Bonjour et Merci d'exister

Ca fait longtemps qu'y'é réveillé notre cher Grizzly et pis qu'y grogne d'impatience. Deux, trois coup d'pattes et c'te tanière vâ être nettoyée vite fait bien fait!

Orchidée a écrit:T'es au vampire c'que shus à la demoiselle en pamoison (autre version pour la fée clochette!) et si jamais tu débarquais avec ce personnage dans mon décor, tu peux compter sur moi pour t'expédier aux confins du cosmos! J'te rendrais alors volontiers ce service, cher ami!

Cela voudrait-il dire que tu me botterais le cul après y avoir déposé tant de bec sur la fesse gauche ???
Quelle ingratitude !

Grande nouvelle !

A force de jouer, j'ai gagné à Euromillions !
Si c'est vrai.

La preuve :





Pour des soirées zèbre, je pense que ce sera assez grand, non ?

Quoi, 13,20 € cela ne suffit pas ?
Bande de mécréants !

Il y a toujours un instant d’hésitation au moment de la rencontre.
L’impact du corps est fort, l’image domine nos sens et s’impose. Puis vient le temps de la parole, du son.
Il y a alors comme une banalité dans l’échange social. Une banalité molle que l’on voudrait rythmer.
Vue, ouïe. Les autres sens sont bâillonnés. Sentir, toucher, impossible sauf par fausse inadvertance.
Alors on surjoue un peu, comme si l’on voulait montrer à l’autre qu’au-delà des mots, il y a un indicible.

Celui-ci peine toujours à s'installer.
Une trame pourtant se révèle, sans qu’on y prenne garde.
Comme sur un métier à tisser, les fils se tendent.
Les regards qui se croisent, la musique des mots, les gestes, les déplacements dans la pièce propulsent la navette.
Le motif se dessine.

Le lendemain ou les jours d’après, la machine hésite. Elle redémarre lentement, discrète, masquée par le sensible puis prend sa vitesse et entame une cavalcade effrénée.
Les mots se précipitent et se heurtent, les phrases s’amputent, seul le signifiant s’oralise, l’essentiel.
On ne dit que d’un mot, on ne montre que d’un geste.
La sensation, l’émotion, l’élan du cœur déborde notre corps.
On danse autour de l’autre, valse lente ou rock énervé, on dessine dans l’espace le motif en cours.

Puis arrive le moment du départ, de la séparation.
Il va falloir interrompre le tissage, couper les fils de trame, interrompre la vie dans un univers parallèle auquel on avait enfin accès.
Dans un élan quasi douloureux, les mains se propulsent vers le corps de l’autre, le caresse et le serre, s’en empare presque, s’y raccroche pour le moins.

La montre est impitoyable, le concret trop puissant nous sépare.
On se retrouve hébété, le cœur en chamade, les yeux ne voient plus, les mains brulent, les pieds semblent voir prendre leur indépendance.

Il faut reconnecter, il faut réintégrer le monde habituel. Quelques heures suffisent, parfois quelques jours.

J’ai bien rencontré des zèbres.

Quand nous reverrons-nous ?

(C'est sérieux, pour le manoir ? 13,20 € par personne ? Où c'est donc ? On y va ?!)

La bise, jolie demoiselle, de passage sur mon fil.

Le vieux, il va maintenant.

Sans dec, il est magnifique ce château, dit la princesse en moi qui voudrait devenir reine... C'est où ?! On y va alors ?!!!

Vouiiiiii ! \o/ On se fait une soirée en costumes d'époque ?! Avec robe à tournure ou à crinoline ou à panier !!! On choisit l'époque, dis, Emilievole ?

Oh ouiiiiiiiiiiiiiii !

ours a écrit:Il va falloir interrompre le tissage, couper les fils de trame, interrompre la vie dans un univers parallèle auquel on avait enfin accès.

Nope, Monsieur l'ours, le tissage ne s'interrompt pas et la trame ne se coupe pas. L'univers parallèle, il est là, il existe, même si on ne sait pas bien où, même si on ne sait pas comment il se tisse avec l'univers concret. Le fait est qu'ils sont imbriqués, et que nous le savons. La difficulté est de retrouver cet accès, qui semble ne s'ouvrir que dans la rencontre, support tangible. Je crois qu'il suffit de savoir, de se souvenir, et d'accepter qu'il y a des univers parallèles qui se croisent, qu'ils ont une réalité différente, et pourtant qu'ils se nourrissent l'un de l'autre.

Nous nous reverrons, ici ou là. Mais si je peux choisir, je vote aussi pour le manoir

Bonjour cher Ours. ton texte de retour me touche beaucoup. Et j'ai bien hâte de te rencontrer à mon tour.

Je t'embrasse, jolie fleur reposée.

Pâs le on-off encore! Moé qui m'réjouissais de t'causer! Tu m'âs manqué, l'ami!

Eclaircie a écrit:

ours a écrit:Il va falloir interrompre le tissage, couper les fils de trame, interrompre la vie dans un univers parallèle auquel on avait enfin accès.

Nope, Monsieur l'ours, le tissage ne s'interrompt pas et la trame ne se coupe pas. L'univers parallèle, il est là, il existe, même si on ne sait pas bien où, même si on ne sait pas comment il se tisse avec l'univers concret. Le fait est qu'ils sont imbriqués, et que nous le savons. La difficulté est de retrouver cet accès, qui semble ne s'ouvrir que dans la rencontre, support tangible. Je crois qu'il suffit de savoir, de se souvenir, et d'accepter qu'il y a des univers parallèles qui se croisent, qu'ils ont une réalité différente, et pourtant qu'ils se nourrissent l'un de l'autre.

Nous nous reverrons, ici ou là. Mais si je peux choisir, je vote aussi pour le manoir

Tu as raison, dis comme cela c'est plus juste. Univers parallèles, intriqués quantiquement plus qu'imbriqués ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Intrication_quantique ), dont les portes de communication s'ouvrent au gré des rencontres.

Merci pour la précision

Orchidée a écrit:Pâs le on-off encore! Moé qui m'réjouissais de t'causer! Tu m'âs manqué, l'ami!

M'enverrais-tu ton n° de téléphone fixe en MP ?
Je me sens d'attaque pour entendre ton charmant accent vaudois....

Ne serait-ce pas là le thread d'un vieil ami virtuel ? ;-)

Ca me fait chaud au coeur de te voir ici ! On reste incognito si tu n'y vois pas d'inconvéniant, ici je suis quand même sous ma véritable identité non anthropomorphique !

Ken ar c'hentañ va kamalad ! ;-)

kelenn a écrit:Ne serait-ce pas là le thread d'un vieil ami virtuel ? ;-)

Ca me fait chaud au coeur de te voir ici ! On reste incognito si tu n'y vois pas d'inconvéniant, ici je suis quand même sous ma véritable identité non anthropomorphique !

Ken ar c'hentañ va kamalad ! ;-)

Pour le coup, moi pas ours très éveillé !
Moi pas comprendre.
Moi content de te voir passer par ici, qui que tu sois.
Moi serais encore plus content si d'un MP incognito, tu pouvais éclairer lanterne à moi....

Ah désolé alors, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre ! Dans le doute, je vous envoie un petit MP.

Ca fait rire cet échange ! J'ai eu ça avec quelqu'un une fois. J'étais sure que c'était un ami que je n'avais pas revu depuis des lustres. Vous/tu êtes/est Bernard?, lui dis-je. Et je le dévisageais comme si ça avait été un revenu du pays des morts. Le gaillard ne l'a vraiment pas bien pris et m'a toisée de haut en me disant: ''Vous êtes Jacqueline?''. Disons que je me suis sentie un peu con. Mais il lui ressemblait tellement, c'était hallucinant. Et je reste avec le doute que c'était cet ami et qu'il ne m'a juste pas reconnue!

Bien. Voilà pour la p'tite histoire matinale. Bonjour cher Ours. J'espère que t'as bien dormi. De retour au boulot ou fin de vacances? Big biz et à+!

Au boulot, atterrissage en douceur, genre : Bernard et Bianca

Intéressant! J'viens d'aller voir ce qu'est cette histoire de Bernard et Bianca. Et là, j'te suis pâs! T'es l'concierge? J'me faisait à l'instant la remarque que tu m'faisais plutôt penser à un cuisinier brassant au travers de ses nombreux chaudrons et que ça explique ton truc de on-off sur l'ordi! Ici on est ta sauce à longue préparation et qui mijote à p'tit feu et à laquelle tu viens rajouter régulièrement une herbette ou une rare épice pour en rehausser l'goût!
Donc, si t'es Bernard (pcq j'te vois mal dans l'rôle de Bianca ), tu dois sauver qui des griffes de Médusa?
Donc il y a une pauvrette à ton bureau qui t'appelle à la rescousse si j'comprends bien! Tu fais quoi déjà comme travail?

Dans le film, il y a un cormoran qui leur sert de moyen de transport et qui a les pire difficultés à décoller et à atterrir sans "casser du bois".

Cuisinier ? A part que j'adorais faire la cuisine dans une autre vie. J'ai même fait cuisinier pour des camps de vacances de 80 enfants et crois-moi pour servir 80 à 100 repas 4 fois par jour (matin, midi, gouter et soir), en brigade de 3 personnes pour une semaine, il faut s'enlever les doigts du c.. !

Quant à mon On-Off, je ne comprend toujours pas. Quand on se verra, tu me diras.

Travail : marketing-achats pour une PME commerciale de papeterie pour les professionnels (écoles/bureau/administration). Cela veut dire conception de catalogue, gestion du fichier articles (50 000 références), détermination des prix pour les marchés publics et pour le tarif général, ..... .27 ans d'expérience, encadrement (?) de 6 personnes et positionné juste derrière le dirigeant en responsabilité. C'est bien, hein, vu comme cela. Mais en fait cela ne m'amuse plus du tout. C'est pas grave, il faut tenir encore au moins... 13 ans. J'avoue n'avoir aucune idée pour savoir comment je vais y réussir.

Heureusement qu'il y a les photos de fleurs, les zèbres et les zèbrettes pour vivre !

(En fait, dans le premier film, "Les aventures de Bernard et Bianca", il me semble que l'oiseau en question, Orville, est plutôt dégourdi. C'est dans le second, "Bernard et Bianca au pays des kangourous" (que j'ai vu et revu maintes fois, j'adore Maraouté, l'aigle royal femelle), que son frère, Wilbur, prend le relais (au passage, ce sont des albatros, me semble, pas des cormorans ; leurs prénoms sont un clin d’œil amusant aux frères Wright). Et lui a beaucoup de mal à gérer les départs autant que les atterrissages. )

Ce qui veut dire, si je comprends bien, que tu as eu du mal à gérer le retour au boulot, mais que l'un dans l'autre, bah, t'es bien obligé d'atterrir quand même, et c'est ce que t'as fait, en décollant le papier peint et en déchirant la moquette au passage... C'ça ?

Bonjour cher Saphodane. J'crois qu'tu viens d'sauver la donne. Notre cher Ours tente tant bien que mal de se récupérer pour se remettre dans son complet veston et moé shus là à lui causer à partir de mes profondeurs abyssales et je ne fais qu'aggraver son cas!

Ok, Ours. Je reviens. Avec sérieux.
Ton on-off sur l'ordi, c'est que tu restes pas en ligne. Tu viens et tu repars.
Bernard et Bianca. Saphodane en donne une très bonne explication. Je n'ai pas vu ce film. Je viens d'en lire un résumé de trois lignes pour partir dans mes délires mystiques alors que toi, pauvre Ours, t'essais de t'r'mettre les yeux en face des trous pour assumer le retour au boulot alors que je suis moi-même en vacances à me bidonner de te voir ainsi. Je suis cruelle. j'l'admets! Mais que veux-tu, j'ai deux semaines de taquinage à rattraper suite à ta longue absence!

Pour info : j'ai brulé le complet veston, la cravate et les chaussures noires il y a 10 ans.
Je me rase encore, ... mais jusqu'à quand ?

C'est bien de cet atterrissage dont je parle ! Merci Saphodane pour la rectification.

j'vois bien la scène de l'atterrissage... de l'albatros...
bonne reprise ours ! et bonnes pensées pour toi.

ours a écrit:Pour info : j'ai brulé le complet veston, la cravate et les chaussures noires il y a 10 ans.
Je me rase encore, ... mais jusqu'à quand ?

C'est bien de cet atterrissage dont je parle ! Merci Saphodane pour la rectification.

Je peux être si inadéquate parfois, débarquant avec ma princesse aux grands pieds et réclamant toute l'attention de la terre entière, sous prétexte que ''je'' avais hâte de causer avec toi à nouveau et ne tenant absolument pas compte que tu ramais dans ton boulot! What a pity!

C'était dit sans aucun sous entendu, j'aurai dû mettre un smiley pour atténuer le propos, genre ou
Et puis ramer c'est affronter le réel, c'est obligatoire, tôt ou tard.

Tu sais Ours, j'ai vu dans cet échange. Mon comportement est juste pathétique! Je vais juste tordre le coup à cette princesse et j'ter c'machin aux lions!!!
Et encore toutes mes excuses! Quelqu'un aurait eu une telle attitude à mon égard, je l'aurais bouffé tout cru sans lui demander son reste!!!

Chuuuuut ! (dit doucement) C'est parce que tu es perturbée par autre chose. Rien de grave.

Ces descentes font ressortir beaucoup l'égo et les zones de narcissisme. Et c'est comme enlever la mauvaise herbe de mon jardin. Je ne peux pas passer à côté de pareilles opportunités.

Et c'machin, je connais depuis très longtemps. C'est ce côté que j'appelle aussi ''vexable comme un vieux bouc'' et ça cache un aspect auto-destructeur qui n'a plus rien à faire dans ma vie. Un côté affichant une fausse humilité. Et ça sent la vieille chaussette pourrie! Beurk!

Impossible de reculer, question d'honneur, alors, seule solution :



Même les caméras peuvent tomber amoureuses :



Simplement parce que je trouve cela joli :

T'es trop toé! Magnifique!

J'te promets Ours! J'me voyais aller depuis hier et j'me disais, c'est quoi c'machin? Et avec la descente, ces trucs pourris sont plus facilement détectables! Donc, merci la vie! Et suite! Amenez l'prochain dossier et débarrassons une bonne fois pour toute ce foutu placard bourré d'cadavres et d'vieux squelettes!!!

Ours. C'est hallucinant! Je tombe sur le fil d'Umbr Ella. elle ou il, shé juste plus, décrit exactement l'océan merdique où j'patauge présentement et où j'essais d'm'en tirer tant bien qu'mal avec un minimum de dégâts et v'là qu'tu rappliques droit derrière!!! Histoire d'en rajouter une couche!
Time out qu'j'ai envie d'hurler! Shus plus que cuite!!!! Et en même temps, j'm'écroule juste de rire!

Allez, je rentre chez "moi".
Je repasserai plus tard, si ce p.... de vertige me quitte d'ici ce soir.
J'ai l'impression physique d'avoir plongé trop profond dans la mer.

T'as pas mis ta "radio" trop fort, par hasard ?



A+

NB : surtout, n'y vois aucune ironie. C'est très parlant ton histoire de radio. Cela me plait bien.

Ours!!! Tu m'hallucines!!! J'crois qu'tu t'rends pâs compte!!! La princesse aux grands pieds s'est fait débusquer vite fait bien fait!!!

Ici, quelqu'un m'a dit que nous n'étions que des grands enfants.
Pourquoi pas ?
Et si nous avons grandi et vieilli, alors il est temps à nouveau de nous souvenir de nos rèves.

Paroles :

Et si nous prenions la route ?

...intéressant...

Le coup des grands enfants. Je ne sais pas qui t'a dit ça mais ça fait au moins deux fois que tu le relates ce commentaire sur ton fil. Et j'ai l'impression que ça ne te plais pas.
Je me permets donc de venir y répondre directement sur ton fil. Et je prends pour acquis que tu es majeur, vacciné, toutes tes dents donc si je t'agresse tu peux m'renvoyer à ma niche!
J'aborde à 100% avec la personne qui t'a dit ce thème des enfants. C'est dans les tous premiers feelings que j'ai eu en débarquant sur ce site. J'avais des images très fortes de cour d'école où je pouvais enfin jouer, courir, interagir avec d'autres enfants. Je n'étais pas mise au ban. On m'a approchée, on m'a parlée, on s'est intéressé à moi, on n'avait pas peur de moi. Et à ce stade, j'ai envie de dire que cet effet à été tellement fort que j'en ai eu comme un choc et qui perdure encore.
J'étais dans une école de campagne où l'on séparait les gars d'avec les filles. Et je détestais ces fillettes formatées à pondre des bébés. Déjà à l'âge de 5 ans, ça meublait tout leur discours!!! Ca me dépassait!!! J'ai autre chose à faire avec ma vie, me disais-je. Et je n'avais que 5 ans!
Puis ado, les choses ont tourné. Les femelles se sont réveillées chez ces filles. Et moi j'en étais encore à l'enfance à me questionner et j'ai encore loupé une coche! D'isolée que j'étais au primaire, shus devenue leur souffre-douleur au secondaire.
Une anecdote: deux cheffes d'équipe choisissaient les joueuses à tour de rôle pour former deux équipes de handball. C'était assurée que je serais la dernière sur le banc et qu'une des équipes devait se farcir ma présence. J'ai haï ce jeu-là!!! Avec toutes mes tripes!
Puis à 18 ans je suis partie de ce village et je n'y suis jamais retournée.
Je ne peux pas m'empêcher d'être très crue à ce stade, au risque de me faire lapider. Toute c'te bande de femelles aux hormones en effervescence, ce sont finalement fait engrossées comme c'était prévu depuis le début, amènent les pantoufles à leurs gentils maris et tout est bien dans l'meilleur des mondes. Et je suis une moitié d'humain à leurs yeux et ce, au mieux. Au pire, j'te laisse imaginer. Je demeure avec la rage au coeur. Et je sais que ça aussi, ça va passer, ça va s'évacuer.
Je reviens au site des zèbres où je navigue depuis deux mois, Oui, je vois des enfants, beaucoup d'enfants. Et souvent très blessés. Oui, je les vois. Oui. j'accepte de les voir. Oui, mes yeux y voient. Et c'est ainsi. Et je n'y peux rien. Mes yeux y voient.
Mais la grande différence avec ici et mon enfance, Ours, c'est que là-bas je voyais physiquement mes frères, mes soeurs, les animaux être battus. Et je devais prendre soin d'eux. Si j'avais pu être simplement le bouclier ç'aurait été tellement plus simple. Et ici, sur le site des zèbres, je n'ai pas besoin de prendre soin de personne et je ne suis pas témoin de la violence physique en direct. Et je peux simplement offrir un sourire ou poser une main sur une épaule. C'est tout simple et je sais que ça fait toute la différence. Et on ne me demande rien. Et on m'entends.
Voilà. C'est tout ce que je voulais te dire ce matin. Je te souhaite une magnifique journée dans la nature. À+!

Le syndrome « PASS » : syndrome de stress prolongé d’adaptation
http://www.talentdifferent.com/le-syndrome-pass-dadaptation-1836.html
Article à lire, les commentaires seront certainement constructifs..... au moins pour moi !

Recopié du fil d'alcyonea et cité par EkaterinaSelenaOndirignee

J'ai lu ce dernier lien... un petit élément de plus dans mon panier...Merci

Pour le coup, moi j'y suis pour rien, j' l'ai "fauché"...

Orchidée a écrit:
Une anecdote: deux cheffes d'équipe choisissaient les joueuses à tour de rôle pour former deux équipes de handball. C'était assurée que je serais la dernière sur le banc et qu'une des équipes devait se farcir ma présence. J'ai haï ce jeu-là!!! Avec toutes mes tripes!

Moi c'était le foot. Cette histoire de choix d'une équipe, cela m'énervait tellement qu'un jour, j'ai tiré et marqué un but contre mon camp pour qu'on me foute la paix. Ce n'était ni intelligent ni consensuel, mais les queutards m'ont fichu la paix par la suite. J'avais alors tout le temps pour rêver des filles, des fleurs et de science fiction. Cela n'a rien arrangé quant à ma popularité ou à l'absence de virilité que l'on m'attribuait (à tord !!!)

A quoi bon chercher la vérité. Ne pas savoir, c'est ne pas se poser de questions, prendre les choses comme elles viennent, les évènements comme ils surgissent et se laisser porter. A quoi bon se poser des questions sans réponses, à quoi bon chercher une cohérence, une unité, un sens, une logique. La vie, ma vie ne serait-elle qu'absurdité.
Wikipedia - Absurdité :
C'est ce qui est contraire et échappe à toute logique ou qui ne respecte pas les règles de la logique. C'est la difficulté de l'Homme à comprendre le monde dans lequel il vit.
C'est avant tout un degré de comique très élevé. Il signifie ce qui n'est pas en harmonie avec quelqu'un ou quelque chose, par exemple, une conduite absurde est un comportement anormal, un raisonnement absurde est un raisonnement complètement illogique.
Si l'on en croit cette définition, alors il suffirait de chercher et peut-être trouver une logique.
A moins que le mythe de Sisyphe nous renseigne plus que ce que notre cerveau peut concevoir. Chaque jour recommencer jusqu'au moment où le soleil ne se lèvera plus.

Quelle est la porte de sortie du labyrinthe, qu'est-ce qui peut briser cet enchainement : l'intuition, l'amour, l'art, la foi ? Somme toute que des solutions où la logique est impuissante.
Wikipedia - Intuition :
L'intuition semble être un mode de connaissance immédiat, ne faisant pas appel à la raison.
Une intuition n'est pas « inférentielle » : elle n'est jamais la conclusion d'un raisonnement conscient. Elle prend la forme d'un sentiment d'évidence quant à la vérité ou la fausseté d'une proposition, qu'on ne peut pas toujours justifier. On parlera ainsi d'intuition pour désigner une proposition proto-théorique concernant un sujet quelconque. On aura par exemple l'intuition que telle action est juste, sans savoir pourquoi elle est juste.
Wikipedia - Amour :
L'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, spirituelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour et à adopter un comportement particulier.
En tant que concept général, l'amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse envers une personne. Toutefois, même cette conception spécifique de l'amour comprend un large éventail de sentiments différents, allant du désir passionné et de l'amour romantique, à la tendre proximité sans sexualité de l'amour familial ou de l'amour platonique et à la dévotion spirituelle de l'amour religieux. L'amour sous ses diverses formes agit comme un facteur majeur dans les relations sociales et occupe une place centrale dans la psychologie humaine, ce qui en fait également l'un des thèmes les plus courants dans l'art
Wikipedia - Art :
L’art est une activité humaine, le produit de cette activité ou l'idée que l'on s'en fait, s'adressant délibérément aux sens, aux émotions et à l'intellect. On peut dire que l'art est le propre de l'homme, ce qui le distingue au sein de la nature, et que cette activité n'a pas de fonctions clairement définies.
Effectivement, les définitions de ce concept varient largement selon les époques et les lieux, et aucune d'entre elles n'est universellement acceptée. Ainsi, pour Marcel Mauss1, « un objet d'art, par définition, est l'objet reconnu comme tel par un groupe. » C'est pourquoi les collections de productions artistiques peuvent être classées et appréciées diversement selon les cultures, les auteurs et les institutions.

Wikipedia - Foi :
Le concept de foi est le plus souvent rattaché aux religions où il désigne la conviction en la véracité d'un ensemble de croyances. Dans le langage courant, le mot peut aussi désigner, plus simplement, une très forte confiance.
La foi ne peut guère donner lieu à des développements que contextualisés

Intuition, raisonnement sans logique ; Amour, A aime B qui aime C qui ne sait pas pourquoi mais ne l'aime pas parce qu'il aime D qui lui ne le sait pas ; Art, inutile séduisant et versatile ; Foi, ce que je crois est vrai mais je ne puis le démontrer !

Alors, il faut accepter de cesser de penser et pour cela pas d'autres solutions que se griller le cerveau : alcool, chimie, sport, hypnose télévisuelle.
Peut-être tenter d'être à l'écoute des signaux faibles, ceux de notre cerveau primitif qui nous pousse à droite, à gauche qui nous permet d'errer sans penser perdre du temps, vivre comme nos lointains ancêtres, vivre comme des bonobos.
Mais c'est abandonner, c'est renoncer : insupportable.
Pourtant, j'ai le sentiment qu'il suffirait d'un rien, un clou, un rivet un point de colle pour que tout s'enchaîne. Mais ce soir, j'ai l'impression d'être déglingué. Pas noir, pas dans le down, mais inutile.
A aime B qui aime C qui ne sait pas pourquoi mais ne l'aime pas parce qu'il aime D qui lui ne le sait pas : peut-être n'est-ce que cela, mais ce soir, je boucle, j'ai un sillon rayé.

Ours, cher ours, je ne sais pas si je vais être très utile moi-même, j'ai un défaut de concept et de vocabulaire, là. Alors, comme je ne sais pas comment dire, juste une chanson que j'aime beaucoup :

Je comprends pas complètement ce que je suis mais je vis.
Je comprends pas complètement ce que je vis mais je suis.
Incapable d'arrêter de penser... Et pourtant, il suffirait d'un rien pour tout arrêter mais quoi?

Il y a un dérèglement! Chercher à comprendre logiquement quand notre intuition nous dit que quelque chose ne va pas. Ne pas chercher à comprendre quand on a du plaisir.

Le plaisir... Ha oui. Se faire plaisir à soi-même et aux autres. Un clé? Un médicament?

Bon courage Ours.