Le zèbre et les métiers
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Le zèbre et les métiers
Bonjour à tous ! Enfin bonsoir plutôt. Enfin ça dépend de l'heure à laquelle vous lisez ce message.
Bon voilà ça y est, l'admission post-bac est lancée. Pour les jeunes (et notamment les jeunes zèbres), c'est le moment de réfléchir à son avenir, à ce qu'on veut faire comme métier.
Personnellement j'ai une question: Comment vous faîtes ? Comment vous arrivez à vous fixer sur un métier précis, d'être tellement "spécialisé" ?
Je veux dire, je m'intéresse à tout, je veux tout étudier, je veux tout vivre. J'arrive pas à m'imaginer rester sur un même domaine pendant 40 ans... J'arrive même pas à m'imaginer vivre la même vie pendant tout ce temps (Bon c'est peut-être parce que je me suis pas fixé autour d'une personne, genre une fille, je suis un peu trop "libre" dans mes choix). Alors bon, comment faire ? Quelles études faire ?
Vous me direz "Fais un truc généraliste". Ben mis à part les classes préparatoires, je vois pas grand-chose. Et encore, il y a prépa scientifique, littéraire etc... Mais la prépa ça demande beaucoup de travail pour peu de domaines, négligeant complètement le reste. Adieu par exemple l'apprentissage de la guitare et du piano, l'écriture, Adieu le sport qui me permet de garder la tête froide, ainsi que la méditation. Non, franchement ça me dit rien... Une école d'ingé post-bac ? Pourquoi pas, j'ai beaucoup aimé les maths et la physique, mais dernièrement je n'y ai plus trop le goût. Alors bon, rester 40 ans dans le même domaine si ça ne me plaît plus... La fac ? Ben je sais pas si niveau insertion professionnelle et perspectives d'emploi ça soit une bonne idée. Enfin bon je suis un peu perdu là-dedans...
Je préfère le concept des universités américaines, où on peut choisir ses cours à la carte. En France je trouve le système trop... "haché", trop restrictif.
Alors comment on fait les zèbres adultes ici pour se cantonner à un seul type de métier, sans avoir la bougeotte à un moment donné ?
Bon voilà ça y est, l'admission post-bac est lancée. Pour les jeunes (et notamment les jeunes zèbres), c'est le moment de réfléchir à son avenir, à ce qu'on veut faire comme métier.
Personnellement j'ai une question: Comment vous faîtes ? Comment vous arrivez à vous fixer sur un métier précis, d'être tellement "spécialisé" ?
Je veux dire, je m'intéresse à tout, je veux tout étudier, je veux tout vivre. J'arrive pas à m'imaginer rester sur un même domaine pendant 40 ans... J'arrive même pas à m'imaginer vivre la même vie pendant tout ce temps (Bon c'est peut-être parce que je me suis pas fixé autour d'une personne, genre une fille, je suis un peu trop "libre" dans mes choix). Alors bon, comment faire ? Quelles études faire ?
Vous me direz "Fais un truc généraliste". Ben mis à part les classes préparatoires, je vois pas grand-chose. Et encore, il y a prépa scientifique, littéraire etc... Mais la prépa ça demande beaucoup de travail pour peu de domaines, négligeant complètement le reste. Adieu par exemple l'apprentissage de la guitare et du piano, l'écriture, Adieu le sport qui me permet de garder la tête froide, ainsi que la méditation. Non, franchement ça me dit rien... Une école d'ingé post-bac ? Pourquoi pas, j'ai beaucoup aimé les maths et la physique, mais dernièrement je n'y ai plus trop le goût. Alors bon, rester 40 ans dans le même domaine si ça ne me plaît plus... La fac ? Ben je sais pas si niveau insertion professionnelle et perspectives d'emploi ça soit une bonne idée. Enfin bon je suis un peu perdu là-dedans...
Je préfère le concept des universités américaines, où on peut choisir ses cours à la carte. En France je trouve le système trop... "haché", trop restrictif.
Alors comment on fait les zèbres adultes ici pour se cantonner à un seul type de métier, sans avoir la bougeotte à un moment donné ?
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Le zèbre et les métiers
C'est ce que je dis toujours à ma femme.
"Arrête un peu de râler, si on avait de l'argent on hésiterait entre bouffer des noix de st jacque, des tournedos, du fois gras et du thon (ouais c'est super cher le thon en ce moment), on passerait trois heures à hésiter, parce qu'en prise de décision on est aussi nase l'un que l'autre et on risquerait de pas bouffer. Tu vois pas la chance qu'on a !! Vu qu'on a pas une tune, comme tous les autre soirs, ce soir c'est patalo !!"
"Arrête un peu de râler, si on avait de l'argent on hésiterait entre bouffer des noix de st jacque, des tournedos, du fois gras et du thon (ouais c'est super cher le thon en ce moment), on passerait trois heures à hésiter, parce qu'en prise de décision on est aussi nase l'un que l'autre et on risquerait de pas bouffer. Tu vois pas la chance qu'on a !! Vu qu'on a pas une tune, comme tous les autre soirs, ce soir c'est patalo !!"
Invité- Invité
Re: Le zèbre et les métiers
Ah j'aime beaucoup l'analogie ! C'est sûr, si on était plus borné, si on ne voyait pas l'immensité du monde de la connaissance, on se poserait moins de questions tout de même
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Le zèbre et les métiers
C'est malheureusement un choix qui doit être fait
Mon plus grand malheur a été de devoir abandonner les Maths pour faire de l'Histoire. Je ne vois guère que les lectures et l'apprentissage par soi même pour combler cela.
Mon plus grand malheur a été de devoir abandonner les Maths pour faire de l'Histoire. Je ne vois guère que les lectures et l'apprentissage par soi même pour combler cela.
Aelkim- Messages : 89
Date d'inscription : 18/01/2012
Localisation : Rennes
Re: Le zèbre et les métiers
Oui mais bon, le métier c'est ce qui nous occupe 8h/ jour, 5j/7. Si ce qui nous intéresse le plus est dans l'à-côté, dans les loisirs, alors le métier qu'on fait n'a plus aucun intérêt. Mais oui, l'apprentissage à côté semble la meilleure solution. Dans ce cas la fac semblerait mieux adaptée, vu qu'on peut se balader dans les différents amphis. Le plus de temps libre possible, c'est bien connu, c'est en fac. Et qui sait, il sera sûrement plus facile de trouver des zèbres dans un amphi de 200 personnes plutôt que dans une classe de 40 (statistiques obligent)
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Le zèbre et les métiers
Justement, je trouve dommage qu'on nous fasse croire qu'on travaillera 40 ans dans le même domaine. Je trouve ça positif que tu aies conscience dès maintenant que cela ne te sera pas possible (Moi je me suis accrochée à tenter de trouver UN domaine que je préfère mais je n'en ai pas).
Selon mon expérience je dirais qu'avec de la bureautique, des langues et une culture étendue on a les bases nécessaires à plein de métier dit "de bureau". Pour avoir des posts à responsabilité et/ou intéressants un diplôme universitaire aide, et encore. (J'ai une connaissance qui est parti du niveau bac et a évolué vers des posts intéressants par des cours du soir ou du samedi et des formations en interne, il est chef d'un service intéressant mais est en train de changer de domaine en suivant des cours le weekend. Ce sera son 3e domaine différent.
Je pense que le réseau et la confiance en soi (y aller parfois au culot) aide aussi.
En fac c'est vrai que tu peux t'incruster ailleurs... Pour moi y avait le cursus de base et des options libres à prendre où on voulait. Et toute ta vie tu peux assister à des cours en auditeur libre (enfin en Belgique c'est possible)
(Tu me fais penser à ce reportage que j'ai vu sur un ado de 14 ans surdoué inscrit en prépa de math ET second violon dans un orchestre :p )
Selon mon expérience je dirais qu'avec de la bureautique, des langues et une culture étendue on a les bases nécessaires à plein de métier dit "de bureau". Pour avoir des posts à responsabilité et/ou intéressants un diplôme universitaire aide, et encore. (J'ai une connaissance qui est parti du niveau bac et a évolué vers des posts intéressants par des cours du soir ou du samedi et des formations en interne, il est chef d'un service intéressant mais est en train de changer de domaine en suivant des cours le weekend. Ce sera son 3e domaine différent.
Je pense que le réseau et la confiance en soi (y aller parfois au culot) aide aussi.
En fac c'est vrai que tu peux t'incruster ailleurs... Pour moi y avait le cursus de base et des options libres à prendre où on voulait. Et toute ta vie tu peux assister à des cours en auditeur libre (enfin en Belgique c'est possible)
(Tu me fais penser à ce reportage que j'ai vu sur un ado de 14 ans surdoué inscrit en prépa de math ET second violon dans un orchestre :p )
Invité- Invité
Re: Le zèbre et les métiers
Houla, de là à ce que je sois second violon dans un orchestre j'ai de la marge, j'ai sûrement pas son talent ( de toute façon le violon ne me dit rien ^^). Mais j'apprécie la comparaison flatteuse
Sûr, on ne peut pas rester 40 ans à faire la même chose. Le problème en France, c'est que pour avoir un métier intéressant il faut un diplôme. Et un seul diplôme ne permet pas d'agir dans plein de domaines différents. Et c'est long d'avoir d'autres diplômes. Donc en France c'est compliqué de se réorienter en cours de vie, sauf justement par les cours du soir etc. C'est trop restrictif à mon goût, je n'aime pas cette survalorisation du diplôme par rapport aux qualités intrinsèques.
Aux Etats-Unis, c'est complètement différent. On recrute beaucoup plus sur les qualités, même si bon un diplôme d'Harvard ça fait toujours bonne figure ^^. Il est beaucoup plus facile de changer de poste.
Cramique je vois que tu donnes l'exemple des postes administratifs. Oui en effet c'est plus facile de changer avec ce type de poste, parce que le fond du travail et les outils sont à peu près semblables: travailler avec des logiciels de bureautique sur un ordinateur, s'occuper des papiers etc (désolé pour le stéréotype, mais j'ai l'impression que c'est un peu ça quand même). Mais si on veut faire des métiers plus "techniques", là ça devient compliqué, parce que les connaissances ne sont pas les mêmes. Etre ingénieur-chercheur en physique puis travailler comme garde-champêtre (oui oui, les 2 m'intéressent), avec un seul diplôme c'est peu évident.
Sûr, on ne peut pas rester 40 ans à faire la même chose. Le problème en France, c'est que pour avoir un métier intéressant il faut un diplôme. Et un seul diplôme ne permet pas d'agir dans plein de domaines différents. Et c'est long d'avoir d'autres diplômes. Donc en France c'est compliqué de se réorienter en cours de vie, sauf justement par les cours du soir etc. C'est trop restrictif à mon goût, je n'aime pas cette survalorisation du diplôme par rapport aux qualités intrinsèques.
Aux Etats-Unis, c'est complètement différent. On recrute beaucoup plus sur les qualités, même si bon un diplôme d'Harvard ça fait toujours bonne figure ^^. Il est beaucoup plus facile de changer de poste.
Cramique je vois que tu donnes l'exemple des postes administratifs. Oui en effet c'est plus facile de changer avec ce type de poste, parce que le fond du travail et les outils sont à peu près semblables: travailler avec des logiciels de bureautique sur un ordinateur, s'occuper des papiers etc (désolé pour le stéréotype, mais j'ai l'impression que c'est un peu ça quand même). Mais si on veut faire des métiers plus "techniques", là ça devient compliqué, parce que les connaissances ne sont pas les mêmes. Etre ingénieur-chercheur en physique puis travailler comme garde-champêtre (oui oui, les 2 m'intéressent), avec un seul diplôme c'est peu évident.
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Le zèbre et les métiers
Tu peux pas aller aux États-Unis pour étudier ? (question sérieuse)
Je ne suis pas de ton avis pour les études en France. En Belgique je trouve que les études universitaires en alternance c'est sacrément bouché dans plein de domaines quand même, encore plus si comme moi tu es plus cours à distance que cours scolaires du soir. En France les universités proposent des cours à distance avec peu de présentiel (de mémoire, en début d'année, ensuite pour les examens). Je ne sais pas si c'est idéal mais enfin quelque chose est organisé. C'est sur dossier. Si on est organisé et endurant ça permet de bosser sur le côté, ou de suivre un autre cours de jour ..
Tiens tu connais ces sites ?
http://www.formasup.fr/catalogues
http://www.fied-univ.fr/contenus-textes/espace-telesup/accueil-telesup.php
Je ne suis pas de ton avis pour les études en France. En Belgique je trouve que les études universitaires en alternance c'est sacrément bouché dans plein de domaines quand même, encore plus si comme moi tu es plus cours à distance que cours scolaires du soir. En France les universités proposent des cours à distance avec peu de présentiel (de mémoire, en début d'année, ensuite pour les examens). Je ne sais pas si c'est idéal mais enfin quelque chose est organisé. C'est sur dossier. Si on est organisé et endurant ça permet de bosser sur le côté, ou de suivre un autre cours de jour ..
Tiens tu connais ces sites ?
http://www.formasup.fr/catalogues
http://www.fied-univ.fr/contenus-textes/espace-telesup/accueil-telesup.php
Invité- Invité
Re: Le zèbre et les métiers
Non je ne connaissais pas ces 2 sites, mais je m'étais renseigné pour le CNED et le CNAM. Mais non assister à des cours sur place ne me dérange pas trop, du moment que j'y suis tranquille et qu'on ne m'y agresse pas. Et puis j'aime bien écouter le prof parler, essayer de comparer avec ce que moi je pense etc...
L'intérêt de la fac c'est justement qu'on peut y faire ce qu'on veut, c'est d'une grande liberté à partir du moment où on est présent aux partiels et qu'on les valide. On peut sécher les cours toute l'année, si on a son année les gens ne nous diront rien. Pratique quand on y pense. Mais j'ai peur de totalement fainéantiser si jamais on ne me met pas des coups de pied au ***. Donc bon... Le mieux c'est de trouver un groupe avec qui bosser, mais bon je bosse pas comme les autres, alors personne veut bosser avec moi. Mais je m'égare...
Je ne critique pas la formation, ni même les débouchés d'une formation universitaire. C'est comme toute formation, justement ça "forme" à un type de métier. Ce que je regrette, c'est la volonté des recruteurs de ne s'intéresser qu'au diplôme et non sur les qualités qu'on peut percevoir lors d'un entretien ou un essai. Et je critique également le fait qu'avec une formation universitaire, on ne puisse faire qu'un "type" de métier. Mais c'est mon avis.
Si je ne supportais pas aussi mal la solitude, le fait d'être loin de ma famille, et si j'avais les moyens financiers (parce que les universités américaines coûtent cher), j'envisagerais en effet de partir étudier aux Etats-Unis. Mais malheureusement c'est non-envisageable pour l'instant. La perspective qui m'intéresse, c'est d'aller éventuellement en école d'ingénieur et de demander un échange d'un semestre ou d'un an aux Etats-Unis. Mais pour cela il faut que déjà je prenne confiance en moi, et que j'arrive à m'éloigner de ma famille. Oui, ma condition humaine et mes faiblesses affectives me bloquent...
L'intérêt de la fac c'est justement qu'on peut y faire ce qu'on veut, c'est d'une grande liberté à partir du moment où on est présent aux partiels et qu'on les valide. On peut sécher les cours toute l'année, si on a son année les gens ne nous diront rien. Pratique quand on y pense. Mais j'ai peur de totalement fainéantiser si jamais on ne me met pas des coups de pied au ***. Donc bon... Le mieux c'est de trouver un groupe avec qui bosser, mais bon je bosse pas comme les autres, alors personne veut bosser avec moi. Mais je m'égare...
Je ne critique pas la formation, ni même les débouchés d'une formation universitaire. C'est comme toute formation, justement ça "forme" à un type de métier. Ce que je regrette, c'est la volonté des recruteurs de ne s'intéresser qu'au diplôme et non sur les qualités qu'on peut percevoir lors d'un entretien ou un essai. Et je critique également le fait qu'avec une formation universitaire, on ne puisse faire qu'un "type" de métier. Mais c'est mon avis.
Si je ne supportais pas aussi mal la solitude, le fait d'être loin de ma famille, et si j'avais les moyens financiers (parce que les universités américaines coûtent cher), j'envisagerais en effet de partir étudier aux Etats-Unis. Mais malheureusement c'est non-envisageable pour l'instant. La perspective qui m'intéresse, c'est d'aller éventuellement en école d'ingénieur et de demander un échange d'un semestre ou d'un an aux Etats-Unis. Mais pour cela il faut que déjà je prenne confiance en moi, et que j'arrive à m'éloigner de ma famille. Oui, ma condition humaine et mes faiblesses affectives me bloquent...
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Le zèbre et les métiers
En ce qui me concerne, j'avoue que la fac a été libératrice. J'ai détesté le collège et lycée où on te prend par la main, on t'explique quoi faire, etc...
En faculté, j'avais la capacité d'aller étudier ce que je voulais, de l'approfondir au point où je voulais. Pour la première fois on était pas derrière mon dos à vérifier ce que je faisais. C'était émancipateur. Mais c'est également là que beaucoup se plantent.
La prépa est plus dans le style lycée: les cours sont plus diversifié qu'à la fac, mais on te surveille (aka on vérifie ta présence en cours), il y a des contrôles notés régulièrement, etc...
Par contre n'oublie pas que si tu va en fac littéraire, par exemple, les facs de sciences et de droit ne sont pas forcément sur le même campus... ce qui fait que les aller retour peuvent être crevant à force (ça c'est pour l'aspect pratique).
ça c'est pour l'intérêt et la liberté
Par contre, pour préparer ce que tu aimerait faire plus tard, la prépa peut ouvrir plus de portes. Encore faut-il savoir ce que tu veux faire, ce qui, j'ai l'impression, n'est pas forcément ton cas (disons que tu veux faire beaucoup de chose, ce que je comprend parfaitement)
ça a son importance. J'ai eu un ami surdoué qui a fait des études de psycho. Il était un peu dans ton cas, il aurait aimé faire toutes les études, il adorait tout. Le problème c'est qu'une fois son diplôme en poche, il n'a rien pu trouver, et fait maintenant un métier qui ne lui plaît guère
Effectivement, on peut regretter ce système qui fait que le diplôme compte plus que la personne. Malheureusement c'est une des données du problème.
En faculté, j'avais la capacité d'aller étudier ce que je voulais, de l'approfondir au point où je voulais. Pour la première fois on était pas derrière mon dos à vérifier ce que je faisais. C'était émancipateur. Mais c'est également là que beaucoup se plantent.
La prépa est plus dans le style lycée: les cours sont plus diversifié qu'à la fac, mais on te surveille (aka on vérifie ta présence en cours), il y a des contrôles notés régulièrement, etc...
Par contre n'oublie pas que si tu va en fac littéraire, par exemple, les facs de sciences et de droit ne sont pas forcément sur le même campus... ce qui fait que les aller retour peuvent être crevant à force (ça c'est pour l'aspect pratique).
ça c'est pour l'intérêt et la liberté
Par contre, pour préparer ce que tu aimerait faire plus tard, la prépa peut ouvrir plus de portes. Encore faut-il savoir ce que tu veux faire, ce qui, j'ai l'impression, n'est pas forcément ton cas (disons que tu veux faire beaucoup de chose, ce que je comprend parfaitement)
ça a son importance. J'ai eu un ami surdoué qui a fait des études de psycho. Il était un peu dans ton cas, il aurait aimé faire toutes les études, il adorait tout. Le problème c'est qu'une fois son diplôme en poche, il n'a rien pu trouver, et fait maintenant un métier qui ne lui plaît guère
Effectivement, on peut regretter ce système qui fait que le diplôme compte plus que la personne. Malheureusement c'est une des données du problème.
Aelkim- Messages : 89
Date d'inscription : 18/01/2012
Localisation : Rennes
Re: Le zèbre et les métiers
Tout à fait. Moi je suis plutôt littéraire et je remarque que qque part peu importe le type d'études universitaires faites, c'est le niveau qui compte (parce que des études universitaires = une formation en soi à la base). Mais je comprends bien que dans la technique c'est différent car on se spécialise.
Tu es jeune donc tu peux commencer par un master et ensuite en faire un second (peut-être avec des passerelles entre les deux, à vérifier, dans ce cas tu gagnes une ou des années).
Pour la vie en fac dis toi que chacun sera dans ton cas, nouvelle vie qui commence, plus d'indépendance à gérer..
Tu es jeune donc tu peux commencer par un master et ensuite en faire un second (peut-être avec des passerelles entre les deux, à vérifier, dans ce cas tu gagnes une ou des années).
Pour la vie en fac dis toi que chacun sera dans ton cas, nouvelle vie qui commence, plus d'indépendance à gérer..
Invité- Invité
Re: Le zèbre et les métiers
La seule chose qu'il me gêne en prépa ( je le sais, je l'ai testé), c'est que là-bas c'est un peu la grosse industrie, le rythme est tel que ça t'enlèves tout plaisir d'apprendre. Perso les maths et la physique quand j'y vais à mon rythme j'adore. Mais le rythme de la prépa où on te bourre le crâne je trouve ça insupportable. Ça m'a enlevé le goût de ces matières, et pourtant je m'y suis longtemps accroché. En fac quand t'as envie de bosser tu bosses, quand tu n'as pas envie tu fais autre chose (oui vous avez compris, je n'aime pas bosser sous la contrainte, la dimension affective est très importante pour moi).
Le gros problème que j'ai avec la fac, c'est (excusez-moi encore du stéréotype) les métiers sur lesquels on peut déboucher derrière. Je suppose que vous savez que les profs nous encouragent quand on a de bonnes notes à devenir ingénieur ou chercheur, donc hop ! en prépa. Sortir de la fac, c'est beaucoup moins glamour que de sortir d'une école d'ingénieur. Et je sais pas si sur le marché du travail ça se ressent, en termes de perspectives de job intéressants (le salaire je m'en fiche, j'ai un très mauvais rapport à l'argent, tant que j'ai assez pour faire ce que j'ai envie de faire ça me va), mais j'en ai l'impression. Et puis j'ai un peu peur de rien faire si je me retrouve seul à la fac (point négatif que je trouve également à la fac, c'est que c'est beaucoup plus compliqué de s'y faire des amis qu'au lycée, enfin c'est mon impression). Donc voilà, la fac cela pourrait être le mieux si jamais on avait un avenir sûr derrière. Et gros point positif, ça serait bien sûr la capacité à tout découvrir, capacité si chère à nous les zèbres.
Là où je vais potentiellement en fac, toutes les facs sont regroupées, donc pas de souci niveau transport.
Point que j'apprécie beaucoup dans ce que tu as cité, c'est la capacité à approfondir comme tu voulais. Ça ça m'intéresse beaucoup. En effet au lycée et en prépa on met toutes les sous-matières d'une matière au même rang. Alors qu'en fac si on préfère bosser une sous-matière, on peut tout à fait travailler juste ce qu'il faut dans toutes les matières et approfondir ce qu'on veut réellement à côté.
Mais on s'égare un peu de la question initiale: Est-ce que les zèbres sont condamnés à l'instabilité professionnelle ou arrivent-ils à se fixer dans un domaine particulier 40 ans de suite ? N'ont-ils pas de regret à s'être spécialisés ?
Le gros problème que j'ai avec la fac, c'est (excusez-moi encore du stéréotype) les métiers sur lesquels on peut déboucher derrière. Je suppose que vous savez que les profs nous encouragent quand on a de bonnes notes à devenir ingénieur ou chercheur, donc hop ! en prépa. Sortir de la fac, c'est beaucoup moins glamour que de sortir d'une école d'ingénieur. Et je sais pas si sur le marché du travail ça se ressent, en termes de perspectives de job intéressants (le salaire je m'en fiche, j'ai un très mauvais rapport à l'argent, tant que j'ai assez pour faire ce que j'ai envie de faire ça me va), mais j'en ai l'impression. Et puis j'ai un peu peur de rien faire si je me retrouve seul à la fac (point négatif que je trouve également à la fac, c'est que c'est beaucoup plus compliqué de s'y faire des amis qu'au lycée, enfin c'est mon impression). Donc voilà, la fac cela pourrait être le mieux si jamais on avait un avenir sûr derrière. Et gros point positif, ça serait bien sûr la capacité à tout découvrir, capacité si chère à nous les zèbres.
Là où je vais potentiellement en fac, toutes les facs sont regroupées, donc pas de souci niveau transport.
Point que j'apprécie beaucoup dans ce que tu as cité, c'est la capacité à approfondir comme tu voulais. Ça ça m'intéresse beaucoup. En effet au lycée et en prépa on met toutes les sous-matières d'une matière au même rang. Alors qu'en fac si on préfère bosser une sous-matière, on peut tout à fait travailler juste ce qu'il faut dans toutes les matières et approfondir ce qu'on veut réellement à côté.
Mais on s'égare un peu de la question initiale: Est-ce que les zèbres sont condamnés à l'instabilité professionnelle ou arrivent-ils à se fixer dans un domaine particulier 40 ans de suite ? N'ont-ils pas de regret à s'être spécialisés ?
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Le zèbre et les métiers
Ton post me "parle" tout particulièrement.
Je suis un peu dans le même cas que toi, si ce n'est qu'en Suisse c'est un peu différent. Nous n'avons pas ce système de prépa, tout est organisé différemment.
Pour ma part je me pose les mêmes questions que toi concernant la vie future, un métier stable durant toute la vie professionnelle? Impossible!
En ce qui me concerne j'ai déjà commencé 2 fac différentes, terminé l'une d'elle (bachelor ès sciences en psychologie). Psycho c'était intéressant dans le sens où j'ai pu structurer mes études de telle manière que j'ai fait: de la psycho, de l'histoire (générale et du sport), de la sociologie, de l'anthropologie, des maths, de la nutrition, du droit, etc etc (vive les crédits libres!!!). Donc je me suis pas trop "ennuyée" si l'on peut dire. Mais même à la fac, si tu veux approfondir, libre à toi. Mais démerde-toi. En tout cas ici, car le niveau était...mouais. Personnellement j'ai séché plus de cours qu'assistés à d'autres, révisé mes examens au maximum 3 jours avant et...haut la main la réussite! lol
Encore une fois, ce qui est bien avec ce diplôme là, c'est que tu peux ensuite t'orienter vers divers domaines, et pas que la psychologie.
Par exemple moi, je vais continuer par de la criminologie. D'où peut être un métier où la théorie reste la même, mais pas la pratique quotidienne.
Juste pour dire, après mon bachelor j'en avais assez des études, je m'ennuyais et je pensais que la vie professionnelle m'apporterait plus de stimulations. J'ai fait 3 semaines et je me suis ennuyée parce que je n'apprenais plus rien.
Je continue parce que j'ai besoin d'argent.
Tout ça pour dire qu'au moins, en fac tu apprends des choses! Et libre à toi de suivre des cours en auditeur libre...
A mon avis.
Mais si tu trouves le métier, dis moi
Je suis un peu dans le même cas que toi, si ce n'est qu'en Suisse c'est un peu différent. Nous n'avons pas ce système de prépa, tout est organisé différemment.
Pour ma part je me pose les mêmes questions que toi concernant la vie future, un métier stable durant toute la vie professionnelle? Impossible!
En ce qui me concerne j'ai déjà commencé 2 fac différentes, terminé l'une d'elle (bachelor ès sciences en psychologie). Psycho c'était intéressant dans le sens où j'ai pu structurer mes études de telle manière que j'ai fait: de la psycho, de l'histoire (générale et du sport), de la sociologie, de l'anthropologie, des maths, de la nutrition, du droit, etc etc (vive les crédits libres!!!). Donc je me suis pas trop "ennuyée" si l'on peut dire. Mais même à la fac, si tu veux approfondir, libre à toi. Mais démerde-toi. En tout cas ici, car le niveau était...mouais. Personnellement j'ai séché plus de cours qu'assistés à d'autres, révisé mes examens au maximum 3 jours avant et...haut la main la réussite! lol
Encore une fois, ce qui est bien avec ce diplôme là, c'est que tu peux ensuite t'orienter vers divers domaines, et pas que la psychologie.
Par exemple moi, je vais continuer par de la criminologie. D'où peut être un métier où la théorie reste la même, mais pas la pratique quotidienne.
Juste pour dire, après mon bachelor j'en avais assez des études, je m'ennuyais et je pensais que la vie professionnelle m'apporterait plus de stimulations. J'ai fait 3 semaines et je me suis ennuyée parce que je n'apprenais plus rien.
Je continue parce que j'ai besoin d'argent.
Tout ça pour dire qu'au moins, en fac tu apprends des choses! Et libre à toi de suivre des cours en auditeur libre...
A mon avis.
Mais si tu trouves le métier, dis moi
Nanouche- Messages : 83
Date d'inscription : 17/11/2011
Re: Le zèbre et les métiers
Je suis passée par la prépa lettres et c'est l'usine en effet, c'est chiant au possible quand on aime bien papillonner d'un sujet à l'autre et c'est un degré de pédagogie tellement nul qu'on en est vite dégoûté d'apprendre.
La fac c'est bien plus sympa.
L'avantage de la prépa c'est qu'après tu passes tous les concours les doigts dans le nez, rompu à la dissert et au commentaire à la française. Tu te tapes des super notes à la fac sans trop rien faire et en plus tu acquiers une certaine culture générale classique.
Mais ce n'est sûrement pas le mode le plus épanouissant. La fac si on est sérieux et qu'on prend la liberté d'aller assister à d'autres cours, ça peut être plus enrichissant.
La fac c'est bien plus sympa.
L'avantage de la prépa c'est qu'après tu passes tous les concours les doigts dans le nez, rompu à la dissert et au commentaire à la française. Tu te tapes des super notes à la fac sans trop rien faire et en plus tu acquiers une certaine culture générale classique.
Mais ce n'est sûrement pas le mode le plus épanouissant. La fac si on est sérieux et qu'on prend la liberté d'aller assister à d'autres cours, ça peut être plus enrichissant.
zebeurton- Messages : 191
Date d'inscription : 04/12/2011
Localisation : morbihan
Re: Le zèbre et les métiers
Bonjour,
Bon c'est mon premier post sur le forum, j'me présenterai plus tard. Pour le moment je dirais juste que tu n'es ab-so-lu-ment pas obligé de rester 40 ans dans le même métier, même en France. Si cela peut te rassurer j'ai presque 45 ans et vécu 3 formations : la première à ton âge, finie sur un master en business, le second en gestion documentaire à 35 ans et le troisième il y a 2 ans, en développement durable, les deux derniers ayant été des cursus courts puisqu'un master peut ouvrir la voie vers d'autres bac +5 assez facilement. Donc oui les zèbres sont du style à partir dans tous les sens, à détester rester sur une voie et peuvent sans problème retourner z'à l'école à pas d'âge.
La France a en effet la regrettable habitude de vouloir des diplômes pour tout et rien. Disons que nous avons z'aussi un machin pas con qui s'appelle "formation continue" avec le Fongecif, permettant de se former sur plus de 3 mois après avoir travailler 6 ans au moins, carte à ne pas négliger en plus des DIF, des cours par correspondance, des lectures et autres activités d'assos qui permettent aussi d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte .. à moins de créer son activité, chose possible pour un zèbre. Nous n'avons pas les facilités des US pour sauter d'activité en activité, certes, mais bon la doulce France est sympa aussi ...
Vu la difficulté à trouver un secteur offrant des certitudes sur l'avenir, qui ne sont pas forcément la tasse de thé des zèbres de toute manière, j'ai tendance à conseiller d'aller vers ce qu'on aime, quoi qu'on dise et quelque soit la tendance de travail dans le domaine choisi : une vocation donne des ailes et la niak, beaucoup plus que toutes les fausses promesses de fortune
Bon c'est mon premier post sur le forum, j'me présenterai plus tard. Pour le moment je dirais juste que tu n'es ab-so-lu-ment pas obligé de rester 40 ans dans le même métier, même en France. Si cela peut te rassurer j'ai presque 45 ans et vécu 3 formations : la première à ton âge, finie sur un master en business, le second en gestion documentaire à 35 ans et le troisième il y a 2 ans, en développement durable, les deux derniers ayant été des cursus courts puisqu'un master peut ouvrir la voie vers d'autres bac +5 assez facilement. Donc oui les zèbres sont du style à partir dans tous les sens, à détester rester sur une voie et peuvent sans problème retourner z'à l'école à pas d'âge.
La France a en effet la regrettable habitude de vouloir des diplômes pour tout et rien. Disons que nous avons z'aussi un machin pas con qui s'appelle "formation continue" avec le Fongecif, permettant de se former sur plus de 3 mois après avoir travailler 6 ans au moins, carte à ne pas négliger en plus des DIF, des cours par correspondance, des lectures et autres activités d'assos qui permettent aussi d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte .. à moins de créer son activité, chose possible pour un zèbre. Nous n'avons pas les facilités des US pour sauter d'activité en activité, certes, mais bon la doulce France est sympa aussi ...
Vu la difficulté à trouver un secteur offrant des certitudes sur l'avenir, qui ne sont pas forcément la tasse de thé des zèbres de toute manière, j'ai tendance à conseiller d'aller vers ce qu'on aime, quoi qu'on dise et quelque soit la tendance de travail dans le domaine choisi : une vocation donne des ailes et la niak, beaucoup plus que toutes les fausses promesses de fortune
Dolp78- Messages : 235
Date d'inscription : 10/11/2011
Age : 57
Localisation : A l'ouest ... sur les bords d'un fleuve sinueux qui boucle et reboucle ...
Re: Le zèbre et les métiers
salut Dolp78, justement je cherche en ce moment une formation dans un autre domaine, n'importe lequel mais il faut que j'apprenne de nouveaux trucs donc avoir un master permet de s'inscrire dans d'autres formations sans passer par la licence à nouveau?
zebeurton- Messages : 191
Date d'inscription : 04/12/2011
Localisation : morbihan
Re: Le zèbre et les métiers
En fait ça dépend des master, of course ... ce serait trop simple sinon. En fait un master relié à ce que tu as fait avant ou bien généraliste dans le domaine choisi permet effectivement de ne pas repasser tout le cursus. En général si les expériences et formations sont assez lointaines il peut être demandé de faire le M1 (ancienne maîtrise). Par contre je pense que si tu veux passer d'un cursus littéraire à un master de math il peut être demandé de tout refaire... mais bon chaque université, je dirais mm chaque BU décide de ce qu'il en est donc le plus simple : tu cherches le type de Master qui t'intéresse, et contactes les universités ou écoles qui le font pour savoir les pré-requis.
A savoir z'aussi qu'il existe en France un super truc peu utilisé, et c'est dommage : la VAE : Validation des Aquis par l'Expérience. En bref tu as bossé durant des années dans un domaine, tu fais valider via diplôme ces années d'expérience. Ce peut être aussi des éléments "annexes" à ton boulot : tu as formé des cohortes de stagiaires ou de p'tits nouveaux au point d'avoir dû mettre au point des éléments de formation, mm si tu n'es pas formateur de staff tu peux faire une VAE de formateur si ça t'interesse. Là encore tu vois par rapport à ce que tu veux valider, ce que tu as fait et c'est via l'université ou les écoles qu'il faut passer : dossiers parfois complété de cours et d'exams ou de mémoires à faire. C'est un peu long parfois, ardu car peu fait en France, mais pris en charge par le Fongecif itou.
A savoir z'aussi qu'il existe en France un super truc peu utilisé, et c'est dommage : la VAE : Validation des Aquis par l'Expérience. En bref tu as bossé durant des années dans un domaine, tu fais valider via diplôme ces années d'expérience. Ce peut être aussi des éléments "annexes" à ton boulot : tu as formé des cohortes de stagiaires ou de p'tits nouveaux au point d'avoir dû mettre au point des éléments de formation, mm si tu n'es pas formateur de staff tu peux faire une VAE de formateur si ça t'interesse. Là encore tu vois par rapport à ce que tu veux valider, ce que tu as fait et c'est via l'université ou les écoles qu'il faut passer : dossiers parfois complété de cours et d'exams ou de mémoires à faire. C'est un peu long parfois, ardu car peu fait en France, mais pris en charge par le Fongecif itou.
Dolp78- Messages : 235
Date d'inscription : 10/11/2011
Age : 57
Localisation : A l'ouest ... sur les bords d'un fleuve sinueux qui boucle et reboucle ...
Re: Le zèbre et les métiers
ouah merci pour l'info parce que j'en ai très envie mais la flemme de refaire cinq ans tout en bossant
zebeurton- Messages : 191
Date d'inscription : 04/12/2011
Localisation : morbihan
Re: Le zèbre et les métiers
@Mat 48, je ne sais pas si cela peut te rassurer mais en moyenne, un petit jeunot qui entre sur le marché du travail aujourd'hui aura l'occasion d'exercer 7 métiers différents au cours de sa vie professionnelle...
Donc, il est peu probable que tu restes 40 ans coincé dans le même domaine ;-) à moins d'être passionné par ton métier et d'évoluer dans un univers très protégé où tu n'aurais pas à subir d'aléas conjoncturels qui obligeraient à te reconvertir.
Donc, il est peu probable que tu restes 40 ans coincé dans le même domaine ;-) à moins d'être passionné par ton métier et d'évoluer dans un univers très protégé où tu n'aurais pas à subir d'aléas conjoncturels qui obligeraient à te reconvertir.
Re: Le zèbre et les métiers
fonctionnaire donc... mais ça va pas durer lol
zebeurton- Messages : 191
Date d'inscription : 04/12/2011
Localisation : morbihan
Re: Le zèbre et les métiers
Heu même les fonctionnaires ne restent plus coincés 40 ans dans le mm métier !!! J'en ai n autour de moi et y'a un bail que je les vois aller d'un poste à un autre et évoluer plus ou moins facilement dans des fonctions diverses et variées. Le blem dans la fonction publique c'est qu'il faut passer des concours pour bouger ou demander des mutations ... et le Fongecif n'existe pas. Y'a un autre machin mais pas top d'après ce que j'ai compris ...
Dolp78- Messages : 235
Date d'inscription : 10/11/2011
Age : 57
Localisation : A l'ouest ... sur les bords d'un fleuve sinueux qui boucle et reboucle ...
Re: Le zèbre et les métiers
je déconnais dolp
zebeurton- Messages : 191
Date d'inscription : 04/12/2011
Localisation : morbihan
Re: Le zèbre et les métiers
Well comme c'est une image "tarte à la crème" de la fonction publique ... OK, je sais qu'ici nous sommes entre zèbres, mais bon les zèbres sont ils vaccinés contre la pâtisserie lourde je ne sais
Dolp78- Messages : 235
Date d'inscription : 10/11/2011
Age : 57
Localisation : A l'ouest ... sur les bords d'un fleuve sinueux qui boucle et reboucle ...
Re: Le zèbre et les métiers
bah en tant que fonctionnaire, je me permets un peu d'auto-dérision
zebeurton- Messages : 191
Date d'inscription : 04/12/2011
Localisation : morbihan
Re: Le zèbre et les métiers
Houla, ça a bien bougé en une journée ! Désolé mais je vous répondrai que demain, là j'ai eu une journée très fatigante (physiquement et psychologiquement) donc je vais essayer de me reposer pour être en forme demain. Mais pour ce que j'ai déjà lu, c'est très rassurant !
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Le zèbre et les métiers
Bon ben me revoilà (et le pire c'est que j'ai quasiment pas dormi...).
Déjà c'est très rassurant de voir qu'on peut changer (plus ou moins aisément) de métier durant la vie professionnelle. Et je trouve aussi très intéressant cette idée de Fongesic et de ne pas être obligé de refaire tout depuis le début pour un master.
Après je sais que je voudrais surtout bosser dans les sciences, donc pour les différents masters j'imagine que cette règle peut s'appliquer à moi.
Alors d'après ce que j'ai compris, la fac serait plus intéressante pour peu qu'on s'y implique. Mais question débouchés pour plus tard je me pose la question... Et puis j'ai une grande tendance à déprimer et à ne pas bosser quand je suis seul (ça je le travaille avec ma psy), donc bon pour l'instant en tout cas, je sais pas trop pour la fac. Mais c'est vrai que la prépa ne m'intéresse plus tant que ça.
En fait, et je sais pas si c'est également le cas pour vous, je travaille beaucoup à l'affectif. Si un prof me plaît ou m'encourage, si je suis bien entouré affectivement, je bosse super bien et j'ai de supers bonnes notes. Et si on en a rien à faire de moi, ben moi non plus j'en ai rien à faire et je fais autre chose (en changeant de prof de physique de la seconde à la 1e, je suis passé de 12 à 18 de moyenne). Et la fac, à ce que j'ai entendu, c'est très impersonnel...
Sinon je me suis renseigné sur ce qui est école d'ingénieur post-bac, et ma foi ça m'a l'air pas trop mal ! Par contre c'est loin de chez moi, et comme vous l'avez peut-être compris, j'aime pas me retrouver seul... Donc à voir, mais les programmes m'ont l'air aussi très intéressants (du moins ça m'intéresse pour l'instant !). Et ce qu'il y a de bien en école d'ingénieur, ben c'est "l'à côté" des cours. Tellement de clubs, de trucs à faire, à apprendre: musique, peinture, écriture, danse, théâtre... Difficile de choisir quand on veut tout faire !
Mais bon, je suis déjà plus rassuré à l'idée de me "spécialiser", dès lors que je sais que c'est pas définitif... Et puis l'avantage d'être ingénieur, c'est que ça veut tout et rien dire ce titre, on peut faire plein de métiers différents avec un diplôme à l'étranger. Et même partir à l'étranger (mon rêve) ! Donc je sais pas, qu'en pensez-vous, c'est pas mal pour débuter dans la vie non ? Même si je vais sûrement pas me fixer (je ne me connais que trop bien maintenant...)
Déjà c'est très rassurant de voir qu'on peut changer (plus ou moins aisément) de métier durant la vie professionnelle. Et je trouve aussi très intéressant cette idée de Fongesic et de ne pas être obligé de refaire tout depuis le début pour un master.
Après je sais que je voudrais surtout bosser dans les sciences, donc pour les différents masters j'imagine que cette règle peut s'appliquer à moi.
Alors d'après ce que j'ai compris, la fac serait plus intéressante pour peu qu'on s'y implique. Mais question débouchés pour plus tard je me pose la question... Et puis j'ai une grande tendance à déprimer et à ne pas bosser quand je suis seul (ça je le travaille avec ma psy), donc bon pour l'instant en tout cas, je sais pas trop pour la fac. Mais c'est vrai que la prépa ne m'intéresse plus tant que ça.
En fait, et je sais pas si c'est également le cas pour vous, je travaille beaucoup à l'affectif. Si un prof me plaît ou m'encourage, si je suis bien entouré affectivement, je bosse super bien et j'ai de supers bonnes notes. Et si on en a rien à faire de moi, ben moi non plus j'en ai rien à faire et je fais autre chose (en changeant de prof de physique de la seconde à la 1e, je suis passé de 12 à 18 de moyenne). Et la fac, à ce que j'ai entendu, c'est très impersonnel...
Sinon je me suis renseigné sur ce qui est école d'ingénieur post-bac, et ma foi ça m'a l'air pas trop mal ! Par contre c'est loin de chez moi, et comme vous l'avez peut-être compris, j'aime pas me retrouver seul... Donc à voir, mais les programmes m'ont l'air aussi très intéressants (du moins ça m'intéresse pour l'instant !). Et ce qu'il y a de bien en école d'ingénieur, ben c'est "l'à côté" des cours. Tellement de clubs, de trucs à faire, à apprendre: musique, peinture, écriture, danse, théâtre... Difficile de choisir quand on veut tout faire !
Mais bon, je suis déjà plus rassuré à l'idée de me "spécialiser", dès lors que je sais que c'est pas définitif... Et puis l'avantage d'être ingénieur, c'est que ça veut tout et rien dire ce titre, on peut faire plein de métiers différents avec un diplôme à l'étranger. Et même partir à l'étranger (mon rêve) ! Donc je sais pas, qu'en pensez-vous, c'est pas mal pour débuter dans la vie non ? Même si je vais sûrement pas me fixer (je ne me connais que trop bien maintenant...)
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Le zèbre et les métiers
salut xman et les autres
xman ; un zebres doit crée son métier c'est déja ca , et la notion de deux jobs voir trois différents non? oui? , je trouve que c'est une bonne stratégie pro je trouve .
être conforme = niet pas possible , être protocolaire = ennuyeux , académique = parfois long = procrastinant =ennuyeux a mourir = mort de l'imaginaire . en fais de maniére empirique , puisque je le peux (jai bourlingué) , cette richesse pro chaotique que jai ,fais que ,ben , l'auto entreprenaria c'est mieux selon moi et ya pas d'âge pour commencé.
enfin bon, a ton âge buche ,travail dans le dure ,sur le terrain du palpable c'est mieux je pense , une forme "d'apprentissage" .
tien mon neuveux a pris un ans sabatique aprés son bac pour réfléchir .
bye
xman ; un zebres doit crée son métier c'est déja ca , et la notion de deux jobs voir trois différents non? oui? , je trouve que c'est une bonne stratégie pro je trouve .
être conforme = niet pas possible , être protocolaire = ennuyeux , académique = parfois long = procrastinant =ennuyeux a mourir = mort de l'imaginaire . en fais de maniére empirique , puisque je le peux (jai bourlingué) , cette richesse pro chaotique que jai ,fais que ,ben , l'auto entreprenaria c'est mieux selon moi et ya pas d'âge pour commencé.
enfin bon, a ton âge buche ,travail dans le dure ,sur le terrain du palpable c'est mieux je pense , une forme "d'apprentissage" .
tien mon neuveux a pris un ans sabatique aprés son bac pour réfléchir .
bye
Invité- Invité
Re: Le zèbre et les métiers
Bonjour X-Man et tous les autres zèbres bien entendu.
Je voulais ce matin partager avec toi mon expérience.
Petite je voulais être archéologue (les dinosaures a 5 ans) puis égyptologue (vers 8 ans). Après j'ai changé régulièrement de périodes dans mes intérêts. J'ai aussi rêvé d'être spationaute jusqu'en 1986. Le crash de Chalenger a été quelque chose bouleversant pour moi. Il y avait la première civile dedans.
J'avais 12 ans. Après pas trop d'idées. J'ai fait un bac scientifique car il ouvrait toutes les portes.
Pour mes études j'ai choisi d'aller en sociologie pour pouvoir faire ensuite de l'ethnologie. Finalement je trouvais cela très intéressant de comprendre comment les gens se représentaient le monde, les règles sociales car tout cela n'était pas inné chez moi comme pour les autres. J'ai souvent eu l'impression d'être un extraterrestre qui essaie de vivre normalement parmis les humains.
J'ai choisi d'aller dans une fac dans laquelle je pourrais faire tout le cursus. Pas facile toujours de changer de fac en cours de cursus.
Je me suis donc retrouvée a Montpellier, mes parents étaient alors au Qatar et mon frère et ma sœur sur la région parisienne.
Le début fut assez dur pour moi. Comme toi, la solitude me pèse beaucoup. Pendant la première semaine je ne pouvais manger que des yaourts et des compotes de fruit. Bonjour la régression lol
Après, je suis allée dans une troupe de théâtre inter universitaire. On se retrouvait tous les soirs.
Côté études, je suivais les cours mais on ne peut pas dire que j'étais une accro au boulot. Surtout côté lectures.
En 3ème année j'ai décidé de rester en sociologie. J'ai eu l'immense chance de pouvoir travailler avec un prof. On partageait les mêmes intérêts.
J'ai fais ma maîtrise en 2 ans car une fois le plan de mon mémoire trouvé ça ne m'intéressais pas de le rédiger. Du coup j'ai fait des petits boulots et je me suis régalée. Cette année de CDD dans un supermarché a été la meilleure de mes études. J'étais avec des gens adorables qui ne jugeaient pas les autres.
Après mon DEA, je n'ai pas fait ma thèse. J'étais inscrite mais je faisais plein d'autres choses qui me semblaient plus utiles : gestion de la revue du laboratoire de recherche, participation a l'organisation d'un colloque, chargée de cours dans 3 facs et des filières différentes.
En 2001, ne pouvant plus être chargée de cours et l'astrologue Elisabeth Tessier venant d'obtenir sa thèse de socio... J'ai décidé d'entrer dans la vie active.
Je me suis tournée vers la formation. Pas bcp de stabilité a car les structures avaient finalement des valeurs que je ne partageais pas. Puis par hasard je me suis retrouvée responsable d'un point de vente. J'ai beaucoup aimé ma relation avec les clientes mais j'ai subit du harcèlement de la part de ma direction puis de mon équipe (jalousie de ma chef).
Après j'ai passé le concours pour être conseiller au pôle emploi. Aider les gens a s'insérer dans la société me plait. Je passe en quelque sorte le relais. Et puis j'ai trouvé un poste dans l'insertion professionnelle de personnes handicapées. Tout allait bien tant que la structure était expérimentale. Et puis on a recruté des personnes qui avaient l'habitude de suivre le côté très figé des règles des institutions (tout en choisissant de faire que les bons côtés). Début de la fin pour moi. 1 an difficile avec mes collègues. Mon responsable est parti et depuis véritable harcèlement de la part de l'équipe puis de la nouvelle direction.
Voilà j'ai 40 ans et je cherche quoi faire.
Je viens juste de découvrir que je serais zèbre moi aussi. Ça m'ouvre des perspectives nouvelles surtout que je suis en plein bilan de compétences.
La fac peut être une voie enrichissante si tu mènes bien ta barque.
J'ai lu dans sur un blog que nous étions des abeilles qui passent de fleurs en fleurs (toutes différents) pour en récolter le nectar. Ce que nous devons trouver est quel est ce nectar. Après il est plus facile de passer de fleurs en fleurs. Moi c'est l'accompagnement des autres a "grandir" dans leur projet de vie...
Il faut que je précise encore les choses.
Tu as du temps et pleins de ressources. Fais toi confiance un peu même si c'est difficile.
Et tiens nous au courant de tes choix
Je voulais ce matin partager avec toi mon expérience.
Petite je voulais être archéologue (les dinosaures a 5 ans) puis égyptologue (vers 8 ans). Après j'ai changé régulièrement de périodes dans mes intérêts. J'ai aussi rêvé d'être spationaute jusqu'en 1986. Le crash de Chalenger a été quelque chose bouleversant pour moi. Il y avait la première civile dedans.
J'avais 12 ans. Après pas trop d'idées. J'ai fait un bac scientifique car il ouvrait toutes les portes.
Pour mes études j'ai choisi d'aller en sociologie pour pouvoir faire ensuite de l'ethnologie. Finalement je trouvais cela très intéressant de comprendre comment les gens se représentaient le monde, les règles sociales car tout cela n'était pas inné chez moi comme pour les autres. J'ai souvent eu l'impression d'être un extraterrestre qui essaie de vivre normalement parmis les humains.
J'ai choisi d'aller dans une fac dans laquelle je pourrais faire tout le cursus. Pas facile toujours de changer de fac en cours de cursus.
Je me suis donc retrouvée a Montpellier, mes parents étaient alors au Qatar et mon frère et ma sœur sur la région parisienne.
Le début fut assez dur pour moi. Comme toi, la solitude me pèse beaucoup. Pendant la première semaine je ne pouvais manger que des yaourts et des compotes de fruit. Bonjour la régression lol
Après, je suis allée dans une troupe de théâtre inter universitaire. On se retrouvait tous les soirs.
Côté études, je suivais les cours mais on ne peut pas dire que j'étais une accro au boulot. Surtout côté lectures.
En 3ème année j'ai décidé de rester en sociologie. J'ai eu l'immense chance de pouvoir travailler avec un prof. On partageait les mêmes intérêts.
J'ai fais ma maîtrise en 2 ans car une fois le plan de mon mémoire trouvé ça ne m'intéressais pas de le rédiger. Du coup j'ai fait des petits boulots et je me suis régalée. Cette année de CDD dans un supermarché a été la meilleure de mes études. J'étais avec des gens adorables qui ne jugeaient pas les autres.
Après mon DEA, je n'ai pas fait ma thèse. J'étais inscrite mais je faisais plein d'autres choses qui me semblaient plus utiles : gestion de la revue du laboratoire de recherche, participation a l'organisation d'un colloque, chargée de cours dans 3 facs et des filières différentes.
En 2001, ne pouvant plus être chargée de cours et l'astrologue Elisabeth Tessier venant d'obtenir sa thèse de socio... J'ai décidé d'entrer dans la vie active.
Je me suis tournée vers la formation. Pas bcp de stabilité a car les structures avaient finalement des valeurs que je ne partageais pas. Puis par hasard je me suis retrouvée responsable d'un point de vente. J'ai beaucoup aimé ma relation avec les clientes mais j'ai subit du harcèlement de la part de ma direction puis de mon équipe (jalousie de ma chef).
Après j'ai passé le concours pour être conseiller au pôle emploi. Aider les gens a s'insérer dans la société me plait. Je passe en quelque sorte le relais. Et puis j'ai trouvé un poste dans l'insertion professionnelle de personnes handicapées. Tout allait bien tant que la structure était expérimentale. Et puis on a recruté des personnes qui avaient l'habitude de suivre le côté très figé des règles des institutions (tout en choisissant de faire que les bons côtés). Début de la fin pour moi. 1 an difficile avec mes collègues. Mon responsable est parti et depuis véritable harcèlement de la part de l'équipe puis de la nouvelle direction.
Voilà j'ai 40 ans et je cherche quoi faire.
Je viens juste de découvrir que je serais zèbre moi aussi. Ça m'ouvre des perspectives nouvelles surtout que je suis en plein bilan de compétences.
La fac peut être une voie enrichissante si tu mènes bien ta barque.
J'ai lu dans sur un blog que nous étions des abeilles qui passent de fleurs en fleurs (toutes différents) pour en récolter le nectar. Ce que nous devons trouver est quel est ce nectar. Après il est plus facile de passer de fleurs en fleurs. Moi c'est l'accompagnement des autres a "grandir" dans leur projet de vie...
Il faut que je précise encore les choses.
Tu as du temps et pleins de ressources. Fais toi confiance un peu même si c'est difficile.
Et tiens nous au courant de tes choix
Heurtebise- Messages : 8
Date d'inscription : 07/02/2013
Age : 51
Localisation : Île de France
Re: Le zèbre et les métiers
Désolée pour le pavé
Heurtebise- Messages : 8
Date d'inscription : 07/02/2013
Age : 51
Localisation : Île de France
Re: Le zèbre et les métiers
Bonjour à toi. J'ai lu ton poste et ai envie de te répondre car j'ai vécu exactement le même questionnement. Je pense pouvoir t'éclairer.
Personnellement, je me suis orienté vers une classe préparatoire juste après mon bac. J'étais bon mais comme tu l'as dit le stress et le manque de temps pour soi ne m'ont pas plus, et pour cela je suis parti en fac en deuxième année.
Je me suis posé énormément de questions sur mon orientation, j'avais envie de tout étudier (psychologie, philosophie, ingénierie, architecture, anthropologie, biologie ....). Bref, une sacré prise de tête. J'avais très peur de faire un choix, car comme l'a dit un certain André Gide : "Choisir, c'est renoncer", et je ne le comprenais que trop bien!
Je me disais : si je choisi telle voie je vais être coincé dedans et je pourrais dire adieu à toutes ces autres choses qui me passionnent tant: c'est comme si on me demandait de choisir entre garder mon bras droit ou mon bras gauche, quel choix cruel !
J'ai eu très envie de m'inscrire en école d'architecture et d'abandonner la fac. Mais j'ai décidé de continuer car j'aimais trop les sciences.
En fait, et pour être honnête, j'étais déprimé à cette époque, car je m'étais fait une fausse idée déprimante de la vie d'adulte, où on choisit un métier et on y reste même si on s'y ennuie, parce que on a besoin d'argent pour vivre, et qu'on ne décide pas tout dans la vie blablabla...
Désormais je suis en 3ème année d'informatique et maths appliquées à la fac, et j'ai les idées bien plus au clair sur le sujet.
Premièrement je me rends compte que le monde des études et du travail est pleins de passerelles, et que si on est motivé on peut arriver à beaucoup de choses (Personnellement je prépare les même concours que les taupins de prépa, c'est à dire les grandes écoles d'ingénieurs, et je vise un double cursus ingénierie civile et architecture, auquel je pense avoir mes chances, comme quoi ... ). Donc oui je te conseil de faire des études généralistes dans un premier temps ( au moins de faire des maths si tu aimes les sciences, car avec
un bon bagage en maths on peut aller un peu partout ).
Deuxièmement, tu dois te conforter en te disant que tu va murir et que tes idées vont se faire plus claires. Il faut que tu étudies tous les aspects des études que tu as envie de faire : durée, difficulté, prix, chances de réussite, débouchés professionnels, salaire à la sortie etc ... Il faut que tu te demandes dans quel domaine tu as envie de travailler. Travailler, ce n'est pas juste s'intéresser à quelque chose, c'est s'y impliquer, se donner du mal pour tout étudier, et faire face aux difficultés du domaine. Par exemple, la psychologie, c'est fascinant, mais lire des centaines de bouquins, faire des dissertations pendant toutes tes études pour finalement ouvrir un cabinet et écouter des gens toute la journée, en as-tu envie ? C'est la question que tu dois te poser pour réfléchir sainement : Dans quel domaine ai-je envie de travailler, m'impliquer et apporter des choses ? C'est ton choix, un choix qui n'implique que toi que tu vas devoir formuler ces prochaines années. Pour l'instant tu dois te lancer dans une voie pour un ou deux ans, mais tu pourras toujours changer après et repartir à zéro si il le faut. Essaie de ne pas perdre de temps, pose toi des questions, et bosse là où tu t'es lancé pour l'instant, pour tirer profit de chaque année d'études même si tu veux changer après.
En tant que zèbre, tu es de toute façon naturellement intéressé par beaucoup de choses, mais ou seras tu le meilleur ?
J'espère t'avoir un peu aidé. En attendant bon courage pour tous ces choix, je sais combien c'est difficile de s'y confronter !!
Personnellement, je me suis orienté vers une classe préparatoire juste après mon bac. J'étais bon mais comme tu l'as dit le stress et le manque de temps pour soi ne m'ont pas plus, et pour cela je suis parti en fac en deuxième année.
Je me suis posé énormément de questions sur mon orientation, j'avais envie de tout étudier (psychologie, philosophie, ingénierie, architecture, anthropologie, biologie ....). Bref, une sacré prise de tête. J'avais très peur de faire un choix, car comme l'a dit un certain André Gide : "Choisir, c'est renoncer", et je ne le comprenais que trop bien!
Je me disais : si je choisi telle voie je vais être coincé dedans et je pourrais dire adieu à toutes ces autres choses qui me passionnent tant: c'est comme si on me demandait de choisir entre garder mon bras droit ou mon bras gauche, quel choix cruel !
J'ai eu très envie de m'inscrire en école d'architecture et d'abandonner la fac. Mais j'ai décidé de continuer car j'aimais trop les sciences.
En fait, et pour être honnête, j'étais déprimé à cette époque, car je m'étais fait une fausse idée déprimante de la vie d'adulte, où on choisit un métier et on y reste même si on s'y ennuie, parce que on a besoin d'argent pour vivre, et qu'on ne décide pas tout dans la vie blablabla...
Désormais je suis en 3ème année d'informatique et maths appliquées à la fac, et j'ai les idées bien plus au clair sur le sujet.
Premièrement je me rends compte que le monde des études et du travail est pleins de passerelles, et que si on est motivé on peut arriver à beaucoup de choses (Personnellement je prépare les même concours que les taupins de prépa, c'est à dire les grandes écoles d'ingénieurs, et je vise un double cursus ingénierie civile et architecture, auquel je pense avoir mes chances, comme quoi ... ). Donc oui je te conseil de faire des études généralistes dans un premier temps ( au moins de faire des maths si tu aimes les sciences, car avec
un bon bagage en maths on peut aller un peu partout ).
Deuxièmement, tu dois te conforter en te disant que tu va murir et que tes idées vont se faire plus claires. Il faut que tu étudies tous les aspects des études que tu as envie de faire : durée, difficulté, prix, chances de réussite, débouchés professionnels, salaire à la sortie etc ... Il faut que tu te demandes dans quel domaine tu as envie de travailler. Travailler, ce n'est pas juste s'intéresser à quelque chose, c'est s'y impliquer, se donner du mal pour tout étudier, et faire face aux difficultés du domaine. Par exemple, la psychologie, c'est fascinant, mais lire des centaines de bouquins, faire des dissertations pendant toutes tes études pour finalement ouvrir un cabinet et écouter des gens toute la journée, en as-tu envie ? C'est la question que tu dois te poser pour réfléchir sainement : Dans quel domaine ai-je envie de travailler, m'impliquer et apporter des choses ? C'est ton choix, un choix qui n'implique que toi que tu vas devoir formuler ces prochaines années. Pour l'instant tu dois te lancer dans une voie pour un ou deux ans, mais tu pourras toujours changer après et repartir à zéro si il le faut. Essaie de ne pas perdre de temps, pose toi des questions, et bosse là où tu t'es lancé pour l'instant, pour tirer profit de chaque année d'études même si tu veux changer après.
En tant que zèbre, tu es de toute façon naturellement intéressé par beaucoup de choses, mais ou seras tu le meilleur ?
J'espère t'avoir un peu aidé. En attendant bon courage pour tous ces choix, je sais combien c'est difficile de s'y confronter !!
Hereiam- Messages : 17
Date d'inscription : 26/12/2011
Re: Le zèbre et les métiers
Pour un zèbre qui a besoin de variété pour ne pas s'ennuyer, il peut parfois être bien de trouver un travail fonctionnant par missions : on change souvent de clients, d'univers et de type de projets. Ex : consultants, auditeurs, chefs de projets, communicants
Si le boulot repose sur des savoir-faire récurrents, le contexte change à chaque fois. Donc on apprend en permanence et on se remet sans cesse en question....ce qui évite l'ennui (mais le stress n'est pas drôle tous les jours).
Si le boulot repose sur des savoir-faire récurrents, le contexte change à chaque fois. Donc on apprend en permanence et on se remet sans cesse en question....ce qui évite l'ennui (mais le stress n'est pas drôle tous les jours).
lilipop- Messages : 652
Date d'inscription : 22/08/2009
Localisation : Boulogne Billancourt
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