"Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
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"Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Bonjour
Je recherche d'autres témoignages de personnes qui auraient fait lire le livre à des non-zebres.
Personnellement, j'ai 2 personnes de mon entourage qui ont souhaitées lire le livre. Mais je suis un peu dubitative devant leur ressenti...
Tout d'abord, mon conseillé de bilan de compétence (j'ai découvert mes zebrures pendant mon bilan). Il a trouvé le livre déprimant et négatif!
Par ailleurs, mon oncle, (qui est pourtant quelqu'un d'ouvert et qui a l'habitude de s'occuper d'ados en détresse)
a avoué ne pas avoir accroché du tout et avoir abandonné à la moitié...
Devant ces réactions, j'avoue avoir éprouvé un soulagement (car je croyais que tout le monde réagirait comme moi ce qui aurait prouvé que le faite d'etre zebre est une fumisterie ) et à la fois une énorme surprise (je suis vraiment zebre! hou la la...va falloir gérer ça maintenant )
Je recherche d'autres témoignages de personnes qui auraient fait lire le livre à des non-zebres.
Personnellement, j'ai 2 personnes de mon entourage qui ont souhaitées lire le livre. Mais je suis un peu dubitative devant leur ressenti...
Tout d'abord, mon conseillé de bilan de compétence (j'ai découvert mes zebrures pendant mon bilan). Il a trouvé le livre déprimant et négatif!
Par ailleurs, mon oncle, (qui est pourtant quelqu'un d'ouvert et qui a l'habitude de s'occuper d'ados en détresse)
a avoué ne pas avoir accroché du tout et avoir abandonné à la moitié...
Devant ces réactions, j'avoue avoir éprouvé un soulagement (car je croyais que tout le monde réagirait comme moi ce qui aurait prouvé que le faite d'etre zebre est une fumisterie ) et à la fois une énorme surprise (je suis vraiment zebre! hou la la...va falloir gérer ça maintenant )
unique- Messages : 219
Date d'inscription : 09/08/2009
Age : 43
Localisation : Je bouge encore...
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
hum....je ne sais pas si cela pourra t'aider mais pour ma part, mes essais pour faire lire ce livre à des non-zèbres ont étés de cuisants échecs.
Apparemment l'idée d'être "trop intelligent pour être heureux" les effrayaient,une personne m'a même dit qu'elle trouvait cette idée ridicule. Pour elle l'intelligence apportait forcément le bonheur.
Tu me donnes envie de réessayer pourtant......
Apparemment l'idée d'être "trop intelligent pour être heureux" les effrayaient,une personne m'a même dit qu'elle trouvait cette idée ridicule. Pour elle l'intelligence apportait forcément le bonheur.
Tu me donnes envie de réessayer pourtant......
Belkis- Messages : 12
Date d'inscription : 09/01/2010
Age : 33
Localisation : Paris
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Le TOP 5 des discours de non-zèbres à la lecture de JSF :
" Mais il n'y a pas d'intelligence supérieure. On est tous différemment intelligents. "
" A quoi ça te sert de savoir que tu es surdoué honnêtement ? "
" C'est une manière trop réductrice et élitiste de se penser surdoué. "
" Tous les gens sont différents et ont eu une scolarité difficile. Moi aussi, j'étais un cancre à l'école. "
" Le QI, c'est n'importe quoi. C'est juste un chiffre. "
" Mais il n'y a pas d'intelligence supérieure. On est tous différemment intelligents. "
" A quoi ça te sert de savoir que tu es surdoué honnêtement ? "
" C'est une manière trop réductrice et élitiste de se penser surdoué. "
" Tous les gens sont différents et ont eu une scolarité difficile. Moi aussi, j'étais un cancre à l'école. "
" Le QI, c'est n'importe quoi. C'est juste un chiffre. "
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
hum... dans le genre, je l'ai appris à un ami hier, j'ai essayé d'expliquer ce que ça m'avait couté, les difficultés que ça me causait, j'ai eu droit à :
"Tu sais c'est difficile de lire ça, on en envie de dire "pauvre petite fille riche" " ( c'était sur msn, d'où le "lire")
Ce à quoi j'ai répondu qu'on pouvait toujours donner sa fortune pas son cerveau...
mmmh... je crois que je vais pas lui faire lire le livre...
par contre, je pensais le faire lire à ma mère, vous me faites hésiter là.....
"Tu sais c'est difficile de lire ça, on en envie de dire "pauvre petite fille riche" " ( c'était sur msn, d'où le "lire")
Ce à quoi j'ai répondu qu'on pouvait toujours donner sa fortune pas son cerveau...
mmmh... je crois que je vais pas lui faire lire le livre...
par contre, je pensais le faire lire à ma mère, vous me faites hésiter là.....
Dernière édition par Vega le Lun 11 Jan 2010 - 0:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Moi je l'ai très peu fait...et la réaction de 2 personnes a été du genre, ouais, moi aussi ! (je ne suis pas juge, je n'en sais rien, disons que je n'en ai pas l'impression pour ces personnes-là, je ne peux pas être sûre)
A vrai dire je n'en ai pas beaucoup parlé après une réaction désagréable au sein de ma famille...
Mais ça m'intéresse bien de connaître les diverses réactions que vous avez eues !
"pauvre petite fille riche"...c'est vraiment vache ça...la vache...je sais pas si je vais m'en remettre...l'ignorance est un fléau...
A vrai dire je n'en ai pas beaucoup parlé après une réaction désagréable au sein de ma famille...
Mais ça m'intéresse bien de connaître les diverses réactions que vous avez eues !
"pauvre petite fille riche"...c'est vraiment vache ça...la vache...je sais pas si je vais m'en remettre...l'ignorance est un fléau...
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Phedre a écrit:Moi je l'ai très peu fait...et la réaction de 2 personnes a été du genre, ouais, moi aussi ! (je ne suis pas juge, je n'en sais rien, disons que je n'en ai pas l'impression pour ces personnes-là, je ne peux pas être sûre)
A vrai dire je n'en ai pas beaucoup parlé après une réaction désagréable au sein de ma famille...
Mais ça m'intéresse bien de connaître les diverses réactions que vous avez eues !
"pauvre petite fille riche"...c'est vraiment vache ça...la vache...je sais pas si je vais m'en remettre...l'ignorance est un fléau...
Bah il m'en a fait tellement d'autres que je lui en veux même plus. Ca m'a fait du bien, finalement, je recommençais à croire qu'il pouvait être gentil ( c'est un ex qui m'a fait bcp de mal, parfois malgré lui)..... il peut être adorable et puis d'un coup, il débloque et bascule de compréhension à jalousie....
j'essayais de lui expliquer pourquoi le résultat de mon test m'avait fait un choc et pourquoi je ne sautais pas au plafond en trouvant ça génial, , j'essayais de lui décrire tout ce que ça voulait dire en terme d'adaptation aux autres, à l'école etc... à la perte de "qui je suis" etc... Mais bon.... pas grave, il y a un tas de personnes plus intéressantes sur terre.
Ca veut juste dire qu'il faut faire attention, je suis naïve, j'ai du mal à penser que les gens vont être jaloux ( parce que ce n'est que ça, de la jalousie). Pourtant, c'est le cas, il faut faire attention. Mais il suffit d'ouvrir les yeux et le coeur, on sait bien à qui on peut se permettre d'en parler ou pas.
J'en ai parlé à 2 amis proches, ils ont été surpris, ils m'ont d'abord demandé à quoi ça servait, qu'un chiffre voulait rien dire etc.. mais ils ne m'ont pas jugée, ils m'ont écoutée et je crois qu'ils ont compris.
Mais ce sont des gens proches et intelligents...
Enfin bref, ça me dit pas si je donne le livre à ma mère ou pas....
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
oui la naïveté...oui la difficulté à oser poser le terme "jaloux" sur quelqu'un...
pour ta maman...essaie de lui en parler et de voir sa réaction ? de voir si elle en reparle d'elle-même plus tard ? (si elle le demande) de poser le livre discrètement chez elle...pour qu'elle le trouve et y réfléchisse toute seule ? ou de lui dire franchement que c'est important pour toi qu'elle le lise...?
pour ta maman...essaie de lui en parler et de voir sa réaction ? de voir si elle en reparle d'elle-même plus tard ? (si elle le demande) de poser le livre discrètement chez elle...pour qu'elle le trouve et y réfléchisse toute seule ? ou de lui dire franchement que c'est important pour toi qu'elle le lise...?
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Je ne sais pas si je dois battre le fer tant qu'il est chaud ou attendre d'avoir digéré tout ça.
D'autant qu'elle habite à 700km, donc je ne la vois pas tous les jours...
D'autant qu'elle habite à 700km, donc je ne la vois pas tous les jours...
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Belkis a écrit: Apparemment l'idée d'être "trop intelligent pour être heureux" les effrayaient,une personne m'a même dit qu'elle trouvait cette idée ridicule. ..
Je leur avais présenté le livre de façon détournée, en expliquant bien qu'il ne fallait pas s'arreter au titre qui pouvait paraitre prétentieux.
Vega a écrit:Bah il m'en a fait tellement d'autres que je lui en veux même plus. Ca m'a fait du bien, finalement, je recommençais à croire qu'il pouvait être gentil ( c'est un ex qui m'a fait bcp de mal, parfois malgré lui)..... il peut être adorable et puis d'un coup, il débloque et bascule de compréhension à jalousie....
J'ai découvert mes zebrures après une relation très incompréhensible avec mon ex (faite de moments supers tendres et de moments où je n'arrivais pas du tout à comprendre pourquoi il jouait au con). Mais j'étais restée en contacte avec lui car finalement, on s'est séparés en bon termes. Et il est la 1ère personne à qui je l'ai dit. Sa réponse: "t'es un type de Jonathan" (c'était pendant secret story!). et puis plus rien... gros vide...
Sur le moment j'ai été très déçue qu'il ne veule pas en savoir plus, puis, après la réaction catastrophique de mes parents, j'ai revu ma copie, et l'ai remercié de ne pas m'avoir jugé...
Vega a écrit:J'en ai parlé à 2 amis proches, ils ont été surpris, ils m'ont d'abord demandé à quoi ça servait, qu'un chiffre voulait rien dire etc.. mais ils ne m'ont pas jugée, ils m'ont écoutée et je crois qu'ils ont compris.
J'ai voulu en parler à ma meilleure amie mais devant son inintéressement aux approches que je pouvais faire, j'ai même pas oser lui dire finalement.
Aujourd'hui seuls mon frère, mon oncle, mon ex et une amie (pas si proche que ça) le savent. Je garde ça pour moi... et je me demande si ce n'est pas mieux. Pourtant y a eu une période où j'aurais adorée le crier partout!!!
unique- Messages : 219
Date d'inscription : 09/08/2009
Age : 43
Localisation : Je bouge encore...
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Je serais plutôt en faveur de la prudence. Du fait de mon expérience personnelle, des conseils de ma psy et de ce que dis JSF dans son bouquin. Mon feeling, là, c'est que tu as déjà un gros morceau à digérer, ne va pas affronter de nouveaux monstres tout de suite, ne te met pas en danger. Où est l'urgence ?
Perso, plus le temps passe, plus je préfère l'approche qui consiste à distiller à bon escient les différentes facettes/caractéristiques de ma personnalité et de mon identité. Ne pas chercher à afficher de suite un package complet, mais s'approprier puis parler de, ne pas cacher, affirmer, être fier de... ses caractéristiques (sensibilité, empathie, intérêts variés, mode de réflexion, vivacité d'esprit...). Lorsque cela vient naturellement, en fonction des circonstances. Sans forcément réclamer la compréhension et l'acceptation, juste style "pour info" : « ah, mais tu sais, moi je suis comme cela, c'est cela qui me booste dans la vie,... ». Sous-entendu « cela fait partie de moi, de mon identité », « je ne vais pas le changer pour toi », et « je n'ai pas à me justifier, c'est comme çà ».
Pour moi cette approche présente aussi l'avantage que, en n'affichant pas comme première info une étiquette ("surdoué"), tu évites l'effet image préconçue, caricature, qui va forcément se mettre en filtre de tout ce que tu essaieras de faire passer ensuite. En commençant par parler direct des choses importantes pour toi, des caractéristiques sur lesquelles tu veux communiquer, tu garanties que l'attention se l'autre sera plus disponible, sera là-dessus et non sur ses fantasmes ou ses propres difficultés (envie).
Pour revenir à l'idée d'urgence : si tu ressens le besoin de parler maintenant, ne serais-ce pas plutôt que tu as besoin de partager ces expériences fortes que tu es en train de vivre ? Plus que de parler du résultat, de « qui tu es », parler de ce que tu vis, du travail de recherche de soi, du chamboulement identitaire, du « il m'arrive un truc dingue », du « çà secoue un max ».
Et pour revenir sur les réactions (à l'annonce orale, je n'ai jamais fait lire le livre à un non-zèbre), j'ai eu droit à :
Et quand j’y repense, dans le premier cas (les réactions "négatives"), j’ai plus balancé le truc d’un coup, le « je suis …». Alors que dans le second, j’ai parlé de ce que je vivais, le « il m’arrive un drôle de truc, j’en suis toute retournée ». Ce n’était pas les mêmes personnes non plus, pas avec les types de relations et les mêmes enjeux.
Côté amis, je ne l’ai dit qu’à très peu, uniquement ceux que je sentais aptes à réagir avec le cœur.
Côté parents, je regrette presque de l’avoir dit. Je voulais leur faire lire le livre, mais j’ai pensé que c’était trop long à lire, que l’important risquait de ne pas ressortir. Et risqué. Je me dis qu'il vaudrait mieux un résumé qui mette en avant l’important.
Perso, plus le temps passe, plus je préfère l'approche qui consiste à distiller à bon escient les différentes facettes/caractéristiques de ma personnalité et de mon identité. Ne pas chercher à afficher de suite un package complet, mais s'approprier puis parler de, ne pas cacher, affirmer, être fier de... ses caractéristiques (sensibilité, empathie, intérêts variés, mode de réflexion, vivacité d'esprit...). Lorsque cela vient naturellement, en fonction des circonstances. Sans forcément réclamer la compréhension et l'acceptation, juste style "pour info" : « ah, mais tu sais, moi je suis comme cela, c'est cela qui me booste dans la vie,... ». Sous-entendu « cela fait partie de moi, de mon identité », « je ne vais pas le changer pour toi », et « je n'ai pas à me justifier, c'est comme çà ».
Pour moi cette approche présente aussi l'avantage que, en n'affichant pas comme première info une étiquette ("surdoué"), tu évites l'effet image préconçue, caricature, qui va forcément se mettre en filtre de tout ce que tu essaieras de faire passer ensuite. En commençant par parler direct des choses importantes pour toi, des caractéristiques sur lesquelles tu veux communiquer, tu garanties que l'attention se l'autre sera plus disponible, sera là-dessus et non sur ses fantasmes ou ses propres difficultés (envie).
Pour revenir à l'idée d'urgence : si tu ressens le besoin de parler maintenant, ne serais-ce pas plutôt que tu as besoin de partager ces expériences fortes que tu es en train de vivre ? Plus que de parler du résultat, de « qui tu es », parler de ce que tu vis, du travail de recherche de soi, du chamboulement identitaire, du « il m'arrive un truc dingue », du « çà secoue un max ».
Et pour revenir sur les réactions (à l'annonce orale, je n'ai jamais fait lire le livre à un non-zèbre), j'ai eu droit à :
- « Je vous arrête tout de suite, je ne crois pas à l'existence des "surdoués". » - mon généraliste, qui m’avait demandé comment cela se passait avec la psy qu’il m’avait recommandée. Pas réussi à retourner le voir depuis : que se passera-t-il si j'ai une maladie dont il ne croit pas à l'existence ?
- « Mais bien sûr, on a toujours su que tu avais des capacités, mais, si tu as un tel potentiel, pourquoi tu ne l’utilises pas ?» - un de mes parents, l’autre a compris car il sait de l’intérieur ; merci pour le retour en force de la pression de performance et de ma propre difficulté à l’acceptation des limites et de la finitude (à sa décharge c’est un écho de sa propre histoire).
- « Ouais, et alors ? Moi… (enchaîne à parler d’elle et uniquement d’elle, sur d’autres sujets) » - une "amie" qui n’en est plus vraiment une, relation trop « tout pour elle ».
- « Oh, çà ne m’étonne pas. C’est cool d’avoir fait ce test, çà a dû t’apprendre plein de choses sur toi ! J’aimerais bien le faire aussi, çà doit être rigolo. » - une amie toujours très enthousiaste, en mode soutien inconditionnel .
- « Super, en fait tu es un peu comme Lisbeth Slander, j’adore ! » - une copine qui a de génial qu’elle trouve toujours le bon côté des choses. Elle ne va pas être envieuse, elle va trouver cool de découvrir des choses nouvelles sur / grâce à ses amis (en l’occurrence je crois que c’est plus le côté espionnage informatique qui titillait sa curiosité ).
- « Ouh là, là, et alors çà t’a fait quoi ? C’était pas trop dur ? » - une autre copine qui prend les choses comme elles viennent, aime partager les émotions et les expériences, a fait elle-même des démarches introspectives et est donc à l’aise avec ce domaine.
Et quand j’y repense, dans le premier cas (les réactions "négatives"), j’ai plus balancé le truc d’un coup, le « je suis …». Alors que dans le second, j’ai parlé de ce que je vivais, le « il m’arrive un drôle de truc, j’en suis toute retournée ». Ce n’était pas les mêmes personnes non plus, pas avec les types de relations et les mêmes enjeux.
Côté amis, je ne l’ai dit qu’à très peu, uniquement ceux que je sentais aptes à réagir avec le cœur.
Côté parents, je regrette presque de l’avoir dit. Je voulais leur faire lire le livre, mais j’ai pensé que c’était trop long à lire, que l’important risquait de ne pas ressortir. Et risqué. Je me dis qu'il vaudrait mieux un résumé qui mette en avant l’important.
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Désolée unique, on s'éloigne un peu du sujet là mais merci de ta réponse, c'est très intéressant.
Pour l'instant j'ai envie de le crier partout aussi, mais je ne le fais pas. Je sais que ça serait perçu comme " je suis super intelligente" alors que c'est plus un " je ne suis pas folle".... Enfin je le perçois comme ça, je ne sais pas trop au fond, pourquoi j'ai envie d'en parler. En tous cas, ça fait 4 jours et ça me secoue toujours...
Ce qui me déçoit c'est que lui-même parlait avant de mon "espace intérieur", qu'il fallait que j'arrête ma cervelle de tourner, etc... ça n'a pas vraiment été une surprise pour lui. Mais la jalousie a quand même pointé le bout de son nez.... Enfin, je pense que j'ai réussi à lui faire comprendre, un peu, que c'était comme ça et que ça ne changerait pas.unique a écrit:Vega a écrit:Bah il m'en a fait tellement d'autres que je lui en veux même plus. Ca m'a fait du bien, finalement, je recommençais à croire qu'il pouvait être gentil ( c'est un ex qui m'a fait bcp de mal, parfois malgré lui)..... il peut être adorable et puis d'un coup, il débloque et bascule de compréhension à jalousie....
J'ai découvert mes zebrures après une relation très incompréhensible avec mon ex (faite de moments supers tendres et de moments où je n'arrivais pas du tout à comprendre pourquoi il jouait au con). Mais j'étais restée en contacte avec lui car finalement, on s'est séparés en bon termes. Et il est la 1ère personne à qui je l'ai dit. Sa réponse: "t'es un type de Jonathan" (c'était pendant secret story!). et puis plus rien... gros vide...
Sur le moment j'ai été très déçue qu'il ne veule pas en savoir plus, puis, après la réaction catastrophique de mes parents, j'ai revu ma copie, et l'ai remercié de ne pas m'avoir jugé...
Vega a écrit:J'en ai parlé à 2 amis proches, ils ont été surpris, ils m'ont d'abord demandé à quoi ça servait, qu'un chiffre voulait rien dire etc.. mais ils ne m'ont pas jugée, ils m'ont écoutée et je crois qu'ils ont compris.
J'ai voulu en parler à ma meilleure amie mais devant son inintéressement aux approches que je pouvais faire, j'ai même pas oser lui dire finalement.
Aujourd'hui seuls mon frère, mon oncle, mon ex et une amie (pas si proche que ça) le savent. Je garde ça pour moi... et je me demande si ce n'est pas mieux. Pourtant y a eu une période où j'aurais adorée le crier partout!!!
Pour l'instant j'ai envie de le crier partout aussi, mais je ne le fais pas. Je sais que ça serait perçu comme " je suis super intelligente" alors que c'est plus un " je ne suis pas folle".... Enfin je le perçois comme ça, je ne sais pas trop au fond, pourquoi j'ai envie d'en parler. En tous cas, ça fait 4 jours et ça me secoue toujours...
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
La couverture du livre m'avait sauté à la figure, j'ai été comme hypnotisée et l'ai acheté. J'étais tellement pressée de le lire que j'ai commencé à le dévorer dans le métro. Les regards des gens, genre "quoi? une surdouée, cette nana en perfecto et ses cheveux en pétard?" Cela m'a vachement refroidi d'en parler sans être sûre que la personne soit également zèbre.
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Oui, j'ai bien identifié le risque, le mot surdoué est une étiquette très forte et les gens ont vraiment du mal à en sortir.... Je dirais qu'il leur faut beaucoup d'amour et d'ouverture pour ça....Gigi a écrit:
Pour moi cette approche présente aussi l'avantage que, en n'affichant pas comme première info une étiquette ("surdoué"), tu évites l'effet image préconçue, caricature, qui va forcément se mettre en filtre de tout ce que tu essaieras de faire passer ensuite. En commençant par parler direct des choses importantes pour toi, des caractéristiques sur lesquelles tu veux communiquer, tu garanties que l'attention se l'autre sera plus disponible, sera là-dessus et non sur ses fantasmes ou ses propres difficultés (envie).
le problème, c'est que j'ai du mal à comprendre ce qu'il se passe en moi, je sens que ça bouge, mais je ne comprends pas trop comment.
Pour revenir à l'idée d'urgence : si tu ressens le besoin de parler maintenant, ne serais-ce pas plutôt que tu as besoin de partager ces expériences fortes que tu es en train de vivre ? Plus que de parler du résultat, de « qui tu es », parler de ce que tu vis, du travail de recherche de soi, du chamboulement identitaire, du « il m'arrive un truc dingue », du « çà secoue un max ».
C'est quoi ce médecin? Déjà, la façon dont il met à jour ses connaissances fait un peu peur mais en plus quel sens de l'ouverture. Moi aussi je serais partie en courant. Mais de façons générales, j'ai beaucoup de mal avec le corps médical qui ne sait pas fonctionner sans nous mettre dans des cases et malheur à nous si nous ne rentrons pas dans une case . En général, pour eux, cela signifie que nous ne sommes pas malade...
Et pour revenir sur les réactions (à l'annonce orale, je n'ai jamais fait lire le livre à un non-zèbre), j'ai eu droit à :
- « Je vous arrête tout de suite, je ne crois pas à l'existence des "surdoués". » - mon généraliste, qui m’avait demandé comment cela se passait avec la psy qu’il m’avait recommandée. Pas réussi à retourner le voir depuis : que se passera-t-il si j'ai une maladie dont il ne croit pas à l'existence ?
Alors là, je comprends pas non plus, on peut pas dire que tu n'aies rien fait. Il y a des surdoués en échec scolaire et même si ça n'excuse pas ce type de réaction, on peut la comprendre, mais en ce qui te concerne, je comprends vraiment pas...« Mais bien sûr, on a toujours su que tu avais des capacités, mais, si tu as un tel potentiel, pourquoi tu ne l’utilises pas ?» - un de mes parents, l’autre a compris car il sait de l’intérieur ; merci pour le retour en force de la pression de performance et de ma propre difficulté à l’acceptation des limites et de la finitude (à sa décharge c’est un écho de sa propre histoire).
Enfin dans le genre, la psy avec qui j'ai passé le test m'a demandé à la fin ce que j'allais faire de tout ça... Je lui ai dit que j'en avais déjà fait beaucoup... Et c'est vraiment ce que j'ai eu devant les yeux en voyant ce chiffre.... Comme si ça voulait dire que j'étais quelqu'un d'anormal, bien plus que je ne le pensais et que finalement, j'avais réussi à réussir normalement, que j'avais l'air presque normale, même si au fond de moi, je savais depuis longtemps que c'était faux.
Et je crois que c'est le décalage que j'ai vu, dans ce simple chiffre entre ce que j'ai l'air d'être et ce que je suis.... Je crois que c'est ça qui me bouscule autant...
« Ouais, et alors ? Moi… (enchaîne à parler d’elle et uniquement d’elle, sur d’autres sujets) » - une "amie" qui n’en est plus vraiment une, relation trop « tout pour elle ».
là, pas grand chose à dire de plus, on sait ce que valent ces amis-là...
C'est bien d'avoir des amis comme ça, j'en ai aussi et ça vaut de l'or. L'essentiel, comme tu dis, c'est que les gens réagissent avec le cœur.... L'intelligence du cœur en quelque sorte...
Mais aussi à :
- « Oh, çà ne m’étonne pas. C’est cool d’avoir fait ce test, çà a dû t’apprendre plein de choses sur toi ! J’aimerais bien le faire aussi, çà doit être rigolo. » - une amie toujours très enthousiaste, en mode soutien inconditionnel .
- « Super, en fait tu es un peu comme Lisbeth Slander, j’adore ! » - une copine qui a de génial qu’elle trouve toujours le bon côté des choses. Elle ne va pas être envieuse, elle va trouver cool de découvrir des choses nouvelles sur / grâce à ses amis (en l’occurrence je crois que c’est plus le côté espionnage informatique qui titillait sa curiosité ).
- « Ouh là, là, et alors çà t’a fait quoi ? C’était pas trop dur ? » - une autre copine qui prend les choses comme elles viennent, aime partager les émotions et les expériences, a fait elle-même des démarches introspectives et est donc à l’aise avec ce domaine.
Et quand j’y repense, dans le premier cas (les réactions "négatives"), j’ai plus balancé le truc d’un coup, le « je suis …». Alors que dans le second, j’ai parlé de ce que je vivais, le « il m’arrive un drôle de truc, j’en suis toute retournée ». Ce n’était pas les mêmes personnes non plus, pas avec les types de relations et les mêmes enjeux.
Côté amis, je ne l’ai dit qu’à très peu, uniquement ceux que je sentais aptes à réagir avec le cœur.
Je veux quand même en parler à ma mère... C'est avec elle qu'il y a le plus de risque parce qu'elle a grandi dans un carcan catholique où le pécher d'orgueil est mortel! Mais je sais qu'elle m'aime vraiment et qu'elle saura dépasser ça.
Côté parents, je regrette presque de l’avoir dit. Je voulais leur faire lire le livre, mais j’ai pensé que c’était trop long à lire, que l’important risquait de ne pas ressortir. Et risqué. Je me dis qu'il vaudrait mieux un résumé qui mette en avant l’important.
Pour mon père... il est tellement sur sa planète qu'il ne dirait rien,ne jugerait pas, mais je sais pas si ça changerait grand chose... Si, il serait sans doute fier sans trop comprendre tout ce que ça implique...
Je ne suis pas sure que ça les surprendrait beaucoup en fait.... c'est juste que je n'ai pas envie qu'ils s'en tiennent aux stéréotypes.....
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Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
chironex a écrit:La couverture du livre m'avait sauté à la figure, j'ai été comme hypnotisée et l'ai acheté. J'étais tellement pressée de le lire que j'ai commencé à le dévorer dans le métro. Les regards des gens, genre "quoi? une surdouée, cette nana en perfecto et ses cheveux en pétard?" Cela m'a vachement refroidi d'en parler sans être sûre que la personne soit également zèbre.
Moi je me planque pour le lire, hors de question de l'amener au boulot ou de le lire en public, c'est clair.
Il faut dire que le titre peut être accrocheur, mais rebuter aussi... Ca fait très prétentieux quand même...
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Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
l'expérience a été assez flagrante pour moi....je veux dire, la lecture par des non-zèbres/et des "suspectés zèbres" ...j'ai commencé par une personne qui a été "déclencheur dans ce nouveau parcours personnel... quand je lui est parlé du livre, il s'est tout de suite intéressé, a pris les réf du bouquin et en a accepté d'en parlé librement avec moi, enfin, je pouvais en parler librement, il écoutait vraiment attentivement...
parallèlement, j'ai mené la même expérience avec mon conjoint de l'époque: il ne s'est pas intéressé au sujet et malgré mes encouragement à ce qu'il se penche sur l'ouvrage, lui qui disait chercher à me comprendre, il n'a jamais ouvert le livre, ni voulu que je lui en parle...je le sentais hermétique et loin du sujet...nous étions d'ailleurs souvent en désaccord au sujet du surdouement et de ces représentations bien avant que je lise ce livre. il était (est toujours) prof en collège privé avec une section d'enfants précoces...sa vision des choses me semblait toujours trop rapide, étroite...
j'ai parlé du livre très tôt à mes parents...ils l'ont acheté, ainsi que celui d'arielle ADDA et Terrassier, dans la foulée! (réflexion de mon père: "on le sait ça...mais c'est marrant de le voir écrit sur le papier, quand meme..." / ma mère "oui, et tu vois, ça me fais penser à....et puis quand....et parce que....tu te rappelles....et moi....et moi...et moi..." ....à la fin de la soirée j'avais le cerveau en bouilli comme à chaque visite...on n'a jamais fini de se parler, c'est génial, prise de tête et épuisant...mais quelle chance!)
ma soeur a fait relais vers une amie ayant des enfants précoces, et moi vers mes deux plus proches amies...qui ont vachement été intéressée...l'une est en cours de lecture, l'autre en attente d'être livrée du bouquin....
étant formatrice pour adultesn notamment sur les questions d'accompagnement des personnes en difficultés, il m'arrive de glisser le thème de la douance au milieu du reste, comme ça, comme n'importe quel autre concept et de faire réfléchir aux (fausses) représentations que l'on a sur les personnes qui nous entourent...
Mon expérience fait un peu boule de neige autour de moi...donc tout dépend de l'environnement que l'on s'est créé au moment où la rencontre avec sa zébritude à lieu et de l'environnement dans lequel on évolue...
et il est vrai, que j'ai pu constater l'attirance et la curiosité clairement affichée de Z potentiels vers l'ouvrage et le déni, le non intérêt, la non curiosité de non Z potentiels...De la à généraliser, of course not! ce n'est qu'une réalité fragmentaires observée dans mon écosystème....
@ Vega: personnellement cela a été un moyen de nouer avec ma propre mère à la fois des rapports de femme à femme et de pacifier mes rapports de fille à mère, tant que j'ai pu la rassurer sur ces incertitudes de mère à avoir "fait correctement les choses"...
Je pense que c'est une démarche importante, que si tu en sens la nécessité, alors suis ton coeur, tout se fera en tant et en heure, à ton rythme.
je suis de tout avec toi
parallèlement, j'ai mené la même expérience avec mon conjoint de l'époque: il ne s'est pas intéressé au sujet et malgré mes encouragement à ce qu'il se penche sur l'ouvrage, lui qui disait chercher à me comprendre, il n'a jamais ouvert le livre, ni voulu que je lui en parle...je le sentais hermétique et loin du sujet...nous étions d'ailleurs souvent en désaccord au sujet du surdouement et de ces représentations bien avant que je lise ce livre. il était (est toujours) prof en collège privé avec une section d'enfants précoces...sa vision des choses me semblait toujours trop rapide, étroite...
j'ai parlé du livre très tôt à mes parents...ils l'ont acheté, ainsi que celui d'arielle ADDA et Terrassier, dans la foulée! (réflexion de mon père: "on le sait ça...mais c'est marrant de le voir écrit sur le papier, quand meme..." / ma mère "oui, et tu vois, ça me fais penser à....et puis quand....et parce que....tu te rappelles....et moi....et moi...et moi..." ....à la fin de la soirée j'avais le cerveau en bouilli comme à chaque visite...on n'a jamais fini de se parler, c'est génial, prise de tête et épuisant...mais quelle chance!)
ma soeur a fait relais vers une amie ayant des enfants précoces, et moi vers mes deux plus proches amies...qui ont vachement été intéressée...l'une est en cours de lecture, l'autre en attente d'être livrée du bouquin....
étant formatrice pour adultesn notamment sur les questions d'accompagnement des personnes en difficultés, il m'arrive de glisser le thème de la douance au milieu du reste, comme ça, comme n'importe quel autre concept et de faire réfléchir aux (fausses) représentations que l'on a sur les personnes qui nous entourent...
Mon expérience fait un peu boule de neige autour de moi...donc tout dépend de l'environnement que l'on s'est créé au moment où la rencontre avec sa zébritude à lieu et de l'environnement dans lequel on évolue...
et il est vrai, que j'ai pu constater l'attirance et la curiosité clairement affichée de Z potentiels vers l'ouvrage et le déni, le non intérêt, la non curiosité de non Z potentiels...De la à généraliser, of course not! ce n'est qu'une réalité fragmentaires observée dans mon écosystème....
@ Vega: personnellement cela a été un moyen de nouer avec ma propre mère à la fois des rapports de femme à femme et de pacifier mes rapports de fille à mère, tant que j'ai pu la rassurer sur ces incertitudes de mère à avoir "fait correctement les choses"...
Je pense que c'est une démarche importante, que si tu en sens la nécessité, alors suis ton coeur, tout se fera en tant et en heure, à ton rythme.
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Tit'C.- Messages : 246
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Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Moi, les rares personnes à qui j'en ai parlé (mes parents qui ont acheté le livre et mon ex compagnon...) se sont empressés de ne surtout pas le lire... Bon
Nobody- Messages : 259
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Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Vega a écrit:Pour l'instant j'ai envie de le crier partout aussi, mais je ne le fais pas. Je sais que ça serait perçu comme " je suis super intelligente" alors que c'est plus un " je ne suis pas folle".... Enfin je le perçois comme ça, je ne sais pas trop au fond, pourquoi j'ai envie d'en parler. En tous cas, ça fait 4 jours et ça me secoue toujours...
Toi au moins tu as réussi à te poser (même 4 jours, c'est déjà ça... ). Perso, je n'ai pas eu plus de 10mn de patience après cette découverte (à la lecture du livre). Puisque ma mère me crois folle depuis longtemps, j'ai sauté sur le téléphone pour lui dire :"maman, ça y ai, j'ai trouvé, je ne suis pas folle, je suis juste surdouée ".
Alors pas difficile d'imaginer la réaction en face: "qu'est-ce que tu t'es encore inventé ? De toute façon, seul un psy peut faire se diagnostique et encore...".
Faut dire que ça fait des années que je cherche à comprendre qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi, pourquoi je ne suis pas comme les autres... Mais avec le recul c'est sûre que je m'y suis pris comme un manche!!!
Aujourd'hui, bizarement la seule chose qui me reste en travers de la gorde c'est le "et encore..." puisque c'est effectivement ce qui c'est passé quand je lui ai annocé le résultat des tests :"ta psy n'a fait que dire ce que tu voulais qu'elle dise, ce n'est pas un vrai diagnostique, de toute façon puisqu'elle est spécialisée "surdoué" sa vision est déformée, elle ne voit plus que ça"
Retour au sujet d'origine!!
Merci pour tous vos témoignanes, je me sens moins seule maintenant...
Apparement c'est assez unanime commes réactions...
Mais je ne pense pas que ce soit une raison suffisante pour refuser de le faire lire aux gens qui nous sont proches...
Perso, j'ai bien l'intention de réessayer, mais peut etre pas avec ce livre là exactement ...
unique- Messages : 219
Date d'inscription : 09/08/2009
Age : 43
Localisation : Je bouge encore...
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Mes essais en la matière ont été assez étrange. Je l'ai prêté à lire à plusieurs personnes, entre autres :
=> 2 amis. Ils m'ont dit l'avoir lu, ne pas en avoir pensé quoi que ce soit, et n'en ont jamais reparlé.
=> un collègue, qui a gardé le livre sans y toucher pendant 2 mois, puis l'a lu... l'a relu... et l'a re-relu et veut m'en parler absolument. Affaire à suivre.
=> 2 amis. Ils m'ont dit l'avoir lu, ne pas en avoir pensé quoi que ce soit, et n'en ont jamais reparlé.
=> un collègue, qui a gardé le livre sans y toucher pendant 2 mois, puis l'a lu... l'a relu... et l'a re-relu et veut m'en parler absolument. Affaire à suivre.
tether- Messages : 230
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Localisation : Paris
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Il faut dire que les études de médecine correspondent principalement à du bourrage de crâne. Normal qu'il n'y croie pas. Y'a aucun raccourci a prendre dans cet façon d'aborder la science. Maintenant il faut avouer que le mythe du surdoué (d'ailleurs souvent assimilé à un golden boy a qui tout réussit) peut éventuellement être nocif s'il donne l'impression qu'un surdoué doit s'affranchir de toutes les règles et fonctionnement inutiles que s'impose la majorité. Être surdoué, ca devrait être accompagné d'un mode d'emploi .. Du coup un médecin pense au bien être de ces patient, et face au risque du mythe du superman, si en plus il se considère comme l'élite de la société, tu comprends qu'il soit pas de la plus grande ouverture d'esprit. En plus un médecin, ça ne débat pas avec ses patients (qui se mettrait d'ailleurs alors a avoir peur !), ça pose des diagnostic ! En fait comme tous les corps de métier. Quel professionnel est capable de la plus petite remise en cause, voire d'une explication réelle ? Peu ! BrefVega a écrit:C'est quoi ce médecin? Déjà, la façon dont il met à jour ses connaissances fait un peu peur mais en plus quel sens de l'ouverture. Moi aussi je serais partie en courant. Mais de façons générales, j'ai beaucoup de mal avec le corps médical qui ne sait pas fonctionner sans nous mettre dans des cases et malheur à nous si nous ne rentrons pas dans une case . En général, pour eux, cela signifie que nous ne sommes pas malade...Gigi a écrit:
Et pour revenir sur les réactions (à l'annonce orale, je n'ai jamais fait lire le livre à un non-zèbre), j'ai eu droit à :
[list][*] « Je vous arrête tout de suite, je ne crois pas à l'existence des "surdoués". » - mon généraliste, qui m’avait demandé comment cela se passait avec la psy qu’il m’avait recommandée. Pas réussi à retourner le voir depuis : que se passera-t-il si j'ai une maladie dont il ne croit pas à l'existence ?
En ce qui me concerne Ma femme a du mal a comprendre l'intérêt de se savoir zèbre ou HQI. Elle voit pas ce que ça pourrait changer. Du coup elle voit encore moins l'intérêt de lire le livre sans avoir été diagnostiqué avant, hypothèse que de toute façon elle exclue de son raisonnement, puisque ça ne changerait rien.
Sinon il faut pas oublier que le livre de SF n'est que l'œuvre d'une personne, qui n'est pas DIEU (encore faudrait il qu'il existe). Ce n'est pas non plus un outils d'auto diagnostic. Ensuite je vois pas pourquoi les surdoués aurait des mécanismes de fonctionnement internes qualitativement différents. Quantitativement pourquoi pas, encore que je doute du "quantitativement plus". Donc forcément y'a dans ce livre quantité ressentis qui peuvent coller a beaucoup de gens. Donc moi je garde le livre pour moi. Je sais déjà pas trop quoi en tirer en terme de conclusion, alors aller clamer que je crois bien m'y reconnaitre, que j'ai des doutes mais que,...et puis aussi::: sauf que....... Bref le livre est utile pour aider a s'accepter tel que l'on est, si c'est pour provoquer une réaction de rejet chez les autres....
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Ma mère (non-Z) a lu le bouquin après moi. J'étais scandalisée parce que j'avais décrit beaucoup de choses présentes dans le bouquin de moi même bien avant de le lire, et elle, tout ce qu'elle a trouvé à dire, c'est que oui, il y avait des choses qui me ressemblaient. Un mouais qui, comme souvent chez ma mère, est plutôt un euphémisme qu'autre chose. C'est ça le problème, elle n'ose pas dire les choses franchement.
A partir du moment où j'ai lu le bouquin, découvert que j'avais compris beaucoup de choses toute seule (c'était frustrant, d'ailleurs, de ne pas voir ma clairvoyance récompensée à sa juste valeur - je suis en mode gamine de cp qui mendie des compliments, là!!!), que j'ai trainé sur des forums de zèbres et noué des relations bien plus élaborées qu'avant (d'ailleurs c'était pas dur, mes relations dans la vie réelle sont quasiment inexistantes), j'ai accepté tout de go que j'en étais. Je n'aime pas minauder. Tous les signes montrent que je le suis, bon, pas la peine de tergiverser, je le suis (en même temps, ce n'était pas une révélation foudroyante pour moi, contrairement à d'autres). Mais ma mère, qui pourtant m'avait dit un jour qu'elle était certaine que j'étais surdouée et qu'elle n'était qu'une nulle qui avait tout râté de mon éducation, n'a pas vraiment fait de commentaires à la lecture du livre. Qui sait ce qu'elle en pense réellement?
J'imagine que ça doit être le cas de beaucoup de non-zèbres. Ils ne se reconnaissent pas, mais ne mobilisent pas non plus beaucoup de volonté pour analyser leur lecture. Du coup, leur réaction nous apparait comme morne (j'ai envie de dire boueuse, lol) ou insipide. Quand j'ai dit à ma mère que j'étais synesthète, mais que ce n'était pas une maladie, elle a quand même insisté pour que j'aille me faire soigner et que ça parte, puisque ça m'empêchait de m'exprimer correctement...
A partir du moment où j'ai lu le bouquin, découvert que j'avais compris beaucoup de choses toute seule (c'était frustrant, d'ailleurs, de ne pas voir ma clairvoyance récompensée à sa juste valeur - je suis en mode gamine de cp qui mendie des compliments, là!!!), que j'ai trainé sur des forums de zèbres et noué des relations bien plus élaborées qu'avant (d'ailleurs c'était pas dur, mes relations dans la vie réelle sont quasiment inexistantes), j'ai accepté tout de go que j'en étais. Je n'aime pas minauder. Tous les signes montrent que je le suis, bon, pas la peine de tergiverser, je le suis (en même temps, ce n'était pas une révélation foudroyante pour moi, contrairement à d'autres). Mais ma mère, qui pourtant m'avait dit un jour qu'elle était certaine que j'étais surdouée et qu'elle n'était qu'une nulle qui avait tout râté de mon éducation, n'a pas vraiment fait de commentaires à la lecture du livre. Qui sait ce qu'elle en pense réellement?
J'imagine que ça doit être le cas de beaucoup de non-zèbres. Ils ne se reconnaissent pas, mais ne mobilisent pas non plus beaucoup de volonté pour analyser leur lecture. Du coup, leur réaction nous apparait comme morne (j'ai envie de dire boueuse, lol) ou insipide. Quand j'ai dit à ma mère que j'étais synesthète, mais que ce n'était pas une maladie, elle a quand même insisté pour que j'aille me faire soigner et que ça parte, puisque ça m'empêchait de m'exprimer correctement...
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
?
Dernière édition par ahlala le Mar 20 Avr 2010 - 3:49, édité 1 fois
ahlala- Messages : 922
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Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
+1ahlala a écrit:Mon meilleur ami est très très intelligent, mais pas surdoué, je trouve ça super compliqué d'en parler avec lui depuis que j 'ai saisi la nuance.
Ca fout le bordel, ça. Comment s'y retrouver entre :
- Les intelligents et zèbres
- Les intelligents sans être zèbres
- Les hypersensibles zèbres
- Les hypersensibles sans être zèbres
- Les zèbres qui masquent leur intelligence et leur hypersensibilité
gemini- Messages : 273
Date d'inscription : 19/08/2009
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Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Je viens d'en parler à ma mère et de lui donner le livre....
Ca s'est bien passé, mais je me demande si elle est pas un peu zèbre elle aussi....
Sinon, c'est quoi pour vous quelqu'un de très intelligent mais pas zèbre?
Ca s'est bien passé, mais je me demande si elle est pas un peu zèbre elle aussi....
Sinon, c'est quoi pour vous quelqu'un de très intelligent mais pas zèbre?
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Vega a écrit:Je viens d'en parler à ma mère et de lui donner le livre....
Ca s'est bien passé, mais je me demande si elle est pas un peu zèbre elle aussi....
Sinon, c'est quoi pour vous quelqu'un de très intelligent mais pas zèbre?
Pour moi, c'est quelqu'un qui comprend beaucoup de choses mais pas tout, qui souvent est sur la même longueur d'ondes qu'un zèbre mais limité dans le temps (et l'espace)
un zèbre, c'est NO LIMIT
Marty- Messages : 1682
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Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Dernière édition par ahlala le Lun 24 Mai 2010 - 22:41, édité 1 fois
ahlala- Messages : 922
Date d'inscription : 08/02/2010
Age : 47
Localisation : Peu importe
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Un peu de ça :Vega a écrit:Sinon, c'est quoi pour vous quelqu'un de très intelligent mais pas zèbre?
ahlala a écrit:A cela j'ajouterai qu'en ce qui concerne mon ami, lui n'a aucune sensibilité (lol), il n'est pas vraiment du genre à douter de lui, et il est du genre "ultra sociable" voire jamais seul, et répète "faut pas se prendre la tête" ce qui a le don de me la prendre parfois
Pour illustrer le cas du gars intelligent mais pas zèbre me vient toujours l'exemple de mon "beau-frère" : Très intelligent, très vif, mais absolument aucune sensibilité à l'autre. Il est même plutôt d'un égocentrisme tellement pur que c'en est émouvant.
En fait, il utilise une intelligence quantitativement élevée à la seule satisfaction de ses insatiables besoins, utilisant pour cela toutes les ressources de son entourage, et principalement les autres, dont il veut toujours être au centre. Dans l'ordre, il usera de séduction, de manipulation, d'intimidation, de force pour obtenir ce qu'il veut, mais toujours très "intelligemment".
Par ailleurs, il ne supporte aucune remise en question, aucune contradiction et n'est pas porté sur l'introspection.
Une phrase, qu'il m'a lancée il y a quelques mois illustre bien le personnage (il est cadre commercial chez un grand constructeur automobile...) : "En ce moment, je suis à la limite du harcèlement moral avec un vendeur, pour qu'il démissionne de lui-même..."
Pas toujours, pas toujours...marty a écrit:qui souvent est sur la même longueur d'ondes
gemini- Messages : 273
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Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Aïe Gemini, je reconnais un peu quelque chose dont on a parlé ailleurs... (mais bon pas assez d'éléments pour savpoir, hein, juste une impression)
Bah moi ma famille s'est "calmée" parce que j'ai pu enfin expliquer mieux certaines choses...et elle commence à comprendre vraiment...et elle me soutient, alors c'est cool. Quelquefois il faut un peu de temps et aussi il faut pouvoir donner des précisions sinon en effet ça reste à l'état des "suppositions communes"...
Sinon c'est vrai que les définitions restent floues malgré tout...
Bah moi ma famille s'est "calmée" parce que j'ai pu enfin expliquer mieux certaines choses...et elle commence à comprendre vraiment...et elle me soutient, alors c'est cool. Quelquefois il faut un peu de temps et aussi il faut pouvoir donner des précisions sinon en effet ça reste à l'état des "suppositions communes"...
Sinon c'est vrai que les définitions restent floues malgré tout...
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Gemini a écrit:Un peu de ça :Vega a écrit:Sinon, c'est quoi pour vous quelqu'un de très intelligent mais pas zèbre?ahlala a écrit:A cela j'ajouterai qu'en ce qui concerne mon ami, lui n'a aucune sensibilité (lol), il n'est pas vraiment du genre à douter de lui, et il est du genre "ultra sociable" voire jamais seul, et répète "faut pas se prendre la tête" ce qui a le don de me la prendre parfois
Pour illustrer le cas du gars intelligent mais pas zèbre me vient toujours l'exemple de mon "beau-frère" : Très intelligent, très vif, mais absolument aucune sensibilité à l'autre. Il est même plutôt d'un égocentrisme tellement pur que c'en est émouvant.
En fait, il utilise une intelligence quantitativement élevée à la seule satisfaction de ses insatiables besoins, utilisant pour cela toutes les ressources de son entourage, et principalement les autres, dont il veut toujours être au centre. Dans l'ordre, il usera de séduction, de manipulation, d'intimidation, de force pour obtenir ce qu'il veut, mais toujours très "intelligemment".
Par ailleurs, il ne supporte aucune remise en question, aucune contradiction et n'est pas porté sur l'introspection.
Une phrase, qu'il m'a lancée il y a quelques mois illustre bien le personnage (il est cadre commercial chez un grand constructeur automobile...) : "En ce moment, je suis à la limite du harcèlement moral avec un vendeur, pour qu'il démissionne de lui-même..."Pas toujours, pas toujours...marty a écrit:qui souvent est sur la même longueur d'ondes
En l'occurrence, ça me fait plus penser à une personnes intelligente mêlée à quelque chose de pathogène, mais ça ne me permet pas vraiment de distinguer ce qu'est une personne très intelligente mais non zèbre.
Ton beau-frère, pour agir de la sorte, présente bien une grande sensibilité aux autres qu'il perçoit. Il s'en sert par contre de manière négative et non positive, mais ça.... c'est autre chose....
Ce n'est pas parce qu'on est surdoué qu'on n'est pas égocentrique ou malfaisant.
Ton ami, Alhala, a peut-être choisi d'être comme ça, faisant taire le reste. Peut-être aussi a t'il réussi à s'équilibré tout simplement et à être moins dans le malaise... surement un peu des 2
Marty: je n'y crois pas au NO LIMIT, même avec des zèbres...
Ca fait plusieurs fois que j'entends ce concept qui revient et je me demande si on ne met pas là-dedans des gens tout aussi surdoués que nous, mais dont on n'a pas envie de partager la "case" parce que ça nous gène d'avoir quelque chose en commun avec eux.
Enfin l'intelligence est si multiforme .....
Ils sont différents oui, mais notre personnalité n'est pas faite que de la douance.
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
On en revient toujours à : "c'est quoi un zèbre au juste ?"Vega a écrit:Ce n'est pas parce qu'on est surdoué qu'on n'est pas égocentrique ou malfaisant.
Je pense que tu as parfaitement raison... Mais alors, qu'est ce qui nous caractérise, nous autres qui se sont reconnus dans le livre de JSF ? (parce que je fiche mon billet que mon beau-frère ne se reconnaitrait pas un seul instant dans la description qu'elle fait du surdoué)Vega a écrit:je me demande si on ne met pas là-dedans des gens tout aussi surdoués que nous, mais dont on n'a pas envie de partager la "case" parce que ça nous gène d'avoir quelque chose en commun avec eux.
Enfin l'intelligence est si multiforme .....
Ils sont différents oui, mais notre personnalité n'est pas faite que de la douance.
Sommes nous un sous-ensemble des surdoués ?
En fait, parfois, pour observer autour de moi les gens que je soupçonne être zèbre, je me demande si un "ratage" dans la construction de notre personnalité ne serait pas à l'origine de notre état. Je pense particulièrement à une angoisse d'abandon... Peut-être qu'une insécurisation précoce nous aurait fait développer des "antennes" à émotions, comme pour anticiper la malveillance de tel ou tel...
Mais ce n'est que pure supputation et je délire probablement totalement...
gemini- Messages : 273
Date d'inscription : 19/08/2009
Age : 45
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Je pense que je n'ai pas été la seule à être frappée par les généralisations que l'on trouve dans son livre " ils sont tous comme ça".
Evidemment que non.
Elle décrit une généralité qui a certes son utilité, mais qui ne doit pas nous limiter. Bien évidemment qu'il y a des surdoués qui ne correspondent pas à la description qu'elle en fait, notamment ceux qui ont réussi à gérer tout ça . Elle ne parle que de ceux qui vont mal ( enfin, à part 15 pages sur ceux qui vont bien qui sont assez vides, j'ai trouvé)
Le livre de JSF, ce n'est pas la bible....
Je pense de toutes façons que le fait d'être surdoués augmente considérablement la possibilité de "ratage" dans la construction, tout en nous permettant en parallèle d'aller plus loin. Un gros défi, en quelque sorte...
Evidemment que non.
Elle décrit une généralité qui a certes son utilité, mais qui ne doit pas nous limiter. Bien évidemment qu'il y a des surdoués qui ne correspondent pas à la description qu'elle en fait, notamment ceux qui ont réussi à gérer tout ça . Elle ne parle que de ceux qui vont mal ( enfin, à part 15 pages sur ceux qui vont bien qui sont assez vides, j'ai trouvé)
Le livre de JSF, ce n'est pas la bible....
Je pense de toutes façons que le fait d'être surdoués augmente considérablement la possibilité de "ratage" dans la construction, tout en nous permettant en parallèle d'aller plus loin. Un gros défi, en quelque sorte...
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
+++ Vega, quoi dire de plus !
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Je suis d'accord à 100 % .. j'irai même jusque dire qu'il est un peu limite au niveau rédactionnel, je ne suis pas passionnée par les livres pompeux ou très bien écrits, mais là c'était quand même un peu "au pays de Candy" (entre zèbres au taf on l'appelle "So Fashion!"
Dernière édition par ahlala le Mer 7 Avr 2010 - 13:25, édité 1 fois
ahlala- Messages : 922
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Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Pour en revenir au no limit, je disais ça dans le sens, où rien n'arrête le zèbre, dans la sensibilité, dans le fait de vouloir quelque chose ou le dernier mot par exemple, et surtout au niveau de la pensée car le zèbre peut partir très loin...dans l'addiction, et aussi dans la connerie bien sûr.
Et, il peut aussi décider de se freiner lui même, si sa pensée n'est pas obstruée par son côté obscur.
Enfin...ce n'est que mon avis perso...
Et, il peut aussi décider de se freiner lui même, si sa pensée n'est pas obstruée par son côté obscur.
Enfin...ce n'est que mon avis perso...
Marty- Messages : 1682
Date d'inscription : 05/02/2010
Localisation : ici et maintenant
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Hum moi je croyais que la différence entre un zèbre et quelqu'un de très intelligent mais pas zèbre tenait au fait que le zèbre utilise de préférence son hémisphère cérébral droit, avec toutes les conséquences que cela comporte au niveau de la façon de penser. Ce qui d'ailleurs permet d'expliquer relativement bien le fait qu'il y ait des gens avec un QI très élevé mais qui pourtant ne sont pas Z...
J'ai une amie qui est à 146 et qui a tous les aspects créatifs du zèbre, ainsi que l'empathie, l'hypersensibilité, la pensée en arborescence (on nous lâche sur un sujet et ça part dans tous les sens!) etc. Par contre j'ai un autre ami qui est incroyablement intelligent lui aussi, mais qui fonctionne de manière totalement différente. Il engrange des connaissances encyclopédiques sur absolument tout, est capables d'analyses incroyables sur le monde, mais n'a quasi pas de ressources créatives (ça me plonge dans des abîmes de perplexité d'ailleurs). Moi je fais tout le contraire. Je peux inventer un monde dans ma tête mais je suis incapable de retenir une date (pour caricaturer). Quand on rencontre des gens aussi différents, on comprend mieux la différence. Alors évidemment, à un certain niveau il y a des points communs quand même. Exemple, ledit ami a les mêmes capacités d'empathie et les mêmes besoins affectifs démesurés. D'un autre côté, si on le place face à une oeuvre d'art, il va sortir une petite fiche bibliographique de l'artiste de sa tête (il dit lui-même que c'est organisé comme un dictionnaire avec des entrées classées là-dedans). Moi, je vais examiner tout, faire des remarques sur les techniques de création, me demander d'où vient le sujet, faire une tonne d'associations libres et puis me dire tiens, ça me donne une idée ça...
J'ai une amie qui est à 146 et qui a tous les aspects créatifs du zèbre, ainsi que l'empathie, l'hypersensibilité, la pensée en arborescence (on nous lâche sur un sujet et ça part dans tous les sens!) etc. Par contre j'ai un autre ami qui est incroyablement intelligent lui aussi, mais qui fonctionne de manière totalement différente. Il engrange des connaissances encyclopédiques sur absolument tout, est capables d'analyses incroyables sur le monde, mais n'a quasi pas de ressources créatives (ça me plonge dans des abîmes de perplexité d'ailleurs). Moi je fais tout le contraire. Je peux inventer un monde dans ma tête mais je suis incapable de retenir une date (pour caricaturer). Quand on rencontre des gens aussi différents, on comprend mieux la différence. Alors évidemment, à un certain niveau il y a des points communs quand même. Exemple, ledit ami a les mêmes capacités d'empathie et les mêmes besoins affectifs démesurés. D'un autre côté, si on le place face à une oeuvre d'art, il va sortir une petite fiche bibliographique de l'artiste de sa tête (il dit lui-même que c'est organisé comme un dictionnaire avec des entrées classées là-dedans). Moi, je vais examiner tout, faire des remarques sur les techniques de création, me demander d'où vient le sujet, faire une tonne d'associations libres et puis me dire tiens, ça me donne une idée ça...
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
donc pour toi un zèbre, c'est qq un d'intelligent et créatif?
Je ne suis pas du tout créative, par ex, mais pourtant côté sensibilité et empathie je ne pense pas être mauvaise. Le test de QI me dit surdouée.
Je suis quoi alors?
Je ne suis pas du tout créative, par ex, mais pourtant côté sensibilité et empathie je ne pense pas être mauvaise. Le test de QI me dit surdouée.
Je suis quoi alors?
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Eh bien mais c'est pas justement ce qui est appelé (de manière pas très appropriée ni élégante je trouve) le "brillant bosseur"? Comme le deuxième exemple que j'ai donné?
Bon en fait je me suis mal exprimée. Le Zèbre, il me semblait, était le surdoué neuro-droitier. Le brillant bosseur celui qui est neuro-gaucher. Je ne suis pas tellement d'accord pour restreindre le mot surdoué aux premiers (comme j'ai l'impression que c'est souvent le cas). Désolée.
Bon en fait je me suis mal exprimée. Le Zèbre, il me semblait, était le surdoué neuro-droitier. Le brillant bosseur celui qui est neuro-gaucher. Je ne suis pas tellement d'accord pour restreindre le mot surdoué aux premiers (comme j'ai l'impression que c'est souvent le cas). Désolée.
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Vega a écrit:donc pour toi un zèbre, c'est qq un d'intelligent et créatif?
Je ne suis pas du tout créative, par ex, mais pourtant côté sensibilité et empathie je ne pense pas être mauvaise. Le test de QI me dit surdouée.
Je suis quoi alors?
Tu es simplement TOI Vega
Marty- Messages : 1682
Date d'inscription : 05/02/2010
Localisation : ici et maintenant
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
oh oui, ça je sais que je suis moi, je ne me sens pas vraiment diminuée par tout ça ( grandie non plus, hein, mais j'essaie de ne pas me laisser enfermer dans des définitions)
Ce qui me fait rire en fait, c'est tout ce qu'on met instinctivement dans le terme zèbre.
Il y a eu pas mal de topics là-dessus sur le forum. Le terme "zèbre" a été inventé par JSF pour adoucir le terme surdoué, notamment pour les enfants en difficulté scolaire. Et on s'aperçoit qu'on a tous envie de lui coller une autre définition que simplement surdoué.
Je pense que c'est humain, que si ça revient à chaque fois, c'est que ça correspond à quelque chose, à un besoin, tout comme le besoin de trouver un côté "bon et gentil" à ce truc qu'on essaie de définir à travers zèbre.
Je me suis longuement posé la question par rapport au BB de JSF. Mais franchement, au vu des raz de marée émotionnels qui me traversent, au vu du bordel qu'est ma vie, je crois pas trop être dans cette situation-là...
Je pense que mon manque de créativité vient d'ailleurs, plutot d'une suradaptation permanente qui fait que je sais pas forcément vraiment qui je suis.
Pourtant je suis moi...
enfin c'est bizarre...
Ce qui me fait rire en fait, c'est tout ce qu'on met instinctivement dans le terme zèbre.
Il y a eu pas mal de topics là-dessus sur le forum. Le terme "zèbre" a été inventé par JSF pour adoucir le terme surdoué, notamment pour les enfants en difficulté scolaire. Et on s'aperçoit qu'on a tous envie de lui coller une autre définition que simplement surdoué.
Je pense que c'est humain, que si ça revient à chaque fois, c'est que ça correspond à quelque chose, à un besoin, tout comme le besoin de trouver un côté "bon et gentil" à ce truc qu'on essaie de définir à travers zèbre.
Je me suis longuement posé la question par rapport au BB de JSF. Mais franchement, au vu des raz de marée émotionnels qui me traversent, au vu du bordel qu'est ma vie, je crois pas trop être dans cette situation-là...
Je pense que mon manque de créativité vient d'ailleurs, plutot d'une suradaptation permanente qui fait que je sais pas forcément vraiment qui je suis.
Pourtant je suis moi...
enfin c'est bizarre...
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
En l'occurrence, je ne faisais que rendre les lectures que j'avais faites ailleurs quand j'ai découvert le terme de zèbre etc. J'ai pas dit que je cautionnais la terminologie et ce qui est mis dedans, juste que je trouvais qu'il y avait effectivement deux manières très différentes d'être intelligent... ou surdoué. Personnellement, je m'en fiche un peu, je parle au deux et même aux pas surdoués. Je ne voulais vexer ou rabaisser personne, encore une fois désolée!
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Ah mais je ne suis pas vexée et je ne me sens pas rabaissée, hein, ne t'inquiète pas.
Je discute c'est tout.
Je pense pour ma part qu'il y a bien plus de 2 sortes de surdoués.
Je discute c'est tout.
Je pense pour ma part qu'il y a bien plus de 2 sortes de surdoués.
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
je pense que le zèbre évolue, ce n'est pas parce qu'il n'est pas doué dans un domaine que plus tard il le devienne (peut-être)
J'idéalise un peu...avec le zèbre tout est possible s'il décide que c'est possible...ce qui n'est pas gagné. Car le veut-il vraiment?
Je ne me base pas sur JSH, ni personne d'autre, j'aime la définition du zèbre en tant qu'animal et je déteste le mot surdoué.
Alors pourquoi je ne peux m'entendre qu'avec des zèbres?Même si on est pas d'accord, on est quand même sur la même longueur d'onde(désolée, j'insiste)
Et quand bien même on ne serait pas sur la même ...et bien NOUS avons la capacité d'y revenir (si on l'a décidé et quand on l'a décidé) ou pas
J'idéalise un peu...avec le zèbre tout est possible s'il décide que c'est possible...ce qui n'est pas gagné. Car le veut-il vraiment?
Je ne me base pas sur JSH, ni personne d'autre, j'aime la définition du zèbre en tant qu'animal et je déteste le mot surdoué.
Alors pourquoi je ne peux m'entendre qu'avec des zèbres?Même si on est pas d'accord, on est quand même sur la même longueur d'onde(désolée, j'insiste)
Et quand bien même on ne serait pas sur la même ...et bien NOUS avons la capacité d'y revenir (si on l'a décidé et quand on l'a décidé) ou pas
Marty- Messages : 1682
Date d'inscription : 05/02/2010
Localisation : ici et maintenant
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
bah c'est parce que tu sais pas ce que c'est un zèbre... c'est pas passionnant comme animal, il vaut 10 000 fois mieux un cheval.
Rien que pour rigoler un coup, cherche le cri du zèbre sur internet, c'est assez drôle.
Rien que pour rigoler un coup, cherche le cri du zèbre sur internet, c'est assez drôle.
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
...c'est kifkif
Moi aime bien et chépapourquoi et menfou
Moi aime bien et chépapourquoi et menfou
Marty- Messages : 1682
Date d'inscription : 05/02/2010
Localisation : ici et maintenant
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
quoi qui est kifkif, un zèbre et un cheval? On voit bien que tu connais pas alors
Mais bon, c'est joli un zèbre !
Mais bon, c'est joli un zèbre !
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Trop heureux pour être intelligent?
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Vega a écrit:quoi qui est kifkif, un zèbre et un cheval? On voit bien que tu connais pas alors
Mais bon, c'est joli un zèbre !
Oui bien sûr je ne sais pas et je suis aveugle et je ne voie pas la différence, et je ne me renseigne jamais,oh mais heureusement que quelqu'un m'explique
pour INFO: je disais cela dans le sens même famille :équidés
Marty- Messages : 1682
Date d'inscription : 05/02/2010
Localisation : ici et maintenant
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Je te parle de psychologie animale, de sensibilité, de capacité à ressentir et à vibrer en fonction de toi.
si on doit comparer zèbre/chevaux et les gens, ce seraient plutôt les chevaux qui nous ressemblent...
fin bon on s'en fiche un peu de ça, je suis pas super objective en terme de chevaux
si on doit comparer zèbre/chevaux et les gens, ce seraient plutôt les chevaux qui nous ressemblent...
fin bon on s'en fiche un peu de ça, je suis pas super objective en terme de chevaux
Invité- Invité
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
Je crois que JSF a surtout utilisé ce terme pour illustrer la différence entre un surdoué et un autre être humain : Un zèbre ça ressemble à un cheval (si, quand même) qui aurait une drôle de couleur mais en réalité la différence ne s'arrête pas là (je vais peut-être dire une bétise mais je crois qu'il a une organisation sociale différente et qu'en plus on ne peut pas le domestiquer).
Elle aurait pu choisir le crapaud, qui ressemble à la grenouille mais qui n'est pas une grenouille. Du coup, je suis bien contente qu'elle ai préféré le zèbre
Elle aurait pu choisir le crapaud, qui ressemble à la grenouille mais qui n'est pas une grenouille. Du coup, je suis bien contente qu'elle ai préféré le zèbre
Marty- Messages : 1682
Date d'inscription : 05/02/2010
Localisation : ici et maintenant
Re: "Trop intelligent pour être heureux" lu par des non-zèbres
les zèbres ne sont pas des anes... ça c'est sur !
graymalkin- Messages : 229
Date d'inscription : 02/03/2010
Localisation : ici
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