Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
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boule-d-ombre
Pom-pom_le_retour
RonaldMcDonald
Otto Von Frankreich
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Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
Certains parmi les plus méritants ne s’autorisent jamais à éprouver le sentiment de fierté, en dépit de leurs réalisations
D’autres qui brillent par leur banalité sont remplis d’orgueil
Dans le monde sportif, je connais des gens qui ont été champions, et qui s’en foutent totalement
Pourtant devenir champion, même dans une petite ligue amateur, ça n’est jamais une mince affaire
Il faut beaucoup de force pour battre tous ses adversaires
Donc la fierté est une chose mal repartie, certains qui pourraient se l’autoriser se la refusent, d’autres l’éprouvent sans motif
Mais alors, quand ai-je le droit d’être fier ?
D’autres qui brillent par leur banalité sont remplis d’orgueil
Dans le monde sportif, je connais des gens qui ont été champions, et qui s’en foutent totalement
Pourtant devenir champion, même dans une petite ligue amateur, ça n’est jamais une mince affaire
Il faut beaucoup de force pour battre tous ses adversaires
Donc la fierté est une chose mal repartie, certains qui pourraient se l’autoriser se la refusent, d’autres l’éprouvent sans motif
Mais alors, quand ai-je le droit d’être fier ?
Otto Von Frankreich- Messages : 49
Date d'inscription : 30/04/2024
Age : 27
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
Quand ça donne un avantage compétitif. Par exemple, dans une boite au management médiocre et impressionnable, toujours. Dans une boite au management à qui on ne la fait pas, presque jamais.
RonaldMcDonald- Messages : 11678
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
RonaldMcDonald a écrit:Quand ça donne un avantage compétitif. Par exemple, dans une boite au management médiocre et impressionnable, toujours. Dans une boite au management à qui on ne la fait pas, presque jamais.
C’est hors-sujet mais merci quand même pour l’effort de rédaction
Otto Von Frankreich- Messages : 49
Date d'inscription : 30/04/2024
Age : 27
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
Bonjour Otto,
en effet, le sentiment de fierté semble peu liée aux réalisations "réelles", et ce qui m'interpelle dans ton propos, c'est la notion de "droit".
Te poses-tu la même question savoir si tu as le droit de ressentir de la joie/colère/tristesse ?
Cela me fait penser que cette notion de 'avoir le droit d'être fier' demanderait une validation de ce fait intellectuelle, alors que la fierté est plutôt un sentiment/ressenti
en effet, le sentiment de fierté semble peu liée aux réalisations "réelles", et ce qui m'interpelle dans ton propos, c'est la notion de "droit".
Te poses-tu la même question savoir si tu as le droit de ressentir de la joie/colère/tristesse ?
Cela me fait penser que cette notion de 'avoir le droit d'être fier' demanderait une validation de ce fait intellectuelle, alors que la fierté est plutôt un sentiment/ressenti
Pom-pom_le_retour- Messages : 7
Date d'inscription : 16/05/2024
Localisation : Lille
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
avoir le droit d'être fier ? on peut l'avoir quand on réalise une tâche qui nous semblait importante. quand on atteint ses buts. ensuite il n'est pas dit que les autres aient le même point de vue. après dire que les autres ont le droit de le l'interdire c'est autre chose vu que ça tient plus du ressenti personnel.
boule-d-ombre- Messages : 1487
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
la fierté est plutôt un sentiment/ressenti
avoir le droit d'être fier ? on peut l'avoir quand on réalise une tâche qui nous semblait importante. quand on atteint ses buts. ensuite il n'est pas dit que les autres aient le même point de vue
J'ai le même point de vue que mes camarades ci-dessus, exprimé ci-dessous à ma manière.
IIA2 ou IIB, fondé ou infondé.
Il m'arrive de ressentir une fierté, quand j'ai l'impression d'avoir réussi un truc pas évident (IIA2).
Il arrive, quasi que sur zc en fait, que des interlocuteurs me jugent appartenir à la catégorie IIB.
Mais alors, quand ai-je le droit d’être fier ?
Quand ai-je le devoir et/ou le droit d'être fier ?
Pour moi, comme pour mes camarades juste au-dessus, c'est d'abord personnel, avant d'être social. Même si on est sûrement d'accord que la société oriente les aspects personnels. Par exemple, la dignité n'est pas perçue au Japon comme aux USA. Plus généralement, on n'a pas tous, ni toujours, les mêmes défis à relever, les mêmes objectifs, les mêmes difficultés, les mêmes satisfactions personnelles,...
En sport, il peut y avoir des catégories (sexe, âge, handicap,...).
Début mai, la France a récupéré le record en longueur de la baguette, détenu alors par l'Italie.
On a manifestement le droit d'être fier de n'importe quoi, à la condition de (se) dépasser, non ?
https://www.guinnessworldrecords.com/
avoir le droit d'être fier ? on peut l'avoir quand on réalise une tâche qui nous semblait importante. quand on atteint ses buts. ensuite il n'est pas dit que les autres aient le même point de vue
J'ai le même point de vue que mes camarades ci-dessus, exprimé ci-dessous à ma manière.
IIA2 ou IIB, fondé ou infondé.
Par fierté, je me donne des coups de pieds au cul, pour me pousser en avant, me dépasser (IIA1)....
II.− Usuel. [À propos d'une pers.]
A.− Laudatif
1. Souci de sa dignité, respect de soi-même. Fierté de l'âme, du caractère. Synon. amour-propre, dignité, noblesse.
…
2. Satisfaction d'amour-propre fondée. Synon. contentement, orgueil.
…
3. P. ext., B.-A. Qualité d'un artiste (p. méton., d'une œuvre) qui manifeste par sa hardiesse ou son ampleur une grande vigueur créatrice.
…
B.− Péj. Défaut d'une personne qui affiche une supériorité illusoire, qui affecte des airs hautains et méprisants. Synon. arrogance, dédain.
…
https://cnrtl.fr/definition/fiert%C3%A9
Il m'arrive de ressentir une fierté, quand j'ai l'impression d'avoir réussi un truc pas évident (IIA2).
Il arrive, quasi que sur zc en fait, que des interlocuteurs me jugent appartenir à la catégorie IIB.
Mais alors, quand ai-je le droit d’être fier ?
Quand ai-je le devoir et/ou le droit d'être fier ?
Pour moi, comme pour mes camarades juste au-dessus, c'est d'abord personnel, avant d'être social. Même si on est sûrement d'accord que la société oriente les aspects personnels. Par exemple, la dignité n'est pas perçue au Japon comme aux USA. Plus généralement, on n'a pas tous, ni toujours, les mêmes défis à relever, les mêmes objectifs, les mêmes difficultés, les mêmes satisfactions personnelles,...
En sport, il peut y avoir des catégories (sexe, âge, handicap,...).
Début mai, la France a récupéré le record en longueur de la baguette, détenu alors par l'Italie.
On a manifestement le droit d'être fier de n'importe quoi, à la condition de (se) dépasser, non ?
https://www.guinnessworldrecords.com/
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
Pom-pom_le_retour a écrit:Bonjour Otto,
en effet, le sentiment de fierté semble peu liée aux réalisations "réelles", et ce qui m'interpelle dans ton propos, c'est la notion de "droit".
Te poses-tu la même question savoir si tu as le droit de ressentir de la joie/colère/tristesse ?
Cela me fait penser que cette notion de 'avoir le droit d'être fier' demanderait une validation de ce fait intellectuelle, alors que la fierté est plutôt un sentiment/ressenti
« le sentiment de fierté semble peu liée aux réalisations "réelles" »
De facto il n’y est pas toujours lié, mais ici je ne me pose pas la question sur ce qui existe de fait, mais plutôt sur ce qui existe de droit
« Te poses-tu la même question savoir si tu as le droit de ressentir de la joie/colère/tristesse ? »
Oui
Toute fierté a un objet et n’existe pas en soi, mais seulement en relation à son objet qui est le plus souvent un acte
La fierté est un sentiment moral qui est supposé se baser sur des actes, ça n’est pas un sentiment qui est immanent, et encore moins un sentiment autonome
Les actes sont porteurs d’une valeur positive ou négative, et ce à différents degrés
Par conséquent, la fierté étant un des effets produits à la suite d’acte, elle doit avoir un lien avec la valeur de cet acte
Prenons deux actions:
Action 1: Sauver une personne de la noyade
Action 2: Déféquer
La fierté ressentie après l’action 1 doit être significativement supérieure à celle ressentie après avoir effectué l’action 2
Autrement, toute notion de hiérarchie des valeurs morales devient caduque, puisque l’acte de sauver une vie humaine n’engendre pas une fierté et une satisfaction supérieures à celui de faire caca
Conclusion: La fierté doit avoir un cadre de légitimité, autrement toutes les valeurs dans lesquelles nous croyons et sur lesquelles sont bâties nos civilisations sont bancales, et tout ce qui en résulte (la loi, la déontologie, la religion, la politique, l’état) est bancal de même
Otto Von Frankreich- Messages : 49
Date d'inscription : 30/04/2024
Age : 27
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
ça dépend de ce que tu veux faire si c'est pour l'afficher sur les réseaux sociaux effectivement c'est mieux d'être légitime.
boule-d-ombre- Messages : 1487
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
Je suis rarement voire peu fière de moi. C’est un sentiment que je n’éprouve pas, une fois peut-être après avoir rapidement surmonté un obstacle apparement de haute stature. Là ce fut comme une bouffée non d’orgueil mais de fierté, un sentiment bref, fulgurant, une auto satisfaction que le corps exprime de chœur avec l’esprit. Ça concerne donc toute la personne mais ce ne s’éternise pas car le principe de réalité fait aussitôt le rappel. Donc pas d’autorisation expresse nécessaire, ça vient, ça accapare et ça repart. C’est une émotion. Rare mais appréciable tant elle agit comme un détergent. Elle élimine tous les trucs négatifs engrangés avant. On en sort rafraîchi et prompt.
Opicino- Messages : 277
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
La fierté devient morale quand elle est instrumentalisée. A la guerre, aux jeux, étant inculquée comme une partie intégrante du sport ou du combat, donc liée à la performance. L’entraîneur se déclare fier de, de même que le président qui fait face à ses troupes. Mieux, elle prescrit un devoir non un droit.
Opicino- Messages : 277
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
Je ne pense pas que beaucoup de gens ressentent de la fierté. C'est plutôt une émotion qu'on utilise péjorativement pour décrire les autres. Souvent on confond le sentiment de satisfaction et la fierté.
Une fois j'ai empêché un clochard de se jeter sur les rails. J'ai surtout ressenti du stress. C'était un mauvais moment. Il voulait me parler ensuite mais j'essayais en même temps de suivre la conversation avec mon amie. Et puis une dame de la RATP hyper énervée est venue l'engueuler. Et à cause du retard induit j'ai loupé ma correspondance. Passé la surprise de n'être pas invisible il est retourné dans son rôle de clochard. C'était stressant et j'ai franchement pas envie que ça m'arrive à nouveau.
J'ai pas trop eu le temps de ressentir de la fierté. C'est beaucoup plus facile d'en ressentir après avoir fait un joli caca. Et beaucoup plus sain aussi.
Une fois j'ai empêché un clochard de se jeter sur les rails. J'ai surtout ressenti du stress. C'était un mauvais moment. Il voulait me parler ensuite mais j'essayais en même temps de suivre la conversation avec mon amie. Et puis une dame de la RATP hyper énervée est venue l'engueuler. Et à cause du retard induit j'ai loupé ma correspondance. Passé la surprise de n'être pas invisible il est retourné dans son rôle de clochard. C'était stressant et j'ai franchement pas envie que ça m'arrive à nouveau.
J'ai pas trop eu le temps de ressentir de la fierté. C'est beaucoup plus facile d'en ressentir après avoir fait un joli caca. Et beaucoup plus sain aussi.
câlin- Messages : 807
Date d'inscription : 13/09/2022
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
En revanche être fier des autres c’est à vivre. Sur la route du travail je voyais un homme marcher difficilement avec des béquilles. Mais inlassablement tous les matins il sortait, muni de ses béquilles. Un jour elles ont été remplacées par une canne et enfin un matin le voici marchant lentement les mains ballantes. Là soudain une impulsion, une bouffée m’a prise. Je m’arrête à son hauteur ouvre la vitre et mets à sa portée tout mon contentement de le voir gratifié de ses efforts constants. Je ne le connaissais pas, mais l’empathie m’a gagnée et j’étais fière de le voir remarcher à nouveau. Depuis on se fait bonjour quand on se croise.
Opicino- Messages : 277
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
Être fier de soi, c'est un ressenti qui te fait nous comparer à nos attentes :
- déféquer aux toilettes est banal pour moi
- déféquer la première fois sur un pot pour un enfant est source de fierté
Donc l'action en elle même n'a pas de "valeur" autre que celle que l'on se donne pour la réalisation de cette action.
Cela implique que vu que personne n'a 100% le même avis que moi,
- des gens seront fiers de moi quand je le serai
- des gens ne seront pas fiers de moi quand je le serai
- des gens seront fiers de moi quand je ne le serai pas
- des gens seront pas fiers de moi quand je ne le serai pas
C'est là où la notion de droit/devoir me fait bizarre. Cela induit une notion de règle qui me semble hyper arbitraire : est-ce que j'ai le droit d'être fière d'avoir le bac alors que 95% des gens l'obtiennent? Est-ce que j'ai le droit d'être fière d'aller aux toilettes si j'ai une phobie des toilettes publiques?
C'est une sensation/ressenti qu'on m'a peu inculqué, sauf de façon rhétorique "t'as vu ce que tu as fait? t'es fière de toi?" où la seule réponse était "non", et "j'ai honte de moi"
Je me sens rarement fière de moi et j'ai tendance à lier ça à ma pas super bonne estime de moi. Il y a beaucoup de fois où des gens sont fiers de moi, et moi pas. Mais c'est parce que je vois davantage ce que je rate que je réussis, parce que je regarde plutôt le chemin à parcourir que le parcouru.
- déféquer aux toilettes est banal pour moi
- déféquer la première fois sur un pot pour un enfant est source de fierté
Donc l'action en elle même n'a pas de "valeur" autre que celle que l'on se donne pour la réalisation de cette action.
Cela implique que vu que personne n'a 100% le même avis que moi,
- des gens seront fiers de moi quand je le serai
- des gens ne seront pas fiers de moi quand je le serai
- des gens seront fiers de moi quand je ne le serai pas
- des gens seront pas fiers de moi quand je ne le serai pas
C'est là où la notion de droit/devoir me fait bizarre. Cela induit une notion de règle qui me semble hyper arbitraire : est-ce que j'ai le droit d'être fière d'avoir le bac alors que 95% des gens l'obtiennent? Est-ce que j'ai le droit d'être fière d'aller aux toilettes si j'ai une phobie des toilettes publiques?
C'est une sensation/ressenti qu'on m'a peu inculqué, sauf de façon rhétorique "t'as vu ce que tu as fait? t'es fière de toi?" où la seule réponse était "non", et "j'ai honte de moi"
Je me sens rarement fière de moi et j'ai tendance à lier ça à ma pas super bonne estime de moi. Il y a beaucoup de fois où des gens sont fiers de moi, et moi pas. Mais c'est parce que je vois davantage ce que je rate que je réussis, parce que je regarde plutôt le chemin à parcourir que le parcouru.
Pom-pom_le_retour- Messages : 7
Date d'inscription : 16/05/2024
Localisation : Lille
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
comme j'ai dit à Otto il faut être légitime si tu veux l'afficher. on peut être fier de truc anodin vu que ça dépend de nos valeurs. ensuite depuis quelques années on joue beaucoup sur les valeurs pour donner honte aux gens je trouve même qu'on en abuse. par exemple comment faire du mal à quelqu'un ? en disant que ce que la personne a fait est mal ou est moralement inacceptable. l'accusation peut être fausse la plupart des gens ne vérifieront même pas et accableront la personne accusée.
on donne aussi souvent à la fierté une connotation négative en la reliant à l'arrogance. être fier c'est limite faire preuve d'arrogance. pourtant nous avons besoin d'être fier de certaines de nos réalisations sinon pourquoi avancer ? j'ai rencontré des gens avec des problèmes d'égo. effectivement avoir quelqu'un qui tente de vous écraser par ses réalisations est lourd à vivre. mais la plupart du temps pourquoi le font ils ? Pour en général une simple raison: ils ont un égo égal à 0 et inconsciemment ils veulent être légitime, ils veulent être reconnu. d'autres sont plus discrets et souffrent en silence. être fier est un équilibre à maintenir on en a besoin mais trop est autant néfaste que trop peu.
ensuite vient la légitimité et là les facteurs se multiplient avec le nombre de personnes composant ce groupe. je suis quelqu'un de décalé: j'utilise rarement les façons de faire des autres, mes méthodes sont issues de ma façon de penser et concevoir le monde et basées sur les méthodes des autres. je ne compte plus le nombre de fois où des gens ignares (et souvent bornés) m'ont dit que je ne devais pas être fier d'un résultat car je ne suivais pas 'la méthode légitime'. remarque ignare vu que dans la technique chacun a sa méthode. donc la légitimité à mes yeux est différente de la fierté. on peut être fier d'une action sans qu'elle soit légitime surtout face à des gens qui sont de mauvaise foi ou/et qui ont un intérêt à rabaisser la personne.
on donne aussi souvent à la fierté une connotation négative en la reliant à l'arrogance. être fier c'est limite faire preuve d'arrogance. pourtant nous avons besoin d'être fier de certaines de nos réalisations sinon pourquoi avancer ? j'ai rencontré des gens avec des problèmes d'égo. effectivement avoir quelqu'un qui tente de vous écraser par ses réalisations est lourd à vivre. mais la plupart du temps pourquoi le font ils ? Pour en général une simple raison: ils ont un égo égal à 0 et inconsciemment ils veulent être légitime, ils veulent être reconnu. d'autres sont plus discrets et souffrent en silence. être fier est un équilibre à maintenir on en a besoin mais trop est autant néfaste que trop peu.
ensuite vient la légitimité et là les facteurs se multiplient avec le nombre de personnes composant ce groupe. je suis quelqu'un de décalé: j'utilise rarement les façons de faire des autres, mes méthodes sont issues de ma façon de penser et concevoir le monde et basées sur les méthodes des autres. je ne compte plus le nombre de fois où des gens ignares (et souvent bornés) m'ont dit que je ne devais pas être fier d'un résultat car je ne suivais pas 'la méthode légitime'. remarque ignare vu que dans la technique chacun a sa méthode. donc la légitimité à mes yeux est différente de la fierté. on peut être fier d'une action sans qu'elle soit légitime surtout face à des gens qui sont de mauvaise foi ou/et qui ont un intérêt à rabaisser la personne.
boule-d-ombre- Messages : 1487
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
Tu as le droit d'être fier lorsque tu es en compétition avec toi-même donc que tu as progressé, que tu as été endurant pour atteindre un objectif, que tu as posé des actes désintéressés. Moi j'appelle ça des gens biens, et j'en fais partie. Je suis fière de ce que j'ai fait de moi malgré mon bagage d'enfant abandonné et maltraité. On dit que l'éducation reçue fait beaucoup, je n'en suis pas tellement convaincue. On porte en soi des valeurs et il ne tient qu'à soi de les respecter ou de les bafouer. La fierté résultante sera plus élevée dans le premier cas.
Je comprends que des athlètes ne soient pas forcément fiers de leur classement, c'est leur job après tout. Ils sont payés pour, et ça ne change pas la vie de grand monde ce genre "d'exploits", encore moins lorsque c'est soupoudré de dopants.
Et sinon, beaucoup de gens sont de faux humbles... Ils disent juste qu'ils ne sont pas fiers d'eux.
Je comprends que des athlètes ne soient pas forcément fiers de leur classement, c'est leur job après tout. Ils sont payés pour, et ça ne change pas la vie de grand monde ce genre "d'exploits", encore moins lorsque c'est soupoudré de dopants.
Et sinon, beaucoup de gens sont de faux humbles... Ils disent juste qu'ils ne sont pas fiers d'eux.
Invité- Invité
Re: Quand a-t-on le droit d’être fier de soi
Otto Von Frankreich a écrit:Certains parmi les plus méritants ne s’autorisent jamais à éprouver le sentiment de fierté, en dépit de leurs réalisations
D’autres qui brillent par leur banalité sont remplis d’orgueil
Dans le monde sportif, je connais des gens qui ont été champions, et qui s’en foutent totalement
Pourtant devenir champion, même dans une petite ligue amateur, ça n’est jamais une mince affaire
Il faut beaucoup de force pour battre tous ses adversaires
Donc la fierté est une chose mal repartie, certains qui pourraient se l’autoriser se la refusent, d’autres l’éprouvent sans motif
Mais alors, quand ai-je le droit d’être fier ?
Ciao Otto,
Je dirais qu'il y a, ici, au moins deux façons de vivre, de penser qui s'affrontent :
- Celle selon laquelle, notre fierté est relative à notre niveau d'exigence.
Plus on serait exigeant envers soi-même, moins on serait alors susceptible d'être fier de soi, car la pensée se focaliserait toujours sur la marge d'évolution, de progression restante/ d'espace à conquérir.
Pour autant, il me semble que cette exigence n'est possible que lorsqu'on estime avoir un potentiel sous couvert, une "capacité" à agir latente, une "volonté de puissance" qui demande à s'exprimer.
Ce qui est une forme d'amour propre, d'estime de soi, non ? Au fond de soi, on est certain de pouvoir faire mieux. Que l'on est en mouvement. Ainsi, on pourrait émettre la double hypothèse que l'exigeant aura du mal à être fier, MAIS que l'exigeant à une estime de lui-même bien développée
- Celle selon laquelle nous avons le droit - et même le devoir ! (Pensée positive) d'être fier de nous pour chaque réalisation, quelque soit factuellement, le plus objectivement possible la valeur de notre action. Ou quelque soit l'objectif visé. Car cela participerait à notre équilibre, à notre bien être psychique. C'est également ce que d'aucuns nomment "l'art de s'en foutre" ( enfin je crois ...je commence seulement la lecture) ou encore "la capacité à se foutre la paix" pour cesser "d'être un éternel insatisfait". À ce qu'il paraît... là serait le secret de la réussite.
Débat demeure sur la distinction entre estime de soi et orgueil...
Ainsi que de la façon d'évaluer ce qui relève d'une forme de bienveillance ou de malveillance envers soi : reconnaissance de sa propre nullité ou déni de médiocrité ?
La nonna de Dalia- Messages : 9
Date d'inscription : 19/05/2024
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