Le collège : une fosse aux lions
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Le collège : une fosse aux lions
En visionnant les vidéos en forme de témoignage de jeunes surdoués ayant ensuite opté pour un établissement spécialisé, j'ai renoué avec la description du calvaire que j'avais enduré au collège, donc plus de 20 ans après.
Je pense que cet épisode m'a marqué durablement, notamment parce que je n'étais pas outillé pour comprendre les réactions que je suscitais.
Encore maintenant mes souvenirs ne me permettent que de reconstituer artificiellement des explications. Je n'ai pas du regarder là ou il fallait pour avoir si peu de détails pertinents dans mes souvenirs. Le "tu provoques un sentiment de jalousie" avancé par certains (dont profs) à l'époque ne m'a pas satisfait.
Je vous épargne le récit des humiliations ou tentatives d’humiliation physique dont j'avais aussi fait l'objet. (j'ai par chance hérité d'une bonne constitution physique qui m'a permis d'y résister malgré ma différence d'âge, quand j'ai eu trouvé la force de dépasser la consternation initiale. A moins qu'elle l'ait en partie provoqué ? A noter d'ailleurs qu'y résister n'a que partiellement atténué la douleur psychique ressentie.)
Donc voili, me rendant compte que cet épisode n'est vraiment pas réglé dans ma caboche je fais appel a vous. J'ai peut-être mal parcouru le forum, probable même, et suis passé à coté des témoignages, à moins que je n'ai pas eu le courage de participer aux discussions pour évacuer artificiellement le problème.
Je remet quelques phrases qui ont éveillé un écho en moi dans les vidéos
collaborer avec le prof était considéré comme un crime
plaisir d'apprendre non partagé
sensation de lenteur en cours
le chef de bande qui décrétais en fonction de l’allégeance affichée par chacun de qui devait être banni ou pas
J'ai remarqué par ailleurs aussi qu'un ado qui expliquait avoir opté pour le rôle de l'amuseur de classe, n'en avait pas tiré de réconfort existentiel
Donc comment cohabitez-vous avec ce souvenir de rejet (ou autre) hérité du collège (pour ceux qui ont vécu quelque chose de voisin) ?
Comment comprenez-vous ce rejet et l'avez vous évité pour les autres ?
Je pense que cet épisode m'a marqué durablement, notamment parce que je n'étais pas outillé pour comprendre les réactions que je suscitais.
Encore maintenant mes souvenirs ne me permettent que de reconstituer artificiellement des explications. Je n'ai pas du regarder là ou il fallait pour avoir si peu de détails pertinents dans mes souvenirs. Le "tu provoques un sentiment de jalousie" avancé par certains (dont profs) à l'époque ne m'a pas satisfait.
Je vous épargne le récit des humiliations ou tentatives d’humiliation physique dont j'avais aussi fait l'objet. (j'ai par chance hérité d'une bonne constitution physique qui m'a permis d'y résister malgré ma différence d'âge, quand j'ai eu trouvé la force de dépasser la consternation initiale. A moins qu'elle l'ait en partie provoqué ? A noter d'ailleurs qu'y résister n'a que partiellement atténué la douleur psychique ressentie.)
Donc voili, me rendant compte que cet épisode n'est vraiment pas réglé dans ma caboche je fais appel a vous. J'ai peut-être mal parcouru le forum, probable même, et suis passé à coté des témoignages, à moins que je n'ai pas eu le courage de participer aux discussions pour évacuer artificiellement le problème.
Je remet quelques phrases qui ont éveillé un écho en moi dans les vidéos
collaborer avec le prof était considéré comme un crime
plaisir d'apprendre non partagé
sensation de lenteur en cours
le chef de bande qui décrétais en fonction de l’allégeance affichée par chacun de qui devait être banni ou pas
J'ai remarqué par ailleurs aussi qu'un ado qui expliquait avoir opté pour le rôle de l'amuseur de classe, n'en avait pas tiré de réconfort existentiel
Donc comment cohabitez-vous avec ce souvenir de rejet (ou autre) hérité du collège (pour ceux qui ont vécu quelque chose de voisin) ?
Comment comprenez-vous ce rejet et l'avez vous évité pour les autres ?
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Le collège : une fosse aux lions
@ Qwerty
Comment avoir très mal aux complexes des autres. Et aux siens puisque dans ce rejet il y a la recherche assidue de tes failles.
Je remarque que c'est un comportement très répandu (bien au-delà de la sphère scolaire) que de projeter ses manques en négatifs sur ceux qui ont les qualités correspondantes.
Désolée d'être un peu hors-sujet mais ça peut expliquer beaucoup de procès d'intention.
Comment avoir très mal aux complexes des autres. Et aux siens puisque dans ce rejet il y a la recherche assidue de tes failles.
Je remarque que c'est un comportement très répandu (bien au-delà de la sphère scolaire) que de projeter ses manques en négatifs sur ceux qui ont les qualités correspondantes.
Désolée d'être un peu hors-sujet mais ça peut expliquer beaucoup de procès d'intention.
tyka- Messages : 1
Date d'inscription : 15/12/2011
Re: Le collège : une fosse aux lions
Ca ressemble à un nouveau pseudo-anonyme pour l'occasion.
Je vais me prendre la tête pour savoir où j'arbore un tel comportement de façon si patente et de qui cela vient !
Je veux bien un mp pour contextualiser un peu, même dans un cadre anonyme.
Bienvenue si tu es nouvelle.
Mais effectivement ce comportement est répandu.
Je suis pas sûr qu'il soit explicable, comme tu pourrais avoir voulu le sous entendre, par une simple soif d'usurpation.
Sinon je ne suis pas sur d'avoir bien compris :
"projeter ses manques en négatifs sur ceux qui ont les qualités correspondantes" cela correspondrait littéralement à doter autrui de qualités plus importantes qu'elles ne le sont vraiment dans les domaines où l'on se sent déficient. Une sorte de sabordage comme pour officialiser un peu plus sa nullité.
Ou en considérant le terme qualité sans connotation positive, cela correspondrait pour quelqu'un qui manque de confiance en lui à attribuer à ceux qui ont un caractère plus conquérant, un comportement de démiurge.
J'ai interprété la phrase dans l'autre sens qui me semble plus probable, le mécanisme étant plus commun et correspondant plus à la définition de projeter:
Accuser une personne dotée de qualités dont on manque, d'en être dépourvu afin de lui faire perdre confiance.
Ou accuser quelqu'un de tolérant, d'être intolérant afin de masquer la propre intolérance dont on se sentirait affublé tout en la rejetant. Là d'ailleurs le mécanisme correspondrait selon moi plus à avoir été confronté à un univers peuplé d'intolérance, à s'y être adapté, et par réflexe à considérer les situations ultérieures comme relevant de l'univers connu, en l'absence de plus amples information. Cela implique notamment le fait de devenir aussi intolérant afin d'étanchéifier sa personnalité, en prévision d'une supposée intolérance conquérante chez autrui.
Personnellement le fait de ne pas accepter une de ses qualités/défauts et de la rejeter sur autrui me semble uniquement une image réductrice du mécanisme.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Le collège : une fosse aux lions
Il semble avéré, je pense, que deux ou trois caractéristiques propres aux jeunes zèbres rendent leur vie difficile au collège :
la pensée arborescente, qui leur fait trouver des solutions aux bouts des branches, et non près du tronc ou des maîtresses branches, ce qui les marginalise et déstabilise les "linéaires"
s'il a sauté une ou deux classes, le jeune zèbre n'a pas encore eu la même maturité physique, hormonale... que ses condisciples adolescents, ce qui peut être une cause de rejet
habitué jusqu'alors à un apprentissage disons intuitif, le jeune HP commence à devoir apprendre une méthode de travail
Je ne parle pas des divers autres facteurs possibles. Nous en entendons souvent parler sur ce forum. Et il y a d'autres choses que tu as toi-même observées, et dont tu gardes le souvenir le plus cuisant.
la pensée arborescente, qui leur fait trouver des solutions aux bouts des branches, et non près du tronc ou des maîtresses branches, ce qui les marginalise et déstabilise les "linéaires"
s'il a sauté une ou deux classes, le jeune zèbre n'a pas encore eu la même maturité physique, hormonale... que ses condisciples adolescents, ce qui peut être une cause de rejet
habitué jusqu'alors à un apprentissage disons intuitif, le jeune HP commence à devoir apprendre une méthode de travail
Je ne parle pas des divers autres facteurs possibles. Nous en entendons souvent parler sur ce forum. Et il y a d'autres choses que tu as toi-même observées, et dont tu gardes le souvenir le plus cuisant.
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Le collège : une fosse aux lions
En tous cas pour ma part c'est clair que ce n'était pas de la jalousie : je n'avais pas de bonnes notes au collège.
La raison était donc ailleurs.
Je sais qu'il y a eu quelques opportunités de lier amitié avec de nouvelles personnes qui arrivaient, ca se passait pas mal jusqu'au moment où les personnes m'écartaient parce que j'étais selon elles 'bizare'.
Il faudrait être non-zèbre pour comprendre ce qui n'allait pas... je suppose que le fait que je ne rigole pas bêtement à leurs histoires et ne participe pas aux complots contre les autres boucs-émissaire (voir les démonte) a pas mal joué dans mon absence d'intégration, mais ca ne peut rester qu'à l'état d'hypothèse.
Je crois que je n'avais tout simplement pas encore intégré les 'codes sociaux'... je les ai acquis sur le tard à force d'observation, mais ca a pris du temps.
La raison était donc ailleurs.
Je sais qu'il y a eu quelques opportunités de lier amitié avec de nouvelles personnes qui arrivaient, ca se passait pas mal jusqu'au moment où les personnes m'écartaient parce que j'étais selon elles 'bizare'.
Il faudrait être non-zèbre pour comprendre ce qui n'allait pas... je suppose que le fait que je ne rigole pas bêtement à leurs histoires et ne participe pas aux complots contre les autres boucs-émissaire (voir les démonte) a pas mal joué dans mon absence d'intégration, mais ca ne peut rester qu'à l'état d'hypothèse.
Je crois que je n'avais tout simplement pas encore intégré les 'codes sociaux'... je les ai acquis sur le tard à force d'observation, mais ca a pris du temps.
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Le collège : une fosse aux lions
"s'il a sauté une ou deux classes, le jeune zèbre n'a pas encore eu la même maturité physique, hormonale... que ses condisciples adolescents, ce qui peut être une cause de rejet"
"Donc comment cohabitez-vous avec ce souvenir de rejet (ou autre) hérité du collège (pour ceux qui ont vécu quelque chose de voisin) ?
Comment comprenez-vous ce rejet et l'avez vous évité pour les autres ?"
Et bien pour ma part je cohabite mal avec ces pensées, maintes fois analysées.
J'ai sauté le CP, et disons que j'aurai peut être pu aller encore plus vite.
A la maison, une mère autoritaire (sans doute surdouée et de tempérament explosif émotionnel) m'interdisait de bouger alors que j'étais hyperactif. Du coup j'avais une certaine tendance à compenser par la vantardise (j’étais en plus enfant unique et gâté), qui je pense était pour moi une façon d'exister.
Le collège fait partie des pires années (de solitude) de ma vie et dans certains moments de détresse, le fait de me les rappeler me rappelle à quelle point le social direct (je suis plutôt très humaniste, je parle de relations d'individu à individu) n'est pas ma tasse de thé.
Comment je comprends ce rejet des autres?
Bien évidemment quand il y en a un qui se la pète, il est exclu du groupe...
Eviter cela pour les autres, disons que maintenant je vois très clair dans le jeu de ceux qui se mettent (trop) en avant, et en général je désamorce.
Mais je sais pas si un jour j'arriverai à faire la paix avec cette époque là.
Après le collège ça a été mieux. Je suis devenu le perturbateur (tout en restant dans les premiers de classe), et le coté resistance et défiance de l'autorité a fait que les autres se sont mis à me respecter.
"Donc comment cohabitez-vous avec ce souvenir de rejet (ou autre) hérité du collège (pour ceux qui ont vécu quelque chose de voisin) ?
Comment comprenez-vous ce rejet et l'avez vous évité pour les autres ?"
Et bien pour ma part je cohabite mal avec ces pensées, maintes fois analysées.
J'ai sauté le CP, et disons que j'aurai peut être pu aller encore plus vite.
A la maison, une mère autoritaire (sans doute surdouée et de tempérament explosif émotionnel) m'interdisait de bouger alors que j'étais hyperactif. Du coup j'avais une certaine tendance à compenser par la vantardise (j’étais en plus enfant unique et gâté), qui je pense était pour moi une façon d'exister.
Le collège fait partie des pires années (de solitude) de ma vie et dans certains moments de détresse, le fait de me les rappeler me rappelle à quelle point le social direct (je suis plutôt très humaniste, je parle de relations d'individu à individu) n'est pas ma tasse de thé.
Comment je comprends ce rejet des autres?
Bien évidemment quand il y en a un qui se la pète, il est exclu du groupe...
Eviter cela pour les autres, disons que maintenant je vois très clair dans le jeu de ceux qui se mettent (trop) en avant, et en général je désamorce.
Mais je sais pas si un jour j'arriverai à faire la paix avec cette époque là.
Après le collège ça a été mieux. Je suis devenu le perturbateur (tout en restant dans les premiers de classe), et le coté resistance et défiance de l'autorité a fait que les autres se sont mis à me respecter.
Pedrolito- Messages : 9
Date d'inscription : 29/12/2011
Age : 36
Localisation : Rodez
Re: Le collège : une fosse aux lions
j'ai en ce moment 3 collegiens a la maison..le grand est en 3è et arrive en bout de course du collège (ouf..) mais globaleemtn, puisqu'il etait deja en fliliere particulière (bilingue regionale) ça a été.(les gosses de cette filière se faisaient rejetées (ouah leszaut ils parlent breton, ouh!) mais tous ensemble.. )
il continue au lycee (jusqu'au bac et ptet après) en breton, par passion.
le second est lui ds une posture caremment plus compliquée, il est eip, tsa, et suremetn un peu aspie sur les bords, du coup il n'a aucune integration et ce depuis toujours..ou alors par des enfants come lui, un peu atypiques. (et heureuseemnt, il y en a..)
et bah..heureusement il a pu entrer en filière cham cette année (il ne passe qu'une partie de son tps au collège et c'est deja trop..le reste etant au conservatoire ou la ca va...cherchez l'erreur..)
mais pour lui (il est en 5è) il reste encore de loonnngues années..soupir. on en bave, meme moi, ca la directrice ne nous aime pas (?..)on est une famille "de gens speciaux".......( )..bref.
et le ptit der lui a voulu aller au clège (... ) deja depuis le ce2...il reclamait le collège a grands cris.
en fait il a éét adie ds une filière avec dispo zebres qui le soutien, et pour la premiere année depuis des lustrews il est bien. alors..bon.
l entourage y fait bcp, ce collège est un peti collège famlial, etc..le fait 'avoir un an d'avance ne se voit quasi pas (il est peti mais bon..) et il est pris pour ce qu'il est par sa classe, c'est super.
en bref, je pesne que le collège est vraiment une jungle mais qu'il faut en tant que parents, faire attention aux choix au depart...par ex, si vous avez l'occaze de mettre vos enfants ds des filières un peu originales (pas ds le privé forcement les miens sont tous ds e public!), cham, arts, bilingues, sports (si!) etc..
ca aide bcp, on evite des eccueils...(gros etabliseemtns, population "zone".)difficiles pour les eip.
il n'y a pas que les collèges prives avec etiquettes qui marchent loin dela c'est mem parfois pire...
j'ai de plutto bons souvenir de mon collège mais peti clège de campagne...
en gros, faites atention a l'ortientaztion de vos pettis zebres meme petits..cherchez les ecoles proposants des trucs ou le collège suit, et qui est "hors normes", ça aide enormement.
sinon, ds un collège totu à fait normal, mes enfants seraient broyés, sans aucuns doutes.(deja que pour le second c'es moyen...alors que la population devrait etre plus tolerante", je n'ose imaginer ailleurs..)
(
il continue au lycee (jusqu'au bac et ptet après) en breton, par passion.
le second est lui ds une posture caremment plus compliquée, il est eip, tsa, et suremetn un peu aspie sur les bords, du coup il n'a aucune integration et ce depuis toujours..ou alors par des enfants come lui, un peu atypiques. (et heureuseemnt, il y en a..)
et bah..heureusement il a pu entrer en filière cham cette année (il ne passe qu'une partie de son tps au collège et c'est deja trop..le reste etant au conservatoire ou la ca va...cherchez l'erreur..)
mais pour lui (il est en 5è) il reste encore de loonnngues années..soupir. on en bave, meme moi, ca la directrice ne nous aime pas (?..)on est une famille "de gens speciaux".......( )..bref.
et le ptit der lui a voulu aller au clège (... ) deja depuis le ce2...il reclamait le collège a grands cris.
en fait il a éét adie ds une filière avec dispo zebres qui le soutien, et pour la premiere année depuis des lustrews il est bien. alors..bon.
l entourage y fait bcp, ce collège est un peti collège famlial, etc..le fait 'avoir un an d'avance ne se voit quasi pas (il est peti mais bon..) et il est pris pour ce qu'il est par sa classe, c'est super.
en bref, je pesne que le collège est vraiment une jungle mais qu'il faut en tant que parents, faire attention aux choix au depart...par ex, si vous avez l'occaze de mettre vos enfants ds des filières un peu originales (pas ds le privé forcement les miens sont tous ds e public!), cham, arts, bilingues, sports (si!) etc..
ca aide bcp, on evite des eccueils...(gros etabliseemtns, population "zone".)difficiles pour les eip.
il n'y a pas que les collèges prives avec etiquettes qui marchent loin dela c'est mem parfois pire...
j'ai de plutto bons souvenir de mon collège mais peti clège de campagne...
en gros, faites atention a l'ortientaztion de vos pettis zebres meme petits..cherchez les ecoles proposants des trucs ou le collège suit, et qui est "hors normes", ça aide enormement.
sinon, ds un collège totu à fait normal, mes enfants seraient broyés, sans aucuns doutes.(deja que pour le second c'es moyen...alors que la population devrait etre plus tolerante", je n'ose imaginer ailleurs..)
(
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Le collège : une fosse aux lions
Ta réponse éveille pas mal de chose en moi Pedrolito.
Idem pour le coté hyperactif.
Par contre moi, pas unique, probablement un peu gaté, mais aussi bridé.
Probablement une part de prétention dans le rejet. Mais la ca se discute.
Dès que tu veux expliquer plus que cela n'est fait, poser une question au delà, tu apparait prétentieux. Tu ne le devient ensuite que contraint d'assumer le statut que l'on veut te plaquer. On te laisse le choix entre fayot, prétentieux, travailleurs acharné, ou débile qu'on comprend pas, donc qui ne comprend pas.
Bref devenir prétentieux c'est aussi une façon de gérer ce que les autres veulent te faire devenir. Pas besoin d'être prétentieux lorsque personne ne veut t'enfermer dans un rôle que ce soit au niveau familial, scolaire ou social en général.
Idem comment réagir par exemple lorsque l'on découvre que le sens même du mot comprendre n'est pas perçu par certains de tes condisciples. Je me suis acharné, il est vrai en primaire a expliquer la différence entre comprendre et savoir faire. Si personne ne t'aide a relativiser il est facile de penser qu'il s'agit de sa spécificité à soi. Quand elle fonctionne contre vents et marées jusqu'au Lycée, difficile de relativiser, surtout quand la motivation chute, l'investissement cesse. Il ne reste plus que le souvenir des attentes, dans lequel on s'enferme, la prétention dans laquelle on se drape pour ne pas voir l'avenir noir, sans s'apercevoir qu'à coté la sélection s'opère progressivement et que mine de rien les autres comprenne désormais le sens du mot comprendre même si ils restent passionés par l'adaptation sociale, et refusent de dévoiler la moindre passion libre en dehors de celle qui permet de se faire mousser socialement à travers les modes, parfois d'ailleurs aussi contestataires en apparence qu’iinduites 5methode du push) par l'environnement soci-marketto-mediatique.(je remet en cause la notion de compétition, mais c'est une autre histoire).
PS d'ailleurs cette prétention est en réalité déja un début de dégradatio sévère de l'estime de soi. En réalité une abdication. Parfois je l'ai interprétée finalement comme le but atteint des brimades vécues : me remettre à la place qui arrangeait tout le monde. Bref quand les autres s'occupent efficacement (vis a vis de leur propres objectifs perso), de la psychée d'autrui.
Sinon idem je me bas comme toi pour faire la paix avec cela et c'est pas gagné.
Merci zebras sinon j'ai l'impression que ca m'aide ala fois à assumer ce que je suis et a corriger ce qui ne va pas.
Je crois que je vais sortir le jocker annoncé dans ma signature. Ce texte va pas faire long feu tel quel.
- Spoiler:
- En tant qu'introduction je dirais même que je serais tenté par un peu de parano, en me disant aïe, il vient de faire une analyse à partir de mes post, et je ne sais pas si c'est de l'hameçonnage. (je suis comme ça, terriblement chiant pour moi comme pour les autres)
Je ne veux pas te vexer (en plus je ne te connais peu ou pas sur le forum) et de toute façon si on ne se livre pas à quoi bon.
Idem pour le coté hyperactif.
Par contre moi, pas unique, probablement un peu gaté, mais aussi bridé.
Probablement une part de prétention dans le rejet. Mais la ca se discute.
Dès que tu veux expliquer plus que cela n'est fait, poser une question au delà, tu apparait prétentieux. Tu ne le devient ensuite que contraint d'assumer le statut que l'on veut te plaquer. On te laisse le choix entre fayot, prétentieux, travailleurs acharné, ou débile qu'on comprend pas, donc qui ne comprend pas.
Bref devenir prétentieux c'est aussi une façon de gérer ce que les autres veulent te faire devenir. Pas besoin d'être prétentieux lorsque personne ne veut t'enfermer dans un rôle que ce soit au niveau familial, scolaire ou social en général.
Idem comment réagir par exemple lorsque l'on découvre que le sens même du mot comprendre n'est pas perçu par certains de tes condisciples. Je me suis acharné, il est vrai en primaire a expliquer la différence entre comprendre et savoir faire. Si personne ne t'aide a relativiser il est facile de penser qu'il s'agit de sa spécificité à soi. Quand elle fonctionne contre vents et marées jusqu'au Lycée, difficile de relativiser, surtout quand la motivation chute, l'investissement cesse. Il ne reste plus que le souvenir des attentes, dans lequel on s'enferme, la prétention dans laquelle on se drape pour ne pas voir l'avenir noir, sans s'apercevoir qu'à coté la sélection s'opère progressivement et que mine de rien les autres comprenne désormais le sens du mot comprendre même si ils restent passionés par l'adaptation sociale, et refusent de dévoiler la moindre passion libre en dehors de celle qui permet de se faire mousser socialement à travers les modes, parfois d'ailleurs aussi contestataires en apparence qu’iinduites 5methode du push) par l'environnement soci-marketto-mediatique.(je remet en cause la notion de compétition, mais c'est une autre histoire).
PS d'ailleurs cette prétention est en réalité déja un début de dégradatio sévère de l'estime de soi. En réalité une abdication. Parfois je l'ai interprétée finalement comme le but atteint des brimades vécues : me remettre à la place qui arrangeait tout le monde. Bref quand les autres s'occupent efficacement (vis a vis de leur propres objectifs perso), de la psychée d'autrui.
Sinon idem je me bas comme toi pour faire la paix avec cela et c'est pas gagné.
Merci zebras sinon j'ai l'impression que ca m'aide ala fois à assumer ce que je suis et a corriger ce qui ne va pas.
Je crois que je vais sortir le jocker annoncé dans ma signature. Ce texte va pas faire long feu tel quel.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Le collège : une fosse aux lions
PS je suis ultra a la bourre mais y'a un truc dont on ne parle que peu sur ce forum :
La toxicité de NQI pour le HQI, c'est fait, il en prend pour son grade.
Par contre celle eventuelle du zèbre sur le zèbre, car argument plus percutants et différence d'adaptation de certains zèbres, on en parle moins. Je ne sais pas si il faut risquer de casser le mythe de l'idylle obligatoire et instantanée en compagnie d'autres zèbres....
De même on parle peu de la toxicité des zèbres parentaux qui gèrent leurs complexes parfois selon une méthode qui n'est pas transmissible directement. Voire parfois et dans les fait inefficace. Lol non je ne parle pas de moi là !! Perso j'ai longtemps pensé que si ca marchait pas, c'est que je n'avait aucune chance d'être zèbre et que j'étais donc la honte familiale. Je vous passe les erreur évidente de jugement dans l'histoire car les réussites parentales sont parfois a relativiser.
5idée aussi : le zèbre peut il trouver aussi facilement dans son environnement extra parental des modèles afin de se construire, qui tiennent la route soit au yeux du zebrillon, soit aux yeux de parent de zebrillons volontiers cassant et critique. Hors il me semble sans avoir de connaissances en psy autres qu'issues de la curiosité, que tout ado doit se détacher de l'autorité parentale notamment en se trouvant un ou plutot des mentors exterieurs. CF phase des chanteurs que tous veulent devenir, - je risquerait - pour les NQI.
Bon je me fait engueuler par mes rejetons. J’arrête là. Bye.
La toxicité de NQI pour le HQI, c'est fait, il en prend pour son grade.
Par contre celle eventuelle du zèbre sur le zèbre, car argument plus percutants et différence d'adaptation de certains zèbres, on en parle moins. Je ne sais pas si il faut risquer de casser le mythe de l'idylle obligatoire et instantanée en compagnie d'autres zèbres....
De même on parle peu de la toxicité des zèbres parentaux qui gèrent leurs complexes parfois selon une méthode qui n'est pas transmissible directement. Voire parfois et dans les fait inefficace. Lol non je ne parle pas de moi là !! Perso j'ai longtemps pensé que si ca marchait pas, c'est que je n'avait aucune chance d'être zèbre et que j'étais donc la honte familiale. Je vous passe les erreur évidente de jugement dans l'histoire car les réussites parentales sont parfois a relativiser.
5idée aussi : le zèbre peut il trouver aussi facilement dans son environnement extra parental des modèles afin de se construire, qui tiennent la route soit au yeux du zebrillon, soit aux yeux de parent de zebrillons volontiers cassant et critique. Hors il me semble sans avoir de connaissances en psy autres qu'issues de la curiosité, que tout ado doit se détacher de l'autorité parentale notamment en se trouvant un ou plutot des mentors exterieurs. CF phase des chanteurs que tous veulent devenir, - je risquerait - pour les NQI.
Bon je me fait engueuler par mes rejetons. J’arrête là. Bye.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Le collège : une fosse aux lions
definitivement je ne suis pas que hqi...et quelque part ouf.
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Le collège : une fosse aux lions
Il y a en effet un problème au collège pour les zèbres. Je ne sais pas si c'est toujours le cas et si c'est répandu, mais en ce qui me concerne, il y avait dans mon collège (qui n'était pas situé en ZEP) une espèce de culte du corps, de l'agressivité et de la médiocrité, et la moindre nuance, la moindre subtilité était interprétée comme une faiblesse. C'était probablement dû à une sorte de manichéisme adolescent mais ça restait quand même très gênant.
maldoror- Messages : 3
Date d'inscription : 28/12/2011
Age : 34
Re: Le collège : une fosse aux lions
Je rejoins Maldoror (Fan de Lautréamont ? ) sur la question du manichéisme psychologique dans le cadre des adolescents.
Je souffre et ai souffert d'un handicap (léger) et du "syndrome première de la classe" oui oui la fille pas jolie, un peu ronde, qui passait son temps à lire et à bosser en récoltant les honneurs en plus j'ai des lunettes bref le parfait cliché vivant.
Ce qui m'a lancé dans une spirale infernale de brimades, vexations, insultes, coups et menaces faisait partie de mon quotidien, mais celà m'a donné une colère positive, une rage de m'imposer et de montrer que j'ai ma place et que je mérite tout le bien qui m'arrivait alors.
Je souffre et ai souffert d'un handicap (léger) et du "syndrome première de la classe" oui oui la fille pas jolie, un peu ronde, qui passait son temps à lire et à bosser en récoltant les honneurs en plus j'ai des lunettes bref le parfait cliché vivant.
Ce qui m'a lancé dans une spirale infernale de brimades, vexations, insultes, coups et menaces faisait partie de mon quotidien, mais celà m'a donné une colère positive, une rage de m'imposer et de montrer que j'ai ma place et que je mérite tout le bien qui m'arrivait alors.
Mlle Zèbre- Messages : 138
Date d'inscription : 04/12/2011
Age : 35
Re: Le collège : une fosse aux lions
Donc comment cohabitez-vous avec ce souvenir de rejet (ou autre) hérité du collège (pour ceux qui ont vécu quelque chose de voisin) ?
Comment comprenez-vous ce rejet et l'avez vous évité pour les autres ?
Le collège. Ca va faire deux ans que je n'y suis plus... HAhaha
Pour le souvenir du rejet, il faut déjà comprendre que vers la 5e/4e, je me suis rendue compte que l'amour était exclue de ma famille (enfin, je le ressent toujours ainsi). Le dernier souvenir de ma mère me disant qu'elle a toujours voulu avorté de moi remonte à mes 5 ans, on a souvent oublié de venir me chercher en maternelle. Il n'y a rien de plus affreux de ne pas avoir été désirée par une personne complètement attardée.
Quand j'ai changé de classe en 3e. J'étais trop cultivée, je dessinais très bien et il y a aussi le racisme (je suis chinoise). Il y avait une "chef", tout le monde se pliait à ses envies. En deux mois, elle a mis la moitié du collège contre moi. Harcèlement, blagues, insultes en plein cours. Et les professeurs se taisaient, les CPE encore plus. C'était de ma faute. Je me souviens de mon prof d'histoire en fin d'année "Tu ne l'as pas un peu cherché aussi ?".
Aujourd'hui, au lycée, j'ai des amis que j'adore. Ceux qu'on n'aime pas, on s'en fiche (sauf certaines connes, mais je n'y fais plus attention). Mais je suis incapable de croire sincèrement qu'on m'aime, alors qu'avant la 3e, je croyais quand les gens me disaient qu'ils m'aimaient bien. Je suis dans une sorte de parano incontrôlable.
Je suis devenue froide, cruelle parfois. Apathique. Je préfère être seule, et voir mes amis proches, même si j'ai toujours la peur qu'ils ne m'aiment pas. Le regard des autres me fait aussi peur. J'ose pas montrer mes faiblesses comme une dépression même à mon meilleur ami (qui l'est depuis le début du collège et qui connait tout de moi).
MaxenceL- Messages : 108
Date d'inscription : 16/10/2011
Age : 29
Localisation : Paris
Re: Le collège : une fosse aux lions
Je reprends le sujet qui date d'il y a deux ans, mais qui évoque beaucoup de choses chez moi. Au collège, on nous fait plus ou moins comprendre que si on ne s'intègre pas, c'est de notre faute.
J'avais vu une psychologue scolaire à qui j'avais dit que ça ne se passait pas bien avec les autres et elle m'a dit que s'ils me rejetaient c'est parce que j'étais timide... Peut-être voulait-elle me donner simplement une explication rationnelle, mais je l'ai interprété de cette manière : "Si les autres ne t'acceptent pas, c'est uniquement de ta faute et si tu ne veux pas te faire insulter, c'est à toi de changer, pas à eux".
A cause de ça, on peut se sentir extrêmement coupable d'être ce qu'on est, alors que concrètement, on ne fait de mal à personne.
Par ailleurs, j'ai le sentiments que beaucoup de surveillants ne font pas leur travail. On dirait qu'ils sont choisi uniquement à la confiance en eux qu'ils peuvent afficher, et non à leur capacité à intervenir en cas de problème avec ou entre les élèves.
J'avais vu une psychologue scolaire à qui j'avais dit que ça ne se passait pas bien avec les autres et elle m'a dit que s'ils me rejetaient c'est parce que j'étais timide... Peut-être voulait-elle me donner simplement une explication rationnelle, mais je l'ai interprété de cette manière : "Si les autres ne t'acceptent pas, c'est uniquement de ta faute et si tu ne veux pas te faire insulter, c'est à toi de changer, pas à eux".
A cause de ça, on peut se sentir extrêmement coupable d'être ce qu'on est, alors que concrètement, on ne fait de mal à personne.
Par ailleurs, j'ai le sentiments que beaucoup de surveillants ne font pas leur travail. On dirait qu'ils sont choisi uniquement à la confiance en eux qu'ils peuvent afficher, et non à leur capacité à intervenir en cas de problème avec ou entre les élèves.
ecodule- Messages : 35
Date d'inscription : 16/01/2013
Age : 36
Localisation : Ardennes
Témoignage précieux !
meï a écrit:j'ai en ce moment 3 collegiens a la maison..le grand est en 3è et arrive en bout de course du collège (ouf..) mais globaleemtn, puisqu'il etait deja en fliliere particulière (bilingue regionale) ça a été.(les gosses de cette filière se faisaient rejetées (ouah leszaut ils parlent breton, ouh!) mais tous ensemble.. )
il continue au lycee (jusqu'au bac et ptet après) en breton, par passion.
le second est lui ds une posture caremment plus compliquée, il est eip, tsa, et suremetn un peu aspie sur les bords, du coup il n'a aucune integration et ce depuis toujours..ou alors par des enfants come lui, un peu atypiques. (et heureuseemnt, il y en a..)
et bah..heureusement il a pu entrer en filière cham cette année (il ne passe qu'une partie de son tps au collège et c'est deja trop..le reste etant au conservatoire ou la ca va...cherchez l'erreur..)
mais pour lui (il est en 5è) il reste encore de loonnngues années..soupir. on en bave, meme moi, ca la directrice ne nous aime pas (?..)on est une famille "de gens speciaux".......( )..bref.
et le ptit der lui a voulu aller au clège (... ) deja depuis le ce2...il reclamait le collège a grands cris.
en fait il a éét adie ds une filière avec dispo zebres qui le soutien, et pour la premiere année depuis des lustrews il est bien. alors..bon.
l entourage y fait bcp, ce collège est un peti collège famlial, etc..le fait 'avoir un an d'avance ne se voit quasi pas (il est peti mais bon..) et il est pris pour ce qu'il est par sa classe, c'est super.
en bref, je pesne que le collège est vraiment une jungle mais qu'il faut en tant que parents, faire attention aux choix au depart...par ex, si vous avez l'occaze de mettre vos enfants ds des filières un peu originales (pas ds le privé forcement les miens sont tous ds e public!), cham, arts, bilingues, sports (si!) etc..
ca aide bcp, on evite des eccueils...(gros etabliseemtns, population "zone".)difficiles pour les eip.
il n'y a pas que les collèges prives avec etiquettes qui marchent loin dela c'est mem parfois pire...
j'ai de plutto bons souvenir de mon collège mais peti clège de campagne...
en gros, faites atention a l'ortientaztion de vos pettis zebres meme petits..cherchez les ecoles proposants des trucs ou le collège suit, et qui est "hors normes", ça aide enormement.
sinon, ds un collège totu à fait normal, mes enfants seraient broyés, sans aucuns doutes.(deja que pour le second c'es moyen...alors que la population devrait etre plus tolerante", je n'ose imaginer ailleurs..)
(
Mère de zèbres également dont un qui va rentrer en 6ème à la prochaine rentrée, votre témoignage m'est précieux et recoupe les conseils d'une amie ancienne enseignante qui m'a aussi conseillé une flière originale et renseignements pris, il y a une classe bilingue dans le collège de mon secteur, en espérant que ça suffise car même si je suis dans une petite ville, le collège compte au minimum 800 élèves (bon il parait qu'il y en a qui en ont dans les 1500 ) mais je ne suis pas rassurée pour autant, le choix n'étant pas énorme dans le secteur !
Re: Le collège : une fosse aux lions
Les brimades pour moi, c'était plutôt le primaire et même dès le CE1 à cause d'une enseignante qui ne pouvait pas me sacquer ce qui a probablement eu des conséquences jusqu'à maintenant (plus de 40 ans plus tard !) ce qui me fait dire qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans l'Educ Nat.
Au collège, pas vraiment de brimade mais cinq ans (j'ai redoublé la 3ème) d'un long ennui frisant la dépression pendant ma première troisième, avec résultats en chute libre... Le lycée m'a reboosté car c'est terrible à dire, il y avait un "tri" entretemps : ceux qui me méprisaient le plus partaient en lycée technique...
J'ai eu plusieurs des enseignants bien intentionnés qui ont convoqué mes parents pour leur signaler mon attitude passive et bloquée (je pleurais lorsque je devais passer au tableau) mais l'impression que j'en retire maintenant est que mes parents ont été indifférents à mon sort, c'est assez terrible... Alors que globalement, le corps enseignant de l'époque avait été pas mal bienveillant à mon sujet.
Au collège, pas vraiment de brimade mais cinq ans (j'ai redoublé la 3ème) d'un long ennui frisant la dépression pendant ma première troisième, avec résultats en chute libre... Le lycée m'a reboosté car c'est terrible à dire, il y avait un "tri" entretemps : ceux qui me méprisaient le plus partaient en lycée technique...
J'ai eu plusieurs des enseignants bien intentionnés qui ont convoqué mes parents pour leur signaler mon attitude passive et bloquée (je pleurais lorsque je devais passer au tableau) mais l'impression que j'en retire maintenant est que mes parents ont été indifférents à mon sort, c'est assez terrible... Alors que globalement, le corps enseignant de l'époque avait été pas mal bienveillant à mon sujet.
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