Lorsque la Zébritude dérape

Bonjour à toutes et à tous.

Alors, pour ce premier message, en quelques mots, comme je n'ai pas envie de lancer le chant du cygne dans l'atmosphère (j'ai même pensé poster ce message dans la catégorie "tabous") - et ne m'étant pas présenté ; je sais, c'est mal, mais qui peut dire qui il est ? - j'aimerai savoir quels sont vos approches particulières lorsque la zébritude, qui est une chose alternative (comme le courant, positif/négatif) aborde la vie dans le côté le moins agréable de l'expérience quotidienne, et que vous vous retrouvez face à vous même, face à vos bloquages, et que la "roue", la roue de l'intellect et des pensées dérape pour se dérouller de facon instoppable et innarrêtable, épuisante, à ne plus pouvoir respirer ?

Merci !

Sethdetable.

@edit : après découverte (exploration) du forum (de la savane des zèbres), merci de faire migrer ce message dans la catégorie "tabous" où il serau surement beaucoup plus pertinent.

je cherche a diriger le flux de mes pensees a le canaliser dans une direction que j ai choisi

Je me répand en paroles, mondanités, créativités, théorisations et autres vices de zèbres ^^ pas vraiment tabou c'est du commun

Merci de vos réponses.

Je pensai plus au moment où l'on se retrouve sec, juste avec l'envie de se retrouver seul, de ne plus être capable de parler, tellement la "voix" intérieure des pensées qui s'écoulent se fait volubile en diable, à nous noyer intellectuellement, nous épuiser tellement que l'on ne peut pluls y résister, nous affaiblir tant physiquement que mentalement à un point où même vouloir réfléchir normalement devient une épreuve.

C'est un peu plus de ca, dont je parlai :-)

@boule de neige : je cherche moi aussi :-) la question (je suis sur qu'il n'y a pas de réponse, sinon ca ce saurait), mais avez vous des "méthodes" qui permettent d'orienter plus facilement ?

aaah, là soit je vide le chauffe-eau puis grille clope sur clope en regardant les passants passer, soit je pars arpenter les rues

:-)

J'ai arrêté le compte à 332, et j'ai du changer de chaussures récemment. J'ai fait du vélo, aussi, un temps. Le problème est que c'est fort dangereux lorsque l'on est "ailleurs".
Les films, séries et autres culture "à emporter" font encore leur effet le temps d'un épisode, mais plus rien d'autre.
Ca fait trop longtemps, 9 mois d'affilée (record ? :p).

J'en suis fatigué, las.

(mais pour autant, je ne dénigre pas les promeneurs solitaires du dimanche. )

Le fait est, que (je ne sais pas si c'est rassurant), j'ai trouvé des points saisissants dans les littérature : outre le foutoire d'égoïsme dément présent dans l'oeuvre Nietzschienne (pas de confusion, je l'aime bien), Ecce Homo présente des caractéristiques troublantes avec ce que j'ai ressenti à un point (bon, sauf qu'il est allé très loin et en redemande pour pouvoir écrire), notamment les détails sur l'aveuglement psychologique. Sur le coup, ca m'a saisi.

ah ? en général je passe pour fou ou présomptueux quand je pars sur ces trucs, mais oui idem quand je lis nietzsche verlaine casanova ou écoute gainsbourg ou renaud c'est comme si c'est moi qui les avaient écrits les textes, enfin tout ce qu'il y a dedans est très proche de ce que je suis, et étant écrivain (bon faussaire mais aussi écrits personnels) et quand même pas mal agité à zoner et faire mes frasques dans tous les contextes sociaux-culturels... fin développe ça m'intéresse

et encore la semaine dernière j'avais le cerveau en ébullition (point de surchauffe tout ça) à force de théories et recherches en moi même sur bases de déductions

ecce homo c'est pas la premiere fois que j’entends ça, c'est qui c'est quoi ?

Ecce Homo, Nietzsche, son oeuvre (un peu écoeurante à mon goût) autobiographique - normalement souvent vendue après l'Antechrist, dans un jeu de mots un peu cavalier ("Ecce homo", "voici l'homme", ce qu'on aurait dit à Ponce Pilate face à Jésus sur la voix de la crucifixion).

J'avais mis un lien amazon, mais en temps que rookie, j'ai pas le droit. Donc découvre par toi même les voies de Friedrich Nietzsche !

Le sot-l-y-laisse du livre, "Pourquoi je suis si avisé".

Bonne lecture

Sethdetable a écrit:
Je pensai plus au moment où l'on se retrouve sec, juste avec l'envie de se retrouver seul, de ne plus être capable de parler, tellement la "voix" intérieure des pensées qui s'écoulent se fait volubile en diable, à nous noyer intellectuellement, nous épuiser tellement que l'on ne peut pluls y résister, nous affaiblir tant physiquement que mentalement à un point où même vouloir réfléchir normalement devient une épreuve.

La lecture effectivement, soit de la bonne fiction, qui m'absorbe et court-circuite mon cerveau en surchauffe pour cause de fonctionnement en circuit fermé, soit de la philosophie ou des auto-biographies, pour ressentir le soulagement de voir exprimé de manière juste les sentiments et pensées qui m'encombrent.

La nature, la contemplation, disons plutôt d'une manière générale tout ce qui est lié au sensoriel, c'est ma manière la plus efficace de "me reposer" de mon cerveau lorsque je le déteste à en vomir. Et puis le plaisir que ça procure permet de re-aimer la zebritude :-)
_ Faire la cuisine, déguster des pâtisseries tip top,
_ contempler les gens, les vues, les paysages, des petites choses, des animaux, de l'art, ...
_ écouter de la musique, le genre qui t'emporte et parle à la place de ton cerveau (classique, jazz,...)
_ faire du sport à outrance, jusqu'à épuisement, avoir l'impression d'avoir fait quelque chose de bien du coup, et puis enfin enfiiiiiin dormir rapidement car épuisée, sans les 3h réglementaires d'insomnie pré-épuisement
_ me ballader, aimer le vent, le soleil, la pluie, me concentrer sur ça et me foutre du reste

Et surtout surtout être seule et m'autoriser à m'en délecter

mettre la musique très fort et danser (gesticuler !?) jusqu'à en perdre le souffle (ce qui rejoint l'idée de de faire du sport à outrance de lena)


(je me souviens de ce que ça peut être pénible comme état mais je sais ce que c'est angoissant de ne plus les avoir....j'ai du m'anestésié avec ces séries à la con)

Mettre du Bach très fort en voiture et vibrer comme les cordes des solos de violoncelle.
Manger gras et boire du vin rouge tannique, il n'y a que cela pour lester le culbuto que je suis par moment.
La télé aussi, mais c'est comme Disney ou les médicaments, cela anesthésie l'esprit et cela donne mal à la tête. Et quand on arrête, alors là c'est le vide sidéral.
Rouler, c'est aussi une technique que j'ai utilisée.

J ai decouvert un nouveau moyen de recentrer le course de mess pensees. Apres avoir fait tout ce qui a ete decrit dans les posts precedents, je ne trouvais pas le moyen d arreter mesh pensees lorsque j etais avec des gens et c etait socialement tres handicapant. J ai cherche in autre moyen, plus efficace et qui semble porter ses fruits.

La meditation et la respiration consciente (mindfulness of breath en anglais)

Ca permet de se recentrer sur le moment present et de rester concentrer. Plutot que de vouloir a tout peux arreter son cerveau, j accepte que mon cerveau parte en vrille mais je n accroche a aucunes des idees presentees et je me concentre sur ma respiration.

Ca a prise 6 mois avant d avoir des resultats probants mais je sens un sacre changement.

Tout ca fait partie d une therapie cognitive mais ca change vraiment ma vie...

Méditation également, elle permet de se recentrer, mettre à distance, de simplement Etre et de vivre l'instant.
Les pensées sont alors moins harcelantes, le flux s'apaise.
Le yoga apporte beaucoup à ce niveau, il permet de mieux chevaucher ce zèbre qui est en moi.