Passer 30 ans : mode d'emploi ?

30 ans a rimé pour moi avec confinement. Et depuis, j'avoue que je peine à retomber sur les pattes, à me sentir alignée, savoir ce que je veux et où je vais.
Toutes les questions se posent avec quelque chose de plus impérieux. Et comme si ça ne suffisait pas, se poser toutes ces questions dans un monde chamboulé, avec un horizon noir.

J'aimerais bien avoir vos retours / avis sur ce cap des 30 ans, comment c'est / était pour vous ?

Surtout je trouve que la plus grosse question c'est le couple et la famille : enfants ou pas enfants, comment savoir ? comment savoir si on est avec la bonne personne ? Si les difficultés sont normales ou sont des alertes qu'il faut arrêter, qu'on est mieux seul ? Comment assumer si ça ne marche pas, de se retrouver de nouveau seule ?

La deuxième plus grosse difficulté c'est l'argent. Faut-il faire un plan pour l'avenir, alors que l'avenir... est brouillé ? Essayer de se faire un patrimoine, dans ce monde chaotique ? Ou bien lâcher prise.

Le carrefour de l'existence. Je n'arrive plus à me dire "c'est pas grave", "tu verras plus tard", "fais ce qui te plaît puis assume"... terreur de faire de mauvais choix. Ne plus savoir comment distinguer un bon d'un mauvais choix.

Bonsoir may Lee.

Je suis aussi perdu que toi, je me pose les mêmes questions. J’ai 34 ans.
Avoir eu 30 ans ne m’a pas fait grand-chose, juste que plus les années passes plus le temps passe vite.

J’ai une impression désagréable de ne pas être maître de ma vie.

On peut en discuter si ça te dit.

Oui... je prends ça fait toujours du bien de partager ses interrogations.
Merci.
Je te contacte en mp

La recette du bonheur
Laisse de côté tous les chiffres non indispensables à ta survie. Ceci inclut l’âge, le poids, la taille.
Que cela préoccupe seulement le médecin, il est payé pour ça.
Fréquente de préférence des amis joyeux, les pessimistes ne te conviennent pas.
Continue de t’instruire… apprends sur les ordinateurs, l’artisanat, le jardinage, etc.
Ne laisse pas ton cerveau inoccupé, un mental inutilisé est l’officine du diable. Et le nom du diable est Alzheimer !
Ris le plus souvent possible et surtout de toi-même.
Quand viennent les larmes, accepte, souffre et … continue d’avancer.
Accueille chaque jour qui se lève comme une opportunité, et pour cela, ose entreprendre.
Laisse tomber la routine, préfère les nouvelles routes aux chemins mille fois empruntés !
Efface le gris de ta vie et allume les couleurs que tu possèdes à l’intérieur.
Exprime tes sentiments pour ne jamais rien perdre des beautés qui t’entourent.
Que ta joie rejaillisse sur ton entourage et abats les frontières personnelles que le passé t’a imposées. Mais rappelle-toi : l’unique personne qui t’accompagne toute ta vie, c’est toi-même.
Sois vivant dans tout ce que tu fais.
Entoure-toi de tout ce que tu aimes : famille, animaux, souvenirs, musique, plante, un hobby… tout ce que tu veux…
Ton foyer est ton refuge, mais n’en deviens pas prisonnier.
Ton meilleur capital, la santé. Profites –en si elle est bonne ne la détruis pas, si elle ne l’est pas, ne l’abime pas davantage.
Sors dans la rue, visite une ville ou un pays étranger, mais ne t’attarde pas sur les mauvais souvenirs.
Il y a des êtres qui font d’un soleil une simple tâche jaune, mais il y en a qui font d’une simple tâche jaune, un véritable soleil.

Pablo Picasso

Le 30 n’est qu’un chiffre d’un calendrier arbitraire. Vis intensément chaque jour, juste comme tu en as envie, à ton rythme à toi en t’affranchissant des repères qu’on t’impose.

30, ça va. 33 par contre, un vrai calvaire !

Merci J043947.08+163415.7 pour le partage, c'est une jolie citation. Assez réconfortant.

J043947.08+163415.7 citant Pablo Picasso a écrit:Ne laisse pas ton cerveau inoccupé, un mental inutilisé est l’officine du diable. Et le nom du diable est Alzheimer !

Mon grand-père maternel a fini comme ça. Ma grand mère lui interdisait tout. Et surtout internet. Il faisait bien un peu de pêche, parfois, le matin, mais en dehors de ça, il était essentiellement désœuvré. Il a fini prisonnier d'Alzheimer. C'était une tête, en plus, capable de concevoir une une chimique dans ses moindres détails sans avoir besoin de papier. Et tout ceci est devenu inaccessible à la fin de sa vie par manque de travail intellectuel.

Leçon retenue.

Attention à l'argument d'autorité. Il n'a pas dit ou fait que du bien, a contrario. Et ces collections de sagesses papillotte pourraient peut-être faire l'objet d'une remise en perspective après avoir lu ceci, ou mieux, regardé cela : Nanette. Ne serait-ce que parce qu'il s'y dit des choses importantes, au-delà du cas Picasso, sur la misogynie systémique.

https://www.prindlepost.org/2018/08/reframing-picasso/

https://www.washingtonpost.com/entertainment/museums/how-hannah-gadsbys-evisceration-of-picasso-helped-her-change-stand-up-comedy/2018/07/26/ea3ad0f0-8eaa-11e8-8322-b5482bf5e0f5_story.html

Finch: nul argument d'autorité, juste un peu de poésie et un changement de paradigme. Une façon de dire May Lee de prendre la vie avec légèreté, de ne pas s'arrêter aux chiffres et aux "il faut que" que la société nous assène. S'amuser, rire, profiter, ne rien s'interdire parce qu'on ne sera pas "assez ceci" ou "trop cela", se décloisonner le cerveau... Qu'est-ce qu'ils s'en foutent les Ayoreo ou les Awà d'avoir plus ou moins de 30, 40 ou 50 ans? Rien.
La meilleure façon de combattre un système que l'on réprouve s'est encore de s'autoriser à être soi. Alors on ouvre l'écran, on arrête de se prendre la tête et on profite de l'instant présent sans se soucier du regard des autres, qui ne dit jamais que d'eux-mêmes et de là où ils en sont dans leur propre vie.

Une question pertinente à passé 30 ans pour une femme seule, c'est celle d'un projet familial avec enfant(s) ou pas. Les rêves peuvent être perturbés par un léger tic-tac en bruit de fond.

Topsy Turvy a écrit:Une question pertinente à passé 30 ans pour une femme seule, c'est celle d'un projet familial avec enfant(s) ou pas. Les rêves peuvent être perturbés par un léger tic-tac en bruit de fond.

Il y a aussi des femmes qui ne veulent pas d'enfants, d'autres qui adoptent ou font un enfant toute seule... et enfin d'autres qui ont un enfant biologique à 40 ans passés. Certaines enfin deviennent belle-mère des enfants de leur conjoint ou conjointe.

La vie est une aventure : choisir, c'est renoncer.

Comme aurait dit SoSure - Jean-Jacques Golman - Vivre cent vies - musique

Ne pas oublier non plus la congélation d'ovocytes.

Oui, ça compte beaucoup dans les angoisses de la trentaine...

C'est nul d'avoir 32 ans.

Mais c'était nul aussi d'avoir 22 ans, j'avais déjà l'impression d'avoir dépassé des deadline, d'être "en retard", alors que rétrospectivement évidemment mais évidemment que 22 ans c'est un âge de bébé où tout est encore possible.

Est-ce que 32 ans c'est un âge de bébé où tout est encore possible ?

May Lee: j'ai eu mon fils à 37 ans. Je n'ai pas l'impression d'être sa grand-mère (En fait, pour l'instant, c'est même lui qui ne suit pas! ) Je suis même plutôt contente de ne pas l'avoir eu plus jeune: je n'étais pas prête et je n'aurai pas pu lui apporter tout ce que je lui transmets désormais.
Et franchement, je n'ai pas le souhait d'avoir un second enfant, mais je m'en sentirais encore tout à fait capable aujourd'hui.
Ceci est extrêmement personnel: ce n'est pas une question d'âge dans l'absolu mais de parcours de vie. De la même manière que tu as le droit de ne pas avoir envie d'avoir d'enfant, tu peux ne pas te sentir prête à avoir un enfant à 20 ans. Chaque personne est unique, chaque parcours est unique, chaque vie est différente... Ta vie, ton choix, pas celui de la société ou des autres.

PS: et tu verras combien c'est nul d'avoir 46: le début de la fin!

Est-ce que 32 ans c'est un âge de bébé où tout est encore possible ?

Rétrospectivement, oui, absolument.

Avoir des enfants, c'est du boulot, en effet.

Topsy, bon alors, je vais essayer d'imaginer que j'ai 42 ans quand je regarde ma vie actuelle.

J043947.08+163415.7 : ce que tu dis, c'est le discours qu'on connait et qui fait du bien, mais qu'est-ce que c'est dur de l'appliquer pour soi. Je me sens très perméable à tous les discours, comme si j'avais perdu mes propres certitudes. Or, dans la société toutes les opinions existent, toutes contradictoires, donc très déroutant d'être perturbé par tous à la fois. Je me sens beaucoup plus perméable qu'à 25 ans aux diktats de la société ("une femme ne s'épanouit réellement qu'en couple et en devenant mère, si je me retrouve célib sans enfants je m'expose à ce qu'on me regarde toujours comme quelqu'un qui a raté, à moins d'être devenue riche ou célèbre pour compenser").
Pour retrouver des convictions intimes, retrouver ce qu'on veut vraiment pour soi, je ne sais pas ce qu'il faut faire

Sans doute que tout est là : on passe le cap de la trentaine comme tous les autres, tant qu'on sait ce qu'on veut et qu'on reste aligné ?

A 46 ans j'espère que je serai bien dans mes pompes et délivrée de plein de questions du genre "que faire de sa vie ?", "famille ou pas famille", etc... c'est trop en demander ?

Pour moi ce n'est pas un discours qui fait du bien: c'est une réalité vitale.
La vie c'est très long quand on est coincé dans une vie de non choix qui ne nous correspond pas, et c'est extrêmement court pour être et faire ce que l'on veut véritablement.
Se recentrer sur soi, apprendre à se connaitre, travailler à rentrer en connexion avec soi-même et surtout ne pas avoir peur de l'échec: "Je n'échoue jamais: soit je gagne soit j'apprends". La vie est une expérience: moins de réflexion, plus d'action, à peine de devenir passager clandestin de sa propre vie, spectateur paralysé à l'idée de faire le mauvais choix. Un scoop: il n'y a jamais de mauvais choix.
A 46 ans, tu ne seras probablement pas délivrée de tes questions. Tout est impermanent: il n'y a pas un moment de la vie où on a tout accompli et où tout est "réussi"... et heureusement! Certaines "réussites" ont parfois d'ailleurs un goût d'échec... Tu changeras peut-être 4 fois de métiers, tu n'auras peut-être pas le même conjoint toute ta vie, celui qui était un jour l'amour de ta vie deviendra peut-être ton poison, tu choisiras peut-être un célibat épanouis, tu auras peut-être des enfants et regrettera cette part de toi que tu as abandonné pour eux, ou tu n'en auras pas et regrettera de ne pas en avoir eus, tu en auras peut-être pour faire plaisir à ton conjoint et finalement tu aimeras cette maternité, ou tu n'en auras pas malgré ton envie car ton conjoint n'en voudra pas, ... A chaque moment de ta vie, tu évolueras et tes choix avec, et à certains moments tu seras mieux dans tes pompes que d'autres (souvent quand tu auras fait des choix alignés avec tes besoins profonds). Rien n'est linéaire et tout demande du travail et de la détermination, à peine de dériver toute sa vie loin de celui qu'on est supposé devenir.
Pour te recentrer, t'aligner, il te faut réinvestir du temps et de l'énergie sur toi, en faire une priorité (méditer, réfléchir, se former, se faire au besoin aider doivent devenir des priorités de vie) et te concentrer sur le moment présent. Notre monde moderne nous attire en permanence vers l'extérieur de nous-même : réseaux sociaux, internet, sollicitations de vie sociale, loisirs, téléphone, etc. Comment entendre sa petite voix intérieure si on ne s’extrait jamais du brouhaha assourdissant du monde? Il est indispensable de cultiver un minimum sa vie intérieure pour savoir qui on est, où on va et ce que l'on veut vraiment.    

Allez, parce qu'ils sont tellement plus brillants que moi:

"Tu es célibataire et tu manques de compagnie.
Tu es en couple et tu manques de liberté.
Tu travailles et tu manques de temps.
Tu as trop de temps libre et tu aimerais travailler.
Tu es jeune et tu veux grandir pour faire les choses des adultes.
Tu es adulte et tu aimerais faire les choses des jeunes.
Tu es dans ta ville mais tu aimerais vivre ailleurs.
Tu es ailleurs mais tu aimerais retourner dans ta ville…
Il est peut-être temps d’arrêter de regarder toujours ce qui nous manque et de commencer à vivre dans le présent, vraiment apprécier ce que nous avons.
Profitez de l’arôme de votre maison avant d’ouvrir la porte et de sortir chercher les parfums du monde.
Parce que rien n’est donné pour être acquis, et tout est un cadeau.
Donne-lui de la valeur…"
Oscar Travino

« Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours ; ou nous nous rappelons le passé, pour l’arrêter comme trop prompt : si imprudents, que nous errons dans les temps qui ne sont pas nôtres, et ne pensons point au seul temps qui nous appartient… »
Pascal, Pensées

Je ne voulais pas minorer l'importance de ce que tu dis. Je voulais dire que ça me fait du bien d'entendre, lire, penser cela pour moi-même, mais que ce n'est pas évident.
J'aime bien ce que tu écris.
Réalité vitale... oui sans doute je pense aussi qu'il y a beaucoup de vrai sur la condition de l'existence, et la psychologie humaine.
Que c'est donc vital et vitalisant, de s'en souvenir.
Je te remercie de ton message.

J'achoppe seulement sur "il n'y a pas de mauvais choix"... C'est à la fois beau, de penser que rien dans l'expérience humaine ne serait fondamentalement une erreur, ni la prison, ni la drogue, ni mourir à la rue... et en même temps disons que je n'ai pas envie pour moi-même de faire des choix qui m'amènent vers le tragique.

Personne n’a envie de cela… et regarde Mandela.
Garder à l’esprit qu’on ne contrôle pas grand chose est assez libérateur. Avoir confiance en toi et en la vie. Confiance en ta capacité à faire les bons choix, à apprendre des moments difficiles, à te relever des coups durs, à surmonter les épreuves, et à devenir une meilleure version de toi-même justement grâce à ce que tu auras traversé. Lorsque l’on a plus peur d’échouer ou de se tromper, parce qu’on sait que cela fait partie des chemins inévitables de la vie, on se sent moins tétanisé parce ce qui pourrait être. Je vais essayer de te retrouver une citation de C ANDRÉ qui te parlera peut-être… quelque part  dans mon carnet mais je retrouve pas… (c’est le bronx mon carnet! )

Ca y est , j'ai trouvé:

Vivre, c'est vivre l'instant présent. On ne peut pas vivre dans le passé ni le futur: on ne peut qu'y réfléchir, y spéculer, y ressasser ses regrets, ses espoirs, ses craintes. Pendant ce temps, on n'existe pas. Se rendre régulièrement présent à la richesse de nos instants de vie, c'est vivre davantage. (...) Rien ne remplace l'expérience de l'instant"
Christophe ANDRE

Et un bonus pour la route: La vie c'est ce qui nous arrive quand on est occupé à faire d'autres projets. John LENNON

https://fb.watch/aM_w_2IYyC/

Je viens de passer le cap des 30 ans !
Je pense que ce qui peut être un peu perturbant c'est le moment de bilan... où en suis-je, qui ai-je envie de devenir, est-ce que j'ai trouvé ma voie, qu'est-ce que je veux faire dans les années à venir. Ces questions arrivent au changement symbolique de dizaine.
J'ai regardé où j'en étais au début de la vingtaine et je n'y retournerais pour rien au monde. A 20 ans on peut souvent se sentir un peu paumés... on sait pas ce qu'on veut, qui on est, on fait son lot de conneries ^^ pour ma part ça a été ça. La maturité ça m'a aidée à comprendre comment être heureuse et je me sens tellement mieux dans ma peau depuis quelques années.
Après je comprends les questionnements par rapport aux enfants, je suis une femme mais je n'ai pas d'horloge biologique visiblement :p donc je ne peux pas partager sur ce point là.

Pour être franc, j'ai le sentiment que je ne ferrais jamais complètement le tour de cette question de la trentaine^^

Le temps a passé, même les types rêveurs comme moi qui ont toujours eu mille idées dans la tête et une tendance à tout relativiser, finissent par s'apercevoir qu'ils n'ont plus le temps ou le loisir de se disperser sur tout et n'importe quoi. Il est clair qu'il va falloir faire des choix, que tout n'est pas cumulable en une seule vie (et le hasard ne m'ayant pas fait naitre chez les Rockefeller), que choisir un truc, c'est renoncer à une infinité d'autres... A 20 ans, tu es suffisamment paumé pour ne pas forcément hiérarchiser tes idées, t'as tendance à mettre un peu tout sur le même plan, phantasmes comme projets solides et durables. A 30ans, tu arrive encore à te surprendre mais tu t'es suffisamment assagi pour ne plus prendre des décisions que tu es susceptible de regretter

Ce qui me vexe le plus à 30 ans, c'est de ne plus arriver à m'ouvrir aux autres comme avant. Chacun a fait ses choix, c'est un peu chacun sa vie désormais. On a tous des vie tellement différentes, que c'est difficile d'entendre vraiment ce que nous disent les autres et inversement de se sentir vraiment écouté et soutenu. A 20 piges, je déprimais tout le temps mais j'avais plein d'amis pour déblatérer du sens de la vie, à 30 faut payer un psy pour trouver moyen de parler de ce qu'on a vraiment sur le cœur

Hello,

@May Lee : vois mes bras ouverts, j'ai envie de te prendre dedans, qu'on s'enlace un bon moment en se tapotant l'épaule et qu'on se chuchote : ça va aller ma belle, ça va aller.

La bonne nouvelle : on a été faite merveilleusement bien, avec un cerveau incroyable. Se renouveller sans cesse, rebondir, devenir l'artiste de sa vie. Je t'embrasse.

Marierousse a écrit:La maturité ça m'a aidée à comprendre comment être heureuse et je me sens tellement mieux dans ma peau depuis quelques années.

Oui, j'aurais dit la même chose à 29 ans. Je suppose que ce n'est pas qu'une histoire d'âge mais aussi de circonstances qui font que mes 30, 31, 32 ans sont pénibles.

algernon a écrit:Il est clair qu'il va falloir faire des choix, que tout n'est pas cumulable en une seule vie (et le hasard ne m'ayant pas fait naitre chez les Rockefeller), que choisir un truc, c'est renoncer à une infinité d'autres...

(...)

Ce qui me vexe le plus à 30 ans, c'est de ne plus arriver à m'ouvrir aux autres comme avant.

Ca met la pression cette histoire de choix. Choix qui impactera le reste de la vie. Typiquement, enfants ou non, crédit ou non, etc.

Quant aux rencontres, parfois ça m'arrive aussi d'être nostalgique d'une sorte d'ouverture naïve, de confiance, qui faisait que je rencontrais des gens très différents. Et de sentir une catégorisation plus franche de la part de la société, du genre : "elle est "comme ça", elle". On a de moins en moins la sympathie du reste du monde, en avançant en âge. C'était déjà le cas entre l'adolescence et la vingtaine.
Mais je ne sais pas. Je reste optimiste. Après tout, on a bien rencontré, vers vingt ans, des personnes de 30, 40, 50 ans qui cherchaient cette ouverture. Les trajectoires de vies sont toutes différentes et il y a à tout âge des personnes qui se posent sur le bord de la route pour réfléchir, ou qui se demandent comment changer de cap.

Amo a écrit:ois mes bras ouverts, j'ai envie de te prendre dedans, qu'on s'enlace un bon moment en se tapotant l'épaule et qu'on se chuchote : ça va aller ma belle, ça va aller.

La bonne nouvelle : on a été faite merveilleusement bien, avec un cerveau incroyable. Se renouveller sans cesse, rebondir, devenir l'artiste de sa vie. Je t'embrasse.

Je ne te connais pas mais ça m'a fait chaud au coeur.
C'est bien ça, être l'artiste de sa vie.
Je t'embrasse aussi du coup.

Demande toi, passer 70 ans : mode d'emploi ?
Tu gangera du temps...

La vie c’est comme une coiffeuse : elle te demande ce que tu veux et au final elle ne fait que ce qu’elle veut