Et si je n'étais plus seule ?

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Message par Zaho Mar 15 Oct 2024 - 0:31

Bonjour à tous, ma fille de 18 ans a été diagnostiquée HPI à l'occasion d'un épisode dépressif majeur. Elle était suradaptée, à l'adolescence elle s'est effondrée. Aujourd'hui elle va bien, mais son hypersensibilité reste difficile à gérer.
J'ai 48 ans. La seule amie que j'avais depuis 20 ans m'a abandonné récemment. Elle me reproche de toujours tout analyser... j'ai vu dès que je l'ai rencontré que son nouvel amour est un manipulateur, je l'ai alertée, je le lui ai montré les incohérences, les retournementde situation. Et comme mon raisonnement toujours implacable est factuel, pour ne plus y être confrontée, elle a décidé de rompre notre amitié. Au bout de 20 ans.
Je ne connais pas la légèreté. J'ai toujours en tête, ce qui peut se passer, que tout est possible et imprévisible, que nous ne sommes pas grand chose. Je sais tout ce que je ne sais pas, je ne me sens jamais "assez", je me dévalorise et je n'ai pas confiance en moi. J'ai du mal à m'affirmer en milieu hostile. Je ne comprends pas l'agressivité.
Les choses qui me paraissant limpides semblent compliquées pour les autres, et ce qui est normal pour les autres est compliqué pour moi.
Je cherche le sens en chaque chose, aucune incohérence ne m'échappe, et je ne comprends pas que ça ne gêne personne. Quand j'ai une question, je cherche toujours la réponse. Mais je n'ai jamais assez de temps pour approfondir le sujet. Je sais surtout ce que je ne sais pas.
Je cherche toujours à m'améliorer, à tirer les autres vers le haut, à vouloir faire avancer le groupe plutôt que l'individu. On m'a souvent dit que je vivais dans le monde des bisounours...
Ma psychologue m'a conseillé subtilement quelques lectures, le livre d'Elaine Aaron sur l'hypersensibilité, celui de Nathalie Alsteen "émotifs talentueux" et j'ai eu un choc. Ces livres parlent de moi... j'ai fini par oser acheter le livre de Cécile Bost "être un adulte surdoué", même constat. Ma solitude est abyssale... mon désespoir aussi. Pour moi le surdon est un fardeau qui vous coupe des autres parce qu'on ne se comprend pas. Je n'ai pas d'amis. Les relations sociales normales sont d'un vide proche du néant. M'y conformer m'épuise. Dans ma famille aussi, je suis la seule à voir des réalités qui n'intéressent personne, car les regarder ce serait devoir s'en occuper... alors je suis seule aussi.
Je ressens les ambiances, les gens, les locaux au point qu'ils peuvent changer mon état interne instantanément. Je suis combative comme personne autour de moi. Je déplace des montagnes pour résoudre n'importe quel problème. Aujourd'hui je suis épuisée. Personne ne voit tout ce que j'ai de rare en moi. A quoi bon être riche si personne ne le voit ? Je regarde les autres être heureux dans une vie simple, avec une pensée limitée à l'utile et au nécessaire et je les envie. Je ne me sens pas de faire le test. J'aurais peur d'échouer. J'ai déjà eu beaucoup de honte à m'imaginer que peut-être je suis de ces 2 ou 3 % de la population plus intelligents que les autres. Et pourtant... depuis ma psychothérapie j'observe. J'ai passé ma vie à vouloir être comme tout le monde. Ma psychologue m'a répondu, arrêtez d'essayer. De vouloir rentrer dans le moule. Ce nest pas possible. Vous ne le pourrez jamais.
Alors me voilà...
Merci à tout ceux qui auront eu la patience de me lire jusqu'au bout !


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Message par Lopoverem Mar 15 Oct 2024 - 7:30

Bonjour Zaho, et bienvenue ici,

Je pense qu'un certain nombre de personnes (effectif baissant, hélas) se reconnaitront, dans tout ou partie de ta description.
Oui il y a épuisement.
A ne pas être soi.
A se battre contre les remous du monde profane, qui n'est que cela, des remous.
A voir ce qui manque, ce qui est absent, et en faire un problème, une difficulté, une chose à résoudre.
La vie est un mystère à vivre, pas une problématique à résoudre.
Le vide est l'espace nécessaire à la création.
La faille est d'où on vient, ce qui ouvre la forme à qui on peut être, et par où on repartira.
Si tu cherches à ce que les autres t'acceptent, ça ne peut pas marcher. Car les autres sont un facteur multiple, et changeant, et ce qui était parfait hier sera inapproprié demain, parfois pour la même personne.
Si tu t'acceptes toi, c'est juste le prérequis à ce que d'autres puissent t'accepter également.
L'enjeu est de trouver des pairs, des interlocuteurs, et c'est ce que tu as commencé à faire, déjà dans ta tête, peut-être en venant ici.
Un ami me disait, récemment, "il faut espérer, au-delà de tout bon sens". C'est vite énoncé. Ce n'est pas simple. Mais cela doit être, je pense, entendu.
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Message par RonaldMcDonald Mar 15 Oct 2024 - 9:12

Bonjour et bienvenue.

le HPI est une question extrêmement complexe. "diagnostic" est un mot un peu fallacieux, le HPI en soi n'est pas une pathologie. Etre différent non plus. Toi, ta fille, n'êtes pas malades - en tous cas pas de ça. Vous souffrez, c'est évident. Mais HPI n'est pas une maladie en soi.

Ce qui fait souffrir, le plus souvent (et à toi de voir si c'est votre cas - j'en ai l'impression, mais je ne vais pas conclure, pas assez de billes), c'est le sentiment de décalage entre nos aspirations et ce que le monde nous offre comme possibles. Ca vaut tout autant pour les non-HPI, d'ailleurs, même si leurs modes de décalage sont différents.

Un truc qui fait mal, c'est de se rendre compte que sans faire de mal, on peut parfois faire terriblement souffrir les autres. Je n'ai pas dit "sans faire exprès". Non, j'ai bien dit "sans rien faire de mal".
Exemple rapide:

Et ça vaut pour nous comme pour les autres. Le plus souvent, les autres nous font du mal sans faire de mal. Et, sans le savoir, tapent là où ça nous fait mal. C'est là qu'intervient le concept de diplomatie : comment faire passer un message sans faire de mal à la personne...et pour autant sans dénaturer le message? C'est bien difficile, j'en ai peur.

Les choses qui semblent limpides et évidentes, c'est un vaste sujet, aussi. Souvent, le blocage, ce sont des raisons émotionnelles. "Je veux croire", donc c'est vrai, est une manière de fonctionner bien trop fréquente à mon gout. Il y a une raison à cela. Les émotions sont un moteur puissant pour agir plus vite qu'avec la raison. C'est donc un fonctionnement qui est assez souvent performant pour survivre. Evidemment, il amène aussi souvent à des absurdités.

Tout ça pour dire que les quelques âmes qui errent encore en ces lieux, pour la plupart, connaissent et comprennent ton vécu. Et ont pas mal réfléchi au sujet. Encore une fois, bienvenue. Et, accessoirement, je n'ai jamais passé le test. Personne ne m'en a jamais voulu. Il en sera de même pour toi.
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Message par Topsy Turvy Mar 15 Oct 2024 - 12:40

Hello,

Tinocco a ressuscité et réorienté l'an passé sa chaîne demonstrer, mais les anciennes vidéos peuvent faire écho ici.

Sociabilité usuelle, écart vertigineux,... :

Je propose aussi à nouveau ces propos très anciens d'Arielle Adda :

Itinéraire de l’adulte doué : une indicible désolation intérieure (2003)
https://planetesurdoues.fr/index.php/publications-scientifiques/itineraire-de-ladulte-doue-une-indicible-desolation-interieure-a-adda-2003/

Que sont les enfants doués devenus ? - Arielle Adda (1989)
https://douance.org/psycho/adda96.html  

Bienvenue

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Message par Zaho Mar 15 Oct 2024 - 22:07

Merci pour votre accueil qui déjà me fais sentir moins seule. Ce dont je souffre le plus, c'est du décalage en tout qui engendre mon isolement et nourrit ma solitude. Je trouve que les gens se compliquent les relations pour rien. Il suffit de dire les choses. Si on reste authentique et bienveillant, si on respecte l'autre, on peut l'entendre et surtout se mettre d'accord sur un désaccord typiquement. Et bien, ça je me rends compte que ce n'est pas possible. Les gens ne disent rien, sabottent, critiquent, rejettent sans vouloir comprendre, sans vouloir échanger. Et quand, comme moi, je détecte ce genre de choses, je propose de parler. Et quand je suis face à de l'agressivité à mon égard, je reste calme, j'interroge. Je tente de mettre à jour le problème, sans agressivité, avec respect. Je propose de l'exprimer, de se comprendre ou de se mettre d'accord sur un désaccord, et surtout de passer à autre chose. A chaque fois que je fais ça... je deviens la personne à abattre. Un exemple de ce que je considère comme une qualité qui est perçue comme un défaut. J'en ai plein d'autres...
Les certitudes aussi... ça m'épuise. C'est comme si les gens cherchaient systématiquement à faire l'économie de la réflexion. Si je participe à la discussion, si je m'exprime, que je contextualise un évènement jugé isolement, si j'élargis le champ des possibles, si je souligne ce qu'on ignore, les éléments qui posent question... je suis face au mieux à de brefs regards vides, au pire à "pour qui elle se prend à nous prendre de haut". Et je creuse le lit de ma solitude. Cet écart est un grand vide, impossible à combler, on ne se reconnaît en personne et personne ne nous reconnaît. C'est terrible pour moi.

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Message par Lopoverem Dim 20 Oct 2024 - 20:40

C'est assez dingue mais... ce n'est pas toi qui a un problème. Ce sont les autres (enfin pas tous, mais beaucoup).
En étant toi-même, authentique, et ce, même sans rien leur faire remarquer, tu leur montres ouvertement ce qu'ils pourraient être, mais ne sont pas.
Après, cela demande une certaine gymnastique de comprendre que les autres ne pensent pas forcément comme toi. Et un certain relativisme pour ne pas leur en tenir rigueur...
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Message par Leon Lefrancois Ven 25 Oct 2024 - 23:13

On a tendance à ne pas remarquer les subtilités quand tout va bien, c'est dommage que votre ami se soit comporté de manière si dégoûtante ! J'espère que vous rencontrerez plutôt des amis meilleurs et plus dignes

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Message par Zaho Dim 27 Oct 2024 - 12:45

Merci de me lire. C'est réconfortant. Je ne lis plus sur le haut potentiel. Ça me déprime complètement. Parce que partout il est dit, et ma psychologue me l'a dit aussi. On ne peut rien y changer. Et ça me désole... je verrai toujours l'invisible pour les autres, je vis dans une réalité à laquelle ils n'ont pas accès, qui ne les intéresse pas. Or ce que je préfère dans la vie c'est échanger, partager, apprendre des autres et s'élever ensemble. J'ai beau m'épuiser à tirer les autres vers la lumière, ça ne fonctionne pas. Et arrêter d'essayer c'est accepter une réalité bien difficile. Certains d'entre vous ou des connaissances ont-ils réussi à nouer des relations amicales solides et authentiques ?

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Message par Opicino Dim 27 Oct 2024 - 13:06

Zaho a écrit:Merci de me lire. C'est réconfortant. Je ne lis plus sur le haut potentiel. Ça me déprime complètement. Parce que partout il est dit, et ma psychologue me l'a dit aussi. On ne peut rien y changer. Et ça me désole... je verrai toujours l'invisible pour les autres, je vis dans une réalité à laquelle ils n'ont pas accès, qui ne les intéresse pas. Or ce que je préfère dans la vie c'est échanger, partager, apprendre des autres et s'élever ensemble. J'ai beau m'épuiser à tirer les autres vers la lumière, ça ne fonctionne pas. Et arrêter d'essayer c'est accepter une réalité bien difficile. Certains d'entre vous ou des connaissances ont-ils réussi à nouer des relations amicales solides et authentiques ?


L’invisibilité est la chose la mieux partagée hélas car ceux qui semblent visibles déplorent de l’être sur des aspects souvent superficiels qu’ils ont avantagé pour paraître aux yeux des autres. Ensuite, si tu regardes bien ceux qui sont ensembles ou échangent partagent des traits communs qu’ils confortent mais sans leur donner de profondeur. Les liens qui en résultent s’en ressentent et faiblissent. La solitude s’enclenche alors sur le tard car on s’aperçoit assez rapidement que ceux que l’on croyait proches ne s’avèrent ne pas l’être du tout. Cependant il ne faut pas se résigner et poursuivre sa voie vers la maturité sans verser dans la misanthropie. Tout autre est intéressant ou pas. C’est toi qui tiens les rênes et chemines. C’est effectivement difficile de nouer des liens solides car finalement les gens sont peu curieux y compris ceux qui sont dépositaires d’un haut QI. Si on ne veut pas se résigner, sans devenir stoïque, il s’agit de faire confiance à nos réactions face aux bonnes ou mauvaises surprises du monde et donc apprendre cette confiance là toute sienne.
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Message par Zaho Dim 27 Oct 2024 - 18:42

Oui... un sujet bien vaste, pas à ma hauteur aujourd'hui. J'arrive quand je vais bien, quand je n'ai pas trop besoin de ressource extérieure, à me poser selon l'expression de mon amie perdue, en "mode étude scientifique". C'est le point de vue qu'elle me conseillait, à raison, pour tirer de la connaissance et de l'expérience des comportements qui me paraissent aberrants dont je suis témoin. Je suis 100% d'accord avec ça. C'est ce que je fais quand je vais bien. J'observe, je le documente, je me dis "ah ouais, quand même... c'est fou." Mais j'apprends quelque chose. Alors ça me satisfait. Si je suis touchée c'est différent. Je ne comprends pas que que les gens que j'aime, ou les collègues de travail avec lesquels on doit doit être ensemble 12h par jour, n'aient pas cette vision que j'ai. Que chacun doit faire de son mieux. C'est terrible. A la fin, je me retrouve à vouloir faire de tout le monde, ça ne marche pas. Cette réalité est difficile. Haut potentiel ou pas, on est tous différents de part notre personnalité. Ma fille testée HPI a des similitudes avec moi, beaucoup même, mais elle a sa propre vision du monde, sa manière de l'appréhender, très différente de la mienne. Elle a sa propre personnalité et son histoire n'est pas la même. Elle n'a pas les mêmes parents, heureusement. Ses difficultés ne sont pas les miennes et inversement. Mais être conscient d'avoir une force et une stabilité de valeur indestructible, malgré des doutes eux aussi hors norme, et un manque de confiance en soi qui n'a aucun sens factuel... ben c'est très compliqué. Surtout dans un environnement où la facilité de la certitude est la norme. Où le courage n'existe pas. Je me sens invisible. Depuis toujours.

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Message par Tib9876 Lun 11 Nov 2024 - 22:26

Bonsoir Zaho,

Je voulais répondre pour te dire que je partage ce constat avec toi.

C'est cela notre difficulté, la solitude au milieu des autres, ce fait qu'on ne les comprenne pas et qu'ils ne nous comprennent pas. Je suis désolé de la situation dans laquelle tu te trouves.

C'est quelque chose qui m'a beaucoup fait souffrir également donc je le comprend bien.
J'en suis venu à penser qu'un de nos besoins vitaux, pour nous zèbres, c'est de se rencontrer.
Car l'être humain a besoin de vivre en société, il ne peut s'épanouir complétement seul, or nous, nous le sommes de par notre différence. Certes, nous pouvons combler certains besoin de sociabilité "superficiels" avec des gens "normaux", mais je pense que nous avons absolument besoin d'échanger avec quelqu'un "de la même espèce" pour nous épanouir.

Quelle chance nous avons de vivre à une époque où nous pouvons le faire si facilement comme par exemple par l'intermédiaire de ce forum ! Ça ne devait pas être la même mayonnaise quand on vivait dans son petit village au XIXe.

Bien sûr ce n'est pas si simple, nous avons besoin qui nous corresponde et le HPI n'est qu'un critère parmi d'autres, mais au moins ici, une case est déjà cochée. En plus, il est à parier que notre nature souvent plus intense, des parcours de vie chahutés, beaucoup de souffrances ont contribuer à nous particulariser et à développer des mécanismes de défense particuliers. Mais je pense que c'est déjà un grand pas de franchi d'être là  Et si je n'étais plus seule ? 1f601

Topsy Turvy,  tellement merci pour ces vidéos, c'est incroyable d'enfin voir des gens qui ressentent comme nous, et les raisonnements derrière pour mieux comprendre ce qu'il se passe sont lumineux.

Tib9876

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