Témoignages sur séjours en HP

L'hôpital psychiatrique comme l'anti-chambre de l'enfer et lieu de violences institutionnelles

Miss Bly n'a qu'à bien se tenir, j'ai bien l'intention d'écrire - au vitriol - mon propre témoignage !

je pense que je vais d'abord écrire pour moi, à titre thérapeutique, et peut-être publier ici quelques récits/anecdotes (basés sur des faits réels)

je ne décolère pas sur le mal qu'on me fait dans ces pseudi lieux de soin - c'est peu dire que le système hospiitalier est en crise (et moi donc !!!)

on verra

AnaKoluth a écrit:L'hôpital psychiatrique comme l'anti-chambre de l'enfer et lieu de violences institutionnelles

Miss Bly n'a qu'à bien se tenir, j'ai bien l'intention d'écrire - au vitriol - mon propre témoignage !

je pense que je vais d'abord écrire pour moi, à titre thérapeutique, et peut-être publier ici quelques récits/anecdotes (basés sur des faits réels)

je ne décolère pas sur le mal qu'on me fait dans ces pseudi lieux de soin - c'est peu dire que le système hospiitalier est en crise (et moi donc !!!)

on verra

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je cite de tête une plaquette de présentation d'une asso (j'ai oublié laquelle)

"ces institutions spécialisées sont des lieux d'enfermement, de privations de droits et de libertés et de maltraitances."

en tant qu'atypique/différente j'y subis aussi de la discrimination ET des agressions impunies de la part de certains patient.e.s

si je m'en plains et/ou signale les faits aux soignants, ces derniers prennent la défense de l'agresseur et/ou minimisent la gravité des faits en lui truvant des excuses. Et moi alors ? Et ma sécurité ? et ma souffrance (qu'ils semblent incapables de soulager) ??? et mon inyégrité physique et psychique ?

alors que j'étais en hospit libre, ils m'ont refusé le droit de rentrer chez moi quand je voulais, quitte à signer une décharge, et m'ont retenue contre ma volonté 5 jours durant lesquels, à bout de nerfs, je n'ai cessé de HURLER que j'en avais marre et que je voulais rentrer chez moi !!! INSUPPORTABLE

PS: il y a souffrance, il y a mal-être c'est évident mais au bout de plus de 30 ans de débats entre spécialistes, ils n'ont aucun consensus sur un diag précis !!!

et pendant ce temps-là je n'en finis pas de souffrir (souffrance qui se chronicise et s'agrave avec le temps) et d'endurer un véritable CALVAIRE, le tout dans l'indifférence gnénérale de l'équipe dite 'soignante"



mais c'est pas du soin ni du care c'est de la violence institutionnelle

PLUTOT CREVER que d'y retourner j'ai eu ma dose !!!

salpards de tortionnaires en blouse blanche JE LES HAIS

Je serais, peut-être, prêt à poster mon témoignage (et ce serait douloureux de le faire) mais pourquoi ?
- les chefs de services sont des psychiatres
- le code de la déontologie leur interdise de dire du mal de leurs confrères et de leur profession... mais ils ne se privent pas de dire que untel ou untel est un bon psychiatre
- ils sont utilisés par la justice pour rendre des verdictes... Par zèle de précaution on y va à fond alors.
- contester un trouble, ou bien se rebeller contre un diagnostique est, dans certains cas, utilisé comme le symptome d'un probleme psychologique (raisonnement circulaire)

Après plus de1 0 ans d'études et un salaire moyen de 6000€/mois, il n'est pas dans l'intérêt des psychiatres de causer du tord à leur profession.

La psychiatrie est obscure!, j'ai vue de l'intérieur, c'est plutôt décapant,
c'est selon moi des taules déguiser, ou sévissent les druides en toutes
impunités. La psychiatrie est contestable en effet, leurs diagnostiques
sont fallacieux car pas un ne trouvera pareil bien souvent, ils s'arrêtent
qu'a un symptôme de surface qu'on leur fait dire ce qu'ils veulent, ce n'est
que de interprétations lol, car notre médecine dés intrique les
système physiologique, traité rapporte guérir rapporte, ils ne peuvent
pas car ils ne peuvent traité le fond!, ils n'ont pas une vision holistique
de l'humain, c'est imparable!; tu penses que je suis parano?, les faits
sont la!, ha oui, ils ne peuvent pas faire de prévention non plus, s'ils
disent en faire c'est des menteurs et une arnaque techniquement ils ne
peuvent pas, ya rien d'intelligent dans leurs pratiquent, c'est du bizness.
Force de constaté que j'ai eu divers faux diagnostiques, je douterais tjrs,
Je pense que ces gens la sont trés dangereux!, d'ailleurs les cas d'enfermement
en HP augmentent de façon arbitraire, prudence prudence, ce sont mes ennemis,
pourquoi?, il sont basé sur une norme, si tu n'es pas normé un anticonformiste comme
moi, la crois le bien ils peuvent te faire enfermer.
De plus ils analysent ou interprètent plutôt! , attention ils prennent leurs interprétations
pour vrais et incontestable, le dogme!,le psychologue pareil c'est une secte, on leurs
apprend à pensée va, la médecine en est une sècte, et moi j'ai aucunement confiance
en elle et eux, le chirurgien et c'est tout, les autres ce sont des dealers en blouse blanche.
j'attire ton attention qu'a l'heure actuelle le patient la personnes n'est plus le centre,
mais c'est le médicament qui compte plus à leurs yeux que toi, constat rapporter ici ou la
qui corrobore comme étant vrais!    
j'ai écrit plusieurs livres don un sur mon parcourt et le système est abordé aussi.

Je ne sais ce que tu deviens, ou tu en est actuellement?.

Salut,
Je voulais juste partager, que dans mon expérience, dans un séjour en HP il peut y avoir une grande richesse : les autres patients.
Clairement, j'ai trouvé que parmi ces gens généralement battus par la vie, j'ai trouvé de belles qualités humaines, et de l'expérience à partager.  

des Bourreaux,

injections systématiques et prises de sang forcé à chaque fois (c'est un viol du corps),

le pire c'est qu'il n'y a pas de limite du nombre de fois qu'on peut t'enfermer,
moi j'en suis à 32 fois (x 6 semaines à chaque fois) cumulé ça fait plusieurs années d'enfermement.

Perso je retiens
1) L'attitude déplorable des infirmières. Comme si être enfermée m'avait séparée du commun des mortels, et que la privation de liberté me condamnait à être perçue comme une tarée totalement irrationnelle. Entre l'infantilisation humiliante des patients, les remarques super désagréables et les stigmatisations liées au trouble bipolaire qu'on me suspectait, les abus de pouvoir sur les autorisations de sorties à la journée, les irruptions dans ma chambre en pleine nuit pour vérifier si je dormais ou alors que j'étais sous la douche, bref.

2) Ils m'ont shootée aux médocs pendant plusieurs semaines avant de trouver la bonne dose après que j'ai protesté, si je l'avais pas fait ils auraient pas levé le petit doigt. Normal, à dormir toute la journée avec tous ces cachets de Tercian, je les faisais pas chier. Et c'était pratique pour me faire des prises de sang et de tension alors que je comatais. Mdr.

3) Les diags posés à la va-vite et les médocs prescrits avec la même hâte