Un substitut au cannabis ?

Confiteor a écrit:

La seule excuse qu'ils se trouvent, c'est "tout le monde le fait".

Peut-être pour certains.

Mais la plupart des gens qui boivent aiment tout simplement l'ivresse ! Parce que, pour eux (j'en fais partie), c'est une sensation plaisante.(.../...))

L'effet-mère a écrit:C'est surtout le fait de me sentir juger parce que je refuse l'apéro qui m'interroge... (.../...)

Voilà. Ma diatribe était uniquement dirigée contre ceux qui font la police de la vertu alcoolisée. Pas une majorité, hein. Il y a fort heureusement d'autres profils du buveur.

Sur Netflix, la série "Madmen" (qui explore le monde de la pub New-yorkais dans les années 60) est assez terrifiante (en étant simplement réaliste).
En gros, c'est whisky sur whisky pour tout le monde (les cadres en tout cas), et bien entendu clopes partout - même dans les chambres d’hôpital. On a un peu progressé, heureusement...
(parfois jusqu'à l'excès inverse et une stigmatisation excessive des fumeurs/buveurs, y compris ceux qui tentent de respecter le mode de vie des autres)

Dr Questel, addictologue et président de l’association RESALCOG a écrit:RESALCOG (Réseau pour la prise en charge des troubles cognitifs liés à l’alcool). Il existe en effet, d’une part, une toxicité directe de l’alcool sur le cerveau qui entraîne des troubles de certaines fonctions dites « exécutives », c’est à dire tout ce qui relève de l’organisation, de la planification, de la gestion des émotions. Il y a en outre, une toxicité indirecte de l’alcool sur le cerveau, par le biais de carences, particulièrement en vitamine B1, que l’on retrouve chez les malades alcooliques en situation de grande dénutrition du fait qu’ils négligent fortement leur alimentation.  Cette carence en vitamine B1 engendre plutôt des troubles de la mémoire.

https://www.france-assos-sante.org/2022/01/28/korsakoff-un-syndrome-meconnu-lie-a-lalcoolo-dependance/

L'effet-mère a écrit:Oui, en l'écrivant je me suis dit que ça ressemblait à une fausse excuse vu que j'ai le budget pour acheter de l'herbe... mais même avec l'outil, j'aurai besoin d'acheter de l'herbe, même si en plus petite quantité. Et une bonne vapet' c'est au moins 200€... Je n'ai vraiment pas le budget pour le moment. Peut-être pour mon Noël. Mais j'avoue que j'espérais ne plus avoir besoin de rien à Noël... ^^'

 

Ah, là tu parles d'un vrai investissement...

Update ! (ouais je suis hyper à l'aise avec l'anglais !)

A mon mal de c*l s'est ajouté le covid ! Et comme j'étais sous ibuprofène pour mes douleurs coccygiennes, ça a fait exploser mes symptômes covid... Je me suis régalée, vous vous en doutez.

Mais !

J'ai de nouveau arrêté le canna en remplaçant par le CBD depuis 10 jours. Depuis le même temps, je ne me tourne plus vers l'alcool pour compenser (j'ai picolé seule chez moi y'a 10 jours, et je n'ai pas trouvé mieux que de me couper les cheveux dans cet état ! Avant d'aller toquer chez mes voisins/amis pour leur demander une tondeuse à cheveux... Ils ont préféré me proposer une tisane heureusement. Bon, ma nouvelle coupe me va bien ne fait, j'ai eu pleins de compliments ! ^^).
Lundi j'ai repris le taff et mercredi le sport. J'ai mal partout mais ça va le faire.

Je suis vraiment contente de moi pour le coup, parce que ma blessure a provoqué un vrai raz de marée émotionnel avec des "révélations" sur mon passé pas vraiment glop... Mais malgré ça, je tiens bon. Et je continue de voir la psy, ça aide.

Bref. J'espère ne pas rechuter (dans tous les sens du terme !), mais je suis confiante.

Invité a écrit:

Ah le sujet de l'alcool, une grande source de colère chez moi (la pire des addictions je pense).

Si ça peut refroidir les alcoolos assidus, ça a un impact très notoire, si pas sur le foie, sur le cerveau en privant les neurones de vitamine B1, essentielle à leur fonctionnement.

Alcoolo assidu.... C'est pas très noble comme appellation.
Un alcoolo dépendant est forcément assidu car ce n'est plus lui qui pilote
Pour ce qui est du cerveau, l'alcool a toutes les vertus....
Il fabrique des propres neuro-transmetteurs qui prennent la place des réels fabriquant, morphine, dopamine, endorphines...  
C'est un produit miracle hydrophile et lipophile, il pénètre toutes les cellules, poids masse moléculaire de 48 c'est le plus léger et peut se permettre d'imprégner un corps entier (à jeun) en 13s.
À l'arrêt de l'alcool il n'y a plus les faux neuros-transmetteurs que celui-ci fabrique.
Mais il faut environ 4 jours pour que le cerveau recommence à fabriquer les siens.
C'est pour cela qu'il est important d'être surveillé lors d'un sevrage sec car le corps et notamment le cerveau (qui pilote) n'ont plus les éléments nécessaires à leur bon fonctionnement.
D'où Délirium tremens 
Ex alcoolo assidue.....

Tu soulèves une question très intéressante. Pour le sevrage du cannabis, il n'existe pas de substituts spécifiques comme pour la nicotine ou les opiacés. Cependant, certaines personnes trouvent que le CBD peut aider à gérer l’anxiété et les symptômes liés au sevrage. J'ai entendu parler de Chemical Collective, un site où tu peux trouver des produits à base de CBD de qualité qui pourraient t'aider dans ce processus. C'est toujours bon d'avoir des alternatives naturelles. Personnellement, ce qui a le plus aidé pour moi, c'était de rester actif et de m'occuper l'esprit. Bon courage !

Guitard Evelyne, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de noblesse dans l'alcoolisme en général... Ni dans quelque addiction que ce soit d'ailleurs.

Merci Theodorang, j'utilise le CBD oui, comme substitut, mais bon, c'est pas la panacée malheureusement... ^^

L'effet-mère a écrit:Guitard Evelyne, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de noblesse dans l'alcoolisme en général... Ni dans quelque addiction que ce soit d'ailleurs.

Merci Theodorang, j'utilise le CBD oui, comme substitut, mais bon, c'est pas la panacée malheureusement... ^^

La noblesse c'est le jour où tu cesse de dénier ta dependance
Être dépendant de quoi que ce soit ne rend ni heureux ni fier.
On ne dit pas, plus tard je ferai alcoolique.
Quand tu rentre dans la dépendance tu ne sais pas que tu y es
À ton avis, combien d'alcooliques qui s'ignore qui trouve que l'apéro tous les jours c'est normal.
Combien sont ceux qui s'abreuvent tous les weekends.
La critique et le jugement sont faciles
La seule chose qui est noble c'est l'acceptation
Oui, noble est celui qui voit le piège
Celui qui se noie n'est pas celui qui tombe à l'eau, c'est celui qui y reste.
Personne n'est à l'abri, et ça ce n'est pas une affaire d'intelligence..

Amen ?...
Je ne comprends pas vraiment à quoi tu réagis Guitard Evelyne, ni pourquoi ce discours. Tu es ici sur un topic que j'ai initié pour parler de ma dépendance et essayer de trouver des solutions pour en sortir. Je ne suis pas là pour dénigrer les dépendants, pas non plus pour les encenser ou les dédouaner.
Bref. Je ne comprends pas ta réaction.

J'ai relu les posts j'ai réagit au terme "alcoolo assidus" et je n'ai pas trouvé cette réflexion très respectueuse pour ceux qui souffrent d'addiction qu'elle qu'elle soit.
Donc en fait je ne faisais que reprendre cette interjection.
Quel sens donnons nous au mot noblesse en fait.
Je suis désolée d'avoir induit cette méprise
Ton courage et celui de ceux qui veulent retrouver la liberté est un acte noble que j'admire,
Merci de bien vouloir m'excuser pour cette méprise

Pas de souci. Le terme qui t'a fait réagir a été utilisé par une habituée de ce forum que je connais assez pour ne plus être choquée de ses propos, et je connais assez de son passé pour comprendre son ressenti. Parce que c'est aussi une réalité à prendre en compte sans se voiler la face : nos addictions ont un impact négatif sur notre entourage proche. Oui l'addiction est une maladie, mais on choisit ou pas de se "soigner". Sa souffrance est entendable et juste de mon point de vue. Certes sa façon de l'exprimer est percutante...