Fata's présentation II le retour.

Les fleurs si diaphanes dans l'auréole de la lune
ne sont plus que des songes.

*

Gambader dans la poudre de l'aurore,
c'est de la révolte.

*

Suivre l'horizon jusqu'au ciel.

*

L'aube approche en éclaireur.

*

Farandole des étoiles,
entraîne mon âme !

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L'espoir est une lueur, pas un leurre.

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Tout chemin a son nomade,
tout nomade son autel,
tout autel son temple.

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Amateur d'apothéose devenir une étincelle.

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Brume. La mer est vague.

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Le chemin prophétise un chemin.

*

L'art est devenu vide
c'est pourquoi des "experts" en parlent à sa place.

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Quand le silence approche,
sachons nous taire.

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Partir afin de retrouver son but.

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D'un coup d'ailes se déchaîner.

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La musique entretient en nous le paradis.

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Comme l'or du vil
je veux être extrait de la «masse».

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L'intimité parfaite ne se trouve que sous l'immensité du ciel étoilé.

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Notre désir est bien trop grand pour nous.

*

Je n'écris pas ce que j'ai à dire,
je tourne autour de ce que je ne parviens pas à dire.

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Dans la rumeur suspendue d'une lueur de chandelle
souffle le murmure des étoiles.

*

A grandes bouffées de fleurs voici le printemps.
Tout dorés de pollen danser,
dans le brouhaha des fleurs s'aimer.

*

Ô silence bleuté,
il fait à la fois nuit et jour.

*

http://seaquence.org/lgnw

Je ne me place en termes de combat ou de guerrier, mais je ne peux pas me permettre de diluer la vérité que je porte, y compris pour me faire des copains copines. Ce n'est pas que je n'aime pas les personnes, mais c'est qu'il y a des compromis que je n'ai pas à faire.
J'ai horreur des mixs spiritualisants qui coupent le vin pur de la Parole avec de la limonade. Ce sont des tromperies. Je pourrais m'expliquer en profondeur sur ce point, approfondir un certain nombre de réalités théologiques, mais je fais ce pari que mon refus peut inciter les gens à se demander vraiment pourquoi je ne saisis pas ces mains pourtant si gentiment tendues. Ma foi est ce qu'elle est, mais une chose est sûre: elle est sans mélange. L'idée d'une religion unique pour tous a été lancée il y a longtemps par des sociétés plus ou moins occultes en vue d'affaiblir le christianisme et de le relativiser dans l'esprit des gens. Simplement pour moi, ça ne marche pas. Je suis un pur Judéo-chrétien et j'ai des rasions profondes de l'être. je résiste donc à la tentation d'un relativisme, d'un atténuement et d'une "décaféination" de ces textes et de leur portée. Il faut le savoir et s'adresser à moi en étant conscient de cela. Voilà tout.
Je ne connais pas "la force du coquelicot" par exemple, je ne connais que celle du St Esprit, et crois-moi, c'est quelque chose.
je parle en langues depuis plus de trente ans, j'ai assisté à des miracles et à des guérisons, à des conversions et à des réconciliations impressionnantes. je vis des onctions merveilleuses de manière hebdomadaire et ai fondé des groupes de prières (indépendants des chapelles.) je sais en qui j'ai mis ma foi, je sais où je vais, comment et pourquoi. Il est donc vain d'essayer de me faire adopter des traditions étrangères. C'est très simple.

Il y a des endroits où je ne me rends qu'en guitare.
Vers des lieux angéliques où ma peine s'amadoue.
J'assens à son emprise, sa mélopée me met de l'or dans l'âme,
et me plonge dans l'azurement d'une aurore embellie.

Je suis alors un bambin qui bondit
dans les éclats auréolaires fortifié par cet adjuvant
des arpèges, des envolées au lyrisme étourdissant
et bienfaisant.

Elle me ramène d'où venu:
Tricoté de joie j'aspire au grand retour
qui me verra regagner
le berceau constellé des nues
ou le giron accueillant
d'une nature à jamais réconciliée.
Comme avant...

Aérisé par ses hymnes,
quand elle répand des augures mirifiques,
me rénove, semble m'innocenter,
me soulève du sol pour un divin baiser.
Portant un présage
de ce que sera la vie
quand elle commencera...

Belle parce que vecteur de beauté
la guitare enchanteresse, ascentionnelle,
comme portant une parole, m'édifie.

Et je la CROIS...

J'étais tout entier à ma folie
à demi indompté
rêvant des légendes nouvelles
bataillant pour me désengourdir.

Je suis allongé de tout mon long
dans les fleurs, barbouillé de rosée,
je suis allongé de tout mon nu dans la brise,
toute mon ouïe tendue vers les trilles
à me dissoudre dans la glèbe du jardin.

"De trois manières nous assure -ton, la science aurait définitivement chassé Dieu – En premier lieu, elle a constitué un nouveau type d'analyse du réel, qui par sa rigueur unique, a désormais valeur de connaissance: l'objectivité du savoir exclut tous les anciens modes abstraits de raisonnements, tous les procédés analogiques, toutes les extrapolations dites métaphysiques qui faisaient pénétrer l'esprit dans un monde irréel, imaginaire, chimérique, un mode qu'il appelait mystérieux, transcendant, et dans lequel il se perdait.
De plus, à mesure qu'elle progresse dans ses démarches rigoureusement inductives, qu'il s'agisse de l'histoire des hommes ou des phénomènes de la nature, la science balaie au-devant d'elle, dans sa marche assurée, toutes les illusions qui ont enfanté et nourri les croyances relatives à la divinité: car l'homme attribua naturellement à des causes occultes, à des puissances surnaturelles, et finalement par un processus de simplification, de condensation et d'abstraction, ou, comme disait Engels, de « distillation »- processus apparemment rationnel mais sans retour critique, - à la causalité d'un Dieu unique, tous les effets dont son ignorance ne lui permettait pas encore de déterminer les véritables causes. - Enfin, issu de la science, le développement prodigieux de la technique accroît chaque jour l'empire de l'homme sur la nature et sur lui-même; ainsi l'homme prend conscience d'un pouvoir véritablement créateur; il se sent de plus en plus le démiurge de sa propre histoire, et par conséquent il n'éprouve plus le besoin d'imaginer un Dieu qui serait le remède universel à ses faiblesses, comme il l'était tout à l'heure à ses ignorances. […]
Il est certain, en premier lieu, que l'exclusion de toute idée de transcendance ou de mystère, de toute idée même d'être, au sens intérieur et substantiel du mot – qui serait par avance l'exclusion de toute idée de Dieu – passe le pouvoir de toute science. Ce que la science « ne  pas percevoir » en vertu même d'un postulat de méthode » n'est pas pour autant supprimé, et demeure tout au moins en suspens. » Pour le chasser à jamais du champ de notre intelligence, il faudrait que nous puissions d'abord affirmer que que l'objet de la science positive est « le tout de l'être » Or cette affirmation n'est évidemment pas scientifique; elle est d'ordre philosophique; elle est corrélative de tout un système de pensée impliquant l'objectivation complète de l'esprit, système construit tout entier en dehors de toute science positive. Il n'est pas rare qu'on le reçoive et s'en inspire par un à priori non critiqué, ce qu'il y a de plus radical dans l'opération de l'intelligence étant ce dont on s'aperçoit le moins. On est alors prisonnier de l'illusion qui fait de la connaissance scientifique le seul type de connaissance valable – en oubliant le connaissant. C'est pourquoi la preuve de Dieu doit souvent aujourd'hui commencer par une démarche préalable qui consiste à situer, à définir, à caractériser, à fonder et par là même à critiquer l'activité scientifique, afin de savoir ce qu'on est en bon droit d'en attendre et ce qu'elle ne peut ou apporter, ou obliger à rejeter.
« Dans la mesure ou cette activité ramène les choses dont elle s'occupe à des symboles abstraits, transparents et intellectuellement maniables » elle congédie toute réalité profonde, tout sujet, tout réel, «tout ce qui peut nous être une voie vers Dieu»; elle le congédie ou plutôt elle le met entre parenthèses, car il n'y a pas de place pour le mot « je » dans un ouvrage de physique ou de chimie, et d'autre part il est bien certain que Dieu n'appartient pas au monde des choses, ou des idées, au monde des objets  «que nous pouvons saisir, manier, et même essayer de contrôler», de tout ce que notre intelligence est capable de dominer. Il est bien sûr que si dans l'univers il ne se trouve que des objets entièrement saisissables et décomposables par l'analyse, et jamais de sujets, - jamais d'êtres l'attitude de l'homme en face de cet univers ne peut être à aucun degré ni contemplation, ni de prière, ni de foi; elle ne pourrait l'être que par réminiscence nostalgique et vaine d'une époque pré-scientifique, irréversiblement dépassée. Mais cette mort de Dieu serait aussi la mort de l'homme: sujet de cette science qui ne peut concevoir de sujet, l'homme ne serait plus...Seulement encore une fois la science ne dit pas une chose pareille. Elle ne pourra jamais le dire. Métaphysiquement et religieusement, en elle-même elle est neutre. Il ne peut y avoir de preuves purement scientifiques de l'existence de Dieu, car il faudrait pour cela que Dieu soit du même ordre que les forces naturelles, qu'il soit un OBJET de ce monde; mais en revanche et pour la même raison, il ne peut pas non plus y avoir de preuve scientifique de la fausseté de l'affirmation de Dieu; autrement dit l'athéisme ne peut pas plus que la croyance en Dieu se donner pour une conclusion de la science comme telle. […]
« L'essor de l'esprit critique purifie d'une conception magique et des survivances superstitieuses » (Gaudium et Spes.)
En effet, plus la mentalité scientifique se développe, plus l'homme voit l »inutilité d'un « dieu de l'explication » au plan des phénomènes, et pareillement, plus ses techniques se perfectionnent et accumulent les succès, moins il éprouve le besoin de faire intervenir une puissance divine
pour suppléer à ses propres impuissances. « Lorsque nous comprenons la nature par la science lorsque nous la maîtrisons par la technique nous procédons et nous devons procéder comme si Dieu n'existait pas » selon la formule de Bonhoeffer. Et pas davantage faire appel à Dieu « pour boucher les trous de notre savoir pour nous décharger de nos responsabilités d'hommes ! « Comme hommes disait encore Bonhoeffer, en un langage qui a pu paraître ambigu, nous pouvons vivre sans Dieu .» « L'homme peut vivre à l'intérieur de sa vie terrestre, sans éprouver le besoin de faire de Dieu un chaînon de sa maîtrise sur le monde » Qu'y a t-il de plus évident pour chacun de nous croyant ou non ? Mais est-ce là vérité si nouvelle ? Et ce dieu-chaînon, ce dieu bouche-trou, ressemble t-il au Dieu que la foi chrétienne professe ?
Lorsque cette foi s'épanouit en prière; lorsqu'elle inspire vraiment la vie et la pensée, le chrétien sait qu'il ne cherche pas « une panacée des misères présentes .» Il sait bien que Dieu ne lui apporte pas une garantie matérielle du succès dans l'existence »

On peut démonter une montre, mais peut-on la démontrer ?

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Une mauvaise fenêtre, c'est quand le dehors vient dedans, une bonne fenêtre, c'est quand le dedans va dehors.

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Tous les livres concernant le phénomêne de la gravité universelle me tombent des mains.

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L'horizon est une promesse. Il faut y aller pour savoir de quoi .

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Monte au sommet de toi: c'est en ton pouvoir. Et là attend que le très-haut descende à toi, c'est en son pouvoir.

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L'esprit bléssé devint curieux. L'esprit curieux devint réfléchi. L'esprit réfléchi devint concentré. L'esprit concentré devint réceptif. L'esprit réceptif devint sensible. L'esprit sensible devint sage. L'esprit sage devint humble. L'esprit humble devint doux. L'esprit doux devint comme un nid. Aussi fut-il un jour visité.

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De mon vivant je ne l'ai jamais vu, alors je CROIS que la vie est belle. De mon vivant je ne l'ai jamais vu, alors je CROIS que les hommes peuvent être bons. De mon vivant je ne l'ai jamais vu, alors je CROIS qu'existe la sagesse. En fait tout ce qui compte vraiment pour moi, ce sont des choses que je ne vois pas, mais que je crois.

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Vivre est un labeur. Mais le labeur n'est pas vivre.

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Comment, encombré d'un corps aussi malodorant, puis-je être sensible à la beauté ?


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J'écris un livre qui n'a qu'un commencement.



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J'ai décidé de largement étendre ma liste d'ignorés. De ceux qui me font mousser les nerfs. Je fais ça pour le forum, pour eux et pour moi. Décidément non on ne peut pas parler avec tout le monde. Trop de pré-requis sont absents, trop d'expériences nous séparent, et sans doute aussi des choses moins glorieuses sur lesquelles par souci de paix je ne m'étendrai pas.
Je vais donc m'employer à soigneusement filtrer non pas ce que je dis, mais à qui je le dis. On peut (rire) parler de tout, mais visiblement pas avec tout le monde.

Ce que j'ai écris sur le fil "A chacun sa vérité".

Le drame c'est quand quelqu'un se croit compétent en tous domaines sous le prétexte qu'il l'est en un seul.
Ainsi un laborantin qui s'occupe de transcendance fait et dit autant d'âneries qu'un moine qui ferait des vaccins.
Il y a une hiérarchie des vérités. Il y a les faits, il y a la réaction en face des faits - tout cela relevant de la plus banale vie pratique, même auréolée de la gloire scientifique, et il y a les questions métaphysiques éternelles, celles en fait que tout le monde se pose à moins de les anesthésier par conformisme social et auxquelles chacun répond comme il peut, veut, etc.
Il est inutile et puéril d'interroger les cieux avec une calculette.
Il y a aussi ceux qui ne sont pas assez intelligents pour être malheureux. Cette tranche de QI confortable où tout va bien, les normo zèbres, qui passent la frontière de l'un et l'autre coté sans effort, qui sont intelligents juste comme il faut pour pouvoir être acceptés du monde et qui en même temps sont suffisamment bons  élèves pour se faire une bonne place bien peinarde au soleil. Peut-être les plus dangereux parce qu'ils peuvent faire mine de jouer sur tous les tableaux.
J'aime ce qu'a dit Eric, parce que c'est cela que je voulais voir ressortir: toute cette dénégation contre je ne sais quel complot (!) religieux que j'avais croisée ailleurs et qui sous-tend en réalité une petite haine bien indurée pour laquelle le problème pénultième des vaccins n'est qu'un prétexte pour lâcher la bride à un militantisme anti-chrétien qui n'ose pas dire son nom (de peur que les nerfs ne prennent le pas sur une apparence de rationalité). C'était la raison vraie de mon intervention ici: il me plait de mettre à jour les sympathies ou antipathies sub-rationnelles que masquent la technicité feinte de propos qui se veulent définitifs. C'est fait. Chacun (en fait pas tous) comprendra que sous les masques de la logique et de la froideur, il y a quelque chose là-dessous comme un amour mort.
La vie elle-même nous vaccine. Par exemple le temps venant elle nous rend immunisé contre l'orgueil scientiste qui prétend totalitairement apporter la réponse finale à la question finale, s'assoir sur tous les trônes et diriger chacun. Voilà où est le véritable danger: dans une pseudo-rationalité incapable de pleurer, qui voit tout comme un moteur et qui à cause de cela écrase toute sensibilité proprement humaine sous des équations mécanicistes et des tonnes de preuves dont sur le fond personne n'a rien à faire. Aucune réponse sur les causes des causes, aucune réponse sur les fins, aucune réponse sur la matière, le temps, l'étendue, aucune réponse sur le mal d'être, aucune réponse sur la justice, sur la vérité dernière, sur le sens à donner à l'existence, le bonheur, l'amour, la joie, la paix intérieure, la fraternité, le partage, mais pourtant se croyant en tous points le gourou du monde. C'est de cela dont je parlais et de cela seul, et les terminologies tortueuses ne changent rien à ce fait: les croyants menacent mon autonomie absolue, donc tous les biais sont bons pour essayer d'en étaler l'inanité, de peur qu'ils attirent vers leur vitrine ceux qui seraient frustrés de ce que moi j'ai à vendre. Des brights. Luci/fer.
Pour moi aussi la question des vaccins est pénultième, tant mieux s'il y en a (et comment savoir si c'est une bonne chose, pour l'affirmer il faudrait connaître l'avenir, peut-être qu'untel a vu sa vie allongée par un vaccin, pour finir par mourir au terme d'une atroce agonie que sa mort "naturelle" lui aurait évitée !) Où est l'avantage de vivre vieux dans un monde transformé en dépotoir ?
Dans un monde sans aucune chaleur, sans aucune humanité, sans aucun avenir, sans aucune direction hormis les minables petites villégiatures, la promenade d'un clebs et l'insécurité de l'emploi. Si quelqu'un veut être en bonne santé et vivoter pendant des siècles, qu'il aille vers vous, mais si quelqu'un veut VIVRE, vivre à plein, exploser de vie, même brièvement qu'il ne compte pas sur les mécaniciens du corps et les bureaucrates de la raison discursive: il y perdrait son âme.
Il faut apprendre à ne pas se laisser enfermer dans l'inessentiel.
Qu'on m'explique enfin comment un accroissement d'humanisme s'accompagne d'un accroissement d'inhumanité et s'accommode si bien d'un accroissement de l'aliénation collective...
Pour moi, je suis ainsi fait: je ne répond pas à ce que les gens écrivent, mais à ce qu'ils pensent. Entende qui peut.

http://www.iannix.org/fr/whatisiannix/

Désolé. Et merci...  

Je sais que je suis horripilant, je sais. Un proverbe Juif dit: " Il y a deux choses qui dépassent toujours les bornes: l'amour et la haine."
Je sais que je m'y prends mal, je sais que je m'emberlucoque sur une idée-force dont malgré tous mes efforts je ne parviens pas à faire abstraction parce qu'elle ne laisse rien en suspend et comble toutes les béances de la pensée. Je bataille comme un fou et j'ai peut-être tort: je devrais peut-être n'avoir rien à chaloir de ce que la plupart des gens préfèrent n'être que les objets de leur milieu plutôt que de s'aventurer au large et d'oser quitter '"leur terre et leur parenté" intellectuelle, afin de parvenir à ce Canaan, qui se cache dans sa propre lumière.
Rien n'est alors laissé dans l'ombre de ce qu'il faut savoir pour que soudain éclate au grand jour la cohérence, interne, du monde pendant que l'on continue d'entretenir des divisions fictives et des hypothèses qui se précipitent vers des impasses. C'est à la fois infiniment simple et infiniment complexe. Tout converge. Tout ne tient que par en-haut.
Pour moi l'intelligent ne sait pas, il pense. Il ne trouve pas de repos dans des demies-mesures et ne se plait pas dans le confort relatif et incertain des demies réponses. Foncièrement insatisfait du peu qu'il découvre il est toujours porté en avant, affamé de la réponse totale à la question totale. Il ne sait qu'afin de savoir, et ne pense que pour tout dépasser. Il ne s'agit pas de savoir - les théories sont mornes et sèches - mais d'être saisi dans un courant incessant vers toujours plus d'unification intérieure et extérieure, vers le delta définitif où toute tension s'accoise. Il n'a de repos que dans la perfection, que dans la plénitude accomplie. Alors se déracinant il déracine au passage alentour les gisants qui se contentent de peu. Tout est là donné: le savoir, la sagesse, la joie, la paix, l'amour, l'éternel advenant, la plénitude, l'accomplissement infini. Mais la plupart reste accroché à des miettes rassies plutôt que de céder à l'appel. C'est atrocement horripilant de voir des gens passer à coté de la vie et d'eux-mêmes pour simplement avoir le dernier mot dans une discussion qu'on aura de toute façon oublié dès le lendemain.

Ah, enfin ! Du délire musical ! Les musiques en tubes qu'on consomme en boite m'ont décidément toujours fait chier...Faire des tubes, c'est pour les plombiers...

J'aimais bien les musiques non-normées d'une époque révolue, comme sont révolues la liberté et l'insouciance, d'une époque où on osait tout et qui était tout sauf ennuyeuse. Je n'aime pas ce qui sort depuis des écoles et des casernes: cette génération de petits suivistes satisfaits qui déblatèrent leurs leçons apprises, la tête farcie d'un bortch insipide, passé dans le mixeur de lieux communs normés et prédigérés.
Sous la tutelle de l'ombre griffue du fric devenu policier, j'ai eu le temps en cinquante cinq ans de voir la populace sombrer dans la médiocrité et se réjouir d'une pensée en aggloméré qui use de flatterie et de sussucre à son chien-chien pour la domestiquer. Domestiques, oui là est le mot. Domestiques des mercenaires de la haute finance, domestiques des gratte-papiers de laboratoire, domestiques des prélats ventripotents d'une civilisation qui ne comprend même plus le sens des mots qu'elle utilise.
Je ne donnerais pas un kopec pour sauver cette ruine. Au contraire, je ne cesse de me réjouir de la voir sombrer dans le chaos qu'elle fomente pour faire advenir son grand Dieu Khon l'Anthropomorphe. Cette espèce de croisement entre un hippopotame et une limace...Ou bien d'un shamallow avec du tapioca.
Elle croit créer l'homme, (ah la belle affaire, ce machin qui dès la naissance a les tripes répugnantes) alors que ce crétin soumis n'en n'a plus que le nom, mélangé qu'il est à toutes les boues et les sanies, avec son lisier en guise de jardin et ses pensées de populace assermentée en guise de réflexion. Que ce monde crève et que crèvent avec lui ses enculés d'adorateurs ! Cette masse de veaux adipeux qui se suivent la tête dans le cul tous en rang avant d'être équarris par les surveillants cravatés de la pensée unique.
Il est interdit de mettre un seul pied en-dehors de cette merderie.
Va chier, tas de purin mazouté !
j'en viens à espérer qu'un géant couvert d'algues venant de la mer viendrait aplatir un terrible étron, une décharge de ventre, sur Dubai pour l'engloutir sous des montagnes de fèces et d'asticots ! Pour commencer.
Faites tout de traviole et faites dérailler ce train. Un dernier sursaut avant l'abîme ! Pour l'honneur !

"D'où viennent les désordres ? Tout commence par un manque d'amour." Mo Tzu.

Atterrant spectacle du monde cet été. On ne sait plus où donner de la tête tellement la folie se débride, tellement les passions primaires prennent le pas sur la raison. On sent bien qu'on ne peut plus raisonner personne - ce qui a toujours annoncé des guerres. Que le chaos s'emballe, que les puissants sont enfermés dans des principes et conceptions qui n'adhèrent plus au réel. Emballement de l'instinctivité collective, manipulation du droit, et slogans vides mitraillés au petit bonheur la chance. De partout les grands prédateurs de la médiocrité assoient l'activité de leur haine sur des "valeurs" grotesques, des couplets sans intelligence, des idées reçues, des vieilleries éculées et mortelles. Obscurantisme en vérité.
Obama est mou. L'Amérique n'a d'imagination que ses comptes en banque et lèche prosternée le cul de l'Arabie Saoudite. L'islam est saisi d'hystérie irrationnelle au point de s'enfoncer dans les massacres fraternels (ce qui est peut-être hélas un début de solution) Poutine se prend pour le tsar, un tsar de pacotille, espèce de potentat qui a défaut d'intelligence n'enracine son pouvoir que sur la violence et la cruauté. La Lybie est en flamme. L'irak, la Jordanie, la Syrie sont menacées par une secte d'assassins débondés, quant à la France, on dirait une précieuse ridicule effarouchée...Jusqu'en Chine le meurtre aveugle s'étend. Cette saison de la folie sème des ferments de haine durable, renouvelle le stock de dangers et fait preuve d'une bêtise qui ridiculise les couplets publicitaires sur la "modernité".
De la merde à perte de vue. Et l'ONU fait des phrases avec une mollesse d'eunuque...
On arrête des gamines de dix ans avec des ceintures d'explosifs...

C'est à cela que nous a amené le progrès ? "la victoire de l'esprit humain sur la nature" ? j'y vois d'abord un échec, celui de l'humanisme dont les vœux pieux impuissants sont inaudibles. Un échec de la démocratie (libérale) qui par "diplomatie" (hypocrisie) s'enfonce dans des platitudes idéologiques ineptes et un discours de comptable sénile qui compte ses piécettes pendant que les rues sont en flammes.

Il faudrait tout envoyer chier. Renvoyer cette "communauté internationale" cet espèce de bortch immangeable, aux fin fond d'un asile et l'économie qui est le carburant de cette pétaudière devant des tribunaux qui du coup redeviendraient démocratiques.

Pour paraphraser la chanson, "rien n'est bon chez elle tout est à jeter". Et l'Europe, cette usine à gaz batarde, qui reste là interdite
comme une carpe qui perd l'eau...

Avec un peu de pot ébola va mettre tout le monde d'accord... 

Belle pochette !     

http://plini.bandcamp.com/