Voyages sur 5 roues.

Bonjour à tous,

ce qui va suivre ne sera pas un compte rendu de voyage en temps réel, ni de tous les voyages de ma vie d'adulte mais juste les derniers 18 mois.

La genèse :

Madame qui a envie d'aventures sportives, de partir faire un tour du monde, et qui n'a pas d'expérience dans le domaine.
Monsieur qui roule un peu partout, de différentes manières, notamment avec des véhicules auto-construits ou grandement modifiés en autonomie complète.

Après les voyages en vélos+ bagages, roller/roller + bagages, roller tout terrain/vélo remorque électrique + bagages, Side car VAE + bagages, VAE + bagages, motos, side-car, trottinette tout terrain+remorque (en solo cette fois) et d'autres engins auto-construits utilisés chaque semaine, puisque sans auto, je cherchais une nouvelle façon de rouler, en tenant compte de nos paramètres :
Elle : Envie/besoin de rouler en tandem
Moi même : Tandem oui, pas en position assise comme sur un vélo.

Ce qui existe :

Mis à part le Duo quest, qui bien que magnifique, ne m'intéresse pas (trop large, non modifiable, plus pour de la vitesse que pour voyager)



Il y a le tandem couché :



Pas envie non plus de ça, l'imaginant tracter une remorque et traverser une ville.
Enfin le trike tandem auquel j'ai pensé de suite.
Puisque c'était clair que j'allais grandement le modifier, je n'ai pas pris le modèle Allemand, en aluminium pliable, motorisation "figée", positions trop relevées.



Ni les modèle US ou Australien qui correspondaient à la recherche mais que j'allais de toute façon modifier, donc il était inutile de mettre un prix aussi élevé, d'autant que j'avais vu que les 2 trike tandem ayant participé au Sun trip, la plus grande course au monde de vélo solaires (13000 kms France-Chine) avaient cassé dont un au niveau du cadre (!)...ça me ferait mal qu'à ce prix, la conception soit si imparfaite.
J'ai donc pris celui que personne ne prend, l'unique vente en France sur les 3 au monde vendus, le petit dernier : Le Chinois.
La communication et la commande était déjà en soi une aventure puisqu'il n'y avait aucune photo détaillée, aucune vidéo, aucun retour.
"Est ce que les pédalages sont indépendants, est que la personne à l'arrière peut ne pas pédaler? Et ainsi avoir aussi l'utilité d'un vélo taxi par exemple?
- Oui
"Pouvez vous placer des freins un peu meilleurs" au lieu d'Avid BB5, des BB7?
- D'accord
- Je voudrais un autre type de motorisation, à la place de votre roue motorisée 500w, je souhaiterais un BBS02 (moteur pédalier) est-ce possible?
- Oui
Etc...
Il fallait qu'ils trouvent un moyen pour l'acheminer jusqu'à notre domicile...bref...ce fut très long.

Et un jour, 2 gros cartons ont fini par arriver, le cadre étant séparable en trois, il était en kit.



Le début du début en ce mois d'avril 2021.

les sièges ont l'air moyens confortables
hâte de lire la suite

4 h de montage plus tard et sans aucune notice il était loin d'être prêt juste pour rouler...
Il manquait des pièces, problèmes sur certains points, communication etc etc...patience et longueur de temps.
5 jours plus tard, bien que mon poste ne soit pas prêt (pas de roulette, pas de chaine) il ressemblait à ceci :



Un pneu (faute d'avoir de la dispo pour les 3) Schwalbe Supermoto en 2.40 à l'arrière, l'attache remorque, les pédales auto préalablement achetés, et différents accessoire donc le rétro US...

Un 1er essai sans que je puisse pédaler moi même (!)

On est censé démarrer direct dans du > 20%, route extrêmement dégradée, étroite, sinueuse et circulation dans les 2 sens, bref un chemin infernal comme à chaque fois que l'on sort de chez nous, et pour un 1er essai avec un tandem que je n'ai jamais piloté dans des conditions pareilles, c'est une pression dont je me passerais bien, mais pas d'autres choix.
Me voici donc à gérer directement les vitesses à droite (dérailleur) et à choisir le niveau d'assistance requis...à fond sur ce coup là (forcément à 20%!) avec la vague inquiétude qu'elle n'y arrive pas et qu'on soit bloqué en plein raidillon...
ça l'a fait...le vaillant BBS02 permet donc de monter un raidillon de plus de 20% à deux adultes avec un seul qui pédale et un engin de 45 kgs (théorique, je pense que même à la base il fait plus)
Et après : La descente...HEM...je stoppe et resserre carrément les étriers de freins (aux leviers)...puis on repart...1er casse vitesse plutôt hard (mais y a pire)...je descend et je le passe en poussant l'engin pour voir...ça passe, à ras...Youpi !
On y va...et au bout de 500m des bruits bizarres...je stoppe immédiatement : Ensemble de câbles sortant du moteur très tendus un peu entrainés par la roulette plastique où passe la chaine côté droit et le capteur de vitesse à la roue arrière qui fout le camps.
Je laisse donc madame tranquillement assise, et je repars à pied chercher des rilsans et pince coupante...je remets tout ça bien en place en faisant passer les câbles autrement, le cul par terre sur la route, et on repart.
De retour, on a frotté une fois...ARGGG.
Conclusion provisoire de ce mois d'avril 2021 : Elle adore (!) et moi de même même si forcément pour le moment c'est un peu la loose puisque je ne pédalais pas, faisant rire certains passants (du style, il ne fait rien et c'est sa femme qui pédale!)
Très prometteur...génial cette position, et grosse sensation, va juste falloir s'habituer à cette garde au sol de 6 cm (!) ...Très sécurisant à piloter, ça m'a paru vraiment simple...mais évidemment avec le rayon de braquage du Titanic.

Comment réagissent les autres usagers de la route? Les automobilistes sont déjà peu vigilants avec les vélos (euphémisme inside ), avec ce type d’engin ça donne quoi?

On est actuellement dans le 06, alors ce n'est pas la fête du vélo , c'est sûr !
Raidillons, circulation intense 7j/7 toute l'année et à toute heure, routes étroites et dégradées (!) conduite "rallye" globalement des autos...malgré tout ça, on ne peut pas s'empêcher de rouler et lors de nos voyages les 2 pires journées sont la 1ère et la dernière...dans le 06.
La réaction globale de tout le monde, à part ce petit détail dans ce coin   est ultra positive  
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Mai 2021 :
Sous pression féminine (quand est ce qu'on part? ) et bossant dur pour le mettre un minimum au point...juste un minimum.
Transmission: ça ne va pas.
Fabrication d'une patte et d'une seconde roulette, reréglage du tout : C'est bon (frein de parking visible sur la photo)



Malgré des freins que l'on peut qualifier de très insuffisant, c'est un engin avec lequel on s'envole dans les descentes (poids très élevé/aérodynamisme) encore fallait il s'arrêter...en mai 2021 avec 2 disques 160 mm et des Avid BB7 (!)

Mai 2021 :
1ère balade d'une journée en montagne (on part de 0 jusque 1200 m d'altitude)...1ère descente de col.
Les 3 pneus 2.40 augmente un peu cette garde au sol qui reste misérable et après cette 1ère balade d'une journée, madame est fracassée...et prête à recommencer dés que possible

18 mai 2021 : 1er périple

Bien entendu en y repensant c'était folie tant il y avait d'insuffisances à ce moment là.
- On allait partir avec une remorque
- Freins insuffisants et on comptait monter jusqu'à 2400 m d'altitude
- Pneus qui ne tournent pas rond puisque jantes chinoise bas de gamme trop étroite pour ces pneus.
- Garde au sol au centre à 85 mm.

A l'époque écrit en temps réel :
Demain : Départ pour une grande balade de X jours dans les Alpes.
Avec un reréglage du moteur/controleur via USB, c'est 100 fois meilleur.



Raccourci encore la chaine, la transmission est enfin parfaite.
Reçu les étriers de freins Juin Tech...malheureusement un modèle non compatible (ARGGG)...mal conseillé par le vendeur, du coup discussion pour qu'il me renvoie les bons, sans supplément de prix.
Toujours pas reçu les disques 203mm...tant pis, on craque et on part quand même...en sachant quand même qu'il faudra stopper de temps à autre dans les descentes géantes qui nous attendent.
Les 2 boites à outils : Dérive chaine, clé à rayons, nécessaire de réparation crevaison, tournevis, clés Allen et une chambre à air 20 pouces.



La remorque est lègère (6,5 kgs)...mais pas les bagages, on ne fait pas vraiment dans le light (!)  besoin d'un minimum de confort...la tente, vrais oreillers, gros matelas gonflables et le gonfleur, le bon gros duvet toucher coton, la popote etc...ça prend de la place, 2 malles de 70l en plus des sacoches de 60l.

Ceci n'est pas un tigrou a écrit:les sièges ont l'air moyens confortables
hâte de lire la suite

Question confort, et ce dés le début (actuellement il est méconnaissable tant il est modifié) : C'est en fait extrêmement confortable
Il n'y a aucune tension habituelle haut du dos/cou comme sur un vélo, donc après une journée de balade (et même x journées cumulées) : Aucune douleur.
On se muscle aussi différemment : Le vélo étant plus mollet/cuisses et le trike, cuisse/fessiers.

Départ 10h15 le 26 mai 2021.

Direction Gréolières (500m-1400m) en étant parti du niveau de la mer.





Je constate que la consommation batterie va être bien plus élevée avec la remorque et tous ces bagages et je stoppe de temps en temps pour contrôler la chaleur du bloc moteur/contrôleur : Ça chauffe !
J'en profite pour mettre en charge la batterie pendant qu'on mange et on repart à 14h50.
On se dirige vers un premier col : Le col de Bleine.
Je perds la pédale gauche qui s'est dévissé et reste accrochée à la chaussure (pédalier à l'envers que sur un vélo, du coup les filetages des pédales sont inversés...faut serrer fort!)...pause resserrage.
Ça grimpe!
Niveau 6, de façon prolongée, je surveille la tension...44V...43V...(!) AIE.
On finit par arriver au sommet à 1439 m.



Beau temps et beaux paysages, autos de plus en plus rares, on est seuls tant et si bien que les kilomètres défilent et la tension batterie continue de descendre...puis un 2ème col...non prévu (!) pour rejoindre Entrevaux.
Comment l'aborder quand il reste 42V...41,5 V à peine au début de cette nouvelle montée...ça coupe !
Obligés de faire demi tour...on était à 17 kms du point de chute prévu, on se retrouve à 40 kms, avec une batterie presque vide, seuls, la nature, très belle mais rien de rien, ni bar, ni auto, ni personne (Mme la vache, vous avez du 220V?)
On continue...on arrive à Collongues et je vois deux hommes au bord de la route, je leur explique un peu notre situation...besoin de se loger et d'électricité.
Il est 19h...et ils m'expliquent qu'il n'y a rien avant 45 kms.
Du coup il nous propose d'ouvrir la mairie...
On mange notre gamelle prévue, et on recharge.
On plante place la tente à côté de la mairie...il n'y a personne.



J'écris sur mon cahier d'écolier, dans la mairie vers 21h (!)...On est rincés...faut bien l'avouer...après 73,5 kms et une moyenne misérable à 12,9, dénivelé de 1400 m oblige.

Départ Collongues...il caille et la nuit fut frisquette, réveillés par le froid... il y a du givre !
De la descente...interminable...ça ne freine plus...on est désormais synchronisé pour freiner en même temps avec le frein à main d'une puissance misérable, et obligé de stopper régulièrement : ça sent le brûlé.
Puis à nouveau une montée de col, le col St Raphaël.



Puis la descente, vers Entrevaux et retour à la civilisation....nationale, bagnoles qui passent large, aucun soucis.
A la recherche de notre point d'arrivée prévu de la veille, petit camping près d'un lac, but : Recharge batterie, se restaurer, douche.
On finit par y arriver au bout de 35 kms.



On demande à la gérante pour une pause midi...OK pour 7€.
Personne, pas de snack...on finit nos restes, chips, noix de cajou et ma recette riz/chorizo/oignons/petits pois.

J'en profite pour rerégler ces freins...comment soulever une roue avant, puis l'autre sans cric?
Le trike en appui sur la table de ping pong, la roue levée.
On repart vers 15h30 en direction de St André les Alpes.
Ça grimpe, mais c'est de la belle route des Alpes, large et le bitume est parfait.
On passe le Col de toutes Aures à 1172 m, puis la descente, douce, donc on ne s'emballe pas trop, ouf.
Descente, montée, descente...les Alpes
Croiser un automobiliste qui sort son bras par la fenêtre avec un pouce levé, c'est une 1ère (d'une très longue série...)



Le Verdon (j'espère que je ne me trompe pas sur ce coup là, je n'ai pas revérifié)

On arrive à St André les Alpes et là un choix cornélien :
A droite, le camping ** municipal.
A gauche : Hôtel restaurant avec restaurant qui fonctionne, y compris à l'intérieur pour les clients de l'hôtel.
On a craqué...

Ils avaient quoi les freins alors ?

3ème jour de ce 1er périple dans les Alpes :

On s'est bien gavé a bien mangé et on est prêt à roupiller à pédaler toute la sainte journée.
But : Rejoindre Barcelonette, non pas en un jour mais en deux.
A peine reparti, on grimpe à nouveau :  Le Col des Robines à 982m, puis une longue et belle descente, assez douce avec vue totalement dégagée...
Je laisse filer...et on bat notre record, à 64 km/h, ce n'est pas grand chose en vélo ou trott, mais avec un convoi pareil, grosse sensation partagée garantie.
Difficile le soir de traduire par écrit ce qu'on a accumulé la journée, ces paysages magnifiques qu'on a le temps d'apprécier...avec notre rythme de char à bœufs
Sur la nationale menant à Digne, le Col de l'Orme (732m) et après une bonne moyenne avec tant de descentes (bien méritées) on espère manger à Digne.



Ne passant pas au centre, mais faisant le choix de rester sur la route en direction de Barcelonette, on ne trouve rien à manger, ni épicerie, ni autre...alors on continue...un camping ouvert mais sans snack...et des avis de piétons plutôt décourageant (!) pour la suite.

Tant pis, on continue quand même, pas envie de retourner avec notre convoi en plein centre de la ville.
On finit par trouver un restaurant à Marcoux, petit coin perdu, on se rempli la panse...un peu trop, ne connaissant pas la suite (Selon l'implacable logique de : Ce qui est pris est pris!)

Un coup de recharge batterie et à cet instant et je vois ceci :





Comme je pouvais m'y attendre, ce genre de porte bagage alu avec batterie étant le pire des systèmes pour V.A.E (déjà constaté lors de la réalisation d'un V.A.E une seule fois avec ce système pour quelqu'un) : La casse...en 3 endroits !
J'avais déjà grandement allégé la charge en plaçant les 60l de bagages sur la remorque...il n'y a plus qu'à espérer que ça tienne pour le reste du trip (?)
On repart, on va quand même pas stresser pour ça (hem)... la batterie à 52,5 V, dans l'espoir de trouver un lieu camping/hôtel pour la soirée.

On stoppe à la Javie acheter un peu de bouffe, discussion avec l'épicière...c'est pas facile (!)...car il va falloir rouler avant d'espérer trouver et d'abord grimper le col du Labouret (1240m)



Discussion avec un villageois (la communication est très facile avec cet engin:) 10% sur ce col...Diantre, il va falloir utiliser le niveau d'assistance maxi et avec autant de charge, je crains les problèmes...
La montée commence progressivement...niveau 3,4,5 puis 6...je stoppe pour contrôler le bloc moteur : C'est chaud.
10 mn de pause et on repart...10% pendant les deux derniers kms...niveau 9 et à fond tous les deux sur les pédales, limite point de côté.
Je stresse pour le BBS02, mais je ne stoppe pas, trop dur de redémarrer...on arrive en haut : Impossible de mettre la main dessus, tant il brûle...il vient de vivre son moment le plus extrême (et nous avec).

Reprendre son souffle, repartir...descente, lacets...et arrivée dans un hôtel, le seul ouvert, extra...coin nature magnifique, pluie qui commence à tomber, il était temps !
Le trike dans le garage de la gérante, qui croit m'avoir déjà vu quelque part (sur Esprit roue? ) et la remorque...dans la chambre après 78 kms et une moyenne de 16,5, ouf !

Ceci n'est pas un tigrou a écrit:Ils avaient quoi les freins alors ?

Ils étaient très insuffisants pour pareille charge, 2 disques 160mm/BB7 Avid c'est juste pour un VTT en utilisation tranquille, pas pour un trois roues chargé de 55 kgs (à l'époque) + 2 adultes + remorque + descente de col...
Petite photo actuelle, engin modifié à 95 % (encore plus long et plus lourd) plus rien à voir...je détaillerai la partie freinage et la technique au fur et à mesure des grosse modifs au fur et à mesure

1ère balade dans les Alpes.    4ème jour

Ce matin, on a du mal à décoller...c'est gris, limite pluie et ce cadre est si beau...
Du coup on part l'après midi et on quitte le Vernet et "l'Inattendu" (ptite pub pour cet Hôtel) pour rejoindre Barcelonette, point de départ stratégique des Alpes pour tous les voyageurs à vélo.
On passe le joli col de St Jean à 1332 m avec une montée "montagne russe", qui commence par un brusque virage à droite à Seyne qui grimpe terrible (ou comment passer de 0 à 9 instantanément!)



Puis suite de montées et descentes, pas trop difficile sauf très ponctuellement.
Descente réellement...interminable...miam ...pas trop dangereuse, vue magnifique sur le lac.



Passant devant un Mr Bricolage, j'en profite pour chercher un truc, pâte ou je ne sais quoi pour tenter de réparer ce porte bagage.
Puis arrivée à Barcelonette...Camping ...mais rien à manger dedans...on finit par trouver au dernier moment un livreur de pizza, on caille...on mange dans les sanitaires chauffés (ou comment passer d'un super hôtel à manger de la pizza dans les WC!  
21h45...sous la tente...il fait trop froid dehors...pourvu qu'il ne pleuve pas... surtout que demain c'est un peu le jour J, le jour d'un premier record?

Balade dans les Alpes mai 2021 : 5ème jour  

Départ 10h55 tant c'est long de plier, ranger, de "réparer" ce porte bagage...bien obligé de mettre des guillemets car cette pâte a besoin de 24h pour réellement durcir totalement donc je ne crois pas que ce que je fais sert à grand chose, hélas.




Le soleil...ça commence bien !



La journée va donc commencer par LA montée...de 27 kms, oui...c'est un peu le jour J aujourd'hui.
Et où on va comme ça?
Vers le col le plus haut ouvert en mai...le col de la Cayolle.
Au début..c'est du 2%...3%



Puis cela s'accentue, contrôle de la température du BBS02.
Au bout de 15 kms, à déjà 1600m d'altitude, un bruit derrière.
Je stoppe immédiatement : Les 2 barres tenant le porte bagage à l'avant se sont désolidarisées, laissant l'arrière et la batterie frotter contre le pneu...ARGGGGG..p... de f... de porte-bagage qui fait encore des siennes.
J'ai besoin d'une clé de 8 et je n'en ai pas...presque pas de passage...je stoppe des automobilistes mais personne n'a d'outil...un motard passe mais lui non plus n'a rien...Coincé en pleine ascension...personne.
Au bout d'une demi heure...un gars qui passe en bagnole me donne une vieille sangle.
"Vous compter descendre La Cayolle avec ça? Vous le connaissez le col de la Cayolle?  [Voui]
C'est de la folie !"
C'est un point de vue  
Je fixe ce bout de sangle comme je peux...à quelques kms, une auberge...on prie pour que ce soit ouvert (sinon, on n'est pas prêt de manger!) et on repart.
On finit par y arriver...Fermée.
Mais une gente dame est présente et me prête des outils...mais toujours pas de clé de 8.
Elle nous propose une salade de riz/thon à 5€ : On prend !
Pendant que madame mange sa salade au soleil, je peste contre ce f.. merdique de connerie de porte-bagage à la scrogneugneu, le cul par terre, sans avoir la clé de 8 qu'il me fallait...
Je fini par y arriver...si on peut dire, avec filetage foireux...je râle tel le capitaine Haddock.
On repart donc bien tard...et on grimpe...on grimpe...et c'est beau, c'est la Cayolle, un des plus beaux.



On croise dans la montée une cycliste avec un course, et un couple + une remorque avec bébé dedans.

Charmant métalosaure qui arrive avec aussi peu de monde à mettre en danger 3 cyclistes en même temps...Yeah...on a tous gueulé...
<j'ai de nombreux GIF issue de vidéo mais je pense qu'on ne peut pas en placer sur ce site>
On va plus vite...mais...on doit stopper régulièrement pour refroidir...
2 marmottes qui traversent devant nous, une, même pas peur, nous regarde passer tout près...(la 2ème à la fin du GIF)

Arrivés  
Vue à 2326 m



La descente qui promet d'être géante...avec un freinage qui va me mettre en sueur...faire des pauses tout le temps tant ça va chauffer.




Resserrant les molettes de réglage des plaquettes des BB7 pour rapprocher la plaquette fixe et la mobile au lieu de jouer sur la tension des câbles, plus efficace...
Bizarre...(tu parles, Charles!) j'ai juste l'impression que les plaquettes fondent comme neige au soleil...

Descente très très longue, encore davantage avec toutes ces pauses obligées...
Magnifique, me dis-je en stressant et en rêvant de 3 disques 203 mm, hydrauliques, à 12 pistons et commande globale du tout (!)



On finit par arriver à Guillaumes, pas de camping et un seul lieu possible pour dormir, 2 hôtels sur 3 étant complets.
On l'a fait, on est entiers

Le déraciné a écrit: Le Verdon (j'espère que je ne me trompe pas sur ce coup là, je n'ai pas revérifié)

C'est bel et bien le Verdon, je crois reconnaître l'endroit. C'est dans le prolongement du lac, car sinon, le verdon c'est quand même un cours d'eau très moyen et qui ne présente pas cette largeur qu'on voit sur la photo.

Et à part ça, très beau compte-rendu, tu me fais revivre des "excu" faites seul ou en famille dans mon char à moteur et que je renouvelle assez souvent.
J'aurais été curieux de savoir si le Col d'Allos ou celui de la Bonnette/Restefond étai(en)t à votre programme, mais ça me semble ne pas être sur votre itinéraire.
Restefond est à ne pas louper, selon moi un des plus beaux cols d'Europe (et un des plus hauts aussi, je crois). S'il vous arrive de le faire, savoir qu'à Jausiers il y a des hébergements sympas , ou que la plaine qui descend à gauche de la montagne quand on va vers Barcelonnette dispose de tout plein d'endroits très favorable au camping.

J'attends la suite avec impatience.


PS par edit : si jamais mon commentaire sur Restefond te donne des idées, savoir qu'il vaut mieux le faire en partant de St Etienne de Tinée et en allant vers Barcelonnette que l'inverse, c'est très spectaculaire. Seul problème : le col est fermé quasiment 7 mois de l'année, de fin octobre je crois jusqu' à début mai.
Et si vos pédalages vous mènent du côté d'Allos, il ne faut pas rater le Lac d'Allos, un des plus beaux petits lacs alpins du monde (ouais, ch'ui chauvin.... lol )

La suite est une "grosse" suite puisque ce n'était que notre 1ère balade avec un engin pas encore au point...
Avec au programme, bien sûr, les plus hauts cols dont...
Il y a une photo placée sur mon carnet de bord, logiquement, tu devrais reconnaitre de quel col il s'agit  
C'est par ordre chronologique et donc également les évolutions de ce véhicule et même de notre moyen utilisé pour dormir.

Balade dans les Alpes en mai 2021   6ème jour

Au réveil : Il pleut.
On traine donc...pluie pluie pluie qui ne s'arrête pas.
Petit déjeuner, puis déjeuner en terrasse (il caille) une très légère accalmie, on part donc, vers 14h, avec le but de rouler le plus possible, sachant qu'on risque de se trouver le soir dans un coin perdu en plus avec de bien maigres possibilités pour dormir et manger.
On passe par les gorges du Taluis, très belles, dans cette ambiance écossaise.






Rien de tel qu'une bonne communication entre humains pour glaner quelques infos pour le retour.
Car un problème se pose : Un col qui a bien l'air d'un passage obligé, à 12%...impossible, à priori, à passer pour nous.
Bon...on y va, faut bien, on ne va pas se momifier sur le trottoir ou attendre d'être téléportés en haut du col.
Petite route et le soleil est revenu...et ça grimpe d'entrée très fort !



A fond sur les pédales et niveau 9, cette route rejoint donc le terrible col du Buis (1196 m) à 12% et même plus ponctuellement.
A 3 kms du haut, il est impossible d'aller plus loin.
La nature, le beau temps et aucun passage.
Une auto de style camionnette passe...précisément ici :



Je cours en lui faisant un signe :
"S'il vous plait!"
Le mec s'arrête.
"Je peux vous demander un service?"  (le genre de question où on attend la suite)
"Si vous pouviez prendre ma copine car là, on ne peut plus avancer sur ce col à deux avec ce poids"
Il accepte...et me propose de prendre la remorque également, en me disant que la suite du col va être bien corsée, même en bagnole c'est dur et que la copine va m'attendre longtemps.
Je repars donc seul, avec 0 bagage...et là, ça n'a rien à voir, forcément !
Un BBS02 n'a aucun  problème pour assister un engin de 55kgs et son bonhomme dans du 12 ou 14%...j'ai l'impression d'avoir un trike...du coup j'arrive vite en haut, avec madame étonnée (et rassurée!) que j'y sois déjà et nos deux sourires au soleil



On ne peut pas vraiment trainer là, même avec ce beau soleil, l'heure tourne...
La descente...aussi brutale que la montée, ça fume !
Le porte bagage se désagrège de jour en jour...ça fait peine...une pièce qui est parti...de plus en plus un magnifique bruit de casserole à l'arrière.



Arrêts fréquents à cause des disques fumants...comme d'habitude.

On la sent la descente sur ces deux clichés?  On a l'impression d'un départ de manège... ça fait des souvenirs  




Puis descente vers Briançonnet, avec l'espoir de trouver camping ou hôtel.
Je vois un couple au bord de la route :
"Bonsoir, il y a un hôtel ou un camping dans le coin?"
- Ah c'est vous que j'ai vu dans le reportage? Vous faites un voyage de truc etc etc"
- Euh non, je ne crois pas, je le saurais    on cherche un coin où dormir
- Non, il n'y a rien ici.
- Un camping?
- Non plus.
Bon...il commence à se faire tard...quoi faire à part continuer...batterie bien entamée, bien sûr...sans connaitre la suite.
Madame joue du portable pour chercher des infos...mais ça ne donne rien...bref, on pédale.
On arrive à St Auban, toujours aussi paumé, à droite en direction du col de Bleine à nouveau (chemin du retour prévu) mais je pars à gauche, je le sens comme ça...quelques maisons...une personne, miracle !
"Bonsoir madame, on cherche un coin pour dormir?
- A 200m à gauche il y a un camping, je ne sais pas si c'est ouvert.
GO !        
Je vois une femme derrière la barrière...
"C'est ouvert?"
- Oui.
- Il y a quelque chose à manger?
- Oui, des pizzas   (OUF!)
Pour cette soirée qui risquait de se transformer en galère, notre joie fut à la hauteur.
On teste le mobile home (c'est une 1ère!) ça ne fait pas de mal un peu de confort de temps en temps...
Soleil magnifique, cadre extra et presque personne.

Balade dans les Alpes en mai 2021   7ème jour

Cette dernière journée fut facile et heureusement...vu que le porte bagage et sa précieuse batterie ne tenait plus du tout.
On était en altitude et on devait redescendre à 20 m ... le porte- bagage a continué à s'auto-détruire au fur et à mesure de la journée, avec des bruits de casserole de plus en plus inquiétant.




De plus en plus de  bagnoles...conduite plus nerveuse, et la chaleur qui remonte, pas de doute, nous revoici dans le 06  

Au final on aura fait 450 kms, ce fut planant, mais pour la prochaine fois <C'est à dire 1 mois plus tard >  il y a des modifications à faire sur l'engin pour enlever ce stress (freins, motorisation et un porte bagage acier bien sûr)

Juillet 2021 :  La balade qui se transforme en parcours de galérien.

Intéressé par une double motorisation qui tienne la route, j'ai pour une fois délégué, car les motorisations que j'ai l'habitude de monter sur différents engins, ne conviendraient pas sur celui ci.
En effet, une roue arrière motorisée avec un gros direct drive, sur jante chinoise et son rayonnage radial habituel (car petite jante et gros moteur) entrainerait de la casse vu les contraintes extrêmes supportées par cette roue arrière.
Il nous faut donc : Un super moteur, la meilleure jante, les meilleurs rayons, un rayonnage aux petits oignons, et s'il y a un contrôleur high tech tout petit et le tout chapeauté par un Cycle Analyst, je ne dis pas non
Je ne vois qu'une boutique qui saurait le faire, habitué à réaliser des engins fiables pour le Sun trip.
RDV fut pris puis location d'un camion pour transporter le trike tandem à 250 kms de chez nous.
Puis, de plus en plus intéressé par la remorque-tente B Turtle, avec cette possibilité d'un vrai "lit" de 130 cm de large à 73 cm du sol, pour une remorque n'excédant pas 80 cm de large, de station debout possible dans la tente (hauteur 2m!) se restaurer dedans si pluie, un accès aux 120 litres de bagage de l'intérieur de la tente, malgré un prix qu'on pourrait qualifier de...stratosphérique (habitué au matos de Chine, ça l'est!) je tentais de voir dans les vidéos sur le net, systématiquement en Allemand (!) si les éléments qui la constituait étaient du haut de gamme, ce qui semblait être le cas, notamment pour les pneus (Schwalbe Marathon) l'attache Weber, des sardines spécifiques, jolie avec un cadre blanc et crème, et livrée avec tous les accessoires.

Avec un tel prix, on espère la léguer à nos petits enfants et vu le concept, impossible de fabriquer l'équivalent soi même.
On tente de la commander en France, mais pas de stock : On la commande donc directement en Autriche.
Communication un peu compliquée, mais au final ce fut fait, et livrée à l'adresse de la boutique, puisque l'artisan allait s'occuper de la roue arrière, renforcée au niveau de l'axe comme il se doit avec des torque Arms, il monterait l'attache remorque dessus.
Et ce lundi, tout est prêt, on y retourne donc, sourire aux lèvres, tout impatient de re-pédaler dessus avec les 260 kms qui nous attendent pour le retour, ça nous manquait !
On y est : Explications autours de l'engin, désormais équipé de ses deux disques 203 mm et étriers hybrides, avec une petite galère non prévue pour monter celui de gauche et 1ère découverte du Cycle Analyst, un diplay/ordi à l'apparence aussi austère qu'aux possibilités impressionnantes créé par un Canadien (pour qui est à l'aise avec les chiffres, il y a de quoi faire!)





Moteur Nine Continent à refroidissement liquide (!) Statorade, rayons Sapim et jante Tchèque (je crois bien) avec un rayonnage non radial  
Un nouveau porte bagage que j'ai pu adapter, à prix léger tout en étant en acier.

Freinage :
J'avais commandé des étriers de freins hybrides, c'est à dire pistons hydrauliques commandés par câble, en 4 pistons, le tout avec deux disques 203mm.
Comme cet artisan était censé m'installer une motorisation au top, je lui ai alors demandé, ayant reçu les freins, de s'occuper en même temps des freins...

Micro essai seul près de sa boutique : What is it?  Un frein régénératif ultra puissant même à vitesse basse, en deçà de 10 km/h?

C'est magique pour un tel engin... habituellement (Macury, side-car V.A.E, Trottinette Globe trotteur et V.A.E) c'est insensible à basse vitesse et de plus en plus puissant voire violent quand on augmente la vitesse.
A la main gauche donc, la commande du Cycle Analyst programmé sur 9 niveaux (on en met autant qu'on veut) et réglé à 1000 w de puissance, et quand le 9ème est insuffisant, on lui rajoute le BBS 02, avec ses 9 niveaux supplémentaires.
6 boutons à gauche, 5 à droite, des chiffres qui défilent sur le Cycle analyst, pas de quoi s'ennuyer
Levier de frein gauche : Déclenche le frein régénératif à peine effleuré.
Levier de frein droit : Coupure moteur BBS 02
Accélérateur à la main droite sur le Cycle Analyst : Contrôle, si besoin (démarrage en côte par ex) le moteur roue arrière.

Puis on découvre la B Turtle...Aie.  
Arrivée démontée, montée par l'artisan, sans aucune notice (!) qui a déjà noté un problème de conception au niveau de la fixation de la barre de remorquage, corrigé.
On est loin, très loin des versions sur le net sur tant de vidéos...

Jante bas de gamme, pneus Chinois (!) arrivée mal empaquetée,  pas de catadioptre, salie sur le dessus...et ça ne s'enlève pas.
Je note d'autres différences de conception en sa défaveur, et ce coloris est bien moins joli que la version vue sur les vidéos.
30 kgs + 20 kgs de bagages, soit 50 kgs à tracter, en plus de nous deux.

Il est déjà bien tard, on roule 8 kms et un 1er camping.

On avait regardé à fond les vidéos de montage en espérant quand même une notice à l'intérieur : Point de notice ! Des pubs pour leur boite, tout en Allemand...Yeah.
Les supports de la remorque : Changement de conception !  Impossible de les utiliser, diamètre trop grand ! Hors ils sont indispensables ! On hallucine...
Ce 1er montage fut une galère absolue, gonflage, dégonflage le temps de comprendre ces p. de valves, valve dont une a changé de place (!!) introuvable au début, l'ensemble se cassant la gueule (forcément, sans les supports de la remorque!) la partie tente étant à l'envers, pas de maillet inclus (alors que oui dans la vidéo)...
Je trouve 2 poutres (!) pour poser la remorque dessus...équilibre instable, un vrai défi de passer cette 1ère nuit, je pensais à Charlot et sa cabane volante, puisque beaucoup de vent en plus cette nuit là...

A propos des gorges de Daluis, où vous êtes donc passés moins rapidement que les voitures les plus lentes, est-ce que vous avez pu apercevoir les orpailleurs en bas le long de la rivière ?  Il paraît qu'en été ils sont assez nombreux, un orpailleur "moyen" peut ramasser jusqu'à 3 à 4 grammes de paillettes par jour. Bon, c'est anecdotique je crois.

Au fait, l'arche de la dernière photo, ce serait pas celle qu'on trouve sur la route de Gréolières ?

Edit : le temps que je poste mon message et tu avais à nouveau posté. Mais bon, je ne doute pas que tu voies de quel cliché je parle quand je dis "dernière photo".

Et sinon, n'étant pas un dieu de la mécanique vélocipèdique, j'admire le travail....

Pour les gorges de Daluis, on y était avant l'été (en mai) je n'ai pas vu d'orpailleurs.

Tout à fait, c'est sur la route de Gréolières de même que la photo du trike tandem en version actuelle (en rouge) est au lac de Thorenc, via cette même route.

Retour d'Aix, 2ème jour : Le parcours de galérien.

Le lendemain, concentré à deux pour le repliage rangement, on a mis du temps...OUF.
Obligé de trouver une solution pour fabriquer des supports dans ce camping avant de repartir.
Je demande au gars de l'entretien s'il n'a pas 2 tubes, il me passe des bouts de manche à balais et me voici à scier, percer, visser, du manche à balais pour une remorque à.... 3240 €  




En repassant le lendemain matin (après une nuit très spéciale, très grand vent et remorque-tente en roue libre, j'ai cru qu'on allait se balader dans le camping tout en dormant) ce portail qui ne s'ouvre pas, un casse vitesse trop hard, le BBS02 touche... ARGGGG...je pousse l'ensemble à la main, mon dossier de siège "lâche", propulsé en avant je tombe sur le rétro Myrricle que je casse...
Chouette démarrage de journée, on part à 11h et pas de rétro avec un convoi pareil pour les 250 kms qui nous attendent et sans trainer (!) car on ne dispose que de 2 journées au maximum pour rentrer.
Je constate que la roue avant droite est très voilée, alors que j'avais demandé de s'occuper des roues avant, tension des rayons/voilage : Les rayons sont très détendus...(pas moi)
La chaine secondaire...saut de chaine en permanence...nous obligeant à utiliser principalement les 2 plus grand pignons, alors même qu'on a enfin un engin potentiellement très performant, pour rouler à 30 et plus en permanence si voulu, et on se traine...
On peut régler le dérailleur parfaitement, à l'arrêt, ce fut fait bien sûr, mais ça ne suffit pas...là ça saute...j'avais mis longtemps pour trouver le réglage idéal, c'est à refaire au fil de l'utilisation réelle.
Et puis...bruit étrange à l'arrière, on stoppe : Pneu droit de la B Turtle crevé !
C'est parti pour une réparation en plein cagnard au bord de la route...je ne vois aucun trou...et pas de problème à l'extérieur du pneu...un fond de jante miséreux sur une jante bas de gamme (pourtant sensée supporter 80 kgs de charge et 200 kg à l'arrêt) je change la chambre à air, j'en ai une en plus.
115 kms cette journée, ayant emporté 2 batteries et 2ème montage de la B Turtle avec ses 2 magnifiques support "manche à balais"...
Cela se passe bien mieux pour un 2ème montage même si les sardines c'est encore du bas de gamme et qu'elles se tordent facilement (!!) et pas du tout les mêmes que sur les vidéos.
A part cela (restons positifs!) c'est quand même bien, un vrai lit (quoique cette base est trop ferme, et les côtés ont tendance à "plonger", car plus large à cet endroit que le centre de la remorque?) la station debout, les affaires accessibles et protégés dans la tente.
On ne passe forcément pas inaperçu en montant cette "cathédrale" bien plus haute que large, avec quelques commentaires élogieux.

Juillet 2021
Retour d'Aix : 3ème jour
Repliage rangement, agréable (car effectué debout) et assez rapide et c'est reparti...à 9h du mat.



138 kms, notre record est battu mais quelle journée !!

- 3 crevaisons supplémentaires sur le même pneu de cette remorque et ses roues indignes (!!!)...je n'ai plus de solution, rustines, rustines...chambre crevant de l'intérieur, je tente une dernière fois avec un rouleau adhésif afin de rendre moins agressif le fond de jante, j'en peux plus de ce retour, je craque !!!





Sans compter les rayons qui commencent à casser, à l'avant...

On arrive avec la fin de batterie à...200 m juste avant la descente de chez nous...sans assistance électrique, faire avancer un tel convoi même sur du plat...(!)...K.O.
Communication intensive, au tél, à l'écrit, en photos, en attendant que le fabriquant fasse ce qu'il faut pour rattraper le coup.

OK, merci pour la réponse. Je visualise donc bien où vous êtes passés. Vous devez avoir de beaux mollets tous les deux... rires....

Très très curieux de connaître la suite, y compris sur le plan "mécanique".
Et puis une question me vient, encore, peut être prématurée. Au final, quand "l'engin" se révèlera être au point, sais-tu quel aura été son prix de revient (sans compter les heures de boulot perso, évidemment, inchiffrables...) ?
Je demande pas forcément une réponse, surtout si tu tiens pas à la donner, je cherche juste à me faire une idée de ce que coûte un tel effort d'adaptation écologique.

Oui un bilan précis de ces 18 mois et plus de 5000 kms
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Août 2021

Après une communication difficile avec cette boite, pourtant bien aidé par une amie parlant allemand, une proposition de remboursement ou d'échange contre la B Turtle version 1 (la blanche) fut faite :
Echange accepté à condition qu'elle soit exactement comme sur la pub de présentation.
Elle n'arrivait pas...on a fini par comprendre qu'elle était coincée depuis 2 jours à 25 kms de chez nous faute...d'un n° de tél manquant...ARGGGG.
Il ne nous restait plus qu'à aller la chercher nous même (en trike tandem bien sûr!) et de la monter là bas, ou d'attendre lundi.
Découverte et montage dans les locaux de l'entreprise de livraison de ce modèle.
Toujours aucune notice et, encore une fois, pneus et piquets "à l'économie" (donc pas comme sur les vidéos!) toujours pas de maillet mais Euréka :
2 catadioptres...auto collant (!)...un miracle s'ils tiennent sur du revêtement souple, on verra bien.
Ces derniers temps, réglages de ce qui n'allait pas sur le trike, chaine qui sautait, et freins au final inadaptables avec problèmes différents à droite et à gauche, 3 professionnels du vélo ayant échoué à les mettre because pattes d'origine soudées à un mauvais endroit, rien n'allait plus.
Après fumage de caboche, j'y suis enfin arrivé !
Adaptateur 180mm (pour 2 disques 203mm🤨) rondelles, bidouillage, redressage de pattes et youpi : Après 1200 kms, enfin un engin qui perform avec une transmission parfaite et 3 freins qui freinent.
Notre vitesse moyenne ces derniers jours n'a plus rien à voir, forcément, c'est une redécouverte...ça file !  (36 km/h max sur le plat, si on avait accès au pignon de 11, ce serait du 42, mais ça nous suffit largement)

8 août 2021 : Balade de 1800 kms
à moins que ce soit une cata et qu'on rentre avant)

Modifications depuis l'achat, 3 mois avant :
- 4 pédales automatique
- Nouvelle patte "maison" + roulette
- 3 pneus Schwalbe super moto 2.40
- 2 rétroviseurs Myriccle
- "Corne de vache" et adaptations pour placer le display du BBS02.
- 2 disques 203 mm/2 étrier hybrides 4 pistons
- 2ème motorisation avec Cycle Analyst
- Nouveau porte bagage acier
- 2 batteries 52V 23,8Ah en parallèle   (qui me servent sur tous mes autres véhicules)
- Klaxon pneumatique Airzound 3
- 2 trousses à outils
- 4 porte bidons
- 2 bidons
+
Une "caravane" gonflable B Turtle 1ère version

Poids de la B Turtle chargée : 65 kgs
Poids du trike tandem : 70 kgs probable
+78 kgs
+47 kgs
+ nos vêtements vu qu'on ne roule pas nus  
Soit un total d'environ 265 kgs roulant.

Départ au niveau de la mer...11h15.
Activité roller prévue en plus pour moi à destination = Pas mal de kgs en plus.



Fait chaud...beaucoup de monde...relief en montagnes russes, en même temps c'est août et dans le sud est, tout est normal.
Tracter une remorque aussi lourde c'est une 1ère, mais le freinage surpuissant électrique est là, après un réglage dans le Cycle Analyst à 030 (plus la valeur est faible, plus c'est puissant) et les 2 disques 203 mm en plus, aucun stress.
Bref ça roule, les 2 moteurs sont sollicités dés que ça monte, mais il y a de la réserve, et les 18 niveaux possibles servent (du moins les 15 premiers nous sortent de toutes les situations)
Clic en permanence pouce gauche, pouce droite pour ajuster de telle façon que notre effort soit constant, et sans rouler en deçà de 15 km/h.
2 heures plus tard, le but est de trouver un resto en terrasse...avec possibilité de se brancher.




Repus...et on repart, une 1ère étape avec 106 kms prévu, il ne s'agit pas de trainer.
Allo le camping vers 17h...Complet...même pour un tandem (!)
On roule et on verra ce qu'on trouve.

On a fait 100 kms, on stoppe à un camping sur la route...A partir de là, la soirée fut tant une galère (jusque minuit!!) que je n'en suis pas encore revenu.
Je n'ai jamais posté de commentaires négatifs et autre avis Google sur un camping ou autres, mais celui que je posterai dés mon retour sera celui de ma vie de campeur.
Ami campeurs, moto camping, side-car camping (à 3 donc) roller camping, side-car VAE camping, trott camping, cyclo camping abstenez vous.
Bref nous voici le soir même dans un autre camping (!) totalement épuisé par la journée + la soirée...à tel point qu'il nous fallait obligatoirement une journée de pause qui vient de s'achever sur ces mots, puisque j'essaye de conter si cela m'est possible quelques unes de nos aventures sur un PC, avec la micro table et mon micro tabouret télescopique qui sert autant de marche pied, tabouret que de cric pour les roues avants.
J'en profite pour replacer mon adaptateur 203 mm, limé (1 mm en moins, plus ce serait pas raisonnable!) puisque, curieusement, mon réglage enfin parfait avec le 180 mm et 5 ou 6 rondelles, n'est plus parfait une fois qu'on roule avec, frotte un peu trop...



Demain, une rude journée, puisque 130 kms prévu, mais on démarrera plus tôt, petits déj réservés, camping du soir prévenu et ça va le faire (on l'espère!)




Fermeture du PC et Dodo...mais il y a du bruit (!) c'est pas le camping "nature" comme j'aime, le temps qu'on s'"extrait" de cette région, bref, c'est le 1er jour.

"Demain, grosse journée, recharge batterie bla bla bla, repas, bla bla bla 130 kms à faire...on doit démarrer tôt sinon on n'y arrivera pas"
- Je mets le réveil à 7h15
- Plutôt à 6 h
- A 7 h
- A 6h30
- A 6h50
- Dac !

2h35 plus tard...Nous étions sur la route, probable que pour rouler à la fraiche au soleil levant, il faudrait qu'on démarre à 3 h du matin.

"Allo, il reste une place dans votre camping?  Juste un emplacement, pour un tandem? (tout petit avec une toute petite remorque)
- Normalement c'est complet, mais pour un tandem, pas de soucis.

Après 2 nuits passées dans le camping le plus bruyant du monde, malgré nos conditions de couchage parfaites "comme à la maison", nous étions moyennement frais et nous rêvions  d'autres lieux.

Repliage de la B Turtle avec cette scrogneugneu (pour rester poli) de fermeture éclair, qui me reste entre les mains...quand je disais que ce n'était pas la même que sur la vidéo (!)...piquer le lacet de la basket de madame (moi j'ai des tongs!) pour pouvoir refermer l'ensemble, bref, faire du Mc Gyver avec la Rolls des remorques...Hem.

Routes plus agréables, moins de circulation, nouveau réglage avec l'adaptateur pour disque 203 mm modifié, c'est mieux, on est bien et on file !  
Cette bi motorisation est un régal d'efficacité, on grimpe n'importe quel raidillon, avec une charge pareille !

A l'heure du repas ça se complique bigrement...sans avoir l'intention de causer politique, c'est le 9 août (2021) et ça se voit.
Cordon adaptateur Euro égaré (dans la soirée mémorable au 1er camping) trouver de l'emporté, avec de l'électricité en plus car on ne fera pas 130 kms sans un peu de charge quelque part (enfin, peut être, mais c'est pas certain non plus, ça dépend des dénivelés)

Ouf c'est trouvé : Pizza (Excellente) + électricité pendant 40 mn, je mets les 2 chargeurs 5 A en route.
L'après midi, ça chauffe, soleil de plomb, mais on file !



Faire des courses, je dors debout à la caisse...
Arrivé hier après 139,5 kms à...22,1 km/h de moyenne (soit plus que n'importe quel vélo chargé) je crois qu'on ne fera jamais mieux !
Camping à la ferme de rêve, accueil ++++, prix divisé par 2,5, population radicalement différente, le calme, le silence et les petits oiseaux




C'est fou comme le simple fait de récupérer deux chaises de jardin, c'est Bysance à côté de nos tabourets après une telle journée  

Faut être surement un peu fada pour faire du cyclo camping en août 2021... (je connais des habitués qui se sont abstenus cette année)

1ère fois que j'ai internet dans une balade (je suis sous équipé en smartphone et autres) mais ce n'était pas du luxe.
D'habitude c'est fluide et l'impro totale est possible, mais là...

Après avoir cogité dans ce petit coin bien sympa, pour décider quoi faire et comment continuer car l'itinéraire envisagé devenait impossible faute de ci et de ça et dans le temps imparti (et "entouré" de campings complets!) cap au Nord !

Plan B, itinéraire plus court mais bien plus intense.



2ème journée à l'ombre de ce peuplier, demain on y go direction l'Ardèche.

Hier, réveil à 6h30, sur la route à 8h45 (en progrès!).

Fermière adorable allant jusqu'à proposer de nous prêter sa voiture pour aller faire nos courses ...faut dire qu'en faisant 2 fois les courses, on a du rouler 55 kms...c'est sûr c'est un coin tranquille !

On repart donc de Mouries, pas trop chaud au début, pour 87 kms prévus, direction Avignon...où on tourne en rond, on se retrouve même sur une voie rapide bondée (au secours, vite une sortie!) et le GPS nous sert à rien de rien.
Fait chaud, les kms défilent, on cherche à manger...et on arrive ici ..on peut s'asseoir dessus?...->



Chaque jour on a des dizaines de sourires, pouces levés, contacts et questions, mais c'est la 1ère fois qu'on nous demande (respectueusement et en douceur, faut dire que celui de derrière fait 2 fois et demi le poids de Madame ) si on peut monter dessus pour faire une photo...

Repus, on continue la route vers Pont St esprit et l'Ardèche !
A 5 kms de l'arrivée, crac : Un rayon pète à l'avant droit, arrêt immédiat, le temps de le tordre pour le coincer avant qu'il ne se batte avec le disque.
Arrivée au camping, super sympa, au bord de l'eau, accueil ****, après 103 kms à 21,3 de moyenne.

Journée d'aujourd'hui, soit disant une pause...

Du canoë, du saut de rocher, et de la corvée bricolage.





Forcément, ça ne va pas se réparer tout seul, et en plus le pneu à plat?  kézako?
Je suppose que ça vient de l'intérieur, j'ai du mal à croire que ce soit une crevaison, vu ces pneus qui sont très résistants.

Pour réparer un rayon, il faut...des rayons de rechange et tous ses outils, avec le tabouret accordéon qui fera le cric pour soulever la roue avant...démonter l'étrier de frein, puis la roue, le disque, pneu et chambre (crevaison interne, donc je remets un fond de jante de qualité) enlever le rayon , remettre un neuf, en le tordant sans trop l'abimer pour le faire passer où il se doit, remonter le tout, vérifier la tension des rayons et gonfler avec la mini pompe...interminable pour du 2.40.



La leçon de la journée : Une cam sans carte micro SD, ça ne sert à rien.

Après l'effort, le réconfort.

7ème jour : La Nationale 7 un samedi 14 août 2021

Re-départ de ce camping au bord de l'eau, extra.



Un couple suisse/allemand vient nous voir pendant que je remballe, et voir l'engin, discussion avec la famille "Haze" (du nom de ce tandem assis/couché) qui se déplace "en famille" à cinq, à l'occasion.

Sur la route à 10h (pas très tôt mais on fait ce qu'on peut)...et quelle route !

La nationale 7, en plein cagnard, un samedi 14 août...bref...ce n'est pas aujourd'hui la journée des belles photos, mais juste la recherche d'un peu d'ombre...sur un parking de Leclerc et pi c'est tout.

Face à nous, ça descend dans le sud et ça bouchonne...du coup ils nous regardent tous passer (on va plus vite qu'eux, ouarf ouarf!)
80 kms à grande vitesse, bien que derrière ce soit marqué "Turtle" puis 14 kms en campagne à la fin, OUF.
94 kms à...22,2 km/h de moyenne, mais on est fracassés par la chaleur.

A partir de demain (si tout va bien!) on va enfin se régaler...du beau et de l'intense
Camping à la ferme, accueil très sympa, mais pas de resto, c'est popote et gâteaux sec, tant qu'on peut commander des croissants et pain choco pour le matin, tout va bien.

Au dodo...

Départ au ralenti ce matin...belle journée prévue car on va grimper, c'est le Vercors !

1er test donc pour notamment la chauffe au niveau des moteurs (car pour la puissance aucun soucis)

La journée a commencé ainsi ->



Non mais franchement, la fermière du camping qui m'apporte un café, elle est pas belle la vie?

Ensuite on démarre...assez tard, mais peu importe, étape plus tranquille qu'hier et surtout plus belle !

69 kms à 20,2 km/h de moyenne (ça grimpe!)

St Nazaire, Pont en Royans...

On est bien...il fait plus frais...on respire...la montagne !



Arrivée vers 17h au camping qui a l'air super, calme, près d'Autrans.

10ème jour :

Méaudre en Vercors, départ de ce très beau camping à 9h15.





Le temps que j'aille régler (2 mn!) je ressors et...



Rejoindre Lans en Vercors par un 1er col, un 1er test aussi lourdement chargé, le col de la Croix Perrin à 1218 m.



Puis St Nizier du Moucherotte...



Et la descente...interminable...!!

Si je n'avais pas le freinage électrique, les 2 disques 203mm ne suffiraient pas (ou alors ça finirait mal!)...je regarde le display du Cycle Analyst : Quelle régén !
C'est sûr qu'avec un tel poids, une telle descente et un frein aussi puissant...la batterie se recharge.
La batterie est finalement à 57,5 V, bref, bien chargée pour la suite

Halte- repas à Vizille :




Et on continue dans cette direction...indiquée sur le panneau...



On stoppe à un camping extra, au pied du col...
Ça y est, tout est installé, mais faut préparer la popote-repas.

86 kms (on avait prévu 72, mais emporté dans la descente de St Nizier, on est descendu jusqu'à Grenoble!) à 20,7 de moyenne, ouf !

11ème jour : Le col du Glandon

avec une remorque de 65 kgs...possible?
Près de la Croix de Fer, souvent cité par les cyclistes comme faisant parti des 3 cols les plus durs, il y a pire : Le col du Glandon.
Quand pour arriver à 2000 m il y a du 12 13% en montée comme en descente (montagnes russes avant d'arriver au sommet!) si l'on passe ce col alors on pourra tout passer.
J'avais plusieurs interrogations : La puissance suffirait elle?  L'autonomie si on part chargé à 100% du bas du col?   La surchauffe éventuelle?

Après une nuit plutôt fraiche et humide, je découvre que la B Turtle n'est pas étanche, pas même à la rosée...Il y a une housse livrée avec, on va tester ça.



A 9h15 sur la route, toujours du monde pour poser 1000 questions sur notre façon de voyager, et nous voici directement sur de la grimpette.
Il fait beau, on avait froid mais on se réchauffe vite...on en voit des cyclistes (en course) qu'on double, puisqu'on est à 15 km/h minimum et eux entre 7 et 12 km/h.
Puis le pourcentage augmente, du 10% à vue d’œil, et je suis déjà au niveau max sur la roue arrière (1000W) et niveau 7 (sur 9) sur le BBS 02, à partir de cet instant je sais qu'on ne pourra pas, avec cette puissance, aller au bout.



A la 1ère pause (pour toucher le BBS02 voir s'il ne chauffe pas trop) je prend le PC, notice du Cycle Analyst/Modification de la puissance max et des niveaux PAS, je la passe à 1600W, sachant que ce type de moteur encaisse 3000 facile (donc 1600W à la roue arrière + les 750W du BBS02)

Désormais  les 9 niveaux sont étagés par tranche de 200W...et c'est reparti !
Avec maintenant 2350W, c'est tout bon, je sais que ça passera (mais forcément, ça consomme)

C'est beau...






Je vois la tension batterie qui chute, chute, et pas de possibilité pour recharger...
En haut du col, avec 6kms supplémentaires on peut grimper à la Croix de Fer, mais je ne sais pas si on arrivera en haut.
Et finalement  



Beaucoup de monde en haut, motards, cyclistes et aussi photos...
48V d'affiché (batteries 52V) et maintenant la descente, et quelle descente !




Ça descend fort, très fort...et on a pas envie de faire les fadas avec autant de charge (dommage )...mais avec ce frein arrière magique et 2 disques 203mm bien réglés, ça le fait !
La régen est telle que la batterie est passée de 48V à 51,8 V à la fin de la descente.

On cherche un camping, de la place, petite étape en kilomètres mais intense (58 kms à 19,6 de moyenne) mais l'arrivée dans ce camping fut si laborieuse que c'est comme si on avait fait 30 kms en plus...pas grave, on a fait ce col et on est confiant pour la suite.
Du coup on essaye la tenue "camouflage" sur la B Turtle, la protection pluie (qui assombrie aussi l'intérieur, ce qui plait à madame)

Question con : quand vous roulez vous arrivez à communiquer facilement ?

12ème jour : Le col de la Madeleine

Sur la route vers 10h20, le temps de quitter ce camping très moyen (mais silencieux, c'est important ) inadapté aux Ferrari et à notre trike tandem (bref aux véhicules surbaissés) ...dur dur de ne pas frotter.
Et on se trouve directement dans la montée de ce col, 1500 m de dénivelé nous attende, puisqu'on part de 500 m d'altitude.
Beaucoup de cyclistes nous voient les doubler, puis nous rattrapent parfois à l'occasion d'une pause-contrôle de température du BBS02, puis on les redoublent...beaucoup de photos prises (sans notre autorisation ) de promeneurs, cyclistes (tout en pédalant!) automobilistes et autres camping car...cette montée plafonne à 11% de dénivelé, paysages très "ouverts", il fait beau, légèrement nuageux, et c'est beau.



Je surveille la tension batterie qui, naturellement, descend bien vite, je jongle avec les 2 moteurs (conso inférieure avec le BBS02 je pense, mais surchauffe possible, le BBS02 aidant le direct drive à rester au dessus de 15 Km/h, en gros)
Je ne stoppe pas trop pour des photos dans la montée, pour économiser la conso, tant qu'on n'est pas en haut...

Et nous y voici  



Repas en haut, trop heureux de manger avec ce panorama.



Je constate que malgré un dénivelé supérieur à hier (+1500m contre +1300m hier) il reste encore 49,5 V en haut du col (contre 48V hier) puisqu' évidemment, le terrible col du Glandon est le plus énergivore.

Et la descente...extra, si longue...et enfin une sensation d'être un peu seuls au monde (car jusqu'ici, il y a pas mal de monde tout de même)
Descente à rythme modéré, vu qu'on s'envole (!) même avec le frein électrique...gros freinage sur les 203mm avant les épingles.

Je me disais que je la referai bien sans la remorque...et ça changerait tout (!)...une envie de vitesse/pilotage, aller aussi vite que motos et bagnoles ...mais là c'est impossible, tout doux pépère.





Arrivée à Grand-Aigueblanche, camping (à nouveau extra) après mini étape de 49 kms à 19,3 de moyenne.

Il fait beau et pas de casse, pourvu que ça dure...

Ceci n'est pas un tigrou a écrit:Question con : quand vous roulez vous arrivez à communiquer facilement ?

L'un derrière l'autre en pleine montagne, sans soucis.

Quelle expé ! C'est génial.

Grand-Aigueblanche -> Val d'Isère  

Une petite révision de l'engin le matin (tout est prêt il n'y a plus qu'à partir) : Rayonnage roue arrière, écrous de 22 roue arrière, pressions des pneus et rayonnage roue avant...avec des rayons vraiment très détendus à l'avant (quelle shit ces jantes rayons, trop étroite pour du 2.40 avec les pneus qui ne tournent pas rond et qui se placent comme ils peuvent!)

Je resserre un rayon et crac...un nouveau rayon de cassé...pffffffffffffffffffffffff...(il m'en reste trois et pas un de plus)



C'est parti pour une énième corvée bricolage rayon...
Du coup on quitte très tard ce camping à la charmante gérante...10h55 sur la route alors qu'il nous attend énormément de dénivelé aujourd'hui (et encore plus que je le supposais!)



A peine parti, ça grimpe, une petite route où on est seuls, direction Hautecour.
Ça grimpe, ça grimpe, sans aucun plat, c'est super mimi, mais je ne m'attendais pas à une telle grimpette, on monte en fait à 1200m, et bien que ce ne soit pas un col, ça y ressemble (!)




Puis descente, encore plus sympa, bien que la route soit défoncée, et qu'il faille slalomer pour éviter les trous (comme je peux, avec 5 roues!) interdites aux bagnoles/motos (bref que pour les vélos bien que ce ne soit pas une piste cyclable : On a toute la route pour nous)
Batterie à moitié entamée, il est évident que pour cette journée on a besoin d'un resto/recharge, on le trouve à la Plagne (pas sûr?),  je mets les 2 chargeurs 5A sur le coup, ayant besoin de repartir en presque full si possible.

Rassasiés (gooooood!)  on repart...pour une montée interminable...Bourg st Maurice...jusqu'à Val d'Isère perché à 1850m où on va se poser.



D'un côté c'est magnifique bien sûr, mais ce fut la montée la plus pénible, impossible pour moi de profiter de l'air pur de la montagne (!) des petits oiseaux ou du paysage, un flot continu d'autos/motos/camions...
Le clou a été un camion transportant des gravats, plein de poussière, qui nous double en montée, il est devant nous dans un tunnel et on suffoque, j'ai cru que j'étais encore au Cambodge (où il y a plein de très vieux camions plein de poussière!) sur ce coup 🤪...craché mes poumons.
Arrivé bien tard au seul camping de Val d'Isère, original, et finalement bien sympa et quel paysage !

Une arrivée remarquée (comme d'hab, finalement) d'autant plus qu'en prenant un virage à droite pour aller sur notre emplacement, celui ci étant en dévers, on a levé, et pas qu'un peu (!)...plusieurs qui regardaient...On s'est tous marrés (en étant un peu stupéfait vu à quel point on a levé!) vu qu'on est retombé sur nos pattes  

On avait prévu 68 kms, on en a fait 81 (on est des billes!) avec probablement le record de dénivelé pour une journée, du coup avec notre moyenne la plus basse : 19,3.



Ce matin cette petite bafouille au soleil, après une nuit congelés tous les deux, vu la météo qui va bientôt changer...on va partir, un peu fracassés de la veille et de la nuit, sans se poser une journée (ce sera pour la prochaine?)

14ème jour : Le col de l'Iseran...2770 m

Le matin, après une nuit congelante 🥶 et mon matelas qui fuit (ça existe un matelas qui dure plus de 6 mois??) pain choco et croissant avec un Piaggo/boulangère tout droit sorti des Seventies :




Sur la route à...midi, une petite étape (à priori!) avec dés le départ les 15 kms de montée vers ce col.

Au bout de...1 km, un problème : La motorisation déconne...mais laquelle?
On est en pleine montée, et je pense d'abord qu'il s'agit du moteur roue...coupure P.A.S ou autre, à coup...je stoppe.

J'essaye de voir les connexions, si tout est OK, je déconnecte, je reconnecte, il y a deux P.A.S, l'un en face de ma manivelle droite de pédalier (pour le moteur roue) l'autre sur la roue arrière (aimant), celui qui détecte ma manivelle de pédalier n'a aucun aimant et il est à plusieurs cms de la manivelle (jamais vu ce système).
Je ne sais pas trop quoi faire, j'appelle l'artisan qui m'a monté la 2ème motorisation, sans résultat.

Très difficile dans ces conditions de charge et en pleine montée d'analyser clairement le bug...on repart...même problème...cette fois ci je commence à penser qu'il s'agit du BBS02...pourtant le P.A.S a l'air de fonctionner (led rouge)...je réfléchis et pense un instant me passer de BBS02, mais est ce possible, et quid de la conso?  Je change les paramètres sur le Cycle Analyst, pour une puissance maximale et on repart...mais tout est bizarre...et ça vient du BBS02 avec des à coups et une puissance soudaine qui risque fort d'abimer (voir de casser!) la chaine...j'ai l'impression que la puissance est bridée bien que j'ai réglé 2400W,  peut être que ce contrôleur a une limite, peut être une limite est placé quelque part pour protéger les batteries...bref arrêts/réglages au niveau du Cycle Analyst, but : Utiliser au minimum le BBS02 (en fait : pas du tout)

Montée magnifique 🤩...mais stressante à cause de ce bug (!)
Bien que l'Izeran monte haut, la pente est relativement douce, on pousse au maximum sur les jambes...





Tant qu'on y arrive  



On mange en haut, il fait beau, et il caille un peu (normal à 2770 m d'altitude!)



Et ensuite...LA descente...très doucement forcément, tant on s'emballe !







Un 2ème col de la Madeleine à 1746m? Y en a combien?  



Arrivée au camping  où on va faire une pause...d'une journée, pas plus  

A 10 kms de notre destination, hier, discussion avec un couple (beaucoup de contacts avec cette façon de voyager) elle avait eu aussi un BBSO2 qui déconne exactement de la même façon, mise à jour ou reconfiguration par le vendeur et c'était reparti (et j'en sais pas plus, hélas)...j'ai un USB spécial pour le BBS02, mais naturellement, pas avec moi (et c'est pas dit que j'aurais trouvé la solution)

Quoi faire un dimanche, dans un camping, pour le remettre d'attaque?  Je cherche...car il nous reste (au moins!) deux grands cols à faire, qui sont plus difficiles que l'Iseran.



Départ de Val Cenis...enfin "départ"...façon de parler...on a fait 100m et je constate que le frein droit ne freine pas

Je stoppe donc, aucune raison que ça se dérègle alors que pasa?
Clé Allen, retendre le câble, je reteste...plus aucun frein??
Et je vois ça ->



ARGGGG...j'avais pas encore vu un tel bins sur une gaine de câble....(passant à travers l'ouverture sur l'étrier hybride, donc, plus aucun freinage)

Demi tour (c'est à dire concrètement : dételage remorque, madame qui descend, et je manœuvre ce cargo sur trois roues pour faire les 180 °, remettre remorque, madame remonte, et repartir pour le camping qu'on venait de quitter, c'est simple les demi tour, il faut juste un rond point!)

Magasin de vélos de Modane ouvre à 14h...à 18 kms de là.

Un couple me propose de m'emmener là bas, chercher de la gaine (comme dirait mme "les gens sont vachement sympas avec toi"...cépafo)...bref...A 16 heures, après réparation (avec un couteau de cuisine pour râper un truc plastique des nouvelles gaines qui ne rentrent pas dans les étriers, ah ma brave dame) quoi faire?

On réinstalle tout notre barda ou on pédale un peu? (pour l'installer ailleurs)

On pédale

28 kms à...25,6 de moyenne !

C'est pas qu'on est devenus "bioniques", mais en direction de St Jean de Maurienne, c'est plutôt descendant...

Arrivés à notre nouveau camping, minuscule, personne, pas d'accueil, un côté "camping sauvage" qui ne nous déplait pas...un raidillon pour y accéder...Cycle Analyst programmé sur 1400W, on pousse, on est à fond sur les pédales...mais c'est trop... je stoppe...je reprogramme sur 2400W, et on redémarre en plein raidillon au niveau 1400W pour voir...je pousse les niveaux, et je sens que le contrôleur doit plafonner vers 1500 1700, pas plus.
Cela me donne une indication pour la suite, qui s'avère un peu casse- tête du fait du BBS02 totalement en panne et du lieu où l'on se trouve, entourés de bien belles montagnes...à gravir !
Demain donc, on "doit" passer par un col : ça passe ou ça casse (et dans ce cas demi tour et trouver un autre itinéraire)

On aimerait bien que ça passe, c'est beau là haut

5 min et j'en peux déjà plus d'attendre la suite

16ème jour

On repart de ce "camping sauvage", je m'aperçois que mes tatanes sont tombés, oublié de les fixer...Deux motards (BM GS1200, y en a partout) me rejoignent et voyant qu'on vient de descendre le raidillon, proposent d'aller me les chercher : Les motards sont sympas (qu'on se le dise!)

Au bout de deux kms, on s'aperçoit qu'on est au milieu d'une course cycliste : Le gag !

Les "ouvreurs" de la route (dont des motards) nous voient filer presque à la même vitesse, applaudissement et rires, on est un peu des clowns, comme d'hab

Puis le col du Télégraphe, on entame la montée, comme les coureurs...qu'on double (!) mais, mais mais...on n'en peux plus, les 8% du début c'est trop pour nous et notre unique moteur vu la charge, la vitesse descend...14, 13, 12, 11...donc très mauvais rendement pour le gros direct drive, à fond.

Demi tour en plein col, quel bins avec pas mal de circulation, de faire demi-tour avec le convoi en pleine ascension...
Qu'est ce qu'on fait?

On doit se poser pour réfléchir à tout ça, aux retours possibles et ceux qui ne le sont pas...direction St Jean de Maurienne, où on se pose.

L'après midi : Orage, je suis en train d'installer la tente...pluie pluie...on n'a rien à manger, on doit ressortir faire les courses, et il pleut...GRRR trempé instantanément dans cette position...

On rentre, tout est trempé, bref, on se fait réchauffer notre couscous "Carrefour" dans la B Turtle, ce qui est quand même incomparablement préférable, pour le coup, à une tente à ras du sol.

La journée d'aujourd'hui à comparer les itinéraires et à chercher un contrôleur pour BBS02...fin de journée, c'est fait, ce sera livré au camping, et à moi de m'y mettre et de réparer ce BBS02.
Si j'y arrive, cela nous permettra de continuer par les Alpes et non pas de faire un rab de 150 kms bien moins intéressant  pour contourner tous ces magnifiques sommets...On y croit !

Cela fait trois fois que l'on croise, un autre 3 roues 2 places et qu'on se retrouve dans les mêmes campings (!!)...discussion entre motards (j'ai eu un Flexit et Pan euro)...ce genre d'engin, j'adore également.




Vue de l'intérieur, ce n'est pas une montagne mais déjà traitée de "cathédrale"  

Ceci n'est pas un tigrou a écrit:5 min et j'en peux déjà plus d'attendre la suite

ça arrive


Colis arrivé en 24 h !  



Après une petite prière à Buddha pour que j'arrive à le mettre, le cul par terre dans un camping et avec ce que j'ai comme outils, je m'y mets :

Déconnecter les batteries, enlever la chaine, démontage du protège-plateau, puis du plateau et enfin du cache moteur.



Retirer délicatement le bloc-contrôleur du BBS02, en faisant très attention de ne pas abimer le joint (c'était ça le plus galère, à ras du sol!)

Replacer le nouveau...(même galère pour replacer ce joint, il me manque un tournevis fin pour aider) je note deux câbles en moins sur celui ci dont un va à un coupe circuit.

Reconnecter tout les câbles, les replacer à l'identique (moins celui du coupe circuit) remettre un rilsan filé par le couple sympathique de side-cariste, puisque malgré ma demande, aucun rilsan avec le contrôleur.

Reconnecter les batteries.

Faire une 2ême petite prière pour que ça marche...

ON

YEAH !!

🤩

Question : ils font comment les vrais gens qui veulent partir avec du matos comme ça sans avoir des compétences techniques comme les tiennes ?

21ème jour : Le col du Télégraphe, du Galibier et du Lautaret

C'était la veille...trop OUT pour écrire, arrivé trop tard au camping...Zzzzzzzzzz

On avait un peu de mal à le quitter ce camping...forcément, tout le monde nous connaissaient...on me demandait "vous avez reçu votre pièce pour réparer?", "ça y est vous avez réussi?" etc etc

Bref, c'était bien sympa et après 4 jours de pause/réparation, un peu dur de se remettre en route...
Une cycliste Allemande qui me cause en Anglais...retraduit en français par mes soins (à peu près!)
"J'ai fait l'Iseran hier, mais j'ai vu que...je ne suis pas très aérodynamique"
- C'est peut être vos cheveux ? (longs et bleus)
- J'ai remarqué que les hommes qui ont un peu de ventre, ils étaient plus aérodynamiques.
- C'est vrai ça, d'ailleurs, je suis sûr que je vais plus vite que vous ...sinon, vous pouvez manger le plus possible, et vous irez plus vite...(je délire facilement avec n'importe qui, comme elle venait me voir chaque jour pour blablater/rigoler, je ne me suis pas lancé dans une explication sérieuse du style : Plus on est lourd et plus on va vite en descente?)

Après un petit tour sur un autre style de 3 roues (faisant quand même 13 fois plus de chevaux que mon side car VAE) on est parti.

On est parti et on a cafouillé dés le départ...travaux/déviation...pas le moment de faire des kms en trop, vu que ça va grimper ! Tant pis.

Départ pour ce col du Télégraphe à St Michel de Maurienne, un monde, une circulation...folle.
Des 4X4 à n'en plus finir, hallucinant (y a un concours du plus beau, du plus cher et du plus polluant en haut, c'est pas possible!)
Les malheureux sportifs, cyclistes, et nous même (et à ras du sol!) ont apprécié le bon air pur de la montagne...ces sensations très négatives qui me hérissent le poil plus mes interrogations : Après le Télégraphe, le Galibier qui suit...à 2640m...mince, on est à combien , là...?...700m d'altitude? Si pas d'électricité d'ici le Galibier, on ne passera pas...je nous voyais déjà rebrousser chemin et contourner les Alpes...snif.

Un grand OUF quand on arrive en haut, et un 1er comité d'accueil...le nombre de gens qui nous voient passer, c'est pas croyable, alors quand les terrasses sont pleines et qu'on arrive...on n'a pas le temps de descendre du trike qu'on nous demande si on peut nous prendre en photo...ma foi, ça fait des centaines de photos prises par tant de personnes depuis le début de cette balade et sans rien demander, avec même un hélico qui a fait un peu de stationnaire pour nous voir filer sur un faux plat descendant sur nationale (!) c'est pas une de plus ou de moins...

C'est clair que pour celui qui veut passer inaperçu ou qui n'aime pas le contact humain, vaut mieux qu'il ne voyage pas de cette façon !






Repas et recharge rapide (2 chargeurs 5A) pour l'engin, mais pas à fond car c'est la descente...et ça va régénérer.



Arrivés à Valloire...un monde fou...la journée internationale du 4X4?   (je crois bien)
Bref, on remonte vers notre destin : Le Galibier
C'est beau...malgré ces 4X4...dont un nous enfume totalement (restons calme! )...bref...

Un voyageur à vélo sur ces hauteurs, et pas un jeunot, le seul sur les centaines de cyclistes (à vélo course ultra light) qu'on ait vu, alors pour une fois, c'est moi qui photographie et qui dis "Bravo".




Le Galibier




Arrivée quasiment "en fanfare" en haut...Damned...c'est la folie...  moi qui n'avais jamais roulé en août...si ça continue on va signer des autographes...

Entourés sur 360°, photos, questions...il est déjà 17h et malgré le soleil : ça caille !  Ils sont sympas de s'écarter pour une petite photo  



On redescend...à 12% (!) au début, s'agit de freiner et pas qu'un peu.





On arrive au col du Lautaret






La descente, douce, bitume bien lisse, paysages très ouverts et descente réellement interminable...qui incite à battre des records de vitesse mais pas avec cette remorque, évidement...du coup, aucun usage des disques, le peu que j'ai freiné, c'est avec le frein électrique.
Arrivée non prévue (enfin, on ne prévoit pas trop les choses, forcément) ailleurs que "prévu", dans un camping où ça commençait très moyen, et tard...après 91 kms, on est fatigués, faut encore faire la popote, installation, et au dodo