sa souffrance dans sa relation aux autres. Il parle de " la barrière" qu'il ressent et voudrait faire tomber.
Merci à ceux et celles qui ont répondu avec bienveillance.
Dernière édition par Stellarima le Jeu 6 Jan 2022 - 8:46, édité 1 fois
Stellarima- Messages : 4
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Question de maman
Grom a écrit:Bonjour,
Je ne sais pas si tu connais le MBTI (tout le monde tutoie sur internet, c'est pour ça, je le précise, ce n'est pas de la rudesse), et pardon de proposer juste une idée farfelue venue de nulle part ou presque :
Ne serait-il pas INFP ?
Des réponses plus sérieuses vont suivre, j'imagine
Bonjour Grom,
Merci pour ta réponse. J'ai regardé et effectivement je le reconnais dans le MBTI en tant que INFP. Je lui dirais, pour qu'il aille jeter un œil ...
Ce test de personnalité est plutôt intéressant...
Bye....
Stellarima- Messages : 4
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Question de maman
Quelques pages bien faites pour comprendre des chiffres de WAIS, à tout hasard :
http://www.labouret.net/tests-qi/
Surtout les trois derniers points (résultas, écarts,...)
Le jeune homme est dans la zone intelligence élevée, il est loin d'être moyen, il empiète sûrement le 130 en marge d'erreur et gagnerait facilement de la vitesse en gagnant en assurance, mais c'est égal.
Les scores par indice sont sur 150 max, pas sur 160, il est normal qu'un QIT, qui est calculé lui sur 160, semble "trop" haut, ce n'est pas triché.
Bon courage pour l'accompagner dans son développement.
Bienvenue par ici !
http://www.labouret.net/tests-qi/
Surtout les trois derniers points (résultas, écarts,...)
Le jeune homme est dans la zone intelligence élevée, il est loin d'être moyen, il empiète sûrement le 130 en marge d'erreur et gagnerait facilement de la vitesse en gagnant en assurance, mais c'est égal.
Les scores par indice sont sur 150 max, pas sur 160, il est normal qu'un QIT, qui est calculé lui sur 160, semble "trop" haut, ce n'est pas triché.
Bon courage pour l'accompagner dans son développement.
Bienvenue par ici !
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Question de maman
Oups, j'avais raté le message de 8h38, bravo Stellarima, tu as raison de remettre les pendules à l'heure.
La psy n'a pas donné d'IAG (indice d'aptitude générale) ? C'est une autre façon d'exprimer les capacité cognitives, sur les deux premiers indices seulement, quand les deux derniers décrochent (ici, il y en a un seul qui décroche, mais c'est égal).
Je propose aussi cette représentation d'opossum qui est sympa (sans prétention) :
La psy n'a pas donné d'IAG (indice d'aptitude générale) ? C'est une autre façon d'exprimer les capacité cognitives, sur les deux premiers indices seulement, quand les deux derniers décrochent (ici, il y en a un seul qui décroche, mais c'est égal).
Je propose aussi cette représentation d'opossum qui est sympa (sans prétention) :
En espérant que différents regards donnent des pistes de réflexion pour partie fructueuses.Opossum a écrit:ICV : indice de compréhension verbale : si bon en dehors des domaines hors études et intérêt, signe de HP
IRP : capacité à conceptualiser, faire des liens
IMT : capacité à traiter la complexité rapidement
IVT : capacité à traiter vite l'information.
De mon interprétation toute personnelle, avec l'aide tout-à-fait involontaire d'un psy.
ICV est l'ouverture d'angle, IRP donne la longueur du rayon d'action, IMT et IVT la puissance du couple.
https://www.zebrascrossing.net/t41453-les-indices-representent-quoi-dans-la-vraie-vie#1798712
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Question de maman
Topsy Turvy a écrit:Oups, j'avais raté le message de 8h38, bravo Stellarima, tu as raison de remettre les pendules à l'heure.
La psy n'a pas donné d'IAG (indice d'aptitude générale) ? C'est une autre façon d'exprimer les capacité cognitives, sur les deux premiers indices seulement, quand les deux derniers décrochent (ici, il y en a un seul qui décroche, mais c'est égal).
Je propose aussi cette représentation d'opossum qui est sympa (sans prétention) :En espérant que différents regards donnent des pistes de réflexion pour partie fructueuses.Opossum a écrit:ICV : indice de compréhension verbale : si bon en dehors des domaines hors études et intérêt, signe de HP
IRP : capacité à conceptualiser, faire des liens
IMT : capacité à traiter la complexité rapidement
IVT : capacité à traiter vite l'information.
De mon interprétation toute personnelle, avec l'aide tout-à-fait involontaire d'un psy.
ICV est l'ouverture d'angle, IRP donne la longueur du rayon d'action, IMT et IVT la puissance du couple.
https://www.zebrascrossing.net/t41453-les-indices-representent-quoi-dans-la-vraie-vie#1798712
Merci de m'y accueillir
Et Merci pour le lien, je vais y jeter un œil....ma curiosité adore ! Je transmettrai à mon fils mais pas tout de suite car il a pas mal de choses à digérer .... en plus des cours
Stellarima- Messages : 4
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Question de maman
Stellarima, voici ce qui me vient en tête à te lire, pêle-mêle...
-Je me rappelle un prof qui m'avait dit que le jour où je serais contente de ce que j'aurais fait, on aurait quand même fait un grand pas. Je suis aussi du genre à croire qu'on en fait beaucoup autour de moi en disant que je suis futée, sans me sentir aussi brillante que certains le disent. Et ça peut faire bizarre de se sentir en décalage de cette façon, comme si il n'y avait que soi pour voir en toute lucidité qu'on est banal. Peut-être plus encore dans le sens où tu vas regarder ton fils avec tes yeux de maman, et qu'un enfant est toujours beau dans les bras de sa mère (je ne sais plus quel éditeur disant ça à propos des manuscrits) : en gros pour toi ça ne fait pas de doute que ton fils est beau/intelligent/gentil/etc., mais c'est une perception un peu déformée, donc peut-être que pour ton fils c'est difficile de l'entendre de ta part parce que pas fiable. Ce serait comme discuter de la qualité d'un aspirateur vendu en télé-achat avec Pierre Bellemare, si tu veux.
-Il a dix-huit ans, tu dis qu'il a déjà un projet pro solide, ça veut dire qu'il a traversé ses années d'école a priori sans trop de soucis. Dans quel secteur veut-il travaille ? Cela peut aussi donner des pistes. Avec l'idée de la graphie et de la peur de l'erreur j'ai pensé à de la calligraphie (ou ce genre de choses, je ne m'y connais guère), ça peut justement être intéressant. Un truc qui ne serait pas évident pour lui (donc dont on peut tirer une fierté quand on réussit moins mal), mais qui lui plaise pour qu'il s'accroche.
-Je me rappelle un prof qui m'avait dit que le jour où je serais contente de ce que j'aurais fait, on aurait quand même fait un grand pas. Je suis aussi du genre à croire qu'on en fait beaucoup autour de moi en disant que je suis futée, sans me sentir aussi brillante que certains le disent. Et ça peut faire bizarre de se sentir en décalage de cette façon, comme si il n'y avait que soi pour voir en toute lucidité qu'on est banal. Peut-être plus encore dans le sens où tu vas regarder ton fils avec tes yeux de maman, et qu'un enfant est toujours beau dans les bras de sa mère (je ne sais plus quel éditeur disant ça à propos des manuscrits) : en gros pour toi ça ne fait pas de doute que ton fils est beau/intelligent/gentil/etc., mais c'est une perception un peu déformée, donc peut-être que pour ton fils c'est difficile de l'entendre de ta part parce que pas fiable. Ce serait comme discuter de la qualité d'un aspirateur vendu en télé-achat avec Pierre Bellemare, si tu veux.
-Il a dix-huit ans, tu dis qu'il a déjà un projet pro solide, ça veut dire qu'il a traversé ses années d'école a priori sans trop de soucis. Dans quel secteur veut-il travaille ? Cela peut aussi donner des pistes. Avec l'idée de la graphie et de la peur de l'erreur j'ai pensé à de la calligraphie (ou ce genre de choses, je ne m'y connais guère), ça peut justement être intéressant. Un truc qui ne serait pas évident pour lui (donc dont on peut tirer une fierté quand on réussit moins mal), mais qui lui plaise pour qu'il s'accroche.
Monsieur Pinpin- Messages : 1702
Date d'inscription : 04/05/2021
Age : 20
Localisation : Dans son lit, enfin !
Re: Question de maman
Bonjour,
Je précise un peu mon idée, je me rends compte que je l'ai gardée dans ma tête : On peut être en décalage pour plein de raisons. Je crois comprendre que vous vous inquiétez que votre fils ressente un décalage, et doute beaucoup. Votre piste va vers la haute intelligence qui serait une source de décalage (toujours si j'ai bien compris). Je partage donc cet article qui explique que l'intelligence elle-même n'implique pas le décalage, sauf à la marge, pour très peu de concernés :
Je demandais à tout hasard s'il serait INFP avec quelques idées à l'esprit. Déjà être N dans un entourage majoritairement S, cela peut créer un décalage. Dans les conversations, je trouve rarement des personnes sur ma longueur d'onde. Quelqu'un qui a Ne (intuition extravertie : c'est une fonction cognitive dans le MBTI) parmi ses fonctions cognitives "préférées" aime concevoir des hypothèses, a des idées larges, et veut explorer beaucoup de pistes au risque d'être paralysé, de bloquer en percevant les possibilités, de ne plus savoir choisir même pour des questions simples et sans conséquences. Les conversations qui tournent sur des faits du quotidien relatés en détail, cela peut être long à subir.
Bon, après, il est ado, vous savez mieux que moi, je ne suis pas parent... Il peut vivre une période de "flottement". Vous voyez ce que je veux dire.
Autre bidule que je voulais te dire, au cas où : personnellement, je n'ai jamais compris ce qu'est vraiment le surdon, je ne vois pas ce que cela implique, peut-être que je ne suis pas concerné (cela serait une bonne explication)... J'ai aussi une autre hypothèse : le QI serait une mesure absurde. Si ton fils est un rêveur qui se pose beaucoup de questions et sait aussi juger des questions ou se poser ses propres questions, le test de QI qui mesure la vitesse et l'agilité mentales ne va pas détecter sa forme d'intelligence qui n'est peut-être pas dissociable d'une certaine lenteur : une lenteur qui témoigne des hypothèses de Ne qui déboulent et explorent [trop] vastement, ou encore d'une "réflexion faite" : un temps d'arrêt devant ce qui est proposé comme allant de soi (comme si les épreuves proposées étaient à coup sûr pertinentes et l'implicite de ces exercices touchait au fondement de l'intelligence humaine). Cioran a dit justement : "Toute forme de hâte, même vers le bien, trahit quelque dérangement mental."
Je précise un peu mon idée, je me rends compte que je l'ai gardée dans ma tête : On peut être en décalage pour plein de raisons. Je crois comprendre que vous vous inquiétez que votre fils ressente un décalage, et doute beaucoup. Votre piste va vers la haute intelligence qui serait une source de décalage (toujours si j'ai bien compris). Je partage donc cet article qui explique que l'intelligence elle-même n'implique pas le décalage, sauf à la marge, pour très peu de concernés :
https://www.zebrascrossing.net/t748-le-q-i-et-le-probleme-de-l-inadaptation-sociale#23851Les psychologues savent depuis longtemps qu'il y a un intervalle restreint de niveau d'intelligence qui favorise le développement optimal d'individus socialement bien intégrés et dont la réussite ne pose pas de problèmes. Cet intervalle limité concerne des QI qui se situent approximativement entre 120 et 140 sur la plupart des tests, avec une déviation standard de 16,1. La plupart des membres de Mensa rentrent dans cet intervalle.
Les témoignages faisant état d’un mauvais ajustement social qui sont fréquemment rapportés par les membres de Mensa peuvent être tout à fait véridiques. Mais, contrairement aux idées reçues, la cause de leurs difficultés réside rarement dans leurs capacités intellectuelles proprement dites. Les graves problèmes d'ajustement social qui ont pour origine une intelligence exceptionnelle sont rarement présents chez les personnes présentant un Q.I. inférieur à 150, niveau qui est dépassé par une personne sur 1000 seulement dans la population générale. Les membres de Mensa présentant un niveau aussi élevé sont peu nombreux. Il est donc utile de diviser les surdoués en deux catégories : un groupe à ajustement social optimum qui se situe en dessous d'un seuil de 145 environ, et un autre à ajustement social problématique, avec des Q.I. plus élevés. Ces deux groupes ont tendance à présenter par ailleurs des différences notables en ce qui concerne leurs valeurs, leurs styles de vie, et surtout dans leurs stratégies d'adaptation à leur milieu social. Les personnes qui se situent dans l’intervalle où l’intelligence paraît optimale semblent avoir très peu besoin d’aide, voire pas du tout, pour s’adapter au monde qui les entoure. En revanche, les surdoués exceptionnels nécessiteront une attention particulière s'ils veulent pouvoir tirer au mieux parti de leurs capacités.
Un tel seuil n’est pas le fruit des tests d’intelligence eux-mêmes, mais traduit les efforts que doivent faire ces personnes pour composer avec leur environnement social. Il apparaît quand les enfants précoces sont confrontés au système scolaire classique. Il est la conséquence de deux facteurs : la fréquence avec laquelle l'enfant rencontre d'autres enfants qui pensent comme lui et le niveau de maîtrise de l'enseignement déjà atteint par l'enfant.
Pour un enfant précoce dont l’intelligence se situe dans la plage optimale, l'environnement scolaire peut ressembler à un paradis social. En général, il apprécie le travail scolaire et est suffisamment intelligent pour maîtriser le parcours scolaire avec aisance. Bien qu’il soit plus intelligent que la plupart des autres élèves de sa classe, il n'est pas suffisamment différent d'eux pour ne pas pouvoir gagner la confiance d'un grand nombre de ses camarades, ce qui nous amène à aborder la notion de leadership (capacité à diriger, de manière formelle ou informelle). Il gère sa vie avec une efficacité remarquable. De plus, il côtoie à l’école suffisamment d’enfants comme lui pour avoir un nombre satisfaisant d'amis présentant le même profil intellectuel que lui. Il souffre rarement de la solitude ou de l'isolement social. Il devient le leader de la classe, le major de promotion, et à l'âge adulte c’est généralement un professionnel reconnu. Il tend à s'élever dans la partie haute de la classe moyenne, s'il n'y est pas né, et à jouir de la plupart des prestiges et récompenses économiques qu’offre notre société.
Cependant, même l'enfant pourvu d’un QI inférieur ou égal à 145 est assez performant pour trouver le travail scolaire très ennuyeux, du moins avant le Bac. L'enfant ayant un Q.I. supérieur à 155 est dans une situation encore plus désavantageuse. Il est tellement en avance qu’il peut en arriver à considérer l’école non seulement avec indifférence, mais aussi développer vis-à-vis d’elle une franche hostilité. Il survole avec aisance le cursus scolaire, souvent avec plusieurs classes d'avance, et ne trouve aucun enjeu dans le fait de faire ses devoirs. De plus, il est souvent confié aux soins d'adultes médiocres et bornés qui éprouvent peu de sympathie pour ses besoins spécifiques. L'enfant sait que quelque chose va terriblement mal, mais n'est pas en mesure d’identifier clairement l’origine du problème. En désespoir de cause, il peut devenir un rebelle et s'en prendre à un monde qui l'isole et le torture. Entouré d’adultes étroits d’esprit et dépourvus de sympathie vis-à-vis de lui, il peut développer un mépris pour l'autorité qu’il conservera à l'âge adulte, et qui lui posera des problèmes tout au long de sa vie. De plus, il restera privé du soutien de ses pairs en intelligence, contrairement aux enfants dotés d’un Q.I. optimal.
À cause de la rareté de telles capacités dans la population, il est souvent confronté à l’isolement et à la solitude durant l’enfance et l’adolescence. S'il parvient à éviter d'adopter une attitude de rébellion et de cynisme, il pourra alors se faire à l’âge adulte des relations par le biais des sociétés savantes. Mais même ainsi, il arrivera fréquemment qu'il ne puisse jamais surmonter des habitudes de solitude, de timidité et de mauvaise estime de soi, qui ont été générées en lui dès l’enfance.
Le seuil qui permet de classer les surdoués en deux groupes selon leurs capacités d’adaptation sociales ne correspond pas à une frontière clairement délimitée, mais peut varier en fonction du contexte et de l’environnement. Dans de petites communautés isolées, le seuil se fera sentir en deçà de 145 de Q.I. Dans les zones urbaines comportant une surreprésentation des professions intellectuelles, il apparaîtra à un niveau plus haut. Le chiffre de 145 marque néanmoins un bon seuil si l’on considère le pays dans son ensemble. Mais lorsqu'il se fait jour, cela n’est pas simplement dû au hasard. Ce seuil, lorsqu’il apparaît, semble être la conséquence de ce qui peut être appelé la théorie de la communication de l'intelligence. Leta Hollingworth a fait l'observation suivante dans son livre, « Children above 180 IQ » (Les enfants dotés d'un Q.I. supérieur à 180) :
« L'observation montre il y a un rapport direct entre l'intelligence du leader et l'intelligence de ceux qui le suivent. Pour devenir le leader de ses pairs un enfant doit être plus intelligent que ceux qu'il va diriger, mais pas beaucoup plus. »
Pour faire simple, nous dirons que le statut de leader n’émergera pas, ou bien ne se maintiendra pas, au-delà d’un écart correspondant à 30 points entre le leader et les autres enfants. Si cette théorie se vérifie, alors son implication logique semble être qu'au-delà d’un tel écart, une communication authentique entre différents niveaux d'intelligence devient impossible. Ce concept doit alors être appliqué à tous les types d'interactions sociales, et pas seulement à celles qui existent entre un leader et ceux qui le suivent. Ceci explique également pourquoi le seuil entre niveau optimal et niveau non-optimal d’adaptation sociale apparaît précisément autour de ce chiffre.
Une personne dotée d’un Q.I. de 140 est « à portée de communication » de 25 % de la population. Une personne qui a un Q.I. de 150 peut espérer se faire comprendre de seulement 10 % de l’humanité. L'individu vraiment exceptionnel – avec un Q.I. de 180 – va, lui, se retrouver coupé de la totalité moins 1/10 de 1 % de sa propre espèce. Le seuil de l’inadaptation semble alors apparaître dès qu’une personne ne peut espérer rencontrer parmi ses contemporains au moins 15 % d’individus avec lesquels communiquer sur le même plan d’intelligence et développer des relations de sympathie. Par nature, ce seuil est une barrière de communication qui isole l'individu exceptionnellement surdoué de ceux qui l'entourent. Pour cette raison, son enfance n'est pas très différente de celle des sourds, des enfants négligés, voire des enfants sauvages. De plus, s'il est exploité comme prodige — traité comme un objet – alors tous ces facteurs de désintégration pour l’esprit vont s'additionner pour le détruire. Il est donc peu surprenant que les enfants prodiges soient identifiés à tort comme étant victimes d’un « burn-out », un effondrement mental, à un âge peu avancé. Ils ne font pas un burn-out, mais ils sont en quelque sorte incinérés vivants, carbonisés.
Les surdoués sont particulièrement vulnérables à quatre types de problèmes d'inadaptation auxquels sont rarement confrontées les autres personnes. Comme conséquence de leurs capacités exceptionnelles, ils ont tendance à adopter un comportement qui vise à limiter les efforts dans la vie de tous les jours. De ce fait, ils échouent souvent à acquérir l'habitude d'un effort discipliné et soutenu, nécessaire à l’accomplissement de toute tâche d’une quelconque importance. Les membres de Mensa sont particulièrement représentatifs de cette forme d’inaptitude. Ils sont même passés maîtres dans l’art de faire passer ce manque de constance pour une qualité, sous le prétexte de « rester léger », de « rester simple », de « profiter de la vie ». Quand plusieurs d'entre eux se trouvent réunis à une rencontre Mensa, c'est surtout pour eux l'occasion de s'amuser. C'est rarement pour favoriser les échanges intellectuels – quoi que prétende Mensa dans sa stratégie de communication –, mais, plutôt pour tourner en dérision leurs capacités intellectuelles.
Un autre problème d'ajustement rencontré par les surdoués est la conséquence de leur exceptionnelle capacité d’adaptation. Ils sont capables d’exceller dans tellement de domaines qu’ils ont tendance à se disperser et à rester superficiels. Personne, quel que soit son niveau de douance, n’a le temps ni les moyens de faire bien tout ce qui l’intéresse. Pour être efficace, il faut faire des choix parmi les nombreuses possibilités. Les membres de Mensa sont souvent confrontés à ce type de problèmes. Leurs fréquents changements d’orientation professionnelle ainsi que leur passion légendaire pour les jeux de type quizz (comme le Trivial Pursuit), sont caractéristiques, et sont tous deux des signes diagnostiques de ce problème d'ajustement. Le sentiment qui prévaut parmi beaucoup de membres de Mensa et qui pourrait être formulé ainsi : « Si je suis si intelligent, pourquoi est-ce que je ne réussis pas mieux ma vie ? », est dû principalement aux deux caractéristiques que nous venons d’évoquer. La plupart des membres de Mensa n'ont jamais appris que le secret du succès est de mettre tous ses œufs dans le même panier – et ensuite de surveiller ce panier.
L'un des problèmes les plus sérieux rencontrés par les surdoués est de parvenir à accepter de bonne grâce les personnes qui leur semblent stupides, et à admettre de manière raisonnable le fait que les autres ne soient pas toujours raisonnables. Dans les faits, les membres de Mensa tolèrent cela bien mieux qu'ils le pensent, et la raison en est que dans leur ensemble ils n’ont pas bénéficié d’un programme éducatif spécifique pour les surdoués. Pour apprendre à supporter plus facilement les personnes moins raisonnables ou moins logiques, il faut y avoir été confronté et avoir appris à entretenir des relations avec elles. Le fait de retirer un enfant d’une classe ordinaire et de le mettre à part dans une classe spéciale le prive d’une des leçons les plus importantes de la vie. Plus importante même que toutes les matières scolaires. Contrairement à ce que croient beaucoup de membres de Mensa, l'éducation scolaire spécifique pour surdoués n'a généralement aucun effet positif ou négatif sur les résultats scolaires de l'enfant. Elle ne les protège pas non plus de l'ennui en classe. Les enfants surdoués qui ont expérimenté les deux types de classes disent souvent qu'ils sont tous les deux également ennuyeux. Par conséquent, si les programmes scolaires spécifiques n'aident pas les surdoués à obtenir de meilleurs résultats et ne leur épargnent pas non plus l'ennui, que de surcroît ils compromettent leurs capacités à s'ajuster socialement, alors dans l'ensemble ces programmes ne méritent pas d’être poursuivis. En réalité, la qualité d’une éducation spécifique pour les surdoués nécessite que l’on tienne compte du seuil d'ajustement. Pour ceux qui sont en dessous de ce seuil — ce qui correspond à la majorité des membres de Mensa —, l'éducation spécifique n'a pas de sens et peut au contraire se révéler préjudiciable. Inversement, pour ceux qui se situent au-delà, le fait de les mettre dans une classe ordinaire n'a aucun sens, puisqu'ils sont incapables de bénéficier d'une quelconque manière de cette situation. Au contraire, cette expérience peut même se révéler désastreuse, pour les raisons déjà évoquées. Une éducation spécifique ne semble souhaitable que pour les enfants dont le Q.I. s’inscrit dans la tranche où l’intelligence ne leur permet pas un ajustement social satisfaisant.
La conclusion de cette étude est qu'aucun problème ne semble aussi grave ou n'a d'effets aussi sérieux et durables que celui de l'isolement social. C'est un problème que rencontrent rarement les personnes qui appartiennent à l’intervalle où l'ajustement social est optimal, et seul un petit nombre de membres de Mensa ont été confrontés à ce type de problème de façon aiguë. Néanmoins, pour la personne qui se trouve au-dessus du seuil d'adaptation, le problème rencontré peut être sévère. Pour lui, la question de l'isolement social peut même devenir insoluble. Hormis dans les grandes métropoles, il peut ne pas y avoir suffisamment de personnes ayant le même profil dans la tranche d'âge concernée pour pouvoir constituer ne serait ce qu’une petite classe homogène. L'individu exceptionnellement doué devra donc composer avec un environnement humain dans lequel il a bien peu de chances de rencontrer son semblable. Les stratégies d’ajustement à une telle réalité sociale passent nécessairement par l’acceptation stoïque d’une existence vouée à la solitude. Pour lui, le fait d’être un individu isolé n'est pas un signe d'inadaptation comme il l’est pour les autres, mais correspond une forme d’adaptation réaliste à un monde hostile.
Néanmoins, être solitaire n'empêche pas de tels individus de se faire des amis ou de se soucier des autres ; cela signifie seulement qu'ils se sentiront le plus souvent comme des visiteurs venus d'une autre planète, ou comme des adultes entourés d'enfants. Ils peuvent apprécier les personnes qui les entourent, mais ils doivent se faire à l'idée qu'ils sont séparés d'eux par un fossé infranchissable.
Le type d'adaptation sociale auquel parvient l'adulte exceptionnellement doué est davantage la conséquence des caractéristiques et circonstances particulières de son enfance, que ça n’est le cas chez les personnes modérément surdouées. S'il naît dans une famille d'un niveau socioprofessionnel élevé où préexiste une tradition d'éducation et de réussite, alors il aura toutes les chances d’être détecté assez tôt, et que des mesures particulières soient mises en place pour accompagner sa douance. De plus, les adultes référents seront eux-mêmes instruits et compétents. Ils seront à même de lui servir de modèles, de lui proposer des valeurs et de lui fournir l’environnement intellectuel dont il pourrait manquer autrement. Mais trop souvent, l'individu exceptionnellement doué naît dans un environnement privé de ces éléments. Comme conséquence et à cause de son isolement social, il tend à élaborer son propre système de valeurs et ses propres modèles de référence, uniquement à partir de ses lectures. Celles-ci ne recouvrant habituellement que des domaines parcellaires, ses valeurs se résument souvent à un mélange hétérogène de notions parfois contradictoires qui sont fusionnées en une vision du monde singulière, personnelle et perçue comme atypique. N'ayant pas de retour critique de la part des enseignants ou de ses camarades pour venir corriger ses idées, il devient souvent un adulte original, au point parfois de passer auprès des autres pour quelqu’un d’excentrique. Sans commentaires ou réactions en retour, il peut en arriver à avoir une telle confiance dans son propre jugement, qu'il finira par ignorer, voire exécrer toutes les opinions qui ne vont pas dans son sens. Par ailleurs, s'il ne parvient pas non plus à acquérir les connaissances étendues de l'érudit — ce qui est souvent le cas — il peut même devenir totalement insensé, vivant dans une sorte d’univers mental délirant qu'il se sera créé de toutes pièces.
À un certain moment de sa vie, il devra se demander ce qu’il souhaite faire à propos du « monde réel ». Il peut décider de le conquérir. S'il fait ce choix, il peut développer un esprit de compétition acharné, particulièrement s'il a été confronté, jeune, à de nombreuses frustrations imposées par des figures incarnant l'autorité. Si ces expériences ont laissé en lui un résidu de rancœur ou de cynisme, il peut devenir réellement impitoyable. Cependant, il adoptera le plus souvent le même style de vie solitaire qu'il a été contraint d'avoir dans sa jeunesse. Il peut choisir la solitude et la compagnie des livres pour le reste de sa vie. Il devient souvent un éternel étudiant, timide et inhibé. Il peut même choisir son futur métier en optant pour la profession qui lui garantira le plus grand nombre de moments de solitude. Par ailleurs, il souffre souvent de dépression chronique ou de crises cycliques dépressives. Il est difficile de dire si c'est là le résultat de son style de vie, ou s'il a un métabolisme réellement différent. Ce qui est certain c'est que les individus exceptionnellement doués sont particulièrement vulnérables aux formes les plus sévères d'inadaptation sociale.
Notons cependant que se situer dans la plage où le Q.I. permet un ajustement social optimal n’offre pas une protection sans failles vis-à-vis des problèmes d'adaptation. Comme nous l’avons déjà signalé ci-dessus, de nombreux membres de Mensa ont été victimes des deux formes mineures d'inadaptation que sont le manque d'autodiscipline, et une trop grande tendance à se disperser. La plupart des personnes ayant un Q.I. correspondant à la plage moyenne de Mensa sont parvenues à éviter ces pièges et ont fait un très bon usage de leurs capacités. Mais un sondage rapide et informel montrera que Mensa est très sous-représentée dans toutes les professions. Les membres qui ont acquis un Bac +5 ou d’autres diplômes équivalents trouvent amplement de quoi stimuler leur esprit parmi leurs collègues ou en appartenant à des organisations professionnelles. Ils n'ont pas besoin de Mensa. D’ailleurs, dans certains milieux, reconnaître que l'on est membre de Mensa peut même se révéler professionnellement très préjudiciable.
Ce que toutes ces personnes ont démontré c’est qu'elles sont capables d'un effort prolongé et discipliné. D'un autre côté, Mensa a tendance à attirer des personnes qui sont également talentueuses, mais qui se révèlent incapables de concentrer leurs efforts sur la durée. Il est même possible qu'à l’âge où ces personnes adhèrent à Mensa leurs habitudes soient déjà si profondément ancrées qu'elles ne peuvent plus être corrigées. Mais si Mensa en tant qu'organisation prenait plus à cœur son ambition de promouvoir l'intelligence, elle mettrait réellement toute son énergie dans cette cause. Mais elle semble faire tout son possible au contraire, pour renforcer ces mauvaises habitudes et les justifier par un discours rationnel. Le simple fait de considérer qu’un style de vie sans but précis est un comportement acceptable chez les surdoués est dommageable pour ses membres. Ne vous y trompez pas, l'adhésion à Mensa peut s'avérer néfaste à un développement harmonieux de l'individu.
Quel que soit le niveau du Q.I., l'inadaptation sociale n’est en aucune façon une fatalité. Les risques peuvent être plus importants avec des scores élevés, mais ils peuvent être réduits en mettant en évidence leurs causes profondes et en adoptant une stratégie intelligente. Le simple fait de les reconnaître pour ce qu'ils sont constitue déjà la moitié de la victoire.
Je demandais à tout hasard s'il serait INFP avec quelques idées à l'esprit. Déjà être N dans un entourage majoritairement S, cela peut créer un décalage. Dans les conversations, je trouve rarement des personnes sur ma longueur d'onde. Quelqu'un qui a Ne (intuition extravertie : c'est une fonction cognitive dans le MBTI) parmi ses fonctions cognitives "préférées" aime concevoir des hypothèses, a des idées larges, et veut explorer beaucoup de pistes au risque d'être paralysé, de bloquer en percevant les possibilités, de ne plus savoir choisir même pour des questions simples et sans conséquences. Les conversations qui tournent sur des faits du quotidien relatés en détail, cela peut être long à subir.
Bon, après, il est ado, vous savez mieux que moi, je ne suis pas parent... Il peut vivre une période de "flottement". Vous voyez ce que je veux dire.
Autre bidule que je voulais te dire, au cas où : personnellement, je n'ai jamais compris ce qu'est vraiment le surdon, je ne vois pas ce que cela implique, peut-être que je ne suis pas concerné (cela serait une bonne explication)... J'ai aussi une autre hypothèse : le QI serait une mesure absurde. Si ton fils est un rêveur qui se pose beaucoup de questions et sait aussi juger des questions ou se poser ses propres questions, le test de QI qui mesure la vitesse et l'agilité mentales ne va pas détecter sa forme d'intelligence qui n'est peut-être pas dissociable d'une certaine lenteur : une lenteur qui témoigne des hypothèses de Ne qui déboulent et explorent [trop] vastement, ou encore d'une "réflexion faite" : un temps d'arrêt devant ce qui est proposé comme allant de soi (comme si les épreuves proposées étaient à coup sûr pertinentes et l'implicite de ces exercices touchait au fondement de l'intelligence humaine). Cioran a dit justement : "Toute forme de hâte, même vers le bien, trahit quelque dérangement mental."
Invité- Invité
Re: Question de maman
Merci Grom pour ce partage. Je pense rejoindre ta pensée. Le sentiment de décalage tient pour moi plus à une capacité à l’introspection, à l’intériorisation, à la mise en perspective qu’au surdon. Nous sommes tous différents. La « normalité » est un concept de façade bâti autour de la recherche d’appartenance. La simple capacité à prendre du recul par rapport à ce phénomène, à l’observer de l’extérieur, crée le décalage, jusqu’au jour où, plus âgé, on accepte d’être pleinement soi-même et d’assumer sa singularité, permettant ainsi aux autres d’en faire autant.
Je précise pour l’auteur du post: je ne suis pas testée, donc je ne me revendique pas HP, pourtant j’ai toujours été un électron libre considéré comme « étrange » par autrui et je suis INFJ.
Je précise pour l’auteur du post: je ne suis pas testée, donc je ne me revendique pas HP, pourtant j’ai toujours été un électron libre considéré comme « étrange » par autrui et je suis INFJ.
J043947.08+163415.7- Messages : 4459
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Re: Question de maman
A mon avis, le plus simple, c'est de prendre la bonne vieille courbe de Gauss
Un score de 130 points "laisse à gauche" ~97% de la population.
Un score de 127 "laisse à gauche" quoi, ~95% de la population ?
Après. c'est juste une information, qui peut certainement expliquer un sentiment de décalage, et qui explique aussi qu'intellectuellement il est bien plus proche des individus avec un QI de 130 que de ceux avec un QI de 115, 100 ou 70.
C'est une information, à lui d'en faire...ce qu'il à envie d'en faire.
Sans même mentionner qu'avec un coup de stress, une certaine immaturité, un manque de confiance en soi, et un syndrome de l'imposteur (et parfois une envie presque inconsciente de foirer le test), 3 points de QI, ça reste dans l'intervalle de confiance.
Il a la vie devant lui, qu'il en profite.
Un score de 130 points "laisse à gauche" ~97% de la population.
Un score de 127 "laisse à gauche" quoi, ~95% de la population ?
Après. c'est juste une information, qui peut certainement expliquer un sentiment de décalage, et qui explique aussi qu'intellectuellement il est bien plus proche des individus avec un QI de 130 que de ceux avec un QI de 115, 100 ou 70.
C'est une information, à lui d'en faire...ce qu'il à envie d'en faire.
Sans même mentionner qu'avec un coup de stress, une certaine immaturité, un manque de confiance en soi, et un syndrome de l'imposteur (et parfois une envie presque inconsciente de foirer le test), 3 points de QI, ça reste dans l'intervalle de confiance.
Il a la vie devant lui, qu'il en profite.
Stegos- Messages : 4567
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Re: Question de maman
Précision par rapport à l'article posté par Grom
Cet article est traduit de l'anglais. Et, logiquement, les QI qu'il mentionne sont exprimés selon l'échelle de Catell (utilisé dans le monde anglo-saxon principalement), et non en échelle de Wechsler (francophonie - voire Europe ???). Ce qui change pas mal de choses, et peut-être relativement confusionnant pour les non-initiés...
Pour une lecture simplifiée de l'article, un petit tableau d'équivalences approximatives :
1 écart-type Wechsler = 15 / 1 écart-type Catell = 24
115 We = 124 Ca
120 We = 132 Ca
125 We = 140 Ca
130 We = 148 Ca
135 We = 156 Ca
140 We = 164 Ca
145 We = 172 Ca
150 We = 180 Ca
155 We = 188 Ca
(Grom, si tu veux éditer ton post en copiant-collant ceci avant l'article, ne te gêne pas)
Un tableau de correspondance plus détaillé ici :
http://www.douance.org/qi/tabqi.html
Et plus d'informations sur les rapports Wechsler/Catell par là :
https://overthe130.wordpress.com/2018/01/17/la-difference-entre-wechsler-et-cattell/
Enfin, et juste pour la blague, voici comment la confusion Wechsel et Catell est utilisée par la presse people, qui parvient à écrire à propos de James Franco (un acteur dont j'ignorais le nom jusqu'à il y a 5 minutes...) "Au vu de sa personnalité excentrique, il n’est pas très étonnant que James Franco soit au fond un vrai génie !"... avec un QI d'environ... 118 ! (en "points de QI de chez nous")
https://hollywoodpq.com/culture-pop/qi-des-stars/
PS : et je serais curieux de savoir d'où le journaleux tire ses sources...
Cet article est traduit de l'anglais. Et, logiquement, les QI qu'il mentionne sont exprimés selon l'échelle de Catell (utilisé dans le monde anglo-saxon principalement), et non en échelle de Wechsler (francophonie - voire Europe ???). Ce qui change pas mal de choses, et peut-être relativement confusionnant pour les non-initiés...
Pour une lecture simplifiée de l'article, un petit tableau d'équivalences approximatives :
1 écart-type Wechsler = 15 / 1 écart-type Catell = 24
115 We = 124 Ca
120 We = 132 Ca
125 We = 140 Ca
130 We = 148 Ca
135 We = 156 Ca
140 We = 164 Ca
145 We = 172 Ca
150 We = 180 Ca
155 We = 188 Ca
(Grom, si tu veux éditer ton post en copiant-collant ceci avant l'article, ne te gêne pas)
Un tableau de correspondance plus détaillé ici :
http://www.douance.org/qi/tabqi.html
Et plus d'informations sur les rapports Wechsler/Catell par là :
https://overthe130.wordpress.com/2018/01/17/la-difference-entre-wechsler-et-cattell/
Enfin, et juste pour la blague, voici comment la confusion Wechsel et Catell est utilisée par la presse people, qui parvient à écrire à propos de James Franco (un acteur dont j'ignorais le nom jusqu'à il y a 5 minutes...) "Au vu de sa personnalité excentrique, il n’est pas très étonnant que James Franco soit au fond un vrai génie !"... avec un QI d'environ... 118 ! (en "points de QI de chez nous")
https://hollywoodpq.com/culture-pop/qi-des-stars/
PS : et je serais curieux de savoir d'où le journaleux tire ses sources...
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
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Localisation : Lyon
Re: Question de maman
James Franco ?
pffff nous on a Amel Bent certifiée par JSF.
pffff nous on a Amel Bent certifiée par JSF.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Question de maman
Charv, ça me paraît plus cohérent sans la conversion que tu proposes. Tu es sûr ? As-tu une preuve ? sinon je retourneraiS trouver l'article sur le site d'origine pour avoir une meilleure idée.
Invité- Invité
Re: Question de maman
Grom a écrit:Charv, ça me paraît plus cohérent sans la conversion que tu proposes. Tu es sûr ? As-tu une preuve ? sinon je retourneraiS trouver l'article sur le site d'origine pour avoir une meilleure idée.
ici
ici
et ici
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
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Re: Question de maman
Euh... Je n'ai pas de "preuve", dans la mesure où l'auteur ne précise pas dans quelle unité de mesure il s'exprime.
Cependant, le fait qu'il soit fait mention à plusieurs reprises d'un QI supérieur à 180 m'en est un super indice, dans la mesure où les tests de Wechsler (wais et wisc) sont incapables de mesurer un QI au-dessus de 160. Non que, en théorie, ça soit impossible, sauf qu'on ne sait pas faire. Et que, en conséquence, l'échelle de Wechsler a un maximum théorique de 160, quand celle de Catell a un max théorique de 196.
Deuxième GROS indice, que je viens de vérifier à l'instant, en suivant le lien en bas de l'article en anglais posté par Luc en spoiler (vers qui tu renvoies), on arrive sur le site de la "TripleNineSociety", dont j'ai trouvé sur la page contact une adresse physique basée vers une adresse USA
https://www.triplenine.org/HowtoJoin/GeneralInstructions
Et, au-delà de "preuves", ça me semble être une question de bon sens vue la hauteur des nombres annoncés dans l'article.
Le seul élément qui ne me paraît pas très cohérent, c'est le tout premier paragraphe qui indique que (je cite de tête) "la plupart des membres de Mensa ont un QI situé entre 120 et 140".
Or, de ce que j'en sais, Mensa France accueille ou bien à partir de 130 (ou 132 ?) Wechsler, ou sur tests internes ne donnant pas lieu à un calcul de QI (on peut certes admettre qu'il soit possible de réussir aux tests Mensa en ayant moins de 130 We, selon compétences spécifiques demandées par les tests, mais ç'aurait mérité précision). J'ignore ce qu'il en est pour Mensa USA, et encore plus à l'époque où a été rédigé l'article, déjà ancien. Mais donc, pour ce que j'en sais, que ce soit en Wechsler ou en Catell, aucun mensan ne devrait être testé en-dessous de 130 Wechsler, a fortiori en-dessous de 130 Catell.
Possible également que l'auteur de l'article s'embrouille lui-même entre les 2 unités (peu probable selon moi), ou que, reprenant une étude sans être lui-même spécialiste de la douance, il raconte des conneries à propos du QI des mensans... (plus probable à mon sens)
Quoi qu'il en soit, il y a un schmurz quelque part.
D'une manière générale, c'est quand même terrible : l'échelle de QI est la seule à ma connaissance dont on se satisfait (enfin, pas moi !) qu'elle soit exprimée sans précision de l'unité de mesure Je pèse 130 ! (kilos, tonnes, livres, onces, stones..?) La température est de 25° ! (Kelvin, Celcius, Farenheit..?)
Cette légèreté rend bien compte du degré de méconnaissance sur la question, y compris dans les papiers "spécialisés".
Me v'là tout colère, tiens !!!
Cependant, le fait qu'il soit fait mention à plusieurs reprises d'un QI supérieur à 180 m'en est un super indice, dans la mesure où les tests de Wechsler (wais et wisc) sont incapables de mesurer un QI au-dessus de 160. Non que, en théorie, ça soit impossible, sauf qu'on ne sait pas faire. Et que, en conséquence, l'échelle de Wechsler a un maximum théorique de 160, quand celle de Catell a un max théorique de 196.
Deuxième GROS indice, que je viens de vérifier à l'instant, en suivant le lien en bas de l'article en anglais posté par Luc en spoiler (vers qui tu renvoies), on arrive sur le site de la "TripleNineSociety", dont j'ai trouvé sur la page contact une adresse physique basée vers une adresse USA
https://www.triplenine.org/HowtoJoin/GeneralInstructions
Et, au-delà de "preuves", ça me semble être une question de bon sens vue la hauteur des nombres annoncés dans l'article.
Le seul élément qui ne me paraît pas très cohérent, c'est le tout premier paragraphe qui indique que (je cite de tête) "la plupart des membres de Mensa ont un QI situé entre 120 et 140".
Or, de ce que j'en sais, Mensa France accueille ou bien à partir de 130 (ou 132 ?) Wechsler, ou sur tests internes ne donnant pas lieu à un calcul de QI (on peut certes admettre qu'il soit possible de réussir aux tests Mensa en ayant moins de 130 We, selon compétences spécifiques demandées par les tests, mais ç'aurait mérité précision). J'ignore ce qu'il en est pour Mensa USA, et encore plus à l'époque où a été rédigé l'article, déjà ancien. Mais donc, pour ce que j'en sais, que ce soit en Wechsler ou en Catell, aucun mensan ne devrait être testé en-dessous de 130 Wechsler, a fortiori en-dessous de 130 Catell.
Possible également que l'auteur de l'article s'embrouille lui-même entre les 2 unités (peu probable selon moi), ou que, reprenant une étude sans être lui-même spécialiste de la douance, il raconte des conneries à propos du QI des mensans... (plus probable à mon sens)
Quoi qu'il en soit, il y a un schmurz quelque part.
D'une manière générale, c'est quand même terrible : l'échelle de QI est la seule à ma connaissance dont on se satisfait (enfin, pas moi !) qu'elle soit exprimée sans précision de l'unité de mesure Je pèse 130 ! (kilos, tonnes, livres, onces, stones..?) La température est de 25° ! (Kelvin, Celcius, Farenheit..?)
Cette légèreté rend bien compte du degré de méconnaissance sur la question, y compris dans les papiers "spécialisés".
Me v'là tout colère, tiens !!!
Charv- Messages : 2388
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Localisation : Lyon
Re: Question de maman
Dans le papier en question, ce n'est pas clair. Ça ne semble être ni vraiment Wechsler ni forcément Cattell, avec des doutes selon le paragraphe voire la phrase.
Mais Grady Towers semble vouloir parler de THQI de manière générale.
C'est encore plus flou dans cet autre papier de Grady Towers, à mon avis. Il y parle de divers auteurs et tests, dont le CMT de Terman et le Stanford-Binet, mais il cite Wechsler aussi, et les valeurs de QI ne sont pas toujours rapportée à un test :
https://prometheussociety.org/wp/articles/the-outsiders/
Mais Grady Towers semble vouloir parler de THQI de manière générale.
[...] This limited range lies between approximately 120 and 140 IQ on most tests with a standard deviation of 16.1. Most Mensans fall within that range. The complaint of social maladjustment frequently heard from Mensans may very well be true; but, contrary to the prevailing myth, the cause of their troubles seldom lies with their intellectual ability. Severe problems in social adjustment due to exceptional intelligence are rarely found in those testing below 150 IQ, a score exceeded by only one in a thousand of the general population. Few Mensans score that highly. It's convenient, therefore, to divide gifted individuals into two categories: an optimum adjustment group that falls below a threshold of about 145 IQ, and a sub-optimum adjustment group that scores above it.
[...]
http://www.triplenine.org/Portals/0/Docs/download/IQ_and_the_Problem_of_Social_Adjustment.pdf
C'est encore plus flou dans cet autre papier de Grady Towers, à mon avis. Il y parle de divers auteurs et tests, dont le CMT de Terman et le Stanford-Binet, mais il cite Wechsler aussi, et les valeurs de QI ne sont pas toujours rapportée à un test :
https://prometheussociety.org/wp/articles/the-outsiders/
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Question de maman
On comprend l'idée quand même.
Wich- Messages : 1755
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Question de maman
La seule chose dont je suis sûr, c'est que les types qui me parlent de QI à plus de 200 sont en train de m'arnaquer (ou plus vraisemblablement se sont fait arnaquer eux-même), et pour des QI à plus de 155, y'a quand même de fortes chances que ça soit un peu la même...Grom a écrit:Tu es sûr ? As-tu une preuve ?
Ben moi, pas du tout.Grom a écrit:Charv, ça me paraît plus cohérent sans la conversion que tu proposes.
Charv a écrit:... et peut-être relativement confusionnant pour les non-initiés...
Ben pour les "intitiés" aussi, en fait ! La preuve...
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Question de maman
Merci il me semblait bien que je n'étais pas fouTopsy Turvy a écrit:Dans le papier en question, ce n'est pas clair. Ça ne semble être ni vraiment Wechsler ni forcément Cattell, avec des doutes selon le paragraphe voire la phrase.
Mais Grady Towers semble vouloir parler de THQI de manière générale.
Charv a écrit:Le seul élément qui ne me paraît pas très cohérent, c'est le tout premier paragraphe qui indique que (je cite de tête) "la plupart des membres de Mensa ont un QI situé entre 120 et 140".
Or, de ce que j'en sais, Mensa France accueille ou bien à partir de 130 (ou 132 ?) Wechsler, ou sur tests internes ne donnant pas lieu à un calcul de QI (on peut certes admettre qu'il soit possible de réussir aux tests Mensa en ayant moins de 130 We, selon compétences spécifiques demandées par les tests, mais ç'aurait mérité précision). J'ignore ce qu'il en est pour Mensa USA, et encore plus à l'époque où a été rédigé l'article, déjà ancien. Mais donc, pour ce que j'en sais, que ce soit en Wechsler ou en Catell, aucun mensan ne devrait être testé en-dessous de 130 Wechsler, a fortiori en-dessous de 130 Catell.
Les mensan's sont les top 2% :
wiki a écrit:Le seuil de 2 % correspond plus ou moins à un score de 131 pour les tests de Wechsler (WISC et WAIS) et la plupart des autres tests (pour une distribution normale centrée en 100 et d'écart-type 15, 2% correspond à 130,6), 132 pour le test de Stanford-Binet ou 150 pour le test de Cattell[23].
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Re: Question de maman
C'est wechler, les mecs, et les filles :
http://www.douance.org/qi/tabqi.htmlarticle a écrit:Mais, contrairement aux idées reçues, la cause de leurs difficultés réside rarement dans leurs capacités intellectuelles proprement dites. Les graves problèmes d'ajustement social qui ont pour origine une intelligence exceptionnelle sont rarement présents chez les personnes présentant un Q.I. inférieur à 150, niveau qui est dépassé par une personne sur 1000 seulement dans la population générale
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Re: Question de maman
"Pour faire simple, nous dirons que le statut de leader n’émergera pas, ou bien ne se maintiendra pas, au-delà d’un écart correspondant à 30 points entre le leader et les autres enfants. Si cette théorie se vérifie, alors son implication logique semble être qu'au-delà d’un tel écart, une communication authentique entre différents niveaux d'intelligence devient impossible. Ce concept doit alors être appliqué à tous les types d'interactions sociales, et pas seulement à celles qui existent entre un leader et ceux qui le suivent. Ceci explique également pourquoi le seuil entre niveau optimal et niveau non-optimal d’adaptation sociale apparaît précisément autour de ce chiffre"
C'est pas ça qui compte ?
Dsl je ne sais pas comment citer sur le tel
C'est pas ça qui compte ?
Dsl je ne sais pas comment citer sur le tel
Wich- Messages : 1755
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Question de maman
30, c'est deux écarts types de Wechsler et absurde en Cattell (écart type Wechlser 15, Binet 16 et Cattell 24).
Mais 150, sans précision, on ne sait pas si c'est censé être plutôt deux écarts types Cattell 148, ou trois écarts types Wechsler 145, ou trois écarts types Binet 148, ou à convertir en deux écarts types Wechlser 130.
Edit : C'est wechler
1/1000 plutôt Binet écart type 16, mais dans cet ordre d'idées, oui, trois écarts types. Mais deux de Wechlser quand ça parle d'écart de 30.
Dans l'idée de proposer des éléments pour l'initiatrice du sujet, j'aime bien Arielle Adda.
Ici, comme Grady, on ne sait pas trop de qui elle parle, entre HQI et THQI, mais c'est égal.
Itinéraire de l’adulte doué : une indicible désolation intérieure (Arielle Adda, 2003)
https://www.adulte-surdoue.org/2011/06/itineraire-de-ladulte-doue-une-indicible-desolation-interieure-arielle-adda/
Tant qu'à faire, un autre article, bien plus ancien, un peu dans la même veine :
Que sont les enfants doués devenus ? (Arielle Adda, 1989)
http://www.douance.org/psycho/adda96.html
Mais 150, sans précision, on ne sait pas si c'est censé être plutôt deux écarts types Cattell 148, ou trois écarts types Wechsler 145, ou trois écarts types Binet 148, ou à convertir en deux écarts types Wechlser 130.
Edit : C'est wechler
1/1000 plutôt Binet écart type 16, mais dans cet ordre d'idées, oui, trois écarts types. Mais deux de Wechlser quand ça parle d'écart de 30.
Dans l'idée de proposer des éléments pour l'initiatrice du sujet, j'aime bien Arielle Adda.
Ici, comme Grady, on ne sait pas trop de qui elle parle, entre HQI et THQI, mais c'est égal.
Itinéraire de l’adulte doué : une indicible désolation intérieure (Arielle Adda, 2003)
https://www.adulte-surdoue.org/2011/06/itineraire-de-ladulte-doue-une-indicible-desolation-interieure-arielle-adda/
Un tel sentiment de désolation est impossible à exprimer : il y a des moments où les mots, tous les mots, même les plus précis, deviennent réducteurs. Comment raconter à des interlocuteurs qui ignorent absolument de quoi on leur parle cette impression d’être « à côté » ou même « en dehors » de la vie normale que mènent les gens « normaux » sans se poser de questions ?
Tant qu'à faire, un autre article, bien plus ancien, un peu dans la même veine :
Que sont les enfants doués devenus ? (Arielle Adda, 1989)
http://www.douance.org/psycho/adda96.html
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Question de maman
Ah, ok (je n'ai rien compris à ce que tu dis, en vrai (j'ai compris que tu te gausses (comme la courbe))), eh bien, d'après cet outil de conversion, 150 qui équivaut à une personne sur mille, c'est avec l'échelle Stanford-Binet :Topsy Turvy a écrit:30, c'est deux écarts types de Wechsler et absurde en Cattell (écart type Wechlser 15, Binet 16 et Cattell 24).
Mais 150, sans précision, on ne sait pas si c'est censé être plutôt deux écarts types Cattell 148, ou trois écarts types Wechsler 145, ou trois écarts types Binet 148, ou à convertir en deux écarts types Wechlser 130.
Edit : C'est wechler
1/1000 plutôt Binet écart type 16, mais dans cet ordre d'idées, oui, trois écarts types. Mais deux de Wechlser quand ça parle d'écart de 30.
https://www.davidpbrown.co.uk/psychology/iq-conversion.html
Entre Wechler et Stanford-Binet, c'est kif-kif, vu de ma fenêtre, à quelques points de QI près.
Non, il faut hélas tout lire... , malgré tout, c'est plutôt ça qui compte selon moi :Qhi a écrit:article a écrit:"Pour faire simple, nous dirons que le statut de leader n’émergera pas, ou bien ne se maintiendra pas, au-delà d’un écart correspondant à 30 points entre le leader et les autres enfants. Si cette théorie se vérifie, alors son implication logique semble être qu'au-delà d’un tel écart, une communication authentique entre différents niveaux d'intelligence devient impossible. Ce concept doit alors être appliqué à tous les types d'interactions sociales, et pas seulement à celles qui existent entre un leader et ceux qui le suivent. Ceci explique également pourquoi le seuil entre niveau optimal et niveau non-optimal d’adaptation sociale apparaît précisément autour de ce chiffre"
C'est pas ça qui compte ?
Dsl je ne sais pas comment citer sur le tel
article a écrit:Mais, contrairement aux idées reçues, la cause de leurs difficultés réside rarement dans leurs capacités intellectuelles proprement dites. Les graves problèmes d'ajustement social qui ont pour origine une intelligence exceptionnelle sont rarement présents chez les personnes présentant un Q.I. inférieur à 150, niveau qui est dépassé par une personne sur 1000 seulement dans la population générale
Amen.J043947.08+163415.7 a écrit:Merci Grom pour ce partage. Je pense rejoindre ta pensée. Le sentiment de décalage tient pour moi plus à une capacité à l’introspection, à l’intériorisation, à la mise en perspective qu’au surdon. Nous sommes tous différents. La « normalité » est un concept de façade bâti autour de la recherche d’appartenance. La simple capacité à prendre du recul par rapport à ce phénomène, à l’observer de l’extérieur, crée le décalage, jusqu’au jour où, plus âgé, on accepte d’être pleinement soi-même et d’assumer sa singularité, permettant ainsi aux autres d’en faire autant.
Je précise pour l’auteur du post: je ne suis pas testée, donc je ne me revendique pas HP, pourtant j’ai toujours été un électron libre considéré comme « étrange » par autrui et je suis INFJ.
Invité- Invité
Re: Question de maman
Ou la la, tous ces gens intelligents qui se prennent la tête… ça fait mal à la mienne… allez: je sors ->
J043947.08+163415.7- Messages : 4459
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Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Question de maman
On est d'accord, le souci du papier traduit de Towers, c'est le blouliboulga avec des différences selon deux écart-types (~30 points) ou trois écart-types (~45 points) et des max plus ou moins impressionnants et crédibles selon le test. Ça perd tout le monde. On comprend qu'il s'intéressait plutôt aux (T)THQI, mais il a un peu fait de la soupe, là, quand même.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Question de maman
À part Qhi, J043947.08+163415.7, et wam, (et Stegos qui a répondu après l'article en postant une courbe, mais sans noyer le poisson puisqu'il répondait au post initial de Stellarima), personne ne parle du fond de l'article que j'avais copié/collé, pardi.
Vous auriez été redoutables pour faire diversion pendant l'affaire Benalla, les autres
Vous auriez été redoutables pour faire diversion pendant l'affaire Benalla, les autres
Invité- Invité
Re: Question de maman
De la soupe, mouais, on est d'accord, à peu près... Mais, sans vouloir chipoter, hein, j'y verrais plutôt de la bouillie de chat, en fait. Enfin, tant que personne ne prétend que c'est du gaspacho, on peut rester là-dessus ; hein, Grom ???
(de la différence franco-helvétique de vues sur l'art de la conversation : )
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Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Question de maman
@Grom cool ton site de conversion <-----------Ne cliquez surtout pas ici
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
Localisation : Belgium (Région Namuroise)
Re: Question de maman
- M'en fous de l'écume et de la soupe:
Tu es parti en HS sur les échelles de QI et là t'es même en HS par rapport à ton propre HS...Charv a écrit:De la soupe, mouais, on est d'accord, à peu près... Mais, sans vouloir chipoter, hein, j'y verrais plutôt de la bouillie de chat, en fait. Enfin, tant que personne ne prétend que c'est du gaspacho, on peut rester là-dessus ; hein, Grom ???
(de la différence franco-helvétique de vues sur l'art de la conversation : )
Le sujet ne t'intéresse pas ?
Invité- Invité
Re: Question de maman
Sur l'ordi c'est plus facile
- Pour facilité la lecture et sortir des problématiques inutile:
- Les psychologues savent depuis longtemps qu'il y a un intervalle restreint de niveau d'intelligence qui favorise le développement optimal d'individus socialement bien intégrés et dont la réussite ne pose pas de problèmes. (...)
Les témoignages faisant état d’un mauvais ajustement social qui sont fréquemment rapportés (...) peuvent être tout à fait véridiques. Mais, contrairement aux idées reçues, la cause de leurs difficultés réside rarement dans leurs capacités intellectuelles proprement dites. Les graves problèmes d'ajustement social qui ont pour origine une intelligence exceptionnelle sont rarement présents chez les personnes présentant un Q.I. (...) qui est dépassé par une personne sur 1000 seulement dans la population générale.(...). Il est donc utile de diviser les surdoués en deux catégories : un groupe à ajustement social optimum (...) et un autre à ajustement social problématique, avec des Q.I. plus élevés. Ces deux groupes ont tendance à présenter par ailleurs des différences notables en ce qui concerne leurs valeurs, leurs styles de vie, et surtout dans leurs stratégies d'adaptation à leur milieu social. Les personnes qui se situent dans l’intervalle où l’intelligence paraît optimale semblent avoir très peu besoin d’aide, voire pas du tout, pour s’adapter au monde qui les entoure. En revanche, les surdoués exceptionnels nécessiteront une attention particulière s'ils veulent pouvoir tirer au mieux parti de leurs capacités.
Un tel seuil n’est pas le fruit des tests d’intelligence eux-mêmes, mais traduit les efforts que doivent faire ces personnes pour composer avec leur environnement social. Il apparaît quand les enfants précoces sont confrontés au système scolaire classique. Il est la conséquence de deux facteurs : la fréquence avec laquelle l'enfant rencontre d'autres enfants qui pensent comme lui et le niveau de maîtrise de l'enseignement déjà atteint par l'enfant.
Pour un enfant précoce dont l’intelligence se situe dans la plage optimale, l'environnement scolaire peut ressembler à un paradis social. En général, il apprécie le travail scolaire et est suffisamment intelligent pour maîtriser le parcours scolaire avec aisance. Bien qu’il soit plus intelligent que la plupart des autres élèves de sa classe, il n'est pas suffisamment différent d'eux pour ne pas pouvoir gagner la confiance d'un grand nombre de ses camarades, ce qui nous amène à aborder la notion de leadership (capacité à diriger, de manière formelle ou informelle). Il gère sa vie avec une efficacité remarquable. De plus, il côtoie à l’école suffisamment d’enfants comme lui pour avoir un nombre satisfaisant d'amis présentant le même profil intellectuel que lui. Il souffre rarement de la solitude ou de l'isolement social. Il devient le leader de la classe, le major de promotion, et à l'âge adulte c’est généralement un professionnel reconnu. Il tend à s'élever dans la partie haute de la classe moyenne, s'il n'y est pas né, et à jouir de la plupart des prestiges et récompenses économiques qu’offre notre société.
Cependant, même l'enfant pourvud’un QI inférieur ou égal à 145d'une intelligence se situant dans la plage optimale est assez performant pour trouver le travail scolaire très ennuyeux, du moins avant le Bac. L'enfant ayant un Q.I. supérieur à155cette plage est dans une situation encore plus désavantageuse. Il est tellement en avance qu’il peut en arriver à considérer l’école non seulement avec indifférence, mais aussi développer vis-à-vis d’elle une franche hostilité. Il survole avec aisance le cursus scolaire, souvent avec plusieurs classes d'avance, et ne trouve aucun enjeu dans le fait de faire ses devoirs. De plus, il est souvent confié aux soins d'adultes médiocres et bornés qui éprouvent peu de sympathie pour ses besoins spécifiques. L'enfant sait que quelque chose va terriblement mal, mais n'est pas en mesure d’identifier clairement l’origine du problème. En désespoir de cause, il peut devenir un rebelle et s'en prendre à un monde qui l'isole et le torture. Entouré d’adultes étroits d’esprit et dépourvus de sympathie vis-à-vis de lui, il peut développer un mépris pour l'autorité qu’il conservera à l'âge adulte, et qui lui posera des problèmes tout au long de sa vie. De plus, il restera privé du soutien de ses pairs en intelligence, contrairement aux enfants dotés d’un Q.I. optimal.
À cause de la rareté de telles capacités dans la population, il est souvent confronté à l’isolement et à la solitude durant l’enfance et l’adolescence. S'il parvient à éviter d'adopter une attitude de rébellion et de cynisme, il pourra alors se faire à l’âge adulte des relations par le biais des sociétés savantes. Mais même ainsi, il arrivera fréquemment qu'il ne puisse jamais surmonter des habitudes de solitude, de timidité et de mauvaise estime de soi, qui ont été générées en lui dès l’enfance.
Le seuil qui permet de classer les surdoués en deux groupes selon leurs capacités d’adaptation sociales ne correspond pas à une frontière clairement délimitée, mais peut varier en fonction du contexte et de l’environnement. Dans de petites communautés isolées, le seuil se fera sentir en deçàde 145 de Q.I. Dansdes zones urbaines comportant une surreprésentation des professions intellectuelles, où il apparaîtra à un niveau plus haut. (...) Ce seuil, lorsqu’il apparaît, semble être la conséquence de ce qui peut être appelé la théorie de la communication de l'intelligence. Leta Hollingworth a fait l'observation suivante dans son livre, « Children above 180 IQ » (Les enfants dotés d'un Q.I. supérieur à 180) :
« L'observation montre il y a un rapport direct entre l'intelligence du leader et l'intelligence de ceux qui le suivent. Pour devenir le leader de ses pairs un enfant doit être plus intelligent que ceux qu'il va diriger, mais pas beaucoup plus. »
Pour faire simple, nous dirons que le statut de leader n’émergera pas, ou bien ne se maintiendra pas, au-delà d’un écartcorrespondant à 30 pointsà définir entre le leader et les autres enfants. Si cette théorie se vérifie, alors son implication logique semble être qu'au-delà d’un tel écart, une communication authentique entre différents niveaux d'intelligence devient impossible. Ce concept doit alors être appliqué à tous les types d'interactions sociales, et pas seulement à celles qui existent entre un leader et ceux qui le suivent. Ceci explique également pourquoi le seuil entre niveau optimal et niveau non-optimal d’adaptation sociale apparaît précisément autour de ce chiffre.
Une personne dotée d’un Q.I.de 140optimal est « à portée de communication » de 25 % de la population. Une personne qui a un Q.I.de 150supérieur peut espérer se faire comprendre de seulement 10 % de l’humanité. L'individu vraiment exceptionnel (...) va, lui, se retrouver coupé de la totalité moins 1/10 de 1 % de sa propre espèce. Le seuil de l’inadaptation semble alors apparaître dès qu’une personne ne peut espérer rencontrer parmi ses contemporains au moins 15 % d’individus avec lesquels communiquer sur le même plan d’intelligence et développer des relations de sympathie. Par nature, ce seuil est une barrière de communication qui isole l'individu exceptionnellement surdoué de ceux qui l'entourent. Pour cette raison, son enfance n'est pas très différente de celle des sourds, des enfants négligés, voire des enfants sauvages. De plus, s'il est exploité comme prodige — traité comme un objet – alors tous ces facteurs de désintégration pour l’esprit vont s'additionner pour le détruire. Il est donc peu surprenant que les enfants prodiges soient identifiés à tort comme étant victimes d’un « burn-out », un effondrement mental, à un âge peu avancé. Ils ne font pas un burn-out, mais ils sont en quelque sorte incinérés vivants, carbonisés.
Les surdoués sont particulièrement vulnérables à quatre types de problèmes d'inadaptation auxquels sont rarement confrontées les autres personnes. Comme conséquence de leurs capacités exceptionnelles, ils ont tendance à adopter un comportement qui vise à limiter les efforts dans la vie de tous les jours. De ce fait, ils échouent souvent à acquérir l'habitude d'un effort discipliné et soutenu, nécessaire à l’accomplissement de toute tâche d’une quelconque importance. Les membres de Mensa sont particulièrement représentatifs de cette forme d’inaptitude. Ils sont même passés maîtres dans l’art de faire passer ce manque de constance pour une qualité, sous le prétexte de « rester léger », de « rester simple », de « profiter de la vie ». Quand plusieurs d'entre eux se trouvent réunis à une rencontre Mensa, c'est surtout pour eux l'occasion de s'amuser. C'est rarement pour favoriser les échanges intellectuels – quoi que prétende Mensa dans sa stratégie de communication –, mais, plutôt pour tourner en dérision leurs capacités intellectuelles.
Un autre problème d'ajustement rencontré par les surdoués est la conséquence de leur exceptionnelle capacité d’adaptation. Ils sont capables d’exceller dans tellement de domaines qu’ils ont tendance à se disperser et à rester superficiels. Personne, quel que soit son niveau de douance, n’a le temps ni les moyens de faire bien tout ce qui l’intéresse. Pour être efficace, il faut faire des choix parmi les nombreuses possibilités. Les membres de Mensa sont souvent confrontés à ce type de problèmes. Leurs fréquents changements d’orientation professionnelle ainsi que leur passion légendaire pour les jeux de type quizz (comme le Trivial Pursuit), sont caractéristiques, et sont tous deux des signes diagnostiques de ce problème d'ajustement. Le sentiment qui prévaut parmi beaucoup de membres de Mensa et qui pourrait être formulé ainsi : « Si je suis si intelligent, pourquoi est-ce que je ne réussis pas mieux ma vie ? », est dû principalement aux deux caractéristiques que nous venons d’évoquer. La plupart des membres de Mensa n'ont jamais appris que le secret du succès est de mettre tous ses œufs dans le même panier – et ensuite de surveiller ce panier.
L'un des problèmes les plus sérieux rencontrés par les surdoués est de parvenir à accepter de bonne grâce les personnes qui leur semblent stupides, et à admettre de manière raisonnable le fait que les autres ne soient pas toujours raisonnables. Dans les faits, les membres de Mensa tolèrent cela bien mieux qu'ils le pensent, et la raison en est que dans leur ensemble ils n’ont pas bénéficié d’un programme éducatif spécifique pour les surdoués. Pour apprendre à supporter plus facilement les personnes moins raisonnables ou moins logiques, il faut y avoir été confronté et avoir appris à entretenir des relations avec elles. Le fait de retirer un enfant d’une classe ordinaire et de le mettre à part dans une classe spéciale le prive d’une des leçons les plus importantes de la vie. Plus importante même que toutes les matières scolaires. Contrairement à ce que croient beaucoup de membres de Mensa, l'éducation scolaire spécifique pour surdoués n'a généralement aucun effet positif ou négatif sur les résultats scolaires de l'enfant. Elle ne les protège pas non plus de l'ennui en classe. Les enfants surdoués qui ont expérimenté les deux types de classes disent souvent qu'ils sont tous les deux également ennuyeux. Par conséquent, si les programmes scolaires spécifiques n'aident pas les surdoués à obtenir de meilleurs résultats et ne leur épargnent pas non plus l'ennui, que de surcroît ils compromettent leurs capacités à s'ajuster socialement, alors dans l'ensemble ces programmes ne méritent pas d’être poursuivis. En réalité, la qualité d’une éducation spécifique pour les surdoués nécessite que l’on tienne compte du seuil d'ajustement. Pour ceux qui sont en dessous de ce seuil — ce qui correspond à la majorité des membres de Mensa —, l'éducation spécifique n'a pas de sens et peut au contraire se révéler préjudiciable. Inversement, pour ceux qui se situent au-delà, le fait de les mettre dans une classe ordinaire n'a aucun sens, puisqu'ils sont incapables de bénéficier d'une quelconque manière de cette situation. Au contraire, cette expérience peut même se révéler désastreuse, pour les raisons déjà évoquées. Une éducation spécifique ne semble souhaitable que pour les enfants dont le Q.I. s’inscrit dans la tranche où l’intelligence ne leur permet pas un ajustement social satisfaisant.
La conclusion de cette étude est qu'aucun problème ne semble aussi grave ou n'a d'effets aussi sérieux et durables que celui de l'isolement social. C'est un problème que rencontrent rarement les personnes qui appartiennent à l’intervalle où l'ajustement social est optimal, et seul un petit nombre de membres de Mensa ont été confrontés à ce type de problème de façon aiguë. Néanmoins, pour la personne qui se trouve au-dessus du seuil d'adaptation, le problème rencontré peut être sévère. Pour lui, la question de l'isolement social peut même devenir insoluble. Hormis dans les grandes métropoles, il peut ne pas y avoir suffisamment de personnes ayant le même profil dans la tranche d'âge concernée pour pouvoir constituer ne serait ce qu’une petite classe homogène. L'individu exceptionnellement doué devra donc composer avec un environnement humain dans lequel il a bien peu de chances de rencontrer son semblable. Les stratégies d’ajustement à une telle réalité sociale passent nécessairement par l’acceptation stoïque d’une existence vouée à la solitude. Pour lui, le fait d’être un individu isolé n'est pas un signe d'inadaptation comme il l’est pour les autres, mais correspond une forme d’adaptation réaliste à un monde hostile.
Néanmoins, être solitaire n'empêche pas de tels individus de se faire des amis ou de se soucier des autres ; cela signifie seulement qu'ils se sentiront le plus souvent comme des visiteurs venus d'une autre planète, ou comme des adultes entourés d'enfants. Ils peuvent apprécier les personnes qui les entourent, mais ils doivent se faire à l'idée qu'ils sont séparés d'eux par un fossé infranchissable.
Le type d'adaptation sociale auquel parvient l'adulte exceptionnellement doué est davantage la conséquence des caractéristiques et circonstances particulières de son enfance, que ça n’est le cas chez les personnes modérément surdouées. S'il naît dans une famille d'un niveau socioprofessionnel élevé où préexiste une tradition d'éducation et de réussite, alors il aura toutes les chances d’être détecté assez tôt, et que des mesures particulières soient mises en place pour accompagner sa douance. De plus, les adultes référents seront eux-mêmes instruits et compétents. Ils seront à même de lui servir de modèles, de lui proposer des valeurs et de lui fournir l’environnement intellectuel dont il pourrait manquer autrement. Mais trop souvent, l'individu exceptionnellement doué naît dans un environnement privé de ces éléments. Comme conséquence et à cause de son isolement social, il tend à élaborer son propre système de valeurs et ses propres modèles de référence, uniquement à partir de ses lectures. Celles-ci ne recouvrant habituellement que des domaines parcellaires, ses valeurs se résument souvent à un mélange hétérogène de notions parfois contradictoires qui sont fusionnées en une vision du monde singulière, personnelle et perçue comme atypique. N'ayant pas de retour critique de la part des enseignants ou de ses camarades pour venir corriger ses idées, il devient souvent un adulte original, au point parfois de passer auprès des autres pour quelqu’un d’excentrique. Sans commentaires ou réactions en retour, il peut en arriver à avoir une telle confiance dans son propre jugement, qu'il finira par ignorer, voire exécrer toutes les opinions qui ne vont pas dans son sens. Par ailleurs, s'il ne parvient pas non plus à acquérir les connaissances étendues de l'érudit — ce qui est souvent le cas — il peut même devenir totalement insensé, vivant dans une sorte d’univers mental délirant qu'il se sera créé de toutes pièces.
À un certain moment de sa vie, il devra se demander ce qu’il souhaite faire à propos du « monde réel ». Il peut décider de le conquérir. S'il fait ce choix, il peut développer un esprit de compétition acharné, particulièrement s'il a été confronté, jeune, à de nombreuses frustrations imposées par des figures incarnant l'autorité. Si ces expériences ont laissé en lui un résidu de rancœur ou de cynisme, il peut devenir réellement impitoyable. Cependant, il adoptera le plus souvent le même style de vie solitaire qu'il a été contraint d'avoir dans sa jeunesse. Il peut choisir la solitude et la compagnie des livres pour le reste de sa vie. Il devient souvent un éternel étudiant, timide et inhibé. Il peut même choisir son futur métier en optant pour la profession qui lui garantira le plus grand nombre de moments de solitude. Par ailleurs, il souffre souvent de dépression chronique ou de crises cycliques dépressives. Il est difficile de dire si c'est là le résultat de son style de vie, ou s'il a un métabolisme réellement différent. Ce qui est certain c'est que les individus exceptionnellement doués sont particulièrement vulnérables aux formes les plus sévères d'inadaptation sociale.
Notons cependant que se situer dans la plage où le Q.I. permet un ajustement social optimal n’offre pas une protection sans failles vis-à-vis des problèmes d'adaptation. Comme nous l’avons déjà signalé ci-dessus, de nombreux membres de Mensa ont été victimes des deux formes mineures d'inadaptation que sont le manque d'autodiscipline, et une trop grande tendance à se disperser. La plupart des personnes ayant un Q.I. correspondant à la plage moyenne de Mensa sont parvenues à éviter ces pièges et ont fait un très bon usage de leurs capacités. Mais un sondage rapide et informel montrera que Mensa est très sous-représentée dans toutes les professions. Les membres qui ont acquis un Bac +5 ou d’autres diplômes équivalents trouvent amplement de quoi stimuler leur esprit parmi leurs collègues ou en appartenant à des organisations professionnelles. Ils n'ont pas besoin de Mensa. D’ailleurs, dans certains milieux, reconnaître que l'on est membre de Mensa peut même se révéler professionnellement très préjudiciable.
Ce que toutes ces personnes ont démontré c’est qu'elles sont capables d'un effort prolongé et discipliné. D'un autre côté, Mensa a tendance à attirer des personnes qui sont également talentueuses, mais qui se révèlent incapables de concentrer leurs efforts sur la durée. Il est même possible qu'à l’âge où ces personnes adhèrent à Mensa leurs habitudes soient déjà si profondément ancrées qu'elles ne peuvent plus être corrigées. Mais si Mensa en tant qu'organisation prenait plus à cœur son ambition de promouvoir l'intelligence, elle mettrait réellement toute son énergie dans cette cause. Mais elle semble faire tout son possible au contraire, pour renforcer ces mauvaises habitudes et les justifier par un discours rationnel. Le simple fait de considérer qu’un style de vie sans but précis est un comportement acceptable chez les surdoués est dommageable pour ses membres. Ne vous y trompez pas, l'adhésion à Mensa peut s'avérer néfaste à un développement harmonieux de l'individu.
Quel que soit le niveau du Q.I., l'inadaptation sociale n’est en aucune façon une fatalité. Les risques peuvent être plus importants avec des scores élevés, mais ils peuvent être réduits en mettant en évidence leurs causes profondes et en adoptant une stratégie intelligente. Le simple fait de les reconnaître pour ce qu'ils sont constitue déjà la moitié de la victoire.
Wich- Messages : 1755
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Question de maman
Je ne sais pas si ça simplifie, mais il y a des gens qui se sentent fonctionner différemment à ~130 de QI sur échelle standard (Wechsler), donc à environ 1 sur 44. C'est en moyenne un élève par classe de quarante (en admettant une répartition aléatoire, non biaisée, plus probable au primaire), mais pas forcément le premier de classe.
Je resors une vieillerie, si ça peut aider pour la situation dont il est question à l'origine du fil.
Je resors une vieillerie, si ça peut aider pour la situation dont il est question à l'origine du fil.
Topsy Turvy a écrit:Parfois quand même l'intelligence ça ressemble à des recettes apprises, c'est intimement lié à la mémoire et/ou à la pratique.
Je tique sur ça parce que cette intelligence "en recettes" me fait plus penser aux brillants bosseurs qu'aux HQI.
Je ne retrouve pas la comparaison que je cherche, en voilà une autre du genre :
http://www.ac-grenoble.fr/ecole/74/directeurs74/IMG/pdf_pdf_Guide_enseignant_mai_10.pdf
- La page suivante du PDF évoque différents profils d'élèves HQI, mais il y a encore plus de nuances possibles :
Les profils de Betts
George Betts et Maureen Neihart (Canada) en 1988 ont mis au point des profils d’élèves doués.
Les élèves doués sont répartis en six profils. Les types 2, 3, 4 et 5 sont des profils caractérisés par des traits qui peuvent occulter les
possibilités élevées de ces élèves.
Voici un aperçu des six profils (Tiré de : Autonomous learner model: optimizing ability, (édition révisée, augmentée et mise à jour), (p. 32–34), G. T. Betts et J. K. Kercher, 1999, Greeley, Colorado, Autonomous Learning Publications and Specialists).
Type 1 — L’élève doué qui réussit bien : Ces élèves apprennent bien et obtiennent de très bons résultats aux tests d’intelligence. Ils
recherchent ardemment l’approbation des personnes qui jouent un rôle dans leur vie, sont conformistes, dépendants et perfectionnistes. Il leur arrive rarement d’éprouver des troubles de comportement à l’école.
Type 2 — L’élève doué hardi et divergent : Ces élèves sont extrêmement créatifs. Toutefois, ils peuvent sembler obstinés, manquer de tact ou être sarcastiques. Ils ne se conforment pas au système scolaire. Souvent, leurs interactions peuvent être à la source de conflits, car ils ont tendance à corriger les adultes, à mettre les règles en doute, à exercer une mauvaise maîtrise d’eux-mêmes et à défendre leurs convictions, tant à l’école qu’à la maison.
Type 3 — L’élève doué effacé : Ces élèves refusent d’admettre leurs talents parce qu’ils veulent être acceptés par les autres. Souvent, il s’agit de filles en fin d’études primaires ou en début d’études secondaires qui veulent être acceptées par leurs pairs. Ces élèves résistent aux défis, manquent d’assurance, sont frustrés et souvent, ont une mauvaise estime de soi.
Type 4 — L’élève doué décrocheur : Ces élèves en veulent aux adultes, à la société et à eux-mêmes, car ils estiment que le système n’a pas su répondre à leurs besoins depuis un certain nombre d’années. Ils ont une mauvaise estime de soi, se sentent rejetés et souvent, sont amers et ont de la rancœur. Il peut s’agir d’élèves qui dérangent et exploitent les autres ou encore, d’élèves effacés. Ils ne font pas leurs travaux scolaires, donnent un rendement qui n’est pas uniforme et semblent posséder des aptitudes moyennes ou inférieures.
Type 5 — L’élève doué à double étiquette : Malgré leurs possibilités élevées, ces élèves ont soit des troubles d’apprentissage, soit des troubles affectifs. En général, ils produisent du travail de qualité inférieure ou incomplet parce que l’échec peut présenter une source d’anxiété. Souvent, ils affichent des comportements perturbateurs et ne sont considérés que comme des élèves moyens. Ils sont tendus, découragés, frustrés ou désespérés.
Type 6 — L’élève doué autonome : Ces élèves sont indépendants et autodidactes. Ils s’acceptent et sont tout à fait capables de prendre des risques. Ils ont l’impression d’être maîtres de leur vie et ils expriment leurs sentiments, leurs besoins et leurs objectifs librement et convenablement. Ils ont une image de soi favorable, réussissent bien et se servent du système scolaire à bon escient pour se créer de nouvelles occasions.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Question de maman
Oui.Topsy Turvy a écrit:Je ne sais pas si ça simplifie, mais il y a des gens qui se sentent fonctionner différemment à ~130 de QI sur échelle standard (Wechsler), donc à environ 1 sur 44.
Il me semble que l'ensemble de l'article parle de ça en fait et de la différence entre les Hqi et les Thqi et+sur cette "problématique".
Wich- Messages : 1755
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Question de maman
Stellarima a écrit:Je fais connaissance avec tous ces termes "zèbre, douance, ect" donc merci d'excuser mon ignorance de novice...
J'ai une question....mon fils de 18 ans a été "testé" (quel mot étrange !) ... QI de 127 . (CV 135, MT 125, RP 122, VT94)
La psy nous dit que "les scores ...obtenus présentent un développement assez homogène pour 3 , mais un écart de plus de 40 pts invalide l'analyse du qi globale:127."
Question philosophique :
Quand le QIT n'est pas calculable, le "score" pas calculable proposé dans le bilan n'est pas un vrai score de QI, pas vrai ?
Je veux dire que par rapport aux personnes qui ont un QIT calculable qui ont donc un score de QI qui peut être situé d'un point de vue statistique par rapport à leur catégorie d'âge, les personnes qui ont un QIT non calculable, ils ne sont situés nulle part. Me trompe-je ?
Ergo j'ai un QI de [insérez une valeur] avec un profil hétérogène, donc j'ai pas de QI.
Zêtes d'accord ?
Invité- Invité
Re: Question de maman
C'est peut-être l'IAG (indice d'aptitude générale) qui a été donné par la psy en fait
Invité- Invité
Re: Question de maman
Hem, je me permets encore une petite précision, espérant que ça parte un peu moins loin que la dernière fois (mais c'est pas ma faute si, suite à ma remarque, on s'aperçoit que les chiffres proposés par le papier s'avèrent totalement fantaisistes... )
Un QIT, c'est toujours "calculable", techniquement. Il y a des notes obtenues, des formules de calcul... aucune impossibilité "mathématique". Simplement, il est considéré que le QIT calculé n'est pas vraiment représentatif de grand-chose, du fait d'un très grand écart entre des indices. L'image que j'ai trouvé(e?) la plus appropriée pour illustrer la chose, c'est par exemple et, oui, en forçant le trait, quelqu'un qui obtiendrait à un examen sportif 18/20 en natation, 16/20 en cardio, et 2/20 en course à pied. A coefs équivalents, ça lui ferait une moyenne de 12/20. Cette moyenne serait-elle "révélatrice" de son niveau ???
Si cet examen est passé pour, mettons, rentrer chez les pompiers, oui, la note globale serait éliminatoire, et vraisemblablement le 2/20 l'aurait été à lui seul. Donc notes et moyenne pertinentes.
En revanche, si cette note est sensée exprimer le "quotient sportif" du sujet, ben... C'est sans doute qu'il y a un "problème" quelque part.
Dans mon exemple, j'imagine quelqu'un qui serait paralysé des membres inférieurs...
Ben ouais, en dépit de sa performance ridicule en "course à pied", il ne semble pas incongru de dire que nous avons malgré tout affaire à un sportif "hors norme".
Dans ce type de cas, il est donc pertinent d'aller investiguer autrement pour le QI, sans s'arrêter à de péremptoires et mal informés "c'est 130, point-barre".
Tigrou l'a rappelé plus haut : le "verdict" du psy qui a fait passer le test, et qui tient compte non seulement des scores, de la manière de les calculer, mais aussi et surtout de l'entretien et de l'anamnèse, fait autorité.
D'autre part, oui, même en cas de HQI, l'IMT, considéré relativement dépendant du parcours scolaire et/ou du milieu socio-culturel, peut être chuté, et encore plus l'IVT, très facilement impacté par un souci x ou y (TDA... ou simple "désintérêt"... ou...). Il est extrêmement fréquent que l'IVT soit nettement plus bas que le reste (il suffit d'aller gratter un peu dans les archives de ZC pour s'en convaincre), c'est d'ailleurs mon cas avec 37 points d'écart entre ICV et IMT. Ma fausse modestie dût-elle en souffrir, je suis là-dessus d'une affligeante banalité.
D'où, dans ce cas, le fait que l'IAG (Indice d'Aptitude Générale), calculé uniquement en fonction de l'ICV et de l'IRP, puisse être considéré comme un indice plus pertinent dans le cadre de la détection d'un Haut Potentiel. Topsy avait posté un peu plus haut un lien qui explicitait pas trop mal l'IAG, d'ailleurs.
Tigrou, tu m'as l'air de t'être penché sur les tests de manière beaucoup plus approfondie que moi ; cependant, que ce soit dans mon cas ou dans l'ensemble des scores que j'ai pu lire ici ou ailleurs sur le web, je crois n'avoir JAMAIS vu d'IAG qui ne soit pas nettement plus proche de l'ICV que de l'IRP. J'ignore les coefficients réels, gardés comme secret des dieux, m'enfin si j'évalue très à la louche ces chiffres par rapport à mes propres résultats, je pense que l'IAG du jeune homme doit se trouver plutôt du côté de 130-133 que de 127. Donc, "accessoirement", du côté HP de la force...
Qu'est-ce t'en penses ???
Grom a écrit:Question philosophique :
Quand le QIT n'est pas calculable, le "score" pas calculable proposé dans le bilan n'est pas un vrai score de QI, pas vrai ?
Je veux dire que par rapport aux personnes qui ont un QIT calculable qui ont donc un score de QI qui peut être situé d'un point de vue statistique par rapport à leur catégorie d'âge, les personnes qui ont un QIT non calculable, ils ne sont situés nulle part. Me trompe-je ?
Ergo j'ai un QI de [insérez une valeur] avec un profil hétérogène, donc j'ai pas de QI.
Zêtes d'accord ?
Un QIT, c'est toujours "calculable", techniquement. Il y a des notes obtenues, des formules de calcul... aucune impossibilité "mathématique". Simplement, il est considéré que le QIT calculé n'est pas vraiment représentatif de grand-chose, du fait d'un très grand écart entre des indices. L'image que j'ai trouvé(e?) la plus appropriée pour illustrer la chose, c'est par exemple et, oui, en forçant le trait, quelqu'un qui obtiendrait à un examen sportif 18/20 en natation, 16/20 en cardio, et 2/20 en course à pied. A coefs équivalents, ça lui ferait une moyenne de 12/20. Cette moyenne serait-elle "révélatrice" de son niveau ???
Si cet examen est passé pour, mettons, rentrer chez les pompiers, oui, la note globale serait éliminatoire, et vraisemblablement le 2/20 l'aurait été à lui seul. Donc notes et moyenne pertinentes.
En revanche, si cette note est sensée exprimer le "quotient sportif" du sujet, ben... C'est sans doute qu'il y a un "problème" quelque part.
Dans mon exemple, j'imagine quelqu'un qui serait paralysé des membres inférieurs...
Ben ouais, en dépit de sa performance ridicule en "course à pied", il ne semble pas incongru de dire que nous avons malgré tout affaire à un sportif "hors norme".
Dans ce type de cas, il est donc pertinent d'aller investiguer autrement pour le QI, sans s'arrêter à de péremptoires et mal informés "c'est 130, point-barre".
Tigrou l'a rappelé plus haut : le "verdict" du psy qui a fait passer le test, et qui tient compte non seulement des scores, de la manière de les calculer, mais aussi et surtout de l'entretien et de l'anamnèse, fait autorité.
D'autre part, oui, même en cas de HQI, l'IMT, considéré relativement dépendant du parcours scolaire et/ou du milieu socio-culturel, peut être chuté, et encore plus l'IVT, très facilement impacté par un souci x ou y (TDA... ou simple "désintérêt"... ou...). Il est extrêmement fréquent que l'IVT soit nettement plus bas que le reste (il suffit d'aller gratter un peu dans les archives de ZC pour s'en convaincre), c'est d'ailleurs mon cas avec 37 points d'écart entre ICV et IMT. Ma fausse modestie dût-elle en souffrir, je suis là-dessus d'une affligeante banalité.
D'où, dans ce cas, le fait que l'IAG (Indice d'Aptitude Générale), calculé uniquement en fonction de l'ICV et de l'IRP, puisse être considéré comme un indice plus pertinent dans le cadre de la détection d'un Haut Potentiel. Topsy avait posté un peu plus haut un lien qui explicitait pas trop mal l'IAG, d'ailleurs.
Stellarima a écrit: ... QI de 127 . (CV 135, MT 125, RP 122, VT94)
La psy nous dit que "les scores ...obtenus présentent un développement assez homogène pour 3 , mais un écart de plus de 40 pts invalide l'analyse du qi globale:127."
Ceci n'est pas un tigrou a écrit:C'est peut-être l'IAG (indice d'aptitude générale) qui a été donné par la psy en fait
Tigrou, tu m'as l'air de t'être penché sur les tests de manière beaucoup plus approfondie que moi ; cependant, que ce soit dans mon cas ou dans l'ensemble des scores que j'ai pu lire ici ou ailleurs sur le web, je crois n'avoir JAMAIS vu d'IAG qui ne soit pas nettement plus proche de l'ICV que de l'IRP. J'ignore les coefficients réels, gardés comme secret des dieux, m'enfin si j'évalue très à la louche ces chiffres par rapport à mes propres résultats, je pense que l'IAG du jeune homme doit se trouver plutôt du côté de 130-133 que de 127. Donc, "accessoirement", du côté HP de la force...
Qu'est-ce t'en penses ???
- ortografe:
- PS : nom d'un homme, j'ai 2 méga-doutes orthographiques en un seul message, c'est beaucoup. Y'a ce "l'image que j'ai trouvé(E?) appropriée" (je vote pour pas de E), et le "sensé", dont je ne sens jamais si on est du côté de l'impôt du cens (censé), ou du côté de la signification ou de la sensation (sensé).
Flûte, si quelqu'un a un lien ou un tuyau pour que ça ne me reprenne plus, à vot' bon coeur...
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Question de maman
Je ne me suis jamais penché sur l'aspect IAG, je pense que tu as raison.
Je trouvais juste étrange qu'une psy donne le chiffre d'un QIT alors qu'il y a une si grande hétérogénéité... du coup j'ai pensé à une confusion QIT/IAG (mais c'est vrai que quand je relis le message initial de Stella, il n'y a pas d’ambiguïté)
Je trouvais juste étrange qu'une psy donne le chiffre d'un QIT alors qu'il y a une si grande hétérogénéité... du coup j'ai pensé à une confusion QIT/IAG (mais c'est vrai que quand je relis le message initial de Stella, il n'y a pas d’ambiguïté)
Invité- Invité
Re: Question de maman
Double faute, ce n'est pas ton jour de chance, mon pauvre Charvounet.
l'image que j'ai trouvée appropriée [comme la fille que tu as trouvée mignonne]
Sauf erreur, cet accord est en train de se perdre, mais il est pourtant correct.
Et on est censé faire des trucs raisonnables, si on est plus sensé qu'insensé.
l'image que j'ai trouvée appropriée [comme la fille que tu as trouvée mignonne]
Sauf erreur, cet accord est en train de se perdre, mais il est pourtant correct.
Et on est censé faire des trucs raisonnables, si on est plus sensé qu'insensé.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Question de maman
Charv a écrit: Il estextrêmementfréquent que l'IVT soit nettement plus bas que le reste (il suffit d'aller gratter un peu dans les archives de ZC pour s'en convaincre), c'est d'ailleurs mon cas avec 37 points d'écart entre ICV et IMT.
Peux-tu corriger ? Tu parles d’IVT puis de ton IMT…
Je suis extrêmement rare (par opposition à ton « extrêmement fréquent »)
Invité- Invité
Re: Question de maman
Ah ben voui, vien bu.
"37 points d'écart entre ICV et IVT".
J'ai traité trop vite. Faut pas traiter trop vite sur le fil d'une maman...
"37 points d'écart entre ICV et IVT".
J'ai traité trop vite. Faut pas traiter trop vite sur le fil d'une maman...
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Question de maman
Ceci n'est pas un tigrou a écrit:Je ne me suis jamais penché sur l'aspect IAG, je pense que tu as raison.
Je trouvais juste étrange qu'une psy donne le chiffre d'un QIT alors qu'il y a une si grande hétérogénéité... du coup j'ai pensé à une confusion QIT/IAG (mais c'est vrai que quand je relis le message initial de Stella, il n'y a pas d’ambiguïté)
Si certains psys considèrent que le QIT n'est pas significatif avec des écarts très importants entre deux indices, c'est qu'ils se réfèrent, je suppose, au manuel de la WAIS.
Cependant, ma psy m'a calculé mon QIT, qu'elle qualifie de "relativement homogène" avec pourtant 33 points d'écart entre l'ICV et l'IVT.
On voit bien toutefois (je suis loin d'être le seul dans ce cas) que d'autres n'en tiennent absolument pas compte, au regard de l'ensemble des résultats et de l'anamnèse.
Ceci étant, avec un QIT de 127, même sans l'analyse du psy, le HPI peut tout à fait être validé, compte tenu de la marge d'erreur de l'outil (comme le précise Topsy), matérialisée par l'intervalle de confiance (à 127, les 130 entrent dans l'intervalle), ceci, du point de vue strict de la mesure. Sachant qu'en plus, le seuil des 130 est par exemple abaissé à 125 en Belgique, et que de toute façon il ne rend compte d'aucune différence qualitative de cognition.
Tout ceci reste conventionnel.
Il faut bien se rappeler que le HPI est une notion indicative et non descriptive, que l'on attribue à un frange de la population en fonction d'un seuil statistique. D'un point de vue strictement scientifique, il n'existe pas de caractéristiques propres aux HPI autre que les capacités cognitives, quand bien même elle peuvent induire des relations sociales parfois compliquées en raison d'une difficulté de compréhension... parfaitement compréhensible .
Pour l'IAG, à mon sens très intéressant car se reposant sur les indices les moins sujets à l'état du patient au moment de la passation et de possibles troubles de type TDAH et Dys (en plus de mesurer essentiellement les capacités de raisonnement), il peut paraitre possiblement bien plus pertinent pour l'identification d'un haut potentiel pour certains psys, compte tenu de ce qu'il prend en compte, AMHA bien entendu (tapez pas, je prends d'énormes pincettes lorsque j'avance cela, je n'ai pas le manuel sous la main, que ce soit celui de chaque psy comme de l'outil de mesure).
Dernière édition par Jean-Claude Inconvenant le Mer 12 Jan 2022 - 12:39, édité 1 fois
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Question de maman
Jean-Claude Inconvenant a écrit:Sachant qu'en plus, le seuil des 130 est par exemple abaissé à 125 en Belgique,
Pardon, ça m'a échappé. Pas taper.
A l'amitié franco-belge !
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Question de maman
Détournage de propos !
Grigou !
Grigou !
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
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