Fata's présentation II le retour.
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Fata Morgana
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Re: Fata's présentation II le retour.
On s'est torché un (ou deux) cubi avec les zèbres de la région de Toulouse et environs...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Re: Fata's présentation II le retour.
http://abakus.bandcamp.com/album/that-much-closer-to-the-sun
Cœur léger et primesautier. Qui reconnaitra les accords et la mélodie de "night walker ?
Quoi qu'il en soit cet album est réussi de bout en bout...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata's présentation II le retour.
J'ai fais une compilation de mes posts sur le fil: "Les athées sont-ils des hommes ?"
Au cas où.
"Si un athée considère qu'il est l'objet d'un déterminisme qu'il ne maîtrise pas et que partant le libre-arbitre n'est qu'une illusion, et qu'il s'avoue donc n'être qu'un objet biologique éphémère prédéterminé qui paraît un instant avant de retourner au néant, au nom de quelle vérité devrais-je le respecter en tant que personne plutôt que de m'en servir comme on le fait d'un épiphénomène insignifiant dû aux caprices (hasardeux lol) de la nature ?
…
La question que je posais c'était plutôt: comment justifier d'une dignité sur la base d'une vérité qui pose la détermination (nature, évolution et hasards seuls, et enchaînements causaux afférents) comme origine du soi. Si cela est, le mot "je" véhicule une illusion. Il n'a pas plus d'existence que le dieu décrié. C'est un versant plus philosophique de ce que tu dis. Dès lors que nous serions le produit de l'évolution d'une "substance" naturelle aussi complexe soit-elle nous ne pouvons plus être concernés par la définition de l'homme libre, c'est à dire auto-déterminé ou en mesure de le faire. Dès lors le qualificatif de dignité humaine n'est plus valide.
Sur la base de quelle vérité un solide quelconque aussi complexe soit-il peut-il exiger de moi que je le traite comme s'il ne l'était pas ? Et ce faisant, ne se contredit-il pas entièrement ? Voic une machine biologique causale qui me demande de renoncer à professer le libre-arbitre d'un coté, et qui me demande d'autre part de lui en reconnaître l'usage !
Jamais aucune substance fondée sur le déterminisme de la nature n'engendrera une seule once de liberté. Or un amas moléculaire sans une once de liberté n'est qu'une chose, en aucun cas une personne...Le "on" devrait alors, par honnêteté intellectuelle, remplacer alors le "je". (C'est très sommaire, on pourrait aller beaucoup plus loin) .
Référence du matérialisme "pur": Daniel Tennet.
…
Je ne peux pas déshumaniser ce qui n'est pas personnel.
Que signifie pour un athée être une PERSONNE ? Qu'est-ce qui différencie la PERSONNE de l'OBJET bilologique, chimique dans lequel la causalité ou le hasard produisent des "réactions" déterminées par leur nature, telle qu'elle est (définitivement) donnée ? (=obligatoire = fatalement ) Ne reste alors qu'une illusion de volonté, une illusion de personnalité, une illusion de liberté entraînées causalement simplement pour faire perdurer cette forme de vie le plus possible. Mais là point de personne. Juste des organismes organisés par leur milieu...
Voilà l'une des questions sous-jacentes.
Mais cette définition n'est pas la mienne: je suis croyant, mais bien la leur: ils sont athées !
…
C'est pourquoi cette question, cette provocation, est peut-être la plus épineuse depuis longtemps ici: soit on admet que le titre d'homme libre ne peut revenir à un être qui tire son origine de la seule nature et de ses évolutions matérielles conditionnées par la marche inexorable de l'évolution, autrement dit que l'on est l'objet passif d'un processus naturel auquel on est soumis comme une pierre à une avalanche, - mais alors au nom de quoi devrais-je respecter cette chose qui se dit homme ? - soit on se rebelle, et on est obligé de faire
appel à une transcendance.
Alors je redemande autrement: qu'est-ce qui dans la définition athée de l'homme peut me permettre de penser que j'ai à faire à des personnes (douées de personnalité) en m'adressant à des athées ? Que faut-il pour passer d'organisme mû par la seule nature, ignorant du bien et du mal MORAL, soumis à la loi de l'évolution et à son mécanicisme fatal au stade de la PERSONNE, et de la dignité qu'elle revendique ?
S'il n'y a pas d'absolu, pourquoi devrais-je reconnaître un absolu dans l'athée ? Aimer un behavioriste, n'est-ce pas aimer un robot biologique ?
…
« L'humanité transcende sa condition déterminée, biologique, finie. »
Certes oui, croyant, j'acquièse. Mais à quelles conditions ?
Qu'est ce que l'acte qui transcende ma condition de machine biologique, déterminée par mes gènes et mon histoire, mon milieu social et culturel ? Quel est par excellence l'acte d'émancipation vis à vis de la fatalité, de la nécessité, de la soumission en somme ?
A quel moment ce "on", au fond impersonnel, peut-il devenir un "je" CHOISIS ?
Si je ne suis que l'espace impuissant à travers lequel la nature poursuit des plans qui me dépassent, qui m'enracinent dans un temps et un espace indifférents, je ne suis pas maître de ma vie, et du sens que je lui donne. Je ne suis pas libre, je ne suis que l'émanation d'une force aveugle. Je ne suis pas une personne, je suis un utilitaire pour la matière, un porteur de gènes, un organe d'un grand tout indifférent.
Pas quelqu'un qui mérite un nom (une mission, une voca -tion (de voxa = voix) ) Bref, une chose inerte sans importance
Au nom de quelle VÉRITÉ alors puis-je revendiquer pour moi le titre de personne ? En quoi puis-je espérer un respect, alors même que j'en nie la cause ?
…
Tu n'as pas compris que je me contente de suivre la logique de l'absence de transcendance et du matérialisme. Rien de ce que je dis ici je ne le pense à titre de comparatif. Je mets simplement en relief un fait. Le fait que la transcendance est le propre de l'homme, et que son absence nous ravale au rang de choses indifférentes parmi les choses indifférentes. Le behaviorisme l'a bien compris et use quotidiennement de ce credo (l'homme seul comme être -machine, sans grâce) pour asservir les peuples à son aliénation.
La liberté que vous prétendez chérir, vous la vendez sans même vous en rendre compte. Parce que vous donnez raison à une idéologie qui vous dévêtant de la protection du sacré vous laisse pieds et poings liés à sa botte. Et le pire, c'est que vous appelez ça "liberté de pensée".
Ce n'en n'est pas. Ça n'en n'a jamais été. Être une "émanation d'une nature sans liberté ne donne pas une once de liberté. Pas une once de dignité, et même pas une once de droit. On n'a droit qu'au rapport de force pour défendre sa viande mortelle contre d'autres viandards. Voilà l'avenir certain que concocte pour vous cette mascarade de "pensée".
Ce que je dis - ce que j'essaye de faire toucher du doigt - n'est pas facile à comprendre.
…
Si tu m'as lu ET COMPRIS, tu sais que ce n'est précisément pas moi qui tiens ce discours - je tiens le discours contraire, mais je pousse le raisonnement de ceux qui défendent ces conceptions ignobles, vides de sens et déshonorantes jusquà leur terme. Je mets juste le doigt sur une logique, celle du matérialisme, jusquà ce que ce qu'il contient d'inhumain apparaisse: pour lui, l'homme n'est qu'un objet prédictible et manipulable à l'envie, parce que dénué d'instances supérieures au hasard et aux instincts, il n'est qu'une bête dont on fait ce qu'on veut.
Voilà le discours "occulte" de cette pensée. Si cela te révolte, ne te trompe pas de cible. Je me bats ici depuis le début pour combattre cette horreur. Pour que justement TOI, tu sois considéré comme un homme, et non pas comme un numéro interchangeable !
je vais te dire ce que wall street a compris (ou cru comprendre) ainsi que les tyrans, les politiciens véreux et les exploiteurs: " Si Dieu n'existe pas, tout est permis !" Et avec votre assentiment tacite (!) ils mettent cela en application de partout. L'athéisme, si on suit sa logique, non seulement nie l'homme, mais l'interdit ! TU refuses de croire CONTRE TOUTE APPARENCE ? LIBREMENT ? Alors voilà où te mènes ta logique, à être un non-homme dans un monde - usine entièrement dévoué par ton travail et la soumission à ce credo, aux loisirs des riches et des parvenus.
…
Feuerbach, Nietzshe, Marx, Rothchild, Freud ont trahi l'humanité, mais plus encore son avenir. Ils ont distillé la résignation et la médiocrité.
Et le résultat, c'est ce que l'on commence à voir: exploitation MONDIALE du bétail humain (l'homme sans dieu égal un veau !) destruction sacrilège de la nature, esclavagisme, aliénation, chiffrage, marquage, clonage, manipulations, et j'en passe.
Et toute cette litanie de fleurs du mal repose sur un ressort simple: enlève leur tout espoir (au sens de raison transcendante de vivre) et ils serviront.
Voilà brièvement posé l'enjeu et les extensions - plus ou moins visibles je l'admets - qu'il induit.
On attend maintenant le "surhomme" ce grand con triomphant promené dans un char par des bestiaux humains agenouillés et leur jetant des miettes ! On l'attend ce Machin tout entier voué aux plaisirs et aux excès de ses appétits, quitte à se faire intuber une machinerie que lui auront conçu ses serves les transhumanistes, à la fois trompeurs et trompés. Chaque fois que la flamme de l'espoir en une vie à venir s'éteint, c'est cette ombre qui grandit. Déjà elle répand sur le monde les ténèbres de la confusion et de l'animosité spontanée. C'est cela que vous voulez ? Un serpent PUISSANT certes, mais sans cœur, PUISSANT mais aveugle, PUISSANT mais cruel, qui vous jettera du haut de son trône un semi confort toujours menacé au prix de votre âme, de votre silence, de votre résignation, de l'abdication de votre dignité ?
Ah oui, ce sera vachement mieux quand ce sera la science qui vous dirigera ! Elle qui d'emblée commence en affirmant que vous n'être que des amas de molécules et de gènes uniquement intéressés par la satisfaction de ses appétits ! Ah oui vraiment, ça commence bien ! Et pourtant, la fin n'est-elle pas visible dès les commencements ? Quels augures ! Quelle merveilleuse aurore on peut attendre de là ! Allons donc, ces gens sont des esclavagistes, même s'ils s'ignorent, parce qu'ils ne voient qu'en deux dimensions un être - toi - qui en comporte mille !
Quel dommage, quand on sait que depuis deux mille ans, et cela malgré la trahison de clercs vendus, tout ce qui est beau et bon nous appartient !
Alors, elle est où votre liberté ? Et votre dignité ?
Moi je dis seulement que si l'homme est un organisme déterminé et par une cause hasardeuse et par des gènes, il n'est pas plus homme qu'une limace. A ce titre, je ne vois pas au nom de quelle vérité sur l'homme -et d'ou venue - je devrais le considérer comme tel.
"La vie n'a pas de sens, pas de finalité, nous ne sommes que les fruits hasardeux de tâtonnements moléculaires et d'échanges génétiques tout aussi hasardeux !" Soit ! j'en prends acte, moi, je ne parle qu'aux hommes. Je te confonds sur tes propres dires ! Tu te refuses le titre d'homme ? Alors comment vas-tu faire pour que je te respecte en tant que tel ?
De la définition qu'on se fait de l'homme découle la définition de ce que sera son monde. Moi, un solide queconque qui ne pense que sous la préssion de gènes à s'assurer sa pitance dans un monde voué au hasard et sans finalité, je n'appelle pas ça un homme. Pas même un mammifère. N'importe quelle méduse ferait aussi bien l'affaire.
Alors on ne nait pas homme, on le devient. Et certainement pas en se contentant de suivre ses penchants et en s'en déculpabilisant derrière une rhétorique pseudo scientifique, pseudo philosophique. Aujourd'hui, la pensée médiocre, la pensée fondée sur des ventres à remplir, c'est la conformité, celle qui prépare l'esclavage et la soumission, le déshonneur et l'échec, et la terreur. Rien n'est plus conforme, populaire, bas de gamme qu'un athéisme qui ignore cela même qu'il dit nier !
Qui ne mesure même pas les conséquences de ses affirmations, en termes politiques, sociaux, scientifiques, philosophiques et idéologiques. Qu'on essaye au moins d'être des contradicteurs crédibles ! Avec un peu de fond ! Voilà cette pensée "sérieuse" qui invoque "l'expérience" et qui quand on lui dit comment expérimenter que le spirituel a bel et bien un contenu, s'enfuit en criant qu'il n'y a rien à trouver, puisqu'il n'y a rien à chercher ! Ah quelle rigueur ! Vraiment, je félicite votre audace !
Tout ce qui obéit à la faim, au froid, au sexe, à la peur n'est que machine, instinct, réflexe. Mais SEUL celui qui ose affirmer que derrière le voile des apparences, derrière la facade de toute l'histoire aussi sordide soit-elle que tout cela a un sens, un sens humanisant, anoblissant, une finalité belle et bonne, quand bien même il l'affirmerait dans ses chiottes, oui, celui-là je veux bien l'appeler un homme.
…
Et je vois que l'on bute sur la définition de l'homme. Dire qu'on est construit sur base de matière SEULEMENT, c'est dire, encore une fois, qu'il n'y a rien en nous de proprement humain. Je pourrais me dérober en répondant que nous ne savons rien de la matière, plus on la sonde, plus nous avons à faire à des paradoxes où temps et espace disparaissent. Où la particule est une onde, etc. Nous descendons en fait dans un chaos. Et la question est simple: devons nous reculer et reculer encore dans le sous-humain, puis dans le sous-animal puis dans le sub-atomique, dans le maelstrom pour définir notre être ? Ne le faisons-nous pas parce que dans l'autre sens - vers le haut, nous butons sur un pas que nous ne parvenons pas à faire ? A franchir ? Le moins est-il l'explication du plus ? Pent-on expliquer le vivant par le mort, le mobile par l'inerte, le conscient pas l'inconscient ? Pourquoi le "choix" systématique d'une direction descendante ? Justement parce que nous n'admettons pas, ne voulons pas admettre, un au-dessus de l'homme. Nous projetons sur le ciel notre propre image et comme nous n'avons pas notre source en nous mêmes, nous descendons en spirale dans des dimensions de moins en moins humaines, de moins en moins personnelles. Mais la personne se définit-elle par la matière qui la compose ? La personne, l'individu volitif n'est-il pas AUSSI autre chose qu'un agglomérat de trucs incapables du moindre vouloir ? Cette position atomiste n'explique rien, elle se contente de déplacer le problème du plus - l'humain, au moins - la "poussière" atomique. C'est cela précisément qui fait que je ne peux pas respecter, en tant qu'homme, cette créature là. Pas plus qu'une méduse.
Pourquoi plutot que d'aller au bout d'une logique, aller en-deça ? Sur quoi bute l'animal humain pour devenir un homme ? On me donne des versions genre préjugé spatial de l'homme poussière d'étoiles sans me dire comment il se fait que la conscience apparaisse dans cette poussière, une conscience qui va de l'égoïsme foncier du consommateur compulsif à celle d'un homme qui craque devant l'absurdité des choses et qu'on retrouve un jour dans les bidonvilles entrain de prendre sur ses biens pour les partager à des déshérités: rien dans la logique de la seule nature n'explique cet acte là. Cette liberté vis à vis de soi-même et de ses intérêts et de la culture même du monde.
Il y a là un affranchissement, une indépendance vis à vis d'un soi qui serait la cause suprême, le foyer central de nos préoccupations.
Un acte de souveraine liberté !
Qu'homme ou une femme quitte une vie de luxe assuré, de plaisir et de confort pour aller vivre sa vie dans la puanteur de montagnes de détritus pour être présent auprès de ceux qui n'ont pas d'autre choix, c'est être libre de soi, de son milieu, de sa culture, de ses reflexes de préservations, de ses désirs, de tout. (sœur Emanuelle, promise par la fortune familiale et à la culture de son milieu à une vie de plaisirs insouciants) Or certains l'ont fait. Ils ont montré l'existence en eux d'un étage de plus dans la construction de leur être.
Ils ont dépassé d'un coté la crainte de manquer et de l'autre l'assurance d'un confort, quelque chose de plus fort que ce qui s'imposait à eux a pris le relais. Une valeur que n'ont ni les méduses, ni les limaces, ni la plupart des autres hommes.
…
Nous ne sommes pas ici placés sur le plan de la morale, mais sur le plan de la métaphysique. Si quelq'un me dit que seule la matière constitue son être et explique sa présence au monde, je lui répond que c'est pareil pour une amibe et que dans cette optique, je ne m'adresse pas à une personne, mais à un simple amas moléculaire. C'est lui qui le dit, pas moi. J'en déduis que dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi il pourrait revendiquer une réciprocité de jugement entre lui, cet amas hasardeux sans libre-arbitre et l'homme.
Les athées me demandent d'adopter dans mes relations avec eux une valeur, le respect par exemple, qui ne peut être dû qu'à un être personnel, libre et pleinement humain tout en niant les conditions mêmes qui feraient de cet être une personne à part entière...
D'où la contradiction. En somme ils me demandent que j'adopte en fait à leur égard une attitude de charité - une égalité - alors qu'ils ôtent par leurs conceptions toute crédibilité aux éléments proprement humains qui les constituent (raient). Il me demandent en un mot une attitude éminement religieuse et personnelle (respect, amour, égalité) devant une idole ontologiquement inerte. Et au nom de quelle vérité seraient ils à même d'être considérés comme des hommes, plutôt que comme des choses ?
Je peux prendre acte d'une chose, mais je ne peux pas entrer dans un rapport affectif avec elle.
Ou alors il va falloir qu'ils m'expliquent quelle est la source de la dignité qu'ils me demandent de leur reconnaître... "
Au cas où.
"Si un athée considère qu'il est l'objet d'un déterminisme qu'il ne maîtrise pas et que partant le libre-arbitre n'est qu'une illusion, et qu'il s'avoue donc n'être qu'un objet biologique éphémère prédéterminé qui paraît un instant avant de retourner au néant, au nom de quelle vérité devrais-je le respecter en tant que personne plutôt que de m'en servir comme on le fait d'un épiphénomène insignifiant dû aux caprices (hasardeux lol) de la nature ?
…
La question que je posais c'était plutôt: comment justifier d'une dignité sur la base d'une vérité qui pose la détermination (nature, évolution et hasards seuls, et enchaînements causaux afférents) comme origine du soi. Si cela est, le mot "je" véhicule une illusion. Il n'a pas plus d'existence que le dieu décrié. C'est un versant plus philosophique de ce que tu dis. Dès lors que nous serions le produit de l'évolution d'une "substance" naturelle aussi complexe soit-elle nous ne pouvons plus être concernés par la définition de l'homme libre, c'est à dire auto-déterminé ou en mesure de le faire. Dès lors le qualificatif de dignité humaine n'est plus valide.
Sur la base de quelle vérité un solide quelconque aussi complexe soit-il peut-il exiger de moi que je le traite comme s'il ne l'était pas ? Et ce faisant, ne se contredit-il pas entièrement ? Voic une machine biologique causale qui me demande de renoncer à professer le libre-arbitre d'un coté, et qui me demande d'autre part de lui en reconnaître l'usage !
Jamais aucune substance fondée sur le déterminisme de la nature n'engendrera une seule once de liberté. Or un amas moléculaire sans une once de liberté n'est qu'une chose, en aucun cas une personne...Le "on" devrait alors, par honnêteté intellectuelle, remplacer alors le "je". (C'est très sommaire, on pourrait aller beaucoup plus loin) .
Référence du matérialisme "pur": Daniel Tennet.
…
Je ne peux pas déshumaniser ce qui n'est pas personnel.
Que signifie pour un athée être une PERSONNE ? Qu'est-ce qui différencie la PERSONNE de l'OBJET bilologique, chimique dans lequel la causalité ou le hasard produisent des "réactions" déterminées par leur nature, telle qu'elle est (définitivement) donnée ? (=obligatoire = fatalement ) Ne reste alors qu'une illusion de volonté, une illusion de personnalité, une illusion de liberté entraînées causalement simplement pour faire perdurer cette forme de vie le plus possible. Mais là point de personne. Juste des organismes organisés par leur milieu...
Voilà l'une des questions sous-jacentes.
Mais cette définition n'est pas la mienne: je suis croyant, mais bien la leur: ils sont athées !
…
C'est pourquoi cette question, cette provocation, est peut-être la plus épineuse depuis longtemps ici: soit on admet que le titre d'homme libre ne peut revenir à un être qui tire son origine de la seule nature et de ses évolutions matérielles conditionnées par la marche inexorable de l'évolution, autrement dit que l'on est l'objet passif d'un processus naturel auquel on est soumis comme une pierre à une avalanche, - mais alors au nom de quoi devrais-je respecter cette chose qui se dit homme ? - soit on se rebelle, et on est obligé de faire
appel à une transcendance.
Alors je redemande autrement: qu'est-ce qui dans la définition athée de l'homme peut me permettre de penser que j'ai à faire à des personnes (douées de personnalité) en m'adressant à des athées ? Que faut-il pour passer d'organisme mû par la seule nature, ignorant du bien et du mal MORAL, soumis à la loi de l'évolution et à son mécanicisme fatal au stade de la PERSONNE, et de la dignité qu'elle revendique ?
S'il n'y a pas d'absolu, pourquoi devrais-je reconnaître un absolu dans l'athée ? Aimer un behavioriste, n'est-ce pas aimer un robot biologique ?
…
« L'humanité transcende sa condition déterminée, biologique, finie. »
Certes oui, croyant, j'acquièse. Mais à quelles conditions ?
Qu'est ce que l'acte qui transcende ma condition de machine biologique, déterminée par mes gènes et mon histoire, mon milieu social et culturel ? Quel est par excellence l'acte d'émancipation vis à vis de la fatalité, de la nécessité, de la soumission en somme ?
A quel moment ce "on", au fond impersonnel, peut-il devenir un "je" CHOISIS ?
Si je ne suis que l'espace impuissant à travers lequel la nature poursuit des plans qui me dépassent, qui m'enracinent dans un temps et un espace indifférents, je ne suis pas maître de ma vie, et du sens que je lui donne. Je ne suis pas libre, je ne suis que l'émanation d'une force aveugle. Je ne suis pas une personne, je suis un utilitaire pour la matière, un porteur de gènes, un organe d'un grand tout indifférent.
Pas quelqu'un qui mérite un nom (une mission, une voca -tion (de voxa = voix) ) Bref, une chose inerte sans importance
Au nom de quelle VÉRITÉ alors puis-je revendiquer pour moi le titre de personne ? En quoi puis-je espérer un respect, alors même que j'en nie la cause ?
…
Tu n'as pas compris que je me contente de suivre la logique de l'absence de transcendance et du matérialisme. Rien de ce que je dis ici je ne le pense à titre de comparatif. Je mets simplement en relief un fait. Le fait que la transcendance est le propre de l'homme, et que son absence nous ravale au rang de choses indifférentes parmi les choses indifférentes. Le behaviorisme l'a bien compris et use quotidiennement de ce credo (l'homme seul comme être -machine, sans grâce) pour asservir les peuples à son aliénation.
La liberté que vous prétendez chérir, vous la vendez sans même vous en rendre compte. Parce que vous donnez raison à une idéologie qui vous dévêtant de la protection du sacré vous laisse pieds et poings liés à sa botte. Et le pire, c'est que vous appelez ça "liberté de pensée".
Ce n'en n'est pas. Ça n'en n'a jamais été. Être une "émanation d'une nature sans liberté ne donne pas une once de liberté. Pas une once de dignité, et même pas une once de droit. On n'a droit qu'au rapport de force pour défendre sa viande mortelle contre d'autres viandards. Voilà l'avenir certain que concocte pour vous cette mascarade de "pensée".
Ce que je dis - ce que j'essaye de faire toucher du doigt - n'est pas facile à comprendre.
…
Si tu m'as lu ET COMPRIS, tu sais que ce n'est précisément pas moi qui tiens ce discours - je tiens le discours contraire, mais je pousse le raisonnement de ceux qui défendent ces conceptions ignobles, vides de sens et déshonorantes jusquà leur terme. Je mets juste le doigt sur une logique, celle du matérialisme, jusquà ce que ce qu'il contient d'inhumain apparaisse: pour lui, l'homme n'est qu'un objet prédictible et manipulable à l'envie, parce que dénué d'instances supérieures au hasard et aux instincts, il n'est qu'une bête dont on fait ce qu'on veut.
Voilà le discours "occulte" de cette pensée. Si cela te révolte, ne te trompe pas de cible. Je me bats ici depuis le début pour combattre cette horreur. Pour que justement TOI, tu sois considéré comme un homme, et non pas comme un numéro interchangeable !
je vais te dire ce que wall street a compris (ou cru comprendre) ainsi que les tyrans, les politiciens véreux et les exploiteurs: " Si Dieu n'existe pas, tout est permis !" Et avec votre assentiment tacite (!) ils mettent cela en application de partout. L'athéisme, si on suit sa logique, non seulement nie l'homme, mais l'interdit ! TU refuses de croire CONTRE TOUTE APPARENCE ? LIBREMENT ? Alors voilà où te mènes ta logique, à être un non-homme dans un monde - usine entièrement dévoué par ton travail et la soumission à ce credo, aux loisirs des riches et des parvenus.
…
Feuerbach, Nietzshe, Marx, Rothchild, Freud ont trahi l'humanité, mais plus encore son avenir. Ils ont distillé la résignation et la médiocrité.
Et le résultat, c'est ce que l'on commence à voir: exploitation MONDIALE du bétail humain (l'homme sans dieu égal un veau !) destruction sacrilège de la nature, esclavagisme, aliénation, chiffrage, marquage, clonage, manipulations, et j'en passe.
Et toute cette litanie de fleurs du mal repose sur un ressort simple: enlève leur tout espoir (au sens de raison transcendante de vivre) et ils serviront.
Voilà brièvement posé l'enjeu et les extensions - plus ou moins visibles je l'admets - qu'il induit.
On attend maintenant le "surhomme" ce grand con triomphant promené dans un char par des bestiaux humains agenouillés et leur jetant des miettes ! On l'attend ce Machin tout entier voué aux plaisirs et aux excès de ses appétits, quitte à se faire intuber une machinerie que lui auront conçu ses serves les transhumanistes, à la fois trompeurs et trompés. Chaque fois que la flamme de l'espoir en une vie à venir s'éteint, c'est cette ombre qui grandit. Déjà elle répand sur le monde les ténèbres de la confusion et de l'animosité spontanée. C'est cela que vous voulez ? Un serpent PUISSANT certes, mais sans cœur, PUISSANT mais aveugle, PUISSANT mais cruel, qui vous jettera du haut de son trône un semi confort toujours menacé au prix de votre âme, de votre silence, de votre résignation, de l'abdication de votre dignité ?
Ah oui, ce sera vachement mieux quand ce sera la science qui vous dirigera ! Elle qui d'emblée commence en affirmant que vous n'être que des amas de molécules et de gènes uniquement intéressés par la satisfaction de ses appétits ! Ah oui vraiment, ça commence bien ! Et pourtant, la fin n'est-elle pas visible dès les commencements ? Quels augures ! Quelle merveilleuse aurore on peut attendre de là ! Allons donc, ces gens sont des esclavagistes, même s'ils s'ignorent, parce qu'ils ne voient qu'en deux dimensions un être - toi - qui en comporte mille !
Quel dommage, quand on sait que depuis deux mille ans, et cela malgré la trahison de clercs vendus, tout ce qui est beau et bon nous appartient !
Alors, elle est où votre liberté ? Et votre dignité ?
Moi je dis seulement que si l'homme est un organisme déterminé et par une cause hasardeuse et par des gènes, il n'est pas plus homme qu'une limace. A ce titre, je ne vois pas au nom de quelle vérité sur l'homme -et d'ou venue - je devrais le considérer comme tel.
"La vie n'a pas de sens, pas de finalité, nous ne sommes que les fruits hasardeux de tâtonnements moléculaires et d'échanges génétiques tout aussi hasardeux !" Soit ! j'en prends acte, moi, je ne parle qu'aux hommes. Je te confonds sur tes propres dires ! Tu te refuses le titre d'homme ? Alors comment vas-tu faire pour que je te respecte en tant que tel ?
De la définition qu'on se fait de l'homme découle la définition de ce que sera son monde. Moi, un solide queconque qui ne pense que sous la préssion de gènes à s'assurer sa pitance dans un monde voué au hasard et sans finalité, je n'appelle pas ça un homme. Pas même un mammifère. N'importe quelle méduse ferait aussi bien l'affaire.
Alors on ne nait pas homme, on le devient. Et certainement pas en se contentant de suivre ses penchants et en s'en déculpabilisant derrière une rhétorique pseudo scientifique, pseudo philosophique. Aujourd'hui, la pensée médiocre, la pensée fondée sur des ventres à remplir, c'est la conformité, celle qui prépare l'esclavage et la soumission, le déshonneur et l'échec, et la terreur. Rien n'est plus conforme, populaire, bas de gamme qu'un athéisme qui ignore cela même qu'il dit nier !
Qui ne mesure même pas les conséquences de ses affirmations, en termes politiques, sociaux, scientifiques, philosophiques et idéologiques. Qu'on essaye au moins d'être des contradicteurs crédibles ! Avec un peu de fond ! Voilà cette pensée "sérieuse" qui invoque "l'expérience" et qui quand on lui dit comment expérimenter que le spirituel a bel et bien un contenu, s'enfuit en criant qu'il n'y a rien à trouver, puisqu'il n'y a rien à chercher ! Ah quelle rigueur ! Vraiment, je félicite votre audace !
Tout ce qui obéit à la faim, au froid, au sexe, à la peur n'est que machine, instinct, réflexe. Mais SEUL celui qui ose affirmer que derrière le voile des apparences, derrière la facade de toute l'histoire aussi sordide soit-elle que tout cela a un sens, un sens humanisant, anoblissant, une finalité belle et bonne, quand bien même il l'affirmerait dans ses chiottes, oui, celui-là je veux bien l'appeler un homme.
…
Et je vois que l'on bute sur la définition de l'homme. Dire qu'on est construit sur base de matière SEULEMENT, c'est dire, encore une fois, qu'il n'y a rien en nous de proprement humain. Je pourrais me dérober en répondant que nous ne savons rien de la matière, plus on la sonde, plus nous avons à faire à des paradoxes où temps et espace disparaissent. Où la particule est une onde, etc. Nous descendons en fait dans un chaos. Et la question est simple: devons nous reculer et reculer encore dans le sous-humain, puis dans le sous-animal puis dans le sub-atomique, dans le maelstrom pour définir notre être ? Ne le faisons-nous pas parce que dans l'autre sens - vers le haut, nous butons sur un pas que nous ne parvenons pas à faire ? A franchir ? Le moins est-il l'explication du plus ? Pent-on expliquer le vivant par le mort, le mobile par l'inerte, le conscient pas l'inconscient ? Pourquoi le "choix" systématique d'une direction descendante ? Justement parce que nous n'admettons pas, ne voulons pas admettre, un au-dessus de l'homme. Nous projetons sur le ciel notre propre image et comme nous n'avons pas notre source en nous mêmes, nous descendons en spirale dans des dimensions de moins en moins humaines, de moins en moins personnelles. Mais la personne se définit-elle par la matière qui la compose ? La personne, l'individu volitif n'est-il pas AUSSI autre chose qu'un agglomérat de trucs incapables du moindre vouloir ? Cette position atomiste n'explique rien, elle se contente de déplacer le problème du plus - l'humain, au moins - la "poussière" atomique. C'est cela précisément qui fait que je ne peux pas respecter, en tant qu'homme, cette créature là. Pas plus qu'une méduse.
Pourquoi plutot que d'aller au bout d'une logique, aller en-deça ? Sur quoi bute l'animal humain pour devenir un homme ? On me donne des versions genre préjugé spatial de l'homme poussière d'étoiles sans me dire comment il se fait que la conscience apparaisse dans cette poussière, une conscience qui va de l'égoïsme foncier du consommateur compulsif à celle d'un homme qui craque devant l'absurdité des choses et qu'on retrouve un jour dans les bidonvilles entrain de prendre sur ses biens pour les partager à des déshérités: rien dans la logique de la seule nature n'explique cet acte là. Cette liberté vis à vis de soi-même et de ses intérêts et de la culture même du monde.
Il y a là un affranchissement, une indépendance vis à vis d'un soi qui serait la cause suprême, le foyer central de nos préoccupations.
Un acte de souveraine liberté !
Qu'homme ou une femme quitte une vie de luxe assuré, de plaisir et de confort pour aller vivre sa vie dans la puanteur de montagnes de détritus pour être présent auprès de ceux qui n'ont pas d'autre choix, c'est être libre de soi, de son milieu, de sa culture, de ses reflexes de préservations, de ses désirs, de tout. (sœur Emanuelle, promise par la fortune familiale et à la culture de son milieu à une vie de plaisirs insouciants) Or certains l'ont fait. Ils ont montré l'existence en eux d'un étage de plus dans la construction de leur être.
Ils ont dépassé d'un coté la crainte de manquer et de l'autre l'assurance d'un confort, quelque chose de plus fort que ce qui s'imposait à eux a pris le relais. Une valeur que n'ont ni les méduses, ni les limaces, ni la plupart des autres hommes.
…
Nous ne sommes pas ici placés sur le plan de la morale, mais sur le plan de la métaphysique. Si quelq'un me dit que seule la matière constitue son être et explique sa présence au monde, je lui répond que c'est pareil pour une amibe et que dans cette optique, je ne m'adresse pas à une personne, mais à un simple amas moléculaire. C'est lui qui le dit, pas moi. J'en déduis que dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi il pourrait revendiquer une réciprocité de jugement entre lui, cet amas hasardeux sans libre-arbitre et l'homme.
Les athées me demandent d'adopter dans mes relations avec eux une valeur, le respect par exemple, qui ne peut être dû qu'à un être personnel, libre et pleinement humain tout en niant les conditions mêmes qui feraient de cet être une personne à part entière...
D'où la contradiction. En somme ils me demandent que j'adopte en fait à leur égard une attitude de charité - une égalité - alors qu'ils ôtent par leurs conceptions toute crédibilité aux éléments proprement humains qui les constituent (raient). Il me demandent en un mot une attitude éminement religieuse et personnelle (respect, amour, égalité) devant une idole ontologiquement inerte. Et au nom de quelle vérité seraient ils à même d'être considérés comme des hommes, plutôt que comme des choses ?
Je peux prendre acte d'une chose, mais je ne peux pas entrer dans un rapport affectif avec elle.
Ou alors il va falloir qu'ils m'expliquent quelle est la source de la dignité qu'ils me demandent de leur reconnaître... "
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Fata's présentation II le retour.
Voilà encore un fil où personne ne comprend ce que tu écris.
Tu as décidemment beaucoup de patience...moi je craque momentanément. Ce monde me fait peur!
Heureusement qu'il y a cette superbe musique, ce soir, pour me relaxer !
Je retourne à la source, faire vibrer à nouveau le vivant qui est en moi
Ca va aller....
Tu as décidemment beaucoup de patience...moi je craque momentanément. Ce monde me fait peur!
Heureusement qu'il y a cette superbe musique, ce soir, pour me relaxer !
Je retourne à la source, faire vibrer à nouveau le vivant qui est en moi
Ca va aller....
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Fata's présentation II le retour.
Il le faut.
"Dans le monde, vous aurez à souffrir, mais gardez courage, j'ai vaincu le monde".
"Dans le monde, vous aurez à souffrir, mais gardez courage, j'ai vaincu le monde".
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Fata's présentation II le retour.
C'est vrai, il le faut, de toute évidence.
Je suis contente de te connaitre, de mieux en mieux.
Tu es comme une lumière dans les ténèbres. Je désespérais de "rencontrer" des personnes comme toi et si heureuse que cela existe encore.
Bonne nuit
Je suis contente de te connaitre, de mieux en mieux.
Tu es comme une lumière dans les ténèbres. Je désespérais de "rencontrer" des personnes comme toi et si heureuse que cela existe encore.
Bonne nuit
Dernière édition par Zarbitude le Mar 5 Aoû 2014 - 22:44, édité 1 fois (Raison : Ajout)
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Fata's présentation II le retour.
Allez. Dors bien.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Fata's présentation II le retour.
Ton vœu a été exhaussé: j'ai bien dormi
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Fata's présentation II le retour.
Assis avec une (ou deux...elles sont grosses ces bouteilles !) Weihenstephaner non filtrées je mets de la musique.
j'ai un sentiment de soulagement intense d'avoir posté de longs extraits de textes variés sur le fil "religion ou connerie" parce que pour les prochaine escarmouches, j'aurais du matos.
Hier j'ai été littéralement avalé par ces mots du seul livre qui compte vraiment:
"Celui qui vient de la terre est terrestre et parle en terrestre,
celui qui vient du ciel témoigne de ce qu'il a vu et entendu
ET SON TÉMOIGNAGE, NUL NE L'ACCUEILLE." Jean 3-31
Je n'ai pas décidé, j'ai été contraint de me laisser vivre. Cette crise de manque qui a failli me tuer à cause de ce médicament m'a fait réalisé que ma vie est tout à fait singulière, et que mes efforts pour "m'adapter" sont définitivement vains ! Je ne vivrai JAMAIS normalement. Je n'ai aucune responsabilité. Aucun devoir. Aucune appartenance.
je me bienheure. (Ce mot a existé, les gens ne prennent pas assez soin du langage, il est pourtant le premier des émancipateurs.)
Je suis seul. Pour plusieurs jours, ce qui signifie le confort absolu. Autour de moi le monde "change" comme ils disent, c'est à dire qu'il part complètement en couilles, ce qui me réjouis: je ne m'y suis jamais senti bien. Cette poubelle brûle de toutes parts.
je respecte hypocritement sa liberté en ne faisant rien pour que ça change: tout est pourri, autant tout bazarder.
Vous devriez écouter "night walker" de Abakus. Ça m'a une fragrance d'aurore enfantine totalement subversive au milieu de cette mentalité droitière et suragitée. T'as raison Abakus, on les emmerde !
Que c'est bon d'avoir raté sa vie quand on voit la plaie que c'est de l'avoir réussie !
J'écoutais le patron de Virgin. Je n'ai jamais entendu un tel amoncellement de banalités qui se croient élevées. Dans un devoir de Français on lui collerais zéro, c'est une nullité intellectuelle absolue ! Un grand riche con comme un trou de bite. Mais il cherche à se croire indispensable. Patiemment on écoute sa litanie de slogans débilitants, et dès qu'il se tait, on l'oublie. Mon dieu qu'il est con !
Je le pardonne hein, cela fait des décennies maintenant qu'il n'a pas touché le sol et vit dans sa bulle (financière) en essayant de se persuader que le bien, c'est ça. Pauvre mec.
je sentais hier et ce matin l'étincelle Dieu au centre de mon plexus solaire. Un amour qui arrache tout ! Qui m'arrache vers ce là-haut bleu, enfantin et pur, fait d'une joie indicible, d'une passion plus délicieuse que cent mille orgasmes, et dont aucun de ces crétins ne veut.
Qu'ils restent. "Celui qui REFUSE de croire, la colère de Dieu DEMEURE sur lui." jean 3-36 Terrible... Mais choisi.
Quele st mon bonheur ? ce sont toutes les aurores du monde qui se sont données rendez-vous dans mon cœur (ou mon âme on s'en fout !) et là tout n'est que fraîcheur, jeunesse, innocence, allacrité, délices, des lys ! Ô Mon dieu, comme tu nous as aimés !
Ah je voudrais tomber raide mort et que se déchire le voile de cette sublime rencontre !
Allez mon ch'tiot Fata, tu vas bientôt laisser cette poubelle à ces flammes et la joie plénière, absolue et éternelle sera tienne, comme promis.
A la vôtre les gars !
Pétard, que les filles sont belles ! Et des impuissants veulent les mettre en équations/équarissage...
... Alors elle tombe cette bombe ? Cette météorite qu'on en finisse avec looserie historique, politique, scientifique,
et même religieuse ?
Quel bordel que le monde moderne. Échoués dans un dépotoir des gogos aliénés par les fausses infos et les slogans - qui commencent dès l'école - veulent faire "leur place au soleil".
Le metro de Paris - plus belle ville du monde - pue la merde à plein nez. Un mode du vie subterrestre pour subhumains. La taupe à lunettes galope dans les tunnels. Sûre de son intelligence !
Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Que je suis anar ? Bien sûr !
Qu'est-ce qu'on pourrait bien foutre de cette machinerie bancale (la zoziété) dans le royaume des cieux ?
Combien de fois sur ce forum me suis-je: "Mon dieu, mais qu'est-ce qu'il est con le pauvre !" ?
Mais que faire ? Il aime ça !
j'ai un sentiment de soulagement intense d'avoir posté de longs extraits de textes variés sur le fil "religion ou connerie" parce que pour les prochaine escarmouches, j'aurais du matos.
Hier j'ai été littéralement avalé par ces mots du seul livre qui compte vraiment:
"Celui qui vient de la terre est terrestre et parle en terrestre,
celui qui vient du ciel témoigne de ce qu'il a vu et entendu
ET SON TÉMOIGNAGE, NUL NE L'ACCUEILLE." Jean 3-31
Je n'ai pas décidé, j'ai été contraint de me laisser vivre. Cette crise de manque qui a failli me tuer à cause de ce médicament m'a fait réalisé que ma vie est tout à fait singulière, et que mes efforts pour "m'adapter" sont définitivement vains ! Je ne vivrai JAMAIS normalement. Je n'ai aucune responsabilité. Aucun devoir. Aucune appartenance.
je me bienheure. (Ce mot a existé, les gens ne prennent pas assez soin du langage, il est pourtant le premier des émancipateurs.)
Je suis seul. Pour plusieurs jours, ce qui signifie le confort absolu. Autour de moi le monde "change" comme ils disent, c'est à dire qu'il part complètement en couilles, ce qui me réjouis: je ne m'y suis jamais senti bien. Cette poubelle brûle de toutes parts.
je respecte hypocritement sa liberté en ne faisant rien pour que ça change: tout est pourri, autant tout bazarder.
Vous devriez écouter "night walker" de Abakus. Ça m'a une fragrance d'aurore enfantine totalement subversive au milieu de cette mentalité droitière et suragitée. T'as raison Abakus, on les emmerde !
Que c'est bon d'avoir raté sa vie quand on voit la plaie que c'est de l'avoir réussie !
J'écoutais le patron de Virgin. Je n'ai jamais entendu un tel amoncellement de banalités qui se croient élevées. Dans un devoir de Français on lui collerais zéro, c'est une nullité intellectuelle absolue ! Un grand riche con comme un trou de bite. Mais il cherche à se croire indispensable. Patiemment on écoute sa litanie de slogans débilitants, et dès qu'il se tait, on l'oublie. Mon dieu qu'il est con !
Je le pardonne hein, cela fait des décennies maintenant qu'il n'a pas touché le sol et vit dans sa bulle (financière) en essayant de se persuader que le bien, c'est ça. Pauvre mec.
je sentais hier et ce matin l'étincelle Dieu au centre de mon plexus solaire. Un amour qui arrache tout ! Qui m'arrache vers ce là-haut bleu, enfantin et pur, fait d'une joie indicible, d'une passion plus délicieuse que cent mille orgasmes, et dont aucun de ces crétins ne veut.
Qu'ils restent. "Celui qui REFUSE de croire, la colère de Dieu DEMEURE sur lui." jean 3-36 Terrible... Mais choisi.
Quele st mon bonheur ? ce sont toutes les aurores du monde qui se sont données rendez-vous dans mon cœur (ou mon âme on s'en fout !) et là tout n'est que fraîcheur, jeunesse, innocence, allacrité, délices, des lys ! Ô Mon dieu, comme tu nous as aimés !
Ah je voudrais tomber raide mort et que se déchire le voile de cette sublime rencontre !
Allez mon ch'tiot Fata, tu vas bientôt laisser cette poubelle à ces flammes et la joie plénière, absolue et éternelle sera tienne, comme promis.
A la vôtre les gars !
Pétard, que les filles sont belles ! Et des impuissants veulent les mettre en équations/équarissage...
... Alors elle tombe cette bombe ? Cette météorite qu'on en finisse avec looserie historique, politique, scientifique,
et même religieuse ?
Quel bordel que le monde moderne. Échoués dans un dépotoir des gogos aliénés par les fausses infos et les slogans - qui commencent dès l'école - veulent faire "leur place au soleil".
Le metro de Paris - plus belle ville du monde - pue la merde à plein nez. Un mode du vie subterrestre pour subhumains. La taupe à lunettes galope dans les tunnels. Sûre de son intelligence !
Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Que je suis anar ? Bien sûr !
Qu'est-ce qu'on pourrait bien foutre de cette machinerie bancale (la zoziété) dans le royaume des cieux ?
Combien de fois sur ce forum me suis-je: "Mon dieu, mais qu'est-ce qu'il est con le pauvre !" ?
Mais que faire ? Il aime ça !
Dernière édition par Fata Morgana le Jeu 7 Aoû 2014 - 9:17, édité 2 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
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EmiM- Messages : 5707
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Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Fata's présentation II le retour.
Toi "mimi" (EmiM) tu es une femme magnifique, et je t'ai embrassée sur les deux joues: je te connais. J'ai vu ta tristesse aussi.
ta fatigue.
J'ai connu un exorciste catholique. Lors des réunions de prière, quand quelqu'un était tourmenté il lui imposait les mains en disant:
"Je te coupe la tête au nom de Jésus !" la personne tombait sur le sol. Et quand elle se relevait, elle avait sur le visage un sourire dont tout tourment avait été balayé. J'ai rarement vu quelque chose d'aussi beau.
Connaître, au sens où je l'entends, c'est aimer. Encore un peu d'âge adulte, et tu seras un soleil.
Quoi ? Tu me rappelles Marie-Pierre, épouse d'un ami à qui j'ai juré fidélité même si quand il pète ça le fait rire ! J'ai des gens à charge: ils me font confiance ! Je me dois à eux. je VEUX de toutes mes tripes le bonheur pour tous !
Toi je t'ai vue en face. Pire, j'ai regardé dans tes yeux. Tu étais bien plus que nue ! Mais toujours avec cette vulnérabilité qui fait aimer l'humanité ! Tu es une belle personne qui se pose des tas de problèmes pas si importants que ça.
Tu as le coté zèbre "psy de comptoir". Difficile de parler droit sans être interprété pas vrai ?
Mais je le voudrais: on se reverra !
Toi et eux. Ce chinois désabusé, cet asperger affectueux, ce hippie pas si pacifique, ce metteur de mots en pièces, cette énigmatique hypersensible, cette boule de joie au bord des larmes, ce matheux de la langue. ce faux clean...Cette tribu de tout petits qu'on ne peut qu'aimer.
Je te souhaite la joie, l'amour et la compagnie de personnes aimantes, sensibles, douces et profondes. Car c'est bien ce que tu cherches n'est-ce pas ?
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata's présentation II le retour.
Je suis incroyablement dangereux, parce que je VOIS. Mais je suis infiniment sécurisant, parce que j'aime. j'ai arrêté de croire que les gens ne me décevraient pas ! je les prends tout entiers, avec leurs ignorances, leurs tours d'ivoire, leurs discours creux et qu'ils espèrent rassurants.
L'homme ! Quelle grande, quelle petite chose. A la fois divin et insignifiant, seul pont entre la glèbe et le paradis !
J'ai dans le cœur de quoi consumer ce monde. Mais la liberté est inaliénable. Comprendre cela c'est comprendre TOUT le Mystère.
Je me fatigue ici à essayer d'indiquer la voie vers ce que chacun(e) cherche, sans savoir vraiment le nommer.
Il y a là donnée une aurore qui fait SIGNE.
Je me suis un instant abreuvé de visages. Des traits tendus par un espoir insu.
j'avais dans les mains comme une eau de caresses.
- Viens à la vie toi qui soupires.
j'aurais souhaité transvaser mon cœur dans chacun de ces cœurs - Mais jamais sans permission. Tu es un sanctuaire.
Dussè-je mourir afin que vous viviez...
Peut-être.
L'homme ! Quelle grande, quelle petite chose. A la fois divin et insignifiant, seul pont entre la glèbe et le paradis !
J'ai dans le cœur de quoi consumer ce monde. Mais la liberté est inaliénable. Comprendre cela c'est comprendre TOUT le Mystère.
Je me fatigue ici à essayer d'indiquer la voie vers ce que chacun(e) cherche, sans savoir vraiment le nommer.
Il y a là donnée une aurore qui fait SIGNE.
Je me suis un instant abreuvé de visages. Des traits tendus par un espoir insu.
j'avais dans les mains comme une eau de caresses.
- Viens à la vie toi qui soupires.
j'aurais souhaité transvaser mon cœur dans chacun de ces cœurs - Mais jamais sans permission. Tu es un sanctuaire.
Dussè-je mourir afin que vous viviez...
Peut-être.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata's présentation II le retour.
Oh Fata ! Merci pour ces doux mots...
En fait je ne cherche rien...
Je me contente d'Être et c'est bien suffisant...
Oui, tout le monde me dit que j'ai un côté "psy de comptoir", ce qui est drôle n'ayant jamais fait de psychologie... Par contre, je pense qu'il est dans ma nature d'être fin psychologue...
Moi, je ne me prends pas pour une psy et je ne psychanalyse personne, donc si les gens se sentent en présence d'un psy, quand je n'y joue pas, quand je ne le suis pas, à eux de savoir pourquoi ils ressentent ça...
J'ai des problèmes matériels... en dehors de ceux que m'imposent cette société, je n'en ai pas... D'ailleurs peut-on les nommer problèmes, je n'en suis pas sure, je ne pense pas les vivre ainsi au quotidien...
A quoi pensais-tu par ce mot problème ? Non parce que si tu pensais à mon chéri, et bien il n'y a plus de problème, il m'a quitté...
Moi aussi j'espère te revoir...
En fait je ne cherche rien...
Je me contente d'Être et c'est bien suffisant...
Oui, tout le monde me dit que j'ai un côté "psy de comptoir", ce qui est drôle n'ayant jamais fait de psychologie... Par contre, je pense qu'il est dans ma nature d'être fin psychologue...
Moi, je ne me prends pas pour une psy et je ne psychanalyse personne, donc si les gens se sentent en présence d'un psy, quand je n'y joue pas, quand je ne le suis pas, à eux de savoir pourquoi ils ressentent ça...
J'ai des problèmes matériels... en dehors de ceux que m'imposent cette société, je n'en ai pas... D'ailleurs peut-on les nommer problèmes, je n'en suis pas sure, je ne pense pas les vivre ainsi au quotidien...
A quoi pensais-tu par ce mot problème ? Non parce que si tu pensais à mon chéri, et bien il n'y a plus de problème, il m'a quitté...
Moi aussi j'espère te revoir...
Dernière édition par EmiM le Mer 6 Aoû 2014 - 17:19, édité 1 fois
EmiM- Messages : 5707
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Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Fata's présentation II le retour.
Well.
J'arrive au bout de mes bouteilles.
L'avantage c'est l'absence d'arrière-pensées.
Qui nous a mis un flic dans la citrouille ?
Ah oui je sais: la "politesse".
Tu sais quoi ? Même pour un psy amateur (c'est à dire non déformé par les études) la personne est absolument insondable.
Les voies de la psychè humaine sont impénétrables.
Moi je t'ai vue. Je n'ai pas vu le Mystère qui rôde. J'ai vu juste la personne aux prises avec le monde, dans ce qu'il a de tortueux. Le reste confine à l'infini.
Je pénètre assez facilement les labyrinthes. Mais pas le NOM d'une personne. (Je mets du poids sur le terme " nom". Ce n'est pas innocent.)
J'arrive au bout de mes bouteilles.
L'avantage c'est l'absence d'arrière-pensées.
Qui nous a mis un flic dans la citrouille ?
Ah oui je sais: la "politesse".
Tu sais quoi ? Même pour un psy amateur (c'est à dire non déformé par les études) la personne est absolument insondable.
Les voies de la psychè humaine sont impénétrables.
Moi je t'ai vue. Je n'ai pas vu le Mystère qui rôde. J'ai vu juste la personne aux prises avec le monde, dans ce qu'il a de tortueux. Le reste confine à l'infini.
Je pénètre assez facilement les labyrinthes. Mais pas le NOM d'une personne. (Je mets du poids sur le terme " nom". Ce n'est pas innocent.)
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata's présentation II le retour.
Je crois à la conscience collective, je crois que nous sommes un et le tout, je crois qu'aussi différent que nous sommes, nous sommes les mêmes et que notre vision du monde est relative à notre vision/conscience de nous-même...Je ne prétends pas sonder les esprits, mais je vois clairement et c'est souvent ce qui touche les gens ; ma clairvoyance...
EmiM- Messages : 5707
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Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Fata's présentation II le retour.
Idem.
Mais je suis incapable de ne pas voir...
Mais je suis incapable de ne pas voir...
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata's présentation II le retour.
Pourquoi voudrais-tu ne pas voir ?
personne de conscient, ne peut revenir à l'inconscient...
C'est un don de voir... Après chacun fait ce qu''il veut de ce qu'il voit...
personne de conscient, ne peut revenir à l'inconscient...
C'est un don de voir... Après chacun fait ce qu''il veut de ce qu'il voit...
EmiM- Messages : 5707
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Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Fata's présentation II le retour.
Question de pudeur ?
Tu vois ce qui ne va pas dans la vie (pour moi ?) c'est qu'elle ne contient pas mon content d'ivresse.
Il faut faire des efforts considérables pour être en phase avec soi-même, puis avec les autres, puis avec l'environnement, puis avec les saisons. Pfff. On n'est jamais tranquilles.
Tu vois ce qui ne va pas dans la vie (pour moi ?) c'est qu'elle ne contient pas mon content d'ivresse.
Il faut faire des efforts considérables pour être en phase avec soi-même, puis avec les autres, puis avec l'environnement, puis avec les saisons. Pfff. On n'est jamais tranquilles.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata's présentation II le retour.
Fata Morgana a écrit:Question de pudeur ?
Tu vois ce qui ne va pas dans la vie (pour moi ?) c'est qu'elle ne contient pas mon content d'ivresse.
Il faut faire des efforts considérables pour être en phase avec soi-même, puis avec les autres, puis avec l'environnement, puis avec les saisons. Pfff. On n'est jamais tranquilles.
Je comprends pas trop la question de pudeur ?
Pour ce qui est des efforts considérables pour être en phase avec soi-même, je regrette mais je ne connais que rarement ce souci... C'est le cas en situation nouvelle, donc rarement...Suis désolée que cela soit si difficile pour Toi et d'autres...
EmiM- Messages : 5707
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Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Fata's présentation II le retour.
La norme pour moi, le bien-être "quotidien" exige pas mal de cachets et pas mal de spiritualité. Juste pour garder la tête hors de l'eau...
(Pis de la bière Allemande aussi des fois...)
Tu me rappelles Mélanie. Une fille qui était là il y a longtemps. La pudeur de ne rien surprendre dans un geste ou un regard qui soit un aveu inconscient.
(Pis de la bière Allemande aussi des fois...)
Je comprends pas trop la question de pudeur ?
Tu me rappelles Mélanie. Une fille qui était là il y a longtemps. La pudeur de ne rien surprendre dans un geste ou un regard qui soit un aveu inconscient.
Dernière édition par Fata Morgana le Mer 6 Aoû 2014 - 19:42, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata's présentation II le retour.
on fait comme on peut...
EmiM- Messages : 5707
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Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Fata's présentation II le retour.
Fata Morgana a écrit:Je suis incroyablement dangereux, parce que je VOIS. Mais je suis infiniment sécurisant, parce que j'aime. j'ai arrêté de croire que les gens ne me décevraient pas ! je les prends tout entiers, avec leurs ignorances, leurs tours d'ivoire, leurs discours creux et qu'ils espèrent rassurants.
L'homme ! Quelle grande, quelle petite chose. A la fois divin et insignifiant, seul pont entre la glèbe et le paradis !
J'ai dans le cœur de quoi consumer ce monde. Mais la liberté est inaliénable. Comprendre cela c'est comprendre TOUT le Mystère.
Je me fatigue ici à essayer d'indiquer la voie vers ce que chacun(e) cherche, sans savoir vraiment le nommer.
Il y a là donnée une aurore qui fait SIGNE.
Je me suis un instant abreuvé de visages. Des traits tendus par un espoir insu.
j'avais dans les mains comme une eau de caresses.
- Viens à la vie toi qui soupires.
j'aurais souhaité transvaser mon cœur dans chacun de ces cœurs - Mais jamais sans permission. Tu es un sanctuaire.
Dussè-je mourir afin que vous viviez...
Peut-être.
Personnellement, je souhaite que tu vives et que tu partages encore tous les trésors de ton cœur.
Egoïstement ?
Je ne crois pas.
Je crois que tu as encore beaucoup de choses à donner, partager, parce que c'est bon pour tous!
Je peux dire que je t'aime, vraiment
Zarbitude- Messages : 8895
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Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Fata's présentation II le retour.
Ce que je ressens est de l'ordre de l'absolu et du relatif.
Je t'aime absolument et j'aime tout ce qui est relatif à ta personnalité.
Tu me touches, et comme peu de personnes me touchent à ce point, j'avais tout simplement envie de te le dire.
C'est gratuit, désintéressé et c'est vrai, pour moi.
Je t'aime absolument et j'aime tout ce qui est relatif à ta personnalité.
Tu me touches, et comme peu de personnes me touchent à ce point, j'avais tout simplement envie de te le dire.
C'est gratuit, désintéressé et c'est vrai, pour moi.
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Fata's présentation II le retour.
Ça fait envie. J'aimerais mieux me connaître du coup ! Parce que vu d'ici ça a pas l'air terrible !
C'est quoi qu'il en soit du pur zèbre ça: soit on déteste, soit on adore.
C'est quoi qu'il en soit du pur zèbre ça: soit on déteste, soit on adore.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Fata's présentation II le retour.
Si un jour ici je suis moi-même, que je me lâche, je serai immédiatement et irrévocablement banni. Zebra me fait souffrir les nerfs parce que je dois me contenir.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Fata's présentation II le retour.
Fata Morgana a écrit:Si un jour ici je suis moi-même, que je me lâche, je serai immédiatement et irrévocablement banni. Zebra me fait souffrir les nerfs parce que je dois me contenir.
J'aimerais vraiment voir ça
Mais pas ici, hein!
Il y a beaucoup d'egos surdimentionnés....Oups, j'espère ne pas être bannie....
Je vais te filer mon adresse mail, on ne sait jamais.
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Fata's présentation II le retour.
Bien ! J'espère quand même que ce n'est pas prophétique...
Pourquoi j'ai pas un copain à la maison pour lui faire écouter ça :
J'ai tendance à faire plusieurs choses en même temps, et là je regarde "Paris" avec Luccini et surtout Mélanie Laurent !
Mélanie Laurent ! Mélanie Laurent !
Pourquoi j'ai pas un copain à la maison pour lui faire écouter ça :
J'ai tendance à faire plusieurs choses en même temps, et là je regarde "Paris" avec Luccini et surtout Mélanie Laurent !
Mélanie Laurent ! Mélanie Laurent !
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Fata's présentation II le retour.
Fata Morgana a écrit:Bien ! J'espère quand même que ce n'est pas prophétique...
Non, c'est "observatique"
Pourquoi j'ai pas un copain à la maison pour lui faire écouter ça :
J'ai tendance à faire plusieurs choses en même temps, et là je regarde "Paris" avec Luccini et surtout Mélanie Laurent !
Mélanie Laurent ! Mélanie Laurent !
La beauté, c'est unfair
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Fata's présentation II le retour.
Douze millème post...
Fata Morgana- Messages : 20818
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Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Fata's présentation II le retour.
J'espère seulement que ça n'a pas été trop viral...
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Fata's présentation II le retour.
Tu veux dire qu'on pourrait "attraper" Fata comme on attrape la grippe ?
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Fata's présentation II le retour.
Salut à toi Fata Morgana.
Merci pour ton "bienvenue", c'est à mon tour de passer pour te souhaiter la bienvenue.
Merci pour ton "bienvenue", c'est à mon tour de passer pour te souhaiter la bienvenue.
Austraelle- Messages : 585
Date d'inscription : 05/09/2013
Re: Fata's présentation II le retour.
Ça nous change du "folk" monocorde actuel, larmoyant et monotone, plat et vide. Impardonnable: une musique qui provoque l'ennui !
Deux vieux trucs qui font bien mal...
Une intro de folie.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Re: Fata's présentation II le retour.
Tu devrais aimer ca :
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
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Re: Fata's présentation II le retour.
Telecaster imprimée en 3D...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Re: Fata's présentation II le retour.
Salut,
Cette nouvelle technologie me fait fantasmer (je sais...), il va falloir que je m'en procure une et que je j'apprenne à utiliser un logiciel 3D!
Cette nouvelle technologie me fait fantasmer (je sais...), il va falloir que je m'en procure une et que je j'apprenne à utiliser un logiciel 3D!
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: Fata's présentation II le retour.
Le truc c'est que les rouages tournent ! Et que c'est une "vraie" guitare !
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Re: Fata's présentation II le retour.
Oui, j'en ai vu une lors d'un reportage. Il y a même des mecs qui ont conçu une voiture imprimée pièce par pièce!
david50- Messages : 5185
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Re: Fata's présentation II le retour.
Revenons à l'artisanat électronique à papa...
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Fata's présentation II le retour.
Fata Morgana a écrit:[center][ Telecaster imprimée en 3D...
Aahhh, te revoilà! Tu m'as manqué! Ca va ?
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Fata's présentation II le retour.
Ça va zarbitude. J'ai des choses à faire, d'où mon relatif silence.
Il y aura vraisemblablement une réunion jeudi prochain à 20h au sujet de ce dont je t'ai parlé.
Il y aura vraisemblablement une réunion jeudi prochain à 20h au sujet de ce dont je t'ai parlé.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Fata's présentation II le retour.
Fata Morgana a écrit:Ça va zarbitude. J'ai des choses à faire, d'où mon relatif silence.
Il y aura vraisemblablement une réunion jeudi prochain à 20h au sujet de ce dont je t'ai parlé.
Merci
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Fata's présentation II le retour.
Communion très forte et exceptionnelle aujourd'hui avec mon fils autiste: j'ai mis des morceaux sur son lecteur MP3 et les ai choisi avec lui. Il a une oreille terriblement sûre, les échanges de regards étaient particulièrement explicites et ses réactions à des titres drôlement savants et plutôt syncopés correspondaient exactement aux miennes...C'était super fort !
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Fata's présentation II le retour.
Résumé d'un fil polémique: "Les athées sont-ils des êtres humains ? : https://www.zebrascrossing.net/t12678-les-athees-sont-ils-des-etres-humains
Si un athée considère qu'il est l'objet d'un déterminisme qu'il ne maîtrise pas et que partant le libre-arbitre n'est qu'une illusion, et qu'il s'avoue donc n'être qu'un objet biologique éphémère prédéterminé qui paraît un instant avant de retourner au néant, au nom de quelle vérité devrais-je le respecter en tant que personne plutôt que de m'en servir comme on le fait d'un épiphénomène insignifiant dû aux caprices (hasardeux lol) de la nature ?
…
La question que je posais c'était plutôt: comment justifier d'une dignité sur la base d'une vérité qui pose la détermination (nature, évolution et hasards seuls, et enchaînements causaux afférents) comme origine du soi. Si cela est, le mot "je" véhicule une illusion. Il n'a pas plus d'existence que le dieu décrié. C'est un versant plus philosophique de ce que tu dis. Dès lors que nous serions le produit de l'évolution d'une "substance" naturelle aussi complexe soit-elle nous ne pouvons plus être concernés par la définition de l'homme libre, c'est à dire auto-déterminé ou en mesure de le faire. Dès lors le qualificatif de dignité humaine n'est plus valide.
Sur la base de quelle vérité un solide quelconque aussi complexe soit-il peut-il exiger de moi que je le traite comme s'il ne l'était pas ? Et ce faisant, ne se contredit-il pas entièrement ? Voic une machine biologique causale qui me demande de renoncer à professer le libre-arbitre d'un coté, et qui me demande d'autre part de lui en reconnaître l'usage !
Jamais aucune substance fondée sur le déterminisme de la nature n'engendrera une seule once de liberté. Or un amas moléculaire sans une once de liberté n'est qu'une chose, en aucun cas une personne...Le "on" devrait alors, par honnêteté intellectuelle, remplacer alors le "je". (C'est très sommaire, on pourrait aller beaucoup plus loin) .
Référence du matérialisme "pur": Daniel Tennet.
…
Je ne peux pas déshumaniser ce qui n'est pas personnel.
Que signifie pour un athée être une PERSONNE ? Qu'est-ce qui différencie la PERSONNE de l'OBJET biologique, chimique dans lequel la causalité ou le hasard produisent des "réactions" déterminées par leur nature, telle qu'elle est (définitivement) donnée ? (=obligatoire = fatalement ) Ne reste alors qu'une illusion de volonté, une illusion de personnalité, une illusion de liberté entraînées causalement simplement pour faire perdurer cette forme de vie le plus possible. Mais là point de personne. Juste des organismes organisés par leur milieu...
Voilà l'une des questions sous-jacentes.
Mais cette définition n'est pas la mienne: je suis croyant, mais bien la leur: ils sont athées !
…
C'est pourquoi cette question, cette provocation, est peut-être la plus épineuse depuis longtemps ici: soit on admet que le titre d'homme libre ne peut revenir à un être qui tire son origine de la seule nature et de ses évolutions matérielles conditionnées par la marche inexorable de l'évolution, autrement dit que l'on est l'objet passif d'un processus naturel auquel on est soumis comme une pierre à une avalanche, - mais alors au nom de quoi devrais-je respecter cette chose qui se dit homme ? - soit on se rebelle, et on est obligé de faire
appel à une transcendance.
Alors je redemande autrement: qu'est-ce qui dans la définition athée de l'homme peut me permettre de penser que j'ai à faire à des personnes (douées de personnalité) en m'adressant à des athées ? Que faut-il pour passer d'organisme mû par la seule nature, ignorant du bien et du mal MORAL, soumis à la loi de l'évolution et à son mécanicisme fatal au stade de la PERSONNE, et de la dignité qu'elle revendique ?
S'il n'y a pas d'absolu, pourquoi devrais-je reconnaître un absolu dans l'athée ? Aimer un behavioriste, n'est-ce pas aimer un robot biologique ?
…
«L'humanité transcende sa condition déterminée, biologique, finie.»
Certes oui, croyant, j'acquièse. Mais à quelles conditions ?
Qu'est ce que l'acte qui transcende ma condition de machine biologique, déterminée par mes gènes et mon histoire, mon milieu social et culturel ? Quel est par excellence l'acte d'émancipation vis à vis de la fatalité, de la nécessité, de la soumission en somme ?
A quel moment ce "on", au fond impersonnel, peut-il devenir un "je" CHOISIS ?
Si je ne suis que l'espace impuissant à travers lequel la nature poursuit des plans qui me dépassent, qui m'enracinent dans un temps et un espace indifférents, je ne suis pas maître de ma vie, et du sens que je lui donne. Je ne suis pas libre, je ne suis que l'émanation d'une force aveugle. Je ne suis pas une personne, je suis un utilitaire pour la matière, un porteur de gènes, un organe d'un grand tout indifférent.
Pas quelqu'un qui mérite un nom (une mission, une voca-tion (de voxa = voix) ) Bref, une chose inerte sans importance
Au nom de quelle VÉRITÉ alors puis-je revendiquer pour moi le titre de personne ? En quoi puis-je espérer un respect, alors même que j'en nie la cause ?
…
Tu n'as pas compris que je me contente de suivre la logique de l'absence de transcendance et du matérialisme. Rien de ce que je dis ici je ne le pense à titre de comparatif. Je mets simplement en relief un fait. Le fait que la transcendance est le propre de l'homme, et que son absence nous ravale au rang de choses indifférentes parmi les choses indifférentes. Le behaviorisme l'a bien compris et use quotidiennement de ce credo (l'homme seul comme être -machine, sans grâce) pour asservir les peuples à son aliénation.
La liberté que vous prétendez chérir, vous la vendez sans même vous en rendre compte. Parce que vous donnez raison à une idéologie qui vous dévêtant de la protection du sacré vous laisse pieds et poings liés à sa botte. Et le pire, c'est que vous appelez ça "liberté de pensée".
Ce n'en n'est pas. Ça n'en n'a jamais été. Être une "émanation d'une nature sans liberté ne donne pas une once de liberté. Pas une once de dignité, et même pas une once de droit. On n'a droit qu'au rapport de force pour défendre sa viande mortelle contre d'autres viandards. Voilà l'avenir certain que concocte pour vous cette mascarade de "pensée".
Ce que je dis - ce que j'essaye de faire toucher du doigt - n'est pas facile à comprendre.
…
Si tu m'as lu ET COMPRIS, tu sais que ce n'est précisément pas moi qui tiens ce discours - je tiens le discours contraire, mais je pousse le raisonnement de ceux qui défendent ces conceptions ignobles, vides de sens et déshonorantes jusqu'à leur terme. Je mets juste le doigt sur une logique, celle du matérialisme, jusqu'à ce que ce qu'il contient d'inhumain apparaisse: pour lui, l'homme n'est qu'un objet prédictible et manipulable à l'envie, parce que dénué d'instances supérieures au hasard et aux instincts, il n'est qu'une bête dont on fait ce qu'on veut.
Voilà le discours "occulte" de cette pensée. Si cela te révolte, ne te trompe pas de cible. Je me bats ici depuis le début pour combattre cette horreur. Pour que justement TOI, tu sois considéré comme un homme, et non pas comme un numéro interchangeable !
je vais te dire ce que Wall Street a compris (ou cru comprendre) ainsi que les tyrans, les politiciens véreux et les exploiteurs: " Si Dieu n'existe pas, tout est permis !" Et avec votre assentiment tacite (!) ils mettent cela en application de partout. L'athéisme, si on suit sa logique, non seulement nie l'homme, mais l'interdit ! TU refuses de croire CONTRE TOUTE APPARENCE ? LIBREMENT ? Alors voilà où te mènes ta logique, à être un non-homme dans un monde - usine entièrement dévoué par ton travail et la soumission à ce credo, aux loisirs des riches et des parvenus.
…
Feuerbach, Nietzshe, Marx, Rothchild, Freud ont trahi l'humanité, mais plus encore son avenir. Ils ont distillé la résignation et la médiocrité.
Et le résultat, c'est ce que l'on commence à voir: exploitation MONDIALE du bétail humain (l'homme sans dieu égal un veau !) destruction sacrilège de la nature, esclavagisme, aliénation, chiffrage, marquage, clonage, manipulations, et j'en passe.
Et toute cette litanie de fleurs du mal repose sur un ressort simple: enlève leur tout espoir (au sens de raison transcendante de vivre) et ils serviront.
Voilà brièvement posé l'enjeu et les extensions - plus ou moins visibles je l'admets - qu'il induit.
On attend maintenant le "surhomme" ce grand con triomphant promené dans un char par des bestiaux humains agenouillés et leur jetant des miettes ! On l'attend ce Machin tout entier voué aux plaisirs et aux excès de ses appétits, quitte à se faire intuber une machinerie que lui auront conçu ses serves les transhumanistes, à la fois trompeurs et trompés. Chaque fois que la flamme de l'espoir en une vie à venir s'éteint, c'est cette ombre qui grandit. Déjà elle répand sur le monde les ténèbres de la confusion et de l'animosité spontanée. C'est cela que vous voulez ? Un serpent PUISSANT certes, mais sans cœur, PUISSANT mais aveugle, PUISSANT mais cruel, qui vous jettera du haut de son trône un semi confort toujours menacé au prix de votre âme, de votre silence, de votre résignation, de l'abdication de votre dignité ?
Ah oui, ce sera vachement mieux quand ce sera la science qui vous dirigera ! Elle qui d'emblée commence en affirmant que vous n'être que des amas de molécules et de gènes uniquement intéressés par la satisfaction de ses appétits ! Ah oui vraiment, ça commence bien ! Et pourtant, la fin n'est-elle pas visible dès les commencements ? Quels augures ! Quelle merveilleuse aurore on peut attendre de là ! Allons donc, ces gens sont des esclavagistes, même s'ils s'ignorent, parce qu'ils ne voient qu'en deux dimensions un être - toi - qui en comporte mille !
Quel dommage, quand on sait que depuis deux mille ans, et cela malgré la trahison de clercs vendus, tout ce qui est beau et bon nous appartient !
Alors, elle est où votre liberté ? Et votre dignité ?
Moi je dis seulement que si l'homme est un organisme déterminé et par une cause hasardeuse et par des gènes, il n'est pas plus homme qu'une limace. A ce titre, je ne vois pas au nom de quelle vérité sur l'homme -et d'ou venue - je devrais le considérer comme tel.
"La vie n'a pas de sens, pas de finalité, nous ne sommes que les fruits hasardeux de tâtonnements moléculaires et d'échanges génétiques tout aussi hasardeux !" Soit ! j'en prends acte, moi, je ne parle qu'aux hommes. Je te confonds sur tes propres dires ! Tu te refuses le titre d'homme ? Alors comment vas-tu faire pour que je te respecte en tant que tel ?
De la définition qu'on se fait de l'homme découle la définition de ce que sera son monde. Moi, un solide quelconque qui ne pense que sous la pression de gènes à s'assurer sa pitance dans un monde voué au hasard et sans finalité, je n'appelle pas ça un homme. Pas même un mammifère. N'importe quelle méduse ferait aussi bien l'affaire.
Alors on ne nait pas homme, on le devient. Et certainement pas en se contentant de suivre ses penchants et en s'en déculpabilisant derrière une rhétorique pseudo scientifique, pseudo philosophique. Aujourd'hui, la pensée médiocre, la pensée fondée sur des ventres à remplir, c'est la conformité, celle qui prépare l'esclavage et la soumission, le déshonneur et l'échec, et la terreur. Rien n'est plus conforme, populaire, bas de gamme qu'un athéisme qui ignore cela même qu'il dit nier !
Qui ne mesure même pas les conséquences de ses affirmations, en termes politiques, sociaux, scientifiques, philosophiques et idéologiques. Qu'on essaye au moins d'être des contradicteurs crédibles ! Avec un peu de fond ! Voilà cette pensée "sérieuse" qui invoque "l'expérience" et qui quand on lui dit comment expérimenter que le spirituel a bel et bien un contenu, s'enfuit en criant qu'il n'y a rien à trouver, puisqu'il n'y a rien à chercher ! Ah quelle rigueur ! Vraiment, je félicite votre audace !
Tout ce qui obéit à la faim, au froid, au sexe, à la peur n'est que machine, instinct, réflexe. Mais SEUL celui qui ose affirmer que derrière le voile des apparences, derrière la façade de toute l'histoire aussi sordide soit-elle que tout cela a un sens, un sens humanisant, anoblissant, une finalité belle et bonne, quand bien même il l'affirmerait dans ses chiottes, oui, celui-là je veux bien l'appeler un homme.
…
Et je vois que l'on bute sur la définition de l'homme. Dire qu'on est construit sur base de matière SEULEMENT, c'est dire, encore une fois, qu'il n'y a rien en nous de proprement humain. Je pourrais me dérober en répondant que nous ne savons rien de la matière, plus on la sonde, plus nous avons à faire à des paradoxes où temps et espace disparaissent. Où la particule est une onde, etc. Nous descendons en fait dans un chaos. Et la question est simple: devons nous reculer et reculer encore dans le sous-humain, puis dans le sous-animal puis dans le sub-atomique, dans le maelström pour définir notre être ? Ne le faisons-nous pas parce que dans l'autre sens - vers le haut, nous butons sur un pas que nous ne parvenons pas à faire ? A franchir ? Le moins est-il l'explication du plus ? Peut-on expliquer le vivant par le mort, le mobile par l'inerte, le conscient pas l'inconscient ? Pourquoi le "choix" systématique d'une direction descendante ? Justement parce que nous n'admettons pas, ne voulons pas admettre, un au-dessus de l'homme. Nous projetons sur le ciel notre propre image et comme nous n'avons pas notre source en nous mêmes, nous descendons en spirale dans des dimensions de moins en moins humaines, de moins en moins personnelles. Mais la personne se définit-elle par la matière qui la compose ? La personne, l'individu volitif n'est-il pas AUSSI autre chose qu'un agglomérat de trucs incapables du moindre vouloir ? Cette position atomiste n'explique rien, elle se contente de déplacer le problème du plus - l'humain, au moins - la "poussière" atomique. C'est cela précisément qui fait que je ne peux pas respecter, en tant qu'homme, cette créature là. Pas plus qu'une méduse.
Pourquoi plutôt que d'aller au bout d'une logique, aller en-deça ? Sur quoi bute l'animal humain pour devenir un homme ? On me donne des versions genre préjugé spatial de l'homme poussière d'étoiles sans me dire comment il se fait que la conscience apparaisse dans cette poussière, une conscience qui va de l'égoïsme foncier du consommateur compulsif à celle d'un homme qui craque devant l'absurdité des choses et qu'on retrouve un jour dans les bidonvilles entrain de prendre sur ses biens pour les partager à des déshérités: rien dans la logique de la seule nature n'explique cet acte là. Cette liberté vis à vis de soi-même et de ses intérêts et de la culture même du monde.
Il y a là un affranchissement, une indépendance vis à vis d'un soi qui serait la cause suprême, le foyer central de nos préoccupations.
Un acte de souveraine liberté !
Qu'homme ou une femme quitte une vie de luxe assuré, de plaisir et de confort pour aller vivre sa vie dans la puanteur de montagnes de détritus pour être présent auprès de ceux qui n'ont pas d'autre choix, c'est être libre de soi, de son milieu, de sa culture, de ses réflexes de préservations, de ses désirs, de tout. (sœur Emmanuelle, promise par la fortune familiale et à la culture de son milieu à une vie de plaisirs insouciants) Or certains l'ont fait. Ils ont montré l'existence en eux d'un étage de plus dans la construction de leur être.
Ils ont dépassé d'un coté la crainte de manquer et de l'autre l'assurance d'un confort, quelque chose de plus fort que ce qui s'imposait à eux a pris le relais. Une valeur que n'ont ni les méduses, ni les limaces, ni la plupart des autres hommes.
…
Nous ne sommes pas ici placés sur le plan de la morale, mais sur le plan de la métaphysique. Si quelqu'un me dit que seule la matière constitue son être et explique sa présence au monde, je lui répond que c'est pareil pour une amibe et que dans cette optique, je ne m'adresse pas à une personne, mais à un simple amas moléculaire. C'est lui qui le dit, pas moi. J'en déduis que dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi il pourrait revendiquer une réciprocité de jugement entre lui, cet amas hasardeux sans libre-arbitre et l'homme.
Les athées me demandent d'adopter dans mes relations avec eux une valeur, le respect par exemple, qui ne peut être dû qu'à un être personnel, libre et pleinement humain tout en niant les conditions mêmes qui feraient de cet être une personne à part entière...
D'où la contradiction. En somme ils me demandent que j'adopte en fait à leur égard une attitude de charité - une égalité - alors qu'ils ôtent par leurs conceptions toute crédibilité aux éléments proprement humains qui les constituent (raient). Il me demandent en un mot une attitude éminemment religieuse et personnelle (respect, amour, égalité) devant une idole ontologiquement inerte. Et au nom de quelle vérité seraient ils à même d'être considérés comme des hommes, plutôt que comme des choses ?
Je peux prendre acte d'une chose, mais je ne peux pas entrer dans un rapport affectif avec elle.
Ou alors il va falloir qu'ils m'expliquent quelle est la source de la dignité qu'ils me demandent de leur reconnaître...
Si un athée considère qu'il est l'objet d'un déterminisme qu'il ne maîtrise pas et que partant le libre-arbitre n'est qu'une illusion, et qu'il s'avoue donc n'être qu'un objet biologique éphémère prédéterminé qui paraît un instant avant de retourner au néant, au nom de quelle vérité devrais-je le respecter en tant que personne plutôt que de m'en servir comme on le fait d'un épiphénomène insignifiant dû aux caprices (hasardeux lol) de la nature ?
…
La question que je posais c'était plutôt: comment justifier d'une dignité sur la base d'une vérité qui pose la détermination (nature, évolution et hasards seuls, et enchaînements causaux afférents) comme origine du soi. Si cela est, le mot "je" véhicule une illusion. Il n'a pas plus d'existence que le dieu décrié. C'est un versant plus philosophique de ce que tu dis. Dès lors que nous serions le produit de l'évolution d'une "substance" naturelle aussi complexe soit-elle nous ne pouvons plus être concernés par la définition de l'homme libre, c'est à dire auto-déterminé ou en mesure de le faire. Dès lors le qualificatif de dignité humaine n'est plus valide.
Sur la base de quelle vérité un solide quelconque aussi complexe soit-il peut-il exiger de moi que je le traite comme s'il ne l'était pas ? Et ce faisant, ne se contredit-il pas entièrement ? Voic une machine biologique causale qui me demande de renoncer à professer le libre-arbitre d'un coté, et qui me demande d'autre part de lui en reconnaître l'usage !
Jamais aucune substance fondée sur le déterminisme de la nature n'engendrera une seule once de liberté. Or un amas moléculaire sans une once de liberté n'est qu'une chose, en aucun cas une personne...Le "on" devrait alors, par honnêteté intellectuelle, remplacer alors le "je". (C'est très sommaire, on pourrait aller beaucoup plus loin) .
Référence du matérialisme "pur": Daniel Tennet.
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Je ne peux pas déshumaniser ce qui n'est pas personnel.
Que signifie pour un athée être une PERSONNE ? Qu'est-ce qui différencie la PERSONNE de l'OBJET biologique, chimique dans lequel la causalité ou le hasard produisent des "réactions" déterminées par leur nature, telle qu'elle est (définitivement) donnée ? (=obligatoire = fatalement ) Ne reste alors qu'une illusion de volonté, une illusion de personnalité, une illusion de liberté entraînées causalement simplement pour faire perdurer cette forme de vie le plus possible. Mais là point de personne. Juste des organismes organisés par leur milieu...
Voilà l'une des questions sous-jacentes.
Mais cette définition n'est pas la mienne: je suis croyant, mais bien la leur: ils sont athées !
…
C'est pourquoi cette question, cette provocation, est peut-être la plus épineuse depuis longtemps ici: soit on admet que le titre d'homme libre ne peut revenir à un être qui tire son origine de la seule nature et de ses évolutions matérielles conditionnées par la marche inexorable de l'évolution, autrement dit que l'on est l'objet passif d'un processus naturel auquel on est soumis comme une pierre à une avalanche, - mais alors au nom de quoi devrais-je respecter cette chose qui se dit homme ? - soit on se rebelle, et on est obligé de faire
appel à une transcendance.
Alors je redemande autrement: qu'est-ce qui dans la définition athée de l'homme peut me permettre de penser que j'ai à faire à des personnes (douées de personnalité) en m'adressant à des athées ? Que faut-il pour passer d'organisme mû par la seule nature, ignorant du bien et du mal MORAL, soumis à la loi de l'évolution et à son mécanicisme fatal au stade de la PERSONNE, et de la dignité qu'elle revendique ?
S'il n'y a pas d'absolu, pourquoi devrais-je reconnaître un absolu dans l'athée ? Aimer un behavioriste, n'est-ce pas aimer un robot biologique ?
…
«L'humanité transcende sa condition déterminée, biologique, finie.»
Certes oui, croyant, j'acquièse. Mais à quelles conditions ?
Qu'est ce que l'acte qui transcende ma condition de machine biologique, déterminée par mes gènes et mon histoire, mon milieu social et culturel ? Quel est par excellence l'acte d'émancipation vis à vis de la fatalité, de la nécessité, de la soumission en somme ?
A quel moment ce "on", au fond impersonnel, peut-il devenir un "je" CHOISIS ?
Si je ne suis que l'espace impuissant à travers lequel la nature poursuit des plans qui me dépassent, qui m'enracinent dans un temps et un espace indifférents, je ne suis pas maître de ma vie, et du sens que je lui donne. Je ne suis pas libre, je ne suis que l'émanation d'une force aveugle. Je ne suis pas une personne, je suis un utilitaire pour la matière, un porteur de gènes, un organe d'un grand tout indifférent.
Pas quelqu'un qui mérite un nom (une mission, une voca-tion (de voxa = voix) ) Bref, une chose inerte sans importance
Au nom de quelle VÉRITÉ alors puis-je revendiquer pour moi le titre de personne ? En quoi puis-je espérer un respect, alors même que j'en nie la cause ?
…
Tu n'as pas compris que je me contente de suivre la logique de l'absence de transcendance et du matérialisme. Rien de ce que je dis ici je ne le pense à titre de comparatif. Je mets simplement en relief un fait. Le fait que la transcendance est le propre de l'homme, et que son absence nous ravale au rang de choses indifférentes parmi les choses indifférentes. Le behaviorisme l'a bien compris et use quotidiennement de ce credo (l'homme seul comme être -machine, sans grâce) pour asservir les peuples à son aliénation.
La liberté que vous prétendez chérir, vous la vendez sans même vous en rendre compte. Parce que vous donnez raison à une idéologie qui vous dévêtant de la protection du sacré vous laisse pieds et poings liés à sa botte. Et le pire, c'est que vous appelez ça "liberté de pensée".
Ce n'en n'est pas. Ça n'en n'a jamais été. Être une "émanation d'une nature sans liberté ne donne pas une once de liberté. Pas une once de dignité, et même pas une once de droit. On n'a droit qu'au rapport de force pour défendre sa viande mortelle contre d'autres viandards. Voilà l'avenir certain que concocte pour vous cette mascarade de "pensée".
Ce que je dis - ce que j'essaye de faire toucher du doigt - n'est pas facile à comprendre.
…
Si tu m'as lu ET COMPRIS, tu sais que ce n'est précisément pas moi qui tiens ce discours - je tiens le discours contraire, mais je pousse le raisonnement de ceux qui défendent ces conceptions ignobles, vides de sens et déshonorantes jusqu'à leur terme. Je mets juste le doigt sur une logique, celle du matérialisme, jusqu'à ce que ce qu'il contient d'inhumain apparaisse: pour lui, l'homme n'est qu'un objet prédictible et manipulable à l'envie, parce que dénué d'instances supérieures au hasard et aux instincts, il n'est qu'une bête dont on fait ce qu'on veut.
Voilà le discours "occulte" de cette pensée. Si cela te révolte, ne te trompe pas de cible. Je me bats ici depuis le début pour combattre cette horreur. Pour que justement TOI, tu sois considéré comme un homme, et non pas comme un numéro interchangeable !
je vais te dire ce que Wall Street a compris (ou cru comprendre) ainsi que les tyrans, les politiciens véreux et les exploiteurs: " Si Dieu n'existe pas, tout est permis !" Et avec votre assentiment tacite (!) ils mettent cela en application de partout. L'athéisme, si on suit sa logique, non seulement nie l'homme, mais l'interdit ! TU refuses de croire CONTRE TOUTE APPARENCE ? LIBREMENT ? Alors voilà où te mènes ta logique, à être un non-homme dans un monde - usine entièrement dévoué par ton travail et la soumission à ce credo, aux loisirs des riches et des parvenus.
…
Feuerbach, Nietzshe, Marx, Rothchild, Freud ont trahi l'humanité, mais plus encore son avenir. Ils ont distillé la résignation et la médiocrité.
Et le résultat, c'est ce que l'on commence à voir: exploitation MONDIALE du bétail humain (l'homme sans dieu égal un veau !) destruction sacrilège de la nature, esclavagisme, aliénation, chiffrage, marquage, clonage, manipulations, et j'en passe.
Et toute cette litanie de fleurs du mal repose sur un ressort simple: enlève leur tout espoir (au sens de raison transcendante de vivre) et ils serviront.
Voilà brièvement posé l'enjeu et les extensions - plus ou moins visibles je l'admets - qu'il induit.
On attend maintenant le "surhomme" ce grand con triomphant promené dans un char par des bestiaux humains agenouillés et leur jetant des miettes ! On l'attend ce Machin tout entier voué aux plaisirs et aux excès de ses appétits, quitte à se faire intuber une machinerie que lui auront conçu ses serves les transhumanistes, à la fois trompeurs et trompés. Chaque fois que la flamme de l'espoir en une vie à venir s'éteint, c'est cette ombre qui grandit. Déjà elle répand sur le monde les ténèbres de la confusion et de l'animosité spontanée. C'est cela que vous voulez ? Un serpent PUISSANT certes, mais sans cœur, PUISSANT mais aveugle, PUISSANT mais cruel, qui vous jettera du haut de son trône un semi confort toujours menacé au prix de votre âme, de votre silence, de votre résignation, de l'abdication de votre dignité ?
Ah oui, ce sera vachement mieux quand ce sera la science qui vous dirigera ! Elle qui d'emblée commence en affirmant que vous n'être que des amas de molécules et de gènes uniquement intéressés par la satisfaction de ses appétits ! Ah oui vraiment, ça commence bien ! Et pourtant, la fin n'est-elle pas visible dès les commencements ? Quels augures ! Quelle merveilleuse aurore on peut attendre de là ! Allons donc, ces gens sont des esclavagistes, même s'ils s'ignorent, parce qu'ils ne voient qu'en deux dimensions un être - toi - qui en comporte mille !
Quel dommage, quand on sait que depuis deux mille ans, et cela malgré la trahison de clercs vendus, tout ce qui est beau et bon nous appartient !
Alors, elle est où votre liberté ? Et votre dignité ?
Moi je dis seulement que si l'homme est un organisme déterminé et par une cause hasardeuse et par des gènes, il n'est pas plus homme qu'une limace. A ce titre, je ne vois pas au nom de quelle vérité sur l'homme -et d'ou venue - je devrais le considérer comme tel.
"La vie n'a pas de sens, pas de finalité, nous ne sommes que les fruits hasardeux de tâtonnements moléculaires et d'échanges génétiques tout aussi hasardeux !" Soit ! j'en prends acte, moi, je ne parle qu'aux hommes. Je te confonds sur tes propres dires ! Tu te refuses le titre d'homme ? Alors comment vas-tu faire pour que je te respecte en tant que tel ?
De la définition qu'on se fait de l'homme découle la définition de ce que sera son monde. Moi, un solide quelconque qui ne pense que sous la pression de gènes à s'assurer sa pitance dans un monde voué au hasard et sans finalité, je n'appelle pas ça un homme. Pas même un mammifère. N'importe quelle méduse ferait aussi bien l'affaire.
Alors on ne nait pas homme, on le devient. Et certainement pas en se contentant de suivre ses penchants et en s'en déculpabilisant derrière une rhétorique pseudo scientifique, pseudo philosophique. Aujourd'hui, la pensée médiocre, la pensée fondée sur des ventres à remplir, c'est la conformité, celle qui prépare l'esclavage et la soumission, le déshonneur et l'échec, et la terreur. Rien n'est plus conforme, populaire, bas de gamme qu'un athéisme qui ignore cela même qu'il dit nier !
Qui ne mesure même pas les conséquences de ses affirmations, en termes politiques, sociaux, scientifiques, philosophiques et idéologiques. Qu'on essaye au moins d'être des contradicteurs crédibles ! Avec un peu de fond ! Voilà cette pensée "sérieuse" qui invoque "l'expérience" et qui quand on lui dit comment expérimenter que le spirituel a bel et bien un contenu, s'enfuit en criant qu'il n'y a rien à trouver, puisqu'il n'y a rien à chercher ! Ah quelle rigueur ! Vraiment, je félicite votre audace !
Tout ce qui obéit à la faim, au froid, au sexe, à la peur n'est que machine, instinct, réflexe. Mais SEUL celui qui ose affirmer que derrière le voile des apparences, derrière la façade de toute l'histoire aussi sordide soit-elle que tout cela a un sens, un sens humanisant, anoblissant, une finalité belle et bonne, quand bien même il l'affirmerait dans ses chiottes, oui, celui-là je veux bien l'appeler un homme.
…
Et je vois que l'on bute sur la définition de l'homme. Dire qu'on est construit sur base de matière SEULEMENT, c'est dire, encore une fois, qu'il n'y a rien en nous de proprement humain. Je pourrais me dérober en répondant que nous ne savons rien de la matière, plus on la sonde, plus nous avons à faire à des paradoxes où temps et espace disparaissent. Où la particule est une onde, etc. Nous descendons en fait dans un chaos. Et la question est simple: devons nous reculer et reculer encore dans le sous-humain, puis dans le sous-animal puis dans le sub-atomique, dans le maelström pour définir notre être ? Ne le faisons-nous pas parce que dans l'autre sens - vers le haut, nous butons sur un pas que nous ne parvenons pas à faire ? A franchir ? Le moins est-il l'explication du plus ? Peut-on expliquer le vivant par le mort, le mobile par l'inerte, le conscient pas l'inconscient ? Pourquoi le "choix" systématique d'une direction descendante ? Justement parce que nous n'admettons pas, ne voulons pas admettre, un au-dessus de l'homme. Nous projetons sur le ciel notre propre image et comme nous n'avons pas notre source en nous mêmes, nous descendons en spirale dans des dimensions de moins en moins humaines, de moins en moins personnelles. Mais la personne se définit-elle par la matière qui la compose ? La personne, l'individu volitif n'est-il pas AUSSI autre chose qu'un agglomérat de trucs incapables du moindre vouloir ? Cette position atomiste n'explique rien, elle se contente de déplacer le problème du plus - l'humain, au moins - la "poussière" atomique. C'est cela précisément qui fait que je ne peux pas respecter, en tant qu'homme, cette créature là. Pas plus qu'une méduse.
Pourquoi plutôt que d'aller au bout d'une logique, aller en-deça ? Sur quoi bute l'animal humain pour devenir un homme ? On me donne des versions genre préjugé spatial de l'homme poussière d'étoiles sans me dire comment il se fait que la conscience apparaisse dans cette poussière, une conscience qui va de l'égoïsme foncier du consommateur compulsif à celle d'un homme qui craque devant l'absurdité des choses et qu'on retrouve un jour dans les bidonvilles entrain de prendre sur ses biens pour les partager à des déshérités: rien dans la logique de la seule nature n'explique cet acte là. Cette liberté vis à vis de soi-même et de ses intérêts et de la culture même du monde.
Il y a là un affranchissement, une indépendance vis à vis d'un soi qui serait la cause suprême, le foyer central de nos préoccupations.
Un acte de souveraine liberté !
Qu'homme ou une femme quitte une vie de luxe assuré, de plaisir et de confort pour aller vivre sa vie dans la puanteur de montagnes de détritus pour être présent auprès de ceux qui n'ont pas d'autre choix, c'est être libre de soi, de son milieu, de sa culture, de ses réflexes de préservations, de ses désirs, de tout. (sœur Emmanuelle, promise par la fortune familiale et à la culture de son milieu à une vie de plaisirs insouciants) Or certains l'ont fait. Ils ont montré l'existence en eux d'un étage de plus dans la construction de leur être.
Ils ont dépassé d'un coté la crainte de manquer et de l'autre l'assurance d'un confort, quelque chose de plus fort que ce qui s'imposait à eux a pris le relais. Une valeur que n'ont ni les méduses, ni les limaces, ni la plupart des autres hommes.
…
Nous ne sommes pas ici placés sur le plan de la morale, mais sur le plan de la métaphysique. Si quelqu'un me dit que seule la matière constitue son être et explique sa présence au monde, je lui répond que c'est pareil pour une amibe et que dans cette optique, je ne m'adresse pas à une personne, mais à un simple amas moléculaire. C'est lui qui le dit, pas moi. J'en déduis que dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi il pourrait revendiquer une réciprocité de jugement entre lui, cet amas hasardeux sans libre-arbitre et l'homme.
Les athées me demandent d'adopter dans mes relations avec eux une valeur, le respect par exemple, qui ne peut être dû qu'à un être personnel, libre et pleinement humain tout en niant les conditions mêmes qui feraient de cet être une personne à part entière...
D'où la contradiction. En somme ils me demandent que j'adopte en fait à leur égard une attitude de charité - une égalité - alors qu'ils ôtent par leurs conceptions toute crédibilité aux éléments proprement humains qui les constituent (raient). Il me demandent en un mot une attitude éminemment religieuse et personnelle (respect, amour, égalité) devant une idole ontologiquement inerte. Et au nom de quelle vérité seraient ils à même d'être considérés comme des hommes, plutôt que comme des choses ?
Je peux prendre acte d'une chose, mais je ne peux pas entrer dans un rapport affectif avec elle.
Ou alors il va falloir qu'ils m'expliquent quelle est la source de la dignité qu'ils me demandent de leur reconnaître...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata's présentation II le retour.
ErikFromFrance a écrit:Moi ça me fait super plaisir. Ses commentaires étaient verbeux, narcissiques, religieusement incohérents et dissimulaient mal son caractère colérique.Fata va me manquer, nous n'avions sans doute pas la même vision de la vie mais ce qu'il ecrivait était interressant et faisait réfléchir.
Lol, dans le mille.
Invité- Invité
Re: Fata's présentation II le retour.
J'ai la nausée....Faut que j'aille vomir......Pas le faire ici.....pas souiller le mémorial...
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Fata's présentation II le retour.
"Celui qui vise à la perfection sera au-dessus de la médiocrité ; mais celui qui vise à la médiocrité tombera plus bas encore."
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: Fata's présentation II le retour.
Merci pour lui...
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Fata's présentation II le retour.
Déjà dans ma "bulle" mais trop bon pour ne pas être partagé...
Austraelle- Messages : 585
Date d'inscription : 05/09/2013
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