Qu'êtes-vous en train de lire ?

"Éveil" de Robert J. Sawyer

SF, c'est un roman qui m'a tenté, un jeune aveugle qui suite à une opération censée lui rendre la vue, va pouvoir "voir" internet grâce à un petit appareil.

Quelqu'un va la contacter (j'en suis pas encor là), apparemment, pas humain.

Je viens de finir de lire Neruda, Chang et Char, trois gros monceaux parsemés sur mon lit de poètes. Je suis heureux, je souris, j'ai des étoiles dans les yeux, pour chacun d'eaux j'ai trouvé une grâce différente de leur poésie, de leur grandeur. Bref... Chacun sait ce qui le fait souffrir lorsque les sanglots s'en viennent refuser la vertu.

Je commence bientôt l'hypothèse communiste de Badiou, enfin en septembre, j'attends qu'il se libère. Je commence à me mettre à Badiou, non par intérêt philosophique pour sa pensée politique, mais plutôt par intérêt pour certaines de ses positions sur la philosophie. Je vous dirais peut-être ce que cela a changé pour moi de lire ses deux manifestes pour la philosophie. J'en parlerai dans un topic fait pour ça. Si j'en ai le courage.

Sinon lectures actuelles : Kafka, je relis l'histoire de Gregor Samsa ; Dosotïevski ; bientôt des poèmes de Pouchkine je pense, un livre de Mgr Albert Rouet et Dennis Giras ("J'aimerais vous dire"). Bref d'autres en poésie, mais je n'arrive plus à retrouver le nom de cet homme...

"Ceux qui sauront" de Pierre Bordage (SF ou plutôt : Ukronie, c'est-à-dire "hors du temps" des revisitations de l'histoire)

Et si ?

Et si la révolution française s'était terminée autrement...Il était une fois...le monde...et comment il serait des années plus tard...

Intéressant, simple, distrayant, et finalement assez éclairant aussi...

un ouvrage sur Jacques Ellul (penseur de la technique au vingtieme siecle) et un recueil de poemes de Saint-John-Perse

Quel recueil de Saint-John-Perse ? Les deux célèbres en France sont brillants... Mais l'un est meilleur que l'autre pour moi. Juste petite curiosité donc !

Je me remets à jour depuis quelques semaines, en sombrant dans les dossiers des revues scientifiques... ça fait retrouver des souvenirs de fac: théorie des cordes, quantique, bref où en est-on actuellement dans ces "nouvelles" disciplines.

Se documenter aussi en arts visuels, pour se situer dans la veine actuelle. J'ai de grosses lacunes pour la partie moderne ou récente.

Romans fantasy, les seuls à me faire vibrer par leur logique inconnue et étrange: plus c'est complexe, ou original, mieux c'est...


Enfin, continuer l'exploration des "penseurs": là je suis dans "la sagesse de Confucius" de Lin Yutang.




J'irai lire vos poètes quand la bibli rouvrira ses portes, ils doivent en avoir de ceux que vous citez. Là aussi, ça fait bien longtemps que je n'ai ouvert un recueil de poèmes...


EDIT: et Terry Pratchett aussi, ça fait plusieurs fois que j'entends ce nom...

Saint-John Perse : Eloges suivi de La Gloire des Rois , Anabase , Exil

Pratchett a écrit des dizaines de romans de Fantasy en développant son univers : le Disque Monde.
Après avoir lu "Jeu de nains", j'ai lu "La Vérité" et là je finirais sous peu "Timbré".

Un collègue de travail m'a aussi fait découvrir chez Nature et Découverte un excellent petit ouvrage de vulgarisation : "3 minutes pour comprendre les 50 plus grandes théories scientifiques" par Paul Parsons, édité par "Le courrier du Livre".
Pour quelqu'un qui n'y connait rien c'est bien je trouve.

"L'invention de la solitude" de Paul Auster.

Bon sang, ca fait se sentir tout petit, vous pondez tous des trucs vachement sérieux, moi je me limite a des lectures "frivoles" justement pour m'aérer la tête et m'évader.

Bah moi je devore en ce moment "funerailles celestes" de... j'sais plus qui, j'ai pas l'bouquin a cote de moi.

L'histoire vraie d'une chinoise qui a perdu son mari 3 mois apres leur mariage et qui part au Tibet pour le chercher, persuadee qu'il est toujours en vie, pendant l'invasion du Tibet par la Chine (les chinois du parti disaient la "liberation"). Elle y restera 30 ans, a decouvrir et aimer ce pays, tout en cherchant l'amour de sa vie. Bouleversant. J'aime les histoires vraies, profondes, humaines.
J'aime aussi les BD, lire les gens au travers de leurs expressions visagales, posturales et mouvementales, et souvent aussi je lis la composition des trucs a bouffer que j'achete. Pas transcendant mais indispensable!

Pratchett sympa, Maurice Leblanc (Arsene Lupin) j'adore car plein de messages caches dans ses histoires!
Et plein d'autres choses aussi. Mais y'a pas mal de trucs que vous avez cites qui me tentent bien!

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Bon, aujourd'hui je ne vous parlerai que d'une seule de mes lectures (Grabar c'est quand même über-spécialisé et Foucault n'a plus trop besoin d'être présenté), mais quelle lecture...



Voici donc "Un horizon de cendres, de l'écrivain assez méconnu Jean-Pierre Andrevon. De quoi ça parle ? C'est tout bête et tout con, de zombies. Mais attention, avec ce bouquin on est quand même à quelques années lumières des caricatures qu'on peut voir sur nos écrans. En premier lieu, le bouquin ne part pas d'un monde qui "naît" contaminé, l'auteur prend le temps de faire découvrir le phénomène, de montrer l'évolution de la situation, les réactions des autorités... Pas le genre de livre dans lequel le "héros qui s'ignorait" vient sauver tout le monde, c'est même assez intimiste ; et surtout très proche de nous (la vie normale, en France, près d'une ville fictive), bourré de références à notre "monde" (peu de choses "inventées" si je puis dire). Andrevon nous présente un monde qui pourrait être le nôtre, une ambiance immersive qui reprend certains clichés pour mieux les tourner en dérision. A certains moments, on passerait presque de la science-fiction à l'uchronie. Bref, pour moi, 243 pages de bonheur.

Je lis aussi un J.P. Andrevon en ce moment : "Le monde enfin" et visiblement il y a des thème récurants entre ta lecture actuelle et la mienne.

colegram a écrit:"Le jour des fourmis" de Bernard Werber.

Mon Dieu, intercédez pour l'âme de ce pécheur.

Y'a une contre indication docteur ?!

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colegram a écrit:Y'a une contre indication docteur ?!

Tu dépenses ton argent et ton temps inutilement fils.

Je viens de finir "Les Chronolithes" de Robert Charles Wilson, un peu déçu par le fin trop rapide je trouve.

J'ai commencé "Le régiment monstrueux" de Pratchett mais je commence a saturé un peu avec Pratchett.

Et j'ai repris "L'ABC de la relativité" par Betrand Russel. Rien que les 2 premiers chapitres m'ont sérieusement fait cogité, euphorique !

Un merveilleux Cantique des Cantiques à propos des ori­gines amou­reuses de l'Univers et de son besoin presque médiéval de copuler.

Je viens de finir de lire ceci :



C'est le premier "vrai" roman que je termine depuis des années. Rien que ça, ça m'a fait énormément de bien.

Mais le livre en lui-même amène à la réflexion douce et guidée, sans forcer.

Je vous le recommande chaudement, surtout qu'il évoque beaucoup de thématiques "zébrées" ("trop" penser, "trop" ressentir, décalage important avec les "autres"...).

L'élégance du hérisson : lu il y a quelques mois.
Intelligent, subtil, éclairé, tendre, lucide, drôle, poétique, aaahh...

"parce que ce qui est beau, c'est ce qu'on saisit alors que ça passe.
C'est la configuaration éphémère des choses au moment où on en voit en même temps la beauté et la mort."
...C'est peut être ça , être vivant : traquer des instants qui meurent"

Alors, un camélia.

Sinon, je navigue en ce moment entre l'écume des jours et un livre de Christoph Heinrich sur Monet.

Dommage, j'ai peu de temps pour lire!

La démocratie peut elle survivre au XXIe siècle edition Press
D'actualité je dirais.

Haking interdit 4e edEd micro application.
Parceque la puissance de l'informatique et ses utilisations m' intéressent


Sinon, je ne sais pas si vous connaissez mais les bouquins de Jacques Lanzmann

Voix off, de Denis Podalydès. Une littérature rare : du corps et du souffle, de la culture et une belle rigolade en plein milieu.

King kong théorie, de Virginie Despentes, parce que j'aime les femmes vivantes et le porno.

Bouquin passionnant!

Ah tiens, je suis fan de Despentes, enfin davantage de ses romans que de ses essais...en ce moment je lis "Apocalypse bébé", son petit dernier.

Bon, moi, en ce moment je lis : -Des templiers aux francs-maçons de Baigent michael et de Richard leigh; -deux classiques : L'art de la guerre de sun tzu, et fondements de la métaphysique des moeurs de kant; mais encore (et c'est couillon, deux livres ça ne suffisait pas...), -La prospérité du vice de Daniel cohen, -Evangélisation des profondeurs (ça la fout mal pour un "espérant" athée logique, mais bon...) et je viens de finir Embrasser le ciel immense de Daniel tammet, et Le visage de Dieu des frères horriblementmoches (que je déconseille...)

Je suis un gros débile, j'ai l'impression de ne pas avancer dans mes lectures, et j'ai l'horrible pressentiment que je ne finirai pas mes 6 lectures; sinon, j'ai quasiment fini "des templiers aux..." et il est sincèrement intéressant... Les autres les sont aussi, mais "l'art de guerre", et "ciel immense" le sont peut être moins...

Selon les soirs et mes envies du moment :
- un roman : la suite de Dracula = Dracula l'immortel de Dacre Stocker
- Contes philosophiques du monde entier de Jean-Claude Carrière
- Phares de Jacques Attali
- Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens (cadeau de mes anciennes collègues) : me serais-je fait manipuler au boulot? Ou suis-je une honnête homme?
- et photo numérique pour les Nuls

Et j'arrête là et je vais plus à la FNAC avant d'avoir fini au moins 2 de ces livres!!

En pluri, comme de coutume, je ne peux plus "tenir" de lire seulement 2-3 livres à la fois, manque de saveur sinon:

- Sagesses et malices de M'Bolo, le lièvre d'Afrique
- Contes initiatiques peuls (je conseille fortement, vous y trouverez des choses qui vous plairont, recueillis et transcris par celui qui expliqua un jour "Quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle"... D'Amadou Hampâté Bâ)
- Elric le Nécromancien, toujours pas fini, parce que ne pas l'avoir lu était un outrage à l'histoire de la fantasy, culturellement ^^
- et je me plonge enfin (j'ose à force de vous lire) dans les bouquins de JSF, la version adulte, plus celle des enfants, et d'autres encore sur le sujet "Moi, surdoué?"

J'allais oublier "L'enfant cheval" histoire d'un voyage avec un enfant autiste, assez initiatique aussi et intéressant, ça ouvre des pistes, je l'ai fini (en diagonale) et il est dommage de ne pas savoir ce qu'il raconte, pourtant j'en avais déjà entendu parler, mais faut le lire pour comprendre

Et puis "Femmes qui courent avec les loups" de Pinkola Estès, histoires et mythes de l'archétype de la femme sauvage, très bien cerné et complexe, tout en explorant l'inconscient féminin, tel qu'il est dans notre société, mais aussi tel qu'il a été par le passé, ou tel qu'il pourrait être si on ne "bridait" ou n'orientait pas à rentrer dans un moule véhiculé par les médias ou l'historique culturel.


Documentaires divers: pour varier les plaisirs:
Comment fêter Halloween avec ses enfants
Livres de recettes, encore et toujours, pour trouver les perles rares d'associations gustatives
apprendre à dessiner aux enfants
dessiner des mangas

Maintenant, je dissème mes bouquins dans la maison, chaque pièce a son-ses bouquins en cours, sans parler de ceux que je ballade dans tout l'appart pour lire en faisant le reste. C'est bien de s'accepter enfin telle qu'on fonctionne, mais ça donne de drôles d'habitudes, ou accentue ce qui existait déjà en latence...

Moi c'est pareil, j'peux pas m'arrêter à deux livres, mais à partir de 6,7 ils trainent plus longtemps et comme je suis un "scanneur", parfois j'en laisse tomber quelques uns avant de les avoir fini au profit d'une dizaine de nouveaux livres qui m'attirent bien plus à ce moment là... Mais franchement, au total, là, j'en ai une soixantaine, de bouquins en suspens, j'les finirai pas... Toi aussi c'est le cas?, si oui, tu fais comment pour les finir?, tu récupères les résumé et tu survoles ensuite ses 150 pages restantes en un quart d'heure? Dois je me résigner à ne pas les finir? Mais à ce moment là, je ne peux pas dire que j'ai lu un bouquin si je ne l'ai pas fini (à part s'il reste 10 pages sur 300)... C'est emmerdant.

Euh, ben presque pareil... ^^
Prifil scan correspond bien à ce que je fais de mon temps. Et j'assume, j'ai trouvé comment m'ajuster avant de savoir le nom, mais le savoir aide aussi à comprendre et voir des aspects "négligés" dans son auto-apprentissage.

Je discerne les livres possédés et ceux en prêt ou de bibli. Les dcumentaires sont souvent de bibli, donc je les pose en pile ensemble, et je me force à les lire en diagonale une fois jusqu'au bout. Après, soit je l'ai bien fini, soit j'y reviens une 2° fois avec ma loupe et je décortique ce qui m'intéresse, je mets en pratique si besoin, je complète mes notes dans un cahier dédié à ce sujet.


Les autres, je lis par le sommaire, en mélangeant l'ordre des chapitres choisis pour aller dans le sens qui me convient. Et j'avoue que c'est plus facile pour moi de complètement déstructurer le livre, roman ou pas. Je lis un peu la fin, choisie au pif ou selon le titre des chapitres. Puis des bouts au milieu, etc... Et enfin, selon l'humeur je finis ainsi mon voyage en allant n'importe où dans le livre. Début puis fin, retour à un autre bout du début, puis milieu, redébut, refin etc... C'est devenu obligatoire pour les livres documentaires, quant aux les histoires, je dois aussi en passer par là: ça avait commencé à me le faire il y a quelques années, tout le monde trouvait ça bizarre chez moi, mais j'aimais le faire. Là, c'est devenu une habitude. ça permet de "brouter" un peu de tout dans le bouquin si jamais on ne le finit pas, ou s'il lasse, ou de rester plus longtemps dedans.

Et les books voyagent de pièce en pièce pour que je pense à les lire tous. Certains dans mon sac aussi. D'autres ont des pièces attitrées et y restent, d'autres me suivent avec l'aspirateur, puis à côté du saladier de la pâte à crêpes, puis à côté du jeu de plateau en soirée-famille.


Et vi, comme toi, j'en ai encore une tripotée non-lue qui attend sur les étagères... ^^
Eux n'ont pas encore eu le traitement de choc, ils sont en "réelle" attente d'une place qui se libère.


Après, pour éviter les oublis, je reviens sur les piles de chaque pièce, pour remettre dessus celui que je n'ai plus ouvert depuis un moment, ou en enlever si l'envie a passé. Le mieux, c'est de faire en cyclique si on y arrive: laisser, passer à autre chose, et quand on a fini un livre, ressortir les anciens pas finis. ça fait donc un mix "livres en cours qui datent mais pas finis" et "livres en cours", "livres pas encore commencés". Comme une salade de fruits...

Purée, moi pareil, j'me promène avec mes bouquins, et parfois je les regarde, et puis je me rend compte que cela fait une semaine que je les traine de partout, et que je n'ai lu que 30 pages de chaque bouquin, avec un sourire ironique d'auto-dérision sur mes lèvres ("mais qu'est ce que tu es con, tu les a pris en croyant que tu les finirai, regarde les, les bouquins se foutent de ta gueule..."). Le moment où j'arrive à finir mes bouquins d'un trait, c'est lorsque je fait de longs trajets en ville, je mets les écouteurs, ma musique, et je sors mon bouquin, et je lis (tu parles de l'attention que j'ai quand je traverse la route!, non, mais j'fais attention, je reste sérieux, j'prends les rues piétonnes, les bus, j'enlève les écouteurs si traverser j'ai besoin...) L'année dernière, j'avais la méthode imparable, je me faisais chier en cours, alors plutôt que de dormir, je bouquinais, les profs me connaissaient et ne disaient rien, bon cette année c'est pas pareil... Maintenant j'ai aussi ma salade de fruits : "-livres auxquels il manque 10 pages, mais j'ai pas envie de les finir." -"livres entamés". -"livres à peine commencés." -"livres résumés." et -"les livres que je n'ai pas, mais que j'ai très envie de lire."

Et je rajoute que j'ai la même technique de lecture, je lis comme j'ai envie; t'imagines pas le bordel que c'est "fondements de la métaphysique des moeurs", son découpage il m'plait pas, et je lis ça comme les petits bouquins des pieux catholiques "bonne semence" où tu prends au pif plutôt que de faire correspondre à la date, et ensuite tu fais les liens, et une fois tout lu, tu remets tout dans le bon sens, mais si tu l'as fini...

pour les bouquin de sf, ca me fait rever eveiller
a 50p/h c'est vite fini si pas nul
les autres sont en attente

"L'éloge de la fuite" de Laborit.

Ben déjà le titre est parlant de lui-même.

Je le relis.
C'est ce livre conseillé par une personne qui m'a sauvé la vie en quelque sorte.
Il m'a réouvert les yeux lors d'un moment d'aveuglement qui me rendait malade.

Ensuite le contenu est simple.
Enfin heu...j'adhère à la vision de l'auteur, qui me paraît vraie.
J'aime bien quand on me dit les choses franchement

@Phèdre :

et revoir le film de Resnais ??!

Eh ! Lequel, lequel ? Oui je veux bien mais je ne connaissais pas ?

Plot Summary for
Mon oncle d'Amérique (1980)

Prof. Henri Laborit uses the stories of the lives of three people to discuss behaviorist theories of survival, combat, rewards and punishment, and anxiety.

... petit copier/coller, à dessein minimaliste, de imdb.com...

la mise en cinéma des théories du livre, donc. Je ne pouvais pas la rater, celle-là, ô Phèdre !

Merciiii tout beaucoup... ô Ana Co Luthe

Olivier Clément, Byzance et le christianisme
Andrei Pippidi, Byzantins, Ottomans, Roumains
Adrian Neculau (dir), La vie quotidienne en Roumanie sous le communisme
J. R. R Tolkien, Les Deux Tours
J. K. Rowling, Harry Potter à l'école des sorciers
M. Goullet et M. Parisse, Apprendre le latin médiéval
Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique
André Pichot, La société pure - De Darwin à Hitler

Suite aux nombreuses irruptions de trolls, je me vois contraint de relire :
http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100652940

Encore un ouvrage que je souhaiterais lire, avec le Malleus Maleficarum.

Kara a écrit:Les autres, je lis par le sommaire, en mélangeant l'ordre des chapitres choisis pour aller dans le sens qui me convient. Et j'avoue que c'est plus facile pour moi de complètement déstructurer le livre, roman ou pas. Je lis un peu la fin, choisie au pif ou selon le titre des chapitres. Puis des bouts au milieu, etc... Et enfin, selon l'humeur je finis ainsi mon voyage en allant n'importe où dans le livre. Début puis fin, retour à un autre bout du début, puis milieu, redébut, refin etc... C'est devenu obligatoire pour les livres documentaires, quant aux les histoires, je dois aussi en passer par là: ça avait commencé à me le faire il y a quelques années, tout le monde trouvait ça bizarre chez moi, mais j'aimais le faire. Là, c'est devenu une habitude. ça permet de "brouter" un peu de tout dans le bouquin si jamais on ne le finit pas, ou s'il lasse, ou de rester plus longtemps dedans.

Ce que tu écris, Kara, me rappelle ceci:
Les droits imprescriptibles du lecteur

Le droit de ne pas lire.
Le droit de sauter des pages.
Le droit de ne pas finir un livre.
Le droit de relire.
Le droit de lire n'importe quoi.
Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)
Le droit de lire n'importe où.
Le droit de grappiller.
Le droit de lire à haute voix.
Le droit de nous taire.

Daniel PENNAC, Comme un roman.

Ce soir j'ai relu la remarquable BD (4 tomes parus) Combat ordinaire de Manu Larcenet aux éd. Dargaud.

Ça n'a guère d'intérêt au niveau graphique (mis à part la trouvaille des expressions des yeux), mais l'histoire est un petit chef-d'oeuvre d'humanité.

À lire, même pour les non-amateurs de BD... (Ça se trouve dans toute « bonne » bibliothèque.)
http://www.bedetheque.com/serie-5874-BD-Combat-ordinaire-%28Le%29.html

Par ailleurs, en septembre, le « hasard » m'a permis de lire Les femmes et leur plaisir (plaisir sexuel s'entend) d'Isabelle Yhuel, éd. J-C Lattès 2001.

J'ai trouvé que c'est un témoignage touchant et pertinent d'une femme à la recherche du plaisir, un bel itinéraire de vie et de réflexion. Comme le dit bien Paule Salomon, les huîtres font d'un grain de sable qui les blessent une perle...

La quatrième de couv':
Dans un monde où l'orgasme est devenu obligatoire, et qui ne parle que de recettes pour « jouir plus », plus souvent, qu'en est-il en réalité du plaisir des femmes?
Au cours de ce récit où s'entremêlent avec bonheur enquête, histoire littéraire et itinéraire personnel, Isabelle Yhuel nous donne à découvrir plusieurs femmes: celles qui à vingt arrivent toutes pimpantes, prêtes à croquer la vie. Celles qui, grandies un peu trop vite, humiliées, désavouées, trouvent leur première liberté dans le refus de se donner. Celles qui se croient des ratées du corps. Celles qui quittent par impossibilité à éprouver du plaisir. Et celles qui, pour les mêmes raisons, sont quittées. Car parler du plaisir de la femme, c'est évidemment parler de celui de l'homme.
Des belles endormies aux plus voluptueuses, toutes les femmes sont promises au plaisir. À condition de s'émanciper de la norme édictée par la société. Mais accueillir la jouissance, nous dit Isabelle Yhuel, c'est peut-être accepter d'être surprise...
Un livre dense, intense, précieux, pour monter au septième ciel. À chacune son ciel.

Isabelle Yhuel est réalisatrice à France Culture et collabore au magazine Psychologies. Elle a publié aux éd. Lattès Aimer enfin sa mère (1997) et Quand les femmes rompent (1999).

Voilà, c'est génial, je reviens de la foire du livre de Brive-la-Gaillarde. J'aimais bien lorsque j'étais enfant, j'y suis retourné par pure nostalgie en me disant que je ne trouverais rien qui me plaise (surabondance de romanciers, guest-stars en pagaille...).
Finalement, j'ai retrouvé Pierre Pevel, auteur d'heroic-fantasy français atypique avec ses histoires qui ne sortent jamais des villes, son écriture fortement inspirée par Alexandre Dumas... Bref, j'ai acheté Les lames du Cardinal.
Puis j'ai trouvé Jean-Christian Petitfils, historien spécialisé dans la période XVI - XVIII siècles, qui a notamment rédigé un livre sur Louis XIV. Je crois qu'il m'a pris pour un jeune con à keffieh anarchiste.
Et enfin, surprise parmi les surprises, Michel Feuillet, enseignant à Lyon III, qui proposait son dernier livre sur Botticelli et Savonarole. Étant intéressé par la vie et la postérité du prédicateur florentin, je n'ai pu m'empêcher d'engager une discussion assez longue avec lui (en même temps, un sujet pareil ne rameute pas foule).
Et sinon, les guest-stars : Amélie Nothomb, Antoine de Caunes, Michel Drucker, Igor et Grichka Bogdanov et plein de personnes dont je me fous royalement.

Ayant trop de mal à lire Aristote, je suis passé à Philosophie Sentimentale de Fréderic Schiffter.

Là tout de suite je lis ce savoureux blog

Sue Hubbel "une année à la campagne" . histoire vraie d'une biologiste qui quitte tout pour devenir apicultrice (aux USA) .
j'ai acheté ce livre parce que j'ai pensé le faire (il y a quelques mois) mais contrairement a elle , j'ai acheté des livres sur l'apiculture ...avant . maintenant que je les ai lus , je sais que je ne le ferai pas .
caramba . encore raté (ma reconversion) .

De toute façon, hirondelle, au train où vont les choses, l'api-« culture » n'est pas un métier d'avenir. Par contre, mener des études sur les pollinisateurs qui pourraient (pourront) remplacer les abeilles si (quand) celles-ci venaient (viendront) à disparaître, ça pourrait être utile...