Un substitut au cannabis ?

Bonjour à tous.tes !

Quand on veut se sevrer du tabac, il existe des substituts nicotiniques (et ils m'ont sacrément bien aidés pour arrêter les deux premiers mois avant de pouvoir m'en passer !).
Quand on veut se sevrer des opiacés, il y a des médicaments de substitution comme la méthadone.
Pareil pour le sevrage d'alcool.

Mais qu'en est-il pour le sevrage de cannabis ?! Vous avez des expériences à partager ?

Non, ça n'existe pas.
(Pas plus d'ailleurs que pour la cocaïne et c'est un problème majeur.)

On peut consommer du CBD sous forme liquide ou, si on regrette le plaisir de la fumée odorante, sous forme de têtes de plantes sélectionnées pour avoir un taux de THC voisin de zéro.
Le CBD a des vertus apaisantes, relaxantes, anxiolytiques et vaguement analgésiques, en particulier pour les douleurs neurologiques. L'efficacité est loin d'être foudroyante.

C'est assez cher et en vente libre dans les boutiques spécialisées. La culture ne pose aucun problème. Il faut se dépêcher pour de la culture en extérieur, la saison est très avancée. Les graines sont en vente libre dans les mêmes boutiques.

Il n'a AUCUN effet psychotrope, ne provoque pas d'addiction, est sans danger pour la santé (en dehors des goudrons si on le fume).

Oui, j'avais pensé au CBD, mais ça me donne l'impression de "tricher" avec le sevrage... Mais je n'avais pas pensé sous forme liquide. Le prix m'arrête je reconnais (c'est quand même fou que ce soit plus cher que la beuh !).

L'absence d'addiction m'interroge, parce que dans ma tête, il y aurait addiction à l'effet relaxant provoqué par la consommation...

Pour le moment je fume pur, sans tabac donc. Le soir principalement.

En fait, rien que l'idée d'arrêter m'angoisse... L'anticipation du manque... Quand j'ai arrêté le tabac il y a 8 mois, les patchs m'ont bien aidée à gérer le manque. Je rêve d'une équivalence avec le cannabis en fait ! ^^

ça me donne l'impression de "tricher" avec le sevrage

Tricher est parfois un bon dispositif s'il permet de procéder en deux temps.

Tu as triché en te désaccoutumant du geste de la cigarette tout en conservant l'addiction à la nicotine.
Lorsque ce fut fait, tu as géré progressivement le dosage des patchs afin de vivre avec moins de douleur le sevrage de nicotine.

Pour le cannabis, pas de produits de substitution.

La "triche" est dans l'autre sens.
Tu conserves le rituel de la fumette du soir avec un produit bien innocent et ainsi rompt avec le THC et ses effets.
Par la suite, tu travailleras le deuil du rituel.
Et au pire ... non. Pas grave, aucun inconvénient sérieux en dehors d'un peu de goudron dans tes poumons et ... le fric si tu ne cultives pas. De l'avis général, pas d'addiction "chimique" au CBD, il ne sature pas de récepteurs de type cannabinoïdes du cerveau.

Les troubles physiques liés à l'arrêt du THC ne surviennent que pour les gros consommateurs et sont d'une durée très limitée. Au maximum de l'ordre de la semaine, rien à voir avec le tabac. C'est beaucoup moins hard.
L'accoutumance est surtout du registre du psychologique (ce qui ne veut pas dire que c'est un détail !).

Très vite, après deux ou trois semaines un peu galères, tu DOIS t'appliquer à observer les améliorations sensibles de ton quotidien, ils sont rapides. Concentration, mémoire, motivation, goût des défis, satisfaction à leur réalisation, amélioration de tes rapports sociaux, etc.

Lorsque ce sera le cas, tu DOIS ancrer ce constat dans ta mémoire par des exercices pluriquotidiens. Par exemple, une alarme toutes les heures sur ton tel te rappelant que tu dois avoir une pensée explicite du style "Dans le fond ma vie est plus plaisante maintenant que je ne suis pas défoncée".
C'est important d'installer cette idée durablement dans le cerveau afin de ne pas être tenté par la rechute.

Contrairement à l'alcool (et même, certains addictologues semblent modifier leur point de vue), après une longue période d'abstinence stricte (En année(s) ! Pas en semaines ), il est possible de reprendre une consommation festive et contrôlée. Ce n'est évidemment pas sans risque.

C'est cependant une perspective rassurante, on ne fait pas le deuil à jamais de son meilleur ennemi copain, c'est seulement une rupture temporaire, il est parti en voyage au lointain mais finira par revenir.

Bon courage, attend d'être certaine de ta décision, tu n'es pas à quelques jours ou semaines près.
Ça vaut la peine, c'est vraiment plus marrant de vivre clean. Et tu le sais fort bien au fond de toi.

Il me semble qu'en France un particulier n'a pas le droit de cultiver même une variété à CBD dans son jardin.

Je ne peux que saluer le post de Confiteor (et j'ai une "certaine" expérience de la question ^^).

Confiteor a écrit:Contrairement à l'alcool (et même, certains addictologues semblent modifier leur point de vue), après une longue période d'abstinence stricte (En année(s) ! Pas en semaines ), il est possible de reprendre une consommation festive et contrôlée. Ce n'est évidemment pas sans risque.

Je confirme, même si mon tableau personnel n'est pas aussi optimal - quoique en progrès sensible. Mais en tout cas, je ne peux que confirmer qu'un vrai arrêt ne serait que d'un an a de vrais bénéfices, quelque soit la suite

Quand au CBD, j'en ai pris (trop) réguliérement en "substitut" pendant des longues périodes d'arrêt canna. Et ben bof... à force des fumer des pétards de foin, on a tendance à vouloir du vrai, donc je sais pas trop ^^ Mais ça peut tout aussi bien aider, à l'inverse, pour calmer "le geste", à voir...

away a écrit:Il me semble qu'en France un particulier n'a pas le droit de cultiver même une variété à CBD dans son jardin.

Pas faux !
Il faut être "agriculteurs actifs au sens de la réglementation européenne et nationale en vigueur" pour avoir le droit de le faire.

Ceci dit en pratique, au pire ils te piqueront la plante pour analyse, et peut-être même pas, si tu as conservé l'emballage de la graine et que tu ne cultives pas trois hectares.

Autour de moi, ça cultive en out-door à tout va et il ne se passe ... rien.

Sauf et j'approuve, lorsque des mômes cultivent sur le terrain d'autrui et que le proprio balance ou que le nombre de plants est indécent.
Vue la productivité des variétés modernes tu peux difficilement prétendre que tu fumes la production de plus de quatre ou cinq pieds par an ! Ou alors, tu es un héros ...

Je ne sais pas ce qu'il en est dans d'autres régions.

Ici, il n'y pas si longtemps, j'ai encore vu des articles de journaux locaux parler d'interpellation de "trafiquants" pour trois pieds derrière une haie de jardin...

Sans doute vrai.
Et suivi d'un rappel à la loi, en gros se faire sermonner par un substitut de proc' et devoir promettre avec un grand sourire qui ne trompe personne qu'on ne récidivera pas dans les jours qui suivent.

Surtout si on vit dans un lieu où les cames de toutes natures sont en vente libre devant les immeubles, ce qui est désormais la règle à peu près générale.

away a écrit:Il me semble qu'en France un particulier n'a pas le droit de cultiver même une variété à CBD dans son jardin.

En même temps, il me semble qu'en France je n'ai pas non plus le droit de fumer du cannabis...

J'ai acheté du CBD, on verra bien si ça fait le jeu.

away a écrit:Il me semble qu'en France un particulier n'a pas le droit de cultiver même une variété à CBD dans son jardin.

Tu parles bien du chanvre là ? J'en ai deux qui font plus de 2m de haut, venant d'un semencier français. Mais zéro fleur pour le moment. Je m'interroge sur le fait que ce serait juste pour faire de la fibre.

Je voulais m'essayer justement à extraire du cannabidiol avec l'huile d'olive.

Ton hypothèse est la bonne. Ces variétés ne contiennent que des traces de THC ou de CBD.
Les fibres de chanvre sont utilisées pour des tissus ou des cordages.

Tu peux acheter des graines de cannabis pur CBD dans les boutiques, c'est en vente libre.
Il existe de nombreuses variétés dont les saveurs sont différentes, certaines destinées à la culture indoor, à croissance plus ou moins rapide, adaptées à des climats différents, etc.

Pour extraire le CBD, l'huile marche pas mal.

L'extraction à l'éthanol est plus efficace et plus simple à mettre en oeuvre.
- Broyer finement les têtes au blender.
- Macérer plusieurs jours en brassant de temps à autres.
- Filtrer pour éliminer la partie solide et bien expurger celle-ci du liquide.
- Évaporer l'alcool à température ambiante si tu n'es pas pressée ou en chauffant un peu au bain marie (attention au risque d'incendie, bien ventiler). C'est ici la supériorité à l'extraction lipidique : bien meilleure concentration.
- mettre en solution dans de l'huile de table le résidu brunâtre et d'apparence goudronneuse.

Dans le passé (années '80. Hahaha !) je procédais ainsi pour extraire le THC de l'herbe trop peu forte qu'on trouvait à Bamako. Le résultat était stupéfiant d'efficacité. (hum, chais si y'aurait pas un pb de vocabulaire dans cette phrase ?)

Coucou L'effet-mère
Je me demande si tu ne devrais pas déjà lister sérieusement les effets qui pourraient survenir avec l'arrêt. Je me rappelle que tu parlais des difficultés d'endormissement. Clairement, ça ne sera pas la dépendance physique qui va te causer souci, mais les symptômes que tu as géré pendant des années avec ça.
Et donc avoir un plan d'action pour tenter de les gérer au mieux.
Courage !!!!!

Coucou Laelia
Oui effectivement ce sera le plus difficile, le retour des maux qui m'ont amenée à fumer... Je voudrais ne pas avoir à prendre des somnifères ou autres pour compenser, ne pas changer une addiction pour une autre en fait. Je vais re-essayer la mélatonine peut-être... ça n'avait pas vraiment fonctionné auparavant mais ça vaut peut-être le coup de retenter, peut-être à un autre dosage.
Le souci c'est que j'avais lu qu'une prise trop prolongée de mélatonine pouvait entraîner l'arrêt de la production naturelle du corps, et donc au final on ne peut plus se passer de la mélatonine de synthèse...

Faut que je t’envoie le livre sur les troubles du sommeil. Et ptet voir avec ton médecin aussi…

Mon médecin est nulle...
Je mise aussi sur le suivi psychologique que j'ai, je croise les doigts pour qu'au final je devienne un jour assez sereine pour ne plus avoir d'insomnies...
Parce qu'il est là également le point qui fait mal et que je suis en train de travailler : accepter de me regarder en face, sans écran de fumée... Découvrir enfin qui je suis vraiment derrière le brouillard de la fum... Je me dis (peut-être naïvement) que le jour où je m'accepterai vraiment, mes nuits me seront plus faciles...

.

@ Effet-mère : tu peux ajouter du Sedinal plus : valériane, houblon, passiflore et ballote (je connais pas cette derniere plante, je vois qu'elle ressemble au lamier pourpre mais en plus grand).

J'ai l'impression d'être un alien : la fumette pour moi, c'est inconcevable. Je vous laisse entre experts.

Merci ! Escholtzia, valériane, passiflore, mélisse etc... Déjà essayé, sans d'effet marquant malheureusement... Je vais rester sur le CBD pendant 1 ou 2 semaines et voir si ça compense. Benzo, je préfère éviter par contre.

Ronald, c'est une très bonne chose hein, de ne pas fumer !

Pour le moment, le constat est que le CBD détend physiquement mais pas vraiment psychologiquement... du moins chez moi. Donc mon sommeil est TRES perturbé... Spafacil.

sommeil

Partage d'expérience perso, à tout hasard. J'ai testé deux préparations différentes. La première, j'avais dit que c'était pour le sommeil et on m'avait donné des gouttes d'huile de CBD avec extrait de camomille. Je devais me boucher le nez pour réussir à avaler, sinon ça me donnait trop envie de vomir, la saveur m'était trop abominable. Je pensais que c'était à cause du CBD, même si je trouvais bizarre que les gens ne se plaignent pas 'trop' du '(dé)goût'. J'ai alors eu l'impression que ça marchait assez bien.

Ma petite fiole vidée, j'ai pensé gardé l'option CBD en cas d'insomnie. Mais j'ai demandé un autre type, contre la tension nerveuse, en pensant que ça ne changerait quasi rien et que le goût serait moins pire. C'était avec un autre extrait de plante que camomille (j'ai oublié laquelle, je peux rechercher mais ce n'est pas important ici, disons que c'était lavande, je peux vérifier à l'occasion). Aux premières gouttes, j'ai trouvé génial, parce que la saveur m'était devenue très acceptable, plus besoin de me boucher le nez ni de me rincer la bouche avec un alcool fort ou du jus de citron pour supporter l'huile dans la bouche. Par contre, niveau sommeil, que dalle.

J'ai stoppé le CBD, sans même terminer ce flacon, pas dégueulasse mais pas efficace. ^^

Je n'utilise pas l'huile de CBD mais la fleur que je fume... ça a peut-être aussi une incidence sur l'effet sommeil ?... Pour l'huile, j'avoue que le prix me freine... Je vais encore attendre et rester sur le CBD à fumer en espérant que je finisse par me stabiliser... Là, je vois bien aussi que l'arrêt des anti-dépresseurs y est pour beaucoup dans mon mal-être actuel... Tout se combine... Je dois être un peu maso finalement. ^^

Du coup, tu n'as rien fait de plus pour ton sommeil ? ça s'est régulé ?

Tu as essayé des choses type scan corporel guidé ?

Nope, je ne crois pas... késaco ? J'ai un souci que je travaille actuellement pour (re)lier mon corps à mon esprit, car j'ai très longtemps eu l'habitude de les dissocier.

C'est justement une pratique de re-connexion corps esprit
Il y a en a plein en accès libre sur le net, à toi de trouver une voix qui t'apaise, féminine ou masculine.
Par exemple il y Christophe André, au cas où tu aimes sa voix,  qui en propose sur youtube.

D'ac, je vais regarder ça, je te remercie du tuyau !

pas l'huile de CBD mais la fleur

Oups, my bad, sorry pour mon décalage.


le prix

On est bien d'accord.


sommeil ?

Bonne question, oui et non.

En remède de base, j'ai un antidépresseur détourné.

Parenthèse antidépresseurs détournés :

Mon premier traitement du genre, pris pendant un moment il y a bien longtemps, ça m'avait réappris à 'faire mes nuits'. J'avais redécouvert l'envie de dormir, la nuit de sommeil, j'avais ainsi pu poursuivre sur ma lancée, sans l'aide des petites roulettes et sans me casser la gueule. J'avais vraiment réappris à dormir comme on apprend à faire du vélo. Evidemment, ce que j'apprends, je peux l'oublier, en boucle (sauf le vélo, ça je sais encore faire.)

Je ne m'excite pas, je sais que le sommeil est le premier truc qui part en vrille chez moi, j'ai l'habitude. Le CBD, c'était pour quand l'insomnie est telle qu'il me faut un traitement de cheval, donc un truc en plus de ma combine de base. J'évite de trop laisser aller en free-style, parce que ça peut devenir très difficile à rattraper.

Alors, les news !

Pas encore tenté le scan corporel mais je me le garde sous le coude quand je tenterai l'arrêt du CBD fumé le soir.

Le sommeil semble doucement se stabiliser, encore un peu de difficulté au moment de l'endormissement mais plus de réveil nocturne, ça c'est cool. Je me réveille plus tôt par contre, mais ça reste gérable (et je me dis que mon sommeil doit être plus réparateur qu'avant, ce qui justifierait un réveil naturel plus tôt...).

Par contre, mes symptômes du SPM sont multipliés par 10 au moins, mais je mets ça plutôt sur l'arrêt des AD. C'est juste que maintenant je n'ai plus le cannabis pour lisser les effets non plus...

Les fleurs de CBD arrivent enfin!!! Je finissais par désespérer. Un des deux plants a atteint 3 mètres, les feuilles du bas meurent. Et je vois des tous petits bourgeons de fleurs, enfin je crois que ça en est!!

Depuis avril que j’ai mis les graines en terre, ce n’est pas pressé.
Oh et rien à voir, j’ai mangé mes premiers physalis (cerise de terre) du jardin, vrai goût appréciable que je ne saurais décrire. Tout a fonctionné malgré le temps assez pourri qu’on a eu jusque juillet, l’invasion de gastéropodes terrestres puis mnt l’invasion de chenilles.

J’espère que ça va!

Salut ! Effectivement, pour le sevrage du cannabis, c'est un peu différent. Il n'existe pas vraiment de substituts comme pour le tabac ou les opiacés, mais certains trouvent du soutien avec des techniques comme la méditation, le sport, ou même des produits à base de CBD pour apaiser les symptômes. Il y a aussi des lsd shop en ligne qui proposent des produits alternatifs, comme des champignons ou des microdoses qui peuvent aider à changer de perspective ou à mieux gérer l'envie. En tout cas, chacun a son chemin, et le plus important, c’est de trouver ce qui marche pour toi. Courage à tous ceux qui sont en plein dedans !

Coucou, et merci du partage Theodorang (et bienvenue zici en prime, allez zou ! ^^).
Je me suis tournée vers sport et cbd (je n'arrive toujours pas à méditer...).

Mais... y'a des news...
Tout allait bien, les sevrages étaient fait... puis je me suis cassée/fêlée le coccyx la semaine dernière... Résultat des courses, j'ai stoppé le sport et recommencé à fumer du canna en fin de journée, pour soulager la douleur, me forcer à rester "inactive", et m'aider à dormir (parce qu'en toute honnêteté, après un arrêt de plusieurs semaines, je peux confirmer mon idée première : je n'ai rien trouvé de plus efficace chez moi pour dormir..!)...
Bon alors, les doses n'ont rien à voir avec avant l'arrêt, c'est sûr, j'ai besoin de beaucoup moins fumer pour dormir..! Mais quand même, je refume... (cannabis seulement, toujours pas de tabac !)
J'essaye d'être bienveillante envers moi-même et ne pas trop m'en vouloir de cet "échec", je me dis que je m'accorde une pause dans le sevrage, pour cause de force majeure, et que je réarrêterai quand je serai remise sur pied... Mais faich !

Et puis c'est fumette ou le tramadol qu'on m'a prescrit !!

Chaque tentative inaboutie est un pas vers la réussite.

Oui c'est ce dont j'essaye de me convaincre... ^^'

Et comme ça permet baisser la dose utile, c'est pas si mal.
Tu peux la vaper aussi (pour ne pas avoir à fumer), c'est moins toxique.

J'ai pensé au vapotage oui, mais l'aspect budget me bloque pour le moment.
Mais effectivement il faut que je reste positive en me rappelant que j'ai diminué ma dose par 3 voire 4, ce qui n'est pas négligeable..!

D'ailleurs, ça me fait penser à certaines réactions que j'ai accueilli de la part d'amis quand j'ai arrêté tout, réactions qui m'ont laissée perplexes parfois, comme si j'agressais juste par le fait de vouloir tout arrêter, comme si le fait de vouloir assainir ma vie donnait le sentiment à autrui que je jugeais leur propre incapacité à arrêter leur propre addiction... Une personne en particulier a eu l'air presque soulagée de m'entendre constater que j'avais repris la fum', en me félicitant presque d'être moins exigeante envers moi-même... J'avoue que ça m'interroge...

Un ptit outil pour vaper, une fois que l'as acquis, ça ne change plus ton budget (je ne parle pas de vapoter du e-liquide).

Oui, je crois que c'est ce qui se passe aussi assez souvent quand qqun dit qu'il ne boit plus d'alcool.

Oui, en l'écrivant je me suis dit que ça ressemblait à une fausse excuse vu que j'ai le budget pour acheter de l'herbe... mais même avec l'outil, j'aurai besoin d'acheter de l'herbe, même si en plus petite quantité. Et une bonne vapet' c'est au moins 200€... Je n'ai vraiment pas le budget pour le moment. Peut-être pour mon Noël. Mais j'avoue que j'espérais ne plus avoir besoin de rien à Noël... ^^'

Déjà effectivement avant, je ne buvais pas d'apéro (je n'aime ni la bière, ni le vin etc) et certaines personnes s'en offusquaient carrément..! Les gens peuvent être étranges quand même...

L'effet-mère a écrit:(.../...)Déjà effectivement avant, je ne buvais pas d'apéro (je n'aime ni la bière, ni le vin etc) et certaines personnes s'en offusquaient carrément..! Les gens peuvent être étranges quand même...  

Pareil. Ma mère a l'excuse de son hépatite, mon fils de sa thrombose de la veine porte. Moi je n'en ai pas.

Surtout, l'alcool est une obligation sociale. Les gens savent que c'est nocif. La seule excuse qu'ils se trouvent, c'est "tout le monde le fait". Donc celui ou celle qui ne le fais pas les fait passer pour des poivrots. Et comme personne n'aime être traité de poivrot, surtout quand c'est vrai, eh bien ils passent leurs nerfs sur le messager involontaire. Bienvenue chez les humains.

Voilà ! J'ai même eu droit de nombreuses fois à "mais il faut se forcer, au début personne n'aime le vin !" Heu... hein ?!

La seule excuse qu'ils se trouvent, c'est "tout le monde le fait".

Peut-être pour certains.

Mais la plupart des gens qui boivent aiment tout simplement l'ivresse ! Parce que, pour eux (j'en fais partie), c'est une sensation plaisante.
Un peu comme les personnes qui aiment la défonce au cannabis.

Et puis, si la culture autour du vin est si développée, peut-être faut-il admettre qu'explorer ses richesses aromatiques d'une incomparable diversité est aussi une motivation complémentaire. En tout cas, perso, j'y suis sensible.

Les effets des psychotropes sont fortement variables suivant les individus.
Pour certains l'alcool est anxiolytique, il rend d'autres violents.
Le cannabis apaise et relaxe la plupart de ses usagers, le reste part en bad trip.

Les classements de dangerosité n'ont pas grand sens, ils ne sont pas assez subtils pour être pertinents.
La dépendance à l'alcool est bien plus forte qu'au canna, mais elle est beaucoup plus longue à se mettre en place. L'alcool est plus délétère pour la santé physique mais moins démotivant.
etc.

Ce qui est une certitude : dans les collèges le premier problème est le cannabis.
Il est fort rare de voir des mômes bourrés en cours, surtout le matin, par contre banal que des collégiens fument un split avant 8 h. Totalement incompatible avec l'étude et donc spirale de l'échec scolaire garantie. (Je ne parle pas de ceux qui fument le samedi soir, mais des consommateurs addictifs qui sont hélas trop fréquents.)

C'est surtout le fait de me sentir juger parce que je refuse l'apéro qui m'interroge...

On m'a déjà parlé de ces jeunes qui fument dès le matin... J'avoue n'avoir jamais été confrontée à ceux-ci (je n'ai fumé de la weed qu'à partir de 19 ans). Mais ça ne m'étonne pas que le cannabis ait la priorité, parce que ça calme en général, alors que l'alcool excite, donc pas utile pour faire passer plus vite une journée considérée comme chiante pour ces jeunes.

Dans mon ancien collège normalement tranquille de petite ville de merde, en 4ème/3ème un à quatre élèves par classe sont consommateurs réguliers. C'est énorme !

Dans les lycées, c'est bien plus.

comme si le fait de vouloir assainir ma vie donnait le sentiment à autrui que je jugeais leur propre incapacité à arrêter leur propre addiction...

J'ai eu des réactions nazes de ce genre sur d'autres sujets, par contre ton envie d'arrêter, c'est drôle, ça ne m'est pas du tout venu à l'esprit (que tu serais jugeante de ceux qui continuent) - j'étais juste content pour toi.
Pour l'alcool je suis sobre comme un chameau, mais bien obligé de faire "comme les honnêtes gens" quand je passe les fêtes chez mes parents (bon au moins ils ont du vin simple mais pas trop dégueu, c'est déjà ça ^^)

Confiteor : J'vais interroger mon gamin !!!!

Godzi : la personne qui m'a fait des réflexions n'arrive pas à arrêter de fumer, peut-être que ça explique aussi sa réaction (sans la légitimer). Je ne sais pas vraiment mais je sais que ça m'a un peu blessé parce que cette personne est proche de moi et je ne sais pas trop comment lui exprimé mon sentiment sans qu'elle se sente attaquée. Mais bref, spagrave en fait.

C'est surtout le fait de me sentir juger parce que je refuse l'apéro qui m'interroge...

C'est étrange, dans mon environnement cohabitent picoleurs sévères et chameaux.
Je n'ai jamais perçu de jugement dans le sens que tu indiques. Mais j'ai souvent entendu ceux qui sont sobres ou contrôlent vaguement leur usage critiquer ceux qui abusent en fréquence et en quantité.

Confiteor a écrit:

La seule excuse qu'ils se trouvent, c'est "tout le monde le fait".

Peut-être pour certains.

Mais la plupart des gens qui boivent aiment tout simplement l'ivresse ! Parce que, pour eux (j'en fais partie), c'est une sensation plaisante.(.../...))

L'effet-mère a écrit:C'est surtout le fait de me sentir juger parce que je refuse l'apéro qui m'interroge... (.../...)

Voilà. Ma diatribe était uniquement dirigée contre ceux qui font la police de la vertu alcoolisée. Pas une majorité, hein. Il y a fort heureusement d'autres profils du buveur.