Torsion nerveuse
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Re: Torsion nerveuse
J'ai appuyé sur un mauvais bouton, je récapitule pour le cas où tout se serait perdu,
Bonjour à tous d'abor.
Fusain, je suis comme toi antisudiste, PSG ppas OM ! :bounce:Je ne sais pas ce que je leur trouve car personnellemen,t je n'ai pas eu d'expérience négative avec les gens du sud, j'y suis juste allée par curiosité camper pendant trois semaines dans les années 90 avec ma tente, ma fille qui avait 8 ans, et ma petite chienne Bibiche, cela a été une sacrée péripétie, mais j'ai prouvé au monde entier qu'on peut passer des vacances chouettes sans faire le beauf touriste, c'est à dire être enfermé dans une structure hotelière, payer un max et suivre tout un circuit imposé.
Je ne te trouve pas pédant, veux-tu dire plutôt que "péteux", on me l'a souvent dit, je regrette juste pour ceux qui ont un QI de 2,5 et ne comprennent pas ce que je dis.
Je partage aussi ta répulsion pour les explications de texte et autres interpétations littéraires, sculpturales, photographiques, architecturales...
J'ai juste compris l'an dernier ce que voulait dire "analyser", autrement, en cours, je faisais semblant et mes profs me disaient qu'ils ne comprenaient rien, j'ai quand même réussi avec ces stratégies à obtenir des concours éducation nationale après le bac, mais après je n'ai pas pu suivre pour des raisons autres.
C'est ma fille qui m'a fait lire le livre de Béatrice Millêtre, qui m'a permis de mettre des mots sur tout cela et enfin, de pouvoir aller étudier sans devoir laisser mon intellect à la maison !
J'ai appris quelque chose en lisant ton post au sujet de la crise d'hypoglycémie. C'est sûrement ce que j'ai, un jour je me suis réveillée avec la GDB, mais alors, je n'avais rien bu cela faisais plusieurs semaines donc cela ne pouvait pas être vraiment cela, en revanche, la vaille, j'avais participé à une enquête sur les bananes et en avais mangé deux et demi, n'ayant pu finir la troisième qui n'était pas bonne du tout, il faut dire que je ne mange presque jamais de bananes, donc j'ai eu une baisse de sucre suite à une ingestion massive, je sais que cela peut arriver. Il y a surout que je dors souvent peu (j'enchaine soirée et nuit au travail, pour avoir des journées libres consécutives, pour suivre des sessions de cours en présentiel toute une semaine et cetera.
Il y a aussi l'anémie qui ressemble à la dépression dans le registre des symptômes qui ressemblent à d'autres. Cela arrive aussi lorsqu'on perd du sang,
J'aime bien tes aquarelles, tu te débrouilles bien dans la composition c'est cela qui saute aux yeux, c'est très cohérent ce que tu fais et em même temps, varié, mas systématiques,.les architectures, le quotidien, je suis un peu là-dedans moi aussi
Pour la technique proprement dite je trouve que tu la maîtrise plutôt bien, j'aime bien les effets de matière dans le terrain de foot. les couleurs également.
Qu'est-c que j'aimerais en avoir fini avec les préparations pour faire du travail personnel, je suis aussi en train d'écrire un roman, mais je ne peux pas travailler dessus en ce moment à cause de la préparation.
En me^me temps, c'était compliqué car avant de me mettre à ces études je n'ai jamais rien pu faire décoller car j'étais engluée dans des tas de trucs et je n'arrivais pas à structurer tout cela 'peur que cela ne tienne pas debout, si tu vois ce que je veux dire).
J'espère que je n'ai riien oublié et ne me suis pas trop répétée !
Bonjour à tous d'abor.
Fusain, je suis comme toi antisudiste, PSG ppas OM ! :bounce:Je ne sais pas ce que je leur trouve car personnellemen,t je n'ai pas eu d'expérience négative avec les gens du sud, j'y suis juste allée par curiosité camper pendant trois semaines dans les années 90 avec ma tente, ma fille qui avait 8 ans, et ma petite chienne Bibiche, cela a été une sacrée péripétie, mais j'ai prouvé au monde entier qu'on peut passer des vacances chouettes sans faire le beauf touriste, c'est à dire être enfermé dans une structure hotelière, payer un max et suivre tout un circuit imposé.
Je ne te trouve pas pédant, veux-tu dire plutôt que "péteux", on me l'a souvent dit, je regrette juste pour ceux qui ont un QI de 2,5 et ne comprennent pas ce que je dis.
Je partage aussi ta répulsion pour les explications de texte et autres interpétations littéraires, sculpturales, photographiques, architecturales...
J'ai juste compris l'an dernier ce que voulait dire "analyser", autrement, en cours, je faisais semblant et mes profs me disaient qu'ils ne comprenaient rien, j'ai quand même réussi avec ces stratégies à obtenir des concours éducation nationale après le bac, mais après je n'ai pas pu suivre pour des raisons autres.
C'est ma fille qui m'a fait lire le livre de Béatrice Millêtre, qui m'a permis de mettre des mots sur tout cela et enfin, de pouvoir aller étudier sans devoir laisser mon intellect à la maison !
J'ai appris quelque chose en lisant ton post au sujet de la crise d'hypoglycémie. C'est sûrement ce que j'ai, un jour je me suis réveillée avec la GDB, mais alors, je n'avais rien bu cela faisais plusieurs semaines donc cela ne pouvait pas être vraiment cela, en revanche, la vaille, j'avais participé à une enquête sur les bananes et en avais mangé deux et demi, n'ayant pu finir la troisième qui n'était pas bonne du tout, il faut dire que je ne mange presque jamais de bananes, donc j'ai eu une baisse de sucre suite à une ingestion massive, je sais que cela peut arriver. Il y a surout que je dors souvent peu (j'enchaine soirée et nuit au travail, pour avoir des journées libres consécutives, pour suivre des sessions de cours en présentiel toute une semaine et cetera.
Il y a aussi l'anémie qui ressemble à la dépression dans le registre des symptômes qui ressemblent à d'autres. Cela arrive aussi lorsqu'on perd du sang,
J'aime bien tes aquarelles, tu te débrouilles bien dans la composition c'est cela qui saute aux yeux, c'est très cohérent ce que tu fais et em même temps, varié, mas systématiques,.les architectures, le quotidien, je suis un peu là-dedans moi aussi
Pour la technique proprement dite je trouve que tu la maîtrise plutôt bien, j'aime bien les effets de matière dans le terrain de foot. les couleurs également.
Qu'est-c que j'aimerais en avoir fini avec les préparations pour faire du travail personnel, je suis aussi en train d'écrire un roman, mais je ne peux pas travailler dessus en ce moment à cause de la préparation.
En me^me temps, c'était compliqué car avant de me mettre à ces études je n'ai jamais rien pu faire décoller car j'étais engluée dans des tas de trucs et je n'arrivais pas à structurer tout cela 'peur que cela ne tienne pas debout, si tu vois ce que je veux dire).
J'espère que je n'ai riien oublié et ne me suis pas trop répétée !
Re: Torsion nerveuse
Après avoir croisé le chemin d'un PN, j'ai mis du temps à me rééquilibrer mon harmonie intérieure. j'avais beau connaître le processus, et avoir gardé mes sens conscients de ce qui se passait, cela fait un sacré cafouillage malgré tout.
Avoir réussi à porter plainte était essentiel pour moi, pour dire "c'était interdit et puni par la loi", mais au final, ce n'est pas le côté PN qui fut pénalement retenu, mais les infractions annexes à côté. Mais c'était déjà ça. Par contre, à refaire, ce serait avec un bon avocat qui s'y connaît, et pas toute seule, sinon l'administration te ballade sans arrêt.
Quand ce n'est pas possible, puisque PN est encore plus nocif que du harcèlement et plus difficile aussi à faire reconnaître, se dégager de là, du lieu où se trouve la personne.
Changer de boulot, de lieu de travail si le PN est là-bas. Prévenir les syndicats aussi.
Sinon se changer de lieu pour un WE ou une semaine de congés, pour "partir loin" et être réellement dans un univers "normal" qui soit très loin géographiquement du lieu et de la maison où l'on ressasse. C'est ce que j'avais fait l'été dernier, impossible de se défaire ces idées qui me collaient comme de la glue alors que je savais très bien qu'elles étaient fausses. une calamité.
Partir, les a laissées sur place ces idées malsaines et gluantes.
Et ce fut enfin possible dès le premier jour sur place, de pense à autre chose. Quand je suis revenue, c'était parti, et je ne les ai pas retrouvées.
C'est ballot, mais ce serait comme si le mal fait par le PN avait une "portée" qui te suit où que tu ailles, même sans sa présence: sauf si tu pars loin de ta ville pour un moment. Hop, les idées, comme des têtes chercheuses ne peuvent plus te rejoindre, tu es "hors de portée"... Et elles s'éteignent directement toutes seules.
Pour moi, ce fut radical, avec effet de suite dès que j'étais partie: le lendemain j'étais moins engluée, et 2 jours après je n'y pensais enfin plus, le bonheur...
Avoir réussi à porter plainte était essentiel pour moi, pour dire "c'était interdit et puni par la loi", mais au final, ce n'est pas le côté PN qui fut pénalement retenu, mais les infractions annexes à côté. Mais c'était déjà ça. Par contre, à refaire, ce serait avec un bon avocat qui s'y connaît, et pas toute seule, sinon l'administration te ballade sans arrêt.
Quand ce n'est pas possible, puisque PN est encore plus nocif que du harcèlement et plus difficile aussi à faire reconnaître, se dégager de là, du lieu où se trouve la personne.
Changer de boulot, de lieu de travail si le PN est là-bas. Prévenir les syndicats aussi.
Sinon se changer de lieu pour un WE ou une semaine de congés, pour "partir loin" et être réellement dans un univers "normal" qui soit très loin géographiquement du lieu et de la maison où l'on ressasse. C'est ce que j'avais fait l'été dernier, impossible de se défaire ces idées qui me collaient comme de la glue alors que je savais très bien qu'elles étaient fausses. une calamité.
Partir, les a laissées sur place ces idées malsaines et gluantes.
Et ce fut enfin possible dès le premier jour sur place, de pense à autre chose. Quand je suis revenue, c'était parti, et je ne les ai pas retrouvées.
C'est ballot, mais ce serait comme si le mal fait par le PN avait une "portée" qui te suit où que tu ailles, même sans sa présence: sauf si tu pars loin de ta ville pour un moment. Hop, les idées, comme des têtes chercheuses ne peuvent plus te rejoindre, tu es "hors de portée"... Et elles s'éteignent directement toutes seules.
Pour moi, ce fut radical, avec effet de suite dès que j'étais partie: le lendemain j'étais moins engluée, et 2 jours après je n'y pensais enfin plus, le bonheur...
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Je suis à 500 km de ce PN. Cela fait 5 ans...
Mais, moi, je me suis fait piéger. Je n'ai rien vu venir. La personne a été amicale 4 ans et a changé ensuite pour des raisons que j'ai dites. Elle a su adroitement non pas me coller ses propres idées sur ma personne, mais faire prospérer les hydres qui étaient déjà là, en moi, à cause d'une éducation toxique. A la limite elle n'a fait que révéler, que faire sauter une poudrière qui ne demandait pas mieux. L'explosion a fait valser le peu que j'avais construit de positif sur moi, mais qui était du vent.
C'est parce que je me méprisais qu'elle a eu beau jeu de me convaincre que j'étais méprisable; et je me méprise toujours. La seule étape que j'ai franchie est d'en parler, il y a 5-6 ans. J'ai gardé cela pour moi pendant des années et des années. Maintenant j'en parle trop. Je gémis. On m'accuse donc de me complaire dans ces complaintes (air connu). Je cherche simplement des avis nouveaux, des pistes nouvelles, des visions nouvelles du problème après de nombreux échecs.
C'est parce que je me jugeais foncièrement digne de ramasser des coups, de "payer", que je me suis mis à anticiper la possibilité d'en prendre, sans cesse et de manière imprévisible.
Le véritable PN est en moi, c'est mon tyran intérieur. Je ne peux pas le fuir, il faut le tuer, et il ne se laisse pas faire.
Et si vous saviez ce qu'il est heureux quand il entend quelqu'un me dire que je me complais dans cette situation ! Il triomphe.
Mais, moi, je me suis fait piéger. Je n'ai rien vu venir. La personne a été amicale 4 ans et a changé ensuite pour des raisons que j'ai dites. Elle a su adroitement non pas me coller ses propres idées sur ma personne, mais faire prospérer les hydres qui étaient déjà là, en moi, à cause d'une éducation toxique. A la limite elle n'a fait que révéler, que faire sauter une poudrière qui ne demandait pas mieux. L'explosion a fait valser le peu que j'avais construit de positif sur moi, mais qui était du vent.
C'est parce que je me méprisais qu'elle a eu beau jeu de me convaincre que j'étais méprisable; et je me méprise toujours. La seule étape que j'ai franchie est d'en parler, il y a 5-6 ans. J'ai gardé cela pour moi pendant des années et des années. Maintenant j'en parle trop. Je gémis. On m'accuse donc de me complaire dans ces complaintes (air connu). Je cherche simplement des avis nouveaux, des pistes nouvelles, des visions nouvelles du problème après de nombreux échecs.
C'est parce que je me jugeais foncièrement digne de ramasser des coups, de "payer", que je me suis mis à anticiper la possibilité d'en prendre, sans cesse et de manière imprévisible.
Le véritable PN est en moi, c'est mon tyran intérieur. Je ne peux pas le fuir, il faut le tuer, et il ne se laisse pas faire.
Et si vous saviez ce qu'il est heureux quand il entend quelqu'un me dire que je me complais dans cette situation ! Il triomphe.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Je partage aussi ta répulsion pour les explications de texte et autres interpétations littéraires, sculpturales, photographiques, architecturales
Je n'ai pas de répulsion pour. J'ai de la répulsion pour celui qui nous tance d'un "vous comprenez rien" et qui ne s'explique pas. Je suis toujours triste d'aimer un morceau de musique et d'être incapable de dire pourquoi, de comprendre pourquoi, de mettre des mots sur ce que je ressens. Il y a un certain nombre d'années j'ai visité une église romane avec un guide qui nous l'a "expliquée", sur le plan technique, mais pas comme un technocrate : au contraire, en homme qui connaissait les règles, les symboles, les idées qui avaient cours chez les constructeurs et qui savait donc nous en faire pénétrer l'esprit. On peut se dire qu'on aime les églises romanes parce qu'on les trouve belles et ne pas savoir dire davantage pourquoi. Ce guide nous a appris que si elles nous paraissent harmonieuses, c'est parce que l'art roman utilise à foison le fameux nombre d'or comme proportion, ce nombre d'or en lequel - même sans le connaître - notre oeil reconnaît une proportion harmonieuse, parce qu'elle est archi-courante dans la nature.
Nantis de ce viatique et de divers autres, sans être pour autant des érudits en architecture romane, nous voilà contemplant l'église non plus comme un paysage, un ciel ou une montagne, mais comme une oeuvre humaine qui vibre de la vie des hommes qui l'ont pensée, conçue, et construite - qui partageaient le même univers symbolique, du maître d'oeuvre au maçon.
Dans le même ordre d'idée, connaître le processus créatif de l'artiste n'est pas idiot, ni superflu, ni s'encombrer de péroraisons pédantes. Je demande juste le droit d'avoir mon propre ressenti même s'il est différent. Je ne me bouche pas les oreilles pour autant. Ce serait stupide...
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
La spécificité du PN est justement de se baser sur les bonnes valeurs des gens, et de les vampiriser pile dessus.
Ce qui devient ensuite quasimment un lavage de cerveau, qui fait perdre les repères. Car si une part de nous veut dire "ho, stop, ça va pas non ?" cela met tout de suite en contradiction avec ses propres valeurs sur lesquelles le PN se pose et s'appuie pour rester ancré à toi.
(si j'ai bien expliqué)
Donc ce sont ces points-là qui demandent à se reconstruire aujourd'hui. Ceux de tes valeurs, qui étaient les bonnes, qui sont encore justes et adéquates, de bonnes valeurs.
Tout a été fait pour te les rendre empoisonnées ces belles valeurs.
Est-ce que ce point-là, tes belles valeurs, te pose actuellement souci ?
Tu n'es pas méprisable.
Ce sont les belles personnes qui sont les cibles favorites des PN. Et ne cherche pas pouquoi cela a changé au bout de 4 ans d'amitié avec ce PN, c'est exactement sa tactique: faire ami, lier des liens profonds, rendre l'amitié profondément ancrée. Et seulement là, pour certaines de ses victimes, seulement une fois ce travail d'approche vraiment bien ancré, alors il te saccagera. Mais pas avant, pour ceux qu'il choisit de détruire en les désintégrant de l'intérieur en plein coeur. D'autres victimes, ce sera quasimment tout de suite qu'il commence son carnage.
Mais il en choisit toujours au moins un-e qui sera "épargné" durant un temps, pour approcher d'encore plus près.
Ton PN intérieur ensuite.
C'est celui-là alors qui te martyrise donc actuellement... On peut le poser en image intérieur loin de soi, le mettre au pied d'un arbre imaginaire, qui en deviendra le gardien pendant que tu pourras partir sans lui et vivre enfin.
On peut aussi le dessiner, quitte à faire un gribouillis informe, ou écrire un texte qui parle de lui, et le mettre ensuite dans un barbecue pour le brûler. C'est symbolique, mais le geste de le faire vraiment, soulage et aide à tourner la page. Le fait de apsser à cet acte, de le voir ensuite brûler, ou déposé-enterré au pied d'un arbre imaginaire, cela incite ensuite le cerveau à se nettoyer.
Ce qui devient ensuite quasimment un lavage de cerveau, qui fait perdre les repères. Car si une part de nous veut dire "ho, stop, ça va pas non ?" cela met tout de suite en contradiction avec ses propres valeurs sur lesquelles le PN se pose et s'appuie pour rester ancré à toi.
(si j'ai bien expliqué)
Donc ce sont ces points-là qui demandent à se reconstruire aujourd'hui. Ceux de tes valeurs, qui étaient les bonnes, qui sont encore justes et adéquates, de bonnes valeurs.
Tout a été fait pour te les rendre empoisonnées ces belles valeurs.
Est-ce que ce point-là, tes belles valeurs, te pose actuellement souci ?
Tu n'es pas méprisable.
Ce sont les belles personnes qui sont les cibles favorites des PN. Et ne cherche pas pouquoi cela a changé au bout de 4 ans d'amitié avec ce PN, c'est exactement sa tactique: faire ami, lier des liens profonds, rendre l'amitié profondément ancrée. Et seulement là, pour certaines de ses victimes, seulement une fois ce travail d'approche vraiment bien ancré, alors il te saccagera. Mais pas avant, pour ceux qu'il choisit de détruire en les désintégrant de l'intérieur en plein coeur. D'autres victimes, ce sera quasimment tout de suite qu'il commence son carnage.
Mais il en choisit toujours au moins un-e qui sera "épargné" durant un temps, pour approcher d'encore plus près.
Ton PN intérieur ensuite.
C'est celui-là alors qui te martyrise donc actuellement... On peut le poser en image intérieur loin de soi, le mettre au pied d'un arbre imaginaire, qui en deviendra le gardien pendant que tu pourras partir sans lui et vivre enfin.
On peut aussi le dessiner, quitte à faire un gribouillis informe, ou écrire un texte qui parle de lui, et le mettre ensuite dans un barbecue pour le brûler. C'est symbolique, mais le geste de le faire vraiment, soulage et aide à tourner la page. Le fait de apsser à cet acte, de le voir ensuite brûler, ou déposé-enterré au pied d'un arbre imaginaire, cela incite ensuite le cerveau à se nettoyer.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
N'y a t-il pas à ta portée Fusain une "nouveauté de vie" accessible dans laquelle tout ce qui est vicié et ancien retombe à même le sol tandis que "tu montes en volant parce que tu montes en aimant" ? ( St Augustin)
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Torsion nerveuse
Il devrait, mais ça ne marche pas.
Le tyran intérieur "bonheur, interdit ! Punis-toi ! Paie la note !" est trop lourd, trop bien accroché.
Je ne sais pas recevoir, rien accueillir. Ni don, ni amour, rien. Toujours l'impression qu'il faut verser, et tout de suite, une contrepartie, sinon aïe aïe aïe.
Je suis debout pour le boulot depuis 5h. J'ai demandé à ma femme de bien vouloir, pour cette fois-ci, préparer le repas, je me sens un fieffé connard et je vais culpabiliser une semaine.
Le tyran intérieur "bonheur, interdit ! Punis-toi ! Paie la note !" est trop lourd, trop bien accroché.
Je ne sais pas recevoir, rien accueillir. Ni don, ni amour, rien. Toujours l'impression qu'il faut verser, et tout de suite, une contrepartie, sinon aïe aïe aïe.
Je suis debout pour le boulot depuis 5h. J'ai demandé à ma femme de bien vouloir, pour cette fois-ci, préparer le repas, je me sens un fieffé connard et je vais culpabiliser une semaine.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
"Il est dans la nature de l'Homme d'opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent."
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
ça ne marche pas avec "soi-même".
Accessoirement les discours politiques sur le travail (le faux travail, les assistés, etc) sont tellement toxiques qu'on les croirait émis par une sorte de super-PN.
Accessoirement les discours politiques sur le travail (le faux travail, les assistés, etc) sont tellement toxiques qu'on les croirait émis par une sorte de super-PN.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
La grâce est gratuite. C'est à dire que tout ce qui est beau bon et vrai est à nous...Toujours l'impression qu'il faut verser, et tout de suite, une contrepartie, sinon aïe aïe aïe.
Je me demande si on ne peut pas voir ici un manque de confiance en soi. Mais moi je te dis: tes interventions sont intéressantes, ton style est concis, ton esprit ouvert. J'ignore ton âge, mais je ne "crois pas" que le tyran intérieur soit si bien accroché que ça...A toi je peux le dire "Nous marchons sur les serpents et les scorpions, et rien ne peut nous nuire". Sans doute as-tu du mal à t'emparer de cette bonne nouvelle, mais pourtant, elle t'est bel et bien adressée.
J'aimerais aider d'autres ici, mais ces mots que je viens de dire, je ne peux pas les dire à beaucoup de monde, alors que toi, tu peux les entendre.
On tord les choses quand on veut les faire entrer dans quelque chose qui n'est pas pour elles, ou quand on veut leur donner une forme qui ne leur est pas naturelle. Il y a peut-être un faux-self qui te tyrannise, en voulant faire de toi quelqu'un que tu n'es pas, ne peux-tu pas le repérer et l'envoyer promener ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Torsion nerveuse
Il y a 3 semaines, donc, je me suis fait agresser, j'ai eu un problème au genou qui m'a empêché de marcher normalement pendant 15 jours. Pendant ce temps, j'ai pris du retard dans mon travail de terrain. Du coup, depuis dimanche dernier, je me suis imposé d'aller au boulot tous les jours, cad même lundi que j'avais posé en congé, même le 1er mai, même samedi, même hier, sans parler des heures sup en soirée.
Est-ce que je continue ? Est-ce que je m'impose encore de travailler demain et le week-end prochain (au mépris complet de la loi, par ailleurs, mais je note ce travail comme du bénévolat...) Là, je le sais, le tyran est à l'oeuvre, il m'impose de me punir. Il me parle comme les harceleurs que j'ai croisés, il m'insulte, me traite de branleur, proclame que tant que j'ai du boulot, je ne devrais jamais songer un instant à arrêter (sachant que j'aurais alors largement de quoi remplir 365 jours de travail dans l'année), etc etc.
Qu'est-ce que je fais ? Je suis incapable de prendre la décision. Je sais que si je renonce à travailler demain 8 mai (toujours sans compter ces heures) et samedi et dimanche prochain, j'aurai honte, je me dirai que j'ai été incapable de faire un petit effort, etc etc.
Moi qui étais si heureux d'être libéré de ça et de m'être battu contre mon employeur pour que le droit du travail soit un minimum respecté, qu'on arrête de bosser jour, nuit, dimanche et jours fériés comme c'était le cas il y a peu. Voilà que je fais "par moi-même" ce contre quoi je me suis battu.
Et évidemment je trouve des tas de braves gens qui, eux, n'auraient jamais levé un petit doigt un 1er mai pour m'expliquer que "ben oui, c'est ça le monde du travail"...
Est-ce que je continue ? Est-ce que je m'impose encore de travailler demain et le week-end prochain (au mépris complet de la loi, par ailleurs, mais je note ce travail comme du bénévolat...) Là, je le sais, le tyran est à l'oeuvre, il m'impose de me punir. Il me parle comme les harceleurs que j'ai croisés, il m'insulte, me traite de branleur, proclame que tant que j'ai du boulot, je ne devrais jamais songer un instant à arrêter (sachant que j'aurais alors largement de quoi remplir 365 jours de travail dans l'année), etc etc.
Qu'est-ce que je fais ? Je suis incapable de prendre la décision. Je sais que si je renonce à travailler demain 8 mai (toujours sans compter ces heures) et samedi et dimanche prochain, j'aurai honte, je me dirai que j'ai été incapable de faire un petit effort, etc etc.
Moi qui étais si heureux d'être libéré de ça et de m'être battu contre mon employeur pour que le droit du travail soit un minimum respecté, qu'on arrête de bosser jour, nuit, dimanche et jours fériés comme c'était le cas il y a peu. Voilà que je fais "par moi-même" ce contre quoi je me suis battu.
Et évidemment je trouve des tas de braves gens qui, eux, n'auraient jamais levé un petit doigt un 1er mai pour m'expliquer que "ben oui, c'est ça le monde du travail"...
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Eh Fusain, il y a une différence entre aimer son boulot et se comporter en esclave volontaire. Le prix de la liberté est-il trop élevé pour toi ? Je ne te connais pas assez, peut-être que tu n'as rien d'autre à faire que ton travail ? Une promenade à bicyclette ?
Re: Torsion nerveuse
Rien d'autre à faire ? ça fait des semaines que je soupire après du temps pour moi, ne t'inquiète pas, on pourrait me donner trois mois de congé là tout de suite que pas une heure ne serait perdue...
Non, c'est simplement des échos intérieurs (et certains discours extérieurs) qui réactivent le PN-patron-harceleur intériorisé, celui qui me traite de branleur H24...
Sans réfléchir, là tout de suite je vois au moins dix sorties possibles demain si je ne vais pas bosser...
Non, c'est simplement des échos intérieurs (et certains discours extérieurs) qui réactivent le PN-patron-harceleur intériorisé, celui qui me traite de branleur H24...
Sans réfléchir, là tout de suite je vois au moins dix sorties possibles demain si je ne vais pas bosser...
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Poème à métamorphose pour ruban de Moebius (Luc Etienne)
Prendre une bande de papier allongée. Sur l’une des faces, écrire : ’ Trimer, trimer sans cesse Pour moi c’est la sagesse Je ne puis flemmarder Car j’aime mon métier’
• Retourner la bande autour de son plus grand côté et écrire : ’ C’est vraiment éreintant De gaspiller son temps Et grande est ma souffrance Quand je suis en vacance’
• Coller les extrémités de la bande de papier avec une torsion d’un demi-tour. Le ruban de Moebius ainsi créé n’a en fait qu’une seule face. • Relire le poème de bout en bout. • Résultat : les vers des deux strophes s’alternent et donnent un sens bien différent au poème. ’ Trimer, trimer sans cesse C’est vraiment éreintant Pour moi c’est la sagesse De gaspiller son temps Je ne puis flemmarder Et grande est ma souffrance Car j’aime mon métier Quand je suis en vacances’
Prendre une bande de papier allongée. Sur l’une des faces, écrire : ’ Trimer, trimer sans cesse Pour moi c’est la sagesse Je ne puis flemmarder Car j’aime mon métier’
• Retourner la bande autour de son plus grand côté et écrire : ’ C’est vraiment éreintant De gaspiller son temps Et grande est ma souffrance Quand je suis en vacance’
• Coller les extrémités de la bande de papier avec une torsion d’un demi-tour. Le ruban de Moebius ainsi créé n’a en fait qu’une seule face. • Relire le poème de bout en bout. • Résultat : les vers des deux strophes s’alternent et donnent un sens bien différent au poème. ’ Trimer, trimer sans cesse C’est vraiment éreintant Pour moi c’est la sagesse De gaspiller son temps Je ne puis flemmarder Et grande est ma souffrance Car j’aime mon métier Quand je suis en vacances’
Re: Torsion nerveuse
La question a été assez vite réglée, je me suis mis dans le rouge physiquement, donc ou je me calme, ou c'est l'arrêt maladie à brève échéance. Ce n'est pas agréable de se heurter à une telle limite, qui est quand même parfaitement honteuse - ne sommes-nous pas, en France, la nation des branleurs aux 35h, des fainéants ? - mais c'est ainsi. Un mur, mais pas d'acceptation.
De toute façon, rien de plus pénible que de ne pas avoir la force de faire ce que le cerveau aurait envie de réaliser.
Rien ne va, décidément : j'ai l'impression de tout faire de travers, mon quotidien, tout... Tout est sale, laid, gris.
De toute façon, rien de plus pénible que de ne pas avoir la force de faire ce que le cerveau aurait envie de réaliser.
Rien ne va, décidément : j'ai l'impression de tout faire de travers, mon quotidien, tout... Tout est sale, laid, gris.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
WE de 4 jours, du temps pour nous pris, mais... pas de repos.
Trop d'incertitudes sur l'avenir, trop de temps déjà perdu. Je ne sais plus ce que je dois retenir de ma vie, si je dois tout changer et quoi. J'ai l'impression d'être complètement lunatique dans le regard que je porte dessus, je ne sais plus où j'en suis.
Trop d'incertitudes sur l'avenir, trop de temps déjà perdu. Je ne sais plus ce que je dois retenir de ma vie, si je dois tout changer et quoi. J'ai l'impression d'être complètement lunatique dans le regard que je porte dessus, je ne sais plus où j'en suis.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
J'ai l'impression qu'une partie de moi refuse d'être adulte : on prend trop de coups... Ou plutôt j'en ai trop pris, en n'étant pas assez protégé par ceux qui auraient dû le faire (par exemple des personnels de sécurité de statuts divers qui ont sciemment laissé faire)... Du coup, je reste à demi l'enfant en quête de protection douillette et à demi l'adulte qui veut vivre, libre, autonome. Et je me comporte tantôt comme l'un tantôt comme l'autre.
Et c'est humiliant de le constater...
Et c'est humiliant de le constater...
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Salut Fusain.
Etre adulte, n'est-ce pas aussi savoir se protéger, se défendre ainsi que sa famille ?
Notre société nous demande d'être gentils en nous promettant la protection policière en échange mais est-ce vraiment réaliste ?
Est-ce possible d'être en haut de l'Himalaya sans en faire l'escalade ? Les rêves de gosse il faut les garder et chercher à les réaliser, mais l'adulte a appris qu'il y a parfois des difficultés en chemin. Qu'elles ne t'arrêtent pas.
Mais le gosse c'est aussi celui qui traverse alors qu'une voiture arrive, ou le gosse qui va poser sa main sur une plaque électrique encore brulante.
Oui on continue à faire des expériences parfois douloureuses, et c'est bête mais si on recommence on se refait mal, comme avec la plaque électrique. Je crois que la plaque électrique te bruleras TOUJOURS, et la seule solution c'est de ne pas poser la main dessus quand tu sens qu'elle est chaude quand tu t'approche.
Je crois qu'on peut adopter ce comportement pour d'autres situations.
Sois confiant en ta grandeur, en ton statut de grand, d'adulte. Ce n'est peut-être pas ce que tu croyais que ce serait quand tu étais gamin.
Etre adulte c'est peut-être aussi faire des choix et les assumer, ne pas avoir peur de se détacher. Comme un bateau doit quitter le port pour vraiment naviguer. Un bateau à quai, est-ce vraiment un bateau ? Et tu emmènes qui tu veux sur ton bateau.
Etre adulte, n'est-ce pas aussi savoir se protéger, se défendre ainsi que sa famille ?
Notre société nous demande d'être gentils en nous promettant la protection policière en échange mais est-ce vraiment réaliste ?
Est-ce possible d'être en haut de l'Himalaya sans en faire l'escalade ? Les rêves de gosse il faut les garder et chercher à les réaliser, mais l'adulte a appris qu'il y a parfois des difficultés en chemin. Qu'elles ne t'arrêtent pas.
Mais le gosse c'est aussi celui qui traverse alors qu'une voiture arrive, ou le gosse qui va poser sa main sur une plaque électrique encore brulante.
Oui on continue à faire des expériences parfois douloureuses, et c'est bête mais si on recommence on se refait mal, comme avec la plaque électrique. Je crois que la plaque électrique te bruleras TOUJOURS, et la seule solution c'est de ne pas poser la main dessus quand tu sens qu'elle est chaude quand tu t'approche.
Je crois qu'on peut adopter ce comportement pour d'autres situations.
Sois confiant en ta grandeur, en ton statut de grand, d'adulte. Ce n'est peut-être pas ce que tu croyais que ce serait quand tu étais gamin.
Etre adulte c'est peut-être aussi faire des choix et les assumer, ne pas avoir peur de se détacher. Comme un bateau doit quitter le port pour vraiment naviguer. Un bateau à quai, est-ce vraiment un bateau ? Et tu emmènes qui tu veux sur ton bateau.
Re: Torsion nerveuse
Oui on continue à faire des expériences parfois douloureuses, et c'est bête mais si on recommence on se refait mal, comme avec la plaque électrique. Je crois que la plaque électrique te bruleras TOUJOURS, et la seule solution c'est de ne pas poser la main dessus quand tu sens qu'elle est chaude quand tu t'approche.
Je crois qu'on peut adopter ce comportement pour d'autres situations.
Le problème, c'est que c'est ce que je fais. Constamment sur la défensive, constamment à me demander si ce sur quoi je pose la main n'est pas une plaque électrique chaude. Dans la vraie vie, une plaque électrique, on sait la reconnaître. Il y a un voyant rouge si elle est chaude. Et même si ce voyant est en panne, on sent la chaleur bien avant qu'elle ne blesse.
Dans la vraie vie, quand un enfant est victime d'injustices allant jusqu'à des tabassages réguliers, le contrat de l'amour parental, c'est que les parents ne disent pas à l'enfant qu'il a dû le mériter quand même ou qu'il faut qu'il "se montre plus intelligent" en acceptant de prendre les coups, tous les jours, sans répondre, et que "c'est lui le plus con" et le coupable s'il ne se résigne pas à son statut de punching-ball à usage triquotidien. Dans la vraie vie, quand on va au stade encourager son équipe, il y a des personnes chargées de la sécurité. Il y en a même souvent trop. Alors quand on se fait agresser par des supporters de l'autre club en surnombre, que 30 CRS sont à dix mètres de là, le contrat social veut qu'ils réagissent, pas qu'ils te se montrent du doigt en riant. Quand on se fait tomber dessus par un cinglé qui se plaint de ne pas assez bien voir et entendre, il est viré du stade.
Quand le contrat est rompu de la sorte, l'adulte porte en lui l'enfant qui n'a pas été rassuré ni protégé par ceux dont c'était le rôle de le faire parce que l'enfant ne le pouvait pas. Il n'a pas davantage appris à se rassurer lui-même puisque non seulement on lui a refusé protection, mais on lui a aussi collé la culpabilité. Quand l'adulte se trouve à rejouer dans la même scène, il revit indéfiniment le même trauma, et où va-t-il chercher les ressources pour savoir se rassurer lui-même ? En le rendant coupable des agressions qu'il a subies, on a également condamné par avance son éventuelle réaction de faire-face, on l'a délégitimée, on a ainsi également tué en lui, par confort et par lâcheté, les germes de cette auto-assurance.
C'est parvenu à l'âge adulte qu'il faut tout faire à partir de zéro et chaque traumatisme de la même famille fait repartir en arrière. Il faut déjà croire qu'on en a le droit. Avec une confiance en soi même pas détruite : jamais construite, il faut appuyer un raisonnement aussi risqué que : "les dépositaires reconnus de l'autorité qui ont refusé de m'inclure parmi ceux qu'ils défendent, ces dépositaires qui m'ont dit que mon cas était différent, que moi, j'étais bon à prendre des coups pour ne pas déranger l'équilibre social, bon à servir de défouloir, ne sont pas réalistes, ni pragmatiques, ni respectables, ce sont des lâches, des traîtres, des merdes, et peut-être même de grands immatures eux-mêmes. Et c'est moi qui ai raison contre eux."
Vas-y. Facile.
Ha, ha. Oui, je sais. Se prendre en main. Il n'y a que toi qui puisses. Toussa toussa. Je sais, hein. Fut un temps où je n'osais pratiquement plus sortir dans la rue. On en est bien loin. Mais depuis quelques semaines, les crises d'angoisse sont physiques. Etouffements, impression de fièvre brûlante, etc etc. Vous savez ce que c'est. Vous savez ce qu'on donnerait pour que ça s'arrête, là, maintenant, même si c'est un échec, et que ça repousse encore une fois d'un jour la résolution du problème.
Tu sais, siamois, c'est la brûlure de la plaque qui se manifeste alors qu'il n'y a même pas de plaque dans les environs. Qu'est-ce que tu ne donnes pas alors pour sauter dans une piscine ?
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Je sais pas, Fusain, vraiment je ne sais pas, j'essaye simplement de te donner des idées, de réfléchir, mais je ne peux te proposer que mes idées. Peut-être que tu y accroche, peut-être pas, je souhaite qu'un jour tu trouve un truc qui te plaise suffisamment pour que tu te mette en mouvement, et comme un caillou dévalant une pente, enfin débloqué, tu avances de plus en plus.
Ta souffrance me fait beaucoup de peine, vraiment de la peine pour TOI. Parce que tu vaux mieux que ces vieux cauchemards.
Mais comme je le mettais dans mon précédent message, il n'y a pas que le chemin personnel qui nous empêche de nous défendre, il y a la société, comme je disais, qui nous fait croire que les flics nous défendront toujours. Tu l'as bien constaté, ils ne le font pas toujours. Je ne veux pas dire jamais non plus. Mais pour les cas où ils sont défaillants, il te faut une autre solution.
En fait, ça fait 20 ans que je fais du t'aï-chi-chuan, que j'essaye d'expliquer à plein de gens ce que ça pourrait leur apporter cette pratique, santé, équilibre, énergie, détente (dans le sens d'une capacité à bondir). Et les gens s'en foutent. Pourquoi ? Je ne sais pas ? Je ne vois pas ce qu'il y a de mauvais dans cette pratique, pourquoi si peu de personnes s'y intéressent ? Ils préfèrent décorer l'intérieur de la diligence dans laquelle ils sont enfermés plutôt que d'essayer d'en prendre le contrôle ??? NO COMPRENDO !
Avant ça j'avais fait du karaté shotokan pendant presque 5 ans, c'était très bien aussi, une bonne dynamique, une belle énergie :-) et pour ce qui est de se défendre c'est assez efficace aussi.
Tu as certainement déjà essayé les Fleurs de Bach ?
Ce n'est qu'en cherchant en commun, en discutant toi moi et tous, que l'on finira par trouver ta solution.
Ne crois pas que je n'ai pas de problème.
Ta souffrance me fait beaucoup de peine, vraiment de la peine pour TOI. Parce que tu vaux mieux que ces vieux cauchemards.
Mais comme je le mettais dans mon précédent message, il n'y a pas que le chemin personnel qui nous empêche de nous défendre, il y a la société, comme je disais, qui nous fait croire que les flics nous défendront toujours. Tu l'as bien constaté, ils ne le font pas toujours. Je ne veux pas dire jamais non plus. Mais pour les cas où ils sont défaillants, il te faut une autre solution.
En fait, ça fait 20 ans que je fais du t'aï-chi-chuan, que j'essaye d'expliquer à plein de gens ce que ça pourrait leur apporter cette pratique, santé, équilibre, énergie, détente (dans le sens d'une capacité à bondir). Et les gens s'en foutent. Pourquoi ? Je ne sais pas ? Je ne vois pas ce qu'il y a de mauvais dans cette pratique, pourquoi si peu de personnes s'y intéressent ? Ils préfèrent décorer l'intérieur de la diligence dans laquelle ils sont enfermés plutôt que d'essayer d'en prendre le contrôle ??? NO COMPRENDO !
Avant ça j'avais fait du karaté shotokan pendant presque 5 ans, c'était très bien aussi, une bonne dynamique, une belle énergie :-) et pour ce qui est de se défendre c'est assez efficace aussi.
Tu as certainement déjà essayé les Fleurs de Bach ?
Ce n'est qu'en cherchant en commun, en discutant toi moi et tous, que l'on finira par trouver ta solution.
Ne crois pas que je n'ai pas de problème.
Re: Torsion nerveuse
En fait, ça fait 20 ans que je fais du t'aï-chi-chuan, que j'essaye d'expliquer à plein de gens ce que ça pourrait leur apporter cette pratique, santé, équilibre, énergie, détente (dans le sens d'une capacité à bondir). Et les gens s'en foutent. Pourquoi ? Je ne sais pas ? Je ne vois pas ce qu'il y a de mauvais dans cette pratique, pourquoi si peu de personnes s'y intéressent ? Ils préfèrent décorer l'intérieur de la diligence dans laquelle ils sont enfermés plutôt que d'essayer d'en prendre le contrôle ??? NO COMPRENDO !
Parce que toi, tu sais maintenant que ce chemin est bon, mais il est bon pour toi. Si tu savais combien j'en ai essayés. Au bout d'un moment, on fatigue. On aimerait que ça ne soit plus "grimpe cette montagne-ci, et tu verras une fois arrivé en haut si c'était bien ton Everest". A la vingtième montagne qui se fout de ta gueule en te disant que tu l'as montée pour des clous, tu t'assieds et tu pleures.
L'art martial, je ne vais pas dire "je vais essayer". Je suis le champion des "je vais" qui ne se concrétisent pas. Et pour tout cela, je me hais. Et ceux qui se concrétisent, je ne les retiens pas. Hier, j'ai dit, suite à mes posts sur mon topic de présentation "je vais peindre". Je l'ai fait. En une heure, j'ai peint ceci. http://www.flickr.com/photos/exile17/7244471498/in/photostream
Le scan est laid, trop contrasté. Quant à l'image, elle est ce qu'elle est. Mièvre, notamment. Tant pis, j'avais cette image en tête depuis des années.
J'ai dit "je vais", je l'ai fait, et j'ai déjà oublié. J'en parle, pour le ramener un peu à la surface quand même. Pour voir ce que ça donne.
Mais je ne suis pas plus fier de moi. (Attention, hein. Je parle fierté d'avoir agi et non procrastiné. La qualité graphique de cette chose n'est pas l'objet du débat.)
De même, mes 10 dernières années ont été empoisonnées par des problèmes de surpoids. J'ai trouvé, après X essais tous plus punitifs les uns que les autres, une méthode plus paisible et consistant aussi à s'accepter. J'ai perdu 16 kg en quelques mois et je suis stabilisé depuis 3 mois, sans effort, sans tension, donc sans risque de reprise. Rien à faire : je m'accepte à peine mieux qu'avant...
Je crois que mes parents, fort toxiques, m'ont imposé une telle exigence de perfection que je n'arrive pas à m'en dégager. Et ça colle à la peau ! parce que le savoir, c'est se savoir vaniteux ("mon vrai objectif, la perfection" ! charlot, va, pour qui tu te prends ?) et donc bang ! imparfait, et c'est reparti pour un tour. Je suis coupé en deux. Une partie adulte imparfaite et qui par intermittences arrive à être "libre et heureuse". Une partie qui est toujours l'enfant inquiet, sans sécurité, et poussé par des adultes traîtres intériorisés à une quête éperdue de perfection-approbation.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
En général j'aime bien les aquarelles, ce rendu un peu mystérieux, un effet de verre un tout petit peu déformant, qui donne l'impression que les choses ne sont pas vraiment ce qu'elles sont.
Ton ciel est balaise :-)
Les terrains de tennis sont quand même vachement pentus :-)
De toute façon on ne peut pas être tout le monde. Regarde les champions du monde de boxe, il y a des poids lourds, il y a des poids plumes. Ils sont champions du monde parce qu'ils sont dans la catégorie qui leur convient.
Leur fierté fait-elle ton bonheur ? Evidemment non. Trouver ses propres valeurs ça fait du bien, tu as raison, c'est là qu'on se sent bien. C'est aussi valable pour ce que l'on fait, là où on se sent bien c'est dans les actions qui sont liées à nos valeurs, qui ont du sens pour nous. Et si tes valeurs ne sont pas mes valeurs, tant mieux. Et si ce sont les mêmes tant mieux aussi.
Ton ciel est balaise :-)
Les terrains de tennis sont quand même vachement pentus :-)
De toute façon on ne peut pas être tout le monde. Regarde les champions du monde de boxe, il y a des poids lourds, il y a des poids plumes. Ils sont champions du monde parce qu'ils sont dans la catégorie qui leur convient.
Leur fierté fait-elle ton bonheur ? Evidemment non. Trouver ses propres valeurs ça fait du bien, tu as raison, c'est là qu'on se sent bien. C'est aussi valable pour ce que l'on fait, là où on se sent bien c'est dans les actions qui sont liées à nos valeurs, qui ont du sens pour nous. Et si tes valeurs ne sont pas mes valeurs, tant mieux. Et si ce sont les mêmes tant mieux aussi.
Re: Torsion nerveuse
Les terrains de tennis sont quand même vachement pentus :-)
Pas d'ma faute si la terre des vignobles de Franconie est rouge !
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Ouais j'ai trouvé ça marrant d'imaginer un match de tennis par-dessus les vignes, quel bordel ça foutrait.
Dans le Var les terres sont bien rouges aussi, peut-être que tu connais ?
Dans le Var les terres sont bien rouges aussi, peut-être que tu connais ?
Re: Torsion nerveuse
C'est un des départements que je ne connais absolument pas.
Là c'est plutôt rouge comme du grès. Le coin ressemble à l'Alsace sans les Vosges en arrière-plan, avec juste ces petits coteaux plats. Ils plantent d'ailleurs les mêmes cépages qu'en Alsace. Ce n'est pas du grand vin, mais du bon petit vin, disons.
Là c'est plutôt rouge comme du grès. Le coin ressemble à l'Alsace sans les Vosges en arrière-plan, avec juste ces petits coteaux plats. Ils plantent d'ailleurs les mêmes cépages qu'en Alsace. Ce n'est pas du grand vin, mais du bon petit vin, disons.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Aujourd'hui, je suis allé à la rencontre de l'enfant qu'il y a en moi, celui qui n'a pas été rassuré quand il aurait dû l'être (quand j'avais 3, 5, 8, 10 ans...) et qui sans cesse, sanglote parce qu'il a peur, que le monde est trop dangereux pour lui, qu'il est abandonné, seul, dans le froid. Celui qui n'a jamais été aimé, qui devait sans cesse prouver qu'il était parfait.
Je lui ai dit que tout ça c'était fini. Que moi, je l'aimais. Que je ne lui demanderais plus jamais la perfection. Qu'au lieu de repenser avec honte à ces épisodes d'enfance où l'enfant a eu un comportement "décalé" - un quiproquo, n'importe quoi, tout ce qui est complètement normal à 3 ans ou 5 ans mais qui était resté marqué par le fer rouge de la honte - j'y repenserais avec un sourire aimant. Que je l'aimerais sans conditions et sans jamais l'abandonner. Je lui ai dit que j'aimais son sourire, son regard émerveillé, le même que moi-adulte je pose sur la Nature, c'est lui qui me le donne - et à ce moment-là un écureuil est arrivé.
Je lui ai demandé pardon d'avoir mis si longtemps et je l'ai serré, très fort.
Il m'a semblé consolé, mais je ne sais pas combien de temps ça va durer.
Mais la clé est là, n'est-ce pas ?
Si je sais me rassurer moi-même... comme tout le monde...
Là, je voudrais pleurer, mais ce ne sont plus les mêmes sanglots qu'au début.
Je lui ai dit que tout ça c'était fini. Que moi, je l'aimais. Que je ne lui demanderais plus jamais la perfection. Qu'au lieu de repenser avec honte à ces épisodes d'enfance où l'enfant a eu un comportement "décalé" - un quiproquo, n'importe quoi, tout ce qui est complètement normal à 3 ans ou 5 ans mais qui était resté marqué par le fer rouge de la honte - j'y repenserais avec un sourire aimant. Que je l'aimerais sans conditions et sans jamais l'abandonner. Je lui ai dit que j'aimais son sourire, son regard émerveillé, le même que moi-adulte je pose sur la Nature, c'est lui qui me le donne - et à ce moment-là un écureuil est arrivé.
Je lui ai demandé pardon d'avoir mis si longtemps et je l'ai serré, très fort.
Il m'a semblé consolé, mais je ne sais pas combien de temps ça va durer.
Mais la clé est là, n'est-ce pas ?
Si je sais me rassurer moi-même... comme tout le monde...
Là, je voudrais pleurer, mais ce ne sont plus les mêmes sanglots qu'au début.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Fusain a écrit: et à ce moment-là un écureuil est arrivé.
Je lui ai demandé pardon d'avoir mis si longtemps et je l'ai serré, très fort
la pôv'bête... :couic:
- Spoiler:
- Sorry pour la vanne, je n'ai pas résisté :autoflagellation:
Plus sérieusement, une technique pour calmer l'énervement des pensées: laisser flotter son regard dans le lointain (horizon, nuages, toits de la ville), sans fixer, la pensée floue. Les yeux et le cerveau étant liés, si tes yeux bougent c'est que ton cerveau est agité; l'inverse est vrai. Une ou plusieurs séances de 10/15 mn par jour, très efficace en quelques jours.
Tu peux d'ailleurs fredonner en même temps... si ça te chante
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Torsion nerveuse
laisser flotter son regard dans le lointain (horizon, nuages, toits de la ville), sans fixer
Impossible !
Il ne t'aura pas échappé que dans cette situation-là, les yeux sont excessivement sensibles à n'importe quel mouvement, alors même que la vision est devenue complètement floue. Cette méthode me sert quotidiennement, non pas pour méditer... mais pour chercher un oiseau sur un fond sombre ou dans le feuillage. L'oeil percute immédiatement sur le petit mouvement sec qui distingue l'oiseau sautant de branche en branche de la feuille qui s'agite dans le vent...
Si je fais ça, je ne vais avoir que la recherche des mouvements en tête.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
J'ai un peu la même méthode pour chercher les erreurs dans les logs informatiques. Ca me fait penser aux radars à effet Doppler, sensibles aux mouvements plus qu'aux formes. Sensibles à la dérivée d'une certaine manière.
Mais focaliser les yeux sur une main et déplacer cette main de près vers le lointain, puis aller au bout de l'horizon (je sais c'est loin...) et puis revenir, c'est ce que l'on fait dans presque tous les mouvements au t'aï-chi-chuan, le regard pousse dans les mains à travers les bras. C'est interne, de l'oeil à travers la tête puis dans le cou puis l'épaule puis le coude, poignet, tranchant externe, majeur et annulaire joints.
Petite question si tu permets Fusain, quelles sont tes émotions quand tu es dans cette recherche visuelle que tu décris ?
Mais focaliser les yeux sur une main et déplacer cette main de près vers le lointain, puis aller au bout de l'horizon (je sais c'est loin...) et puis revenir, c'est ce que l'on fait dans presque tous les mouvements au t'aï-chi-chuan, le regard pousse dans les mains à travers les bras. C'est interne, de l'oeil à travers la tête puis dans le cou puis l'épaule puis le coude, poignet, tranchant externe, majeur et annulaire joints.
Petite question si tu permets Fusain, quelles sont tes émotions quand tu es dans cette recherche visuelle que tu décris ?
Re: Torsion nerveuse
Aucune en particulier : l'impression d'être en train d'utiliser un outil de travail.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Je me sens vide, épuisé, stupide. Impossible de suivre des topics complexes, ou même de lire quelque chose de difficile - l'impression de ne pas pouvoir m'utiliser moi-même. Que les fonctions ne répondent plus. Qu'il n'y a plus de bande passante. Quand je lis les expériences des uns et des autres, je retrouve ce côté enivrant des jours post-test : alors c'est vrai, j'ai ce superordinateur ? Wah, tout ce que je vais pouvoir faire !
Mais le superordinateur rame ou bien manque de batterie...
Mais le superordinateur rame ou bien manque de batterie...
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Fusain a écrit:Je me sens vide, épuisé, stupide. (...)
Mais le superordinateur rame ou bien manque de batterie...
Bêtement, c'est bon signe.
Très bon signe.
ça veut dire que tes anciens systèmes rament, oui, mais que tu cherches à activer "le reste".
Ce ne sont que les "anciens" qui plantent, ceux que l'on t'a appris à faire, à suivre. Parce que cela marchait pour les autres, pour eux etc... Ou parce qu'on leur avait dit de faire ainsi, simplement.
Mais toi, c'est autre chose ton carburant.
Tu rames avec l'essence ? Alors stoppe, et prends le sens du Vent, sens ce qui te fait frémir d'énergie rien qu'en y pensant, et cours plonger dedans.
ça veut dire qu'il te faut trouver tout ce qui t'épuise psychiquement, et stopper ces directions. Comme l'essence citée ci-dessus, cela ne te va plus, tu le sais maintenant.
Pour se poser, et trouver l'autre voie, qui elle, est le super-ordinateur, la Voie de sentir le Vent, qui est là. Pose-toi et écoute ce que te dit ton coeur, ton instinct. Ce sera là-dedans.
C'est comme une mue.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Très prosaïquement c'est aussi la grosse période de surcharge de travail avec des nuits de 4h...
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
je comprends tout à fait ce que tu ressens cela m'arrive souvent...
les émotions intenses, les déceptions profondes et récurrentes face à des évènements ou des gens, les comportements stupides et mesquins...cette irrépressible envie de dire m....e aux gens tout en ayant conscience que l'on risque de les blesser alors on préfère se taire et se blesser nous même... cette envie d'être capable de ne pas prendre les choses à coeur, de connaitre ce sentiment d'indifférence que peuvent avoir certains...
Parfois, j'ai l'impression d'être prise dans un étau sans être capable de réagir tout en ayant conscience des choses.
Ton image d'Hercule demeuré me fait penser à quelqu'un de proche( qui est d'ailleurs très grand ) et qui se déchaîne tel un enfant capricieux sans avoir conscience du mal qu'il peut faire.
je n'ai qu'une chose à te dire (que je me dis donc à moi même par la même occasion) courage!!
(petit conseil que mon médecin m'a donné: apprenez à dire m....e aux gens )
merci pour ce post, tu as réussi à mettre des mots sur des choses que je n'arrivais pas à décrire simplement
les émotions intenses, les déceptions profondes et récurrentes face à des évènements ou des gens, les comportements stupides et mesquins...cette irrépressible envie de dire m....e aux gens tout en ayant conscience que l'on risque de les blesser alors on préfère se taire et se blesser nous même... cette envie d'être capable de ne pas prendre les choses à coeur, de connaitre ce sentiment d'indifférence que peuvent avoir certains...
Parfois, j'ai l'impression d'être prise dans un étau sans être capable de réagir tout en ayant conscience des choses.
Ton image d'Hercule demeuré me fait penser à quelqu'un de proche( qui est d'ailleurs très grand ) et qui se déchaîne tel un enfant capricieux sans avoir conscience du mal qu'il peut faire.
je n'ai qu'une chose à te dire (que je me dis donc à moi même par la même occasion) courage!!
(petit conseil que mon médecin m'a donné: apprenez à dire m....e aux gens )
merci pour ce post, tu as réussi à mettre des mots sur des choses que je n'arrivais pas à décrire simplement
lettrine- Messages : 85
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Re: Torsion nerveuse
petit conseil que mon médecin m'a donné: apprenez à dire m....e aux gens
En général ils ne sont pas d'accord.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Ponce Pilate est un bon exemple aussi dans le même style :p
Parfois les gens sont vraiment très lourds, donc au lieu de penser, comme dit ci dessus que se sont eux les victimes et que l'on risque de leur faire mal ou de les blesser, eh bien en se vexant ou en boudant (ou en s'en lavant les mains) on se devient la victime et l'autre est pointé du doigt comme le méchant agresseur oui c'est vicieux mais ça m'a aidé pendant un moins (certainement quand je changeais aussi les batteries, après on y prête carrément moins l'attention). ^^
Parfois les gens sont vraiment très lourds, donc au lieu de penser, comme dit ci dessus que se sont eux les victimes et que l'on risque de leur faire mal ou de les blesser, eh bien en se vexant ou en boudant (ou en s'en lavant les mains) on se devient la victime et l'autre est pointé du doigt comme le méchant agresseur oui c'est vicieux mais ça m'a aidé pendant un moins (certainement quand je changeais aussi les batteries, après on y prête carrément moins l'attention). ^^
Lumynose- Messages : 241
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Re: Torsion nerveuse
ça m'énerve, j'ai l'impression d'être peu résistant au travail. OK, je dois me lever à 4h et ensuite faire une 2e moitié de journée de travail l'après-midi, et ce de façon irrégulière et pour une brève période - donc pas de prise de rythme - mais quand même, je ne fais pas plus de 40-45 heures par semaine, même si des fois je dois aller bosser les WE, ponts et jours fériés, rien à voir avec un rythme de cadre ordinaire qui bosse 70 heures par semaine pratiquement sans week-ends et sans congés !
Et pourtant je suis rendu à point d'épuisement tel que ces 3 derniers jours, j'ai eu des étourdissements et me suis endormi deux fois comme une masse en plein aprem.
Hier 11 de tension : banal, oui mais la plus basse enregistrée chez moi depuis... 10 ou 12 ans.
J'en ai marre, pourquoi je ne suis pas résistant, pas courageux ?
Et pourtant je suis rendu à point d'épuisement tel que ces 3 derniers jours, j'ai eu des étourdissements et me suis endormi deux fois comme une masse en plein aprem.
Hier 11 de tension : banal, oui mais la plus basse enregistrée chez moi depuis... 10 ou 12 ans.
J'en ai marre, pourquoi je ne suis pas résistant, pas courageux ?
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Pas du tout...
L'été dernier, je me suis demandé si je ne devais pas changer de secteur professionnel parce que je n'en pouvais plus de subir cette surcharge entre mars et juillet, et que le coeur commençait à ne plus y être face à l'investissement physique et émotionnel que représente ce travail. J'ai passé l'automne à réfléchir, à discerner et je me suis aperçu que j'avais besoin du sens qu'a ce métier. Que l'abandonner pour un fromage mieux payé me tuerait, pour le coup, m'asphyxierait par l'ennui. Alors, je n'ai pas changé, mais ce n'était pas un renoncement ou du fixisme : c'est comme si j'avais rechoisi ce métier. Bon, mon salaire a augmenté, aussi : mais il reste inférieur au salaire médian, donc, bien mince par rapport à ce qui est exigé de moi : mais il me suffit.
Cet été, je suis épuisé, peut-être plus que l'an dernier. Mais pour la première fois depuis plusieurs années je ne ressens absolument pas cette envie de fuite, cette envie d'abandonner le poste pour un truc pépère, ni une quelconque impression de "ras le cul de faire ça, après tout". Bien sûr il y a des dossiers qui m'emmerdent, des partenaires qui ont des façons de travailler qui m'insupportent (généralement, un couplage : forte exigence vis-à-vis de nous, manque de rigueur complet de leur côté), des choses que je n'ai plus envie de faire pour pouvoir me consacrer à d'autres - mais toujours dans le même boulot. C'est là que j'ai des choses à faire, à étudier, à comprendre, à créer, à protéger, à vivre. C'est là que je me sens appelé à agir.
La frustration, elle vient au contraire de la fatigue physique qui survient trop tôt à mon goût - d'où culpabilisation - et qui m'empêche de faire ce que je veux faire ici.
L'été dernier, je me suis demandé si je ne devais pas changer de secteur professionnel parce que je n'en pouvais plus de subir cette surcharge entre mars et juillet, et que le coeur commençait à ne plus y être face à l'investissement physique et émotionnel que représente ce travail. J'ai passé l'automne à réfléchir, à discerner et je me suis aperçu que j'avais besoin du sens qu'a ce métier. Que l'abandonner pour un fromage mieux payé me tuerait, pour le coup, m'asphyxierait par l'ennui. Alors, je n'ai pas changé, mais ce n'était pas un renoncement ou du fixisme : c'est comme si j'avais rechoisi ce métier. Bon, mon salaire a augmenté, aussi : mais il reste inférieur au salaire médian, donc, bien mince par rapport à ce qui est exigé de moi : mais il me suffit.
Cet été, je suis épuisé, peut-être plus que l'an dernier. Mais pour la première fois depuis plusieurs années je ne ressens absolument pas cette envie de fuite, cette envie d'abandonner le poste pour un truc pépère, ni une quelconque impression de "ras le cul de faire ça, après tout". Bien sûr il y a des dossiers qui m'emmerdent, des partenaires qui ont des façons de travailler qui m'insupportent (généralement, un couplage : forte exigence vis-à-vis de nous, manque de rigueur complet de leur côté), des choses que je n'ai plus envie de faire pour pouvoir me consacrer à d'autres - mais toujours dans le même boulot. C'est là que j'ai des choses à faire, à étudier, à comprendre, à créer, à protéger, à vivre. C'est là que je me sens appelé à agir.
La frustration, elle vient au contraire de la fatigue physique qui survient trop tôt à mon goût - d'où culpabilisation - et qui m'empêche de faire ce que je veux faire ici.
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Re: Torsion nerveuse
Le corps est traître...mais il faut apprendre à l'écouter (à lui pardonner aussi)
Burnout
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Re: Torsion nerveuse
Fusain a écrit:petit conseil que mon médecin m'a donné: apprenez à dire m....e aux gens
En général ils ne sont pas d'accord.
il s'agit bien sûr d'une façon de parler....
lettrine- Messages : 85
Date d'inscription : 12/06/2012
Age : 42
Localisation : incunable
Re: Torsion nerveuse
C'est une façon de parler, en effet. C'est-à-dire : des mots. Dire merde aux gens, ce n'est qu'une figure de style, et "vous n'avez qu'à dire merde aux gens", un bottage en touche. Et petite, la touche. Aux 10 mètres.
Dans les faits, au travail, la fatigue est un mot qu'il n'est pas très légal de prononcer. Surtout dans une association où l'employeur, ce sont les administrateurs, qui ne travaillent pas dans la boîte et n'ont aucune idée d'en quoi consiste une journée de travail de chargé de mission chez nous. Donc rien ne sera entendu avant de faire un truc genre un malaise dans les bureaux, et encore.
Dans les faits, au travail, la fatigue est un mot qu'il n'est pas très légal de prononcer. Surtout dans une association où l'employeur, ce sont les administrateurs, qui ne travaillent pas dans la boîte et n'ont aucune idée d'en quoi consiste une journée de travail de chargé de mission chez nous. Donc rien ne sera entendu avant de faire un truc genre un malaise dans les bureaux, et encore.
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
effectivement dans le cadre du boulot c'est difficile...tout dépend de l'endroit où l'on bosse et des gens que l'on a en face de soi.
En revanche, je pense que dans le domaine privé c'est tout à fait possible. Si nous n'utilisons pas les mots, que reste t'il ?
En revanche, je pense que dans le domaine privé c'est tout à fait possible. Si nous n'utilisons pas les mots, que reste t'il ?
lettrine- Messages : 85
Date d'inscription : 12/06/2012
Age : 42
Localisation : incunable
Re: Torsion nerveuse
Si les circonstances continuent à m'imposer des situations anxiogènes, je crois que je vais vraiment craquer, là.
Physiquement, je suis à bout. Membres en plomb, impression permanente de fièvre (mais il n'y en a pas), marcher 100 mètres est un effort.
Et à côté de ça mes angoisses qui m'imposent une hypervigilance effarante, provoquent des crises terribles deux ou trois fois par jour, bref, tension nerveuse maximale alors que le corps est à bout. Et surtout l'impression qu'à part attendre il n'y a aucune issue...
Physiquement, je suis à bout. Membres en plomb, impression permanente de fièvre (mais il n'y en a pas), marcher 100 mètres est un effort.
Et à côté de ça mes angoisses qui m'imposent une hypervigilance effarante, provoquent des crises terribles deux ou trois fois par jour, bref, tension nerveuse maximale alors que le corps est à bout. Et surtout l'impression qu'à part attendre il n'y a aucune issue...
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
J'approuve Storm, ça ressemble à de l'épuisement professionnel, quand le corps parle, il faut l'écouter. Il n'y a pas trente-six solutions : s'arrêter avant l'effondrement. Des vacances, l'occasion de partir prendre l'air ailleurs, c'est possible pour toi ?
Invité- Invité
Re: Torsion nerveuse
Bonjour,
J'ai travaillé comme conducteur de bus à Paris, travail qui, sous des dehors faciles, se révèle très fatigants.
La concentration extrême que demande ce métier dû aux responsabilités qu'il comporte et au nombre d'informations que le "machiniste" (celui qui conduit des machines) se doit de gérer dans les entre-las de rues qu'est notre capitale, sans compter les voyageurs, les autres automobiles et tout le toutime fait que pendant 25 ans j'ai connu, peut-être en moins fort, une similaire fatigue.
Ce que Fusain décrit c'est cet épuisement qui m'a accompagné pendant deux décennies et demi.
J'en ai vu, pendant tout ce temps, tous ces confrères au corps qui dit STOP et qui virent leur santé s'amoindrir.
Moi-même n'étais pas loin de m'effondrer et ai profité de mon proche départ à la retraite pour faire un très long arrêt maladie, arrêt maladie qui n'était en rien une friponnerie.
Attention à toi, Fusain, ton corps t'avertit.
Mais il est vrai que, par moment, des situations nous empêchent, sur l'instant, de nous extraire de conditions délétères.
Peut-être, si l'organisation de ton entreprise te le permet, pourrais-tu créer ta propre niche écologique?
Quoi qu'il en soit la culpabilité n'est, en réalité, que de l'importance que nous lui donnons (et parfois je lui en donne trop, d'importance) et tu as le droit, si cela est possible et pour ta sauvegarde, et ce qui importe pour toi, c'est ta sauvegarde, de trouver une place où tu ne te retrouverais pas dans cette tensions maximale.
Je ne suis en rien à ta place et les conseilleurs ne sont pas souvent les payeurs (comme disait la chanson)!
J'ai travaillé comme conducteur de bus à Paris, travail qui, sous des dehors faciles, se révèle très fatigants.
La concentration extrême que demande ce métier dû aux responsabilités qu'il comporte et au nombre d'informations que le "machiniste" (celui qui conduit des machines) se doit de gérer dans les entre-las de rues qu'est notre capitale, sans compter les voyageurs, les autres automobiles et tout le toutime fait que pendant 25 ans j'ai connu, peut-être en moins fort, une similaire fatigue.
Ce que Fusain décrit c'est cet épuisement qui m'a accompagné pendant deux décennies et demi.
J'en ai vu, pendant tout ce temps, tous ces confrères au corps qui dit STOP et qui virent leur santé s'amoindrir.
Moi-même n'étais pas loin de m'effondrer et ai profité de mon proche départ à la retraite pour faire un très long arrêt maladie, arrêt maladie qui n'était en rien une friponnerie.
Attention à toi, Fusain, ton corps t'avertit.
Mais il est vrai que, par moment, des situations nous empêchent, sur l'instant, de nous extraire de conditions délétères.
Peut-être, si l'organisation de ton entreprise te le permet, pourrais-tu créer ta propre niche écologique?
Quoi qu'il en soit la culpabilité n'est, en réalité, que de l'importance que nous lui donnons (et parfois je lui en donne trop, d'importance) et tu as le droit, si cela est possible et pour ta sauvegarde, et ce qui importe pour toi, c'est ta sauvegarde, de trouver une place où tu ne te retrouverais pas dans cette tensions maximale.
Je ne suis en rien à ta place et les conseilleurs ne sont pas souvent les payeurs (comme disait la chanson)!
theuric- Messages : 440
Date d'inscription : 25/05/2012
Localisation : yonne
Re: Torsion nerveuse
Fusain,
au stade où tu as l'air d'en être, je crains que 3 jours ne suffisent pas...
3 semaines avec changement d'air complet seraient à mon sens le minimum dont tu aurais besoin... Peut-être plus...
au stade où tu as l'air d'en être, je crains que 3 jours ne suffisent pas...
3 semaines avec changement d'air complet seraient à mon sens le minimum dont tu aurais besoin... Peut-être plus...
Samaelle- Messages : 188
Date d'inscription : 26/06/2012
Age : 43
Localisation : Les Abrets, Isère
Re: Torsion nerveuse
Bien sûr qu'il faut 3 semaines au moins. Mais ça s'appelle les grandes vacances et ça ne sera pas avant... et bien, encore 3 semaines de boulot.
Coupure, lâcher-prise, larguer les responsabilités, les choses à contrôler.
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Invité- Invité
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