Présentation arborescente
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Présentation arborescente
Bonjour à tou-te-s
[Non, trop protocolaire, et puis on dirait que t'as un auditoire ...]
Salut !
[Un peu familier quand-même, on dirait un gamin ou l'enthousiasme déconnecté d'un startupeur]
Bien le bonjour ! [Ça devrait faire l'affaire. Un peu beauf pour certains peut-être ? Bon, tant pis, faut avancer.]
Je tombe sur ce forum après bien des années de solitude et d'introspection, et même si je ne suis pas encore sûr de ce que ça change concrètement pour moi, ça ressemble à une bonne nouvelle.
[Et merde, tu vas pas raconter ta vie du début quand-même ?!]
SPOILER : Bon ba si, là c'est le moment pénible où je raconte un peu ma vie. Mais dans le dernier paragraphe il y a quelques questions, si jamais ça vous intéresse !
Pour faire court, je suis un "jeune homme" de 33 ans, disons que j'ai toujours été considéré (ex- et im- plicitement) par mon entourage comme quelqu'un de ... [merde c'est quoi le bon mot, ni hautain ni péjoratif?!] "plus """intelligent""" que la norme ?" (Les guillemets sont de moi, hélas). Je me suis donc fait catapulté en CP un an plus tôt, où je lisais toujours mieux et plus vite que mes camarades plus âgés ; j'ai d'ailleurs lu tous les livres de la classe (Poucet et l'Ecureuil ou l'Histoire de la Mysoginie) au début de l'année pour m'occuper, puis ... je me suis fais chier comme un rat mort (Finalement l'organisation d'une journée autour d'activités en maternelle est bien plus intéressante que la structure rigide qui formate le reste de la scolarité, en tout cas quand on a le cerveau qui papillone). Ensuite le leitmotiv de ma scolarité a toujours tourné autour de mes "capacités" que je "n'exploitait pas". Tout m'intéresse au point d'engranger de l'information pendant des heures à ce sujet (trivial comme métaphysique) dans l'objectif de savoir la restituer (à moi-même comme à d'autres) ; mais rien ne me passionne au point de m'y consacrer de manière exclusive. J'étais donc intéressé par un certain nombres de matières/cours (d'abord littéraires puis scientifiques) mais j'étais incapable de faire mes devoirs une fois la classe terminée. En langage scolaire : "se repose sur ses lauriers".
[Oui bon, on a compris, l'éducation nationale est mal foutue mais c'est pas le propos. Abrège.]
Parallèlement, la marginalisation (doux euphémisme pour les connaisseurs) dont je faisais l'objet était considéré comme allant de soi pour l'ensemble de mon entourage : je suis plus intelligent que les autres donc je leur donne des complexes donc ils réagissent par la violence (joli double langage : officiellement le problème c'est qu'ils sont stupides et que tu es unique ; donc officieusement quelque part c'est toi le problème, puisque sans toi les autres forment un système cohérent).
Mais je n'ai jamais été testé non plus : cela aurait été trop "élitiste" de me placer officiellement dans la catégorie des surdoués, et de ne pas suivre une scolarité normale à l'école publique.
[On avait dit "pour faire court", et t'as déjà écrit le tome 1 de ton autobiographie ... Bon allez la suite]
Et, "pour faire court", j'en suis à peu près toujours là.
J'avais fini par retrouver une existence "normale" (parfois même très intéressante !) à l'adolescence pendant quelques années en me forgeant ce genre d'identité qui n'est possible qu'à cette période de la vie, mêlant rejet du système, curiosité et ouverture sur les autres, orientée sex drug n rock'n'roll.
Mais ce qui fait de vous un mec cool à l'adolescence vous transforme en "looser" à l'âge adulte.
Non pas aux yeux des autres, savoir donner le change n'est pas difficile quand on a une "intelligence" tournée vers l'empathie ; on se demande juste ce qu'on fout toujours là alors que la récré est finie. Difficile de passer les 30 ans quand on avait pas prévu de passer les 25 ...
Aujourd'hui je suis toujours coincé entre deux sensations contradictoires ; celle d'être inadapté et donc d'être le problème, et celle d'être entouré d'abrutis (pardonnez-moi le raccourci, s'il-vous-plaît ...).
Il m'arrive régulièrement de faire des choses "hors-normes" qu'on ne verrait que dans un téléfilm d'M6, puis de saboter ce que j'ai ainsi obtenu.
Par exemple, j'ai réussi à retourner au lycée à 24 ans, dans l'un des meilleurs lycée de ma ville, en filière scientifique alors que je venais du littéraire, sans avoir passé le bac, fait 3 lycées dont une exclusion et un abandon ; et après être entré dans la vie active depuis quelques années. Au culot, en faisant une lettre de motivation et un cv, et en allant voir le pincipal. Puis après quelques temps, j'ai vite fini par retrouver cette rigidité si angoissante, et cette exigence de travail quotidien qui me demandait un investissement que mon corps et ma tête refusent simplement de fournir. J'ai donc arrêté, officiellement pour des raisons de difficultés financières.
Plus tard, tentative de reconversion dans un métier paramédical, je tente le concours des deux écoles de ma ville. À l'écrit 17,5 et 18/20. Le jour du premier oral, j'assure grave, je le vois, je le sais, j'attends juste ma note pour voir à quel point j'ai cartonné. Le jour du deuxième oral, je ne me réveille pas ... C'est le secrétariat de l'école qui me réveille ! J'arrive avec 2 heures de retard, transpirant, décoiffé, pas rasé ... C'est la merde, c'est la meilleure, c'est l'école que je veux ... Bilan : Première école : 19,5/20. Deuxième école ... 19,5/20. WTF !!! Bien sûr je choisis la meilleure école. Bien sûr je me casse 1 mois avant le diplôme. Trop de décalage entre l'éthique que j'attendais des comportements professionnels dans le milieu médical et la réalité. Trop de décalage entre mon empathie et la vulgarité de trop de mes futurs collègues, élèves comme professionnels en poste. Et surtout trop d'investissements demandés en-dehors des cours sur des mêmes sujets alors que j'ai besoin de diversité, et de temps de "rien faire" pour laisser mon esprit vagabonder.
Bref, après m'être interrogé sur toutes les pathologies (TSA, flemme pathologique, prédispositions psychotiques activées par les stups ..?) j'ai fini par entendre parler des HPI (j'avais personnellement enterré le concept de surdoué avec l'apprentissage de la modestie) sur la 2 (Faustine Bolaert je crois ?), et par faire quelques recherches, et par tomber ici ... avec un certain soulagement !!
Je me retrouve dans énormément de témoignages, de tous âges, de tout genre .. que j'ai pu lire sur ce forum, au travers des qq présentations que j'ai lu mais aussi du contenu des échanges sur les différents sujets qui "nous" (?) affecte. Même si comme tous les (- ou beaucoup de ; d'après ce que j'ai pu lire) non-testés en recherche de réponse, je crains de rester à la porte du club des gens qui me ressemblent.
Alors j'en arrive à ma grande question, peut-être finalement l'unique objet de cette "présentation".
[Mais Comment Vous Faites Bordel ???!!!]
Bon, disons mes questions ...
- J'aimerais me faire tester pour enfin être fixé ; je me fous du chiffre exact mais je veux savoir à quelle galaxie j'appartiens plutôt que de rester dans le vide intersidéral. (D'où la crainte de rester à la porte, si je suis trop intelligent pour les cons mais trop con pour les intelligents, alors je suis quoi bordel ?! J'ai fait le pré-test mensa ce matin : 33 c'est pile la limite. Tout ce que je craignais : je l'ai fait à l'arrache dans le noir et après 2 pétards du matin, mais franchement je sais que j'aurais pas fait mieux autrement : la logique de ce qui m'a bloqué m'échappe, point.)
Je vois que cette façon de voir les choses semble répandue chez les zèbres adultes qui se questionnent.
Pour celles et ceux qui l'ont fait, est-ce que cela vous a réellement été utile ? (Et pourquoi ?)
Pour ceux qui ont obtenu un "score" intermédiaire (autour des 130 je crois ?) comment l'interprêtez-vous, comment le vivez-vous ?
- Les psys référencés sur l'annuaire du site sont-ils tous dignes de confiance ?
L'âge et le genre ont-ils une importance selon vous ?
J'aurai tendance à choisir une femme, car il me semble qu'elle a moins de travail de déconstruction sociale à faire qu'un homme pour être dans l'écoute et dans l'empathie, non pas en raison de différence de genre mais en raison de la prégnance de certains stéréotypes culturels chez les hommes ; et qui a suffisamment de pratique pour ne pas se laisser influencer par les modes passagères auxquelles est soumise la psychologie comme les autres disciplines.
Genre Brigitte, c'est bien ça, Brigitte.
Et j'aurais tendance à éviter les trucs un peu trop new-age (selon ma propre définition) type médecine alternative.
Qu'en dites-vous ?
- Pour ceux qui connaissent leurs congénères de longues dates, qu'à changé pour vous la rencontre avec d'autres zèbres ? Sereinité, soulagement, déception, autre, mélange ..?
Question subsidiaire : les zèbres de votre connaissance (et vous-mêmes) savent-ils contenir les tendances mégalos que peut entraîner la sensation de décalage "vers le haut" vis-à-vis du reste de la société ?
Bon, j'avais prévenu que ça risquait d'être longuet (l'arborescence a bon dos), je vous remercie de m'avoir lu.
Si vous êtes en recherche, j'espère que mon témoignage vous éclairera comme les autres m'ont éclairés.
Et si c'est votre flamme qui m'éclaire, soyez-en remerciés d'avance.
(Non, c'est trop tôt pour les bisous)
[Et merde, c'est un roman.]
[Non, trop protocolaire, et puis on dirait que t'as un auditoire ...]
Salut !
[Un peu familier quand-même, on dirait un gamin ou l'enthousiasme déconnecté d'un startupeur]
Bien le bonjour ! [Ça devrait faire l'affaire. Un peu beauf pour certains peut-être ? Bon, tant pis, faut avancer.]
Je tombe sur ce forum après bien des années de solitude et d'introspection, et même si je ne suis pas encore sûr de ce que ça change concrètement pour moi, ça ressemble à une bonne nouvelle.
[Et merde, tu vas pas raconter ta vie du début quand-même ?!]
SPOILER : Bon ba si, là c'est le moment pénible où je raconte un peu ma vie. Mais dans le dernier paragraphe il y a quelques questions, si jamais ça vous intéresse !
Pour faire court, je suis un "jeune homme" de 33 ans, disons que j'ai toujours été considéré (ex- et im- plicitement) par mon entourage comme quelqu'un de ... [merde c'est quoi le bon mot, ni hautain ni péjoratif?!] "plus """intelligent""" que la norme ?" (Les guillemets sont de moi, hélas). Je me suis donc fait catapulté en CP un an plus tôt, où je lisais toujours mieux et plus vite que mes camarades plus âgés ; j'ai d'ailleurs lu tous les livres de la classe (Poucet et l'Ecureuil ou l'Histoire de la Mysoginie) au début de l'année pour m'occuper, puis ... je me suis fais chier comme un rat mort (Finalement l'organisation d'une journée autour d'activités en maternelle est bien plus intéressante que la structure rigide qui formate le reste de la scolarité, en tout cas quand on a le cerveau qui papillone). Ensuite le leitmotiv de ma scolarité a toujours tourné autour de mes "capacités" que je "n'exploitait pas". Tout m'intéresse au point d'engranger de l'information pendant des heures à ce sujet (trivial comme métaphysique) dans l'objectif de savoir la restituer (à moi-même comme à d'autres) ; mais rien ne me passionne au point de m'y consacrer de manière exclusive. J'étais donc intéressé par un certain nombres de matières/cours (d'abord littéraires puis scientifiques) mais j'étais incapable de faire mes devoirs une fois la classe terminée. En langage scolaire : "se repose sur ses lauriers".
[Oui bon, on a compris, l'éducation nationale est mal foutue mais c'est pas le propos. Abrège.]
Parallèlement, la marginalisation (doux euphémisme pour les connaisseurs) dont je faisais l'objet était considéré comme allant de soi pour l'ensemble de mon entourage : je suis plus intelligent que les autres donc je leur donne des complexes donc ils réagissent par la violence (joli double langage : officiellement le problème c'est qu'ils sont stupides et que tu es unique ; donc officieusement quelque part c'est toi le problème, puisque sans toi les autres forment un système cohérent).
Mais je n'ai jamais été testé non plus : cela aurait été trop "élitiste" de me placer officiellement dans la catégorie des surdoués, et de ne pas suivre une scolarité normale à l'école publique.
[On avait dit "pour faire court", et t'as déjà écrit le tome 1 de ton autobiographie ... Bon allez la suite]
Et, "pour faire court", j'en suis à peu près toujours là.
J'avais fini par retrouver une existence "normale" (parfois même très intéressante !) à l'adolescence pendant quelques années en me forgeant ce genre d'identité qui n'est possible qu'à cette période de la vie, mêlant rejet du système, curiosité et ouverture sur les autres, orientée sex drug n rock'n'roll.
Mais ce qui fait de vous un mec cool à l'adolescence vous transforme en "looser" à l'âge adulte.
Non pas aux yeux des autres, savoir donner le change n'est pas difficile quand on a une "intelligence" tournée vers l'empathie ; on se demande juste ce qu'on fout toujours là alors que la récré est finie. Difficile de passer les 30 ans quand on avait pas prévu de passer les 25 ...
Aujourd'hui je suis toujours coincé entre deux sensations contradictoires ; celle d'être inadapté et donc d'être le problème, et celle d'être entouré d'abrutis (pardonnez-moi le raccourci, s'il-vous-plaît ...).
Il m'arrive régulièrement de faire des choses "hors-normes" qu'on ne verrait que dans un téléfilm d'M6, puis de saboter ce que j'ai ainsi obtenu.
Par exemple, j'ai réussi à retourner au lycée à 24 ans, dans l'un des meilleurs lycée de ma ville, en filière scientifique alors que je venais du littéraire, sans avoir passé le bac, fait 3 lycées dont une exclusion et un abandon ; et après être entré dans la vie active depuis quelques années. Au culot, en faisant une lettre de motivation et un cv, et en allant voir le pincipal. Puis après quelques temps, j'ai vite fini par retrouver cette rigidité si angoissante, et cette exigence de travail quotidien qui me demandait un investissement que mon corps et ma tête refusent simplement de fournir. J'ai donc arrêté, officiellement pour des raisons de difficultés financières.
Plus tard, tentative de reconversion dans un métier paramédical, je tente le concours des deux écoles de ma ville. À l'écrit 17,5 et 18/20. Le jour du premier oral, j'assure grave, je le vois, je le sais, j'attends juste ma note pour voir à quel point j'ai cartonné. Le jour du deuxième oral, je ne me réveille pas ... C'est le secrétariat de l'école qui me réveille ! J'arrive avec 2 heures de retard, transpirant, décoiffé, pas rasé ... C'est la merde, c'est la meilleure, c'est l'école que je veux ... Bilan : Première école : 19,5/20. Deuxième école ... 19,5/20. WTF !!! Bien sûr je choisis la meilleure école. Bien sûr je me casse 1 mois avant le diplôme. Trop de décalage entre l'éthique que j'attendais des comportements professionnels dans le milieu médical et la réalité. Trop de décalage entre mon empathie et la vulgarité de trop de mes futurs collègues, élèves comme professionnels en poste. Et surtout trop d'investissements demandés en-dehors des cours sur des mêmes sujets alors que j'ai besoin de diversité, et de temps de "rien faire" pour laisser mon esprit vagabonder.
Bref, après m'être interrogé sur toutes les pathologies (TSA, flemme pathologique, prédispositions psychotiques activées par les stups ..?) j'ai fini par entendre parler des HPI (j'avais personnellement enterré le concept de surdoué avec l'apprentissage de la modestie) sur la 2 (Faustine Bolaert je crois ?), et par faire quelques recherches, et par tomber ici ... avec un certain soulagement !!
Je me retrouve dans énormément de témoignages, de tous âges, de tout genre .. que j'ai pu lire sur ce forum, au travers des qq présentations que j'ai lu mais aussi du contenu des échanges sur les différents sujets qui "nous" (?) affecte. Même si comme tous les (- ou beaucoup de ; d'après ce que j'ai pu lire) non-testés en recherche de réponse, je crains de rester à la porte du club des gens qui me ressemblent.
Alors j'en arrive à ma grande question, peut-être finalement l'unique objet de cette "présentation".
[Mais Comment Vous Faites Bordel ???!!!]
Bon, disons mes questions ...
- J'aimerais me faire tester pour enfin être fixé ; je me fous du chiffre exact mais je veux savoir à quelle galaxie j'appartiens plutôt que de rester dans le vide intersidéral. (D'où la crainte de rester à la porte, si je suis trop intelligent pour les cons mais trop con pour les intelligents, alors je suis quoi bordel ?! J'ai fait le pré-test mensa ce matin : 33 c'est pile la limite. Tout ce que je craignais : je l'ai fait à l'arrache dans le noir et après 2 pétards du matin, mais franchement je sais que j'aurais pas fait mieux autrement : la logique de ce qui m'a bloqué m'échappe, point.)
Je vois que cette façon de voir les choses semble répandue chez les zèbres adultes qui se questionnent.
Pour celles et ceux qui l'ont fait, est-ce que cela vous a réellement été utile ? (Et pourquoi ?)
Pour ceux qui ont obtenu un "score" intermédiaire (autour des 130 je crois ?) comment l'interprêtez-vous, comment le vivez-vous ?
- Les psys référencés sur l'annuaire du site sont-ils tous dignes de confiance ?
L'âge et le genre ont-ils une importance selon vous ?
J'aurai tendance à choisir une femme, car il me semble qu'elle a moins de travail de déconstruction sociale à faire qu'un homme pour être dans l'écoute et dans l'empathie, non pas en raison de différence de genre mais en raison de la prégnance de certains stéréotypes culturels chez les hommes ; et qui a suffisamment de pratique pour ne pas se laisser influencer par les modes passagères auxquelles est soumise la psychologie comme les autres disciplines.
Genre Brigitte, c'est bien ça, Brigitte.
Et j'aurais tendance à éviter les trucs un peu trop new-age (selon ma propre définition) type médecine alternative.
Qu'en dites-vous ?
- Pour ceux qui connaissent leurs congénères de longues dates, qu'à changé pour vous la rencontre avec d'autres zèbres ? Sereinité, soulagement, déception, autre, mélange ..?
Question subsidiaire : les zèbres de votre connaissance (et vous-mêmes) savent-ils contenir les tendances mégalos que peut entraîner la sensation de décalage "vers le haut" vis-à-vis du reste de la société ?
Bon, j'avais prévenu que ça risquait d'être longuet (l'arborescence a bon dos), je vous remercie de m'avoir lu.
Si vous êtes en recherche, j'espère que mon témoignage vous éclairera comme les autres m'ont éclairés.
Et si c'est votre flamme qui m'éclaire, soyez-en remerciés d'avance.
(Non, c'est trop tôt pour les bisous)
[Et merde, c'est un roman.]
MaisCestAbsurde- Messages : 3
Date d'inscription : 15/04/2022
Re: Présentation arborescente
Hello,
C'est un beau roman, c'est une belle histoire...
...
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard...
Tu peux y aller à raconter ta life, t'es marrant à lire.
Je te souhaite de passer par dessus le brouillard, test ou pas.
Bienvenue
Bise
C'est un beau roman, c'est une belle histoire...
...
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard...
Tu peux y aller à raconter ta life, t'es marrant à lire.
Je te souhaite de passer par dessus le brouillard, test ou pas.
Bienvenue
Bise
Topsy Turvy- Messages : 8348
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Présentation arborescente
Bonjour et bienvenue. J'ai adoré lire ton roman. J'aime ton style. Et tu n'as pas à rester à la porte. Tout le monde est le bienvenu, ici. D'ailleurs, moi, je ne suis pas testé.
Pour une idée du QI, tu as des estimations à la louche ici, par paquets de 20. J'étais parfois entre 120 et 140, parfois au dessus de 140. Ne pas surinterpréter, ça donne juste une vague gamme d'appartenance. Ca me permet de savoir que je suis quand même nettement au dessus de 100, mais ça ne m'en dis pas plus, vu la précision du truc.
Pour mes rencontres avec d'autres zèbres, je triche, j'en crois pas mal au boulot (éditeur de logiciels américain, je passe les détails, mais les filtres de recrutement sont, euh, serrés). Ca évite de passer pour un fou quand on développe un peu un argument. Ca a aussi ses inconvénients, hein, mais on se sent moins extra-terrestre. Et ça évite de se sentir mégalo aussi : quand une majorité de tes collègues sont meilleurs que toi, ça rend humble.
Pour le reste, amuses-toi bien en ces lieux, et n'hésite pas à poser des questions. On a plein de profils différents, qui te donneront des réponses différentes, et c'est comme ça qu'on progresse. Pas (pas seulement, j'espère...) en lisant tonton Ronald.
Pour une idée du QI, tu as des estimations à la louche ici, par paquets de 20. J'étais parfois entre 120 et 140, parfois au dessus de 140. Ne pas surinterpréter, ça donne juste une vague gamme d'appartenance. Ca me permet de savoir que je suis quand même nettement au dessus de 100, mais ça ne m'en dis pas plus, vu la précision du truc.
Pour mes rencontres avec d'autres zèbres, je triche, j'en crois pas mal au boulot (éditeur de logiciels américain, je passe les détails, mais les filtres de recrutement sont, euh, serrés). Ca évite de passer pour un fou quand on développe un peu un argument. Ca a aussi ses inconvénients, hein, mais on se sent moins extra-terrestre. Et ça évite de se sentir mégalo aussi : quand une majorité de tes collègues sont meilleurs que toi, ça rend humble.
Pour le reste, amuses-toi bien en ces lieux, et n'hésite pas à poser des questions. On a plein de profils différents, qui te donneront des réponses différentes, et c'est comme ça qu'on progresse. Pas (pas seulement, j'espère...) en lisant tonton Ronald.
RonaldMcDonald- Messages : 11618
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Présentation arborescente
Merci pour vos réponses !
J'ai essayé quelques paquets de 20 (pas ceux dont j'ai l'habitude), résultats entre deux hauts, ça correspond plutôt à la perception que j'ai de moi-même et au score mensa. J'ai jamais rien canné à ces trucs psychotechniques, du coup ça me renforce dans l'idée que LE test officiel me donnera peut-être des réponses plus complètes. Les énigmes ça a jamais été mon truc, mon domaine c'est plus le langage ou les sciences humaines (histoire , géopolitique, stratégies) ; et j'ai cru comprendre que le WAIS-4.2.8 (version bêta) prenait aussi en compte ce genre de dimensions.
Je compte prendre rdv chez une psy de l'annuaire de ZC, qui se dit sensibilisé (ou spécialisée ou peu importe) dans le domaine de la douance. (La "douance" ... Ça me fait rire à chaque fois ...)
-> Des écueils à éviter ?
@Ronald l'environnement pro que tu décris me fait rêver. Le meilleur compromis que j'ai trouvé pour le moment c'est d'être sur la route : on n'a pas sa hiérarchie sur le dos trop longtemps dans le journée, et au moins je peux penser loin des cons. Sauf que non, hypersensible oblige, conduire finit aussi par me rendre dingue (et me faire me sentir aussi con que les autres) ...
Zèbre sans diplôme cherche offre d'emploi tombée du ciel !
Mais je vois que cette question largement abordée dans d'autres topics, et qu'elle reste en grande partie sans réponse dans l'organisation actuelle de notre société ...
J'ai essayé quelques paquets de 20 (pas ceux dont j'ai l'habitude), résultats entre deux hauts, ça correspond plutôt à la perception que j'ai de moi-même et au score mensa. J'ai jamais rien canné à ces trucs psychotechniques, du coup ça me renforce dans l'idée que LE test officiel me donnera peut-être des réponses plus complètes. Les énigmes ça a jamais été mon truc, mon domaine c'est plus le langage ou les sciences humaines (histoire , géopolitique, stratégies) ; et j'ai cru comprendre que le WAIS-4.2.8 (version bêta) prenait aussi en compte ce genre de dimensions.
Je compte prendre rdv chez une psy de l'annuaire de ZC, qui se dit sensibilisé (ou spécialisée ou peu importe) dans le domaine de la douance. (La "douance" ... Ça me fait rire à chaque fois ...)
-> Des écueils à éviter ?
@Ronald l'environnement pro que tu décris me fait rêver. Le meilleur compromis que j'ai trouvé pour le moment c'est d'être sur la route : on n'a pas sa hiérarchie sur le dos trop longtemps dans le journée, et au moins je peux penser loin des cons. Sauf que non, hypersensible oblige, conduire finit aussi par me rendre dingue (et me faire me sentir aussi con que les autres) ...
Zèbre sans diplôme cherche offre d'emploi tombée du ciel !
Mais je vois que cette question largement abordée dans d'autres topics, et qu'elle reste en grande partie sans réponse dans l'organisation actuelle de notre société ...
MaisCestAbsurde- Messages : 3
Date d'inscription : 15/04/2022
Re: Présentation arborescente
Salut MaisCestAbsurde,
Des écueils à éviter oui : ne jamais prendre un RDV dans un centre Cogito'Z, c'est une pompe à fric et les protocoles ne sont pas respectés.
Après, c'est comme chez un psy (parce que... c'est chez un psy, ça explique sans doute le truc qui suit), il te suffit de choisir celui ou celle qui te convient. Tu ne vas pas passer le test au premier RDV, donc ça te laisse le temps de prendre la température. Après, spécialisé ou non (d'ailleurs il n'existe pas de spécialisation HPI à proprement parler chez les psys, c'est plus de l'ordre de la réputation), ça n'a pas beaucoup d'importance, un test psychométrique n'est pas employé pour détecter un HPI à la base.
T'inquiète pas trop pour le prétest Mensa, j'y ai fait 32 et la WAIS fut pourtant concluante. Tu devrais apprécier plus la WAIS, nettement plus variée et complète effectivement, où les tests de type matrices sont peu représentés (10% du test).
Sinon, pour répondre à quelques-unes de tes questions :
Enfin, presque deux ans après, un apaisement certain en société, compte tenue d'une moindre fatigue à l'adaptation. On se cale mieux parce qu'on sait pourquoi on le fait. On est nettement plus indulgent, plus patient.
Le seul truc est que chez ceux qui ont chopé le melon, c'est vraiment pénible, sans doute parce que moins excusable.
Bref, tu l'auras compris, pas beaucoup de différence avec la norme en dehors de ces quelques capacités un peu plus affûtées.
Et pis ça n'empêche pas d'être con, parce qu'être con, ça repose aussi.
Bienviendu zici.
Des écueils à éviter oui : ne jamais prendre un RDV dans un centre Cogito'Z, c'est une pompe à fric et les protocoles ne sont pas respectés.
Après, c'est comme chez un psy (parce que... c'est chez un psy, ça explique sans doute le truc qui suit), il te suffit de choisir celui ou celle qui te convient. Tu ne vas pas passer le test au premier RDV, donc ça te laisse le temps de prendre la température. Après, spécialisé ou non (d'ailleurs il n'existe pas de spécialisation HPI à proprement parler chez les psys, c'est plus de l'ordre de la réputation), ça n'a pas beaucoup d'importance, un test psychométrique n'est pas employé pour détecter un HPI à la base.
T'inquiète pas trop pour le prétest Mensa, j'y ai fait 32 et la WAIS fut pourtant concluante. Tu devrais apprécier plus la WAIS, nettement plus variée et complète effectivement, où les tests de type matrices sont peu représentés (10% du test).
Sinon, pour répondre à quelques-unes de tes questions :
Oui, beaucoup. En premier lieu cela m'a permis d'être certain que je ne faisais pas fausse route (c'est plié, plus de doute, enfin, disons moins, tu comprendras une fois passé le test), ensuite d'entamer une thérapie en conséquence (parce que j'en avais besoin).Pour celles et ceux qui l'ont fait, est-ce que cela vous a réellement été utile ? (Et pourquoi ?)
Enfin, presque deux ans après, un apaisement certain en société, compte tenue d'une moindre fatigue à l'adaptation. On se cale mieux parce qu'on sait pourquoi on le fait. On est nettement plus indulgent, plus patient.
Pareil, voire pire. Je ne supporte pas ces conneries. Mais je connais des HPI qui y croient (comprends pas comment c'est possible mais bon).Et j'aurais tendance à éviter les trucs un peu trop new-age (selon ma propre définition) type médecine alternative.
Qu'en dites-vous ?
Un miroir, une légitimité au début, on se reconnais un peu, parfois beaucoup (de façon spectaculaire), parfois pas du tout (de façon tout aussi spectaculaire). Comme pour tout le monde l'on peut être déçu, ravi, indifférent. De mon côté, ça n'est pas un critère d'entente, juste que c'est un peu plus facile de communiquer, jusqu'à une fluidité reposante.Pour ceux qui connaissent leurs congénères de longues dates, qu'à changé pour vous la rencontre avec d'autres zèbres ? Sereinité, soulagement, déception, autre, mélange ..?
Comme chez tout le monde encore une fois, chez certains c'est prégnant et chez d'autre pas du tout, avec tout le continuum entre les deux.les zèbres de votre connaissance (et vous-mêmes) savent-ils contenir les tendances mégalos que peut entraîner la sensation de décalage "vers le haut" vis-à-vis du reste de la société ?
Le seul truc est que chez ceux qui ont chopé le melon, c'est vraiment pénible, sans doute parce que moins excusable.
Bref, tu l'auras compris, pas beaucoup de différence avec la norme en dehors de ces quelques capacités un peu plus affûtées.
Et pis ça n'empêche pas d'être con, parce qu'être con, ça repose aussi.
Bienviendu zici.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Présentation arborescente
après m'être interrogé sur toutes les pathologies
As-tu regardé aussi du côté du TDA (trouble du déficit de [contrôle de] l'attention) ? Les profils "TDAHP" peuvent être plus compliqués à cerner et à démêler, le cas échéant.
La version V est dans les tuyaux depuis des plombes, ça vaut peut-être la peine de demander où elle en est.
La version IV présente l'avantage et l'inconvénient de tourner depuis longtemps. Elle est donc bien connue, mais bientôt remplacée (enfin, "bientôt", depuis le temps qu'on le dit...).
As-tu regardé aussi du côté du TDA (trouble du déficit de [contrôle de] l'attention) ? Les profils "TDAHP" peuvent être plus compliqués à cerner et à démêler, le cas échéant.
La version V est dans les tuyaux depuis des plombes, ça vaut peut-être la peine de demander où elle en est.
La version IV présente l'avantage et l'inconvénient de tourner depuis longtemps. Elle est donc bien connue, mais bientôt remplacée (enfin, "bientôt", depuis le temps qu'on le dit...).
Topsy Turvy- Messages : 8348
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Présentation arborescente
Merci à nouveau pour vos réponses.
Je suis dans un de mes jours "introspection pour aller de l'avant" et la réactivité de vos réponses me touche.
@Jean-Claude : c'est un peu ce que je préssent, ça fais du bien de lire quelqu'un qui semble partager certaines façons de voir les choses !
@Topsy : pas du tout ! Un des rares profils que je n'ai pas imaginé ; sans doute parce que les TDA sont pour moi associés à l'hyperactivité, concept que je prends lui-même avec des pincettes et qui ne semble pas me concerner. Encore que parfois ... disons que mon corps trépigne de l'intérieur mais l'action est paralysée par la pensée continue et l'hyperanticipation ; donc pas vraiment le cliché du gosse intenable. (Par exemples aujourd'hui je suis en vacances et j'avais prévu d'aller marcher à la campagne ; au final j'ai passé la journée à rôder autour du présent troupeau de zèbres). Mais vraiment je connais mal, cela va certainement au delà du cliché. Je suis capable de m'intéresser longtemps à quelque chose pour en faire le tour, mais je dois effectivement souvent revenir en arrière parce que je pars dans mes pensées.
J'avoue que c'est un élément que je vais considérer (et mettre sur la table chez la psy inch' tout va bien).
Je suis dans un de mes jours "introspection pour aller de l'avant" et la réactivité de vos réponses me touche.
@Jean-Claude : c'est un peu ce que je préssent, ça fais du bien de lire quelqu'un qui semble partager certaines façons de voir les choses !
@Topsy : pas du tout ! Un des rares profils que je n'ai pas imaginé ; sans doute parce que les TDA sont pour moi associés à l'hyperactivité, concept que je prends lui-même avec des pincettes et qui ne semble pas me concerner. Encore que parfois ... disons que mon corps trépigne de l'intérieur mais l'action est paralysée par la pensée continue et l'hyperanticipation ; donc pas vraiment le cliché du gosse intenable. (Par exemples aujourd'hui je suis en vacances et j'avais prévu d'aller marcher à la campagne ; au final j'ai passé la journée à rôder autour du présent troupeau de zèbres). Mais vraiment je connais mal, cela va certainement au delà du cliché. Je suis capable de m'intéresser longtemps à quelque chose pour en faire le tour, mais je dois effectivement souvent revenir en arrière parce que je pars dans mes pensées.
J'avoue que c'est un élément que je vais considérer (et mettre sur la table chez la psy inch' tout va bien).
MaisCestAbsurde- Messages : 3
Date d'inscription : 15/04/2022
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