Quand l'empathique rencontre "l'autre"
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Quand l'empathique rencontre "l'autre"
J'ai beau chercher sur le forum, je ne retrouve pas de fil à propos de ce ressenti très intense qui me traverse quand je croise le regard d'une personne psychotique, schizophrène ou encore autiste. On parle souvent ici du masque que portent la plupart des gens, que je ressens moi aussi, parfois de manière très douloureuse. C'est donc très surprenant de croiser de temps en temps un regard qui ne cache absolument rien ! Ca vient de m'arriver, il y a juste 10 minutes, c'est pourquoi j'ouvre ce fil...
J'ai le sentiment d'être complètement aspirée par les yeux de ces personnes, comme si nos âmes se "branchaient" sans aucun filtre, aucune barrière. Jusqu'à présent, ce contact ne s'est jamais incarné dans la parole, soit parce que cet autre n'était pas en mesure de me parler, soit parce que j'ai fui une interaction qui me touche trop. J'ai peur d'être "emportée". Est-ce parce que je connais un peu ce monde ? (il m'est arrivé ponctuellement de mélanger mes molécules avec celles du mobilier ambiant, c'est assez désagréable).
Le seul avec qui le lien visuel prend une autre tournure est mon neveu Aspie (10 ans) avec qui je peux parler : je dois être la seule dans son entourage à prendre au sérieux ce qu'il me dit, et je vis toujours comme une profonde injustice qui me révolte la manière dont il est traité par sa famille, l'école, etc...
Bref, avez-vous déjà fait cette expérience de "brancher votre empathie" sur des personnes psychotiques ?
J'ai le sentiment d'être complètement aspirée par les yeux de ces personnes, comme si nos âmes se "branchaient" sans aucun filtre, aucune barrière. Jusqu'à présent, ce contact ne s'est jamais incarné dans la parole, soit parce que cet autre n'était pas en mesure de me parler, soit parce que j'ai fui une interaction qui me touche trop. J'ai peur d'être "emportée". Est-ce parce que je connais un peu ce monde ? (il m'est arrivé ponctuellement de mélanger mes molécules avec celles du mobilier ambiant, c'est assez désagréable).
Le seul avec qui le lien visuel prend une autre tournure est mon neveu Aspie (10 ans) avec qui je peux parler : je dois être la seule dans son entourage à prendre au sérieux ce qu'il me dit, et je vis toujours comme une profonde injustice qui me révolte la manière dont il est traité par sa famille, l'école, etc...
Bref, avez-vous déjà fait cette expérience de "brancher votre empathie" sur des personnes psychotiques ?
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
^^ quand ça dépasse le simple regard et passe aux actes et paroles ça aboutit souvent à un boxon des plus fabuleux et puis quand ce regard devient ta femme ça évolue en fabuleux boxon perpétuel idem avec les amis, y'a plein d'exemples notament dans la littérature ou le cinéma, regarde l'amitié rimbaud/verlaine par exemple, ou l'histoire de ma vie de giaccomo casanova
Wam- Messages : 966
Date d'inscription : 14/02/2012
Age : 37
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
Merci pour les références littéraires, je vais les explorer avec ce regard là... Si je suis ton raisonnement qui sent le vécu, la prochaine fois que ça m'arrive, j'essaierai d'aller au-delà de la peur...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
enfin c'est pour mon cas je sais pas si on peut trop généraliser, je suis plutot extraverti et suis allé vers des personnes extraverties elles aussi, mais cette sensation de regard libéré en rencontrant une personne ou en la croisant dans la rue est réellement magnifique, toujours un grand soulagement même sans dépasser le stade du regard, dommage que ce soit si rare
à une époque ou je ne soupçonnait pas encore mon côté aspie zebre thé cuit etc je me souviens d'une équipe de boulot au sein de laquelle un zebre extraverti et très social mais aussi très socialement inadapté, à la fois très marginal et très intégré au sein des différentes "classes sociales" (un peu comme moi maintenant en somme) avait dit quelque chose du style "au moins j'aurais rencontré trois personnes véritables", moi et deux demoiselles bien barrées dans leurs styles (une danseuse-moderne complettement déjantée, et une magnifique ex future hotesse de l'air très classe et à la fois très décallée, la dernière fois que je l'ai croisée elle s'était fait une coupe à la kirikou 'qui lui allait superbement bien soit dit en passant), et à y re-regarder zèbrettes jusqu'au bout des ongles ; et il est vrai que la compréhension, le ressenti et l'intensité du regard entres nous 4 étaient réellement à part (pas toujours mais je garde une nette impression de ces trois là), même si nous n'étions pas attirés continuellements les uns par les autres, c'est l'impression que j'avais aussi, d'être attiré par ces trois là, l'une des deux demoiselle etait quand à elle clairement attirée par nous deux et la troisieme vivait de façon plus à part, vis à vis de moi tout du moins et vis versa, on a pas approfondi la connaissance plus que ça quoi. mais à y repenser il aurait suffit qu'un seul de nous 4 ait compris sa "zébritude" pour apporter infiniment plus aux autres, et bien mieux s'accepter (ils étaient tous les 3 très bien dans leurs pompes mais encore une fois à y repenser beaucoup leur manquait) (on était 18 je crois dans l'équipe, et le reste de l'équipe était une bande de pendards et joyeux lurons notables, quelques uns peut être zebres aussi ou proches de la zebritude mais rien de sur)
bref désolé je m'étale en palabres
à une époque ou je ne soupçonnait pas encore mon côté aspie zebre thé cuit etc je me souviens d'une équipe de boulot au sein de laquelle un zebre extraverti et très social mais aussi très socialement inadapté, à la fois très marginal et très intégré au sein des différentes "classes sociales" (un peu comme moi maintenant en somme) avait dit quelque chose du style "au moins j'aurais rencontré trois personnes véritables", moi et deux demoiselles bien barrées dans leurs styles (une danseuse-moderne complettement déjantée, et une magnifique ex future hotesse de l'air très classe et à la fois très décallée, la dernière fois que je l'ai croisée elle s'était fait une coupe à la kirikou 'qui lui allait superbement bien soit dit en passant), et à y re-regarder zèbrettes jusqu'au bout des ongles ; et il est vrai que la compréhension, le ressenti et l'intensité du regard entres nous 4 étaient réellement à part (pas toujours mais je garde une nette impression de ces trois là), même si nous n'étions pas attirés continuellements les uns par les autres, c'est l'impression que j'avais aussi, d'être attiré par ces trois là, l'une des deux demoiselle etait quand à elle clairement attirée par nous deux et la troisieme vivait de façon plus à part, vis à vis de moi tout du moins et vis versa, on a pas approfondi la connaissance plus que ça quoi. mais à y repenser il aurait suffit qu'un seul de nous 4 ait compris sa "zébritude" pour apporter infiniment plus aux autres, et bien mieux s'accepter (ils étaient tous les 3 très bien dans leurs pompes mais encore une fois à y repenser beaucoup leur manquait) (on était 18 je crois dans l'équipe, et le reste de l'équipe était une bande de pendards et joyeux lurons notables, quelques uns peut être zebres aussi ou proches de la zebritude mais rien de sur)
bref désolé je m'étale en palabres
Wam- Messages : 966
Date d'inscription : 14/02/2012
Age : 37
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
Oh oui, j'ai déjà ressenti ça ! C'est une sensation qui souvent me bouleverse et me cloue sur place. Il y a comme une reconnaissance mutuelle, l'impression que l'on est de la même espèce ou que l'on partage le même monde. Je n'arrive pas à décrire cette sensation.
Quand la relation va plus loin que la simple rencontre, elle est d'une étonnante intensité mais pas toujours très stable. A chaque fois ça finit par un besoin de mettre de la distance car je me sens submergée et j'ai aussi peur d'être aspirée.
Deux fois je me suis fait avoir en pensant à un coup de foudre et je me suis retrouvée dans de ces relations explosives...
Quand la relation va plus loin que la simple rencontre, elle est d'une étonnante intensité mais pas toujours très stable. A chaque fois ça finit par un besoin de mettre de la distance car je me sens submergée et j'ai aussi peur d'être aspirée.
Deux fois je me suis fait avoir en pensant à un coup de foudre et je me suis retrouvée dans de ces relations explosives...
Helix- Messages : 129
Date d'inscription : 14/11/2011
Age : 44
Localisation : Tarn
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
@floran : je retiens le mot "soulagement" oui, même si on n'a pas toujours l'occasion d'aller au delà de l'échange de regard, ça fait toujours du bien de croiser un "martien". C'est seulement aujourd'hui que je découvre ma zébritude que je comprends ces sensations de rencontrer des "frères" alors qu'on ne s'est jamais vu avant...
@Helix : ça fait plaisir de pouvoir partager ça Moi aussi j'ai pu prendre ça pour de l'amour, mais en ce qui concerne les personnes psychotiques, j'ai toujours eu un retrait de protection.
Par contre, depuis que j'ai le résultat de mon test, je repasse en revue toute ma vie et je me demande bien si je n'ai pas confondu les coups de foudre avec la joie de rencontrer quelqu'un comme moi. Cela expliquerait beaucoup de choses, et notamment l'échec de ma dernière relation (avec un sans-doute zèbre).
@Helix : ça fait plaisir de pouvoir partager ça Moi aussi j'ai pu prendre ça pour de l'amour, mais en ce qui concerne les personnes psychotiques, j'ai toujours eu un retrait de protection.
Par contre, depuis que j'ai le résultat de mon test, je repasse en revue toute ma vie et je me demande bien si je n'ai pas confondu les coups de foudre avec la joie de rencontrer quelqu'un comme moi. Cela expliquerait beaucoup de choses, et notamment l'échec de ma dernière relation (avec un sans-doute zèbre).
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
@Helix et @Mogwai
J'ai vécu cela, moi aussi. Je m'y suis plongé avec délice sans non plus être capable de poser un discernement : coup de foudre, amour, fusion, mythe d'Androgyne, l'autre moitié enfin retrouvée par le hasard, désir sexuel ?
Je ne pas eu peur de ce trou noir affectif, de cette aspiration, de l'air qui vient à manquer, de la raison submergée.
Mais je constate amèrement qu'il n'en sort rien pour le moment. Il s'agit bien d'un trou noir. Il aspire la lumière et peut-être la vie.
C'est très frustrant de côtoyer cet absolu et de ne rien pouvoir faire de cette énergie. Peut-être que la seule solution est de mettre de la distance, mais l'idée même est insupportable.
Bon, c'est typiquement le post inutile que je viens de faire.
Constatation et pas de solution.
Mais tant pis, au moins c'est partagé. L'un de nous en fera peut-être quelque chose.
J'ai vécu cela, moi aussi. Je m'y suis plongé avec délice sans non plus être capable de poser un discernement : coup de foudre, amour, fusion, mythe d'Androgyne, l'autre moitié enfin retrouvée par le hasard, désir sexuel ?
Je ne pas eu peur de ce trou noir affectif, de cette aspiration, de l'air qui vient à manquer, de la raison submergée.
Mais je constate amèrement qu'il n'en sort rien pour le moment. Il s'agit bien d'un trou noir. Il aspire la lumière et peut-être la vie.
C'est très frustrant de côtoyer cet absolu et de ne rien pouvoir faire de cette énergie. Peut-être que la seule solution est de mettre de la distance, mais l'idée même est insupportable.
Bon, c'est typiquement le post inutile que je viens de faire.
Constatation et pas de solution.
Mais tant pis, au moins c'est partagé. L'un de nous en fera peut-être quelque chose.
Invité- Invité
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
Le partage est toujours intéressant pour ma part, qu'il propose une solution ou pas. C'est toujours un point de vue qui peut me décoller le nez du mur...ou pas.
Quand tu dis "Il aspire la lumière et peut-être la vie", je trouve ça à la fois fascinant et effrayant.
Il y a cette impression en effet que je disparaissais petit à petit, pour aller où? devenir quoi? j'ai même l'impression que parfois, j'étais quelqu'un d'autre, une image que l'autre avait projetée sur moi.
Quand tu dis "Il aspire la lumière et peut-être la vie", je trouve ça à la fois fascinant et effrayant.
Il y a cette impression en effet que je disparaissais petit à petit, pour aller où? devenir quoi? j'ai même l'impression que parfois, j'étais quelqu'un d'autre, une image que l'autre avait projetée sur moi.
Helix- Messages : 129
Date d'inscription : 14/11/2011
Age : 44
Localisation : Tarn
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
Helix a écrit:
Il y a cette impression en effet que je disparaissais petit à petit, pour aller où? devenir quoi? j'ai même l'impression que parfois, j'étais quelqu'un d'autre, une image que l'autre avait projetée sur moi.
hum, hum
Ta réflexion est un outil pour moi.
Merci
Invité- Invité
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
ours a écrit:Bon, c'est typiquement le post inutile que je viens de faire.
Constatation et pas de solution.
Haha, tout dépend de l'utilité qu'on en attend. Mon post initial n'était pas très utile non plus à vrai dire, j'ai longuement hésité avant de le publier Le but c'était de partager, alors merci pour vos mots, qui me parlent... Je reste fascinée par ces personnes, et je ne sais toujours pas si je dois continuer à les fuir ou bien affronter ma peur pour, par exemple, les accompagner en psychothérapie... Est-ce un trou noir, ou bien l'ultime défense que ces personnes ont trouvé pour se protéger ? Je connais quelqu'un qui utilise son empathie pour travailler avec elles depuis de longues années...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
Ca m'éffrai énormément aussi, comme si ma coupe se vidait instantanément, près à etre remplie d'une substance qui m'est inconnue, mon espace-temps s'amalgames avec l'autre.
Un trou noir comme dit ours, un état quantique ou je ne trouve, ne ressens plus vraiment mon centre de granvité.
Ce qui est étrange, c'est que ca m'éffrai, m'appelle, me dérange, me parle et me gène.
J'ai l'impressions que certains mettent sentiment la dessus, moi pas par contre ou alors je suis tellement con que je comprends rien.
Un trou noir comme dit ours, un état quantique ou je ne trouve, ne ressens plus vraiment mon centre de granvité.
Ce qui est étrange, c'est que ca m'éffrai, m'appelle, me dérange, me parle et me gène.
J'ai l'impressions que certains mettent sentiment la dessus, moi pas par contre ou alors je suis tellement con que je comprends rien.
tyler- Messages : 621
Date d'inscription : 27/02/2011
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
peut etre devrais je intituler mon post, quant l'autre rencontre l'empathique.
tyler- Messages : 621
Date d'inscription : 27/02/2011
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
Tu m'ôtes mes mots Tyler !
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
A la suite d'un message privé, voila une piste qui permettrait d'affronter ce trou noir :
"Canaliser, effectivement, prendre un peu de distance, prendre le temps et la force de voir l'entièreté de l'objet et orienter cette force. Oui c'est une piste.
Ne faire que prendre de la distance, c'est fuir la rencontre des âmes, c'est se replier sur soi, c'est démissionner de la vie.
Mais il y a une facette que je n'ai perçu que ce matin. La raison ne suffit pas face à ce trou noir. Elle est également aspirée. Si alors même la raison succombe à cette force, alors, il ne reste que la foi, position de certitude acceptée et non raisonnable, foi que cette énergie est vitale, qu'il faut s'y baigner et en faire un éléments de construction pour soi même et pour l'autre.
Abandonner le raisonnement, nous pauvres homoncules qui nous prétendons surdoués, c'est s'obliger à suffisamment de modestie pour accepter plus fort, plus haut, plus puissant que soi, c'est tutoyer l'infini.
En soi, c'est déjà une épreuve."
"Canaliser, effectivement, prendre un peu de distance, prendre le temps et la force de voir l'entièreté de l'objet et orienter cette force. Oui c'est une piste.
Ne faire que prendre de la distance, c'est fuir la rencontre des âmes, c'est se replier sur soi, c'est démissionner de la vie.
Mais il y a une facette que je n'ai perçu que ce matin. La raison ne suffit pas face à ce trou noir. Elle est également aspirée. Si alors même la raison succombe à cette force, alors, il ne reste que la foi, position de certitude acceptée et non raisonnable, foi que cette énergie est vitale, qu'il faut s'y baigner et en faire un éléments de construction pour soi même et pour l'autre.
Abandonner le raisonnement, nous pauvres homoncules qui nous prétendons surdoués, c'est s'obliger à suffisamment de modestie pour accepter plus fort, plus haut, plus puissant que soi, c'est tutoyer l'infini.
En soi, c'est déjà une épreuve."
Invité- Invité
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
Abandonner le raisonnement, oui, c'est une piste sur laquelle j'essaie de m'engager. Je crois que c'est quelque chose qu'on ne peut pas comprendre avec la raison, les mots. Qu'on ne doit pas absolument chercher à comprendre. Mais laisser aller à sa guise.
On m'a déjà parlé de mon regard, et je n'arrive pas à comprendre l'effet qu'il peut faire. Par exemple, donner l'impression que je sais ce que la personne en face pense, ou va dire. Des fois, c'est vrai, les mêmes mots sortent une micro-seconde avant ceux de mon interlocuteur (c'est très rare). Certaines personnes m'inspirent, je leurs dis des choses dont je ne sais pas où je vais les chercher. Je crois que je capte, et que je traduis, j'en suis la première surprise, d'ailleurs. Mais je ne lis pas comme dans un livre, ça non
On m'a déjà parlé de mon regard, et je n'arrive pas à comprendre l'effet qu'il peut faire. Par exemple, donner l'impression que je sais ce que la personne en face pense, ou va dire. Des fois, c'est vrai, les mêmes mots sortent une micro-seconde avant ceux de mon interlocuteur (c'est très rare). Certaines personnes m'inspirent, je leurs dis des choses dont je ne sais pas où je vais les chercher. Je crois que je capte, et que je traduis, j'en suis la première surprise, d'ailleurs. Mais je ne lis pas comme dans un livre, ça non
Invité- Invité
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
Mogwai a écrit:Je connais quelqu'un qui utilise son empathie pour travailler avec elles depuis de longues années...
Est-ce que ce n'est pas "dangereux" pour la personne qui aide ? Je veux dire que les empathiques peuvent être parfois de si grandes éponges absorbantes (talent utile pour faire des imitations d'ailleurs). L'aidant ne risque-t-il pas de se perdre lui-même en s'immergeant dans les pensées chaotiques de l'autre ?
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Quand l'empathique rencontre "l'autre"
Je suis d'accord fleurblanche, l'empathie seule ne suffit pas. Il faut sans doute aussi une solide formation théorique et pratique pour apprendre à utiliser cette empathie à bon escient, et à se protéger lorsque c'est nécessaire.
"On voit le paradoxe que doit affronter le psychothérapeute s’il veut trouver un espace de rencontre avec son patient. Car il lui faut communiquer avec lui mais aussi l’aider à rompre le mur qu’il a érigé dans son rapport à l’autre. Il doit trouver une forme de fusion, mais il ne peut entrer dans le délire."
(Source)
"On voit le paradoxe que doit affronter le psychothérapeute s’il veut trouver un espace de rencontre avec son patient. Car il lui faut communiquer avec lui mais aussi l’aider à rompre le mur qu’il a érigé dans son rapport à l’autre. Il doit trouver une forme de fusion, mais il ne peut entrer dans le délire."
(Source)
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
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