Le choix vers la paix et le repos
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Re: Le choix vers la paix et le repos
Je suis entièrement d'accord avec toi et c'est ce que je ressens dans ma vie. Les gens auront toujours un jugement envers autrui, la seule solution c'est de pouvoir outrepasser leur vision restrictive de la vie.
Ce que j'ai pu apprendre et constater, c'est le fait que dès qu'on s'écarte de l'opinion majoritaire, c'est à dire l’opinion partagé par le plus grand nombre, on est jugé de manière négative dans la quasi totalité des cas.
Les non zèbres ont une facilité à oublier leurs convictions et suivre le mouvement ce qui génèrent le conformisme et le conditionnement participant à la cohésion sociale.
Il n'y a pas de solution mais le simple fait d’être capable de détacher ses chaines que la société nous impose avec une vision prédéfini de la vie et assumer ses choix au détriment du jugement d'autrui.
Ce que j'ai pu apprendre et constater, c'est le fait que dès qu'on s'écarte de l'opinion majoritaire, c'est à dire l’opinion partagé par le plus grand nombre, on est jugé de manière négative dans la quasi totalité des cas.
Les non zèbres ont une facilité à oublier leurs convictions et suivre le mouvement ce qui génèrent le conformisme et le conditionnement participant à la cohésion sociale.
Il n'y a pas de solution mais le simple fait d’être capable de détacher ses chaines que la société nous impose avec une vision prédéfini de la vie et assumer ses choix au détriment du jugement d'autrui.
Dernière édition par Horacle le Mer 18 Avr 2012, 21:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
Dégage-toi du regard des autres.
Affirme-toi. Non pas "contre", mais au nom de ta foi en toi.
Choisir la voie opposée aux autres, c'est choisir la leur en négatif. C'est encore s'y conformer.
A ce moment-là, le conformisme ou l'anticonformisme, la minorité ou la majorité n'ont plus d'importance. On ne s'écrase plus, on est debout quand c'est le moment, on reste assis quand on juge que c'est le moment, aussi.
"C'est pas les girouettes qui tournent, c'est le vent". Le mieux est donc encore d'être le beffroi.
Tiens, voilà, Horacle m'a devancé.
Affirme-toi. Non pas "contre", mais au nom de ta foi en toi.
Choisir la voie opposée aux autres, c'est choisir la leur en négatif. C'est encore s'y conformer.
A ce moment-là, le conformisme ou l'anticonformisme, la minorité ou la majorité n'ont plus d'importance. On ne s'écrase plus, on est debout quand c'est le moment, on reste assis quand on juge que c'est le moment, aussi.
"C'est pas les girouettes qui tournent, c'est le vent". Le mieux est donc encore d'être le beffroi.
Tiens, voilà, Horacle m'a devancé.
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
Mais oui, tu peux parler Wise.
Si tu n'arrives pas à trouver les mots, quels sont les poèmes, ou les chansons qui te parlent, pour mieux réussir à expliquer, à dire ? Ou bien les images, peintures ? Elles aussi expriment beaucoup.
Et tu n'es pas seul. D'autres aussi en parlent, là, sur le forum. Mais un peu dispersés dans le flot de ZC. Ce que tu dis, est ce que nous vivons, ressentons, au moins pour une part de zèbres.
Je t'ai envoyé quelques messages ces temps-ci, mais j'ignore si tu les as vus en messagerie, ils n'ont pas eu de réponse.
J'aurais peut-être dû écrire directement sur ton adresse mail...
Moi non plus, je n'ai pas de super-mots, mais des images qui parlent de beauté différente, j'en ai: voilà. Avec tout mon amour pour la personne que tu es.
Et je la mets deux fois, pour qu'elles comptent deux fois plus.
Wise, tu es comme la colonne de lumière qui éclaire ce canyon, déjà différent en lui seul, et tellement beau avec ses rainures.
]
Si tu n'arrives pas à trouver les mots, quels sont les poèmes, ou les chansons qui te parlent, pour mieux réussir à expliquer, à dire ? Ou bien les images, peintures ? Elles aussi expriment beaucoup.
Et tu n'es pas seul. D'autres aussi en parlent, là, sur le forum. Mais un peu dispersés dans le flot de ZC. Ce que tu dis, est ce que nous vivons, ressentons, au moins pour une part de zèbres.
Je t'ai envoyé quelques messages ces temps-ci, mais j'ignore si tu les as vus en messagerie, ils n'ont pas eu de réponse.
J'aurais peut-être dû écrire directement sur ton adresse mail...
Moi non plus, je n'ai pas de super-mots, mais des images qui parlent de beauté différente, j'en ai: voilà. Avec tout mon amour pour la personne que tu es.
Et je la mets deux fois, pour qu'elles comptent deux fois plus.
Wise, tu es comme la colonne de lumière qui éclaire ce canyon, déjà différent en lui seul, et tellement beau avec ses rainures.
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Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
Oui ne te sens pas seul !
Je ne participe que rarement aux topics que tu as initié car, malgré des convictions, je manques d'arguments documentés et rechigne à mes donner les moyens et fouiller plus précisément.
Même si je crois que tes thèmes m'assaillent moins souvent que toi, moins intensément probablement aussi, ils font aussi parti de mon quotidien. J'ai pas toujours l'envie, non plus, de remuer le couteau dans la plaie.
Je ne participe que rarement aux topics que tu as initié car, malgré des convictions, je manques d'arguments documentés et rechigne à mes donner les moyens et fouiller plus précisément.
Même si je crois que tes thèmes m'assaillent moins souvent que toi, moins intensément probablement aussi, ils font aussi parti de mon quotidien. J'ai pas toujours l'envie, non plus, de remuer le couteau dans la plaie.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Le choix vers la paix et le repos
Et si on se faisait une liste, de toutes les choses, qu'on peut vraiment réussir à faire "comme on les veut nous" ?
Pour libérer Wise.
Pas de consommation, ni de choses faites par la masse.
Moi, la Nuit, quand je me réveille, ce qui arrive très très souvent, je me lève et je vais voir les arbres à la fenêtre. Dès que je peux, je les ouvre la nuit. Pour les entendre bruisser calmement, chuchoter, je ne sais pas ce qu'ils se racontent, mais c'est comme une berceuse d'une autre vie que j'entends là.
Parfois, la Nuit, je ressors exprès me promener sous les arbres. Toute une vie existe pendant la nuit, tout chuchote, tout crie en silence, c'est merveilleux.
Dès que je peux, je marche aussi pieds nus partout. A la maison, mais aussi au travail selon les sols. Au parc, dans l'herbe verte et fraîche qui chatouille et lèche les pieds. Et je ris de ceux qui haussent les sourcils en me voyant faire, en pensant à leurs pieds enfermés dans des chaussures serrées et chaudes, qui empestent.
Un jour, lors d'une rencontre de joueurs, j'ai sorti au petit déjeûner mon habituel lait d'amandes, on m'a regardé, et conseillé d'aller voir dans le frigo. Lorsque j'y rangeais ensuite mon lait, je vis alors un autre habitué qui avait apporté son lait de chèvre, un autre son lait de soja et ainsi de suite. Aucun ne buvait de lait de vache... Et ce fut ainsi pendant toute la rencontre, tellement de différences, que l'on se sentait chez soi.
La différence devenait la norme.
Après, on me dit que le lait de vache est très bien, mais nous sommes déjà 3 minimum dans la famille à avoir spontannément changé ou refusé d'en boire pendant l'enfance. Ma fille devient une furie susceptible à fleur de peau dès qu'elle en boit plus de 3 jours, inratable.
On me dit que les Arbres ne parlent pas, et j'entends les plus Grands Chefs Indiens d'autrefois, Sages de leur peuple, qui disaient que l'Homme Blanc ne savait pas écouter les arbres...
On me dit de ne pas répondre aux pleurs d'un enfant, de ne pas leur faire apprendre par le jeu, ou par le plaisir, car après ils ne pourront plus "s'en passer"... Moi, j'appelle cela le bonheur de vivre. Et oui, on ne peut pas s'en passer, nous sommes vivants, et nous le restons. Nous sommes libres de choisir, de décider. Celui qui veut décider à ma place, de ce qui "est bien pour moi", qu'il aille voir ailleurs si j'y suis. Qu'il le fasse si cela lui plait tant. Moi, je ferai ma vie, et pas une vie de robot débile qu'on veut me faire faire.
Pour libérer Wise.
Pas de consommation, ni de choses faites par la masse.
bouge toi, consomme, consomme plus, fais du sport, agite toi le plus possible, fais du bruit, fais des enfants..."
tout cela m'est insupportable.
Moi, la Nuit, quand je me réveille, ce qui arrive très très souvent, je me lève et je vais voir les arbres à la fenêtre. Dès que je peux, je les ouvre la nuit. Pour les entendre bruisser calmement, chuchoter, je ne sais pas ce qu'ils se racontent, mais c'est comme une berceuse d'une autre vie que j'entends là.
Parfois, la Nuit, je ressors exprès me promener sous les arbres. Toute une vie existe pendant la nuit, tout chuchote, tout crie en silence, c'est merveilleux.
Dès que je peux, je marche aussi pieds nus partout. A la maison, mais aussi au travail selon les sols. Au parc, dans l'herbe verte et fraîche qui chatouille et lèche les pieds. Et je ris de ceux qui haussent les sourcils en me voyant faire, en pensant à leurs pieds enfermés dans des chaussures serrées et chaudes, qui empestent.
Un jour, lors d'une rencontre de joueurs, j'ai sorti au petit déjeûner mon habituel lait d'amandes, on m'a regardé, et conseillé d'aller voir dans le frigo. Lorsque j'y rangeais ensuite mon lait, je vis alors un autre habitué qui avait apporté son lait de chèvre, un autre son lait de soja et ainsi de suite. Aucun ne buvait de lait de vache... Et ce fut ainsi pendant toute la rencontre, tellement de différences, que l'on se sentait chez soi.
La différence devenait la norme.
Après, on me dit que le lait de vache est très bien, mais nous sommes déjà 3 minimum dans la famille à avoir spontannément changé ou refusé d'en boire pendant l'enfance. Ma fille devient une furie susceptible à fleur de peau dès qu'elle en boit plus de 3 jours, inratable.
On me dit que les Arbres ne parlent pas, et j'entends les plus Grands Chefs Indiens d'autrefois, Sages de leur peuple, qui disaient que l'Homme Blanc ne savait pas écouter les arbres...
On me dit de ne pas répondre aux pleurs d'un enfant, de ne pas leur faire apprendre par le jeu, ou par le plaisir, car après ils ne pourront plus "s'en passer"... Moi, j'appelle cela le bonheur de vivre. Et oui, on ne peut pas s'en passer, nous sommes vivants, et nous le restons. Nous sommes libres de choisir, de décider. Celui qui veut décider à ma place, de ce qui "est bien pour moi", qu'il aille voir ailleurs si j'y suis. Qu'il le fasse si cela lui plait tant. Moi, je ferai ma vie, et pas une vie de robot débile qu'on veut me faire faire.
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
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Dernière édition par Wise le Lun 11 Mar 2013, 15:56, édité 1 fois
Re: Le choix vers la paix et le repos
Il me semble qu'il doit exister des courants de pensée, pas forcément occidentaux, qui si tu les laissais te porter un moment te donneraient des pistes où chercher. Des trucs qui te parlent et des trucs nouveaux qui te donneraient un réconfort nécessaire.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Le choix vers la paix et le repos
Wise a écrit:Est ce que je peux avoir la Paix ?
je veux le calme. laissez moi tranquile.
je suis fatigué, je veux dormir.
J'essaye une idée.
Trop de bleu, trop de noir, trop d'eau.
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
ce sujet me touche d'une bien étrange façon..
percer pour l'oeil relève de l'habitude de ne pas le détourner.
..lorsque j'essaye d'en parler, mes mots se brouillent parce qu'ils sont déjà une direction. La communication vient aussi de cette projection, de cette attention..comme un média (o combien un livre) hypnotique.
Dans l'attente apaisée, il y a une poétique, une autre croyance, qui fabrique un décalage, un déphasage. Toujours une distance différente.. les choses peuvent être un plan, un espace, une scène, un média, une fabrique de formes, une bande originale, un laboratoire à sensations..tout.
le temps, quand le regard ne se détourne pas, me semble évoluer dans une ligne, une direction. Les autres, les choix, les autres directions sont des autres chemins traçables, parfois retraçables, plus ou moins éloignés de la direction qu'on occupe qui elle se trace pendant que l'on perçoit toutes les autres directions..
Peut être cette solitude est aussi une certaine nostalgie. nostalgie d'un monde qui est perçu de cette manière, la notre, un monde qui est celui que l'on parcourt. L'autre, au sens le plus large du thème, est toujours hors de nous, mais aussi hors de nos sphères, parce que ces sphères sont comme des interfaces. elles connectent, et appréhendent tout.
Accorder ses fictions, ça n'est pas une mince affaire quand les choses sont si grandes et si nombreuses...même entre "ressenteurs"
désolé pour le vague, mais c'est encore quelque chose que j'ai du mal à verbaliser; la solitude...
percer pour l'oeil relève de l'habitude de ne pas le détourner.
..lorsque j'essaye d'en parler, mes mots se brouillent parce qu'ils sont déjà une direction. La communication vient aussi de cette projection, de cette attention..comme un média (o combien un livre) hypnotique.
Dans l'attente apaisée, il y a une poétique, une autre croyance, qui fabrique un décalage, un déphasage. Toujours une distance différente.. les choses peuvent être un plan, un espace, une scène, un média, une fabrique de formes, une bande originale, un laboratoire à sensations..tout.
le temps, quand le regard ne se détourne pas, me semble évoluer dans une ligne, une direction. Les autres, les choix, les autres directions sont des autres chemins traçables, parfois retraçables, plus ou moins éloignés de la direction qu'on occupe qui elle se trace pendant que l'on perçoit toutes les autres directions..
Peut être cette solitude est aussi une certaine nostalgie. nostalgie d'un monde qui est perçu de cette manière, la notre, un monde qui est celui que l'on parcourt. L'autre, au sens le plus large du thème, est toujours hors de nous, mais aussi hors de nos sphères, parce que ces sphères sont comme des interfaces. elles connectent, et appréhendent tout.
Accorder ses fictions, ça n'est pas une mince affaire quand les choses sont si grandes et si nombreuses...même entre "ressenteurs"
désolé pour le vague, mais c'est encore quelque chose que j'ai du mal à verbaliser; la solitude...
Re: Le choix vers la paix et le repos
Si tu pouvais préciser ça aiderait peut être un peu.
Je fonctionne beaucoup à l'image, et autant ton sujet m'interpelle (quelque part au niveau de mon vécu), autant je ne vois (visualise) pas bien où se situe précisément ton souci.
Je fonctionne beaucoup à l'image, et autant ton sujet m'interpelle (quelque part au niveau de mon vécu), autant je ne vois (visualise) pas bien où se situe précisément ton souci.
quarante deux- Messages : 111
Date d'inscription : 07/02/2012
Age : 48
Re: Le choix vers la paix et le repos
paela a écrit:Il me semble qu'il doit exister des courants de pensée, pas forcément occidentaux, qui si tu les laissais te porter un moment te donneraient des pistes où chercher. Des trucs qui te parlent et des trucs nouveaux qui te donneraient un réconfort nécessaire.
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
Deux chansons aux empreintes bretonnes.
Qui touchent certaines personnes de mon entourage, de par leur précision sur des mots qui leur sont sensibles et qui leur parlent. J'ai toujours aimé ces musiques, mais eux, cela semblait les toucher en plein sur un point sensible...
La solitude de ressentir, et de vouloir suivre son coeur.
A chaque fois je les sens vraiment émus. Et c'est fréquent que je les entende demander de remettre précisément ces chansons-là.
Qui touchent certaines personnes de mon entourage, de par leur précision sur des mots qui leur sont sensibles et qui leur parlent. J'ai toujours aimé ces musiques, mais eux, cela semblait les toucher en plein sur un point sensible...
La solitude de ressentir, et de vouloir suivre son coeur.
A chaque fois je les sens vraiment émus. Et c'est fréquent que je les entende demander de remettre précisément ces chansons-là.
Mais y a-t-il quelqu’un quelque part,
Pour moi.
Sous les herbes folle, j’écoute la pluie.
Le temps, s’écoule ordinaire, moi je m’ennuie.
A chaque pas suivre nos coeurs,
Je veux suivre mon coeur.
J’attends, souvent je me dit,
Si j’avais des ailes si j’avais un ami,
La vie serais plus belle avec lui.
Les cheveux froissé par le vent,
J’irais voir les grands oiseaux blanc,
Je sentirais ton regard, sur moi.
Derrière ces murs je sais qu’il y a la mer,
Des papillons un grand livre ouvert.
Et toi là-bas quelque part,
Qui attend.
Les cheveux froissé par le vent,
J’irais voir les grands oiseaux blanc,
Je sentirais ton regard, sur moi.
Derrière ces murs je sais qu’il y a la mer,
Des papillons un grand livre ouvert.
Et toi là-bas quelque part,
Qui attend.
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse !
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Est-ce que toi aussi ça te bouleverse ?
Est-ce que toi aussi ça te bouleverse
Ces quelques cendres que l'on disperse ?
Est-ce qu'aujourd'hui au moins quelqu'un te berce ?
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
Et celle-ci, sorry pour le double post...
Mais celle-ci, ce fut mon propre "cri intérieur" quand je l'entendais passer à la radio, durant l'enfance-adolescence... Aujourd'hui encore, elle me vrille dans la tête.
Pas tout-à-fait la même torpeur que la tienne Wise, mais si elle peut faire un petit flash...
Quand je ne trouvais pas d'écho dans le monde proche, je cherchais plus loin...
Les chansons de certains artistes, ou parfois une seule comme ici, étaient mes phares, car elles disaient ce que je cherchais à retrouver, et que je n'entendais pas assez résonner autour de moi, ou pas assez fort.
Quand on trouve un ou des artistes qui chantent si fort ce que l'on ressent, c'est comme une nourriture de l'âme.
Ce n'est pas "consommer", c'est trouver un écho, trouver comment l'artiste a caché ce qu'il veut dire, car une fois la première lecture faite, souvent ces chansons en ont encore d'autres derrière, moins évidentes. Mais qui raisonnent.
Et se dire qu'un-e autre ailleurs, dit la même chose, ressent pareil...
Que lui ou elle aussi, le dit, le chante, et on sent bien chez ceux-là cette recherche de "l'autre semblable"...
Trouver ses artistes-échos, partir à la découverte de leurs textes, de leurs rêves... Voir comment d'autres gèrent leur chemin, ou leur nid, ou leur errance. Lorsque ce sont ensuite des artistes avec une longue carrière derrière eux, voir leur évolution dans leurs textes, ou comment ils réinterprètent en concert des anciennes chansons, car ils ont mûri et le dilemne d'hier ne l'est plus autant.
Mais celle-ci, ce fut mon propre "cri intérieur" quand je l'entendais passer à la radio, durant l'enfance-adolescence... Aujourd'hui encore, elle me vrille dans la tête.
Pas tout-à-fait la même torpeur que la tienne Wise, mais si elle peut faire un petit flash...
Quand je ne trouvais pas d'écho dans le monde proche, je cherchais plus loin...
Les chansons de certains artistes, ou parfois une seule comme ici, étaient mes phares, car elles disaient ce que je cherchais à retrouver, et que je n'entendais pas assez résonner autour de moi, ou pas assez fort.
Quand on trouve un ou des artistes qui chantent si fort ce que l'on ressent, c'est comme une nourriture de l'âme.
Ce n'est pas "consommer", c'est trouver un écho, trouver comment l'artiste a caché ce qu'il veut dire, car une fois la première lecture faite, souvent ces chansons en ont encore d'autres derrière, moins évidentes. Mais qui raisonnent.
Et se dire qu'un-e autre ailleurs, dit la même chose, ressent pareil...
Que lui ou elle aussi, le dit, le chante, et on sent bien chez ceux-là cette recherche de "l'autre semblable"...
A la vie, à l'amour
Comme un cri, pour toujours
Depuis la nuit des temps, la haine, la guerre
On est si peu de choses dans l'univers
Comment faire pour s'aimer, se regarder
Dans un monde aussi cinglé
Et tout va trop vite, le fric, le stress
Les rapports difficiles, alcool, détresse
On a besoin de valeurs, de vérités
D'avoir envie de s'aimer,
A la vie, à l'amour
Comme un cri, sans détour
On a tous dans le coeur, le même désir
Aimer fort à en mourir
Les rêves sans lendemains, la peur, le doute
Les matins incertains que l'on redoute
On se sent vraiment seuls, abandonnés,
Rien reçu et tout donner
A la vie, à l'amour, comme un cri, sans détour
A la vie, à l'amour, comme un cri, pour toujours
Trouver ses artistes-échos, partir à la découverte de leurs textes, de leurs rêves... Voir comment d'autres gèrent leur chemin, ou leur nid, ou leur errance. Lorsque ce sont ensuite des artistes avec une longue carrière derrière eux, voir leur évolution dans leurs textes, ou comment ils réinterprètent en concert des anciennes chansons, car ils ont mûri et le dilemne d'hier ne l'est plus autant.
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
Bonjour Wise,
Quand tu dis que tu es le plus apte à savoir ce qui est le mieux pour toi, je suis tout à fait d'accord et je t'encourage à continuer sur cette voie, quelques soient tes choix.
Je sais à quel point le jugement des autres à son égard est difficile à dépasser, surtout si ta direction est différente que celle de « la majorité ». Ce n'est pas pour rien que l'on dit "avoir le courage d'être soi".
Il faut bien avoir à l'esprit que certaines personnes, aussi proches de nous soient-elles, ne sont parfois pas en mesure de nous comprendre et ne le seront peut-être jamais. Elles ne fonctionnent pas pareil, elles entendent ce que tu leur dis, assez pour réagir, mais entendre et comprendre sont deux choses différentes.
"Tes jugements ne définissent pas le genre de personne que je suis, ils définissent le genre de personne que tu es"
Les réactions des gens vis à vis d'une personne révèlent seulement leur propre projection sur cette personne.
Par exemple, si quelqu'un a une certaine image physique de toi dans sa tête, ce n'est que sa pensée, et quand il voit ta photo, ça ne colle pas toujours avec l'image que lui avait de toi.
Et bien, concernant les choix ou la personnalité de quelqu'un, c'est la même chose.
Ces personnes réagissent contre toi mais c'est seulement le reflet de leur propre personnalité et de leurs propres choix.
En étant différent, tu les mets face à un décalage entre ce qu'ils projettent pour toi et ce que tu es/fais.
En réagissant ainsi, ils te montrent leurs propres faiblesses, leurs limites car ils ne sont pas capables de non-jugements, d'accepter qu'il y ait cette autre voie et que toi, tu iras dans cette autre voie si c'est ce que tu veux.
"Des gens t'ont fait naitre, ils te forcent à .... "laissez moi tranquille"...insupportable... souffrance... solitude"
tout ça me parle beaucoup
Envers certaines personnes, je pense que l'on doit absolument appliquer ce principe : "mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s'expliquer".
Je pense que toute l’énergie dépensée pour essayer de se justifier, de se faire accepter tel que l’on est et avec les choix que l’on fait est gaspillée lorsque l’on est face à certaines personnes.
Comme tu dis, on finit juste par être épuisé et souhaiter que tout le monde se taise et que l’on nous laisse tranquille. Enfin tout le monde, la majorité peut-être mais pas TOI.
Tu ne dois pas te taire, non!
Pourquoi ne pas utiliser ton énergie pour tes projets et pour trouver des gens bienveillants et empathiques,ayant peut-être pris les mêmes directions que toi, pour partager des moments simples?
Le jugement des autres n’a de valeur que si tu lui en accordes. Si tu lui en accordes, c’est que tu attends inconsciemment ou consciemment une reconnaissance de leur part.
Alors, il faut faire un deuil : Tu resteras incompris et critiqué par tous les gens que tu déranges car tu as le courage de vouloir ta liberté. Il faut juste l’accepter même si cela provoque souffrance et sentiment de solitude.
Au final, chacun est le guide de sa vie, tu as le choix d’accepter de continuer à subir tout ça ou d’accepter que tu seras seulement compris par une minorité.
Se libérer du poids des jugements, être en accord avec soi-même et se sentir compris par un groupe et donc moins seul (2 c’est déjà un groupe !), ça te parait mieux que ta vie actuelle ? Si oui, AGIS, REAGIS…
Bon courage
Quand tu dis que tu es le plus apte à savoir ce qui est le mieux pour toi, je suis tout à fait d'accord et je t'encourage à continuer sur cette voie, quelques soient tes choix.
Je sais à quel point le jugement des autres à son égard est difficile à dépasser, surtout si ta direction est différente que celle de « la majorité ». Ce n'est pas pour rien que l'on dit "avoir le courage d'être soi".
Il faut bien avoir à l'esprit que certaines personnes, aussi proches de nous soient-elles, ne sont parfois pas en mesure de nous comprendre et ne le seront peut-être jamais. Elles ne fonctionnent pas pareil, elles entendent ce que tu leur dis, assez pour réagir, mais entendre et comprendre sont deux choses différentes.
"Tes jugements ne définissent pas le genre de personne que je suis, ils définissent le genre de personne que tu es"
Les réactions des gens vis à vis d'une personne révèlent seulement leur propre projection sur cette personne.
Par exemple, si quelqu'un a une certaine image physique de toi dans sa tête, ce n'est que sa pensée, et quand il voit ta photo, ça ne colle pas toujours avec l'image que lui avait de toi.
Et bien, concernant les choix ou la personnalité de quelqu'un, c'est la même chose.
Ces personnes réagissent contre toi mais c'est seulement le reflet de leur propre personnalité et de leurs propres choix.
En étant différent, tu les mets face à un décalage entre ce qu'ils projettent pour toi et ce que tu es/fais.
En réagissant ainsi, ils te montrent leurs propres faiblesses, leurs limites car ils ne sont pas capables de non-jugements, d'accepter qu'il y ait cette autre voie et que toi, tu iras dans cette autre voie si c'est ce que tu veux.
"Des gens t'ont fait naitre, ils te forcent à .... "laissez moi tranquille"...insupportable... souffrance... solitude"
tout ça me parle beaucoup
Envers certaines personnes, je pense que l'on doit absolument appliquer ce principe : "mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s'expliquer".
Je pense que toute l’énergie dépensée pour essayer de se justifier, de se faire accepter tel que l’on est et avec les choix que l’on fait est gaspillée lorsque l’on est face à certaines personnes.
Comme tu dis, on finit juste par être épuisé et souhaiter que tout le monde se taise et que l’on nous laisse tranquille. Enfin tout le monde, la majorité peut-être mais pas TOI.
Tu ne dois pas te taire, non!
Pourquoi ne pas utiliser ton énergie pour tes projets et pour trouver des gens bienveillants et empathiques,ayant peut-être pris les mêmes directions que toi, pour partager des moments simples?
Le jugement des autres n’a de valeur que si tu lui en accordes. Si tu lui en accordes, c’est que tu attends inconsciemment ou consciemment une reconnaissance de leur part.
Alors, il faut faire un deuil : Tu resteras incompris et critiqué par tous les gens que tu déranges car tu as le courage de vouloir ta liberté. Il faut juste l’accepter même si cela provoque souffrance et sentiment de solitude.
Au final, chacun est le guide de sa vie, tu as le choix d’accepter de continuer à subir tout ça ou d’accepter que tu seras seulement compris par une minorité.
Se libérer du poids des jugements, être en accord avec soi-même et se sentir compris par un groupe et donc moins seul (2 c’est déjà un groupe !), ça te parait mieux que ta vie actuelle ? Si oui, AGIS, REAGIS…
Bon courage
Miss Turtle'ita- Messages : 62
Date d'inscription : 09/04/2012
Age : 40
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Re: Le choix vers la paix et le repos
Wise, tu connais la machine à miroir ???? Celle qui permet de révéler la partie inconsciente de chaque parole exprimée ????
Je te démarre juste son moteur...à toi de t'installer à bord à ta guise, voir même d'embrayer la première vitesse si tu es prêt à défricher un nouveau sentier...
Je te démarre juste son moteur...à toi de t'installer à bord à ta guise, voir même d'embrayer la première vitesse si tu es prêt à défricher un nouveau sentier...
...et c'est devenu de plus en plus horrible pour moi. je ne tolère plus les choix des autres.Wise a écrit:...et c'est devenu de plus en plus horrible avec les autres. ils ne tolèrent pas mes choix.
la direction dans laquelle les autres veulent aller est semble-t-il celle que je déteste le plus.Wise a écrit:la direction dans laquelle je veux aller est semble-t-il celle qu'ils détestent le plus.
et pourtant ce qu'ils disent me dérange. je réagis mal. je le prends mal, je les force <<c'est dans cette direction que vous devez allez. c'est pour votre bien...>>.Wise a écrit:et pourtant ce que je dis les dérange. ils réagissent mal. ils le prennent mal, ils me forcent <<c'est dans cette direction que tu dois aller. c'est pour ton bien...>>.
tout cela leur est insupportable. Est ce qu'ils peuvent avoir la Paix ? ils veulent le calme. laisse les tranquille.ils sont fatigués, ils veulent dormir.doivent-ils se taire ?Wise a écrit:tout cela m'est insupportable. Est ce que je peux avoir la Paix ? je veux le calme. laissez moi tranquile.je suis fatigué, je veux dormir.dois-je me taire ?
...je veux décider ce qui est bien pour eux et leur l'imposer.Wise a écrit:...ils veulent décider ce qui est bien pour moi et me l'imposer.
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
Une autre chanson autour de ce sujet
Lumynose- Messages : 241
Date d'inscription : 01/10/2011
Age : 31
Localisation : 4ème planète du système solaire
Re: Le choix vers la paix et le repos
j'ai appris récemment que suis différente ; et je souffre..dans cette vie...
perilla- Messages : 52
Date d'inscription : 26/03/2012
Age : 69
Localisation : CACHAN
Re: Le choix vers la paix et le repos
http://zebrascrossing.forumactif.org/t5994-les-trois-portes-de-la-sagesse
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
.
Dernière édition par Wise le Lun 14 Mai 2012, 20:09, édité 1 fois
Re: Le choix vers la paix et le repos
le droit le plus fondamental d'un être humain, devrait de pouvoir faire cesser sa souffrance.
On l'a toujours. Ce ne sont pas les moyens qui manquent. Inutile de demander à la société de faire le boulot et de prendre une part supplémentaire de responsabilité.
ma souffrance actuelle ne sert à rien.
Alors fais autre chose. Pas la peine de te tuer toi pour tuer la souffrance.
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
D'autant plus qu'en terme de concept (comme ci une douleur pouvait être conceptuelle...), la douleur elle te survivra.
Elle se prolongera dans l'entourage.
Sur un vieil oracle de Delphes, il y avait une inscription; "connais toi toi même."
Là est la vérité.
Si tu meurs, le monde meurt avec toi tout en continuant de tourner. Tu ne verra pas l'homme aller se poser sur Mars car tu sera mort, mais la machine continuera à avancer.
Si tu vis, le monde continuera de tourner avec toi.
Pourquoi j'écris donc cela ?
Pour essayer de te montrer que derrière ce fatalisme de façade, il y a une liberté et une légèreté sans borne!!!
Si une vie ne vaut rien, rien ne vaut une vie!!! Tant que tu souffres, tu es en vie !!! (Mano Solo qui lui ne souffre plus mais ne vit plus...)
Et ta vie en elle même vaudra toujours plus que ta mort. Car elle est l'expression la plus claire, la plus belle de ce que l'homme humain peut apporter à la planète.
Elle se prolongera dans l'entourage.
Sur un vieil oracle de Delphes, il y avait une inscription; "connais toi toi même."
Là est la vérité.
Si tu meurs, le monde meurt avec toi tout en continuant de tourner. Tu ne verra pas l'homme aller se poser sur Mars car tu sera mort, mais la machine continuera à avancer.
Si tu vis, le monde continuera de tourner avec toi.
Pourquoi j'écris donc cela ?
Pour essayer de te montrer que derrière ce fatalisme de façade, il y a une liberté et une légèreté sans borne!!!
Si une vie ne vaut rien, rien ne vaut une vie!!! Tant que tu souffres, tu es en vie !!! (Mano Solo qui lui ne souffre plus mais ne vit plus...)
Et ta vie en elle même vaudra toujours plus que ta mort. Car elle est l'expression la plus claire, la plus belle de ce que l'homme humain peut apporter à la planète.
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
Je n'ai pas d'entourage.
on n'ira pas sur mars. et je suis contre (gaspillage, esclavagisme...).
je sais qu'il est possible d'apprécier la vie, mais c'est tellement rare, et réservé à peu sur terre...
on n'ira pas sur mars. et je suis contre (gaspillage, esclavagisme...).
je sais qu'il est possible d'apprécier la vie, mais c'est tellement rare, et réservé à peu sur terre...
Re: Le choix vers la paix et le repos
La pluie tombe, le soleil brille, les gens souffrent.
Le monde tournera toujours.
On fait tous des bêtises.
Les choix ont des conséquences. Toujours.
Bon.
Et l'amour alors ?
(Dans tous les sens et à tous les degrés, cela va de soi.)
*Tu n'es pas seul.
Le monde tournera toujours.
On fait tous des bêtises.
Les choix ont des conséquences. Toujours.
Bon.
Et l'amour alors ?
(Dans tous les sens et à tous les degrés, cela va de soi.)
*Tu n'es pas seul.
Tiwële- Messages : 254
Date d'inscription : 21/12/2010
Age : 28
Localisation : Paris
Re: Le choix vers la paix et le repos
Wise, je crois que je te comprends.
Je suis trop récente ici pour pouvoir clairement te cerner et encore moins pour pouvoir te répondre de manière intelligible pour toi mais je crois que je te comprends.
Je sais que ce qui me sauve du gouffre, personnellement, ce sont mes enfants.
Il peut se passer des semaines entières sans que j'adresse la parole à quiconque à part eux (ça dépend si j'ai fait des courses suffisantes, en fait, sinon j'aurai une caissière pour me dire bonjour) (et je tenterai une blague) (et elle ne rira pas, parce que mon humour part du principe qu'on a tous du recul sur nous-mêmes, or c'est on ne peut plus faux. ^^).
J'aime bien le principe de mettre en marche la machine à miroir...
Dans mon cas c'était totalement vrai. Je n'ai pas le mode de vie ni les aspirations de la majorité. Je suis très étrange pour eux. Ils voudraient en effet me pousser vers autre chose. Ils voudraient que je trouve un intérêt au travail, à l'argent, au couple, par exemple, pour citer leurs valeurs phares...
ce que démontre la machine à miroir, et j'ai beaucoup souri en me l'appliquant, c'est que l'incompréhension est tout à fait réciproque.
Je ne comprends pas pourquoi les gens acceptent l'esclavage travail, je ne sais pas pourquoi le revenu garanti universel n'existe pas, c'est le seul moyen de libérer l'humanité. Je ne comprends pas la consommation, la possession, pour moi ce qu'on possède nous possède...je ne vois pas l'intérêt de l'apparence, encore moins celui de plaire, et ce qu'ils appellent amour me paraît être de la compatibilité névrotique au meilleur des cas.
En revanche le miroir s'arrête là.
L'incompréhension est réciproque, mais pour ma part, même si j'ai tendance à prendre position assez clairement quand on me demande mon avis (je ne vais pas arriver à dire que consommer du plastique et pourrir l'océan est un choix intelligent, non, désolée, y'a un minimum de décence de la pensée à avoir, quand même) en attendant quand on ne me le demande pas, je me le garde, mon avis. Ma devise est vivre et laisser vivre.
Force est de constater pourtant que pour la majorité de ces autres en qui je suis supposée me reconnaître (et en qui je ne me reconnais pas du tout, mais alors pas d'un iota), la devise est vivre et tuer ce qui ne vit pas comme eux. Je ressens clairement moi aussi cette pulsion sociale mortifère envers la différence, surtout quand elle s'exprime dans des domaines où tout est considéré comme acquis, comme étant la voie royale vers le bonheur, sans autre bonheur possible que celui ainsi défini. cette pulsion sociale mortifère m'apparaît comme une violence dans de nombreuses situations, par exemple quand une autre femme seule me dit que je vais retrouver un mari alors que je ne le souhaite pas, quand on me surveille et qu'on me force à rechercher un emploi alors que pour moi c'est une corvée (et qu'on soit clairs je travaille quand j'y suis contrainte et forcée, j'économise, je démissionne, et tant que je peux survivre de peu, je m'en contente très bien, encore quelque chose qui ne passe pas socialement...), quand des inconnus se permettent de me dire ce que je devrais dire ou faire avec mes enfants...tout ça je le perçois comme une violence terrible, une attaque de mon être, une négation de mon existence, comme si on voulait juste m'interdire d'être comme je suis, tout simplement, comme si je n'avais pas le droit d'exister, alors que je ne dérange personne.
Je supporterais beaucoup plus mal cette espèce d'agression permanente sans les enfants. ils sont un moteur, une obligation, aussi, il faut les accompagner, veiller sur leur alimentation, les vêtir, un tas de choses pas super réjouissantes mais qui font quand même une prise dans le réel et qui m'empêchent, je crois, de sombrer dans l'état d'âme que je crois avoir compris dans son post.
Il faudrait que je te connaisse davantage pour pouvoir peut-être te redonner un peu de "fight power", je manque d'éléments. Tu peux lire mon post de présentation pour voir un peu ce que je suis dans le genre minoritaire chez les minoritaires...et me contacter en mp sans souci si tu sens que je peux avoir touché dans le mille et si je peux t'être un tant soit peu utile, ce sera un plaisir.
Je suis trop récente ici pour pouvoir clairement te cerner et encore moins pour pouvoir te répondre de manière intelligible pour toi mais je crois que je te comprends.
Je sais que ce qui me sauve du gouffre, personnellement, ce sont mes enfants.
Il peut se passer des semaines entières sans que j'adresse la parole à quiconque à part eux (ça dépend si j'ai fait des courses suffisantes, en fait, sinon j'aurai une caissière pour me dire bonjour) (et je tenterai une blague) (et elle ne rira pas, parce que mon humour part du principe qu'on a tous du recul sur nous-mêmes, or c'est on ne peut plus faux. ^^).
J'aime bien le principe de mettre en marche la machine à miroir...
Dans mon cas c'était totalement vrai. Je n'ai pas le mode de vie ni les aspirations de la majorité. Je suis très étrange pour eux. Ils voudraient en effet me pousser vers autre chose. Ils voudraient que je trouve un intérêt au travail, à l'argent, au couple, par exemple, pour citer leurs valeurs phares...
ce que démontre la machine à miroir, et j'ai beaucoup souri en me l'appliquant, c'est que l'incompréhension est tout à fait réciproque.
Je ne comprends pas pourquoi les gens acceptent l'esclavage travail, je ne sais pas pourquoi le revenu garanti universel n'existe pas, c'est le seul moyen de libérer l'humanité. Je ne comprends pas la consommation, la possession, pour moi ce qu'on possède nous possède...je ne vois pas l'intérêt de l'apparence, encore moins celui de plaire, et ce qu'ils appellent amour me paraît être de la compatibilité névrotique au meilleur des cas.
En revanche le miroir s'arrête là.
L'incompréhension est réciproque, mais pour ma part, même si j'ai tendance à prendre position assez clairement quand on me demande mon avis (je ne vais pas arriver à dire que consommer du plastique et pourrir l'océan est un choix intelligent, non, désolée, y'a un minimum de décence de la pensée à avoir, quand même) en attendant quand on ne me le demande pas, je me le garde, mon avis. Ma devise est vivre et laisser vivre.
Force est de constater pourtant que pour la majorité de ces autres en qui je suis supposée me reconnaître (et en qui je ne me reconnais pas du tout, mais alors pas d'un iota), la devise est vivre et tuer ce qui ne vit pas comme eux. Je ressens clairement moi aussi cette pulsion sociale mortifère envers la différence, surtout quand elle s'exprime dans des domaines où tout est considéré comme acquis, comme étant la voie royale vers le bonheur, sans autre bonheur possible que celui ainsi défini. cette pulsion sociale mortifère m'apparaît comme une violence dans de nombreuses situations, par exemple quand une autre femme seule me dit que je vais retrouver un mari alors que je ne le souhaite pas, quand on me surveille et qu'on me force à rechercher un emploi alors que pour moi c'est une corvée (et qu'on soit clairs je travaille quand j'y suis contrainte et forcée, j'économise, je démissionne, et tant que je peux survivre de peu, je m'en contente très bien, encore quelque chose qui ne passe pas socialement...), quand des inconnus se permettent de me dire ce que je devrais dire ou faire avec mes enfants...tout ça je le perçois comme une violence terrible, une attaque de mon être, une négation de mon existence, comme si on voulait juste m'interdire d'être comme je suis, tout simplement, comme si je n'avais pas le droit d'exister, alors que je ne dérange personne.
Je supporterais beaucoup plus mal cette espèce d'agression permanente sans les enfants. ils sont un moteur, une obligation, aussi, il faut les accompagner, veiller sur leur alimentation, les vêtir, un tas de choses pas super réjouissantes mais qui font quand même une prise dans le réel et qui m'empêchent, je crois, de sombrer dans l'état d'âme que je crois avoir compris dans son post.
Il faudrait que je te connaisse davantage pour pouvoir peut-être te redonner un peu de "fight power", je manque d'éléments. Tu peux lire mon post de présentation pour voir un peu ce que je suis dans le genre minoritaire chez les minoritaires...et me contacter en mp sans souci si tu sens que je peux avoir touché dans le mille et si je peux t'être un tant soit peu utile, ce sera un plaisir.
félidé zébristique- Messages : 518
Date d'inscription : 05/05/2012
Re: Le choix vers la paix et le repos
Ce mur n'est pas un simple mur...
C'est une illusion, douloureuse, dure. Qui fait tout pour donner envie de s'en éloigner, de s'en défaire, de rebrousser chemin.
A celui qui arrive devant la tornade, qui se retrouve dedans, un choix est posé. Le choix est libre.
Traverser avec les règles habituelles est impossible, et sera de plus en plus douloureux. C'est traverser avec le coeur, qu'il faut, pas avec le cerveau, ni avec les règles habituelles de ce monde terrestre.
Après, rien n'implique de devoir traverser le jour où on le voit ce mur. On peut repartir sur ses pas, prendre le temps de comprendre ce mur. De le "voir" avec d'autres yeux.
Ce mur de douleurs est une protection pour ce qui est derrière.
Ce mur est un test, pour voir qui peut le traverser, pour repousser tant que l'on n'a pas la clé.
Rien n'oblige à le traverser.
Rien n'oblige à le passer dès qu'on est devant. Au contraire, il faut du temps, et encore du temps, regarder, vivre.
Pour traverser ce mur dressé devant soi, ce n'est plus lui qu'il faut regarder.
C'est soi, et changer ce qui doit changer en soi.
Après, après... On peut ensuite passer. Et atteindre l'oeil du cyclone, calme et paisible. Celui d'où l'on entend rugir, mais qui résonne d'une paix et d'une puissance incommensurable.
Recule un peu Wise, si tu ne peux passer maintenant, c'est que tu dois repartir chercher autre chose pour le franchir. Si le mur te fait mal, c'est que tu n'es pas à ce jour, outillé pour le franchir.
Le jour où tu seras prêt, tu le franchiras sans rien ressentir en douleur.
Déconnecte-toi de ce mur de douleur, redeviens "toi", celui qui parle et pense, agis... Redeviens "toi". Ce n'est que là, que le mur te laissera passer et s'ouvrira devant toi.
C'est une illusion, douloureuse, dure. Qui fait tout pour donner envie de s'en éloigner, de s'en défaire, de rebrousser chemin.
A celui qui arrive devant la tornade, qui se retrouve dedans, un choix est posé. Le choix est libre.
Traverser avec les règles habituelles est impossible, et sera de plus en plus douloureux. C'est traverser avec le coeur, qu'il faut, pas avec le cerveau, ni avec les règles habituelles de ce monde terrestre.
Après, rien n'implique de devoir traverser le jour où on le voit ce mur. On peut repartir sur ses pas, prendre le temps de comprendre ce mur. De le "voir" avec d'autres yeux.
Ce mur de douleurs est une protection pour ce qui est derrière.
Ce mur est un test, pour voir qui peut le traverser, pour repousser tant que l'on n'a pas la clé.
Rien n'oblige à le traverser.
Rien n'oblige à le passer dès qu'on est devant. Au contraire, il faut du temps, et encore du temps, regarder, vivre.
Pour traverser ce mur dressé devant soi, ce n'est plus lui qu'il faut regarder.
C'est soi, et changer ce qui doit changer en soi.
Après, après... On peut ensuite passer. Et atteindre l'oeil du cyclone, calme et paisible. Celui d'où l'on entend rugir, mais qui résonne d'une paix et d'une puissance incommensurable.
Recule un peu Wise, si tu ne peux passer maintenant, c'est que tu dois repartir chercher autre chose pour le franchir. Si le mur te fait mal, c'est que tu n'es pas à ce jour, outillé pour le franchir.
Le jour où tu seras prêt, tu le franchiras sans rien ressentir en douleur.
Déconnecte-toi de ce mur de douleur, redeviens "toi", celui qui parle et pense, agis... Redeviens "toi". Ce n'est que là, que le mur te laissera passer et s'ouvrira devant toi.
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
Je comprends chacun de tes mots Wise, pas seulement sur ce topic, tous tes posts. Je me vois en toi. Oui, je t'aime.
Je n'ai pas de verbe sous la main pour décrire le lien que je ressens à toi et à ton énergie. En réalité, heureusement qu'il y en a pas, cela y mettrait une étiquette, ces satanés, étiquettes.
J'espère que tu cesses chaque jour ta souffrance.
J'espère que tu augmentes chaque jour ton bonheur.
J'espère que tu barres chaque jour la route aux entrées négatives.
Je vois que tu es au soleil. Une grosse partie du boulot est faite selon moi.
Je sais pas pourquoi, je me dis qu'un jour, une âme, je te retrouverai dans ce coin du monde,
et peut-être tous les gens ce te topic.
Je n'ai pas de verbe sous la main pour décrire le lien que je ressens à toi et à ton énergie. En réalité, heureusement qu'il y en a pas, cela y mettrait une étiquette, ces satanés, étiquettes.
J'espère que tu cesses chaque jour ta souffrance.
J'espère que tu augmentes chaque jour ton bonheur.
J'espère que tu barres chaque jour la route aux entrées négatives.
Je vois que tu es au soleil. Une grosse partie du boulot est faite selon moi.
Je sais pas pourquoi, je me dis qu'un jour, une âme, je te retrouverai dans ce coin du monde,
et peut-être tous les gens ce te topic.
Puisses-tu t'élever, devenir qui tu es, nous écrire de la sagesse, te déifier, jusqu'à sans fin.
Invité- Invité
Re: Le choix vers la paix et le repos
La plupart des humains dans notre pays, sont agités. tres agités.
des hyperactifs.
des gens qui semblent aimer la vie, aimer agir.
je me sens incompris même ici car je ne trouve pas d'autres personnes dans mon cas.
j'ai toujours détesté toute cette agitation.
cette société pour moi a toujours été une torture.
à 8 ans j'en souffrais deja. et je ne changerais jamais.
je n'aime pas ça.
marche ou crève.
cette obligation de mouvement...
obtenir les choses qu'en y mettant de l'énergie.
je ne suivrais jamais le mouvement.
la seule volonté que les gens m'ont donné c'est celle de mourir.
des hyperactifs.
des gens qui semblent aimer la vie, aimer agir.
je me sens incompris même ici car je ne trouve pas d'autres personnes dans mon cas.
j'ai toujours détesté toute cette agitation.
cette société pour moi a toujours été une torture.
à 8 ans j'en souffrais deja. et je ne changerais jamais.
je n'aime pas ça.
marche ou crève.
cette obligation de mouvement...
obtenir les choses qu'en y mettant de l'énergie.
je ne suivrais jamais le mouvement.
la seule volonté que les gens m'ont donné c'est celle de mourir.
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