hum hum hum je ne suis pas daccord
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hum hum hum je ne suis pas daccord
je suis désolée de le dire mais même avec un rapport de psychologue, test de qi à l'appui, rapport de medecins, il arrive que parfois l'éducation nationale s'en foute arguant que quand même ces enfants là n'ont pas besoin d'être aidés et qu'ils préferent se concentrer sur les éleves ayant des difficultés d'apprentissage. Je le vis depuis 7ans et demi et c'est toujours toujours la même rengaine sauf pour une poignée d'instit qui se compte sur les deux doigts d'une main.
cavavite- Messages : 114
Date d'inscription : 03/10/2011
Localisation : ici et là
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
Je me demande dans quelle mesure certains enseignants voient leur emploi comme une transmission de savoirs, exclusivement. Dans cette optique, en effet, l'enfant qui comprend vite semble avantagé ; mais cela ignore complètement le volet méthodologique sur lequel un enfant qui a des facilités peut méchamment trébucher.
Et laissé seul (sauf si les parents sont là pour veiller au grain et compenser ce manque), cela peut se transformer en chute très douloureuse.
Maintenant peut-être qu'ils se sentent aussi quelque peu impuissants face aux difficultés liées à la douance ; ils ont toute une classe d'enfants (en fait même plusieurs une fois dans le secondaire) à faire progresser, un programme à caser, je doute qu'ils aient véritablement l'occasion d'accompagner chacun.
Malheureusement je crois que c'est alors aux parents de tenter d'accompagner là où l'enfant trébuche, en demandant ponctuellement l'aide de l'enseignant peut-être mais sur des problématiques précises.
Enfin, je n'ai pas vraiment de solution à proposer, et je me souviens trop bien comment ça s'est passé pour moi : j'ai déraillé à partir de la primaire (cahiers sales, devoirs que j'essayais de ne pas faire...), continué au collège (leçons mal prises, devoirs maison rendus en retard), et au lycée mes feuilles de cours finissaient en accordéon dans mon sac, je parlais pendant les cours ou dessinais, ne rendais plus aucun devoir (d'où un 3 de moyenne en français et aucune moyenne en philo) et ne produisais plus que très rarement un travail à la maison.
Et au final, je n'ai jamais redoublé, jamais eu d'avertissement de travail ou de comportement. J'ai eu les félicitations au collège, les encouragements au lycée ; et si je me souviens avec reconnaissance des quelques enseignants au lycée qui se sont penchés avec bienveillance sur mon cas, il s'agissait de démarches personnelles de leur part, non de l'équipe pédagogique...et peut-être était-il déjà un peu tard.
Rien n'est prévu, et je ne sais pas comment les choses peuvent changer.
Et laissé seul (sauf si les parents sont là pour veiller au grain et compenser ce manque), cela peut se transformer en chute très douloureuse.
Maintenant peut-être qu'ils se sentent aussi quelque peu impuissants face aux difficultés liées à la douance ; ils ont toute une classe d'enfants (en fait même plusieurs une fois dans le secondaire) à faire progresser, un programme à caser, je doute qu'ils aient véritablement l'occasion d'accompagner chacun.
Malheureusement je crois que c'est alors aux parents de tenter d'accompagner là où l'enfant trébuche, en demandant ponctuellement l'aide de l'enseignant peut-être mais sur des problématiques précises.
Enfin, je n'ai pas vraiment de solution à proposer, et je me souviens trop bien comment ça s'est passé pour moi : j'ai déraillé à partir de la primaire (cahiers sales, devoirs que j'essayais de ne pas faire...), continué au collège (leçons mal prises, devoirs maison rendus en retard), et au lycée mes feuilles de cours finissaient en accordéon dans mon sac, je parlais pendant les cours ou dessinais, ne rendais plus aucun devoir (d'où un 3 de moyenne en français et aucune moyenne en philo) et ne produisais plus que très rarement un travail à la maison.
Et au final, je n'ai jamais redoublé, jamais eu d'avertissement de travail ou de comportement. J'ai eu les félicitations au collège, les encouragements au lycée ; et si je me souviens avec reconnaissance des quelques enseignants au lycée qui se sont penchés avec bienveillance sur mon cas, il s'agissait de démarches personnelles de leur part, non de l'équipe pédagogique...et peut-être était-il déjà un peu tard.
Rien n'est prévu, et je ne sais pas comment les choses peuvent changer.
Invité- Invité
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
je vais radoter mais...c'est pour ça que j'ai rejoins une asso. les assos aident bcp à ce que ça puisse changer au sein de 'lEN entre autres, et auprès des professionnels.
rien que le symposium (avec les meiLleurs pros du monde sur le hpi) qui a eu lieu ces derniers jours va changer pas mal la donne, et c'est du travail, bcp ce travail poru chaque bénévole, chaque région...*mais c'est des centaines de personnes, de l'EN ou des professionnels, qui otn changé leur point devue sur la precocité intellectuelle, la façon dotn elle peut faire "souffrir" si elle n'est pas prise en compte, si on adapte pas, les degats causés...bref, les premiers retour sont flagrants, les gens on "changé leur point de vue "c'est donc qu'il y a a changer un point de vue...basé sur des idées reçues, et totu est à faire.
j'ai envie de dire, si chacun se plaint ds son coin, on n'y arRivera pas.......
il faut agir, Bouger , hurler, gueuler des évidences...
alors bon, la cause des eip est pas facile aprce que ce n'est pas une maladie grave ou un handicap au sens" malheureux", mais il faut voir les choses comme elle ssont, c'est parfois un "handicap par le plus"...avec des dégats monumentaux, des vies brisées ou des potentiels foutus..(alors que..)
on a aps fini d'en baver mais ça vaut le coup.
ps meme combat pour les autismes ceci dit, la france a 30 ans de retard, voir "le mur", absolument..mais c'est un aurte sujet.
rien que le symposium (avec les meiLleurs pros du monde sur le hpi) qui a eu lieu ces derniers jours va changer pas mal la donne, et c'est du travail, bcp ce travail poru chaque bénévole, chaque région...*mais c'est des centaines de personnes, de l'EN ou des professionnels, qui otn changé leur point devue sur la precocité intellectuelle, la façon dotn elle peut faire "souffrir" si elle n'est pas prise en compte, si on adapte pas, les degats causés...bref, les premiers retour sont flagrants, les gens on "changé leur point de vue "c'est donc qu'il y a a changer un point de vue...basé sur des idées reçues, et totu est à faire.
j'ai envie de dire, si chacun se plaint ds son coin, on n'y arRivera pas.......
il faut agir, Bouger , hurler, gueuler des évidences...
alors bon, la cause des eip est pas facile aprce que ce n'est pas une maladie grave ou un handicap au sens" malheureux", mais il faut voir les choses comme elle ssont, c'est parfois un "handicap par le plus"...avec des dégats monumentaux, des vies brisées ou des potentiels foutus..(alors que..)
on a aps fini d'en baver mais ça vaut le coup.
ps meme combat pour les autismes ceci dit, la france a 30 ans de retard, voir "le mur", absolument..mais c'est un aurte sujet.
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
alors je n'ai pas de chance.....
les jeunes prof et les jeunes instit commencent peut être à changer de regard....
A l'égard de ma fille ils ont jusqu'a présent fermé les yeux.
Je peux comprendre qu'une zebrette ayant un qi de 141 ca peut faire peur... mais de là à ne rien faire... tout en ayant été prevenue que cela engendrait insomnie, idée suicidaire, cauchemard et fobie scolaire , il y a un grand pas. De là à me dire que je n'avais pas à interferer dans leur travail quand je proposais des solutions qui avaient tres bien fonctionner..... Dans ce cas précis j'aimerai que l'on m'explique en quoi leur regard à changé....
Dommage pour le symposium qui a eu lieu dernierement, j'aurai bien aimé y aller, comme j'aimerai m'investir aussi pour aider tous ces gamins, mais comment ???
les jeunes prof et les jeunes instit commencent peut être à changer de regard....
A l'égard de ma fille ils ont jusqu'a présent fermé les yeux.
Je peux comprendre qu'une zebrette ayant un qi de 141 ca peut faire peur... mais de là à ne rien faire... tout en ayant été prevenue que cela engendrait insomnie, idée suicidaire, cauchemard et fobie scolaire , il y a un grand pas. De là à me dire que je n'avais pas à interferer dans leur travail quand je proposais des solutions qui avaient tres bien fonctionner..... Dans ce cas précis j'aimerai que l'on m'explique en quoi leur regard à changé....
Dommage pour le symposium qui a eu lieu dernierement, j'aurai bien aimé y aller, comme j'aimerai m'investir aussi pour aider tous ces gamins, mais comment ???
cavavite- Messages : 114
Date d'inscription : 03/10/2011
Localisation : ici et là
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
Vision positive pour l'avenir d'un modeste prof (si, si, y'en a ici aussi !!) :
- ben justement, viens juste de les découvrir, les miennes, de rayures... et tout ce qui est lié à ça !!! Et vous avoue que depuis, je vois plusieurs zébrillons potentiels dans mes classes ! Avec un regard qui n'était pas celui d'il y a encore quelques mois, non-informé...
- je pense que la proportion zébrée dans le milieu enseignant doit largement dépasser les 2% : études sup, profession tournée vers l'autre... Tout comme le médical, je pense que l'enseignement "attire" le zèbre. Minoritaire (10-15 % ? à vue de nez...), OK, mais grosse minorité qd même je pense.
- la reconnaissance individuelle de sa zébritude est (pour moi) appelée à croître exponentiellement (et pas linéairement) : les bouquins (JSF et Bost) sont tout récents, se propagent à toute allure dans les troupeaux , y compris dans le milieu prof. Et le vécu que j'ai actuellement va certainement se répandre assez vite dans les établissements.
Pour être juste, en moins positif :
- nos conditions de travail se sont dégradées à une vitesse que vous pouvez difficilement imaginer, la "finesse" dans le travail est bcp plus dure à glisser (notamment pour les zébrillons qui méritent ce travail "fin" : réassurance, pistes claires, développement d'une "individualité" assumée, travaux plus poussés ou "à part"...), au profit de rôle de "matons" dans certains cas.
- certains collègues ne voient effectivement dans leur boulot qu'une transmission de savoirs, et basta. Mais, vu de l'intérieur, il ne s'agit vraiment que d'une petite minorité. (A mon étonnement initial aussi à l'entrée dans le métier, je vous l'avoue !).
Et pour être complètement honnête : tout comme le médical, je pense que l'enseignement attire aussi les PN... J'en ai connu, et... on y va, au frontal, dans ces cas-là !
Courage en tout cas
- ben justement, viens juste de les découvrir, les miennes, de rayures... et tout ce qui est lié à ça !!! Et vous avoue que depuis, je vois plusieurs zébrillons potentiels dans mes classes ! Avec un regard qui n'était pas celui d'il y a encore quelques mois, non-informé...
- je pense que la proportion zébrée dans le milieu enseignant doit largement dépasser les 2% : études sup, profession tournée vers l'autre... Tout comme le médical, je pense que l'enseignement "attire" le zèbre. Minoritaire (10-15 % ? à vue de nez...), OK, mais grosse minorité qd même je pense.
- la reconnaissance individuelle de sa zébritude est (pour moi) appelée à croître exponentiellement (et pas linéairement) : les bouquins (JSF et Bost) sont tout récents, se propagent à toute allure dans les troupeaux , y compris dans le milieu prof. Et le vécu que j'ai actuellement va certainement se répandre assez vite dans les établissements.
Pour être juste, en moins positif :
- nos conditions de travail se sont dégradées à une vitesse que vous pouvez difficilement imaginer, la "finesse" dans le travail est bcp plus dure à glisser (notamment pour les zébrillons qui méritent ce travail "fin" : réassurance, pistes claires, développement d'une "individualité" assumée, travaux plus poussés ou "à part"...), au profit de rôle de "matons" dans certains cas.
- certains collègues ne voient effectivement dans leur boulot qu'une transmission de savoirs, et basta. Mais, vu de l'intérieur, il ne s'agit vraiment que d'une petite minorité. (A mon étonnement initial aussi à l'entrée dans le métier, je vous l'avoue !).
Et pour être complètement honnête : tout comme le médical, je pense que l'enseignement attire aussi les PN... J'en ai connu, et... on y va, au frontal, dans ces cas-là !
Courage en tout cas
dicentim- Messages : 120
Date d'inscription : 28/10/2011
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
Plus pratiquement, pour ce que vous décrivez, une "explication" potentielle de la réaction des enseignants. Pas une excuse, qu'on soit d'accord.
Simplement une "mise en perspective" factuelle :
- Quand j'ai commencé (env 15 ans), il y avait très peu d'intervention de "l'extérieur" (médical, familial...) : on faisait cours, avec une déontologie perso qui relativisait les "performances", encourageant le plus faible, ou lui faisant les "gros yeux" selon le cas, etc... L'élève en échec redoublait.
- Evolutions intermédiaires...
- Aujourd'hui : afflux de "dys..." individuels, avec consignes liées à respecter, nombreux élèves sans bases (6 par classe ?), en énorme difficulté, dérivant forcément au niveau discipline, problèmes familiaux ou sociaux en croissance au niveau sociétal, etc...
Je ne vais pas juger ces évolutions, juste les rappeler (et il reste une majorité d'élèves "lambdas", hein !)
Donc effectivement, chaque nouvel "ajout de spécificité" risque de venir comme une nouvelle charge de boulot sur quelque chose qui paraît déjà insurmontable... et pas prioritaire s'il s'agit de la zébritude, pour laquelle on connaît trop bien les contre-sens...
Simplement une "mise en perspective" factuelle :
- Quand j'ai commencé (env 15 ans), il y avait très peu d'intervention de "l'extérieur" (médical, familial...) : on faisait cours, avec une déontologie perso qui relativisait les "performances", encourageant le plus faible, ou lui faisant les "gros yeux" selon le cas, etc... L'élève en échec redoublait.
- Evolutions intermédiaires...
- Aujourd'hui : afflux de "dys..." individuels, avec consignes liées à respecter, nombreux élèves sans bases (6 par classe ?), en énorme difficulté, dérivant forcément au niveau discipline, problèmes familiaux ou sociaux en croissance au niveau sociétal, etc...
Je ne vais pas juger ces évolutions, juste les rappeler (et il reste une majorité d'élèves "lambdas", hein !)
Donc effectivement, chaque nouvel "ajout de spécificité" risque de venir comme une nouvelle charge de boulot sur quelque chose qui paraît déjà insurmontable... et pas prioritaire s'il s'agit de la zébritude, pour laquelle on connaît trop bien les contre-sens...
dicentim- Messages : 120
Date d'inscription : 28/10/2011
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
dicentim a écrit:[b]
- nos conditions de travail se sont dégradées à une vitesse que vous pouvez difficilement imaginer, la "finesse" dans le travail est bcp plus dure à glisser (notamment pour les zébrillons qui méritent ce travail "fin" : réassurance, pistes claires, développement d'une "individualité" assumée, travaux plus poussés ou "à part"...), au profit de rôle de "matons" dans certains cas.
-
Je suis lucide et d accord . Mais quand je fais la moitié du boulo en expliquant ce qui fonctionne pour l' aider car lucide du fait que les classes étant surchargées ils n'ont pas forcément le temps ou qu'ils ne savent pas ou chercher des solutions et qu'on m'envoie chier en me disant que ça n'est pas mon travail.... je m'agace..
et je voudrais que l'on m'explique alors pourquoi dans le privé ILS y arrivent ? alors que les classent sont tout autant surchargées ?
BOn là je suis un peu en colère...... j'avoue
cavavite- Messages : 114
Date d'inscription : 03/10/2011
Localisation : ici et là
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
Effectivement... à part ce que je viens de citer, et une certaine "crispation" sur l'interventionnisme extérieur... peux pas dire grand chose :
"idées suicidaires" possibles chez un gamin me ferait effectivement tout arrêter !!! Je ne sais pas sur qui tu es tombé(e).
PS : non cité précédemment, mais... on en est arrivés à zéro formation en interne. En particulier sur tout ce qui est "médical" ou psychologique". Tout repose uniquement sur la bonne volonté perso.
"idées suicidaires" possibles chez un gamin me ferait effectivement tout arrêter !!! Je ne sais pas sur qui tu es tombé(e).
PS : non cité précédemment, mais... on en est arrivés à zéro formation en interne. En particulier sur tout ce qui est "médical" ou psychologique". Tout repose uniquement sur la bonne volonté perso.
dicentim- Messages : 120
Date d'inscription : 28/10/2011
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
je te rassure, je n'y étais pas (alors que je devais m'y rendre étant invitée en tant que bénévole mais organisation trop compliquée et ma collègue qui devait y aller avec moi n'y allant plus...je n'ai pas pu ét c'était pas la porte à coté malheureusemlnt, c'"était à Nice!..)cavavite a écrit:
Dommage pour le symposium qui a eu lieu dernierement, j'aurai bien aimé y aller, comme j'aimerai m'investir aussi pour aider tous ces gamins, mais comment ???
pour aider, il n'y a aps trop de solution il faut etre inventif...
rejoindre les assos
agir en tant que parents en apportant l'info là où elle manque, en faisant un travail d'inromation autour de soi pour rétablir les vérités.
je 'nai pas d'autre sidées car je travaille déjà au moins 1 à 2 h par jour pour les eip,entre le bénévolat et mes projets que je compte proposer à l'accadémie, et un projet "intime" d'écriture sur le sujet. et sérieux...suis naze mais ça me passionne,..mais.je me sens seule des fois.
(et je connais bcp de psys, thérapeuthes, et instits (et profs) qui sont sensibilisés eip, donc j'espère que ça va avancer peti à petit.)
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
yess.dicentim a écrit:
PS : non cité précédemment, mais... on en est arrivés à zéro formation en interne. En particulier sur tout ce qui est "médical" ou psychologique". Tout repose uniquement sur la bonne volonté perso.
je sais que bcp d'insttis m'ont demandé d'intervenir, ce que je n'ai aps encore fait (ne me sentant pas les épaules.) mais j'y travaille aujourdh'ui.
j'ai fais une "étude de marché" sur les besoins en formations sur les "eleves à besoins educatifs spécifique" et c'est édifiant...
y'a pu k'a...
edit si ça 'tinteresse cavavite je te ferai passer les écrits du symposium. (quand ils serotn abordables.)
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
on m'apelle souvent lolotte au sang chaud....
Je m'emporte. Mais je me dit quand même que nos gamins, zèbres ou non, méritent une attention particulière... Parce qu' ils se construisent . Je me dis aussi que si leurs fondations ne sont pas solides alors ils deviennent des adultes bancales. Mais je suis peut être à côté de la plaque ? certainement...
Je reste parfois naïve aussi et me dit que lorsque l'on travaille dans l'EN on sait avant d'y arriver que c'est un joli merdier. CA fait longtemps que c'est comme ça. Il y a 20 ans c'était déjà comme ça. Donc si on y rentre on connait l'état des lieux, on sait que dur et compliqué mais on doit faire avec... Non ?
Je m'emporte. Mais je me dit quand même que nos gamins, zèbres ou non, méritent une attention particulière... Parce qu' ils se construisent . Je me dis aussi que si leurs fondations ne sont pas solides alors ils deviennent des adultes bancales. Mais je suis peut être à côté de la plaque ? certainement...
Je reste parfois naïve aussi et me dit que lorsque l'on travaille dans l'EN on sait avant d'y arriver que c'est un joli merdier. CA fait longtemps que c'est comme ça. Il y a 20 ans c'était déjà comme ça. Donc si on y rentre on connait l'état des lieux, on sait que dur et compliqué mais on doit faire avec... Non ?
cavavite- Messages : 114
Date d'inscription : 03/10/2011
Localisation : ici et là
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
[quote="meï"]
oui oui oui oui et encore oui. tu es super mignone, j'aimerai bien te rencontrer un jour.....(un jour ou je ne serais pas Lolotte au sang chaud !!)
dicentim a écrit:
edit si ça 'tinteresse cavavite je te ferai passer les écrits du symposium. (quand ils serotn abordables.)
oui oui oui oui et encore oui. tu es super mignone, j'aimerai bien te rencontrer un jour.....(un jour ou je ne serais pas Lolotte au sang chaud !!)
cavavite- Messages : 114
Date d'inscription : 03/10/2011
Localisation : ici et là
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
dicentim a écrit:PS : non cité précédemment, mais... on en est arrivés à zéro formation en interne. En particulier sur tout ce qui est "médical" ou psychologique". Tout repose uniquement sur la bonne volonté perso.
Je ne peux qu'être d'accord. J'ai failli être professeur (primaire) et la formation à l'IUFM est loin d'être ce qu'on pourrait attendre. Apprendre à programmer des séquences d'apprentissage oui, mais le reste... Peanuts ! Le maître mot était "Autoformation", sous prétexte qu'il n'y avait pas le temps pour aborder tous ces soucis.
Du coup, quand on s'y retrouve confronté en classe, on ne sait pas vraiment comment réagir... Et puis il y a les autres enfants. On n'a pas le temps/les capacités de se focaliser sur une minorité. J'ai eu l'impression d'un système très figé, très fixe. Les enfants hors du moule scolaire, c'est rare qu'on prenne le temps de les faire cuire comme il faut, c'est à dire à leur rythme à eux et pas à celui de l'école classique.
Mais c'est vrai que les choses évoluent. Il y a quelques semaines, ma mère (enseignante en primaire) a assisté à une conférence pédagogique sur les enfants précoces (c'est d'ailleurs parce qu'elle m'a dit que pendant toute la conférence elle avait l'impression qu'on me décrivait petite que j'ai exploré cette possibilité pour moi...). A force de sensibilisations et d'informations, ça ne pourra que changer en mieux ! (en tout cas je l'espère)
@lien- Messages : 33
Date d'inscription : 11/11/2011
Age : 38
Localisation : Lorraine (Metz)
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
Pour ma part je pense qu'avant de prendre en charge les surdoués comme il se doit le simple fais d'informer les élèves serait déjà une avancée énorme.
Je viens personnellement de Picardie, l'une des pires régions en terme d'éducation, 90% des élèves sont qualifiés de neuneux et n'arriveront de toute façon à rien dans la vie (c'est ce qu'on dit pas ce que je pense qu'on soit bien clair). Les instit et prof sont donc complètement focalisé sur l'aide des élève en extrême difficulté et ne prenne même pas le temps d'aider les élève qui s'en sortent encore moins ceux qui s'ennuient.
J'ai vécu mon lycée sans me soucier de mon avenir, en voyant que les profs n'en avait rien à faire, je me suis dis à quoi bon je me construirait tout seul. Maintenant je pense que si un seul prof m'avait dis de travailler de mon coté m'avait orienté vers des bouquins pour progresser et préparer de grandes prépa je n'en serai peut être pas là où j'en suis aujourd'hui c'est à dire sans réel diplôme mais avec des tones de travaux personnels à présenter aux employeurs. Dans le secteur de l'informatique ça marche, mais pour combien de temps encore? Pour les autres secteurs... c'est un cul de sac.
Un premier pas serait donc selon moi de prévoir des réunions avec TOUS les élèves qu'ils soient mauvais moyen bon absentéistes ou non car si on leur explique le fonctionnement des études supérieurs et les moyens d'y parvenir, peut être qu'on ne sauverai pas un élève en difficulté sur mille comme aspire la plupart des instit appartenant au courant démocratique mais un petit zèbre perdu sur cent.
(Maintenant attention je n'ai rien contre le fait d'aider les élèves en difficulté au contraire.)
Je viens personnellement de Picardie, l'une des pires régions en terme d'éducation, 90% des élèves sont qualifiés de neuneux et n'arriveront de toute façon à rien dans la vie (c'est ce qu'on dit pas ce que je pense qu'on soit bien clair). Les instit et prof sont donc complètement focalisé sur l'aide des élève en extrême difficulté et ne prenne même pas le temps d'aider les élève qui s'en sortent encore moins ceux qui s'ennuient.
J'ai vécu mon lycée sans me soucier de mon avenir, en voyant que les profs n'en avait rien à faire, je me suis dis à quoi bon je me construirait tout seul. Maintenant je pense que si un seul prof m'avait dis de travailler de mon coté m'avait orienté vers des bouquins pour progresser et préparer de grandes prépa je n'en serai peut être pas là où j'en suis aujourd'hui c'est à dire sans réel diplôme mais avec des tones de travaux personnels à présenter aux employeurs. Dans le secteur de l'informatique ça marche, mais pour combien de temps encore? Pour les autres secteurs... c'est un cul de sac.
Un premier pas serait donc selon moi de prévoir des réunions avec TOUS les élèves qu'ils soient mauvais moyen bon absentéistes ou non car si on leur explique le fonctionnement des études supérieurs et les moyens d'y parvenir, peut être qu'on ne sauverai pas un élève en difficulté sur mille comme aspire la plupart des instit appartenant au courant démocratique mais un petit zèbre perdu sur cent.
(Maintenant attention je n'ai rien contre le fait d'aider les élèves en difficulté au contraire.)
Alex- Messages : 47
Date d'inscription : 14/11/2011
Age : 36
Localisation : Paris
Re: hum hum hum je ne suis pas daccord
@ cavavite :
Jamais dit le contraire ! Je pense même avoir abondé dans ce sens, en déplorant le fait qu'on ne peut plus faire correctement notre boulot, et que ça me désole. Et j'ai été à leur place, à ces zébrillons ! La priorité est malheureusement donnée parfois à l'intégrité physique de ceux qu'on a en classe...
Non. Je ne suis pas séminariste. J'adore mon métier, les enfants et élèves, et je l'ai choisi. Mais je ne vois pas pourquoi je devrais accepter comme un fait intangible qu'une nation sabre les moyens de base pour l'exercer. Que le "merdier" (qui était moindre il y a 20 ans) s'aggrave à une vitesse grand V. Et je ne vois pas pourquoi au niveau personnel, pour compenser ces lacunes, je devrais passer des 40 h actuelles de travail environ à 50-60 pour m'auto-former en psychologie-générale-de-l'adolescent+psycho sociale (pour gérer les groupes)+informatique+sociologie... en plus de ma matière... quand ça pourrait être fait par mon employeur.
Suis peut-être pas assez exigeant envers moi-même (........), mais il me semble en tout cas difficilement faisable de trouver les 800 000 personnes nécessaires à ce pays qui pourraient avoir cette auto-exigence et ce sacrifice personnel. A Bac + 4 mini et 2000 €/mois.
Je m'emporte. Mais je me dit quand même que nos gamins, zèbres ou non, méritent une attention particulière... Parce qu' ils se construisent . Je me dis aussi que si leurs fondations ne sont pas solides alors ils deviennent des adultes bancales. Mais je suis peut être à côté de la plaque ? certainement...
Jamais dit le contraire ! Je pense même avoir abondé dans ce sens, en déplorant le fait qu'on ne peut plus faire correctement notre boulot, et que ça me désole. Et j'ai été à leur place, à ces zébrillons ! La priorité est malheureusement donnée parfois à l'intégrité physique de ceux qu'on a en classe...
Je reste parfois naïve aussi et me dit que lorsque l'on travaille dans l'EN on sait avant d'y arriver que c'est un joli merdier. CA fait longtemps que c'est comme ça. Il y a 20 ans c'était déjà comme ça. Donc si on y rentre on connait l'état des lieux, on sait que dur et compliqué mais on doit faire avec... Non ?
Non. Je ne suis pas séminariste. J'adore mon métier, les enfants et élèves, et je l'ai choisi. Mais je ne vois pas pourquoi je devrais accepter comme un fait intangible qu'une nation sabre les moyens de base pour l'exercer. Que le "merdier" (qui était moindre il y a 20 ans) s'aggrave à une vitesse grand V. Et je ne vois pas pourquoi au niveau personnel, pour compenser ces lacunes, je devrais passer des 40 h actuelles de travail environ à 50-60 pour m'auto-former en psychologie-générale-de-l'adolescent+psycho sociale (pour gérer les groupes)+informatique+sociologie... en plus de ma matière... quand ça pourrait être fait par mon employeur.
Suis peut-être pas assez exigeant envers moi-même (........), mais il me semble en tout cas difficilement faisable de trouver les 800 000 personnes nécessaires à ce pays qui pourraient avoir cette auto-exigence et ce sacrifice personnel. A Bac + 4 mini et 2000 €/mois.
dicentim- Messages : 120
Date d'inscription : 28/10/2011
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