Le Duc de Malice
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Le Duc de Malice
Salut à tous,
Bon j'ai un peu hésité et j'hésite toujours à me lancer mais à vrai dire j'ai rien à perdre, au contraire. J'ai déjà été sur un autre forum quand j'étais ado, qui m'avait beaucoup aidé et sur lequel je me sentais très bien (mais il a fermé depuis), et il avait à 95% la même apparence que celui-là d'ailleurs donc je ne vais pas être trop dépaysé. Mais venons-en aux réelles présentations.
J'ai donc 21 ans, je suis en études d'infographie 3D - création de médias interactifs (donc principalement jeux-vidéos) depuis 3 ans. En ce qui concerne mes centres d'intérêts je vais donc évidemment mentionner les jeux vidéos du coup, mais aussi la lecture et l'écriture, le théâtre, la musique (on va dire les arts en général mais plus spécifiquement ceux-là), les animaux, les jeux de rôle, les mondes de l'imaginaire, l'Histoire mais aussi les sciences dont surtout surtout l'astronomie.
J'ai été détecté à la fois dyspraxique et HPI (voire peut-être THPI, il y a trop d'écarts entre les différents résultats pour le savoir mais de toute façon ça changerait pas grand chose en soi) chez une neuropsychologue quand j'avais 16 ans. J'y étais pas spécifiquement allé pour ça à la base mais en me renseignant un peu plus sur le sujet après, c'était pas si étonnant et ça correspondait énormément à mon profil. La neuropsychologue m'avait proposé un suivi psychologique car elle pensait que j'en avais besoin, j'avais refusé car je me sentais très bien à ce moment là et c'était une des rares années de ma vie où je me sentais réellement heureux, donc moi je ne voyais pas l'intérêt immédiat d'avoir un suivi psychologique à ce moment là. Elle m'avait mis en garde en me disant que ça risquait de "m'exploser au visage un jour", et ..... elle a eu raison.
J'ai toujours eu un petit fond d'humeur dépressive et ce, depuis tout petit, mais globalement on va dire que ça allait à peu près. En tout cas bien mieux que ces derniers mois voire années.
Il y a eu une suite d'évènements dont je me serai bien passé: je vais pas rentrer dans les détails dans ce message là car ça risquerait d'être long, mais éventuellement dans d'autres par la suite, pourquoi pas.
Pour faire court, ma dépression a probablement commencé après mon tout premier deuil après la mort d'un de mes grands-pères. Après ça j'ai été bombardé de questions existentielles qui m'angoissaient comme pas possible, et j'avais une grosse crainte principale: perdre ma copine, qui représentait absolument tout pour moi et qui était littéralement ma raison d'être.
J'ai fini par aller mieux et une fois que je sortais vraiment de ma dépression: rupture, il y a pratiquement un an maintenant. Et toujours à l'heure d'aujourd'hui, j'en connais pas réellement les raisons et ça m'a rendu malade en me torturant l'esprit pendant un bon moment (et c'est toujours le cas en soi). La période post-rupture a été ultra difficile aussi. Je vais faire court là aussi, mais grossomodo elle a fini par se montrer agressive et même un peu méchante avec moi pendant un échange de messages, avant de me bloquer et de couper absolument tout contact. Il y a eu ce que je considère être à minima comme une grave trahison, et que j'ai même pendant plusieurs mois, vécu comme une tromperie (pareil j'en parlerai peut être éventuellement plus tard). Pour autant, je ne lui en ai jamais voulu et toute la colère et les émotions négatives que j'avais je les ai redirigé contre moi-même. Et ça a été ultra destructeur. J'ai eu de périodes où ça allait mieux, notamment en cours où j'avais enfin réussi à m'intégrer dans ma classe (après plus de 2 ans...) mais j'ai aussi eu des fortes rechutes. Au moment de me quitter, mon ex-copine m'avait dit qu'elle avait l'impression de me tuer en me quittant. Et même si j'ai pas plus réagit que ça à cette phrase sur le coup, avec le recul je me dis qu'elle avait un peu raison. Depuis la rupture c'est vrai que je me sens plus mort que vivant, et surtout ça a effectivement littéralement failli me tuer. Il n'y avait pas que ça non plus, mais ça en était clairement la raison principale, j'ai commencé à me mutiler et avoir d'importantes idées suicidaires, jusqu'à la toute fin de 2021. J'étais pas loin de passer à l'acte mais je sais pas ce qui s'est passé, j'ai eu un gros déclic à un moment, et je me suis dit que j'en avais marre d'être comme ça, de ma dépression tout ça tout ça, que je ne voulais pas que 2022 soit comme 2021 et que je voulais passer à autre chose. Je suis allé beaucoup mieux pendant quelques semaines, mais y a eu des rechutes de temps en temps (comme aujourd'hui, principalement, peut être la plus forte depuis début 2022), mais clairement pas au niveau d'où j'en étais fin 2021.
Je n'ai plus vraiment d'idées suicidaires et de manière générale je pense que le pire est maintenant derrière moi, mais ça n'empêche pas que les rechutes sont toujours très douloureuses et difficiles à vivre. Malgré le fait que j'essaie de tourner la page et que je veuille réellement passer à autre chose, je finis tôt ou tard par repenser à la rupture et tout ce qui s'est passé autour, les questions sans réponses et les interrogations et angoisses que ça créé, le fait que je saurai jamais pourquoi, bref y a plein de trucs. Plus évidemment le fait que je déteste être seul. Ça a toujours été le cas, dès tout petit, et le seul moment de ma vie où je ne me suis pas senti profondément seul c'était justement quand j'étais en couple.
Courant 2021, j'ai été "diagnostiqué" autiste "Asperger" / comme ayant un trouble "modéré" du spectre autistique, chez une autre neuropsychologue. Une fois de plus, c'est venu expliquer pas mal de choses.
Et le combo "ne pas aimer être seul" + "autisme Asperger" bah c'est compliqué car ça a moyennement l'air d'aller ensemble, du moins c'est pas idéal.
Donc bref, grossomodo voilà. HPI + Asperger. Et à tendance dépressive, qui est très clairement liée au fait d'être HPI et Asperger justement. J'ai eu plusieurs dépressions différentes parfois en même temps, là aujourd'hui c'est clairement une dépression amoureuse et toujours aussi une dépression existentielle. Et même si ça va mieux, je suis pas non plus dans l'état dans lequel j'étais avant. Et j'ai vraiment beaucoup de mal à me voir me sortir de ça. J'ai un peu l'impression que la seule chose qui puisse faire que j'aille vraiment mieux c'est de tomber amoureux de quelqu'un d'autre et d'être de nouveau en couple. Mais je sais très bien que c'est pas une solution non plus et que s'il y a une nouvelle rupture j'aurai exactement le même problème. Mais je sais pas, j'arrive pas à faire autrement. J'imagine que j'ai une sorte de dépendance affective mais de ce que j'ai vu, c'est quand même un peu différent de ça. En tout cas c'est sûr que j'ai le côté "n'arrive pas à vivre pour soi mais vit pour quelqu'un d'autre", mais pour le coup je pense vraiment que ça sera toujours le cas chez moi. C'est pas qu'une question de confiance en soi ou des trucs comme ça, ou du moins j'en ai vraiment pas l'impression. Là, le fait de ne plus avoir qui que ce soit en tête, ça fait un énorme vide et quelque part je vois même plus de réel sens à mon existence. Et je peux pas vivre juste pour moi, j'en ai même pas envie en fait, j'en vois pas l'intérêt. J'ai très bien vu sur mon état mental que c'était pas une façon d'être qui est saine mais je me vois vraiment pas réussir à envisager les choses autrement, ça me correspondrait pas du tout.
Je suis toujours sous traitement avec antidépresseurs (qui en font toujours pas effet, évidemment ça serait pas drôle sinon) + en suivi psychologique depuis un an. Et je suis en liste d'attente chez un cabinet de psychiatre spécialisé dans le trouble du spectre autistique.
Enfin bref, voilà un peu, c'est très résumé mais c'est déjà suffisamment long comme ça pour un premier message, surtout un de présentation. Hormis un de mes frères et ma soeur , j'ai jamais réellement pu parler à d'autres personnes diagnostiquées "Asperger" et encore moins à des HPI "confirmés". J'ai plusieurs amis qui correspondent probablement soit à une certaine définition d'Asperger/HPI ou HQI, mais jamais rien de confirmé. Donc bon, ça sera un peu l'occasion de le faire ici .
Merci à tous pour votre lecture et vos futurs messages, et probablement à bientôt ^^
Bon j'ai un peu hésité et j'hésite toujours à me lancer mais à vrai dire j'ai rien à perdre, au contraire. J'ai déjà été sur un autre forum quand j'étais ado, qui m'avait beaucoup aidé et sur lequel je me sentais très bien (mais il a fermé depuis), et il avait à 95% la même apparence que celui-là d'ailleurs donc je ne vais pas être trop dépaysé. Mais venons-en aux réelles présentations.
J'ai donc 21 ans, je suis en études d'infographie 3D - création de médias interactifs (donc principalement jeux-vidéos) depuis 3 ans. En ce qui concerne mes centres d'intérêts je vais donc évidemment mentionner les jeux vidéos du coup, mais aussi la lecture et l'écriture, le théâtre, la musique (on va dire les arts en général mais plus spécifiquement ceux-là), les animaux, les jeux de rôle, les mondes de l'imaginaire, l'Histoire mais aussi les sciences dont surtout surtout l'astronomie.
J'ai été détecté à la fois dyspraxique et HPI (voire peut-être THPI, il y a trop d'écarts entre les différents résultats pour le savoir mais de toute façon ça changerait pas grand chose en soi) chez une neuropsychologue quand j'avais 16 ans. J'y étais pas spécifiquement allé pour ça à la base mais en me renseignant un peu plus sur le sujet après, c'était pas si étonnant et ça correspondait énormément à mon profil. La neuropsychologue m'avait proposé un suivi psychologique car elle pensait que j'en avais besoin, j'avais refusé car je me sentais très bien à ce moment là et c'était une des rares années de ma vie où je me sentais réellement heureux, donc moi je ne voyais pas l'intérêt immédiat d'avoir un suivi psychologique à ce moment là. Elle m'avait mis en garde en me disant que ça risquait de "m'exploser au visage un jour", et ..... elle a eu raison.
J'ai toujours eu un petit fond d'humeur dépressive et ce, depuis tout petit, mais globalement on va dire que ça allait à peu près. En tout cas bien mieux que ces derniers mois voire années.
Il y a eu une suite d'évènements dont je me serai bien passé: je vais pas rentrer dans les détails dans ce message là car ça risquerait d'être long, mais éventuellement dans d'autres par la suite, pourquoi pas.
Pour faire court, ma dépression a probablement commencé après mon tout premier deuil après la mort d'un de mes grands-pères. Après ça j'ai été bombardé de questions existentielles qui m'angoissaient comme pas possible, et j'avais une grosse crainte principale: perdre ma copine, qui représentait absolument tout pour moi et qui était littéralement ma raison d'être.
J'ai fini par aller mieux et une fois que je sortais vraiment de ma dépression: rupture, il y a pratiquement un an maintenant. Et toujours à l'heure d'aujourd'hui, j'en connais pas réellement les raisons et ça m'a rendu malade en me torturant l'esprit pendant un bon moment (et c'est toujours le cas en soi). La période post-rupture a été ultra difficile aussi. Je vais faire court là aussi, mais grossomodo elle a fini par se montrer agressive et même un peu méchante avec moi pendant un échange de messages, avant de me bloquer et de couper absolument tout contact. Il y a eu ce que je considère être à minima comme une grave trahison, et que j'ai même pendant plusieurs mois, vécu comme une tromperie (pareil j'en parlerai peut être éventuellement plus tard). Pour autant, je ne lui en ai jamais voulu et toute la colère et les émotions négatives que j'avais je les ai redirigé contre moi-même. Et ça a été ultra destructeur. J'ai eu de périodes où ça allait mieux, notamment en cours où j'avais enfin réussi à m'intégrer dans ma classe (après plus de 2 ans...) mais j'ai aussi eu des fortes rechutes. Au moment de me quitter, mon ex-copine m'avait dit qu'elle avait l'impression de me tuer en me quittant. Et même si j'ai pas plus réagit que ça à cette phrase sur le coup, avec le recul je me dis qu'elle avait un peu raison. Depuis la rupture c'est vrai que je me sens plus mort que vivant, et surtout ça a effectivement littéralement failli me tuer. Il n'y avait pas que ça non plus, mais ça en était clairement la raison principale, j'ai commencé à me mutiler et avoir d'importantes idées suicidaires, jusqu'à la toute fin de 2021. J'étais pas loin de passer à l'acte mais je sais pas ce qui s'est passé, j'ai eu un gros déclic à un moment, et je me suis dit que j'en avais marre d'être comme ça, de ma dépression tout ça tout ça, que je ne voulais pas que 2022 soit comme 2021 et que je voulais passer à autre chose. Je suis allé beaucoup mieux pendant quelques semaines, mais y a eu des rechutes de temps en temps (comme aujourd'hui, principalement, peut être la plus forte depuis début 2022), mais clairement pas au niveau d'où j'en étais fin 2021.
Je n'ai plus vraiment d'idées suicidaires et de manière générale je pense que le pire est maintenant derrière moi, mais ça n'empêche pas que les rechutes sont toujours très douloureuses et difficiles à vivre. Malgré le fait que j'essaie de tourner la page et que je veuille réellement passer à autre chose, je finis tôt ou tard par repenser à la rupture et tout ce qui s'est passé autour, les questions sans réponses et les interrogations et angoisses que ça créé, le fait que je saurai jamais pourquoi, bref y a plein de trucs. Plus évidemment le fait que je déteste être seul. Ça a toujours été le cas, dès tout petit, et le seul moment de ma vie où je ne me suis pas senti profondément seul c'était justement quand j'étais en couple.
Courant 2021, j'ai été "diagnostiqué" autiste "Asperger" / comme ayant un trouble "modéré" du spectre autistique, chez une autre neuropsychologue. Une fois de plus, c'est venu expliquer pas mal de choses.
Et le combo "ne pas aimer être seul" + "autisme Asperger" bah c'est compliqué car ça a moyennement l'air d'aller ensemble, du moins c'est pas idéal.
Donc bref, grossomodo voilà. HPI + Asperger. Et à tendance dépressive, qui est très clairement liée au fait d'être HPI et Asperger justement. J'ai eu plusieurs dépressions différentes parfois en même temps, là aujourd'hui c'est clairement une dépression amoureuse et toujours aussi une dépression existentielle. Et même si ça va mieux, je suis pas non plus dans l'état dans lequel j'étais avant. Et j'ai vraiment beaucoup de mal à me voir me sortir de ça. J'ai un peu l'impression que la seule chose qui puisse faire que j'aille vraiment mieux c'est de tomber amoureux de quelqu'un d'autre et d'être de nouveau en couple. Mais je sais très bien que c'est pas une solution non plus et que s'il y a une nouvelle rupture j'aurai exactement le même problème. Mais je sais pas, j'arrive pas à faire autrement. J'imagine que j'ai une sorte de dépendance affective mais de ce que j'ai vu, c'est quand même un peu différent de ça. En tout cas c'est sûr que j'ai le côté "n'arrive pas à vivre pour soi mais vit pour quelqu'un d'autre", mais pour le coup je pense vraiment que ça sera toujours le cas chez moi. C'est pas qu'une question de confiance en soi ou des trucs comme ça, ou du moins j'en ai vraiment pas l'impression. Là, le fait de ne plus avoir qui que ce soit en tête, ça fait un énorme vide et quelque part je vois même plus de réel sens à mon existence. Et je peux pas vivre juste pour moi, j'en ai même pas envie en fait, j'en vois pas l'intérêt. J'ai très bien vu sur mon état mental que c'était pas une façon d'être qui est saine mais je me vois vraiment pas réussir à envisager les choses autrement, ça me correspondrait pas du tout.
Je suis toujours sous traitement avec antidépresseurs (qui en font toujours pas effet, évidemment ça serait pas drôle sinon) + en suivi psychologique depuis un an. Et je suis en liste d'attente chez un cabinet de psychiatre spécialisé dans le trouble du spectre autistique.
Enfin bref, voilà un peu, c'est très résumé mais c'est déjà suffisamment long comme ça pour un premier message, surtout un de présentation. Hormis un de mes frères et ma soeur , j'ai jamais réellement pu parler à d'autres personnes diagnostiquées "Asperger" et encore moins à des HPI "confirmés". J'ai plusieurs amis qui correspondent probablement soit à une certaine définition d'Asperger/HPI ou HQI, mais jamais rien de confirmé. Donc bon, ça sera un peu l'occasion de le faire ici .
Merci à tous pour votre lecture et vos futurs messages, et probablement à bientôt ^^
Le Duc de Malice- Messages : 4
Date d'inscription : 14/02/2022
Age : 23
Re: Le Duc de Malice
Lu. Bienvenue. J’aime bien ton pseudo. Mais sois conscient qu’il prête le flanc à des contrepèteries pas piquées des vers…
Invité- Invité
Re: Le Duc de Malice
Hm du genre ? Je crois que j'imagine un petit peu ce que ça peut être mais si c'est ce à quoi je pense c'est en effet pas fameux
Le Duc de Malice- Messages : 4
Date d'inscription : 14/02/2022
Age : 23
Re: Le Duc de Malice
Bienvenue !
Est-ce que tu ressens de l’intensité lorsque tu t’adonnes aux activités qui te plaisent le plus, ou pas plus que ça ?
Globalement, est-ce que jusqu’à maintenant, tu dirais avoir plutôt bien réussi à nouer des relations sociales (a), et plus particulièrement des relations de qualité (b) ?
Et est-ce que ton aversion pour la solitude te semble liée à une recherche d’intensité avec l’autre, ou plutôt à une quête de contact «pur et dur» quel qu’il soit ?
Questions auxquelles tu n’es bien entendu pas obligé de répondre si tu n’en as pas l’envie, c’est juste histoire d’essayer de comprendre un peu plus précisément ton vécu, si tu souhaites le partager
Est-ce que tu ressens de l’intensité lorsque tu t’adonnes aux activités qui te plaisent le plus, ou pas plus que ça ?
Globalement, est-ce que jusqu’à maintenant, tu dirais avoir plutôt bien réussi à nouer des relations sociales (a), et plus particulièrement des relations de qualité (b) ?
Et est-ce que ton aversion pour la solitude te semble liée à une recherche d’intensité avec l’autre, ou plutôt à une quête de contact «pur et dur» quel qu’il soit ?
Questions auxquelles tu n’es bien entendu pas obligé de répondre si tu n’en as pas l’envie, c’est juste histoire d’essayer de comprendre un peu plus précisément ton vécu, si tu souhaites le partager
Balop- Messages : 12
Date d'inscription : 06/08/2021
Re: Le Duc de Malice
Bonjour et bienvenue. Tout lu, pas forcément de conseils à donner, n'étant pas dans la même situation. Compassion pour toi.
(mais je ne crois pas qu'il y a de façon d'être saine, il y en a juste dont les aspects pathologiques sont plus évidents, plus visibles, plus décriés par la société)
(mais je ne crois pas qu'il y a de façon d'être saine, il y en a juste dont les aspects pathologiques sont plus évidents, plus visibles, plus décriés par la société)
RonaldMcDonald- Messages : 11721
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Le Duc de Malice
Bienvenu,
Il y a pas mal de points positifs, quand même.
Les diagnostiques en sont, même si ils font parfois peurs. C'est une certaine objectivation de soi, qui est nécessaire pour progresser.
Une pause zici, à ton rythme, et ce sera reparti. ^^
Il y a pas mal de points positifs, quand même.
Les diagnostiques en sont, même si ils font parfois peurs. C'est une certaine objectivation de soi, qui est nécessaire pour progresser.
Une pause zici, à ton rythme, et ce sera reparti. ^^
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Le Duc de Malice
Balop a écrit:Bienvenue !
Est-ce que tu ressens de l’intensité lorsque tu t’adonnes aux activités qui te plaisent le plus, ou pas plus que ça ?
Salut et merci ^^
Hmm, j'en ai pas spécialement l'impression, un peu difficile d'estimer et de répondre à ça mais globalement non, je pense pas .
Balop a écrit:
Globalement, est-ce que jusqu’à maintenant, tu dirais avoir plutôt bien réussi à nouer des relations sociales (a), et plus particulièrement des relations de qualité (b) ?
Là pour le coup je peux pas dire oui pour la première partie je pense. J'ai pas nécessairement un mal fou à avoir des liens avec les autres, par contre pour aller en premier vers les autres, au moins les premières fois, ça c'est un truc que j'ai absolument jamais réussi à faire. Donc ça réduit le nombre de relations sociales à celles où c'est d'autres personnes qui viennent me voir en premier. Donc elles sont pas nécessairement hyper nombreuse mais oui globalement je pense qu'elles sont quand même de qualité.
Balop a écrit:Bienvenue !
Et est-ce que ton aversion pour la solitude te semble liée à une recherche d’intensité avec l’autre, ou plutôt à une quête de contact «pur et dur» quel qu’il soit ?
Honnêtement j'avoue que je sais pas exactement quoi répondre non plus. Entre les deux, ça serait clairement la première réponse, mais c'est pas exactement ça non plus je pense. En tout cas je ne suis clairement pas en recherche de contact "pur et dur" quel qu'il soit, non. Si je vois bien que ça n'accroche pas plus que ça avec la personne, que ça ne m'intéresse pas voire même que ça ne me plaise pas, ou même simplement que je ne vois juste pas quoi dire ou faire, je ne vais pas me forcer à chercher le contact. Disons simplement que même si j'ai vraiment la sensation de ne pas aimer la solitude 95% du temps, je préfère quand même être seul qu'avec des personnes avec qui je ne me sens gêné ou pas bien ou pas à ma place.
Après réflexion ouais, il y a peut-être un peu une certaine recherche d'intensité, c'est possible.
RonaldMcDonald a écrit:Bonjour et bienvenue. Tout lu, pas forcément de conseils à donner, n'étant pas dans la même situation. Compassion pour toi.
(mais je ne crois pas qu'il y a de façon d'être saine, il y en a juste dont les aspects pathologiques sont plus évidents, plus visibles, plus décriés par la société)
Salut, et merci ^^.
C'est peut-être effectivement le cas, mais à défaut de pouvoir avoir une vision "saine" des choses, dans ce cas il vaudrait mieux avoir la moins néfaste possible, et c'est probablement pas le cas ici (même si c'est très loin d'être la pire aussi j'imagine).
Opossum a écrit:Bienvenu,
Il y a pas mal de points positifs, quand même.
Les diagnostiques en sont, même si ils font parfois peurs. C'est une certaine objectivation de soi, qui est nécessaire pour progresser.
Une pause zici, à ton rythme, et ce sera reparti. ^^
Merci bien ^^
Oui, il y a du positif, mais bon, c'est pas vraiment sur les aspects qui m'importent le plus. Et puis même s'il y a des améliorations d'un certain côté, j'ai quand même un peu l'impression de m'embourber de plus en plus de l'autre, et que ça va pas nécessairement avancer.
Les diagnostics, pour le coup, ne m'ont pas spécialement fait grand chose j'ai l'impression. Même si j'ai fait les tests d'HPI un peu "au hasard" en venant à la base pour autre chose, une fois les résultats donnés et les recherches que j'ai fait à ce sujet après, bah il y avait énormément de choses qui collaient. Mais ça m'a pas plus perturbé que ça, ni en bien ni en mal. Idem pour la détection de l'autisme Asperger, pour le coup là c'était une démarche lancée par moi-même et ma famille mais là aussi ça paraissait presque évident de toute façon. Ma soeur et un de mes frères avaient été détectés avec un trouble du spectre autistique comme moi, et ils affichent des signes et des traits autistiques qui sont pour la plupart moins flagrants que chez moi. Donc bon, on se disait que si ils l'étaient tous les deux, je devais l'être probablement, et effectivement c'est, à priori, le cas. Mais là non plus concrètement ça n'a pas changé grand chose pour l'instant. Ça explique pas mal de mes traits de personnalité ou de mon comportement mais ça s'arrête là. Pour l'instant ça ne m'a pas soulagé ou quoique ce soit dans le sens où diagnostic accompli ou non, la situation serait strictement la même à peu de choses près. Une fois que j'aurai mes rendez-vous avec les psychiatres spécialisés à ce sujet, ça changera peut-être quelque chose car ils auront probablement des traitements ou des solutions qui me seront enfin adaptés.
Le Duc de Malice- Messages : 4
Date d'inscription : 14/02/2022
Age : 23
Re: Le Duc de Malice
Salut à toi et bienvenue.
Je ne pourrais pas trop parler avec toi sur le côté HPI/Asperger.
Par contre sur le côté rupture/trahison/dépression/questionnement, dépendance affective telle que tu la décris, je vis actuellement une situation similaire et je me retrouve beaucoup dans ce que tu peux en décrire. N'hésite pas si tu as besoin/envie d'en parler.
Personnellement, j'ai commencé un gros travail en thérapie pour essayer d'avancer malgré ma mauvaise compréhension de ce qu'il m'arrive. Travail qui porte "un peu" ses fruits malgré des périodes assez compliquées.
Courage pour ces épreuves, parfois elles sont l'occasion (à saisir) de se découvrir en profondeur et de comprendre ses propres motivations.
Je ne pourrais pas trop parler avec toi sur le côté HPI/Asperger.
Par contre sur le côté rupture/trahison/dépression/questionnement, dépendance affective telle que tu la décris, je vis actuellement une situation similaire et je me retrouve beaucoup dans ce que tu peux en décrire. N'hésite pas si tu as besoin/envie d'en parler.
Personnellement, j'ai commencé un gros travail en thérapie pour essayer d'avancer malgré ma mauvaise compréhension de ce qu'il m'arrive. Travail qui porte "un peu" ses fruits malgré des périodes assez compliquées.
Courage pour ces épreuves, parfois elles sont l'occasion (à saisir) de se découvrir en profondeur et de comprendre ses propres motivations.
S'marty- Messages : 41
Date d'inscription : 08/12/2021
Localisation : Toulouse
Re: Le Duc de Malice
S'marty a écrit:Salut à toi et bienvenue.
Je ne pourrais pas trop parler avec toi sur le côté HPI/Asperger.
Par contre sur le côté rupture/trahison/dépression/questionnement, dépendance affective telle que tu la décris, je vis actuellement une situation similaire et je me retrouve beaucoup dans ce que tu peux en décrire. N'hésite pas si tu as besoin/envie d'en parler.
Personnellement, j'ai commencé un gros travail en thérapie pour essayer d'avancer malgré ma mauvaise compréhension de ce qu'il m'arrive. Travail qui porte "un peu" ses fruits malgré des périodes assez compliquées.
Courage pour ces épreuves, parfois elles sont l'occasion (à saisir) de se découvrir en profondeur et de comprendre ses propres motivations.
Merci bien, et oui pourquoi pas ça pourrait peut être bien m'aider ^^.
Je vais très certainement devoir me concentrer un peu plus là dessus lors des prochaines séances chez mon psy mais bon.
Autant la dépression je sais très bien que c'est temporaire et que ça finira par aller mieux mais pour le reste je suis beaucoup plus sceptique, ça va sans doute être beaucoup plus difficile à modifier.
Le Duc de Malice- Messages : 4
Date d'inscription : 14/02/2022
Age : 23
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