Une présentation comme une bouteille à la mer ...
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Félix potin
Adrocles
J043947.08+163415.7
jmdi
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Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Bonjour,
Je m'appelle Jean-Marc, j'ai 56 ans.
En psychothérapie depuis un an 1/2, après un burn-out qui m'a bien secoué, perte de valeurs, recherche de sens, recherche de moi, sans doute ...
La psychothérapie m'a déjà permis de déterrer quelques cadavres, combien en reste-t-il, jusqu'où faudra-t-il aller les chercher ?
J'ai été détecté "surdoué" il y a bien longtemps, à l'école primaire, trop turbulent. La décision fut de me faire sauter une classe, puis plus rien, comme s'il ne s'était rien passé, affaire réglée ...
Je suis resté bon élève un moment, puis au collège j'ai réalisé qu'il n'était pas nécessaire de travailler pour passer dans la classe supérieure.
Ca a tenu un moment, j'ai eu le Bac par miracle, sur "l'inertie" des débuts de ma scolarité, plus une chance insolente ...
Impossible de faire des études supérieures, avec un Bac "de raccroc" et un dossier scolaire marqué au fer rouge "Fumiste".
Je suis devenu autodidacte.
Par chance, j'avais découvert l'informatique à ses débuts, la fin des années 70, j'étais doué, et au début des années 80 il n'y avait pas encore suffisamment d'ingénieurs qui sortaient des écoles d'informatique, et quelqu'un qui "savait faire" pouvait trouver du boulot. Mon premier métier fut développeur.
35 ans après, je suis toujours dans l'informatique, j'occupe un poste de direction, le chemin a été chaotique, mais j'ai trouvé une certaine stabilité, et une "réussite" relative, jusqu'au burn-out.
Et me voilà donc en psychothérapie, je n'y pense pas tout de suite, mais je finis par évoquer l'épisode "surdoué" de l'école primaire.
Je ne cerne pas encore complètement sa motivation, mais ma psy me propose de passer des tests de personnalité (Rorschach, TAT), et "tant qu'on y est" des tests de performance cognitive.
Les résultats sont tombés il y a trois semaines: "efficience intellectuelles très supérieure". Depuis je suis dans la tourmente.
D'abord un sentiment de solitude, que je connaissais, mais que je ne rencontrais que dans les moments ou j'étais au plus bas, puis de la colère, de la peur ...
Un sentiment de fatalité aussi: c'est écrit, je suis condamné à avoir des difficultés relationnelles, à ne pas être compris ... La voilà la solitude.
J'ai fait un peu de tri depuis, et mis des choses à leur place:
- J'ai longtemps refusé, masqué, y compris à moi même, refoulé, donc, ma "différence" (je me suis arrêté sur ce terme), car la différence isole
- Je l'ai refusée aussi car je ne veux pas être valorisé pour cette différence, même si elle est justement valorisée dans nos sociétés, car elle ne donne aucune supériorité humaine
- D'un autre côté, je la voyais, et je me disais parfois "je suis meilleurs qu'eux !" car l'évidence était là. J'ai pensé faire un complexe de supériorité, et je n'ai pas aimé ça
- Maintenant je crois comprendre: ce n'est pas un complexe de supériorité, je ne me sens pas supérieur par ma différence, c'est juste un fait observable.
Il se trouve que j'ai "certaines" capacités "très" supérieures à celles de "beaucoup" de personnes. C'est la formulation que j'ai choisi pour accepter cette différence.
Car c'est la seule option: accepter. J'espère que je suis sur le chemin.
J'ai aussi compris qu'accepter était le seul moyen d'obtenir des relations viables dans beaucoup de circonstances: si j'accepte ma différence, je peux faire des efforts pour "ralentir", et "attendre" mes interlocuteurs, au bénéfice de la relation.
Alors que tant que je me cache cette différence, je suis impatient et agressif, car je ne tiens pas compte de l'impact qu'elle a dans les relations.
Je crois que je suis OK pour faire ça maintenant, en tout cas tant que j'en ai les moyens. Ca demande cependant beaucoup d'efforts.
Il me semble possible de faire ces efforts, si à côté il y a un pan suffisant de ma vie où je peux être moi-même: "desserrer le frein à main", pour vivre et m'exprimer comme je suis.
Voilà ma bouteille à la mer: je souhaite créer des liens, et vivre des relations où je puisse être moi-même, et je ne sais pas comment faire.
J'ai parcouru un peu le forum, pas beaucoup encore, pas assez pour repérer et connaître un peu certains d'entre vous.
J'ai beaucoup de centres d'intérêts, je ne sais pas par où commencer, alors pourquoi pas par me présenter ?
Merci de votre attention pour ceux qui sont arrivés jusque là ;-)
Je cherche des mains tendues, ce sera peut-être la vôtre.
JM
Je m'appelle Jean-Marc, j'ai 56 ans.
En psychothérapie depuis un an 1/2, après un burn-out qui m'a bien secoué, perte de valeurs, recherche de sens, recherche de moi, sans doute ...
La psychothérapie m'a déjà permis de déterrer quelques cadavres, combien en reste-t-il, jusqu'où faudra-t-il aller les chercher ?
J'ai été détecté "surdoué" il y a bien longtemps, à l'école primaire, trop turbulent. La décision fut de me faire sauter une classe, puis plus rien, comme s'il ne s'était rien passé, affaire réglée ...
Je suis resté bon élève un moment, puis au collège j'ai réalisé qu'il n'était pas nécessaire de travailler pour passer dans la classe supérieure.
Ca a tenu un moment, j'ai eu le Bac par miracle, sur "l'inertie" des débuts de ma scolarité, plus une chance insolente ...
Impossible de faire des études supérieures, avec un Bac "de raccroc" et un dossier scolaire marqué au fer rouge "Fumiste".
Je suis devenu autodidacte.
Par chance, j'avais découvert l'informatique à ses débuts, la fin des années 70, j'étais doué, et au début des années 80 il n'y avait pas encore suffisamment d'ingénieurs qui sortaient des écoles d'informatique, et quelqu'un qui "savait faire" pouvait trouver du boulot. Mon premier métier fut développeur.
35 ans après, je suis toujours dans l'informatique, j'occupe un poste de direction, le chemin a été chaotique, mais j'ai trouvé une certaine stabilité, et une "réussite" relative, jusqu'au burn-out.
Et me voilà donc en psychothérapie, je n'y pense pas tout de suite, mais je finis par évoquer l'épisode "surdoué" de l'école primaire.
Je ne cerne pas encore complètement sa motivation, mais ma psy me propose de passer des tests de personnalité (Rorschach, TAT), et "tant qu'on y est" des tests de performance cognitive.
Les résultats sont tombés il y a trois semaines: "efficience intellectuelles très supérieure". Depuis je suis dans la tourmente.
D'abord un sentiment de solitude, que je connaissais, mais que je ne rencontrais que dans les moments ou j'étais au plus bas, puis de la colère, de la peur ...
Un sentiment de fatalité aussi: c'est écrit, je suis condamné à avoir des difficultés relationnelles, à ne pas être compris ... La voilà la solitude.
J'ai fait un peu de tri depuis, et mis des choses à leur place:
- J'ai longtemps refusé, masqué, y compris à moi même, refoulé, donc, ma "différence" (je me suis arrêté sur ce terme), car la différence isole
- Je l'ai refusée aussi car je ne veux pas être valorisé pour cette différence, même si elle est justement valorisée dans nos sociétés, car elle ne donne aucune supériorité humaine
- D'un autre côté, je la voyais, et je me disais parfois "je suis meilleurs qu'eux !" car l'évidence était là. J'ai pensé faire un complexe de supériorité, et je n'ai pas aimé ça
- Maintenant je crois comprendre: ce n'est pas un complexe de supériorité, je ne me sens pas supérieur par ma différence, c'est juste un fait observable.
Il se trouve que j'ai "certaines" capacités "très" supérieures à celles de "beaucoup" de personnes. C'est la formulation que j'ai choisi pour accepter cette différence.
Car c'est la seule option: accepter. J'espère que je suis sur le chemin.
J'ai aussi compris qu'accepter était le seul moyen d'obtenir des relations viables dans beaucoup de circonstances: si j'accepte ma différence, je peux faire des efforts pour "ralentir", et "attendre" mes interlocuteurs, au bénéfice de la relation.
Alors que tant que je me cache cette différence, je suis impatient et agressif, car je ne tiens pas compte de l'impact qu'elle a dans les relations.
Je crois que je suis OK pour faire ça maintenant, en tout cas tant que j'en ai les moyens. Ca demande cependant beaucoup d'efforts.
Il me semble possible de faire ces efforts, si à côté il y a un pan suffisant de ma vie où je peux être moi-même: "desserrer le frein à main", pour vivre et m'exprimer comme je suis.
Voilà ma bouteille à la mer: je souhaite créer des liens, et vivre des relations où je puisse être moi-même, et je ne sais pas comment faire.
J'ai parcouru un peu le forum, pas beaucoup encore, pas assez pour repérer et connaître un peu certains d'entre vous.
J'ai beaucoup de centres d'intérêts, je ne sais pas par où commencer, alors pourquoi pas par me présenter ?
Merci de votre attention pour ceux qui sont arrivés jusque là ;-)
Je cherche des mains tendues, ce sera peut-être la vôtre.
JM
jmdi- Messages : 8
Date d'inscription : 24/01/2022
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Et voilà la belle étiquette, les mots qui enferment… non tu n’es condamné à rien du tout. Il y a de nombreux zèbres qui ont une vie qu’ils considèrent comme réussie. Au contraire, plus de potentiel = plus de possibilités, plus de ressources, plus de sagacité, plus de capacités à ne pas se laisser écraser par le poids du conformisme, plus de chance d’embrasser intensément la vie …. La zebritude n’est pas une malédiction (même si quelques uns aiment le prétendre pour se trouver des excuses et s’enfermer dans la victimisation), c’est un couteau suisse de possibles. À toi de savoir ce que tu en fais. Bonne quête !
J043947.08+163415.7- Messages : 4460
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Ta présentation ressemble beaucoup a la mienne, que j'ai faite hier.
Peut-être que certaines des réponses que j'ai eu te parleront ?
Peut-être que certaines des réponses que j'ai eu te parleront ?
Adrocles- Messages : 7
Date d'inscription : 11/02/2022
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Bienvenue !!!!
De la part d’une revenante
Périodiquement je reviens ici poser mes valises et ça fait un bien fou.
Mais j’ai une chance celle d’être toujours entourée de gens qui suivent et donc me reposent.
Ma mère le soir quand je rentrais de l’école primaire : « oui ma fille tu as le droit de pleurer. Oui les gens sont lents et ça n’est pas pour t’énerver c’est comme ça… »
Elle n’a pour autant jamais causé de hqi j’ai lu à 2ans et demi et saute une classe de maternelle juste pour le fun bien sûr
Bon après je soupçonne un TSA associé pour moi
En tous les cas je pique beaucoup d’outils de diagnostic et de solution chez les autistes que je m’applique et ça fonctionne très bien
Pi j’ai autre chose à foutre que de me faire diagnostiquer
De la part d’une revenante
Périodiquement je reviens ici poser mes valises et ça fait un bien fou.
Mais j’ai une chance celle d’être toujours entourée de gens qui suivent et donc me reposent.
Ma mère le soir quand je rentrais de l’école primaire : « oui ma fille tu as le droit de pleurer. Oui les gens sont lents et ça n’est pas pour t’énerver c’est comme ça… »
Elle n’a pour autant jamais causé de hqi j’ai lu à 2ans et demi et saute une classe de maternelle juste pour le fun bien sûr
Bon après je soupçonne un TSA associé pour moi
En tous les cas je pique beaucoup d’outils de diagnostic et de solution chez les autistes que je m’applique et ça fonctionne très bien
Pi j’ai autre chose à foutre que de me faire diagnostiquer
Félix potin- Messages : 55
Date d'inscription : 23/02/2020
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Bienvenue sur zc ! Au plaisir de te lire, mais tu pourrais aussi être intéressé par les rencontres IRL pour croiser des gens qui turbinent. C'est plutôt une chance, même si ça peut aussi sembler isoler, selon les conditions (conscience ou pas, environnement plutôt favorable ou pas,...).
Enjoy !
Enjoy !
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Bonjour JM,
L’acceptation simple yes, sans l’étaler à la vue de tous car il y a toujours l’une ou l’autre personne qui ne comprendra pas et pensera que c’est de la prétention à rabaisser autrui.
Un couteau suisse, j’aime bien l’image présentée par Thalestra. Une mallette d’outils qui permet de faire une tâche plus rapidement et plus aboutie.
C’est le côté sympa du don cognitif.
Moins sympa quand ça pousse à du perfectionnisme et de l’insatisfaction chronique car ceux autour vont systématiquement penser « c’est exagéré ! Et moi alors je devrais me sentir comment, comme une grosse merde? »
Pour les relations sociales, se centrer sur tes intérêts permet des échanges avec autrui sur un pied « d’égalité ». Quels sont tes centres d’intérêt ?
L’acceptation simple yes, sans l’étaler à la vue de tous car il y a toujours l’une ou l’autre personne qui ne comprendra pas et pensera que c’est de la prétention à rabaisser autrui.
Un couteau suisse, j’aime bien l’image présentée par Thalestra. Une mallette d’outils qui permet de faire une tâche plus rapidement et plus aboutie.
C’est le côté sympa du don cognitif.
Moins sympa quand ça pousse à du perfectionnisme et de l’insatisfaction chronique car ceux autour vont systématiquement penser « c’est exagéré ! Et moi alors je devrais me sentir comment, comme une grosse merde? »
Pour les relations sociales, se centrer sur tes intérêts permet des échanges avec autrui sur un pied « d’égalité ». Quels sont tes centres d’intérêt ?
Invité- Invité
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
"Il se trouve que j'ai "certaines" capacités "très" supérieures à celles de "beaucoup" de personnes. C'est la formulation que j'ai choisi pour accepter cette différence."
C'est une bonne définition puisqu'elle te convient.
C'est également une bonne définition puisque tu peux l'utiliser pour chacune de tes relations sociales car je ne connais, perso, personne qui n'ait pas des capacités très supérieures aux miennes dans des domaines où je suis particulièrement nulle et je me doute que pour toi, c'est pareil.
J'ai aussi compris qu'accepter était le seul moyen d'obtenir des relations viables dans beaucoup de circonstances: si j'accepte ma différence, je peux faire des efforts pour "ralentir", et "attendre" mes interlocuteurs, au bénéfice de la relation.
C'est un peu vague. dans quelles circonstances par exemple, te sentirais- tu obligé de te "ralentir" au bénéfice de la relation ? A l'école ? A l'armée ? Dans quel but ? Car si le but est de pouvoir participer simplement à une discussion, il me semble que "qui peut le plus peut le moins". Si par contre, il s'agit de ne pas montrer à ton N+1 que tu ferais 10 fois plus vite et mieux que lui à sa place, alors ça veut dire que tu n'as pas choisi la bonne place, tu n'es pas à ta place. Pourquoi ?
Je crois que je suis OK pour faire ça maintenant, en tout cas tant que j'en ai les moyens. Ca demande cependant beaucoup d'efforts.
Ce qui demande beaucoup d'efforts, c'est de prendre la responsabilité de toi-même, d'assumer ton "don", c'est à dire de faire toi seul, quelquechose de ce "potentiel" qu'on t'a donné, de t'obliger à l'exprimer.
Tu l'as reconnu, c'est une chance. D'autres passent toute leur vie à côté de leurs pompes, à ne pas savoir qui ils sont, ni ce qu'ils cachent comme ressource et laissent à d'autres la responsabilité d'utiliser ce potentiel à l'abandon, rageant contre ces autres qui les utilisent parce qu'ils n'ont jamais voulu, eux, en prendre la pleine et entière responsabilité.
Tu as (et on peut dire comme tout le monde) des ressources qui ne demandent qu'à s'exprimer, tu n'as qu'une chose à faire :leur donner de la voix et peut-être de cesser de culpabiliser d'en avoir une qui chante peut-être plus juste que celles de tes camarades de chorale
Si tu t'appelles Jean-Baptiste Maunier, ta bonne place n'est pas celle des autres choristes mais c'est à toi de trouver ta place, comme tout le monde...
C'est une bonne définition puisqu'elle te convient.
C'est également une bonne définition puisque tu peux l'utiliser pour chacune de tes relations sociales car je ne connais, perso, personne qui n'ait pas des capacités très supérieures aux miennes dans des domaines où je suis particulièrement nulle et je me doute que pour toi, c'est pareil.
J'ai aussi compris qu'accepter était le seul moyen d'obtenir des relations viables dans beaucoup de circonstances: si j'accepte ma différence, je peux faire des efforts pour "ralentir", et "attendre" mes interlocuteurs, au bénéfice de la relation.
C'est un peu vague. dans quelles circonstances par exemple, te sentirais- tu obligé de te "ralentir" au bénéfice de la relation ? A l'école ? A l'armée ? Dans quel but ? Car si le but est de pouvoir participer simplement à une discussion, il me semble que "qui peut le plus peut le moins". Si par contre, il s'agit de ne pas montrer à ton N+1 que tu ferais 10 fois plus vite et mieux que lui à sa place, alors ça veut dire que tu n'as pas choisi la bonne place, tu n'es pas à ta place. Pourquoi ?
Je crois que je suis OK pour faire ça maintenant, en tout cas tant que j'en ai les moyens. Ca demande cependant beaucoup d'efforts.
Ce qui demande beaucoup d'efforts, c'est de prendre la responsabilité de toi-même, d'assumer ton "don", c'est à dire de faire toi seul, quelquechose de ce "potentiel" qu'on t'a donné, de t'obliger à l'exprimer.
Tu l'as reconnu, c'est une chance. D'autres passent toute leur vie à côté de leurs pompes, à ne pas savoir qui ils sont, ni ce qu'ils cachent comme ressource et laissent à d'autres la responsabilité d'utiliser ce potentiel à l'abandon, rageant contre ces autres qui les utilisent parce qu'ils n'ont jamais voulu, eux, en prendre la pleine et entière responsabilité.
Tu as (et on peut dire comme tout le monde) des ressources qui ne demandent qu'à s'exprimer, tu n'as qu'une chose à faire :leur donner de la voix et peut-être de cesser de culpabiliser d'en avoir une qui chante peut-être plus juste que celles de tes camarades de chorale
Si tu t'appelles Jean-Baptiste Maunier, ta bonne place n'est pas celle des autres choristes mais c'est à toi de trouver ta place, comme tout le monde...
Invité- Invité
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
J043947.08+163415.7 a écrit:Et voilà la belle étiquette, les mots qui enferment… non tu n’es condamné à rien du tout. Il y a de nombreux zèbres qui ont une vie qu’ils considèrent comme réussie. Au contraire, plus de potentiel = plus de possibilités, plus de ressources, plus de sagacité, plus de capacités à ne pas se laisser écraser par le poids du conformisme, plus de chance d’embrasser intensément la vie …. La zebritude n’est pas une malédiction (même si quelques uns aiment le prétendre pour se trouver des excuses et s’enfermer dans la victimisation), c’est un couteau suisse de possibles. À toi de savoir ce que tu en fais. Bonne quête !
Bonjour J043947.08+163415.7 !
Ce que tu dis est correct, et j'ai rédigé cette présentation un jour de moral dans les chaussettes, mais ce n'est pas représentatif de ma nature.
J'ai plutôt un tempérament combatif, et les moments "down" ne durent généralement pas trop chez moi.
J'aurais pu aussi me présenter comme ça:
Bonjour,
Je m'appelle Jean-Marc, j'ai 55 ans.
Je m'ouvre un peu plus à la vie, après un chouette burn-out qui m'a donné plein d'opportunités, et deux mois 1/2 pour m'occuper de moi.
Une des opportunités est la psychothérapie, qui m'a déjà déjà permis de découvrir certains de mes fonctionnements que j'ignorais, et que je vois maintenant comme un luxe: pouvoir régulièrement parler de la vie de manière authentique, dans un cadre sécurisé, est une vraie détente.
Mais j'aimerais étendre ce cadre, et ne pas le limiter à la thérapie.
J'ai été détecté "surdoué" il y a bien longtemps, à l'école primaire.
Trop turbulent, l'institutrice a souhaité que je rencontre une psychologue scolaire.
J'ai passé avec elle une excellente journée; plutôt que de m'ennuyer en classe, elle m'a proposé des jeux, puzzles, etc ... vachement sympas, j'ai dû m'appliquer !
Quelques jours après, j'ai changé de classe et accédé ainsi à la classe supérieure en cours d'année. La nouvelle instit était sympa, nous avons gardé de bons souvenirs tous les deux, et sommes restés en contact très longtemps.
Après, j'ai un peu foiré scolairement. Je crois que j'ai arrêté de travailler par manque d'intérêt, et comme je passais les classes quand même ça n'a inquiété personne, sauf que dans mes bulletins il y avait toujours marqué "pourrait beaucoup mieux faire avec des efforts".
Je suis allé jusqu'au bac comme ça, je me demande encore par quel miracle je l'ai eu, mais je n'avais pas les résultats/appréciations qui m'auraient permis de faire les études informatiques que je souhaitais.
Car dans les trucs qui m'intéressaient plus que l'école, il y avait l'informatique.
Un copain de mes parents, électronicien de son état, avait assemblé un "micro-ordinateur" (nous sommes fin des années 70, avant l'IBM PC), et j'avais visiblement des affinités avec ce truc-là. (S'il y a des archéologues ici, c'était un Heathkit H89, ça tournait sous CP/M, et celui-ci avait même un lecteur floppy 5''1/4 !).
Ca se programmait en Basic, le copain des parents ne s'en sortait pas trop bien. Je lui ai emprunté un bouquin de Basic, je l'ai lu dans la nuit, et le lendemain je codais en Basic.
Du coup, pas d'études d'informatique pour moi, ce sont ceux qui étaient bons en maths/physique, et qui n'avaient pas marqué "fumiste" en rouge clignotant sur leur dossier scolaire qui y sont allés, avec des résultats mitigés d'ailleurs ...
Et moi j'ai fait autodidacte. Comme il n'y avait pas assez de gens formés au développement, j'ai trouvé mon premier boulot comme ça.
Ca m'a vraiment passionné.
J'ai rapidement dépassé le "code" pour m'intéresser à la conception, l'architecture (c'est la même chose), ce qu'on a appelé longtemps "génie logiciel", maintenant on dit plutôt "Craftsmanship".
J'ai compris un jour que c'était un moyen d'expression pour moi: je n'ai pas de talent artistique (musique, dessin, ...), mais ça c'est un de mes talents. Il y a une véritable élégance dans une conception logicielle inspirée (et accessoirement c'est efficace, facile à maintenir et à faire évoluer), que peu de personnes peuvent goûter, mais qui est réelle.
Du coup, 35 ans après je suis toujours dans le développement logiciel, même si je ne code plus depuis un bon moment.
J'ai beaucoup roulé ma bosse (14 boîtes en 35 ans), traversé des déserts, mais finalement trouvé une certaine stabilité (depuis 8 ans dans ma boîte actuelle) et une certaine "réussite" (j'occupe un poste de direction, compliqué quand on est anarchiste, mais j'en parlerai une autre fois).
En 2020 a commencé un truc marrant, qui m'a ouvert de nouvelles opportunité.
Un virus a débarqué, une pandémie qu'on a appelé Covid 19, et comme il fallait quelqu'un pour gérer le merdier que ça créait dans le fonctionnement de la boîte (350 personnes, filiale d'un très grand groupe), on m'a chargé de ça. J'ai été "Monsieur Covid" pendant +/- 6 mois jusqu'à ce que mon corps lâche et m'envoie me reposer.
Première opportunité: j'ai travaillé quotidiennement avec la Direction Générale, nous avons appris à nous connaître, à nous apprécier, et à nous faire confiance.
Deuxième opportunité: j'ai bénéficié d'un chouette arrêt de travail de deux mois 1/2 pendant lequel j'ai pu me retrouver, faire du tri dans mes valeurs, et engager une psychothérapie.
Et quelques mois après le retour, et un effort de lobbying intense, on m'a confié le projet stratégique de la boîte. J'ai de quoi m'amuser pour +/- 3 ans ...
J'en suis là aujourd'hui, sauf que la psychothérapie a accouché d'un truc inattendu: la zébritude.
La nouvelle est perturbante, demande des efforts d'acceptation, explique pas mal de trucs quand même, et je n'avais pas compris jusqu'ici de quel poids cette différence avait pesé dans la construction de ma psyché.
Du coup je regarde "quoi en faire", et en tirer plus de bénéfices que de galères ;-)
Premier objectif: être "moi-même".
Ca signifie en particulier accepter ma différence, en tenir compte dans les relations "ordinaires", et faire des efforts pour m'adapter.
Mais ça signifie aussi disposer d'un espace pour créer des relations plus riches, dans lesquelles je n'ai pas besoin de me "ralentir" pour me faire comprendre.
C'est comme ça que j'arrive ici, je ne sais pas encore comment faire.
@J043947.08+163415.7: moins victimisant comme ça ?
JM
jmdi- Messages : 8
Date d'inscription : 24/01/2022
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Le présent est promesse d’avenir
J043947.08+163415.7- Messages : 4460
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Merci à tous pour les messages d'accueil.
Oui, bien sûr, IRL c'est mieux, mais je ne sais pas où chercher, je commence donc ici ;-)
Alors les centres d'intérêt, ça change souvent, on va manquer de place pour faire la liste exhaustive ici ;-) Tout ce qui pose des questions ...
Limitons-nous donc à une liste des intérêts "courants" ou "récurrents":
- La CNV (Communication Non Violente) m'a pris il y a 1 an 1/2, et n'a pas l'air de vouloir me lâcher
- Je suis très soucieux de l'état et de l'avenir de notre planète, et j'envisage sérieusement un effondrement à venir de nos civilisations (vous avez dit collapsologie ?)
- La sociologie, en particulier les organisation non hiérarchiques (une vraie souffrance pour moi, la hiérarchie, même si je suis "haut placé" dans la pyramide de ma boîte), la gouvernance partagée, notamment
- Les humains ! Les "vraies" relations avec eux, parler de nos profondeurs, de notre humanité partagée, pas de la pluie et du beau temps !
- Résoudre des problèmes complexes, notamment dans le monde du logiciel
- La parapente, je suis libre quand je vole !
C'est la fournée du jour, je peux venir avec 10 de plus semaine prochaine ;-)
Merci @shiznogood pour ces remarques.
Pour la définition c'est exactement ça, je l'ai choisie car elle s'applique à chacun, dans les deux sens ! Et oui, j'ai aussi certaines capacités qui sont très inférieures à celles de beaucoup de personnes, et plein de domaines où je suis nul ...
Pour ralentir au bénéficie de la relation, j'ai un exemple récent (+/- 10 jours) et précis: une réunion professionnelle avec un de mes pairs (nous avons le même patron) et un de ses collaborateurs.
Je me suis mis "en retrait" lors de la réunion, j'ai réfréné mes impulsions à m'exprimer, et j'ai regardé quelle tournure prenait "l'échange", et quel serait le délai nécessaire pour arriver à l'objet (selon moi) de la séance: prendre les décisions que j'avais proposées au préalable.
Ca a pris 45 mn. Pendant 45 mn, ils ont échangé entre eux, pour formuler laborieusement (opinion) des raisonnements qui pour moi faisaient partie des attendus de la séance, et dire "bon, je crois que nous sommes tous d'accord, que faisons-nous maintenant ?".
Suis-je à la bonne place, comme tu dis ? J'ai peut-être loupé un truc, mais je n'ai pas vu le moment ou je pouvais choisir de prendre la place de mon patron plutôt que la mienne ;-)
Ceci dit, c'est une vraie question que je me pose maintenant ... Pourrais-je utiliser "mieux" mes "capacités" ailleurs ? Suis-je fait pour le salariat ? Dois-je me mettre à mon compte ? Mais est-ce qu'à mon compte je ne déplace par le problème: plaire à mes clients et mon banquier plutôt qu'à mon chef ?
Pour "participer simplement à une discussion", c'est plus simple, mais pas toujours, y compris avec mes proches.
Je constate parfois que je n'exprime pas certains éléments, ou raisonnements, car ils sont pour moi "évidents", mais que si je ne le fais pas je ne suis pas compris, car mes interlocuteurs ont besoin de "faire le chemin". C'est donc l'effort que je choisis de faire, pour la qualité de la relation avec eux, que de "ralentir" pour expliquer les étapes intermédiaires, et laisser le temps de les assimiler.
Enfin pour permettre à mes ressources de s'exprimer, je pense que c'est bien ma démarche.
Il me semble qu'à partir de la compréhension nouvelle de ma différence, de son impact sur ma personnalité et sur mon relationnel (pas toujours facile, je le concède), je peux faire le choix de "ralentir" comme je le disais, au bénéfice de relations auxquelles j'accorde de la valeur, mais je souhaite également bénéficier (le créer ? le cultiver ? l'agrandir ?) d'un espace ou je peux nouer des relations avec des personnes qui ont la capacité à me comprendre "comme je suis".
A bientôt,
JM
Topsy Turvy a écrit:Bienvenue sur zc ! Au plaisir de te lire, mais tu pourrais aussi être intéressé par les rencontres IRL pour croiser des gens qui turbinent. C'est plutôt une chance, même si ça peut aussi sembler isoler, selon les conditions (conscience ou pas, environnement plutôt favorable ou pas,...).
Enjoy !
Oui, bien sûr, IRL c'est mieux, mais je ne sais pas où chercher, je commence donc ici ;-)
My_illusion a écrit:Bonjour JM,
(...)
Pour les relations sociales, se centrer sur tes intérêts permet des échanges avec autrui sur un pied « d’égalité ». Quels sont tes centres d’intérêt ?
Alors les centres d'intérêt, ça change souvent, on va manquer de place pour faire la liste exhaustive ici ;-) Tout ce qui pose des questions ...
Limitons-nous donc à une liste des intérêts "courants" ou "récurrents":
- La CNV (Communication Non Violente) m'a pris il y a 1 an 1/2, et n'a pas l'air de vouloir me lâcher
- Je suis très soucieux de l'état et de l'avenir de notre planète, et j'envisage sérieusement un effondrement à venir de nos civilisations (vous avez dit collapsologie ?)
- La sociologie, en particulier les organisation non hiérarchiques (une vraie souffrance pour moi, la hiérarchie, même si je suis "haut placé" dans la pyramide de ma boîte), la gouvernance partagée, notamment
- Les humains ! Les "vraies" relations avec eux, parler de nos profondeurs, de notre humanité partagée, pas de la pluie et du beau temps !
- Résoudre des problèmes complexes, notamment dans le monde du logiciel
- La parapente, je suis libre quand je vole !
C'est la fournée du jour, je peux venir avec 10 de plus semaine prochaine ;-)
shiznogood a écrit:
(...)
C'est également une bonne définition puisque tu peux l'utiliser pour chacune de tes relations sociales car je ne connais, perso, personne qui n'ait pas des capacités très supérieures aux miennes dans des domaines où je suis particulièrement nulle et je me doute que pour toi, c'est pareil.
(...)
C'est un peu vague. dans quelles circonstances par exemple, te sentirais- tu obligé de te "ralentir" au bénéfice de la relation ? A l'école ? A l'armée ? Dans quel but ? Car si le but est de pouvoir participer simplement à une discussion, il me semble que "qui peut le plus peut le moins". Si par contre, il s'agit de ne pas montrer à ton N+1 que tu ferais 10 fois plus vite et mieux que lui à sa place, alors ça veut dire que tu n'as pas choisi la bonne place, tu n'es pas à ta place. Pourquoi ?
(...)
Tu as (et on peut dire comme tout le monde) des ressources qui ne demandent qu'à s'exprimer, tu n'as qu'une chose à faire :leur donner de la voix et peut-être de cesser de culpabiliser d'en avoir une qui chante peut-être plus juste que celles de tes camarades de chorale
(...)
Merci @shiznogood pour ces remarques.
Pour la définition c'est exactement ça, je l'ai choisie car elle s'applique à chacun, dans les deux sens ! Et oui, j'ai aussi certaines capacités qui sont très inférieures à celles de beaucoup de personnes, et plein de domaines où je suis nul ...
Pour ralentir au bénéficie de la relation, j'ai un exemple récent (+/- 10 jours) et précis: une réunion professionnelle avec un de mes pairs (nous avons le même patron) et un de ses collaborateurs.
Je me suis mis "en retrait" lors de la réunion, j'ai réfréné mes impulsions à m'exprimer, et j'ai regardé quelle tournure prenait "l'échange", et quel serait le délai nécessaire pour arriver à l'objet (selon moi) de la séance: prendre les décisions que j'avais proposées au préalable.
Ca a pris 45 mn. Pendant 45 mn, ils ont échangé entre eux, pour formuler laborieusement (opinion) des raisonnements qui pour moi faisaient partie des attendus de la séance, et dire "bon, je crois que nous sommes tous d'accord, que faisons-nous maintenant ?".
Suis-je à la bonne place, comme tu dis ? J'ai peut-être loupé un truc, mais je n'ai pas vu le moment ou je pouvais choisir de prendre la place de mon patron plutôt que la mienne ;-)
Ceci dit, c'est une vraie question que je me pose maintenant ... Pourrais-je utiliser "mieux" mes "capacités" ailleurs ? Suis-je fait pour le salariat ? Dois-je me mettre à mon compte ? Mais est-ce qu'à mon compte je ne déplace par le problème: plaire à mes clients et mon banquier plutôt qu'à mon chef ?
Pour "participer simplement à une discussion", c'est plus simple, mais pas toujours, y compris avec mes proches.
Je constate parfois que je n'exprime pas certains éléments, ou raisonnements, car ils sont pour moi "évidents", mais que si je ne le fais pas je ne suis pas compris, car mes interlocuteurs ont besoin de "faire le chemin". C'est donc l'effort que je choisis de faire, pour la qualité de la relation avec eux, que de "ralentir" pour expliquer les étapes intermédiaires, et laisser le temps de les assimiler.
Enfin pour permettre à mes ressources de s'exprimer, je pense que c'est bien ma démarche.
Il me semble qu'à partir de la compréhension nouvelle de ma différence, de son impact sur ma personnalité et sur mon relationnel (pas toujours facile, je le concède), je peux faire le choix de "ralentir" comme je le disais, au bénéfice de relations auxquelles j'accorde de la valeur, mais je souhaite également bénéficier (le créer ? le cultiver ? l'agrandir ?) d'un espace ou je peux nouer des relations avec des personnes qui ont la capacité à me comprendre "comme je suis".
A bientôt,
JM
jmdi- Messages : 8
Date d'inscription : 24/01/2022
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
C’est la difficile recherche de liens authentiques. Perso pendant plus de 30 ans, ce rôle était dévolu essentiellement à mon compagnon, puis à mon associé et quelques très fidèles amis. Le sujet de la douance m’a toujours semblé être un non-sujet mais je me rends compte que cette forme de déni m’a quand même valu beaucoup de déboires, notamment quand il s’agissait par exemple de me mettre en avant, seule. J’avais toujours tendance à laisser l’autre prendre le pouvoir que je ne voulais pas prendre.
Je me rends compte que j’ai une mauvaise vision de ce qu’est le pouvoir que j’associe a tort à domination et que du coup je fuis.
Ça n’en est pas quand il s’agit bien plus d’exprimer un potentiel qui, sans qu’il puisse se déployer, nous laisse le sentiment diffus de ne pas être vraiment nous, de ne pas savoir qui on est, à quoi on sert, quel est le sens de son existence.. toutes ces questions.
Connais toi toi-même où plutôt reconnais toi toi-même, sinon, ce sont les autres qui te reconnaîtront et t’utiliseront.
Je me rends compte aujourd’hui à quel point c’est essentiel et que c’est la mission d’une vie.
Bon vent
Je me rends compte que j’ai une mauvaise vision de ce qu’est le pouvoir que j’associe a tort à domination et que du coup je fuis.
Ça n’en est pas quand il s’agit bien plus d’exprimer un potentiel qui, sans qu’il puisse se déployer, nous laisse le sentiment diffus de ne pas être vraiment nous, de ne pas savoir qui on est, à quoi on sert, quel est le sens de son existence.. toutes ces questions.
Connais toi toi-même où plutôt reconnais toi toi-même, sinon, ce sont les autres qui te reconnaîtront et t’utiliseront.
Je me rends compte aujourd’hui à quel point c’est essentiel et que c’est la mission d’une vie.
Bon vent
Invité- Invité
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Chouettes tes centre d’intérêt!!! Ils démontrent que tu as du coeur, et ça j’aime bien lire ! Très belles valeurs. Dans un monde d’humains où l’essence se perd, ça fait du bien de savoir que tu existes.
Jamais fait de parapente mais j’espère que j’en ferai avant de mourir
Jamais fait de parapente mais j’espère que j’en ferai avant de mourir
Invité- Invité
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Bienvenue jmdi.
J'ai tout lu, et j'ai noté "anarchiste", et ça, c'est chouette.
Sur l'acceptation de la différence qui déboucherait sur la nécessité de s'adapter, je ne suis pas sûre. Le terme de s'adapter m'évoque un effort, un coût pour un résultat incertain, voire décevant. Savoir qu'on est différent, par tout un ensemble d'indices et d'incidences, certes. Je dirais pour ma part tenir compte de ce que sont les autres, trouver les chemins de communication pour éviter les impasses ou les conflits inutiles. Quand ça en vaut la peine, et ça dépend des moments de vie, des circonstances, des personnes, de ce qui est important ou pas. Le conflit peut aussi être nécessaire, pour changer des situations, aller au-delà des rôles convenus avec le temps.
Probablement. J'ai toujours dit que je ne voulais pas créer une boîte pour des raisons simples : ne pas passer mon temps à travailler, ne pas devoir créer un réseau de clients, ne pas être tributaire d'un chiffre d'affaires, ne pas avoir d'angoisse de réussite ou d'échec. Le salariat me convient tant que le travail ne déborde pas sur ma vie parallèle. J'ai diminué mon temps de travail il y a quelques années, et c'est une solution qui me va bien. Je songe même à diminuer encore, si financièrement c'est possible. Je trouve très confortable de laisser à mon patron ses problèmes de patron. Raison pour laquelle je ne souhaite pas non plus devenir responsable de quoi que ce soit, hormis de mon boulot. J'ai compris depuis longtemps que ma créativité au travail était intéressante, mais limitée. Il est vrai que j'imagine parfois changer de métier et travailler chez moi, mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée. Il y a un équilibre à trouver.
J'ai tout lu, et j'ai noté "anarchiste", et ça, c'est chouette.
Sur l'acceptation de la différence qui déboucherait sur la nécessité de s'adapter, je ne suis pas sûre. Le terme de s'adapter m'évoque un effort, un coût pour un résultat incertain, voire décevant. Savoir qu'on est différent, par tout un ensemble d'indices et d'incidences, certes. Je dirais pour ma part tenir compte de ce que sont les autres, trouver les chemins de communication pour éviter les impasses ou les conflits inutiles. Quand ça en vaut la peine, et ça dépend des moments de vie, des circonstances, des personnes, de ce qui est important ou pas. Le conflit peut aussi être nécessaire, pour changer des situations, aller au-delà des rôles convenus avec le temps.
jmdi a écrit:Dois-je me mettre à mon compte ? Mais est-ce qu'à mon compte je ne déplace par le problème: plaire à mes clients et mon banquier plutôt qu'à mon chef ?
Probablement. J'ai toujours dit que je ne voulais pas créer une boîte pour des raisons simples : ne pas passer mon temps à travailler, ne pas devoir créer un réseau de clients, ne pas être tributaire d'un chiffre d'affaires, ne pas avoir d'angoisse de réussite ou d'échec. Le salariat me convient tant que le travail ne déborde pas sur ma vie parallèle. J'ai diminué mon temps de travail il y a quelques années, et c'est une solution qui me va bien. Je songe même à diminuer encore, si financièrement c'est possible. Je trouve très confortable de laisser à mon patron ses problèmes de patron. Raison pour laquelle je ne souhaite pas non plus devenir responsable de quoi que ce soit, hormis de mon boulot. J'ai compris depuis longtemps que ma créativité au travail était intéressante, mais limitée. Il est vrai que j'imagine parfois changer de métier et travailler chez moi, mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée. Il y a un équilibre à trouver.
Invité- Invité
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Ce qui m'a le plus plu c'est ça... la recherche d'éléganceIl y a une véritable élégance dans une conception logicielle inspirée ..., que peu de personnes peuvent goûter, mais qui est réelle.
Bienvenue @jmdi
Wich- Messages : 1755
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Chouette présentation. Bienvenue ici.
C'est marrant, ta présentation m'évoque beaucoup de choses.
J'ai relevé cette phrase qui laisse place à l'imaginaire, si tu en as l'envie pourrais-tu préciser :
"Il se trouve que j'ai "certaines" capacités "très" supérieures à celles de "beaucoup" de personnes. C'est la formulation que j'ai choisi pour accepter cette différence"
Je souhaiterais savoir quelles capacités tu as identifié (dans les grandes lignes), et qu'est ce qui t'as fait t'en rendre compte?
C'est marrant, ta présentation m'évoque beaucoup de choses.
J'ai relevé cette phrase qui laisse place à l'imaginaire, si tu en as l'envie pourrais-tu préciser :
"Il se trouve que j'ai "certaines" capacités "très" supérieures à celles de "beaucoup" de personnes. C'est la formulation que j'ai choisi pour accepter cette différence"
Je souhaiterais savoir quelles capacités tu as identifié (dans les grandes lignes), et qu'est ce qui t'as fait t'en rendre compte?
S'marty- Messages : 41
Date d'inscription : 08/12/2021
Localisation : Toulouse
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Bonjour à tous, merci pour vos échanges.
Je n'étais pas venu ici depuis plusieurs jours, et je n'avais pas vu vos dernières réponses :-(
Je m'attendais, je crois, à recevoir des notifications par mail, et n'en ayant pas reçu je pensais que le fil était "éteint" ...
... et j'ai cru que ma bouteille à la mer n'avait pas trouvé de destinataire ... pas bon pour le moral quand il n'est déjà pas toujours très haut :-(
Du coup, pas le temps maintenant (le devoir professionnel m'appelle) de détailler vos posts, de répondre aux questions, et de prendre les perches/mains tendues.
Et donc juste ce petit mot pour vous remercier, indiquer que je ne suis pas un malpoli qui ignore les messages ;-) et que je prendrai le temps de revenir vers vous ce soir.
A bientôt,
JM
Je n'étais pas venu ici depuis plusieurs jours, et je n'avais pas vu vos dernières réponses :-(
Je m'attendais, je crois, à recevoir des notifications par mail, et n'en ayant pas reçu je pensais que le fil était "éteint" ...
... et j'ai cru que ma bouteille à la mer n'avait pas trouvé de destinataire ... pas bon pour le moral quand il n'est déjà pas toujours très haut :-(
Du coup, pas le temps maintenant (le devoir professionnel m'appelle) de détailler vos posts, de répondre aux questions, et de prendre les perches/mains tendues.
Et donc juste ce petit mot pour vous remercier, indiquer que je ne suis pas un malpoli qui ignore les messages ;-) et que je prendrai le temps de revenir vers vous ce soir.
A bientôt,
JM
jmdi- Messages : 8
Date d'inscription : 24/01/2022
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Bonsoir,
Du coup j'ai pris le temps de lire les échanges, voici ce que ça m'inspire ...
D'abord une question: je vois que les posts de shiznogood sont maintenant attribués à "Invité", que faut-il comprendre ?
J'ai bien une idée de la réponse, puisque j'ai vu pas mal de messages attribués à "Invité", notamment dans des fils ancien. Elle a quitté le forum ?
Dans son dernier post elle écrivait:
Ce me renvoie à "anarchiste" que @Plouffe a repéré ;-)
J'ai compris que j'étais anarchiste il n'y a pas si longtemps, en revenant au sens premier du terme: "sans-pouvoir".
Dans ce sens premier, l'anarchie n'est pas l'absence d'organisation, mais une organisation sans (rapports de) pouvoir, donc sans domination.
C'est bien là que je me suis reconnu: j'aspire à une vie sans rapports de force, de pouvoir, de domination ...
Alors que @shiznogood distingue (puisqu'elle considère les associer à tort) pouvoir et domination, moi je les associe bien. Par contre je distingue pouvoir et autorité.
On peut "détenir" une autorité (attribuée par un pouvoir, typiquement le poste que m'a attribué mon employeur) ou "faire" autorité (sur un sujet, acceptée par des pairs, souvent sur la base d'une compétence reconnue).
C'est clairement le genre de transformation que j'essaie d'introduire dans mon environnement professionnel. Utopique, bien sûr, mais ça ne m'empêche pas d'essayer ...
Alors vas-y !
Cette passion me tient tellement que je suis tout de suite intarissable sur le sujet ! Mon immense regret: je n'habite pas la bonne région (IdF), donc je ne peux voler que quelques semaines par an :-( Mais je travaille à changer ça ;-)
Juste quelques mots pour te pousser à essayer @My_illusion: c'est magique !
Bien sûr, ça n'est pas "le truc" de tout le monde (les goûts et les couleurs ...), mais c'est super accessible. Par exemple, ma fille ainée a le vertige, mais pas en parapente !
Et ce n'est pas une activité "sensations fortes". Classiquement, on nous demande "c'est comment quand tu sautes ?", en référence au parachute.
Alors qu'en parapente on ne "saute" pas, on décolle, en marchant, sur une pente douce, jusqu'à ce que la voile nous prenne en charge. Ensuite le vol est très doux, contemplatif ...
La première des choses à faire, c'est un biplace. Et bien préciser si l'on veut se faire brasser ou pas !
Car si j'ai dit que le vol est doux et contemplatif, pas toujours ! Ca peut aussi être "sensations fortes" (certains aiment ça, genre manège, pas moi).
Et malheureusement, certains biplaceurs partent du principe que le "client" est là pour avoir des sensations pour son argent, donc pour se faire brasser ... d'où la nécessité de bien préciser !
Et si l'on accroche, ensuite c'est le stage d'init !
Deux jours de "pente école" pour apprendre à gonfler la voile et la piloter au sol, et au matin du troisième jour, "grand vol". Pendant les premiers vols, le pilote est une "marionnette", manipulé à la radio par le moniteur, mais l'autonomie s'acquiert petit à petit, jusqu'au jour ou l'on fait son premier vol sans radio !
Dans un stage init (5 jours), on peut faire jusqu'à 10 vols si la météo est favorable. Atteindre l'autonomie demande plusieurs stages.
C'est bien ce que je ressens en tout cas, c'est un effort pour moi.
Je ne sais pas si c'est une nécessité, et j'éviterai soigneusement de généraliser, mais je me suis reconnu dans un article trouvé dans ce post:
https://www.zebrascrossing.net/t829-le-probleme-consistant-a-avoir-trop-d-aptitudes
"Cela consomme de l'énergie d'étouffer une partie de vous-même et de neutraliser ou ignorer une tendance naturelle et permanente. Cela amène à ne pas se sentir bien. Cela a un coût à long terme. L'énergie de motivation semble être en quantité limitée. L'effort supplémentaire nécessaire pour étouffer une partie de vous-même est un facteur important dans l'épuisement professionnel (burnout)."
Je ne vois pas comment éviter de faire ces efforts, et c'est la raison pour laquelle j'essaie de développer un volet de ma vie ou je peux relâcher cet effort, pour communiquer en étant pleinement moi-même. Je crois que c'est pour ça que je suis ici ;-)
Peux-tu préciser pour ma curiosité @Qhi ? Est-ce la recherche d'élégance "en général" que tu salues ? Ou spécifiquement dans le logiciel ?
Cette formulation ne s'applique pas à des capacités spécifiques, et c'est la raison pour laquelle je l'ai choisie: elle est applicable à moi comme à tout le monde, et aussi dans l'autre sens (j'ai certaines capacités qui sont très inférieures à celles de beaucoup de personnes).
Cette formulation me permet d'accepter "ma différence", que je refuse de considérer en tant qu'une quelconque supériorité.
En pratique, elle s'applique très bien au résultat du test WAIS, que j'ai passé récemment, et qui évalue "certaines" capacités, par rapport à une population de référence.
Mais imaginons une personne qui a la capacité de courir très vite: c'est cool pour lui s'il aime ça, peut-être qu'il est athlète de haut niveau, et qu'il se réalise comme ça. Il n'en est pas pour autant "supérieur" à une autre personne. Il a juste une capacité qui est supérieure à telle autre personne.
Bonne soirée à tous,
JM
Du coup j'ai pris le temps de lire les échanges, voici ce que ça m'inspire ...
D'abord une question: je vois que les posts de shiznogood sont maintenant attribués à "Invité", que faut-il comprendre ?
J'ai bien une idée de la réponse, puisque j'ai vu pas mal de messages attribués à "Invité", notamment dans des fils ancien. Elle a quitté le forum ?
Dans son dernier post elle écrivait:
Invité a écrit:
Je me rends compte que j’ai une mauvaise vision de ce qu’est le pouvoir que j’associe a tort à domination et que du coup je fuis.
(...)
Bon vent
Ce me renvoie à "anarchiste" que @Plouffe a repéré ;-)
J'ai compris que j'étais anarchiste il n'y a pas si longtemps, en revenant au sens premier du terme: "sans-pouvoir".
Dans ce sens premier, l'anarchie n'est pas l'absence d'organisation, mais une organisation sans (rapports de) pouvoir, donc sans domination.
C'est bien là que je me suis reconnu: j'aspire à une vie sans rapports de force, de pouvoir, de domination ...
Alors que @shiznogood distingue (puisqu'elle considère les associer à tort) pouvoir et domination, moi je les associe bien. Par contre je distingue pouvoir et autorité.
On peut "détenir" une autorité (attribuée par un pouvoir, typiquement le poste que m'a attribué mon employeur) ou "faire" autorité (sur un sujet, acceptée par des pairs, souvent sur la base d'une compétence reconnue).
C'est clairement le genre de transformation que j'essaie d'introduire dans mon environnement professionnel. Utopique, bien sûr, mais ça ne m'empêche pas d'essayer ...
My_illusion a écrit:
Jamais fait de parapente mais j’espère que j’en ferai avant de mourir
Alors vas-y !
Cette passion me tient tellement que je suis tout de suite intarissable sur le sujet ! Mon immense regret: je n'habite pas la bonne région (IdF), donc je ne peux voler que quelques semaines par an :-( Mais je travaille à changer ça ;-)
Juste quelques mots pour te pousser à essayer @My_illusion: c'est magique !
Bien sûr, ça n'est pas "le truc" de tout le monde (les goûts et les couleurs ...), mais c'est super accessible. Par exemple, ma fille ainée a le vertige, mais pas en parapente !
Et ce n'est pas une activité "sensations fortes". Classiquement, on nous demande "c'est comment quand tu sautes ?", en référence au parachute.
Alors qu'en parapente on ne "saute" pas, on décolle, en marchant, sur une pente douce, jusqu'à ce que la voile nous prenne en charge. Ensuite le vol est très doux, contemplatif ...
La première des choses à faire, c'est un biplace. Et bien préciser si l'on veut se faire brasser ou pas !
Car si j'ai dit que le vol est doux et contemplatif, pas toujours ! Ca peut aussi être "sensations fortes" (certains aiment ça, genre manège, pas moi).
Et malheureusement, certains biplaceurs partent du principe que le "client" est là pour avoir des sensations pour son argent, donc pour se faire brasser ... d'où la nécessité de bien préciser !
Et si l'on accroche, ensuite c'est le stage d'init !
Deux jours de "pente école" pour apprendre à gonfler la voile et la piloter au sol, et au matin du troisième jour, "grand vol". Pendant les premiers vols, le pilote est une "marionnette", manipulé à la radio par le moniteur, mais l'autonomie s'acquiert petit à petit, jusqu'au jour ou l'on fait son premier vol sans radio !
Dans un stage init (5 jours), on peut faire jusqu'à 10 vols si la météo est favorable. Atteindre l'autonomie demande plusieurs stages.
Plouffe a écrit:
Sur l'acceptation de la différence qui déboucherait sur la nécessité de s'adapter, je ne suis pas sûre. Le terme de s'adapter m'évoque un effort, un coût pour un résultat incertain, voire décevant.
C'est bien ce que je ressens en tout cas, c'est un effort pour moi.
Je ne sais pas si c'est une nécessité, et j'éviterai soigneusement de généraliser, mais je me suis reconnu dans un article trouvé dans ce post:
https://www.zebrascrossing.net/t829-le-probleme-consistant-a-avoir-trop-d-aptitudes
"Cela consomme de l'énergie d'étouffer une partie de vous-même et de neutraliser ou ignorer une tendance naturelle et permanente. Cela amène à ne pas se sentir bien. Cela a un coût à long terme. L'énergie de motivation semble être en quantité limitée. L'effort supplémentaire nécessaire pour étouffer une partie de vous-même est un facteur important dans l'épuisement professionnel (burnout)."
Je ne vois pas comment éviter de faire ces efforts, et c'est la raison pour laquelle j'essaie de développer un volet de ma vie ou je peux relâcher cet effort, pour communiquer en étant pleinement moi-même. Je crois que c'est pour ça que je suis ici ;-)
Qhi a écrit:
Ce qui m'a le plus plu c'est ça... la recherche d'élégance
Peux-tu préciser pour ma curiosité @Qhi ? Est-ce la recherche d'élégance "en général" que tu salues ? Ou spécifiquement dans le logiciel ?
S'marty a écrit:
J'ai relevé cette phrase qui laisse place à l'imaginaire, si tu en as l'envie pourrais-tu préciser :
"Il se trouve que j'ai "certaines" capacités "très" supérieures à celles de "beaucoup" de personnes. C'est la formulation que j'ai choisi pour accepter cette différence"
Je souhaiterais savoir quelles capacités tu as identifié (dans les grandes lignes), et qu'est ce qui t'as fait t'en rendre compte?
Cette formulation ne s'applique pas à des capacités spécifiques, et c'est la raison pour laquelle je l'ai choisie: elle est applicable à moi comme à tout le monde, et aussi dans l'autre sens (j'ai certaines capacités qui sont très inférieures à celles de beaucoup de personnes).
Cette formulation me permet d'accepter "ma différence", que je refuse de considérer en tant qu'une quelconque supériorité.
En pratique, elle s'applique très bien au résultat du test WAIS, que j'ai passé récemment, et qui évalue "certaines" capacités, par rapport à une population de référence.
Mais imaginons une personne qui a la capacité de courir très vite: c'est cool pour lui s'il aime ça, peut-être qu'il est athlète de haut niveau, et qu'il se réalise comme ça. Il n'en est pas pour autant "supérieur" à une autre personne. Il a juste une capacité qui est supérieure à telle autre personne.
Bonne soirée à tous,
JM
jmdi- Messages : 8
Date d'inscription : 24/01/2022
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
L'élégance dans son "évidence", sa "simplicité", sa "grâce" ...Peux-tu préciser pour ma curiosité @Qhi ? Est-ce la recherche d'élégance "en général" que tu salues ? Ou spécifiquement dans le logiciel ?
Wich- Messages : 1755
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Ah excellent profil, je te veux dans mon équipe jmdi!
Sylph- Messages : 249
Date d'inscription : 20/04/2021
Re: Une présentation comme une bouteille à la mer ...
Sylph a écrit:Ah excellent profil, je te veux dans mon équipe jmdi!
Ah, ah, mais c'est Mercato ! Il va falloir allonger la monnaie !
Et pis d'abord, c'est une équipe de quoi ?
;-)
JM
jmdi- Messages : 8
Date d'inscription : 24/01/2022
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