Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
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Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Bonjour à tous,
J'espère ne pas empiéter sur le topic d'un autre .
Bon alors voilà, il se trouve qu'hier en lisant un message d'antigone dans le topic STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur, une phrase m'a fait tilt: "Comme sil fallait que cela soit chiant et difficile pour être bon.". Je me suis donc mis à réfléchir sur le fait que j'ai choisi une branche parmi d'autre pour ne pas tomber de l'arbre, une branche c'est-à-dire un domaine, un univers. Car comme beaucoup ici (du moins c'est ce que j'ai cru comprendre en peu de temps) je suis un scanneur et je suis atteint du TDAH. La question qui me trotte donc dans la tête c'est: est-ce que fait "bien" à chaque fois que j'envisage de saisir telle branche plutôt qu'une autre ? et surtout, est-ce masochiste que de me focaliser toujours sur des branches qui sont à priori les plus glissantes pour moi ? L'idée de "pilule rouge" (car plus agressive GRRR ) est en effet pour moi l'idée de choisir un domaine où on se se sent pas à l'aise mais dont on a envie comme une dimension parallèle derrière une vitrine. Bien sûr cela signifie refuser tout engagement de manière bornée dans un domaine où on se sent doué, en confiance, etc.
Je pense que le fait de voir moins d'utilité, d'avantages, etc. dans mes domaines de prédilection est sois un dispositif biaisé (une construction intellectuelle en porte-à-faux) dans ma logique de sélection, soit un aveuglement pur et simple (ex: philosophe ne devrait pas être mon métier), ou encore une posture extrême (ex: je veux pas mettre aux enchère ce que pond ma tête, ou encore le monde est absurde, tout est inutile autant juste faire le minimum pour manger et dormir).
Je tiens à préciser que cette question est centrale pour moi dans la mesure où cela fait un an que je suis en recherche active d'un domaine où poursuivre mes étude ; rapide historique: fin terminale (l'année dernière donc) et procédure admission post-bac (choix des voeux d'étude par internet, envois de dossiers, entretiens...), dispersion sur des choix assez éloignés les uns des autres (écoles d'art, beaux arts, fac ; illustration, beaux arts, animation, textile, cinéma, théatre, psycho, lettres, communication visuelle et j'en passe) => échec dans toute les écoles demandées, inscription à l'université en cinéma => 1er semestre passe avec des doutes et des idées, mais peu de conviction pour l'avenir encore moins de vocation => Noël, réflexion plus poussée (filière scientifique, CAP, artisanat, licence en langue étrangère, re-cinéma d'animation...) => choisi finalement le cinéma d'animation et décide de s'y consacrer entièrement => arrête la fac, travail sur son dossier artistique pour les entretiens et dossiers, moins de doute => re-questionnements récents sur mes motivations, mon envie, mon choix et sa pertinence, mon intérêt pour le domaine etc. (si seulement je pouvais ne plus réfléchir et juste travailler )
Je pense également que tout ceci est lié au syndrome de l'imposteur, dont certains trait ressortes (masochisme, sous-estime de soi, impression de s'être trompé de chemin, et donc pourquoi pas de branche ). Il y a des chance que ça trouble ma vision des terrains (leur disponibilité, leur utilité, leur difficulté, les risques et le confort).
Pour ceux qui ne connaissent pas ce syndrome, ceci est un copier-coller de wikipédia:
Voilà, j'espère ne pas avoir verser trop dans l'exhibitionnisme pour ceux que sa gène. J'espère aussi que ce fil aidera bien d'autre zèbre à avancer dans la savane. J'attend impatiemment vos idées
EDIT : N'étant pas convaincu de mon post voilà une précision. En fait la question que je me pose c'est qu'est-ce que vous penser de ce choix. Est-il meilleur pour l'estime de choisir des voies semer d'embuches et de défis, et est-it à l'inverse bon pour soi de choisir un terrain que l'on foule avec aisance, est-ce dévalorisant, valorisant et avez vous des regrets ? Si c'était à refaire ?
J'espère ne pas empiéter sur le topic d'un autre .
Bon alors voilà, il se trouve qu'hier en lisant un message d'antigone dans le topic STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur, une phrase m'a fait tilt: "Comme sil fallait que cela soit chiant et difficile pour être bon.". Je me suis donc mis à réfléchir sur le fait que j'ai choisi une branche parmi d'autre pour ne pas tomber de l'arbre, une branche c'est-à-dire un domaine, un univers. Car comme beaucoup ici (du moins c'est ce que j'ai cru comprendre en peu de temps) je suis un scanneur et je suis atteint du TDAH. La question qui me trotte donc dans la tête c'est: est-ce que fait "bien" à chaque fois que j'envisage de saisir telle branche plutôt qu'une autre ? et surtout, est-ce masochiste que de me focaliser toujours sur des branches qui sont à priori les plus glissantes pour moi ? L'idée de "pilule rouge" (car plus agressive GRRR ) est en effet pour moi l'idée de choisir un domaine où on se se sent pas à l'aise mais dont on a envie comme une dimension parallèle derrière une vitrine. Bien sûr cela signifie refuser tout engagement de manière bornée dans un domaine où on se sent doué, en confiance, etc.
Je pense que le fait de voir moins d'utilité, d'avantages, etc. dans mes domaines de prédilection est sois un dispositif biaisé (une construction intellectuelle en porte-à-faux) dans ma logique de sélection, soit un aveuglement pur et simple (ex: philosophe ne devrait pas être mon métier), ou encore une posture extrême (ex: je veux pas mettre aux enchère ce que pond ma tête, ou encore le monde est absurde, tout est inutile autant juste faire le minimum pour manger et dormir).
Je tiens à préciser que cette question est centrale pour moi dans la mesure où cela fait un an que je suis en recherche active d'un domaine où poursuivre mes étude ; rapide historique: fin terminale (l'année dernière donc) et procédure admission post-bac (choix des voeux d'étude par internet, envois de dossiers, entretiens...), dispersion sur des choix assez éloignés les uns des autres (écoles d'art, beaux arts, fac ; illustration, beaux arts, animation, textile, cinéma, théatre, psycho, lettres, communication visuelle et j'en passe) => échec dans toute les écoles demandées, inscription à l'université en cinéma => 1er semestre passe avec des doutes et des idées, mais peu de conviction pour l'avenir encore moins de vocation => Noël, réflexion plus poussée (filière scientifique, CAP, artisanat, licence en langue étrangère, re-cinéma d'animation...) => choisi finalement le cinéma d'animation et décide de s'y consacrer entièrement => arrête la fac, travail sur son dossier artistique pour les entretiens et dossiers, moins de doute => re-questionnements récents sur mes motivations, mon envie, mon choix et sa pertinence, mon intérêt pour le domaine etc. (si seulement je pouvais ne plus réfléchir et juste travailler )
Je pense également que tout ceci est lié au syndrome de l'imposteur, dont certains trait ressortes (masochisme, sous-estime de soi, impression de s'être trompé de chemin, et donc pourquoi pas de branche ). Il y a des chance que ça trouble ma vision des terrains (leur disponibilité, leur utilité, leur difficulté, les risques et le confort).
Pour ceux qui ne connaissent pas ce syndrome, ceci est un copier-coller de wikipédia:
- Spoiler:
- Les personnes atteintes du syndrome de l'imposteur expriment une forme de doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel. Ces personnes rejettent donc plus ou moins systématiquement le mérite lié à leur travail. Elles se perçoivent souvent comme des dupeurs-nés qui abusent leurs collègues, leurs amis, leurs supérieurs.
Il s'agirait en l'occurrence d'un fantasme masochiste sapant les mécanismes narcissiques et polluant l'existence du sujet affecté. 60 à 70% des personnes douteraient, à un moment ou à un autre de leur carrière, de la réalité ou de la légitimité de leurs succès. Ces pensées négatives sont généralement dépassées par une certaine clairvoyance, mais elles peuvent finir par devenir invalidantes. Ce syndrome est notamment sensible parmi les types d'enfants et d'adultes percus comme "à haut potentiel", ou plus couramment nommés "surdoués".
Pour d'autres le complexe de l'imposteur est lié à la peur de réussir et empêche les personnes qui en sont victimes de développer pleinement leur potentiel. Inconsciemment convaincues que leur réputation est usurpée, ces dernières fuient toute possibilité qui leur permettrait d'aller encore plus loin. Ces personnes vivent dans le doute et pensent qu'un jour elles seront démasquées et que quelqu'un fera la preuve de leur incapacité.
Voilà, j'espère ne pas avoir verser trop dans l'exhibitionnisme pour ceux que sa gène. J'espère aussi que ce fil aidera bien d'autre zèbre à avancer dans la savane. J'attend impatiemment vos idées
EDIT : N'étant pas convaincu de mon post voilà une précision. En fait la question que je me pose c'est qu'est-ce que vous penser de ce choix. Est-il meilleur pour l'estime de choisir des voies semer d'embuches et de défis, et est-it à l'inverse bon pour soi de choisir un terrain que l'on foule avec aisance, est-ce dévalorisant, valorisant et avez vous des regrets ? Si c'était à refaire ?
Dernière édition par kiwirose le Jeu 1 Mar 2012 - 19:24, édité 1 fois
kiwirose- Messages : 18
Date d'inscription : 28/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Pas vraiment d'idées à apporter, mais je suis aussi un large scanneur et je remet sans cesse en doute mes choix et projets dès que je vois le reste risquer de s'éloigner... Ceci apporte son lot de souffrances ou d'engueulades, et le pire c'est que vu d'extérieur, on peut penser que j'ai juste pas l'air trop motivé, comme si j'avais peu d'envies réelles, alors que je brûle pour plein de choses et dès que j'en choisi une, je suis retenu par les autres... J'ai quand même fait un choix finalement mais je me pose encore très régulièrement des questions, surtout quand j'ai du mal à avancer.
Je n'avais pas pensé au syndrome de l'imposteur, pour ma part, concernant ce problème, je pense que c'est surtout le principe du scanneur et de la peur de lâcher le reste qui a cet impact. Ceci malgré le fait que je rame pour rattraper mon niveau en maths (j'ai choisi la physique), mais c'est un cas particulier, je suppose, puisque j'ai de vrais lacunes profondes.
Ceci dit, je n'exclue pas que ça puisse troubler ta vision du terrain chez toi. Peut être que ça joue chez moi aussi, mais en terme de proportions c'est, je pense, minoritaire.
Je n'avais pas pensé au syndrome de l'imposteur, pour ma part, concernant ce problème, je pense que c'est surtout le principe du scanneur et de la peur de lâcher le reste qui a cet impact. Ceci malgré le fait que je rame pour rattraper mon niveau en maths (j'ai choisi la physique), mais c'est un cas particulier, je suppose, puisque j'ai de vrais lacunes profondes.
Ceci dit, je n'exclue pas que ça puisse troubler ta vision du terrain chez toi. Peut être que ça joue chez moi aussi, mais en terme de proportions c'est, je pense, minoritaire.
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Merci de partager ton expérience Corsaire.
Je pense également, à une question de proportion oui. Par exemple si je pense au syndrome du scanneur c'est parce que chez moi ça se manifeste plus par une remise en cause générale (et de moi en premier), quelque chose de proche de l'absurde camusien à-quoi-boniste, que par un regret vis-à-vis d'autres domaines. D'ailleurs, les messages qu'a posté thingfish dans le topic cité plus haut me font entrevoir les solutions aux problèmes qui se posent lors d'un choix de terrain unique: comme pour lui la musique s'élargit à d'autres domaines comme le cinéma, je pense que tout les plans sont plus ou moins transversaux en somme. Pour cette raison, l'époque où on vis est extrêmement riche, c'est-à-dire la transversalité, les collaborations, les projets hybrides et l'extension des domaines, même si a l'inverse bien-sûr, il y a beaucoup plus de sur-spécialisation. Pour avoir choisie la physique tu dois avoir tes exemples propres, comme pour d'autres la médecine. Mais si aujourd'hui tu fais de la physique tu côtoies certainement aussi la chimie, chose qui n'était pas évidente hier, alors qui sait quel sera ton voisin de demain.
Je comprend que c'est quand on a du mal à avancer qu'on se pose ces questions, le pire à éviter alors, c'est certainement de ne pas entrer dans un cercle vicieux qui tend à nous faire stagner, voire régresser.
Le problème chez moi est qu'à force de penser Rien mon habitus s'est calquer sur ce Rien, et maintenant que ma tête a retrouvé de quoi se motiver j'ai des relents de Rien ce qui est carrément pas facile pour avancer.
Tu as choisi la physique, par interêt pour la matière (hé ! t'as vu le jeu de mot ), par défi pour toi-même, par facilité (apparemment ce ne serai pas le cas), pour d'autres raisons ?
Enfin bon je pense qu'il me faut juste accumuler assez de bonne volonté et de motivation pour faire basculer la balance. Le problème c'est certainement qu'à ma manière d'être, handicapante, j'ai par, pur orgueil et ras le bol intérieur, choisi un chemin, qui me plaît certes, mais où je m'engage d’emblée en amont du seuil de percolation qui débouchera sur une relative réalisation de soi et un plaisir accru dans la production me sortant de cette montagne russe entre rien est peu.
Garder le sourire, persévérer, et pouvoir rire un jour de la vie
Je pense également, à une question de proportion oui. Par exemple si je pense au syndrome du scanneur c'est parce que chez moi ça se manifeste plus par une remise en cause générale (et de moi en premier), quelque chose de proche de l'absurde camusien à-quoi-boniste, que par un regret vis-à-vis d'autres domaines. D'ailleurs, les messages qu'a posté thingfish dans le topic cité plus haut me font entrevoir les solutions aux problèmes qui se posent lors d'un choix de terrain unique: comme pour lui la musique s'élargit à d'autres domaines comme le cinéma, je pense que tout les plans sont plus ou moins transversaux en somme. Pour cette raison, l'époque où on vis est extrêmement riche, c'est-à-dire la transversalité, les collaborations, les projets hybrides et l'extension des domaines, même si a l'inverse bien-sûr, il y a beaucoup plus de sur-spécialisation. Pour avoir choisie la physique tu dois avoir tes exemples propres, comme pour d'autres la médecine. Mais si aujourd'hui tu fais de la physique tu côtoies certainement aussi la chimie, chose qui n'était pas évidente hier, alors qui sait quel sera ton voisin de demain.
Je comprend que c'est quand on a du mal à avancer qu'on se pose ces questions, le pire à éviter alors, c'est certainement de ne pas entrer dans un cercle vicieux qui tend à nous faire stagner, voire régresser.
Le problème chez moi est qu'à force de penser Rien mon habitus s'est calquer sur ce Rien, et maintenant que ma tête a retrouvé de quoi se motiver j'ai des relents de Rien ce qui est carrément pas facile pour avancer.
Tu as choisi la physique, par interêt pour la matière (hé ! t'as vu le jeu de mot ), par défi pour toi-même, par facilité (apparemment ce ne serai pas le cas), pour d'autres raisons ?
Enfin bon je pense qu'il me faut juste accumuler assez de bonne volonté et de motivation pour faire basculer la balance. Le problème c'est certainement qu'à ma manière d'être, handicapante, j'ai par, pur orgueil et ras le bol intérieur, choisi un chemin, qui me plaît certes, mais où je m'engage d’emblée en amont du seuil de percolation qui débouchera sur une relative réalisation de soi et un plaisir accru dans la production me sortant de cette montagne russe entre rien est peu.
Garder le sourire, persévérer, et pouvoir rire un jour de la vie
kiwirose- Messages : 18
Date d'inscription : 28/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
kiwirose a écrit:Mais si aujourd'hui tu fais de la physique tu côtoies certainement aussi la chimie, chose qui n'était pas évidente hier, alors qui sait quel sera ton voisin de demain.
Je côtoie pour l'instant un peu de chimie. Mais je commence un peu à connaitre le monde de la recherche et je sais qu'en physique comme en biologie on travaille sur des sujets extraordinairement pointus à notre époque, vraiment sur une parcelle infinitésimale. On ne peut plus tellement avoir de vision large... C'est d'ailleurs peut être pour ça qu'en voulant faire de la physique je voudrais être dans les grandes théories. En tous cas, ça m'angoisse !
Je comprend que c'est quand on a du mal à avancer qu'on se pose ces questions, le pire à éviter alors, c'est certainement de ne pas entrer dans un cercle vicieux qui tend à nous faire stagner, voire régresser.
Le problème chez moi est qu'à force de penser Rien mon habitus s'est calquer sur ce Rien, et maintenant que ma tête a retrouvé de quoi se motiver j'ai des relents de Rien ce qui est carrément pas facile pour avancer.
C'était un peu mon cas avant, d'ailleurs j'ai mis 5 ans à avoir mon bac à partir de la terminale (:-/), je pense que de ne pas pouvoir me décider et de porter cette peur m'aidait encore moins à obtenir de la motivation malgré que j'avais aussi de réels problèmes scolaires.
Tu as choisi la physique, par interêt pour la matière (hé ! t'as vu le jeu de mot ), par défi pour toi-même, par facilité (apparemment ce ne serai pas le cas), pour d'autres raisons ?
Par intérêt d'abord, c'est l'une de mes passions, et ce de l'infiniment petit à l'infiniment grand, en passant par tous les phénomènes entre l'intervalle et même des domaines connexes comme la météorologie. En choisissant la physique je savais que j'avais encore quelques années pour réfléchir et "goûter", et que j'avais encore tout un panel de choix possibles même si ils étaient à présent tous concentrés dans le domaine des sciences physiques (matière ,...), astronomiques et climatiques. A part ça y'a un petit côté défi pour moi même aussi, mais c'est assez secondaire.
Enfin bon je pense qu'il me faut juste accumuler assez de bonne volonté et de motivation pour faire basculer la balance. Le problème c'est certainement qu'à ma manière d'être, handicapante, j'ai par, pur orgueil et ras le bol intérieur, choisi un chemin, qui me plaît certes, mais où je m'engage d’emblée en amont du seuil de percolation qui débouchera sur une relative réalisation de soi et un plaisir accru dans la production me sortant de cette montagne russe entre rien est peu.
Garder le sourire, persévérer, et pouvoir rire un jour de la vie
J'espère aussi obtenir une certaine réalisation de moi même, et malgré tout j'ai un peu plus le sourire maintenant que j'ai fais un choix, comme si ça me donnait une substance en société, malgré les craintes.
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Corsaire a écrit:Je côtoie pour l'instant un peu de chimie. Mais je commence un peu à connaitre le monde de la recherche et je sais qu'en physique comme en biologie on travaille sur des sujets extraordinairement pointus à notre époque, vraiment sur une parcelle infinitésimale. On ne peut plus tellement avoir de vision large... C'est d'ailleurs peut être pour ça qu'en voulant faire de la physique je voudrais être dans les grandes théories. En tous cas, ça m'angoisse !
Je partage un peu moins cette angoisse depuis mon choix, l'animation étant bien moins restreinte à elle-même qu'auparavant. Mais je me rappelle ne jamais avoir senti un système aussi absurde qu'à l'université, tout ces compartiments alors que j'aurai traverser le couloir pour suivre un cours complètement différent avec une même désir de "goûter" comme tu dis si bien. À mon avis l'organisation de la recherche devrait plus s'axer sur une confrontation dialectique et constructive entre travaux pointus et globaux (ça me fait penser à l'opposition réductionnisme-holisme). Je ne connais peu de chose à la recherche scientifique mais j'espère qu'il est possible de palier à cet état de fait pour un scientifique, sinon pour le bien de la recherche scientifique, au moins pour le bien-être des zèbres. Mais si tu fais toujours des études (ce que j'ai cru comprendre) alors le rapport cours-élève limite sûrement les champs d'exploration, après peut-être se renseigner de son côté si on en a l'envie et le temps. J'essaierai peut-être si possible de considérer tout ces informations très pointues comme une base de donnée et des outils plutôt que comme un champ d'action.
Corsaire a écrit:Par intérêt d'abord, c'est l'une de mes passions, et ce de l'infiniment petit à l'infiniment grand, en passant par tous les phénomènes entre l'intervalle et même des domaines connexes comme la météorologie. En choisissant la physique je savais que j'avais encore quelques années pour réfléchir et "goûter", et que j'avais encore tout un panel de choix possibles même si ils étaient à présent tous concentrés dans le domaine des sciences physiques (matière ,...), astronomiques et climatiques. A part ça y'a un petit côté défi pour moi même aussi, mais c'est assez secondaire.
C'est fous cette envie d'aller d'un infini à l'autre, de tout scanner et embrasser, de brasser toute cette matière. J'ai toujours l'impression, et je me plaît à croire, que notre avide envie de connaître s'accorde parfaitement avec le panthéisme de Spinoza. Notre sensibilité nous rend-elle plus proche d'une "vérité" qui serait dans l'infini, ou nous complaisons nous seulement dans l'infini à cause d'un dysfonctionnement neurologique ?
kiwirose- Messages : 18
Date d'inscription : 28/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Pour ma part, je me suis tout à fait reconnue dans la description du syndrome de l'imposteur, ça fait peur, c'est grave docteur ? Mais en ce qui concerne le choix de la pilule rouge ou bleue, pourquoi pas la violette ? J'ai choisi de mener de front plusieurs voies : histoire de l'art / archéologie, égyptologie et études diplômantes de musique au conservatoire, simultanément. Evidemment, à un moment donné il a bien fallu choisir, mais cela ouvre des perspectives, et si tu as plus de capacités que moi (ce qui est le cas de pas mal de gens sur ce site je pense... Je ne suis même pas sûre d'être zèbre, je ne suis pas passée au détecteur de rayures ) tu pourras peut être t'amuser encore plus longtemps...
A creuser ?
A creuser ?
Isisnofret- Messages : 6
Date d'inscription : 22/08/2011
Age : 41
Localisation : Devant l'ordi !
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
@ Isisnofret: Je suis bien d'accord avec toi, après il ne faut pas culpabiliser à cause de cette "dispersion", en faire au contraire un moyen d'avancer quand on fatigue sur un front. C'est un peu comme un traineau avec plusieurs chiens, il faut qu'il y ai entraide et relais et non pas que les chiens se mangent entre eux
kiwirose- Messages : 18
Date d'inscription : 28/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
kiwirose a écrit:C'est fous cette envie d'aller d'un infini à l'autre, de tout scanner et embrasser, de brasser toute cette matière. J'ai toujours l'impression, et je me plaît à croire, que notre avide envie de connaître s'accorde parfaitement avec le panthéisme de Spinoza. Notre sensibilité nous rend-elle plus proche d'une "vérité" qui serait dans l'infini, ou nous complaisons nous seulement dans l'infini à cause d'un dysfonctionnement neurologique ?
Je ne sais pas bien quelle est la source profonde à ça. Mais on peut imaginer que la capacité et le besoin de faire des liens entre les choses, la nécessité de se représenter des systèmes en entier, qui prennent ainsi sens, aidé par cette insatiable curiosité, amènent à ce besoin d'un intervalle infini. Rien qu'en Physique, l'infiniment petit est tellement indissociable de l'infiniment grand et de l'infinité intermédiaire, bien que chaque sujet mérite que l'on s'y arrête un instant... Ah, heureux les hommes d'esprit de naguère qui embrassaient des domaines dans leur entier !
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Un vrai scanneur n'est sans doute pas capable de choisir si les deux pilules lui font de l’œil
Scanneur dans l'âme j'ai fait le choix de prendre les deux pilules
Il y a un moment où il faut sans doute arrêter de jouer contre nature.
Je hais cette société de la réussite et de la culture du résultat. J'ai parfois l'impression que l'on oublie que c'est le voyage qui est le plus intéressant et non pas la destination.
La faiblesse du scanneur c'est de se disperser dans tous les sens. Mais n'est-elle pas non plus sa force ? Trop de chose à faire, trop de chose à voir, trop de chose à apprendre.
J'ai souvent habitude de parler de connaissance verticale pour un expert et de connaissance horizontale pour un scanneur. La somme de connaissance accessible à un potentiel donné étant constante.
Le scanneur ne se rends pas forcement compte qu'il ne suffit pas d'une vie pour embrasser l'ensemble des sujets possibles, Alors quelque part il essaye
L'effort déployé n'en est pas moins important.
Et après tout c'est déjà pas si mal, non ?
Scanneur dans l'âme j'ai fait le choix de prendre les deux pilules
Il y a un moment où il faut sans doute arrêter de jouer contre nature.
Je hais cette société de la réussite et de la culture du résultat. J'ai parfois l'impression que l'on oublie que c'est le voyage qui est le plus intéressant et non pas la destination.
La faiblesse du scanneur c'est de se disperser dans tous les sens. Mais n'est-elle pas non plus sa force ? Trop de chose à faire, trop de chose à voir, trop de chose à apprendre.
J'ai souvent habitude de parler de connaissance verticale pour un expert et de connaissance horizontale pour un scanneur. La somme de connaissance accessible à un potentiel donné étant constante.
Le scanneur ne se rends pas forcement compte qu'il ne suffit pas d'une vie pour embrasser l'ensemble des sujets possibles, Alors quelque part il essaye
L'effort déployé n'en est pas moins important.
Et après tout c'est déjà pas si mal, non ?
Yya- Messages : 24
Date d'inscription : 06/03/2012
Age : 54
Localisation : CAEN
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
J'essaye aussi d'avaler plusieurs pilules à la fois. Concernant les études, malheureusement, j'ai tellement perdu l'habitude de ce qui est scolaire depuis un bout de temps que je ne peux faire qu'une filière à la fois (pour l'instant). Heureusement, il y a tout plein de choses à faire à côté, mais faire plusieurs métiers, par exemple, c'est pas facile évidemment, à moins de les faire à suivre... :-/
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
C'est vrai que le choix de l'horizontalité est vain quelque part, mais il n'en-est-il pas de même pour la verticalité ? Je ne crois pas qu’un seul spécialiste a jamais creusé son sujet de manière exhaustive, le ressentir peut-être... Après bien sûr qu'on peut choisir les deux (ou plusieurs) pillules, mais il faut un certaine liberté, avoir une activité aux marges suffisamment larges et élaguées je pense. Chaque chose est "à côté" (comme tu dis Corsaire) d'une autre, mais au final tout est juxtaposé sur le même plan de la connaissance et de l'expérience sensible. C'est comme les gens bornés, si on considère que l'être humain est unilatéral, alors nous somme seulement du côté du général, des disciplines comme la philosophie sont faites pour les scanneurs je crois.
Je te suit complètement Yya, c'est le voyage qui compte, la vie est un fil à ronger dans la pelote dont le cosmos est tramé non pas un téléchargement à compléter. Et même littéralement, de nos jours on part généralement en vacance à tel endroit plutôt que sur telle route. Nous sommes des globe-trotter dans l'âme
Pour ce qui est de l'opposition scanneur-spécialiste, grossièrement j'ai ceci à partager : Animaux à tâches (pour changer des zèbre)
Pourquoi pas si mal, dis-ton d'un chou-fleur, qu'à défaut de pouvoir voler, végéter c'est pas si mal ? c'est génial au contraire ! Avoir une marge infinie dans un laps de temps fini (je veux dire la vie).
Intérieurement embrasés, tout brasser et tout embrasser
Je te suit complètement Yya, c'est le voyage qui compte, la vie est un fil à ronger dans la pelote dont le cosmos est tramé non pas un téléchargement à compléter. Et même littéralement, de nos jours on part généralement en vacance à tel endroit plutôt que sur telle route. Nous sommes des globe-trotter dans l'âme
Pour ce qui est de l'opposition scanneur-spécialiste, grossièrement j'ai ceci à partager : Animaux à tâches (pour changer des zèbre)
Pourquoi pas si mal, dis-ton d'un chou-fleur, qu'à défaut de pouvoir voler, végéter c'est pas si mal ? c'est génial au contraire ! Avoir une marge infinie dans un laps de temps fini (je veux dire la vie).
Intérieurement embrasés, tout brasser et tout embrasser
kiwirose- Messages : 18
Date d'inscription : 28/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
On peut aussi se poser la question de son approche personnelle.
Personnellement, l'idée d'être un spécialiste m'a toujours rebutée, enfant, je passais d'un sport à l'autre (en fait de plusieurs sports en même temps à d'autres), une fois que j'avais dominé telle discipline, je passais à une autre, et j'ai ensuite toujours reproduit ce schema pour l'ensemble de mes "attirances". J'ai cependant le sentiment qu'en prenant de l'âge, mes cycles se rallongent et je suis arrivé à moins me "disperser", en tout cas à être un peu plus "focus" sur certaines choses.
Persévérer dans un dominaine qui nous semble facile n'est pas forcément synonyme de "lacheté" mais plus probablement de "confort", et franchement, le confort de vie pour un ezbre, c'est un joli luxe !
Après, il est selon moi, indispensable de mener plusieurs choses de front, des choses qui correspondent à nos multiples personnalités.
Par contre, la réussite d'une vie sociale peut vite devenir très compliquée si on arrive pas à trouver au moins un axe linéaire qui permette de s'insérer à peu près correctement. Celà va sans dire qu'on a beau être zebre, on a les même besoin que les autres : manger, boire, dormir sous un toit, s'amuser. Et si on est dans une position d'échec d'intégration, on est exclu de la vie sociale et c'est la porte ouverte à la détresse.
Parvenir à canaliser ses envies est certainement plus facile pour certains que pour d'autres, le zebre peut partir tellement loin qu'il est difficile parfois de se projeter dans l'autre, parce que nos zebrures se cumulent avec nos nevroses, notre éducation, notre vécu, et c'est celà qui rend le zebre unique (en plus de ses super pouvoir inhérent à ce statut.
je sais pas si je fais avancer le schmilblik là !
Personnellement, l'idée d'être un spécialiste m'a toujours rebutée, enfant, je passais d'un sport à l'autre (en fait de plusieurs sports en même temps à d'autres), une fois que j'avais dominé telle discipline, je passais à une autre, et j'ai ensuite toujours reproduit ce schema pour l'ensemble de mes "attirances". J'ai cependant le sentiment qu'en prenant de l'âge, mes cycles se rallongent et je suis arrivé à moins me "disperser", en tout cas à être un peu plus "focus" sur certaines choses.
Persévérer dans un dominaine qui nous semble facile n'est pas forcément synonyme de "lacheté" mais plus probablement de "confort", et franchement, le confort de vie pour un ezbre, c'est un joli luxe !
Après, il est selon moi, indispensable de mener plusieurs choses de front, des choses qui correspondent à nos multiples personnalités.
Par contre, la réussite d'une vie sociale peut vite devenir très compliquée si on arrive pas à trouver au moins un axe linéaire qui permette de s'insérer à peu près correctement. Celà va sans dire qu'on a beau être zebre, on a les même besoin que les autres : manger, boire, dormir sous un toit, s'amuser. Et si on est dans une position d'échec d'intégration, on est exclu de la vie sociale et c'est la porte ouverte à la détresse.
Parvenir à canaliser ses envies est certainement plus facile pour certains que pour d'autres, le zebre peut partir tellement loin qu'il est difficile parfois de se projeter dans l'autre, parce que nos zebrures se cumulent avec nos nevroses, notre éducation, notre vécu, et c'est celà qui rend le zebre unique (en plus de ses super pouvoir inhérent à ce statut.
je sais pas si je fais avancer le schmilblik là !
watsh- Messages : 65
Date d'inscription : 18/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Oui tu le fais bien avancer !
Je suis d'accord avec toi, mais le confort peut-être amer quand on croit que c'est le fruit de la résignation, du moins pour celui qui voit (ou a vu) sa vie future tracée dans du beurre, l'orgueil, lui, veut la graver dans le marbre.
Je sais pas si c'est du vécu, mais mon expérience acquiesce. À vadrouiller de droite à gauche, on n'est finalement nul part, solitaire insatisfait pour soi et étrange vagabond pour les autres.
Persévérer dans un dominaine qui nous semble facile n'est pas forcément synonyme de "lacheté" mais plus probablement de "confort", et franchement, le confort de vie pour un ezbre, c'est un joli luxe !
Je suis d'accord avec toi, mais le confort peut-être amer quand on croit que c'est le fruit de la résignation, du moins pour celui qui voit (ou a vu) sa vie future tracée dans du beurre, l'orgueil, lui, veut la graver dans le marbre.
Par contre, la réussite d'une vie sociale peut vite devenir très compliquée si on arrive pas à trouver au moins un axe linéaire qui permette de s'insérer à peu près correctement. Celà va sans dire qu'on a beau être zebre, on a les même besoin que les autres : manger, boire, dormir sous un toit, s'amuser. Et si on est dans une position d'échec d'intégration, on est exclu de la vie sociale et c'est la porte ouverte à la détresse.
Je sais pas si c'est du vécu, mais mon expérience acquiesce. À vadrouiller de droite à gauche, on n'est finalement nul part, solitaire insatisfait pour soi et étrange vagabond pour les autres.
kiwirose- Messages : 18
Date d'inscription : 28/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Lier les projets entre eux.
Les faire évoluer en solo, chacun sa direction, mais penser au moyen de lier, ou relier, même une infime branche, même juste de temps en temps.
Après cela deviendra de plus en plus imbriqué, relié, même en partant dans des directions très différentes.
Trouver le "point" ou l'axe qui accrochera tel et tel truc ensemble au lieu de les faire se ballader séparés.
C'est le scanneur qui parvient au final à construire un avion entier. En accrochant les réacteurs, avec les ailes, avec la carlingue etc... Et parfois cela produit un concept nouveau encore inconnu.
Les faire évoluer en solo, chacun sa direction, mais penser au moyen de lier, ou relier, même une infime branche, même juste de temps en temps.
Après cela deviendra de plus en plus imbriqué, relié, même en partant dans des directions très différentes.
Trouver le "point" ou l'axe qui accrochera tel et tel truc ensemble au lieu de les faire se ballader séparés.
C'est le scanneur qui parvient au final à construire un avion entier. En accrochant les réacteurs, avec les ailes, avec la carlingue etc... Et parfois cela produit un concept nouveau encore inconnu.
Invité- Invité
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
kiwirose a écrit:Oui tu le fais bien avancer !Persévérer dans un dominaine qui nous semble facile n'est pas forcément synonyme de "lacheté" mais plus probablement de "confort", et franchement, le confort de vie pour un ezbre, c'est un joli luxe !
Je suis d'accord avec toi, mais le confort peut-être amer quand on croit que c'est le fruit de la résignation, du moins pour celui qui voit (ou a vu) sa vie future tracée dans du beurre, l'orgueil, lui, veut la graver dans le marbre.Par contre, la réussite d'une vie sociale peut vite devenir très compliquée si on arrive pas à trouver au moins un axe linéaire qui permette de s'insérer à peu près correctement. Celà va sans dire qu'on a beau être zebre, on a les même besoin que les autres : manger, boire, dormir sous un toit, s'amuser. Et si on est dans une position d'échec d'intégration, on est exclu de la vie sociale et c'est la porte ouverte à la détresse.
Je sais pas si c'est du vécu, mais mon expérience acquiesce. À vadrouiller de droite à gauche, on n'est finalement nul part, solitaire insatisfait pour soi et étrange vagabond pour les autres.
à l'orgueil je préfère la fierté C'est juste une manière de se positionner et d'accépter sa valeur, après, oui, le défi fait parti de nos personnalité, mais il suffit de ne pas le vivre comme une souffrance mais plutôt comme un jeu.
pour l'exclusion, je ne parlais pas de ça en l'ayant vécu, je ne suis absolument pas comme ça et je mesure la chance que j'ai. j'extrapolais juste
@Kara : oui, parvenir à trouver des passerelles qui lient les activités entre elles, c'est une très bonne solution ! L'image de l'avion est parfaite.
watsh- Messages : 65
Date d'inscription : 18/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Putain de merde! Je crois que je me suis un peu reconnu dans le syndrome de l'imposteur!
Faut que j'enquête!
Merci!
Faut que j'enquête!
Merci!
poiklm- Messages : 31
Date d'inscription : 26/07/2011
Age : 36
Localisation : Perreux sur Marne, 94
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
watsh a écrit:à l'orgueil je préfère la fierté C'est juste une manière de se positionner et d'accépter sa valeur, après, oui, le défi fait parti de nos personnalité, mais il suffit de ne pas le vivre comme une souffrance mais plutôt comme un jeu.
Je crois que je suis d'accord avec toi. Tout est dans la manière d'aborder les projets personnels. S'il s'agit d'entreprendre quelque chose où tout se négocierait à coup de souffrances et de renoncements, alors autant ne pas tenter l'expérience. Il faudrait toujours garder en tête que rien n'est jamais perdu (déjà parce que si on creuse, rien n'est jamais acquis, tout change) et ne jamais mettre toute sa fierté en jeu sur un projet, ce qui en soit n'est jamais rien de plus qu'un projet justement .
@Kara: J'aime également beaucoup ta métaphore, notamment parce qu'un avion complet n'est pas destiné à stagner, mais bien à s'élever/décoller (à avancer de manière positive je veux dire).
@poiklm: content de t'avoir été utile
kiwirose- Messages : 18
Date d'inscription : 28/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
en gros, il est indispensable de se préserver, d'évoluer dans une zone de confort, sans pour autant renoncer à ce que l'on est
watsh- Messages : 65
Date d'inscription : 18/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Hey Rose Kiwi, avant de jouer à Morpheus va faire de l'interim, trois mois d'usines ou une saison en hôtelerie, va goûter à la merde et respire là, tu verras elle est bien là, et même où tu ne l'attends pas ! Ô pauvre petit tu as du mal à choisir tes études ? Commence en bas de l'échelle, crois-moi t'auras vite envie de grimper !
Karatéka- Messages : 14
Date d'inscription : 25/02/2012
Karatéka- Messages : 14
Date d'inscription : 25/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Bon d'accord j'ai été méchant, je ne suis pas mieux que toi KiwiRose est moi aussi je suis passé par là ! Mea culpa
Karatéka- Messages : 14
Date d'inscription : 25/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Je ne vais pas t'en vouloir, je ne suis pas à ta place, mais bon. Je n'ai pas une longue expérience de ce qu'est un travail pénible, changeant et mal payé, mais je n'en parle pas du haut d'une position privilégiée, loin de là. Là où je suis maintenant je ne suis pas plus avantagé que n'importe quel français moyen avec son bac technique, et je peut aussi bien finir à faire de l'intérim l'année prochaine. Quoi qu'il en soit je ne pense pas et ne ressent pas le besoin de "grimper", je me plait très bien en bas de l'"échelle", du moment que je peux manger et dormir, pour ce qui est du confort, de la stabilité et de la pénibilité, c'est autant fonction de sa position socio-économique je de la manière individuelle de l'abordée. L'échelle je la casse en deux et je me fais du petit bois avec, elle n'existe pas, tout ce qui existe ce sont des hommes les uns sur les autres, écrasant et écrasés. Je cherche juste de quoi vivre, c'est à dire manger et dormir, tranquillement si possible, être le moins écrasant et le moins écrasé. Visiblement le choix dont traite le topic, tu n'est pas en mesure de le faire, je suis conscient de la chance que j'ai d'être là où je suis et d'en être conscient. Mais c'est pas en reniflant la merde d'une part que j'irai de l'autre, l'animation n'a rien d'un travail royal, en réalité ça ressemble bien plus à de l'intérim justement. Si j'ai posé la question plus haut c'est pas pour qu'on dise et répète en chœur "l'argent fait le bonheur" (ou 'il y participe"), mais pour voir les problème que certains paradoxes soulèvent et y chercher une réponse. Après je peut passer pour un jeune con qui ne connais pas la vie, mais je préfère nager entre merde et sueur avec un sentiment d'accomplissement, plutôt que de trôner sur un château de carte comme un imposteur, et vide. Appel moi rêveur, arrogant, fou, idiot, masochiste, je m’appellerai moi.
kiwirose- Messages : 18
Date d'inscription : 28/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Le concept qui consiste à dire, oh mon dieu, il y a plus malheureux que moi, j'ai pas le droit de me plaindre...c'est de la merde judéo-chrétienne de bas étage.
Tout le monde (Z et linéaires) a des problèmes, des questions existentielles qui peuvent paralyser et mener à une grande souffrance morale. Quelle que soit sa position sociale.
Cracher au visage de quelqu'un qui se questionne, c'est pas vraiment digne d'une personne supposée avoir de l'empathie.
Tout le monde (Z et linéaires) a des problèmes, des questions existentielles qui peuvent paralyser et mener à une grande souffrance morale. Quelle que soit sa position sociale.
Cracher au visage de quelqu'un qui se questionne, c'est pas vraiment digne d'une personne supposée avoir de l'empathie.
watsh- Messages : 65
Date d'inscription : 18/02/2012
Re: Choisir quand on est un scanneur, la pilule rouge ou la pilule bleue
Je quitte le topic, la police du politiquement correct est ici !
Karatéka- Messages : 14
Date d'inscription : 25/02/2012
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