L'entraînement quotidien
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L'entraînement quotidien
Activités sportives
Depuis petite j'aime pratiquer l'exercice physique. À l'âge de six ans j'ai commencé la danse classique. Je n'avais pas le sens du rythme. Je suis nulle en musique. Et faire de la danse classique sans posséder l'oreille musicale est rédhibitoire. Tout cela a duré une année. J'étais élève dans une école privée. C'est à sept ans que j'ai commencé le karaté, (école Shotokan). J'ai très rapidement pris goût à cette activité. Entraînements les mardis et le jeudis soirs. Je pratique toujours avec assiduité. J'ai passé toutes mes ceintures sur quatorze années d'efforts. On ne peut gagner la ceinture du grade supérieure qu'en participant à des compétions. Du 6ème Kyu au premier Dan. C'est un sport passionnant. Je ne connais aucune activité qui apporte à la fois confiance en soi, vélocité, agilité de corps et d'esprit.
Parallèlement j'ai commencé l'équitation à l'âge de huit ans. Nous possédons nos propres chevaux. Maman est une excellente cavalière. Papa n'est pas en reste. C'est donc avec mes parents que j'ai acquis les bases. Dans cette discipline j'excelle rapidement pour me présenter à mes premiers concours dès l'âge de dix ans. Je bénéficie d'un moniteur très doué. Bruno n'a que dix neuf ans mais il est pédagogue et sait tirer le meilleur de ses élèves. Nous sommes un groupe de huit filles sous sa direction. Je me souviens de ces longues escapades équestres où il nous faisait découvrir des endroits magnifiques que je fréquente toujours. L'étang des chênes. J'ai passé toute ma scolarité dans des établissements privés. Il fallait donc user de stratégies pour affronter toutes ces activités de front. Merci maman.
Depuis que je suis en Faculté des sciences, j'ai considérablement ralenti. Il m'a fallu sélectionner. Au risque de me frustrer. Je ne peux plus me déplacer trop souvent dans les départements voisins pour participer à des compétions. Avec les compétitions de karaté c'est devenu impossible. Je dois me consacrer à mes études. Par contre, depuis mes seize ans je pratique le running avec assiduité. J'aime le jogging. C'est gratifiant. J'ai mes parcours à partir de la maison. Il me suffit de descendre la propriété jusqu'à la rivière. Souvent maman et papa viennent courir avec moi. Mon dynamisme les motive. Je dois toutefois ralentir car je n'ai pas intérêt à perdre du poids. Je ne pèse que 62 kg pour un mètre quatre vingt deux. Lors de mes visites médicales le médecin me met chaque fois en garde.
Je suis rapidement à la limite d'un physique anorexique. Ce que je ne suis pas intellectuellement. J'aime bien manger malgré mon estomac d'oiseau. Mais j'aime tellement me dépenser. Surtout depuis trois ans que je suis à l'Université. C'est un peu comme une catharsis. Cela me permet de décompresser. Curieusement, en courant je trouve des solutions aux problèmes divers. Surtout en périodes de révisions ou de partiels. Ça me booste un maximum. Une fois changée, après la douche, je ressens une profonde sérénité. Un délassement total. Je retrouve toutes mes facultés de concentration. Je n'hésite pas à courir sous la pluie avec un K-way. Dans le froid c'est un peu moins drôle. Il faut se vêtir chaudement et une fois dans l'effort, avec l'échauffement, c'est très rapidement insupportable.
Papa a aménagé une petite salle d'entraînement dans le sous sol quand j'étais bébé. Comme il est culturiste, il y a là des barres, des haltères, des machines. Tout ce qu'il faut. Un véritable matériel professionnel. Il y a surtout des tapis roulants qui permettent de courir dans d'excellentes conditions quand la météo l'interdit. Des vélos d'intérieur. En courant, ou en pédalant, j'observe les entrainements déments de papa. Depuis petite je le vois entretenir son physique d'exception. Tout comme maman qui reste une excellente gymnaste depuis son adolescence. Elle s'entraîne dur. Il y a là tous les agrès dont peut souhaiter une athlète. J'espère avoir leurs plastiques et leurs looks quand j'aurai cinquante ans. Mon amour du sport est donc un atavisme que j'assume avec une immense satisfaction.
À bientôt
NOTE
Les petites photos que je rajoute à mes sujets sont les endroits où je fais de la bicyclette, mes joggings où encore mes promenades équestres...
Depuis petite j'aime pratiquer l'exercice physique. À l'âge de six ans j'ai commencé la danse classique. Je n'avais pas le sens du rythme. Je suis nulle en musique. Et faire de la danse classique sans posséder l'oreille musicale est rédhibitoire. Tout cela a duré une année. J'étais élève dans une école privée. C'est à sept ans que j'ai commencé le karaté, (école Shotokan). J'ai très rapidement pris goût à cette activité. Entraînements les mardis et le jeudis soirs. Je pratique toujours avec assiduité. J'ai passé toutes mes ceintures sur quatorze années d'efforts. On ne peut gagner la ceinture du grade supérieure qu'en participant à des compétions. Du 6ème Kyu au premier Dan. C'est un sport passionnant. Je ne connais aucune activité qui apporte à la fois confiance en soi, vélocité, agilité de corps et d'esprit.
Parallèlement j'ai commencé l'équitation à l'âge de huit ans. Nous possédons nos propres chevaux. Maman est une excellente cavalière. Papa n'est pas en reste. C'est donc avec mes parents que j'ai acquis les bases. Dans cette discipline j'excelle rapidement pour me présenter à mes premiers concours dès l'âge de dix ans. Je bénéficie d'un moniteur très doué. Bruno n'a que dix neuf ans mais il est pédagogue et sait tirer le meilleur de ses élèves. Nous sommes un groupe de huit filles sous sa direction. Je me souviens de ces longues escapades équestres où il nous faisait découvrir des endroits magnifiques que je fréquente toujours. L'étang des chênes. J'ai passé toute ma scolarité dans des établissements privés. Il fallait donc user de stratégies pour affronter toutes ces activités de front. Merci maman.
Depuis que je suis en Faculté des sciences, j'ai considérablement ralenti. Il m'a fallu sélectionner. Au risque de me frustrer. Je ne peux plus me déplacer trop souvent dans les départements voisins pour participer à des compétions. Avec les compétitions de karaté c'est devenu impossible. Je dois me consacrer à mes études. Par contre, depuis mes seize ans je pratique le running avec assiduité. J'aime le jogging. C'est gratifiant. J'ai mes parcours à partir de la maison. Il me suffit de descendre la propriété jusqu'à la rivière. Souvent maman et papa viennent courir avec moi. Mon dynamisme les motive. Je dois toutefois ralentir car je n'ai pas intérêt à perdre du poids. Je ne pèse que 62 kg pour un mètre quatre vingt deux. Lors de mes visites médicales le médecin me met chaque fois en garde.
Je suis rapidement à la limite d'un physique anorexique. Ce que je ne suis pas intellectuellement. J'aime bien manger malgré mon estomac d'oiseau. Mais j'aime tellement me dépenser. Surtout depuis trois ans que je suis à l'Université. C'est un peu comme une catharsis. Cela me permet de décompresser. Curieusement, en courant je trouve des solutions aux problèmes divers. Surtout en périodes de révisions ou de partiels. Ça me booste un maximum. Une fois changée, après la douche, je ressens une profonde sérénité. Un délassement total. Je retrouve toutes mes facultés de concentration. Je n'hésite pas à courir sous la pluie avec un K-way. Dans le froid c'est un peu moins drôle. Il faut se vêtir chaudement et une fois dans l'effort, avec l'échauffement, c'est très rapidement insupportable.
Papa a aménagé une petite salle d'entraînement dans le sous sol quand j'étais bébé. Comme il est culturiste, il y a là des barres, des haltères, des machines. Tout ce qu'il faut. Un véritable matériel professionnel. Il y a surtout des tapis roulants qui permettent de courir dans d'excellentes conditions quand la météo l'interdit. Des vélos d'intérieur. En courant, ou en pédalant, j'observe les entrainements déments de papa. Depuis petite je le vois entretenir son physique d'exception. Tout comme maman qui reste une excellente gymnaste depuis son adolescence. Elle s'entraîne dur. Il y a là tous les agrès dont peut souhaiter une athlète. J'espère avoir leurs plastiques et leurs looks quand j'aurai cinquante ans. Mon amour du sport est donc un atavisme que j'assume avec une immense satisfaction.
À bientôt
NOTE
Les petites photos que je rajoute à mes sujets sont les endroits où je fais de la bicyclette, mes joggings où encore mes promenades équestres...
Valona- Messages : 204
Date d'inscription : 16/04/2023
Age : 22
Localisation : Chez moi
Re: L'entraînement quotidien
C'est Ni.Curieusement, en courant je trouve des solutions aux problèmes divers. Surtout en périodes de révisions ou de partiels. Ça me booste un maximum.
persntm 2- Messages : 633
Date d'inscription : 28/04/2023
Localisation : exerce ses doudounes d'homme
Re: L'entraînement quotidien
Je suis également 1er Dan de karaté de style shotokan. À aucun moment la FFK ne stipule que le pratiquant doive participer à des compétitions pour monter en grade. Une règle interne à votre club, j'imagine.
Potipoua- Messages : 30
Date d'inscription : 02/03/2023
Age : 22
Localisation : Sous un arbre
Re: L'entraînement quotidien
Potipoua a écrit:Je suis également 1er Dan de karaté de style shotokan. À aucun moment la FFK ne stipule que le pratiquant doive participer à des compétitions pour monter en grade. Une règle interne à votre club, j'imagine.
En fait pour le passage des 3 premières Dan, tu peux choisir une voie "traditionnelle" (6 épreuves) ou une voie "compétition" (3 épreuves + participation à 5 compétitions)
Invité- Invité
Re: L'entraînement quotidien
Oh d'accord, merci de la précision ! Mais du coup ça ne concerne quand même que les Dan et pas le reste des grades comme le dit Valona.
J'ai participé à quelques compétitions, mais les examinateurs nous avaient dit de les consigner dans notre passeport de karaté, je crois que ça rajoutait quelques points. On ne nous a pas parlé de la voie "compétition", c'est dommage...
Vous pratiquez également le karaté ?
J'ai participé à quelques compétitions, mais les examinateurs nous avaient dit de les consigner dans notre passeport de karaté, je crois que ça rajoutait quelques points. On ne nous a pas parlé de la voie "compétition", c'est dommage...
Vous pratiquez également le karaté ?
Potipoua- Messages : 30
Date d'inscription : 02/03/2023
Age : 22
Localisation : Sous un arbre
Re: L'entraînement quotidien
Potipoua a écrit:Oh d'accord, merci de la précision ! Mais du coup ça ne concerne quand même que les Dan et pas le reste des grades comme le dit Valona.
Exact, les Kyu sont décernés dans les dojos à la discrétion des professeur après un examen (ou pas, cela peut être donné juste en fonction des années de pratiques).
Ceci dit, un professeur dans son école peut très bien encourager fortement ses élèves à pratiquer en compétition. Ce qui serait assez logique vu le caractère particulier du Shotokan et de ses règles sportives.
Vous pratiquez également le karaté ?
Nop
Invité- Invité
Re: L'entraînement quotidien
Valona a écrit:J'aime le jogging. C'est gratifiant [...] Je dois toutefois ralentir car je n'ai pas intérêt à perdre du poids. Je ne pèse que 62 kg pour un mètre quatre vingt deux. Lors de mes visites médicales le médecin me met chaque fois en garde.
Je suis rapidement à la limite d'un physique anorexique.
Je souhaite faire quelques remarques concernant ceci.
Tout d'abord, il n'y a rien de mal à avoir un poids de 62kg pour 1m82.
Ce n'est pas nécessairement synonyme d'un physique anorexique.
Il y a bien d'autres facteurs que la taille qui influent sur le poids, notamment la masse osseuse.
Avec une carrure fine, un poids de forme inférieur à 20 en IMC est tout à fait possible, bien que de manière générale un tel IMC soit synonyme de maigreur.
Pour ma part, à 18 ans, j'avais un poids de forme à 62kg, pour 1m84, et suis descendu jusqu'à 59kg lors d'un été où je faisais du sport quotidiennement, courant à vive allure à côté de mes petits cousins qui étaient à vélo, pour aller à la plage, où sitôt arrivés nous allions jouer énergiquement dans l'eau.
Je n'ai jamais eu de craintes pour ma santé à cause d'un poids qui serait trop bas, même si mon entourage en avait, et j'ai toujours considéré que les craintes de mon entourage étaient infondées.
D'ailleurs, je n'ai jamais limité mes activités physiques, et n'ai jamais eu le moindre souci de santé lié à un poids trop bas.
Quand je faisais 59kg, j'étais en pleine forme, et étais satisfait de ma musculature, notamment de mes mollets et abdominaux qui ne ressemblaient en rien à ce qu'on pourrait s'imaginer d'une personne anorexique.
Au contraire, j'ai eu des soucis de santé liés au surpoids, aux alentours de mes 30 ans, lorsque je pesais 76kg, ce qui, pourtant, correspond à un IMC normal pour 1m84.
En ce qui concerne la perte de poids liée à la course, c'est d'avantage la durée de l'effort que son intensité qui importe.
Autrement dit, si vous avez peur de perdre du poids, mieux vaut courir vite, sur de courtes distances, que de faire de longs footings lents.
Et bien entendu, il faut suffisament s'alimenter, il faut fournir au corps autant de calories qu'il en dépense.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
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