les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
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Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Un maximoteur de recherche d'emploi, non testé (mais qui a lu le livre, je ), dont un autre onglet avait été signalé par Super Marre à Plume
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
zheibr a écrit:j'ai trouvé cet article sur les Z au travail
en anglais, mais je vais me lancer dans la traduction parce que c'est vraiment une étude intéressante, pertinente, qui m'a vraiment éclairé sur les pb que j'ai pu rencontré dans ma vie professionnelle et pb dans lesquels je me débats encore aujourd'hui dans une activité d'élue locale
J'en ai marre moi aussi de démissionner. Mais quand "l'environnement" est trop "toxique", quoi faire d'autre ?
je posterai les traductions au fur et à mesure (18 pages ! chuis pas rendue !) mais bon je m'engage sinon je le ferai jamais
c'est un texte à relire et faire lire ... à son patron ou DRH ! ou à mon maire en l'occurrence, mais là zuis pas zûre que ze zera utile Ma lettre de démission le soulagera sûrement plus !
Posté ici, dans "vie de zèbre".
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Sur la souffrance au travail par les nouvelles organisations du travail, un film recommandé dans le cadre d'une consultation à l'hôpital. Deux DVD : un documentaire et les interview des chercheurs, avocats et praticiens.
Je prends bien mes médicaments
Un papier du Monde sur le premier DVD en lien.
Panne radicale de réveil le lendemain qui suivit le visionnage du film, dans lequel j'ai entendu à plusieurs reprises qu'on acceptait pourtant de se lever le matin... Mon inconscient m'a très clairement fait part de son commentaire, je n'ai pas entendu mes deux réveils et me suis levée à l'heure où je pars habituellement...
Je prends bien mes médicaments
Un papier du Monde sur le premier DVD en lien.
Panne radicale de réveil le lendemain qui suivit le visionnage du film, dans lequel j'ai entendu à plusieurs reprises qu'on acceptait pourtant de se lever le matin... Mon inconscient m'a très clairement fait part de son commentaire, je n'ai pas entendu mes deux réveils et me suis levée à l'heure où je pars habituellement...
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Pour ma part, le titre du topic est à prendre au futur... un futur qui m'angoisse terriblement...
Je fais des études (d'histoire) qui m'intéressent à peu près, qui mène à des métiers qui ne m'attirent absolument pas (l'enseignement) ainsi qu'à des métiers dont l'accessibilité est complètement bouchée et où il faut être vraiment passionné pour y parvenir. Bref, à la fin de mon master, j'irai probablement grossir les rangs du Pôle Emploi.
Je n'ai jamais "travaillé", juste fait quelques stages, qui étaient amusants une semaine, mais barbant dès la deuxième (voire dès la fin de la semaine). La routine d'un emploi, comme toutes les routines, provoque en moi une sorte de dépression. M'imaginer dans une telle vie me donne juste envie de partir en courant.
Je rêve d'un métier qui me passionnerait, mais qui n'existe pas dans la réalité. Il parait que je suis un "scanneur", à fond dans quelque chose un certain temps, puis plus rien, puis ça revient, puis plus rien. Impossible de me fixer sur le long terme. Un jour je me rêve chanteur, l'autre jour architecte, puis styliste, puis scénariste, puis écrivain, et au final je ne me lance dans rien de tout ça, car la vie me fait peur. Et je n'ai pas encore trouvé comment faire sauter cette barrière qui m'empêche de vivre. Du coup j'ai 22 ans et l'impression d'avoir raté ma vie. Cool.
Alors mon avenir professionnel "réaliste" je l'imagine très mal, et étant donné que mon avenir sentimental est condamné à l'échec, mon avenir social mal barré (zèbre je suis et zèbre faut croire que je le resterai), j'osais espérer pouvoir me rattraper sur ce plan là (professionnel), histoire d'avoir un petit endroit dans lequel me sentir juste un petit peu épanoui.
Comment font les surdoués qui vont bien? Qui sont épanouis? Qui ont trouvé leur voie?
Bon, désolé de me plaindre tout le temps, mais c'est le seul endroit où je peux exprimer tout ça sans être pris pour un gars qui ne fait que se plaindre alors que vue de l'extérieur il a (presque) tout pour être heureux.
Je fais des études (d'histoire) qui m'intéressent à peu près, qui mène à des métiers qui ne m'attirent absolument pas (l'enseignement) ainsi qu'à des métiers dont l'accessibilité est complètement bouchée et où il faut être vraiment passionné pour y parvenir. Bref, à la fin de mon master, j'irai probablement grossir les rangs du Pôle Emploi.
Je n'ai jamais "travaillé", juste fait quelques stages, qui étaient amusants une semaine, mais barbant dès la deuxième (voire dès la fin de la semaine). La routine d'un emploi, comme toutes les routines, provoque en moi une sorte de dépression. M'imaginer dans une telle vie me donne juste envie de partir en courant.
Je rêve d'un métier qui me passionnerait, mais qui n'existe pas dans la réalité. Il parait que je suis un "scanneur", à fond dans quelque chose un certain temps, puis plus rien, puis ça revient, puis plus rien. Impossible de me fixer sur le long terme. Un jour je me rêve chanteur, l'autre jour architecte, puis styliste, puis scénariste, puis écrivain, et au final je ne me lance dans rien de tout ça, car la vie me fait peur. Et je n'ai pas encore trouvé comment faire sauter cette barrière qui m'empêche de vivre. Du coup j'ai 22 ans et l'impression d'avoir raté ma vie. Cool.
Alors mon avenir professionnel "réaliste" je l'imagine très mal, et étant donné que mon avenir sentimental est condamné à l'échec, mon avenir social mal barré (zèbre je suis et zèbre faut croire que je le resterai), j'osais espérer pouvoir me rattraper sur ce plan là (professionnel), histoire d'avoir un petit endroit dans lequel me sentir juste un petit peu épanoui.
Comment font les surdoués qui vont bien? Qui sont épanouis? Qui ont trouvé leur voie?
Bon, désolé de me plaindre tout le temps, mais c'est le seul endroit où je peux exprimer tout ça sans être pris pour un gars qui ne fait que se plaindre alors que vue de l'extérieur il a (presque) tout pour être heureux.
nirti- Messages : 193
Date d'inscription : 14/09/2010
Age : 36
Localisation : Strasbourg
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
@Nirti, d'après les études et livres que j'ai pu lire, il apparait que les surdoués qui vont bien, qui s'insèrent facilement et qui arrivent à se construire une carrière sont ceux qui ont une haute estime de soi stable (instable existe aussi).
On pourrait presque penser que les scanneurs et compagnie sont ceux qui ont une estime d'eux mêmes relativement faible, car plus de difficultés à soutenir l'effort, à perséverer, plus facilement ébranlé par la critique etc.
Je ne crois pas qu'il faille véritablement voire l'estime de soi comme quelque chose de forcément globale ceci dit, on peut avoir confiance en son intelligence mais pas forcément en ses compétences, par exemple.
Peut-etre pourrais-tu passer un bilan de compétence pour te rassurer et mieux t'orienter.
Et puis tu es jeune et tu as encore plein de temps pour faire des projets
Courage
On pourrait presque penser que les scanneurs et compagnie sont ceux qui ont une estime d'eux mêmes relativement faible, car plus de difficultés à soutenir l'effort, à perséverer, plus facilement ébranlé par la critique etc.
Je ne crois pas qu'il faille véritablement voire l'estime de soi comme quelque chose de forcément globale ceci dit, on peut avoir confiance en son intelligence mais pas forcément en ses compétences, par exemple.
Peut-etre pourrais-tu passer un bilan de compétence pour te rassurer et mieux t'orienter.
Et puis tu es jeune et tu as encore plein de temps pour faire des projets
Courage
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Oui tout à fait exact quant à l'estime de soi... ça devient vite un cercle vicieux!
Je vais bientôt faire un bilan WAIS et tout ça, j'espère que ça me permettra d'y voir un peu plus clair... Car j'ai déjà épuisé plusieurs conseillères d'orientation qui ont tenté de me faire rentrer dans des cases traditionnelles et évidemment ça n'a pas marché ^^
Je vais bientôt faire un bilan WAIS et tout ça, j'espère que ça me permettra d'y voir un peu plus clair... Car j'ai déjà épuisé plusieurs conseillères d'orientation qui ont tenté de me faire rentrer dans des cases traditionnelles et évidemment ça n'a pas marché ^^
nirti- Messages : 193
Date d'inscription : 14/09/2010
Age : 36
Localisation : Strasbourg
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
C'est bien de faire un bilan, ça éclaircira de nombreuses ombres et te redonnera peut-etre un peu confiance.
Tu peux aussi trouver des listes de métiers avec la liste des différentes intelligences qui sont sollicitées, ça peut peut-etre déblayer un peu le terrain.
Tu peux aussi trouver des listes de métiers avec la liste des différentes intelligences qui sont sollicitées, ça peut peut-etre déblayer un peu le terrain.
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Oui peut-être que ça m'aidera un peu à cerner comment fonctionne mon intelligence... car pour l'instant, je sais très bien tout ce que je ne veux pas faire, mais alors ce que je veux faire...
Peut-être que le fait d'avoir découvert ma "zébritude" (plus le temps passe et moins j'aime ce mot) a complètement perturbé la vision de mon avenir, ça a fait resurgir tellement de questions, et assez peu de réponses... ***laisser les choses se faire!!!***
Peut-être que le fait d'avoir découvert ma "zébritude" (plus le temps passe et moins j'aime ce mot) a complètement perturbé la vision de mon avenir, ça a fait resurgir tellement de questions, et assez peu de réponses... ***laisser les choses se faire!!!***
nirti- Messages : 193
Date d'inscription : 14/09/2010
Age : 36
Localisation : Strasbourg
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Nirti, être à fond dans quelque chose, puis dans une autre, et aussi dans plusieurs en même temps, ça fait de bons chefs de projets ; à toi peut-être de développer un ou deux points particuliers de compétence pour que la méthodologie que tu as acquise pendant tes études d'histoire te serve dans un autre cadre.
Si ça peut te rassurer, j'ai une carrière professionnelle satisfaisante principalement réalisée avec une très mauvaise self-esteem et une formation initiale de préhistorienne (j'en ai deux autres après, donc deux à trois métiers si tu veux). J'ai simplement loupé quelques belles opportunités et pris beaaauucoup plus de temps. Maintenant que mon estime est réparée, ça va bien plus vite
Je ne cherche plus vraiment ma voie parce que je suis sur plusieurs chemins et que ça ne m'inquiète plus. Je cherche aujourd'hui une structure épanouissante (pour faire simple, je fais un travail qui me plaît mais dans une structure problématique).
J'espère que ces quelques réflexions te seront utiles.
Si ça peut te rassurer, j'ai une carrière professionnelle satisfaisante principalement réalisée avec une très mauvaise self-esteem et une formation initiale de préhistorienne (j'en ai deux autres après, donc deux à trois métiers si tu veux). J'ai simplement loupé quelques belles opportunités et pris beaaauucoup plus de temps. Maintenant que mon estime est réparée, ça va bien plus vite
Je ne cherche plus vraiment ma voie parce que je suis sur plusieurs chemins et que ça ne m'inquiète plus. Je cherche aujourd'hui une structure épanouissante (pour faire simple, je fais un travail qui me plaît mais dans une structure problématique).
J'espère que ces quelques réflexions te seront utiles.
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
@xabi : très intéressante cette analyse, merci, je te rejoins assez (en ce qui concerne le estime de soi et réussite).
as tu un lien web pour cette liste (lien entre métier et QI)?
@ augenblick, je crois que toi aussi tu as raison, il y a bcp de cas dans l'histoire de personnes surdouées qui ont réussis quand meme. tu me redonnes espoir pour le travail de chef de projet!!
sinon, je crois tout de meme que le phénomène d'auto handicappe est sous-estimé, je recopie ci-dessous un passage de la Harvard business review (juillet aout 2010):p 84 "power play" (...) barrier 3 : your delicate self esteem (...)the body of research on this phenomenon, known as "self handicapping" is immense. but the logic is quite simple. people want to feel good about themselves and their abilities. Obviously, any experience of failure puts their self esteem at risk. however, if they intentionally do things that could diminish their performance, they can view disappointing outcomes as not reflective of their true abilities. for instance, told that a test is higly diagnostic of intellectual ability, some people will chose not to study the relevant material or to practice, thereby decreasing their performance but at the same time providing and excuse that does not implicate their natural ability.
as tu un lien web pour cette liste (lien entre métier et QI)?
@ augenblick, je crois que toi aussi tu as raison, il y a bcp de cas dans l'histoire de personnes surdouées qui ont réussis quand meme. tu me redonnes espoir pour le travail de chef de projet!!
sinon, je crois tout de meme que le phénomène d'auto handicappe est sous-estimé, je recopie ci-dessous un passage de la Harvard business review (juillet aout 2010):p 84 "power play" (...) barrier 3 : your delicate self esteem (...)the body of research on this phenomenon, known as "self handicapping" is immense. but the logic is quite simple. people want to feel good about themselves and their abilities. Obviously, any experience of failure puts their self esteem at risk. however, if they intentionally do things that could diminish their performance, they can view disappointing outcomes as not reflective of their true abilities. for instance, told that a test is higly diagnostic of intellectual ability, some people will chose not to study the relevant material or to practice, thereby decreasing their performance but at the same time providing and excuse that does not implicate their natural ability.
L.Lune- Messages : 623
Date d'inscription : 18/04/2010
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Pas sur internet, si je me souviens bien je l'ai trouvé dans un livre à la fnac ça devait être sur le bilan de compétence ou l'orientation professionnelle quelque chose comme ça. Si je la retrouve, je te donnerai les réferences. Je précise que ce n'est pas en lien avec le QI mais avec les intelligences multiples.L.Lune a écrit: as tu un lien web pour cette liste (lien entre métier et QI)?
D'ailleurs en parlant de ça, cette liste m'a bien surpris et je me suis rendu compte que je me limitais beaucoup dans mes choix professionnels en ne sollicitant que une ou deux intelligences.
Mais je dois passer un bilan professionnel bientôt pour distinguer les métiers avec salaires, des activités ou métiers sans salaire qui sont difficiles d'accès socialement mais pas forcément intellectuellement. Peut-etre combiner les deux car comme Augenblick j'ai plusieurs parcours et j'ai envie de porter plusieurs casquettes.
Interessant cet extrait, je conseille un livre sur l'estime de soi très complet: ici
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
oui, je connais le bouquin, il est très utile, j'avais même trouvé une fiche de lecture et l'ai posté ici
L.Lune- Messages : 623
Date d'inscription : 18/04/2010
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
J'ai vu aujourd'hui une annonce qui pourrait intéresser certains d'entre vous (à défaut, le site de publication des annonces peut être relevé) :
Directeur-adjoint maison d'édition
Sur son versant marketing et commercial (ni dans mes compétences, ni dans mes goûts) d'une revue qui me semble bien particulière : sur la nature, existant depuis 1983, créée par un enfant aujourd'hui directeur d'une équipe de 18 personnes, et qui revendique des pratiques éthiques et exigeantes. L'annonce demande un directeur-adjoint avec intelligence créative (ne soyez pas rebutés par le mot "directeur").
Site de la revue Salamandre
Directeur-adjoint maison d'édition
Sur son versant marketing et commercial (ni dans mes compétences, ni dans mes goûts) d'une revue qui me semble bien particulière : sur la nature, existant depuis 1983, créée par un enfant aujourd'hui directeur d'une équipe de 18 personnes, et qui revendique des pratiques éthiques et exigeantes. L'annonce demande un directeur-adjoint avec intelligence créative (ne soyez pas rebutés par le mot "directeur").
Site de la revue Salamandre
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
C'est un vaste sujet, je n'ai pas encore lu tout le fil, mais je me demande quelles réponses on pourrait trouver chez les autres tant ce sujet est personnel, la pour le coup je trouve qu'on reste seul face au mur... malheureusement
J'ai eu un parcours étude début de carriere pro plutot classique, en fait voulant fuir ma famille et gagner mon indépendance j'ai mobilisé toutes mes ressources la dedans et ca a plutot réussi malgré les difficultés et toutes les violences que j'ai du me faire pour exercer un métier commercial ou je me suis retrouvée très exposée a la critique, la frustration, les paradoxes et duretés de la merveilleuse vie en entreprise.
A chaque fois le harcelement moral, ou les difficultés avec la hierarchie, le surmenage mêlé à l'ennui furent au rendez vous.
Alors aussi stupide soit on au bout d'un moment on se demande si ca serait pas nous le problème.
L'arrivée de ma fille il y a plus de 2 ans m'a permis de faire un break dont je ne me remet pas, je tente de créer ma propre activité mais je suis totalement en panne, tant cette entreprise est ardue et tant le doute reste présent sur ma capacité a trouver la moindre satisfaction - dans ce projet la ou dans la reprise d'une activité d'employée.
La procrastination est mon quotidien.
Jusqu'au mois d'Aout je ne savais pas que j'étais zébrée, juste que quelque chose clochait et que j'avais toujours été différente.
Maintenant que je sais mon problème n'en est pas plus simple!!!
Que faire, vers quoi me tourner maintenant que je sais que ces tourments seront éternels ??
J'hésite encore a prendre rendez vous pour faire un bilan, mais peut être va t'il falloir me décider a appeler a l'aide... aussi dur cela soit il, moi qui m'en suis toujours sortie seule, je pense qu'après plus de 2 ans je ne trouverai pas la solution miracle.
Merci en tout cas pour tous ces messages qui au moins rassurent sur un point: on n'est pas seuls sur cette galère !!
Shanel
J'ai eu un parcours étude début de carriere pro plutot classique, en fait voulant fuir ma famille et gagner mon indépendance j'ai mobilisé toutes mes ressources la dedans et ca a plutot réussi malgré les difficultés et toutes les violences que j'ai du me faire pour exercer un métier commercial ou je me suis retrouvée très exposée a la critique, la frustration, les paradoxes et duretés de la merveilleuse vie en entreprise.
A chaque fois le harcelement moral, ou les difficultés avec la hierarchie, le surmenage mêlé à l'ennui furent au rendez vous.
Alors aussi stupide soit on au bout d'un moment on se demande si ca serait pas nous le problème.
L'arrivée de ma fille il y a plus de 2 ans m'a permis de faire un break dont je ne me remet pas, je tente de créer ma propre activité mais je suis totalement en panne, tant cette entreprise est ardue et tant le doute reste présent sur ma capacité a trouver la moindre satisfaction - dans ce projet la ou dans la reprise d'une activité d'employée.
La procrastination est mon quotidien.
Jusqu'au mois d'Aout je ne savais pas que j'étais zébrée, juste que quelque chose clochait et que j'avais toujours été différente.
Maintenant que je sais mon problème n'en est pas plus simple!!!
Que faire, vers quoi me tourner maintenant que je sais que ces tourments seront éternels ??
J'hésite encore a prendre rendez vous pour faire un bilan, mais peut être va t'il falloir me décider a appeler a l'aide... aussi dur cela soit il, moi qui m'en suis toujours sortie seule, je pense qu'après plus de 2 ans je ne trouverai pas la solution miracle.
Merci en tout cas pour tous ces messages qui au moins rassurent sur un point: on n'est pas seuls sur cette galère !!
Shanel
Shanel- Messages : 22
Date d'inscription : 15/09/2010
Localisation : Sous le soleil exactement
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Shanel a écrit:commercial ou je me suis retrouvée très exposée a la critique, la frustration, les paradoxes et duretés de la merveilleuse vie en entreprise.
A chaque fois le harcelement moral, ou les difficultés avec la hierarchie, le surmenage mêlé à l'ennui furent au rendez vous.
Alors aussi stupide soit on au bout d'un moment on se demande si ca serait pas nous le problème.
Shanel
petit cross link...peut etre trouveras tu quelques infos ici , sur ce thread..
en matière de harcèlement moral, effecitivement, tort partagé, responsabilité 50-50 - faut arrêter de se laisser faire, poser ses limites. systematiquement.
L.Lune- Messages : 623
Date d'inscription : 18/04/2010
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Merci pour le lien, je crois que j'ai lu a peu près tout ce qui concerne ce sujet sur le forum... pour comprendre les méchanismes je les comprend, aucun problème. Je suis particulièrement touchée par le probleme des Aptitudes ou Talents Multiples.
Pour le harcèlement moral, c'est plutot derriere moi, franchement aujourd'hui je mords faut vraiment le vouloir pour m'attaquer, d'ailleurs je crois que ma derniere chef avait peur de moi.
Le seul probleme c'est que les plus méchantes (oui c'était des femmes) je les ai rencontrées dans mes 2 premiers boulots, le temps de comprendre et de m'enfuir ca a quand meme fait un peu mal.
Non aujourd'hui le problème central c'est trouver ma voie et gagner ma vie. J'ai perdu toute indépendance financière et ca c'est dur, mais meme ca ne m'aide pas a trouver l'énergie nécessaire. Enfin j'ai un projet de formation mais ca va me prendre 2 ans, je fais quoi d'ici la ? et pis va falloir la financer...
Voila au moins un boulot pour moi: un casse tete chinois a résoudre, super!!
Shanel
Pour le harcèlement moral, c'est plutot derriere moi, franchement aujourd'hui je mords faut vraiment le vouloir pour m'attaquer, d'ailleurs je crois que ma derniere chef avait peur de moi.
Le seul probleme c'est que les plus méchantes (oui c'était des femmes) je les ai rencontrées dans mes 2 premiers boulots, le temps de comprendre et de m'enfuir ca a quand meme fait un peu mal.
Non aujourd'hui le problème central c'est trouver ma voie et gagner ma vie. J'ai perdu toute indépendance financière et ca c'est dur, mais meme ca ne m'aide pas a trouver l'énergie nécessaire. Enfin j'ai un projet de formation mais ca va me prendre 2 ans, je fais quoi d'ici la ? et pis va falloir la financer...
Voila au moins un boulot pour moi: un casse tete chinois a résoudre, super!!
Shanel
Shanel- Messages : 22
Date d'inscription : 15/09/2010
Localisation : Sous le soleil exactement
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Le sujet a probablement été déjà évoqué, si c'est le cas, je vous prie de m'en excuser.
Je travaille, ou plus précisément je suis payé pour être présent dans un bureau depuis 12 ans avec le même n+1.
Je stagne à tous points de vue, et ais perdu toute confiance en moi du point de vue professionnel.
Je commence à me demander si le n+1 en question ne serait pas légèrement PN, mais j'ai des doutes la dessus (je crois qu'il n'en a en fait rien à cirer de moi).
Il est sur un projet de création d'entreprise, et m'a proposé de le suivre (je suis pratique, pas au sens de mon esprit, mais de ma disponibilité assez servile ; angoisse de perdre mon job).
Je lui fais peu à peu comprendre que je ne suis pas certain de le suivre, et depuis je me retrouve à nouveau dans un rapport de force un peu "sadique" (lui) / dominé (moi). Ca peut paraitre peu de choses, mais je souffre beaucoup de cet état de faits.
Bref j'ai envie de lui mettre dans la face les résultats de mon WAIS, parallèles à l'évolution que je n'ai jamais eu depuis 10 ans.
Histoire de faire un peu bouger les lignes... ou de déclencher un licenciement avec gros chèque...
Le feriez-vous ?
(je parle d'une entretien oral, préparé au Xanax, bétabloquants, combi cuir, dorsale, casque intégral ...)
Je travaille, ou plus précisément je suis payé pour être présent dans un bureau depuis 12 ans avec le même n+1.
Je stagne à tous points de vue, et ais perdu toute confiance en moi du point de vue professionnel.
Je commence à me demander si le n+1 en question ne serait pas légèrement PN, mais j'ai des doutes la dessus (je crois qu'il n'en a en fait rien à cirer de moi).
Il est sur un projet de création d'entreprise, et m'a proposé de le suivre (je suis pratique, pas au sens de mon esprit, mais de ma disponibilité assez servile ; angoisse de perdre mon job).
Je lui fais peu à peu comprendre que je ne suis pas certain de le suivre, et depuis je me retrouve à nouveau dans un rapport de force un peu "sadique" (lui) / dominé (moi). Ca peut paraitre peu de choses, mais je souffre beaucoup de cet état de faits.
Bref j'ai envie de lui mettre dans la face les résultats de mon WAIS, parallèles à l'évolution que je n'ai jamais eu depuis 10 ans.
Histoire de faire un peu bouger les lignes... ou de déclencher un licenciement avec gros chèque...
Le feriez-vous ?
(je parle d'une entretien oral, préparé au Xanax, bétabloquants, combi cuir, dorsale, casque intégral ...)
prjevalski- Messages : 245
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 53
Localisation : Lyon
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
.
Dernière édition par synapse le Dim 23 Jan 2011, 16:03, édité 1 fois
synapse- Messages : 821
Date d'inscription : 17/09/2010
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
@ prjevalski, je ne le ferai pas à ta place, déjà parce que facultés intellectuelles et compétence sont deux choses différentes mais aussi parce que ça risque de t'être plus préjudiciable à toi qu'à l'autre.
Mais ne le suis pas surtout il ne sert à rien d'en redemander.
Mais ne le suis pas surtout il ne sert à rien d'en redemander.
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Prjevalski, avant de le lui annoncer, je me demande en quoi tu penses que ça fera bouger les lignes. Ne chercherais-tu pas quelque chose qui ne se situe pas totalement sur un terrain professionnel (une terre fertile pour les dominants sans scrupules) ?
On dirait que ce sont tes lignes à toi qui bougent, sois bien attentif à suivre leur mouvement
Édit : on s'est croisés avec xabi
On dirait que ce sont tes lignes à toi qui bougent, sois bien attentif à suivre leur mouvement
Édit : on s'est croisés avec xabi
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Merci pour vos réponses.
@xabi : Je suis bien conscient de la distinction entre facultés et compétences, c'est bien ce qui me démolit (cette impression de perdre mon temps).
@augenblick : J'aime beaucoup ton éclairage. Il faut que je l'intègre et le formalise.
Sustine et abstine (qu'elle me va mal, cette devise )
@xabi : Je suis bien conscient de la distinction entre facultés et compétences, c'est bien ce qui me démolit (cette impression de perdre mon temps).
@augenblick : J'aime beaucoup ton éclairage. Il faut que je l'intègre et le formalise.
Sustine et abstine (qu'elle me va mal, cette devise )
prjevalski- Messages : 245
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 53
Localisation : Lyon
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
En grec c'est : anékou kai apékou si je traduis bien le latin que je ne comprends pas
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
..
Dernière édition par particule le Dim 03 Avr 2011, 11:42, édité 1 fois
ciao- Messages : 270
Date d'inscription : 27/10/2010
Age : 48
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
ça me parle assez cette expérience.
Pour le bilan de compétences, je te conseillerais d'insister. Je l'avais fait et passé le 1er RDV, je suis tombée sur une excellente conseillère qui m'a aidé à reprendre confiance en moi (après un épisode de harcèlement qui m'avait complètement piétiné). Faire la liste de ses points forts, c'est très appréciable pour le moral et c'est déjà ça.
Ensuite, ton boulot d'un mois peut être l'occasion de reprendre en douceur et de cerner ce que tu peux accepter, ou pas... tout en cherchant mieux.
Je bosse dans le secteur associatif; il faut se méfier, ce n'est pas tout bisounours, mais c'est autre chose en effet.
Pour le bilan de compétences, je te conseillerais d'insister. Je l'avais fait et passé le 1er RDV, je suis tombée sur une excellente conseillère qui m'a aidé à reprendre confiance en moi (après un épisode de harcèlement qui m'avait complètement piétiné). Faire la liste de ses points forts, c'est très appréciable pour le moral et c'est déjà ça.
Ensuite, ton boulot d'un mois peut être l'occasion de reprendre en douceur et de cerner ce que tu peux accepter, ou pas... tout en cherchant mieux.
Je bosse dans le secteur associatif; il faut se méfier, ce n'est pas tout bisounours, mais c'est autre chose en effet.
Invité- Invité
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
J'ai moi aussi un parcours totalement loosy, entre jobs "pour étudiants", études interrompues, longues périodes de chômage inexplicables de manière "valorisante".... à des années lumières de la réincarnation de Maria Montessori que je voulais être (médecin/pédagogue).... tout aussi loin de la styliste ou de l'architecte que j'aurais adoré être aussi. J'adore écrire, et je sais que je me débrouille pas trop mal, mais de là à me faire publier. Je n'ai pas assez de choses palpitantes à raconter.
Maintenant que je suis sûre d'être un zèbre, j'ai un peu plus confiance en mes capacités intellectuelles... Par contre, je continue à voir le marché de l'emploi comme une jungle dense et hostile... ou comme la Maison qui rend fou dans "Les 12 travaux d'Astérix"
Démarches stériles... dès qu'un peu d'argent rentre, faut surtout pas le dépenser, car vous n'êtes jamais à l'abri que Pôle Emploi ou la CAF ne vous réclament un trop-perçu.... Bilans de compétences qui montre que vous avez un profil incompatible avec la combinaison réalité du marché/vos finances personnelles....
On m'a fait comprendre à plusieurs reprises, par sous-entendus, ou plus franchement, qu'à moins de gagner à "Qui veut passer pour un con?", de faire une formation rénumérée en alternance dans ma région (vers des postes dans lesquels mon BCA a montré que je serais aussi à l'aise qu'un hippopotame dans un hippodrome en pleine course de chevaux, ou d'occuper un boulot où on ne me demande pas de réfléchir, mais d'être un mouton-perroquet, je pouvais dire adieu à mon déjà trop maigre rSa. J'ai vraiment l'impression d'être dans une impasse.
Si encore j'avais pas 2 pieds gauches à la place des mains, je serais d'accord pour faire un métier manuel... mais je suis pathologiquement maladroite, sauf si on me laisse prendre mon temps.... mais dans la restauration ou à l'usine, il faut être agile, rapide, adroit... (et si possible, mince). On vous pardonnera plus facilement une erreur de commande que de ne pas être conforme à l'image qu'on se fait d'un gentil employé lambda. Encore que... j'ai l'impression que toutes les excuses sont bonnes à prendre pour se débarasser d'un employé, aujourd'hui, mais c'est paut-être moi qui suis devenue parano avec le temps.
L'an dernier, j'avais trouvé un job pas trop compliqué qui me bottait à donf' : vendeuse dans un magasin de tissus, j'adorais conseiller les clients, leurs suggérér des idées de réalisations, leur montrer tout ce qu'on peut faire avec unu chute de tissu. Mais même là, je dérangeais, visiblement "malgré la qualité de mon travail, et les clientes qui demandaient où j'étais passée". Qu'est-ce que je suis censée comprendre? faire?
Ça m'a minée, totalement. D'autant que je suis totalement grillée, maintenant, j'ai voulu postuler dans un autre magasin de tissus, mais ils m'ont jamais rappelée, et quand je suis retourneée voir, ils avaient engagé une fille qui n'était même pas fichue de calculer un métrage de rideaux ! Malade, j'en étais! quand je l'ai croisée dans la rue, une de mes anciennes collègues m'a aimablement informée que la responsable du magasin X où j'avais travaillé avait reçu un appel du magasin Y où j'avais postulé, pour savoir ce que je valais... apparamment pas assez.
Là, je reprends tout à zéro, mais j'ai l'impression d'être professionnellement vierge, ce qui à mon âge (bientôt 31) est difficilement défendable, presque plus tabou que si je l'avais été sexuellement.
Maintenant que je suis sûre d'être un zèbre, j'ai un peu plus confiance en mes capacités intellectuelles... Par contre, je continue à voir le marché de l'emploi comme une jungle dense et hostile... ou comme la Maison qui rend fou dans "Les 12 travaux d'Astérix"
Démarches stériles... dès qu'un peu d'argent rentre, faut surtout pas le dépenser, car vous n'êtes jamais à l'abri que Pôle Emploi ou la CAF ne vous réclament un trop-perçu.... Bilans de compétences qui montre que vous avez un profil incompatible avec la combinaison réalité du marché/vos finances personnelles....
On m'a fait comprendre à plusieurs reprises, par sous-entendus, ou plus franchement, qu'à moins de gagner à "Qui veut passer pour un con?", de faire une formation rénumérée en alternance dans ma région (vers des postes dans lesquels mon BCA a montré que je serais aussi à l'aise qu'un hippopotame dans un hippodrome en pleine course de chevaux, ou d'occuper un boulot où on ne me demande pas de réfléchir, mais d'être un mouton-perroquet, je pouvais dire adieu à mon déjà trop maigre rSa. J'ai vraiment l'impression d'être dans une impasse.
Si encore j'avais pas 2 pieds gauches à la place des mains, je serais d'accord pour faire un métier manuel... mais je suis pathologiquement maladroite, sauf si on me laisse prendre mon temps.... mais dans la restauration ou à l'usine, il faut être agile, rapide, adroit... (et si possible, mince). On vous pardonnera plus facilement une erreur de commande que de ne pas être conforme à l'image qu'on se fait d'un gentil employé lambda. Encore que... j'ai l'impression que toutes les excuses sont bonnes à prendre pour se débarasser d'un employé, aujourd'hui, mais c'est paut-être moi qui suis devenue parano avec le temps.
L'an dernier, j'avais trouvé un job pas trop compliqué qui me bottait à donf' : vendeuse dans un magasin de tissus, j'adorais conseiller les clients, leurs suggérér des idées de réalisations, leur montrer tout ce qu'on peut faire avec unu chute de tissu. Mais même là, je dérangeais, visiblement "malgré la qualité de mon travail, et les clientes qui demandaient où j'étais passée". Qu'est-ce que je suis censée comprendre? faire?
Ça m'a minée, totalement. D'autant que je suis totalement grillée, maintenant, j'ai voulu postuler dans un autre magasin de tissus, mais ils m'ont jamais rappelée, et quand je suis retourneée voir, ils avaient engagé une fille qui n'était même pas fichue de calculer un métrage de rideaux ! Malade, j'en étais! quand je l'ai croisée dans la rue, une de mes anciennes collègues m'a aimablement informée que la responsable du magasin X où j'avais travaillé avait reçu un appel du magasin Y où j'avais postulé, pour savoir ce que je valais... apparamment pas assez.
Là, je reprends tout à zéro, mais j'ai l'impression d'être professionnellement vierge, ce qui à mon âge (bientôt 31) est difficilement défendable, presque plus tabou que si je l'avais été sexuellement.
Dernière édition par live_and_let_live le Ven 29 Oct 2010, 14:19, édité 1 fois
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Je compatis, j' ai à peu près le même problème ( impasse administrative pour résumer ), et au final je brasse du vent niveau professionnel.
Amiral Arcadia- Messages : 34
Date d'inscription : 29/09/2010
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
effrayant et etonnant à la fois, ce DVD. je ne connaissais pas encore Paul Ariès (politologue), et me rendais pas compte à quelle point idéologie du travail et idéologie de la consommation (et celle de l'urgence) sont entremêlées
à regarder absolument, si on est directement concernée ou pas, les differents intervenants permettent de voir plus clair en ce qui concerne la manière dont individu/travail/collectif/consommation sont liés.
à regarder absolument, si on est directement concernée ou pas, les differents intervenants permettent de voir plus clair en ce qui concerne la manière dont individu/travail/collectif/consommation sont liés.
Dernière édition par L.Lune le Lun 03 Jan 2011, 19:11, édité 1 fois
L.Lune- Messages : 623
Date d'inscription : 18/04/2010
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
...une partie sur dailymotion
L.Lune- Messages : 623
Date d'inscription : 18/04/2010
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Paul Ariès est le responsable du journal Le Sarkophage
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Ca y est, je suis arrivé au bout des 12 pages du sujet et la case blanche me dit que c'est à mon tour d'ajouter ma prose :-)
Pour ma part je fait de la logistique et j'ai eu une expérience réussie quand j'étais en apprentissage. Ensuite 1 an de Master en Nouvelle Zéland.
Ensuite j'ai eu un boulot où mon chef m'insultait et me dévalorisait, mais où je restais "parce qu'il faut". J'ai réussi à en partir pour bosser dans les énergies renouvelables où je pensais que je pourrais sauver le monde peut-être. Mais ils ne m'ont pas gardé à la fin de ma période d'essai car ils voyaient bien que je m'ennuyai. Pas assez d'aventure!
Du coup je vais tenter de me relancer en Australie, loin de la pression familiale pour bosser dans un pays où l'acceptation de la différence est de mis, où le respect du ratio privé/perso existe et où il y a suffisamment d'activités autres.
Mais je doute encore, car j'y serais à la merci de l'employeur et là tout de suite, je n'ai pas réellement envie de travailler.
J'ai envie de voyager! Mais peut-être y trouverai-je la paix ???
En tous cas de tout ce que je lis y compris de moi-même, je ne suis pas seul et ça rassure. Par contre par grand monde ne semble s'en sortir et ça, ça ne rassure vraiment pas!
Pour ma part je fait de la logistique et j'ai eu une expérience réussie quand j'étais en apprentissage. Ensuite 1 an de Master en Nouvelle Zéland.
Ensuite j'ai eu un boulot où mon chef m'insultait et me dévalorisait, mais où je restais "parce qu'il faut". J'ai réussi à en partir pour bosser dans les énergies renouvelables où je pensais que je pourrais sauver le monde peut-être. Mais ils ne m'ont pas gardé à la fin de ma période d'essai car ils voyaient bien que je m'ennuyai. Pas assez d'aventure!
Du coup je vais tenter de me relancer en Australie, loin de la pression familiale pour bosser dans un pays où l'acceptation de la différence est de mis, où le respect du ratio privé/perso existe et où il y a suffisamment d'activités autres.
Mais je doute encore, car j'y serais à la merci de l'employeur et là tout de suite, je n'ai pas réellement envie de travailler.
J'ai envie de voyager! Mais peut-être y trouverai-je la paix ???
En tous cas de tout ce que je lis y compris de moi-même, je ne suis pas seul et ça rassure. Par contre par grand monde ne semble s'en sortir et ça, ça ne rassure vraiment pas!
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Je me sens différente de la plupart des zèbres qui ont écrit sur le sujet: je n'ai pas changé de boulot tous les 6 mois, et je n'ai jamais revendiqué mon ennui au travail. Je l'ai même fortement refoulé.
En fait, bien que m'étant toujours sentie différente, j'ai toujours essayé de me conformer. Normal : j'ai toujours pensé que me sentie différente = avoir un problème, ou comme je ne savais pas d'où venait le problème, me sentie différente = être un problème. Et que je devais cacher ce problème à défaut de pouvoir l'éradiquer, et faire de mon mieux pour être comme tout le monde, pour être normale.
J'ai donc réussi des études d'ingénieur, et je travaille depuis 12 ans dans l'industrie où on m'a très vite proposé un petit poste de management (quelle tristesse).
Petit à petit, j'ai de plus en plus assumé cette erreur d'orientation, et en septembre dernier j'ai fait un bilan de compétences pour pouvoir changer de métier et quitter le monde de l'industrie.
J'ai été assez déçue, par la trame du bilan trop stricte, et parce que la coach qui me l'a fait passé s'est évertuée trop longtemps à me faire entrer dans le cadre. Je m'attendais à un outil magique, et ça n'était que ça ? Qu'on me donne la trame et je serais arrivée toute seule au même résultat.
D'ailleurs la coach m'a dit qu'elle n'avait jamais vu personne avancer autant entre le RV préliminaire et le 1er RV après accord du Fongecif.
Bref, ça a quand même abouti, aux forceps.
J'ai choisi de faire psychothérapeute. C'est le seul métier qui répondait pour moi à la question : que pouvais je faire qui me rendre heureuse le soir, le sentiment d'une tache accomplie qui apporte quelque chose d'essentiel au monde. (petite, je voulais être infirmière à médecins sans frontières)
J'avais envie de faire ce métier là déjà à 18 ans, mais je savais que je ne serais pas assez mature pour ouvrir mon cabinet 5 ans plus tard. donc j'ai abandonné sans pensé un seul instant qu'il pouvait y avoir d'autres métier à faire dans ce domaine en attendant d'avoir la maturité nécessaire pour ouvrir mon cabinet. Dans ma tête, c'était ça ou rien. Avec le recul, neurologue m'aurait bien convenu.
Il me tardait de trouver une formation de psychothérapeute, et c'était difficile de choisir.
En mai, j'ai fait un stage de développement personnel qui m'a fait affronter ce que je redoutais le plus au monde : mes émotions refoulées, et les sentiments de rejet, d'ignorance et d'humiliation de l'enfance (le père, les profs, et les autres). Ca m'a démontée.
Depuis, j'ai démarré une psychothérapie individuelle et de groupe, lu quelques bouquins, et l'association des 3 m'a fait gagner en estime de moi.
Pourtant, en septembre je n'ai pas finalisé l'inscription en fac de psycho, je ne me sentais pas encore prête. On me dit : tu as 5 ans pour être prête. Mais moi, je me considère me mentir à moi même si je ne suis pas prête en y entrant. J'espère de toutes mes forces être prête à la rentrée prochaine.
Là où je travaille actuellement, j'ai une chef dure, qui est beaucoup dans le jugement, qui n'accepte pas la remise en cause. J'ai des collègues qui disent du mal les uns des autres, qui sont aigris. Et un rebelle, insaisissable anguille, qui fait ce qui lui plait et refuse mon management (bien qu'il dise qu'il n'a rien contre moi, mais qu'il est démotivé par ma chef). Moi, je n'ai pas envie de faire la police. Je ne me sens pas bien dans cette ambiance. J'ai l'impression de ne rien pouvoir apporter.
Je n'ai plus envie de faire ce que l'on attend de moi.
Lundi, je vais demander une rupture conventionnelle de contrat. J'ai commencé à en parler déjà, à des amis du boulot, et aux RH. Si elle n'est pas acceptée, comme je le crains, je démissionnerai. Ca me fait peur, mais si j'accepte ce que je ressens, c'est la seule issue. Avec une démission, j'ai peur de me retrouver sans ressources. Je m'inscrirai dans une agence d'intérim, mais j'ai peur de ne pas trouver parce que mon CV ne cadre pas avec les postes que je demanderai. Avec la rupture de contrat, le chômage me permettra de me poser en limitant la peur de l'avenir. J'aimerais faire un boulot manuel les quelques années d'études (fac par correspondance ou école privée) qu'il me faudra pour ête psy - si l'avenir daigne être à la hauteur de mon idéal.
Plus de responsabilités managériales. Un boulot manuel, pour mettre mon ciboulot au repos, et pour avoir la sensation de construire quelque chose. Qui soit un boulot qui requière aussi de l'attention, genre horlogerie. Vous auriez pas des idées ?
Je vais me retrouver dans l'industrie avec des critères pareils. Pourquoi pas une usine de nounours ?
Le mieux, c'est de ne pas se prendre la tête (difficile), et de faire confiance à la vie, à ce que les agences pourront me proposer. Je pourrais peut être aller les tester la semaine prochaine.
En fait, bien que m'étant toujours sentie différente, j'ai toujours essayé de me conformer. Normal : j'ai toujours pensé que me sentie différente = avoir un problème, ou comme je ne savais pas d'où venait le problème, me sentie différente = être un problème. Et que je devais cacher ce problème à défaut de pouvoir l'éradiquer, et faire de mon mieux pour être comme tout le monde, pour être normale.
J'ai donc réussi des études d'ingénieur, et je travaille depuis 12 ans dans l'industrie où on m'a très vite proposé un petit poste de management (quelle tristesse).
Petit à petit, j'ai de plus en plus assumé cette erreur d'orientation, et en septembre dernier j'ai fait un bilan de compétences pour pouvoir changer de métier et quitter le monde de l'industrie.
J'ai été assez déçue, par la trame du bilan trop stricte, et parce que la coach qui me l'a fait passé s'est évertuée trop longtemps à me faire entrer dans le cadre. Je m'attendais à un outil magique, et ça n'était que ça ? Qu'on me donne la trame et je serais arrivée toute seule au même résultat.
D'ailleurs la coach m'a dit qu'elle n'avait jamais vu personne avancer autant entre le RV préliminaire et le 1er RV après accord du Fongecif.
Bref, ça a quand même abouti, aux forceps.
J'ai choisi de faire psychothérapeute. C'est le seul métier qui répondait pour moi à la question : que pouvais je faire qui me rendre heureuse le soir, le sentiment d'une tache accomplie qui apporte quelque chose d'essentiel au monde. (petite, je voulais être infirmière à médecins sans frontières)
J'avais envie de faire ce métier là déjà à 18 ans, mais je savais que je ne serais pas assez mature pour ouvrir mon cabinet 5 ans plus tard. donc j'ai abandonné sans pensé un seul instant qu'il pouvait y avoir d'autres métier à faire dans ce domaine en attendant d'avoir la maturité nécessaire pour ouvrir mon cabinet. Dans ma tête, c'était ça ou rien. Avec le recul, neurologue m'aurait bien convenu.
Il me tardait de trouver une formation de psychothérapeute, et c'était difficile de choisir.
En mai, j'ai fait un stage de développement personnel qui m'a fait affronter ce que je redoutais le plus au monde : mes émotions refoulées, et les sentiments de rejet, d'ignorance et d'humiliation de l'enfance (le père, les profs, et les autres). Ca m'a démontée.
Depuis, j'ai démarré une psychothérapie individuelle et de groupe, lu quelques bouquins, et l'association des 3 m'a fait gagner en estime de moi.
Pourtant, en septembre je n'ai pas finalisé l'inscription en fac de psycho, je ne me sentais pas encore prête. On me dit : tu as 5 ans pour être prête. Mais moi, je me considère me mentir à moi même si je ne suis pas prête en y entrant. J'espère de toutes mes forces être prête à la rentrée prochaine.
Là où je travaille actuellement, j'ai une chef dure, qui est beaucoup dans le jugement, qui n'accepte pas la remise en cause. J'ai des collègues qui disent du mal les uns des autres, qui sont aigris. Et un rebelle, insaisissable anguille, qui fait ce qui lui plait et refuse mon management (bien qu'il dise qu'il n'a rien contre moi, mais qu'il est démotivé par ma chef). Moi, je n'ai pas envie de faire la police. Je ne me sens pas bien dans cette ambiance. J'ai l'impression de ne rien pouvoir apporter.
Je n'ai plus envie de faire ce que l'on attend de moi.
Lundi, je vais demander une rupture conventionnelle de contrat. J'ai commencé à en parler déjà, à des amis du boulot, et aux RH. Si elle n'est pas acceptée, comme je le crains, je démissionnerai. Ca me fait peur, mais si j'accepte ce que je ressens, c'est la seule issue. Avec une démission, j'ai peur de me retrouver sans ressources. Je m'inscrirai dans une agence d'intérim, mais j'ai peur de ne pas trouver parce que mon CV ne cadre pas avec les postes que je demanderai. Avec la rupture de contrat, le chômage me permettra de me poser en limitant la peur de l'avenir. J'aimerais faire un boulot manuel les quelques années d'études (fac par correspondance ou école privée) qu'il me faudra pour ête psy - si l'avenir daigne être à la hauteur de mon idéal.
Plus de responsabilités managériales. Un boulot manuel, pour mettre mon ciboulot au repos, et pour avoir la sensation de construire quelque chose. Qui soit un boulot qui requière aussi de l'attention, genre horlogerie. Vous auriez pas des idées ?
Je vais me retrouver dans l'industrie avec des critères pareils. Pourquoi pas une usine de nounours ?
Le mieux, c'est de ne pas se prendre la tête (difficile), et de faire confiance à la vie, à ce que les agences pourront me proposer. Je pourrais peut être aller les tester la semaine prochaine.
Lune- Messages : 355
Date d'inscription : 31/12/2010
Age : 49
Localisation : Val d'Oise (IDF)
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
bon ben je crois que c'est mon tour (je n'ai pas lu les 12 pages mais ça ne saurait tarder) et comme pour vous c'est long et compliqué.
Je travaille depuis près de 10 ans dans le commerce avec un poste avec des petites responsabilités et du management. Depuis toujours j'ai fais comme tout le monde et comme visiblement je ne suis pas comme tout le monde ça ne marche pas bien. Je ne supporte plus rien du tout : mon métier (métier tout de même très physique et dehors toute l'année) les taches répétitives laisse libre cour à mes pensées mais je voudrais mettre plein de choses en place et j'en suis empêchée par la politique de l'entreprise, les clients (c'est tous des c***), le commerce et surtout tout ce qui y gravite (dans notre société on te dis ce que tu dois manger, comment tu dois t'habiller, comment tu dois élever tes enfants, comment tu dois décorer ta maison...etc et ça c'est rentré dans un cadre qui ne me convient plus.), ma relation avec ma supérieure (ça se passait bien quand je lui étais utile mais maintenant que j'ai un enfant et que je m'investit moins (selon elle) je ne lui suis plus d'aucune utilité). Cette situation est devenue invivable pour moi et qui m'a fait plongé dans la dépression ...Bref... Pour m'en sortir je viens de négocier une rupture conventionnelle (je dois attendre l'accord de la direction départementale du travail) pour repartir sur de nouvelles bases...
J'ai réalisé un bilan de compétence et je veux me reconvertir ...mais vers quoi? peut-être le social...Mon métier idéal serait un mélange entre Maria Montessori et Mère Thérésa : aider les autres et les étudier.
Mon projet en cours est de créer un Lieu d'Accueil Parents-Enfants (style Maison Verte de Françoise Dolto) en fait j'adore mon des projets mais pour ce qui est de la réalisation c'est une autre histoire. Mon projet est prêt à être présenté à d'éventuels partenaires (municipalité) mais la réalisation va être compliquée. Le fongecif a refusé ma demande de formation pour faire un CAP petite enfance (bien-sur ce n'est pas suffisant pour gérer ce type de lieu mais ça me permettrais d'avoir un pied dedans) leur "excuse" : ce n'est pas utile d'avoir un diplôme dans la petite enfance pour accueillir des enfants avec leurs parents, faire des activités en fonction de leur âge et aider a la parentalité. On verra...
Je compte tout de même aller voir le maire de ma ville on ne sais jamais...
Je travaille depuis près de 10 ans dans le commerce avec un poste avec des petites responsabilités et du management. Depuis toujours j'ai fais comme tout le monde et comme visiblement je ne suis pas comme tout le monde ça ne marche pas bien. Je ne supporte plus rien du tout : mon métier (métier tout de même très physique et dehors toute l'année) les taches répétitives laisse libre cour à mes pensées mais je voudrais mettre plein de choses en place et j'en suis empêchée par la politique de l'entreprise, les clients (c'est tous des c***), le commerce et surtout tout ce qui y gravite (dans notre société on te dis ce que tu dois manger, comment tu dois t'habiller, comment tu dois élever tes enfants, comment tu dois décorer ta maison...etc et ça c'est rentré dans un cadre qui ne me convient plus.), ma relation avec ma supérieure (ça se passait bien quand je lui étais utile mais maintenant que j'ai un enfant et que je m'investit moins (selon elle) je ne lui suis plus d'aucune utilité). Cette situation est devenue invivable pour moi et qui m'a fait plongé dans la dépression ...Bref... Pour m'en sortir je viens de négocier une rupture conventionnelle (je dois attendre l'accord de la direction départementale du travail) pour repartir sur de nouvelles bases...
J'ai réalisé un bilan de compétence et je veux me reconvertir ...mais vers quoi? peut-être le social...Mon métier idéal serait un mélange entre Maria Montessori et Mère Thérésa : aider les autres et les étudier.
Mon projet en cours est de créer un Lieu d'Accueil Parents-Enfants (style Maison Verte de Françoise Dolto) en fait j'adore mon des projets mais pour ce qui est de la réalisation c'est une autre histoire. Mon projet est prêt à être présenté à d'éventuels partenaires (municipalité) mais la réalisation va être compliquée. Le fongecif a refusé ma demande de formation pour faire un CAP petite enfance (bien-sur ce n'est pas suffisant pour gérer ce type de lieu mais ça me permettrais d'avoir un pied dedans) leur "excuse" : ce n'est pas utile d'avoir un diplôme dans la petite enfance pour accueillir des enfants avec leurs parents, faire des activités en fonction de leur âge et aider a la parentalité. On verra...
Je compte tout de même aller voir le maire de ma ville on ne sais jamais...
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Lune, je te signale ce post, qui pourrait t'intéresser à un niveau que tu détermineras toi-même :
http://zebrascrossing.forumactif.org/t921-reprise-d-etudes-etudes-en-travaillant-licence-de-psycho
http://zebrascrossing.forumactif.org/t921-reprise-d-etudes-etudes-en-travaillant-licence-de-psycho
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Hélas mon parcours est assez semblable aux vôtres. Enfance lunaire passée à observer à travers la fenêtre de la classe le vent dans les peupliers et les bouleaux de la cour de l'école faire frétiller leurs feuillage argenté. L'expérience de la solitude, de l'incompréhension, de la perpétuité en cellule d'isolement. Comment s'intéresser aux dates de l'histoire, apprendre par coeur les départements, se pencher sur la géométrie euclidienne ou sur les équations à deux inconnues. J'avais une inconnue bien plus passionnante à décrypter, ma propre inconnue à une arborescence de variables. La dérive enclenchée, plus rien ne pouvait me rattraper pour me mettre dans le droit chemin. Pas de travail, refus d'utilisation de la mémoire pour apprendre sans s'interroger... sortie de l'école par la petite porte. Pas de diplôme = petits boulots = expérience de la médiocrité, de la bétise, de l'incompétence, de la lâcheté et de la frustration comme ingrédients principaux de cette ultime dictature de la démocratie qu'est l'entreprise. Irrespect, pression morale. Dans le monde du travail, ta liberté commence là où s'arrête celle de ta hiérarchie. J'ai quand même eu de rares occasions d'effectuer des jobs intéressants. Du journalisme de presse écrite. Témoigner par la plume de l'état du monde et et de celui des hommes qui foulent cette vielle terre depuis tant d'années, magique ! D'ailleurs les seules louanges obtenues le furent à ces rares occasions. Mais je rencontrai là un autre problème, interne celui-là, le syndrome de la branche sciée. A chaque fois que j'atteint l'idéal, à chaque mise à nue d'une des variables de mon inconnue, j'ai une irrépressible envie de scier la branche sur laquelle je me suis juchée. J'ai réussi à maîtriser cette sorte d'"instinct de survie à l'envers" en rentrant dans le rang...
abers- Messages : 255
Date d'inscription : 21/11/2010
Localisation : Saint-Germain en Laye
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
...à en devenir insignifiant, gris, transparent, mais convenable, fréquentable, pas contagieux, pas subversif. Positive attitude. Dans ce monde, l'une des solutions qui se présente aux zèbres, c'est de baisser la garde, d'obtempérer, de rentrer dans le rang. Il faut prendre ça comme un jeu, médiocre certes, mais bien huilé. Juste tenir son rôle dans cette foire aux mortels. C'est dur, faut aller contre nature (mais aller contre nature n'est d'aucun danger pour des natures aussi indomptables que les nôtres). Puis l'épreuve passée on est plus fort. Vos collègues ne comprennent pas comment vous fonctionnez. Ils trouvent ça étrange mais touchant. Après on est plus libre et corrosif à l'intérieur qu'à l'extérieur. L'histoire du ver dans le fruit. Maintenant, je fais une nette distinction entre mon travail et mes projets. En revanche je suis dans mon job un zèbre auto-dompté plus libre que jamais. Même si je souffre de la dictature de la bêtise et de la médiocrité, mais j'en rigole presque tellement la caricature m'apparaît sous son vrai jour d'usurpation. Je ne suis plus dupe ni victime du système. J'en suis devenu un rouage insignifiant. Mais je suis àl'intérieur et comme un périscope j'observe et je note des choses étonnantes. L'un de mes projets d'écriture concerne d'ailleurs la vie d'un zèbre en entreprise. Comme quoi le zèbre est omnivore, il se nourrit et rebondit sur toute expérience, quelle qu'en soit la nature.
abers- Messages : 255
Date d'inscription : 21/11/2010
Localisation : Saint-Germain en Laye
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
En fait je ne sais pas bien si j'ai bien fait, mais je n'avais pas trop le choix. Si, j'aurais pu partir sur une île, et m'enfoncer dans la nature de l'Homme jusqu'à y perdre toute faculté de sociabilisation. Mais je n'en n'ai pas eu le courage. Ou peut-être mon problème ne relevait pas de la fuite mais de la confrontation. Problème existenciel. Perdu entre l'existence et l'observation des nuages. C'est pourquoi j'aime tant le cyan et les prairies vert fluo. Je ne peux pas dire que je suis heureux, que c'est une réussite. Mais c'est la solution temporaire que j'ai trouvé. La pression est tellement forte et constante, que pour résister à l'occupant, on ne peut même plus espérer gagner le maquis. A l'intérieur de la bête on est plus à même de trouver ses points faibles et d'appuyer là où ça lui fait mal. Je sais que le système est pervers et empêche l'homme d'accéder à ce qu'il est. Je le sais de l'intérieur. J'ai suffisamment observé ses rouages, ses doctrines, ses acteurs, ses frustrations, ses tics et ses tocs. Quand je dis les sytème, c'est tous les systèmes, quels que soit l'idéologie ou le dogme qu'ils servent. Ils sont bêtes, butés, médiocres, méchants, auto-destructeurs... Un jour, par la littérature ou par les arts plastiques, j'ai le secret espoir de lui échapper définitivement.
abers- Messages : 255
Date d'inscription : 21/11/2010
Localisation : Saint-Germain en Laye
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
tadcoz a écrit: Si, j'aurais pu partir sur une île, et m'enfoncer dans la nature de l'Homme jusqu'à y perdre toute faculté de sociabilisation.
[...]
Je sais que le système est pervers et empêche l'homme d'accéder à ce qu'il est. Je le sais de l'intérieur. J'ai suffisamment observé ses rouages, ses doctrines, ses acteurs, ses frustrations, ses tics et ses tocs. Quand je dis les systèmes, c'est tous les systèmes, quels que soit l'idéologie ou le dogme qu'ils servent. Ils sont bêtes, butés, médiocres, méchants, auto-destructeurs... Un jour, par la littérature ou par les arts plastiques, j'ai le secret espoir de lui échapper définitivement.
Je crois qu'il n'y a pas un jour qui passe sans que je me fasse ce genre de réflexions !
Je suis persuadée que la créativité est le garant de mon équilibre, ce qui me donne la force et l'envie de tenir, malgré tout.
ciao- Messages : 270
Date d'inscription : 27/10/2010
Age : 48
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Quelle que soit votre situation, renseignez-vous ! et veillez à maintenir pour vous et pour les autres, au travail, la notion de droit .
http://www.pearson.fr/livre/?GCOI=27440100950120
Peace, love and kung fu !
http://www.pearson.fr/livre/?GCOI=27440100950120
Peace, love and kung fu !
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Up, il y en a que cela intéresse. Avec lien sur l'atelier boulot.
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
le probleme pour moi, n'est pas de travailler pour avoir de l'argent
mais d'avoir de l'argent pour travailler......................
impossible de prendre le monde du travail au serieux, je saute du coq à l'ane
, fleuriste, palfrenier (sans être jamais montée sur un cheval, personne n'a rien vu...), graphiste, telephoniste, designer___ flacons de parfums, puis ouvreuse dans un theatre, hotesse au "printemps", ensuite architecte ___patrimoine, infographiste 3D, musicienne au cachet ...
je ne fait que des tentatives vers ce que je pense ne pas savoir faire
alors, je ment bien sur, je me fait des CV factices et je brode à l'oral(avec qq mots de jargon), puis (si prise) je m'organise sur place et j'apprends sur le tas
j'y arrive parfaitement il y a l'adrenaline qui aide à tenir, puis arrive l'ennui et/ou la deprime (severe, larmes irrepressibles, la tête contre les murs)et/ou la quarantaine par jalousie ou autre (je peux comprendre, je suis un cartoon)...
je donne ma dem' et ca repart vers de nouvelles aventures
c'etait devenu un mode de fonctionnement, pour survivre et m'offrir ce dont j'avais besoin;
depuis qq temps de l'auto sabotage, et je suis en pause faire le point, pour "devenirplusmature", moins d'enthousiame aussi sans parler d'une petite fille,qui change les données.
...je voudrais juste la paix,
souffleur de verre?quelqu'un a un plan?
personne n'etait au courant, ça fait du bien d'en parler_______
et si on montait notre boite? polyvalente, fluctuante, humainement valorisante?
mais d'avoir de l'argent pour travailler......................
impossible de prendre le monde du travail au serieux, je saute du coq à l'ane
, fleuriste, palfrenier (sans être jamais montée sur un cheval, personne n'a rien vu...), graphiste, telephoniste, designer___ flacons de parfums, puis ouvreuse dans un theatre, hotesse au "printemps", ensuite architecte ___patrimoine, infographiste 3D, musicienne au cachet ...
je ne fait que des tentatives vers ce que je pense ne pas savoir faire
alors, je ment bien sur, je me fait des CV factices et je brode à l'oral(avec qq mots de jargon), puis (si prise) je m'organise sur place et j'apprends sur le tas
j'y arrive parfaitement il y a l'adrenaline qui aide à tenir, puis arrive l'ennui et/ou la deprime (severe, larmes irrepressibles, la tête contre les murs)et/ou la quarantaine par jalousie ou autre (je peux comprendre, je suis un cartoon)...
je donne ma dem' et ca repart vers de nouvelles aventures
c'etait devenu un mode de fonctionnement, pour survivre et m'offrir ce dont j'avais besoin;
depuis qq temps de l'auto sabotage, et je suis en pause faire le point, pour "devenirplusmature", moins d'enthousiame aussi sans parler d'une petite fille,qui change les données.
...je voudrais juste la paix,
souffleur de verre?quelqu'un a un plan?
personne n'etait au courant, ça fait du bien d'en parler_______
et si on montait notre boite? polyvalente, fluctuante, humainement valorisante?
ZABLE- Messages : 135
Date d'inscription : 16/06/2011
Age : 56
Localisation : paris
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
ZABLE a écrit:l
et si on montait notre boite? polyvalente, fluctuante, humainement valorisante?
N'aies pas honte moi j'ai plutôt honte de m'accrocher chaque fois et à faire parfaitement des boulots qui ne m'intéressent pas le moins du monde avec les félicitations de la hiérarchie. Toujours tenter de m'intégrer..
J'y pense,mais je suis tellement lente, brouillonne et incapable de me passionner pour UN truc à long terme que voilà voilà
Mais je pense que c'est une issue possible.
Ou alors la guilty city réservée au hp ^^ (Y en a bien pour les retraités )
Invité- Invité
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Alors, pour moi, le travail, ce n'est pas toujours de l'ennui. enfin, je veux dire que je me débrouille pour essayer de trouver de nouvelles choses, à trouver des solutions. La satisfaction, elle est pour moi uniquement (je m'en fous des résultats même, si apparamment, je dépasse très largement ce que peuvent faire les autres) et pour les gens que je touche au travers de mon travail. Je sais, c'est assez énigmatique mais bon.
Par contre, oui, je ne peux pas travailler toute la journée, je n'ai pas assez de choses à faire alors que j'ai plus de "travail" que les collègues (oui, le chef a compris que je pouvais être une bonne mule qu'on pouvait charger un max) On va dire que j'ai à peine de quoi tenir la moitié du temps. Alors, je vais à droite, à gauche, j'essaie de discuter avec les gens même si, au fond, ils ne sont pas toujours d'un discours très intéressant mais ça passe le temps (je suis dans un bureau individuel, ce que j'adore pour le calme et la solitude) mais bon, pas l'idéal pour le bavardage !
Etant dans la fonction publique, je n'ai pas à démissionner comme vous. Par contre, j'attends l'opportunité d'un autre concours pour monter en grade et partir faire des choses plus dynamiques, plus globales et plus diversifées. En attendant, je reste là où je suis en attendant de pouvoir me mettre à bosser pour le prochain concours (et là, je vous le dis, c'est pas gagné car mon principal défaut, c'est moi même).
Par contre, oui, je ne peux pas travailler toute la journée, je n'ai pas assez de choses à faire alors que j'ai plus de "travail" que les collègues (oui, le chef a compris que je pouvais être une bonne mule qu'on pouvait charger un max) On va dire que j'ai à peine de quoi tenir la moitié du temps. Alors, je vais à droite, à gauche, j'essaie de discuter avec les gens même si, au fond, ils ne sont pas toujours d'un discours très intéressant mais ça passe le temps (je suis dans un bureau individuel, ce que j'adore pour le calme et la solitude) mais bon, pas l'idéal pour le bavardage !
Etant dans la fonction publique, je n'ai pas à démissionner comme vous. Par contre, j'attends l'opportunité d'un autre concours pour monter en grade et partir faire des choses plus dynamiques, plus globales et plus diversifées. En attendant, je reste là où je suis en attendant de pouvoir me mettre à bosser pour le prochain concours (et là, je vous le dis, c'est pas gagné car mon principal défaut, c'est moi même).
alty- Messages : 48
Date d'inscription : 12/06/2011
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
ZABLE a écrit:le probleme pour moi, n'est pas de travailler pour avoir de l'argent
mais d'avoir de l'argent pour travailler......................
impossible de prendre le monde du travail au serieux, je saute du coq à l'ane
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis, maudite scanner que je suis.
Mais contrairement à toi qui accumule beaucoup d'expériences mais toutes très enrichissantes (car dans les métiers que tu cites il y en a un plusieurs qui m'ont tenté, ou qui me tenterait bien)moi je n'enchaine que les boulots sans intérêt ou du moins sans intérêt pour moi. Certains sont sans avenir (et me donne une certaine latitude pour faire ce que j'aime à côté) et d'autres (comme celui que j'ai depuis 9 mois déjà,) demandent plus d'investissement et offrent de réelles perspectives d'évolution mais me prennent beaucoup de temps. Mais à chaque fois c'est pareil j'intègre avec la même facilité le poste et ses responsabilité, très vite j'en ai fait le tour et je m'ennuie.
Pour une fois dans ma vie, je trouve enfin une certaine stabilité professionnelle, mais je m'ennuie à mourir. Je ne tiendrais pas longtemps je crois et j'ai ce sentiment d'inaccomplissement comme si je passais à côté de ma vie.
Je suis perdue car j'aimerais avoir le courage de suivre mes envies, de me lancer et de vivre un vraie vie de scanner, de polymathe, c'est vrai quitte à multiplier les expériences professionnelles autant qu'elles soient intéressantes, mais ce désir inconscient de rentrer dans le moule, de faire plaisir à mes parents, d'avoir une vie "normale" m'en empêche, je suis bloquée.
A la question : "qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ?" Je n'ai toujours pas trouvé de réponse. C'est désolant mais je ne sais toujours pas ce que je veux faire. Ou plutôt si, je veux TOUT faire.
Mais comment décider, comment renoncer ?
Je pourrais tout faire si je n'avais pas besoin de travailler.
liya- Messages : 18
Date d'inscription : 22/06/2011
Age : 43
Localisation : Pantin
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
moi je vous dis, je suis du même genre, eh ben, prof, finalement, c'est pas mal ... on fait un peu de tout, de manière +/- épisodique, donc c'est intéressant : conseiller d'orientation, psychologue, chanteuse si besoin, animatrice, accompagnatrice, organisatrice de voyages, chef d'équipe (quand on est PP), correctrice, surveillante, et accessoirement : conception de cours, et enseignante .... c'est très varié!
gemma- Messages : 190
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 46
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Ma carrière professionnelle est une compilation de coups tordus et de sabotages.
Il y a ceux que je m'inflige à moi même, par manque de motivation et ennui. Et il y a les autres, l'enfer.
Hier encore j'ai eu la preuve (m'en fallait-il une autre) que j'étais un pion, toujours placé de manière à se faire doubler.
J'ai entamé une recherche d'emploi là où je viens d'arriver. Deux réponses à annonces envoyées ... premier appel très rapide d'une organisation, elle me propose "illico presto" une mission.
On me présente la chose de manière vague, sur les deux candidatures envoyées c'est déjà celle qui me tentait le moins : un poste de secrétaire basique (il en cherchait 5). Au téléphone, on me demande de me munir de papiers qui laissent à penser que l'embauche est quasi garantie.
On me convoque dès le lendemain. Arrivée sur place, je ne suis étrangement pas reçue par la personne en charge du recrutement des secrétaires, mais par le responsable d'un autre service (dans un domaine qui a trait à ma formation) qui s'est "servie dans les candidatures" dit elle, car dans l'urgence elle en avait besoin.
Le mien est comme par magie "sorti de la pile" !
En lieu et place d'un poste de secrétaire, déjà largement en dessous de mes capacités, on me propose une mission de "contrôle de dossiers". Je dois cocher des petites cases qui répertorient des documents et s'il en manque je le signale ... la seule 'spécialité' qu'on me demande c'est d'être capable de faire .... du publipostage (j'ai failli m'étouffer)
Reçue avec 25 minutes de retard sur l'horaire annoncé, j'apprends donc qu'on a "sorti" mon CV, car je semble être "quelqu'un qu'on aura pas besoin de former des heures". (me voilà rassurée) ... la mission durera 15 jours, et me vaudra d'être "connue" dans le service pour d'autres missions ( ... ils parleront de moi aux femmes de ménages c'est ça ?).
J'explique rapidement pour quoi je suis venue, et cherche à en savoir plus sur les modalités de recrutement des fameuses "secrétaires" ... on me fait rapidement comprendre que "de toutes façons" je suis hors jeu pour ce recrutement là. Que ce serait "gênant en plus" que je m'"absente de mon poste toute une partie du lundi pour aller passer les tests en bureautique nécessaires aux sélections" (que j'aurai passer avec un seul doigt ...)
Je vous passe les 15 minutes de chantage à la limite de la moquerie quant à ma candidature. Je suis mise plus bas que terre, on me dit que mon "CV serait passer directement à la poubelle" pour le poste de secrétaire et qu'en bref, ils me sauvent la vie en me proposant leur mission de Bac - 4.
J'ai même droit à un "faut éviter les lettres types" ... qui signait implacablement l'absence de lecture de ce que j'y avais écrit, mais aussi l'insistance de leurs manœuvres lorsqu'ils ont compris que je refusais la mission.
J'ai conclu l'entretien en disant que cette mission ne serait pour moi pas valorisable, et que cet entretien m'avait convaincu d'une chose : il fallait impérativement que je recherche des missions à mon niveau de compétences et non plus dans du secrétariat basique. J'ai eu le droit à un "bonne chance" et à leur mines déconfites ( ... mince, elle nous a même pas léché notre bureau en pleurant pour nous remercier la garce!)
Je crois qu'ils s'attendaient, en s'appuyant sur des techniques de manipulation à ce que je signe sans rechigner.
Je suis sortie outrée, et en colère. J'oscillais entre dégout et découragement.
Voilà plus de 10 ans que je suis sur le marché du travail et je constate que je suis souvent "sortie de la pile" aisément et que cela ne m'apporte quasi aucune opportunité réelle, ni avancement. C'est la deuxième fois que je sens que des gens ont la volonté de me rabaisser.
La première c'était pour la seule occasion que j'ai eu de signer un CDI, la personne que je devais remplacer a fait en sorte qu'il me soit refusé.
Alors que j'avais passé tous les entretiens avec brio ... Je n'ai pas de regret, je serai morte momifiée à ma chaise à l'heure qu'il est ... comme elle.
Même les conseillers en insertion ici se désintéressent de mon cas, quand je présente mon CV et mes lettres, on me félicite, on en conclut que je suis capable de me débrouiller seule. Au pire, leurs conseils m'apparaissent comme autant de portes ouvertes à enfoncer, c'est parler pour ne rien dire. Je leur file mes plans, leur raconte ce que j'ai prévu ...
Je vis une sorte de grand gâchis intérieur. Comme si je me prenais sans arrêt les pieds dans le tapis. Les seules personnes qui m'ont laissées parfois ma chance m'ont dit plus tard qu'elles avaient eu peur que je les lâche en cours de route, par ennui.
Alors je "sors des piles" et je retourne m'y entasser régulièrement, en priant pour qu'un jour je trouve enfin ma place quelque part.
Il y a ceux que je m'inflige à moi même, par manque de motivation et ennui. Et il y a les autres, l'enfer.
Hier encore j'ai eu la preuve (m'en fallait-il une autre) que j'étais un pion, toujours placé de manière à se faire doubler.
J'ai entamé une recherche d'emploi là où je viens d'arriver. Deux réponses à annonces envoyées ... premier appel très rapide d'une organisation, elle me propose "illico presto" une mission.
On me présente la chose de manière vague, sur les deux candidatures envoyées c'est déjà celle qui me tentait le moins : un poste de secrétaire basique (il en cherchait 5). Au téléphone, on me demande de me munir de papiers qui laissent à penser que l'embauche est quasi garantie.
On me convoque dès le lendemain. Arrivée sur place, je ne suis étrangement pas reçue par la personne en charge du recrutement des secrétaires, mais par le responsable d'un autre service (dans un domaine qui a trait à ma formation) qui s'est "servie dans les candidatures" dit elle, car dans l'urgence elle en avait besoin.
Le mien est comme par magie "sorti de la pile" !
En lieu et place d'un poste de secrétaire, déjà largement en dessous de mes capacités, on me propose une mission de "contrôle de dossiers". Je dois cocher des petites cases qui répertorient des documents et s'il en manque je le signale ... la seule 'spécialité' qu'on me demande c'est d'être capable de faire .... du publipostage (j'ai failli m'étouffer)
Reçue avec 25 minutes de retard sur l'horaire annoncé, j'apprends donc qu'on a "sorti" mon CV, car je semble être "quelqu'un qu'on aura pas besoin de former des heures". (me voilà rassurée) ... la mission durera 15 jours, et me vaudra d'être "connue" dans le service pour d'autres missions ( ... ils parleront de moi aux femmes de ménages c'est ça ?).
J'explique rapidement pour quoi je suis venue, et cherche à en savoir plus sur les modalités de recrutement des fameuses "secrétaires" ... on me fait rapidement comprendre que "de toutes façons" je suis hors jeu pour ce recrutement là. Que ce serait "gênant en plus" que je m'"absente de mon poste toute une partie du lundi pour aller passer les tests en bureautique nécessaires aux sélections" (que j'aurai passer avec un seul doigt ...)
Je vous passe les 15 minutes de chantage à la limite de la moquerie quant à ma candidature. Je suis mise plus bas que terre, on me dit que mon "CV serait passer directement à la poubelle" pour le poste de secrétaire et qu'en bref, ils me sauvent la vie en me proposant leur mission de Bac - 4.
J'ai même droit à un "faut éviter les lettres types" ... qui signait implacablement l'absence de lecture de ce que j'y avais écrit, mais aussi l'insistance de leurs manœuvres lorsqu'ils ont compris que je refusais la mission.
J'ai conclu l'entretien en disant que cette mission ne serait pour moi pas valorisable, et que cet entretien m'avait convaincu d'une chose : il fallait impérativement que je recherche des missions à mon niveau de compétences et non plus dans du secrétariat basique. J'ai eu le droit à un "bonne chance" et à leur mines déconfites ( ... mince, elle nous a même pas léché notre bureau en pleurant pour nous remercier la garce!)
Je crois qu'ils s'attendaient, en s'appuyant sur des techniques de manipulation à ce que je signe sans rechigner.
Je suis sortie outrée, et en colère. J'oscillais entre dégout et découragement.
Voilà plus de 10 ans que je suis sur le marché du travail et je constate que je suis souvent "sortie de la pile" aisément et que cela ne m'apporte quasi aucune opportunité réelle, ni avancement. C'est la deuxième fois que je sens que des gens ont la volonté de me rabaisser.
La première c'était pour la seule occasion que j'ai eu de signer un CDI, la personne que je devais remplacer a fait en sorte qu'il me soit refusé.
Alors que j'avais passé tous les entretiens avec brio ... Je n'ai pas de regret, je serai morte momifiée à ma chaise à l'heure qu'il est ... comme elle.
Même les conseillers en insertion ici se désintéressent de mon cas, quand je présente mon CV et mes lettres, on me félicite, on en conclut que je suis capable de me débrouiller seule. Au pire, leurs conseils m'apparaissent comme autant de portes ouvertes à enfoncer, c'est parler pour ne rien dire. Je leur file mes plans, leur raconte ce que j'ai prévu ...
Je vis une sorte de grand gâchis intérieur. Comme si je me prenais sans arrêt les pieds dans le tapis. Les seules personnes qui m'ont laissées parfois ma chance m'ont dit plus tard qu'elles avaient eu peur que je les lâche en cours de route, par ennui.
Alors je "sors des piles" et je retourne m'y entasser régulièrement, en priant pour qu'un jour je trouve enfin ma place quelque part.
ahlala- Messages : 922
Date d'inscription : 08/02/2010
Age : 47
Localisation : Peu importe
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
ahlala a écrit:Ma carrière professionnelle est une compilation de coups tordus et de sabotages.
Il y a ceux que je m'inflige à moi même, par manque de motivation et ennui. Et il y a les autres, l'enfer.
Hier encore j'ai eu la preuve (m'en fallait-il une autre) que j'étais un pion, toujours placé de manière à se faire doubler.
J'ai entamé une recherche d'emploi là où je viens d'arriver. Deux réponses à annonces envoyées ... premier appel très rapide d'une organisation, elle me propose "illico presto" une mission.
On me présente la chose de manière vague, sur les deux candidatures envoyées c'est déjà celle qui me tentait le moins : un poste de secrétaire basique (il en cherchait 5). Au téléphone, on me demande de me munir de papiers qui laissent à penser que l'embauche est quasi garantie.
On me convoque dès le lendemain. Arrivée sur place, je ne suis étrangement pas reçue par la personne en charge du recrutement des secrétaires, mais par le responsable d'un autre service (dans un domaine qui a trait à ma formation) qui s'est "servie dans les candidatures" dit elle, car dans l'urgence elle en avait besoin.
Le mien est comme par magie "sorti de la pile" !
En lieu et place d'un poste de secrétaire, déjà largement en dessous de mes capacités, on me propose une mission de "contrôle de dossiers". Je dois cocher des petites cases qui répertorient des documents et s'il en manque je le signale ... la seule 'spécialité' qu'on me demande c'est d'être capable de faire .... du publipostage (j'ai failli m'étouffer)
Reçue avec 25 minutes de retard sur l'horaire annoncé, j'apprends donc qu'on a "sorti" mon CV, car je semble être "quelqu'un qu'on aura pas besoin de former des heures". (me voilà rassurée) ... la mission durera 15 jours, et me vaudra d'être "connue" dans le service pour d'autres missions ( ... ils parleront de moi aux femmes de ménages c'est ça ?).
J'explique rapidement pour quoi je suis venue, et cherche à en savoir plus sur les modalités de recrutement des fameuses "secrétaires" ... on me fait rapidement comprendre que "de toutes façons" je suis hors jeu pour ce recrutement là. Que ce serait "gênant en plus" que je m'"absente de mon poste toute une partie du lundi pour aller passer les tests en bureautique nécessaires aux sélections" (que j'aurai passer avec un seul doigt ...)
Je vous passe les 15 minutes de chantage à la limite de la moquerie quant à ma candidature. Je suis mise plus bas que terre, on me dit que mon "CV serait passer directement à la poubelle" pour le poste de secrétaire et qu'en bref, ils me sauvent la vie en me proposant leur mission de Bac - 4.
J'ai même droit à un "faut éviter les lettres types" ... qui signait implacablement l'absence de lecture de ce que j'y avais écrit, mais aussi l'insistance de leurs manœuvres lorsqu'ils ont compris que je refusais la mission.
J'ai conclu l'entretien en disant que cette mission ne serait pour moi pas valorisable, et que cet entretien m'avait convaincu d'une chose : il fallait impérativement que je recherche des missions à mon niveau de compétences et non plus dans du secrétariat basique. J'ai eu le droit à un "bonne chance" et à leur mines déconfites ( ... mince, elle nous a même pas léché notre bureau en pleurant pour nous remercier la garce!)
Je crois qu'ils s'attendaient, en s'appuyant sur des techniques de manipulation à ce que je signe sans rechigner.
Je suis sortie outrée, et en colère. J'oscillais entre dégout et découragement.
Voilà plus de 10 ans que je suis sur le marché du travail et je constate que je suis souvent "sortie de la pile" aisément et que cela ne m'apporte quasi aucune opportunité réelle, ni avancement. C'est la deuxième fois que je sens que des gens ont la volonté de me rabaisser.
La première c'était pour la seule occasion que j'ai eu de signer un CDI, la personne que je devais remplacer a fait en sorte qu'il me soit refusé.
Alors que j'avais passé tous les entretiens avec brio ... Je n'ai pas de regret, je serai morte momifiée à ma chaise à l'heure qu'il est ... comme elle.
Même les conseillers en insertion ici se désintéressent de mon cas, quand je présente mon CV et mes lettres, on me félicite, on en conclut que je suis capable de me débrouiller seule. Au pire, leurs conseils m'apparaissent comme autant de portes ouvertes à enfoncer, c'est parler pour ne rien dire. Je leur file mes plans, leur raconte ce que j'ai prévu ...
Je vis une sorte de grand gâchis intérieur. Comme si je me prenais sans arrêt les pieds dans le tapis. Les seules personnes qui m'ont laissées parfois ma chance m'ont dit plus tard qu'elles avaient eu peur que je les lâche en cours de route, par ennui.
Alors je "sors des piles" et je retourne m'y entasser régulièrement, en priant pour qu'un jour je trouve enfin ma place quelque part.
J’aurais pu l'écrire !
Qu'est-ce qu'on est bons pour faire ce qui ne nous convient pas !
question manipulation trouvez pire que moi.. : Je suis entrée dans ma boite par un stage non rémunéré de 6 semaines de fin de formation. Le stage était "gentil" (on me testait un peu mais normal) mais intéressant sous les ordres d'une personne en fin de carrière, intéressante, gentille, qui m'intègre dans des projets et les équipes, ce qui est sympa étant donné que je ne suis "que" stagiaire. On m'a tjs dit cependant qu'il ne déboucherait pas sur un emploi car il est nécessaire de suivre la procédure légale (selor) et de plus il n'y a pas de budget.
Quelques semaines après le stage contre toute attente je suis rappelée et engagée pour une période de 6 mois via plan d'embauche qui les oblige à me reprendre 6 mois ensuite. Donc un an devant moi. Sans passer par la procédure légale mais avec les mêmes conditions, la même description de poste que lors du stage et sous les ordres de la même personne qui entre temps a monté de grade.
Un jour plus tard, contrat signé, la personne m'explique que elle ne me garde pas dans son service mais que j'en intègre un autre. Je me retrouve à faire tout autre chose que prévu, dans un autre milieu, avec un autre responsable. En réalité j'étais le cadeau de départ de cette personne (qui partait à la retraite) à celle qui devenait mon responsable hiérarchique.
Certes j'aurais pu casser mon contrat puisqu'il n'étais pas respecté. Mais d'une part venant du chômage, ne connaissant pas les zouaves en place je suis restée, c'était quand même dans mes compétences et intéressant même si différent. De plus sur un contrat de fonctionnaire il est mis "engagé en tant que employé grade machin avec salaire grade truc" sans nom ni description de fonction comme sur le contrat de stage.
Pour eux c'est normal, on nous "sauve" du chômage donc il faut se taire et dire merci. Et espérer frotter la manche où il faut suffisamment ensuite pour progresser et atteindre une fonction en rapport avec notre formation et nos connaissances (ne parlons même pas de nos envies).
Pour moi à présent c'est terminé. Je sais ce que je vaux professionnellement et il est hors de question d'encore me brader ou de tenter de m'adapter à ce qui ne me convient pas. Tu a parfaitement bien fait de les remettre à leur place. Peut-être même que ton CV leur a fait peur qui sait.. Tu es compétente, formée, tu le revendiques et bien bravo.
Ne baisse pas les bras. Dis toi qu'il vaut mieux ne pas être choisie si c'est pour travailler avec des gens sans rigueur, non ponctuels et moqueurs. Les conseillers emploi sont formés pour motiver et aider les gens qui ont du mal à trouver leurs propres ressources, ceux qui ne savent pas faire un CV, avant tout. Pour les gens comme nous je pense que l'entraide et l'échange d'expérience aide.
Invité- Invité
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Merci pour ton témoignage : )
Je ne peux qu'approuver et être confortée dans ma décision.
Il y a 10 ans, j'aurai pris le poste, en espérant, les doigts de pieds croisés, qu'ils m'offrent l'opportunité de devenir le meilleur des larbins.
Je sais ce que je vaux, qui je suis, et ce que je ne veux plus ... cette expérience plutôt éprouvante n'a fait que doublement me re-motiver ...
Oh ! et j'ai oublié un détail, j'ai un entretien de prévu, concernant l'autre candidature, cette fois dans ma branche ; )
Deux candidatures, deux entretiens ... si ça pouvait continuer comme ça : )
Je ne peux qu'approuver et être confortée dans ma décision.
Il y a 10 ans, j'aurai pris le poste, en espérant, les doigts de pieds croisés, qu'ils m'offrent l'opportunité de devenir le meilleur des larbins.
Je sais ce que je vaux, qui je suis, et ce que je ne veux plus ... cette expérience plutôt éprouvante n'a fait que doublement me re-motiver ...
Oh ! et j'ai oublié un détail, j'ai un entretien de prévu, concernant l'autre candidature, cette fois dans ma branche ; )
Deux candidatures, deux entretiens ... si ça pouvait continuer comme ça : )
ahlala- Messages : 922
Date d'inscription : 08/02/2010
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Localisation : Peu importe
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Je t'envoie de bonnes ondes
Dis-toi que c'est toi qui a des compétences et de l'expérience à proposer à un entreprise qui en vaut la peine, et pas l'inverse. Tu ne mendies pas du travail, tu proposes ton investissement en échange d'un salaire. C'est tout de suite plus positif.
Dis-toi que c'est toi qui a des compétences et de l'expérience à proposer à un entreprise qui en vaut la peine, et pas l'inverse. Tu ne mendies pas du travail, tu proposes ton investissement en échange d'un salaire. C'est tout de suite plus positif.
Invité- Invité
Re: les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)
Gigi a écrit:Tiens, j'apprendrais volontiers la langue des signes aussi. Mais çà doit pas être évident si on a personne avec qui s'entraîner...
Totalement. J'ai perdu pas mal depuis que j'ai appris les bases... En fait, j'aimerais trouver des HP malentendants, pour passer le cap de la pluie et du beau temps, question conversation!
Invité- Invité
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