Je suis plutôt pour le minimalisme.
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Chuna
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Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
Eh bien, oui, également. Par contre, entre être pour et l'être vraiment, il peut y avoir un monde, et cela dépend aussi de quel point de vue on se place. C'est assez subjectif de considérer si une action est minimaliste. Le minimalisme suggère une économie de moyens, mais il y a plein façons de prendre des raccourcis, me dis-je.
Ton lancement de sujet est minimaliste dans le sens où tu l'expédies en deux mots. Il y a une économie d'énergie dépensée pour écrire, donc de temps (sauf si tu as réfléchi très longtemps ou que tu tapes vraiment lentement au clavier). Il y a une économie de la pensée, une économie de recherche, a priori. Il n'y a pas une économie de ruse, en revanche, ni d'usage d'ironie.
Il y a une économie de moyen selon les ressources qu'on considère. Parfois, la méthode la moins fatigante cérébralement ou en terme d'actions n'est pas le chemin le plus court en nombre d'étapes de pensées ou d'étapes concrètes, mais le plus aisé pour la personne. Par exemple, en cuisine, cela demanderait beaucoup de ressources de contrôle de soi à certains de ne pas dégueulasser toute la cuisine pour préparer un simple flan. La personne se lance et cuisine son flan, il y a de l’œuf au plafond, trois casseroles salies, mais la personne a tout fait dans un même élan (même le nettoyage après la bataille), et ce n'est pas son genre de mesurer chacun de ses gestes sans se disperser, alors d'un certain point de vue, pour l'économie psychique, elle a bien fait de pratiquer la méthode qui lui correspond : c'est moins fatigant pour elle que de contrarier sa nature au risque de perdre son entrain, donc d'un certain point de vue, elle a été minimaliste : elle s'est économisée au moment où elle aurait pu tergiverser inutilement.
Aux échecs, par exemple, imaginons :
Dans la première, Albert joue contre Basile. Pour le contexte, Basile est plutôt un noob, et Albert connait un peu mieux son sujet. Albert se dit qu'il va tenter de jouer les coups les plus précis dans l'ouverture en se fiant à sa mémoire et sa capacité à calculer, à vérifier mentalement quelques coups plus loin en imagination si ses manœuvres semblent justes. Il se dit qu'il va jouer les coups les plus précis, les plus incisifs, et ainsi à la moindre erreur dans l'ouverture de la part de son adversaire, la partie sera pliée, car Albert va rester impitoyable. La partie aura duré 17 coups. C'est minimaliste d'un certain point de vue. Albert s'est pas mal pris la tête, mais la partie, au final, est "propre", c'est une victoire nette.
Dans un monde alternatif, Albert se dit que, même sans se donner la peine de trop réfléchir, il peut gagner la partie en jouant simplement des coups qu'il sait corrects sans être les meilleurs. Il lui suffit de jouer un peu mieux que son adversaire pour gagner, Albert n'a pas besoin de jouer parfaitement. Cette partie-ci aura duré 56 coups, Albert aura été moins concentré sur la partie et aura dépensé moins de ressources cérébrales. D'un certain point de vue, son approche est minimaliste.
Dans un autre monde parallèle, Basile propose une partie d'échecs à Albert, et Albert se dit : "Pourquoi s'ennuyer avec ce jeu prise de tête, tu veux pas mater le premier Ace Ventura, plutôt ?!". Perspective encore plus minimaliste, dont voici le bilan : forte rigolade quand Jim Carrey parle avec ses fesses, dépense cérébrale faible, rigolade +++ : c'est une bonne opération.
Dans beaucoup de domaines dont intellectuels, je crois qu'on peut être minimaliste en partant de la base de la base de la base, et en étant disons dans une approche anti-intellectualiste. Du genre, partir du principe qu'une solution incroyablement simple a été omise par des esprits très brillants, que des experts ont certes expertisé, mais on mal vu, ou mal conclu, ou les deux. C'est l'esprit des Freakonomics. La méthode de Stephen J. Dubner et Steven D. Levitt consiste à repenser les problèmes (dans n'importe quel domaine comme je disais) : entre autres recommandations, ils préconisent de poser beaucoup de questions, d'avoir un esprit enfantin, et de savoir trouver les informations pertinentes, et, eux en particulier, utilisent les outils des sciences économiques pour traiter avec sérieux des questions loufoques (ou moins loufoques, c'est selon) : une fois qu'ils ont les bonnes questions et qu'ils ont collecté leurs données, ils peuvent tenter de décrypter des phénomènes jusque là mal compris.
Ton lancement de sujet est minimaliste dans le sens où tu l'expédies en deux mots. Il y a une économie d'énergie dépensée pour écrire, donc de temps (sauf si tu as réfléchi très longtemps ou que tu tapes vraiment lentement au clavier). Il y a une économie de la pensée, une économie de recherche, a priori. Il n'y a pas une économie de ruse, en revanche, ni d'usage d'ironie.
Il y a une économie de moyen selon les ressources qu'on considère. Parfois, la méthode la moins fatigante cérébralement ou en terme d'actions n'est pas le chemin le plus court en nombre d'étapes de pensées ou d'étapes concrètes, mais le plus aisé pour la personne. Par exemple, en cuisine, cela demanderait beaucoup de ressources de contrôle de soi à certains de ne pas dégueulasser toute la cuisine pour préparer un simple flan. La personne se lance et cuisine son flan, il y a de l’œuf au plafond, trois casseroles salies, mais la personne a tout fait dans un même élan (même le nettoyage après la bataille), et ce n'est pas son genre de mesurer chacun de ses gestes sans se disperser, alors d'un certain point de vue, pour l'économie psychique, elle a bien fait de pratiquer la méthode qui lui correspond : c'est moins fatigant pour elle que de contrarier sa nature au risque de perdre son entrain, donc d'un certain point de vue, elle a été minimaliste : elle s'est économisée au moment où elle aurait pu tergiverser inutilement.
Aux échecs, par exemple, imaginons :
Dans la première, Albert joue contre Basile. Pour le contexte, Basile est plutôt un noob, et Albert connait un peu mieux son sujet. Albert se dit qu'il va tenter de jouer les coups les plus précis dans l'ouverture en se fiant à sa mémoire et sa capacité à calculer, à vérifier mentalement quelques coups plus loin en imagination si ses manœuvres semblent justes. Il se dit qu'il va jouer les coups les plus précis, les plus incisifs, et ainsi à la moindre erreur dans l'ouverture de la part de son adversaire, la partie sera pliée, car Albert va rester impitoyable. La partie aura duré 17 coups. C'est minimaliste d'un certain point de vue. Albert s'est pas mal pris la tête, mais la partie, au final, est "propre", c'est une victoire nette.
Dans un monde alternatif, Albert se dit que, même sans se donner la peine de trop réfléchir, il peut gagner la partie en jouant simplement des coups qu'il sait corrects sans être les meilleurs. Il lui suffit de jouer un peu mieux que son adversaire pour gagner, Albert n'a pas besoin de jouer parfaitement. Cette partie-ci aura duré 56 coups, Albert aura été moins concentré sur la partie et aura dépensé moins de ressources cérébrales. D'un certain point de vue, son approche est minimaliste.
Dans un autre monde parallèle, Basile propose une partie d'échecs à Albert, et Albert se dit : "Pourquoi s'ennuyer avec ce jeu prise de tête, tu veux pas mater le premier Ace Ventura, plutôt ?!". Perspective encore plus minimaliste, dont voici le bilan : forte rigolade quand Jim Carrey parle avec ses fesses, dépense cérébrale faible, rigolade +++ : c'est une bonne opération.
Dans beaucoup de domaines dont intellectuels, je crois qu'on peut être minimaliste en partant de la base de la base de la base, et en étant disons dans une approche anti-intellectualiste. Du genre, partir du principe qu'une solution incroyablement simple a été omise par des esprits très brillants, que des experts ont certes expertisé, mais on mal vu, ou mal conclu, ou les deux. C'est l'esprit des Freakonomics. La méthode de Stephen J. Dubner et Steven D. Levitt consiste à repenser les problèmes (dans n'importe quel domaine comme je disais) : entre autres recommandations, ils préconisent de poser beaucoup de questions, d'avoir un esprit enfantin, et de savoir trouver les informations pertinentes, et, eux en particulier, utilisent les outils des sciences économiques pour traiter avec sérieux des questions loufoques (ou moins loufoques, c'est selon) : une fois qu'ils ont les bonnes questions et qu'ils ont collecté leurs données, ils peuvent tenter de décrypter des phénomènes jusque là mal compris.
Dernière édition par Grom le Jeu 06 Jan 2022, 13:59, édité 2 fois
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Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
Chuna a écrit:Oui.
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Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
+2Chuna a écrit:Oui.
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Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
Grom a écrit:Eh bien, oui, également. Par contre, entre être pour et l'être vraiment, il peut y avoir un monde, et cela dépend aussi de quel point de vue on se place. C'est assez subjectif de considérer si une action est minimaliste. Le minimalisme suggère une économie de moyens, mais il y a plein façons de prendre des raccourcis, me dis-je.
Ton lancement de sujet est minimaliste dans le sens où tu l'expédies en deux mots. Il y a une économie d'énergie dépensée pour écrire, donc de temps (sauf si tu as réfléchi très longtemps ou que tu tapes vraiment lentement au clavier). Il y a une économie de la pensée, une économie de recherche, a priori. Il n'y a pas une économie de ruse, en revanche, ni d'usage d'ironie.
Il y a une économie de moyen selon les ressources qu'on considère. Parfois, la méthode la moins fatigante cérébralement ou en terme d'actions n'est pas le chemin le plus court en nombre d'étapes de pensées ou d'étapes concrètes, mais le plus aisé pour la personne. Par exemple, en cuisine, cela demanderait beaucoup de ressources de contrôle de soi à certains de ne pas dégueulasser toute la cuisine pour préparer un simple flan. La personne se lance et cuisine son flan, il y a de l’œuf au plafond, trois casseroles salies, mais la personne a tout fait dans un même élan (même le nettoyage après la bataille), et ce n'est pas son genre de mesurer chacun de ses gestes sans se disperser, alors d'un certain point de vue, pour l'économie psychique, elle a bien fait de pratiquer la méthode qui lui correspond : c'est moins fatigant pour elle que de contrarier sa nature au risque de perdre son entrain, donc d'un certain point de vue, elle a été minimaliste : elle s'est économisée au moment où elle aurait pu tergiverser inutilement.
Aux échecs, par exemple, imaginons :
Dans la première, Albert joue contre Basile. Pour le contexte, Basile est plutôt un noob, et Albert connait un peu mieux son sujet. Albert se dit qu'il va tenter de jouer les coups les plus précis dans l'ouverture en se fiant à sa mémoire et sa capacité à calculer, à vérifier mentalement quelques coups plus loin en imagination si ses manœuvres semblent justes. Il se dit qu'il va jouer les coups les plus précis, les plus incisifs, et ainsi à la moindre erreur dans l'ouverture de la part de son adversaire, la partie sera pliée, car Albert va rester impitoyable. La partie aura duré 17 coups. C'est minimaliste d'un certain point de vue. Albert s'est pas mal pris la tête, mais la partie, au final, est "propre", c'est une victoire nette.
Dans un monde alternatif, Albert se dit que, même sans se donner la peine de trop réfléchir, il peut gagner la partie en jouant simplement des coups qu'il sait corrects sans être les meilleurs. Il lui suffit de jouer un peu mieux que son adversaire pour gagner, Albert n'a pas besoin de jouer parfaitement. Cette partie-ci aura duré 56 coups, Albert aura été moins concentré sur la partie et aura dépensé moins de ressources cérébrales. D'un certain point de vue, son approche est minimaliste.
Dans un autre monde parallèle, Basile propose une partie d'échecs à Albert, et Albert se dit : "Pourquoi s'ennuyer avec ce jeu prise de tête, tu veux pas mater le premier Ace Ventura, plutôt ?!". Perspective encore plus minimaliste, dont voici le bilan : forte rigolade quand Jim Carrey parle avec ses fesses, dépense cérébrale faible, rigolade +++ : c'est une bonne opération.
Dans beaucoup de domaines dont intellectuels, je crois qu'on peut être minimaliste en partant de la base de la base de la base, et en étant disons dans une approche anti-intellectualiste. Du genre, partir du principe qu'une solution incroyablement simple a été omise par des esprits très brillants, que des experts ont certes expertisé, mais on mal vu, ou mal conclu, ou les deux. C'est l'esprit des Freakonomics. La méthode de Stephen J. Dubner et Steven D. Levitt consiste à repenser les problèmes (dans n'importe quel domaine comme je disais) : entre autres recommandations, ils préconisent de poser beaucoup de questions, d'avoir un esprit enfantin, et de savoir trouver les informations pertinentes, et, eux en particulier, utilisent les outils des sciences économiques pour traiter avec sérieux des questions loufoques (ou moins loufoques, c'est selon) : une fois qu'ils ont les bonnes questions et qu'ils ont collecté leurs données, ils peuvent tenter de décrypter des phénomènes jusque là mal compris.
St'ban- Messages : 10478
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Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
Grom,
Pour tout (je n’y vais pas de main morte) te dire, ce lancement de sujet est le fruit d’une longue réflexion supra-consciente. J’ai effectué là le geste parfait, porté par le Kairos. Au plus proche de la fusion entre l’intellect et l’animalité.
Je te remercie pour ta contribution riche, je n’en attendais pas moins de toi, dont je m’en vais mâchouiller les éléments épars et m’en construire espéremment un addendum non-négligeable à mon système de pensée.
Pour tout (je n’y vais pas de main morte) te dire, ce lancement de sujet est le fruit d’une longue réflexion supra-consciente. J’ai effectué là le geste parfait, porté par le Kairos. Au plus proche de la fusion entre l’intellect et l’animalité.
Je te remercie pour ta contribution riche, je n’en attendais pas moins de toi, dont je m’en vais mâchouiller les éléments épars et m’en construire espéremment un addendum non-négligeable à mon système de pensée.
Invité- Invité
Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
do you mean : the mini male is me ?
isadora- Messages : 3889
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Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
Exactly. Et la magie, telle la fille, opère.isadora a écrit:do you mean : the mini male is me ?
Invité- Invité
Charv- Messages : 2388
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Localisation : Lyon
Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
Je sens comme un conflit psychique. Je vais me laver.
Invité- Invité
Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
A mais Achille est le chantre même du mimimalise, le maître en la matière !
Ne résume-t'il pas tout dans la simple locution : "hop !" ?
On ne peut faire plus concis !
fift- Messages : 8855
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Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
SaraharaS a écrit:...
deux (.) de trop
St'ban- Messages : 10478
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Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
St'ban a écrit:Grom a écrit:Eh bien, oui, également. Par contre, entre être pour et l'être vraiment, il peut y avoir un monde, et cela dépend aussi de quel point de vue on se place. C'est assez subjectif de considérer si une action est minimaliste. Le minimalisme suggère une économie de moyens, mais il y a plein façons de prendre des raccourcis, me dis-je.
Ton lancement de sujet est minimaliste dans le sens où tu l'expédies en deux mots. Il y a une économie d'énergie dépensée pour écrire, donc de temps (sauf si tu as réfléchi très longtemps ou que tu tapes vraiment lentement au clavier). Il y a une économie de la pensée, une économie de recherche, a priori. Il n'y a pas une économie de ruse, en revanche, ni d'usage d'ironie.
Il y a une économie de moyen selon les ressources qu'on considère. Parfois, la méthode la moins fatigante cérébralement ou en terme d'actions n'est pas le chemin le plus court en nombre d'étapes de pensées ou d'étapes concrètes, mais le plus aisé pour la personne. Par exemple, en cuisine, cela demanderait beaucoup de ressources de contrôle de soi à certains de ne pas dégueulasser toute la cuisine pour préparer un simple flan. La personne se lance et cuisine son flan, il y a de l’œuf au plafond, trois casseroles salies, mais la personne a tout fait dans un même élan (même le nettoyage après la bataille), et ce n'est pas son genre de mesurer chacun de ses gestes sans se disperser, alors d'un certain point de vue, pour l'économie psychique, elle a bien fait de pratiquer la méthode qui lui correspond : c'est moins fatigant pour elle que de contrarier sa nature au risque de perdre son entrain, donc d'un certain point de vue, elle a été minimaliste : elle s'est économisée au moment où elle aurait pu tergiverser inutilement.
Aux échecs, par exemple, imaginons :
Dans la première, Albert joue contre Basile. Pour le contexte, Basile est plutôt un noob, et Albert connait un peu mieux son sujet. Albert se dit qu'il va tenter de jouer les coups les plus précis dans l'ouverture en se fiant à sa mémoire et sa capacité à calculer, à vérifier mentalement quelques coups plus loin en imagination si ses manœuvres semblent justes. Il se dit qu'il va jouer les coups les plus précis, les plus incisifs, et ainsi à la moindre erreur dans l'ouverture de la part de son adversaire, la partie sera pliée, car Albert va rester impitoyable. La partie aura duré 17 coups. C'est minimaliste d'un certain point de vue. Albert s'est pas mal pris la tête, mais la partie, au final, est "propre", c'est une victoire nette.
Dans un monde alternatif, Albert se dit que, même sans se donner la peine de trop réfléchir, il peut gagner la partie en jouant simplement des coups qu'il sait corrects sans être les meilleurs. Il lui suffit de jouer un peu mieux que son adversaire pour gagner, Albert n'a pas besoin de jouer parfaitement. Cette partie-ci aura duré 56 coups, Albert aura été moins concentré sur la partie et aura dépensé moins de ressources cérébrales. D'un certain point de vue, son approche est minimaliste.
Dans un autre monde parallèle, Basile propose une partie d'échecs à Albert, et Albert se dit : "Pourquoi s'ennuyer avec ce jeu prise de tête, tu veux pas mater le premier Ace Ventura, plutôt ?!". Perspective encore plus minimaliste, dont voici le bilan : forte rigolade quand Jim Carrey parle avec ses fesses, dépense cérébrale faible, rigolade +++ : c'est une bonne opération.
Dans beaucoup de domaines dont intellectuels, je crois qu'on peut être minimaliste en partant de la base de la base de la base, et en étant disons dans une approche anti-intellectualiste. Du genre, partir du principe qu'une solution incroyablement simple a été omise par des esprits très brillants, que des experts ont certes expertisé, mais on mal vu, ou mal conclu, ou les deux. C'est l'esprit des Freakonomics. La méthode de Stephen J. Dubner et Steven D. Levitt consiste à repenser les problèmes (dans n'importe quel domaine comme je disais) : entre autres recommandations, ils préconisent de poser beaucoup de questions, d'avoir un esprit enfantin, et de savoir trouver les informations pertinentes, et, eux en particulier, utilisent les outils des sciences économiques pour traiter avec sérieux des questions loufoques (ou moins loufoques, c'est selon) : une fois qu'ils ont les bonnes questions et qu'ils ont collecté leurs données, ils peuvent tenter de décrypter des phénomènes jusque là mal compris.
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
M’enfin… déplacé dans la section humour. J’y arriverai un jour, j’y arriverai.
Invité- Invité
Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
En dehors de la section humour, beaucoup de forumeurs sont minimalistes, du genre : j'ai pas compris de quoi on parle et je lâche quand même ma vérité royalement écrite en trois phrases, ou trois mots, ou moins.
P, R, ?, ?, T
P, R, ?, ?, T
Invité- Invité
Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
cela ne fait pas de mal que d'etre dans le mini ,et que cela n'entame pas son dynamisme
colann3- Messages : 11
Date d'inscription : 14/12/2021
Localisation : muret
Re: Je suis plutôt pour le minimalisme.
C'est pas cis con ..
Wich- Messages : 1755
Date d'inscription : 05/01/2022
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