Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
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Helix
The Broken Vow
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Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
Comme annoncé dans ma présentation, je m'attelle à un sujet précis, celui de mon insertion professionnelle.
En préambule, sachez que j'ai effectué quelques recherches et obtenu deux sujets relatifs aux scanneurs ainsi qu'une tripotée de sujets relatifs au travail, dont aucun ne me satisfait, pour plusieurs raisons. Alors faisons court, je crée un nouveau fil de discussion entièrement consacré à ma gloire!
En effet, il s'agit d'une demande d'aide et, surtout, de témoignages.
Après quelques jours passés à surfer sur les différentes conversations du forum tel un célèbre personnage de comics, j'ai l'impression d'être assez différent de la sensibilité dominante, sensibilité que je dirais humaniste et idéaliste, ce qui est loin d'être un défaut d'ailleurs. J'exclue également la sensibilité "rien ne va plus, grosse prise de conscience et désespoir, au secours je suis au fond du gouffre".
Un peu d'histoire
Personnellement, j'étais un (très) bon élève petit, et il semblait naturel pour moi de faire des études. J'en avais envie, j'ai choisi mon orientation et ma ré-orientation. Ce n'est qu'aujourd'hui que je peux mettre en équation le fait que je suis "intellectuel" mais que je déteste bachoter et me lasse très vite. Suis-je un scanneur pour autant ? Modérément comparé aux dires de certains membres.
J'ai aussi été idéaliste, souffrant des milles maux qui semblent ravager l'humanité. Une fois encore, j'ai dépassé cet état d'esprit pour m'occuper de moi, de mon bien-être, bref, j'ai appris à devenir égoïste sans pour autant devenir insensible au sort du monde, bien au contraire. Appelons-ça relativiser, et conjurons les esprits ancestraux du "sens des priorités" et de la "charité bien ordonnée".
D'abord, j'ai fait pas mal de boulot dans des entreprises différentes, mais des boulots toujours assez similaires, de type "assistant administratif".
J'ai eu plus récemment des expériences beaucoup plus variées, culturelles dirons-nous, mais courtes pour des raisons de... de quoi ? Des gens ont voulu m'embaucher mais j'étais appellé vers des meilleurs jobs ("meilleurs" signifiant "plus stables ou mieux payés").
J'en viens donc au point qui sera peut-être la pierre d'achoppement avec la plupart d'entre vous : j'ai appris à aimer les bonnes choses. Attention, je les aimais déjà enfant et adolescent (bonne musique, bonne nourriture, beaux paysages, vieilles pierres) mais j'ai franchi un cap en acceptant que malgré un anti-capitalisme primaire revendiqué et assumé, j'aimais vraiment les bonnes choses, que certains qualifieront des possessions bassement matérielles.
Du confort, des beaux et bons meubles, de la bonne nourriture - ce qui devrait être la norme de tout le monde puisque gage de sanité, mais je m'égare - des voyages, des belles (et bonnes) fringues, bref, pas mal de choses qui ont un prix quand on habite à Paris, et même un prix tout court pour celui qui cherche du fabriqué en France ou en Italie plutôt que du made in China.
Précision utile : je ne cherche pas à devenir riche comme un empereur, gagner 3 000€ par mois serait pour moi très confortable. Il y a ceux qui me diront qu'après on veut toujours plus, mais ce n'est pas le débat. Pour qui veut vivre décemment, s'habiller décemment, manger décemment (et non bouffer de la merde industrielle plus proche du poison que de la nourriture), la vie - et non pas la survie - a un prix, en l'occurrence 2 500 ou 3 000 € par mois. A moins de vouloir devenir un néo-rural, ce que je comprends parfaitement mais n'est pas mon cas, du moins pas dans les dix prochaines années.
Je comprendrais que certains lecteurs soient choqués, si c'est le cas ils sont libres de passer leur chemin.
Un peu de présent
Mais voilà : des jobs qui payent 2500€, il y en a, mais je ne sais pas où les trouver et je n'ai pas les bons diplômes ni les bonnes expériences. Reprendre une formation me direz-vous ? Diable oui!
Et là, ceux qui ont lu jusqu'ici se demandent où je veux en venir, et pourquoi je lance ce sujet sur Zebras Crossing. Excellente question, Sir! Pourquoi ? Pourquoi ?
Roulement de tambour... encore... encore un peu... allez... allez... CYMBALE!
Et bien même si à vous lire je me sens terriblement normal, je suis pourtant moi-même un brin allumé aux yeux vides du tout-venant. Déductif, intuitif, cérébral (mais sportif! Zébrettes, me MP s'il vous plait ) créatif, sensible, dispersé... bref, gifted. Oui, j'ai du mal avec le mot "zébritude", que je trouve euphémisant. Décidément, je fais tout pour vous fâcher.
J'ai moult centres d'intérêt (parler de passions serait prétentieux je crois), je suis musicien - non professionnel - j'ai des diplômes non professionnalisant et les expériences évoquée plus haut. Aujourd"hui, mon contrat se finit, et je suis, une fois de plus, à la croisée des chemins. Faisons-fi, l'espace d'un instant, des considérations sur "la crise", "le marché du travail" et autres pensées limitantes. Le dilemme qui est le mien est le suivant :
Faire un travail médiocre (peu qualifié, donc peu payé, et surtout peu intéressant) qui laisse soi-disant du temps au dehors pour mener mes 17 projets artistico-personnels ? Sachant que mon job actuel, peu Q, peu P et peu I, était une sorte de paradis parce que internet n'y était pas filtré et que tout en travaillant (4h par jours, payées 7, ce qui au vu du smic est de bonne guerre) je pouvais écrire et me cultiver, le tout dans une très bonne ambiance (merci chers collègues).
Ou bien faire un travail mieux payé mais plus prenant, avec le risque de ne plus pouvoir faire toutes ces choses qui m'épanouissent ? Sachant qu'un travail qui implique plus de responsabilités n'est pas forcément plus intéressant même si mieux payé...
Un peu de futur ?
Reste alors la super solution : faire un travail vraiment intéressant (créatif et artistique!) et bien payé (4000€ par mois!). Oui, vous aviez raison de penser que j'en voudrais toujours plus...
L'humain est faible...
Alors voilà, j'aimerais des témoignages de membres qui ont réussi à résoudre l'énigme de la quadrature :
Un métier épanouissant ?
Un bon salaire à moindre frais psychologiques (parce que le bon salaire qui vous rend dépressif, non merci) ?
Vos témoignages sont le bienvenus.
Et bravo d'avoir tout lu!
En préambule, sachez que j'ai effectué quelques recherches et obtenu deux sujets relatifs aux scanneurs ainsi qu'une tripotée de sujets relatifs au travail, dont aucun ne me satisfait, pour plusieurs raisons. Alors faisons court, je crée un nouveau fil de discussion entièrement consacré à ma gloire!
En effet, il s'agit d'une demande d'aide et, surtout, de témoignages.
Après quelques jours passés à surfer sur les différentes conversations du forum tel un célèbre personnage de comics, j'ai l'impression d'être assez différent de la sensibilité dominante, sensibilité que je dirais humaniste et idéaliste, ce qui est loin d'être un défaut d'ailleurs. J'exclue également la sensibilité "rien ne va plus, grosse prise de conscience et désespoir, au secours je suis au fond du gouffre".
Un peu d'histoire
Personnellement, j'étais un (très) bon élève petit, et il semblait naturel pour moi de faire des études. J'en avais envie, j'ai choisi mon orientation et ma ré-orientation. Ce n'est qu'aujourd'hui que je peux mettre en équation le fait que je suis "intellectuel" mais que je déteste bachoter et me lasse très vite. Suis-je un scanneur pour autant ? Modérément comparé aux dires de certains membres.
J'ai aussi été idéaliste, souffrant des milles maux qui semblent ravager l'humanité. Une fois encore, j'ai dépassé cet état d'esprit pour m'occuper de moi, de mon bien-être, bref, j'ai appris à devenir égoïste sans pour autant devenir insensible au sort du monde, bien au contraire. Appelons-ça relativiser, et conjurons les esprits ancestraux du "sens des priorités" et de la "charité bien ordonnée".
D'abord, j'ai fait pas mal de boulot dans des entreprises différentes, mais des boulots toujours assez similaires, de type "assistant administratif".
J'ai eu plus récemment des expériences beaucoup plus variées, culturelles dirons-nous, mais courtes pour des raisons de... de quoi ? Des gens ont voulu m'embaucher mais j'étais appellé vers des meilleurs jobs ("meilleurs" signifiant "plus stables ou mieux payés").
J'en viens donc au point qui sera peut-être la pierre d'achoppement avec la plupart d'entre vous : j'ai appris à aimer les bonnes choses. Attention, je les aimais déjà enfant et adolescent (bonne musique, bonne nourriture, beaux paysages, vieilles pierres) mais j'ai franchi un cap en acceptant que malgré un anti-capitalisme primaire revendiqué et assumé, j'aimais vraiment les bonnes choses, que certains qualifieront des possessions bassement matérielles.
Du confort, des beaux et bons meubles, de la bonne nourriture - ce qui devrait être la norme de tout le monde puisque gage de sanité, mais je m'égare - des voyages, des belles (et bonnes) fringues, bref, pas mal de choses qui ont un prix quand on habite à Paris, et même un prix tout court pour celui qui cherche du fabriqué en France ou en Italie plutôt que du made in China.
Précision utile : je ne cherche pas à devenir riche comme un empereur, gagner 3 000€ par mois serait pour moi très confortable. Il y a ceux qui me diront qu'après on veut toujours plus, mais ce n'est pas le débat. Pour qui veut vivre décemment, s'habiller décemment, manger décemment (et non bouffer de la merde industrielle plus proche du poison que de la nourriture), la vie - et non pas la survie - a un prix, en l'occurrence 2 500 ou 3 000 € par mois. A moins de vouloir devenir un néo-rural, ce que je comprends parfaitement mais n'est pas mon cas, du moins pas dans les dix prochaines années.
Je comprendrais que certains lecteurs soient choqués, si c'est le cas ils sont libres de passer leur chemin.
Un peu de présent
Mais voilà : des jobs qui payent 2500€, il y en a, mais je ne sais pas où les trouver et je n'ai pas les bons diplômes ni les bonnes expériences. Reprendre une formation me direz-vous ? Diable oui!
Et là, ceux qui ont lu jusqu'ici se demandent où je veux en venir, et pourquoi je lance ce sujet sur Zebras Crossing. Excellente question, Sir! Pourquoi ? Pourquoi ?
Roulement de tambour... encore... encore un peu... allez... allez... CYMBALE!
Et bien même si à vous lire je me sens terriblement normal, je suis pourtant moi-même un brin allumé aux yeux vides du tout-venant. Déductif, intuitif, cérébral (mais sportif! Zébrettes, me MP s'il vous plait ) créatif, sensible, dispersé... bref, gifted. Oui, j'ai du mal avec le mot "zébritude", que je trouve euphémisant. Décidément, je fais tout pour vous fâcher.
J'ai moult centres d'intérêt (parler de passions serait prétentieux je crois), je suis musicien - non professionnel - j'ai des diplômes non professionnalisant et les expériences évoquée plus haut. Aujourd"hui, mon contrat se finit, et je suis, une fois de plus, à la croisée des chemins. Faisons-fi, l'espace d'un instant, des considérations sur "la crise", "le marché du travail" et autres pensées limitantes. Le dilemme qui est le mien est le suivant :
Faire un travail médiocre (peu qualifié, donc peu payé, et surtout peu intéressant) qui laisse soi-disant du temps au dehors pour mener mes 17 projets artistico-personnels ? Sachant que mon job actuel, peu Q, peu P et peu I, était une sorte de paradis parce que internet n'y était pas filtré et que tout en travaillant (4h par jours, payées 7, ce qui au vu du smic est de bonne guerre) je pouvais écrire et me cultiver, le tout dans une très bonne ambiance (merci chers collègues).
Ou bien faire un travail mieux payé mais plus prenant, avec le risque de ne plus pouvoir faire toutes ces choses qui m'épanouissent ? Sachant qu'un travail qui implique plus de responsabilités n'est pas forcément plus intéressant même si mieux payé...
Un peu de futur ?
Reste alors la super solution : faire un travail vraiment intéressant (créatif et artistique!) et bien payé (4000€ par mois!). Oui, vous aviez raison de penser que j'en voudrais toujours plus...
L'humain est faible...
Alors voilà, j'aimerais des témoignages de membres qui ont réussi à résoudre l'énigme de la quadrature :
Un métier épanouissant ?
Un bon salaire à moindre frais psychologiques (parce que le bon salaire qui vous rend dépressif, non merci) ?
Vos témoignages sont le bienvenus.
Et bravo d'avoir tout lu!
Re: Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
Je n'ai pas réussi à résoudre l'énigme. Cependant, ce n'est pas parce que ça ne m'a pas convenu que ça ne conviendrait pas à un autre zèbre.
Je suis à la base, architecte. Le salaire monte vite du moment que l'on s'investit. Les responsables de projet sont à 2500 net au bout de 5 ans et mon ex-patron est un petit payeur (voire un gros radin ^_^ )
Il parait que c'est créatif et artistique je suis sans doute bien trop exigeante dans ce domaine. Je pense qu'il y a de belles choses à faire dans ce métier. Mais il y a des choses que je ne peux pas encaisser, j'ai beaucoup de mal avec les incohérences, les aberrations, le non-sens, la manipulation, le manque d'organisation et la mise en danger pour le principe. Bref, tout ça est personnel, dépend certainement d'avec qui tu bosses, si t'es à ton compte ou pas. Moi je ne peux plus, ça me sort par les yeux et j'ai vraiment envie d'autre chose quitte à redescendre à 1500
Je suis à la base, architecte. Le salaire monte vite du moment que l'on s'investit. Les responsables de projet sont à 2500 net au bout de 5 ans et mon ex-patron est un petit payeur (voire un gros radin ^_^ )
Il parait que c'est créatif et artistique je suis sans doute bien trop exigeante dans ce domaine. Je pense qu'il y a de belles choses à faire dans ce métier. Mais il y a des choses que je ne peux pas encaisser, j'ai beaucoup de mal avec les incohérences, les aberrations, le non-sens, la manipulation, le manque d'organisation et la mise en danger pour le principe. Bref, tout ça est personnel, dépend certainement d'avec qui tu bosses, si t'es à ton compte ou pas. Moi je ne peux plus, ça me sort par les yeux et j'ai vraiment envie d'autre chose quitte à redescendre à 1500
Helix- Messages : 129
Date d'inscription : 14/11/2011
Age : 44
Localisation : Tarn
Re: Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
Bon, c'est la crampe du siècle...
Meuh non! Il y a certainement des gens qui se retrouve pas mal (qui a dit à donf? ) dans la situation (qui a dit les sensations aussi? ) que tu décris.
Un métier épanouissant ?
Ouais... le genre de métier où tu te retrouves pas lassé au bout de trois mois parce que t'as tout appris de ton job.
Un métier "évolutif"...
Un bon salaire à moindre frais psychologiques (parce que le bon salaire qui vous rend dépressif, non merci) ?
Ouais... le genre de métier où tu te retrouves pas avec des collègues casse-noisettes et un patron casse-crâne...
Un métier "si-tu-trouves-tu-fais-tourner" quoi...
De mon coté, je "survie" actuellement en métropole (Lille) et cherche patiemment l'idée clé pour
faire un travail vraiment intéressant (créatif et artistique!) et bien payé (4000€ par mois!).
Bon... p'tet pas 4000... j'aime pas les limites!
Aujourd'hui, il y a... internet. Pour les esprits créatifs, c'est l'outil idéal, suffit de trouver le tuyau/concept. A partir de là, si ça marche, d'une part tu n'as pas tout les inconvénients des entreprises traditionnelles, d'autre part tu n'as pas forcement besoin de rechercher un budget précis... parce que si le feu s'allume...
T'en penses quoi?
Hasta Pront'!
1y4d3- Messages : 1834
Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
Déjà sache que je comprends complètement ton point de vue qui, d'ailleurs, n'est nullement irréconciliable avec l'altruisme (de toute façon la nourriture de bonne qualité c'est meilleur pour la planète, et ça encourage les petits producteurs )
Du coup, je te conseille de faire comme moi : secrétaire de rédaction. Tu sembles écrire correctement et sans faute, c'est un bon début.
Contrairement à ce que ce terme laisserait supposer, cela n'a rien à voir avec un boulot de secrétariat, les SR sont les "éditeurs" de la presse, chargés d'améliorer les articles des rédacteurs (réécriture, titre, parfois icono, etc.)
Personnellement j'ai fait une école de journalisme (qui m'aurait préparée à une meilleure réussite, dans le sens plus prestigieuse, si j'avais eu la flamme) mais il existe des formations de reconversion plus courtes et moins sélectives qui sont très bien.
Les avantages :
- le salaire est très convenable (perso dans les remplacements que je fais je suis à 2800 brut sur 13 mois, ça peut être un peu plus ou un peu moins selon les titres)
- je bosse au plus deux heures de travail effectif par jour et le reste du temps je glande tranquille sur Internet (comme là)
- tu as le statut journaliste, donc la carte de presse et les réductions d'impôts à l'avenant (abattement de 7500 euros)
- c'est un boulot tranquilou mais qui, sans être génial, n'est pas totalement dénué d'intérêt.
Les inconvénients :
- il n'est pas forcément facile de trouver un poste bien payé et en CDI. Cela existe cependant, même si ce n'est pas dans les titres les plus passionnants. En même temps il est tout à fait possible de vivre confortablement en alternant avec des périodes de chômage (même si dans mon cas le calcul est un peu biaisé car j'écris aussi parfois des articles, ce qui paie très bien pour le coup).
- certes, certains boulots paient plus, mais l'avantage de celui-ci c'est qu'en étant efficace il est tout à fait possible de glander les 3/4 du temps.
Cela dit, pour ma part je sais que je ne ferai pas ça toute ma vie : j'ai besoin d'un métier qui a du sens et même ces deux heures par jour 2 semaines par mois ça finira par me paraître insupportable à la longue, je commence déjà à le ressentir.
Du coup j'envisage pour ma part sérieusement de reprendre des études pour être psychologue clinicienne (aucun rapport donc).
Mais en attendant et même pendant ça reste un job confortable je suis bien forcée de le reconnaître.
Du coup, je te conseille de faire comme moi : secrétaire de rédaction. Tu sembles écrire correctement et sans faute, c'est un bon début.
Contrairement à ce que ce terme laisserait supposer, cela n'a rien à voir avec un boulot de secrétariat, les SR sont les "éditeurs" de la presse, chargés d'améliorer les articles des rédacteurs (réécriture, titre, parfois icono, etc.)
Personnellement j'ai fait une école de journalisme (qui m'aurait préparée à une meilleure réussite, dans le sens plus prestigieuse, si j'avais eu la flamme) mais il existe des formations de reconversion plus courtes et moins sélectives qui sont très bien.
Les avantages :
- le salaire est très convenable (perso dans les remplacements que je fais je suis à 2800 brut sur 13 mois, ça peut être un peu plus ou un peu moins selon les titres)
- je bosse au plus deux heures de travail effectif par jour et le reste du temps je glande tranquille sur Internet (comme là)
- tu as le statut journaliste, donc la carte de presse et les réductions d'impôts à l'avenant (abattement de 7500 euros)
- c'est un boulot tranquilou mais qui, sans être génial, n'est pas totalement dénué d'intérêt.
Les inconvénients :
- il n'est pas forcément facile de trouver un poste bien payé et en CDI. Cela existe cependant, même si ce n'est pas dans les titres les plus passionnants. En même temps il est tout à fait possible de vivre confortablement en alternant avec des périodes de chômage (même si dans mon cas le calcul est un peu biaisé car j'écris aussi parfois des articles, ce qui paie très bien pour le coup).
- certes, certains boulots paient plus, mais l'avantage de celui-ci c'est qu'en étant efficace il est tout à fait possible de glander les 3/4 du temps.
Cela dit, pour ma part je sais que je ne ferai pas ça toute ma vie : j'ai besoin d'un métier qui a du sens et même ces deux heures par jour 2 semaines par mois ça finira par me paraître insupportable à la longue, je commence déjà à le ressentir.
Du coup j'envisage pour ma part sérieusement de reprendre des études pour être psychologue clinicienne (aucun rapport donc).
Mais en attendant et même pendant ça reste un job confortable je suis bien forcée de le reconnaître.
Poison Evy- Messages : 319
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 41
Localisation : Au Truffaut d'Arkham
Re: Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
Merci à vous trois, Helix, Lyade et Evitta.
J'ai pas le temps de développer tout de suite, on approfondit un peu plus tard.
J'ai pas le temps de développer tout de suite, on approfondit un peu plus tard.
Re: Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
C'est le problème de tout le monde je pense...
Un travail intéressant et un bon salaire...
Pour ma part, j'ai la chance de pouvoir exploiter plusieurs de mes cordes mais le salaire est (malheureusement ) loin des sommes dont tu parles.
Je pense que l'entrepreneuriat peut être une solution. En effet les challenges et les compétences requises font que tu pourrais, ou plutôt serais obligé, d'utiliser toutes les cartouches dont tu disposes. La reconnaissance peut malheureusement être longue à venir et il faut avoir le courage de se lancer (courage dont je ne dispose pas moi-même pour l'instant).
Je ne pense pas qu'être matérialiste soit un problème en soit. Je me considère également matérialiste et si un jour je peux vivre dans un environnement 'confortable', je ne m'en priverai pas (mais bon, je ne suis pas à plaindre non plus...)
Quoi qu'il en soit bon courage pour la suite et si tu trouve un bon plan, fais tourner !
Un travail intéressant et un bon salaire...
Pour ma part, j'ai la chance de pouvoir exploiter plusieurs de mes cordes mais le salaire est (malheureusement ) loin des sommes dont tu parles.
Je pense que l'entrepreneuriat peut être une solution. En effet les challenges et les compétences requises font que tu pourrais, ou plutôt serais obligé, d'utiliser toutes les cartouches dont tu disposes. La reconnaissance peut malheureusement être longue à venir et il faut avoir le courage de se lancer (courage dont je ne dispose pas moi-même pour l'instant).
Je ne pense pas qu'être matérialiste soit un problème en soit. Je me considère également matérialiste et si un jour je peux vivre dans un environnement 'confortable', je ne m'en priverai pas (mais bon, je ne suis pas à plaindre non plus...)
Quoi qu'il en soit bon courage pour la suite et si tu trouve un bon plan, fais tourner !
Serge- Messages : 20
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 45
Re: Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
Merci Serge.
Evitta, je suis ravi par ton commentaire, concret et positif, ça fait du bien et c'est encourageant.
Après, oui, nous sommes nombreux à chercher la recette magique. Mais selon nos besoins, cette recette s'obtient plus ou moins facilement.
Evitta, je suis ravi par ton commentaire, concret et positif, ça fait du bien et c'est encourageant.
Après, oui, nous sommes nombreux à chercher la recette magique. Mais selon nos besoins, cette recette s'obtient plus ou moins facilement.
Re: Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
J'ai un peu réfléchi à ce genre de problématique, comment avoir un revenu convenable (ou élevé dans ton cas), et pouvoir avoir une activité épanouissante.
Je pense qu'un angle intéréssant est de trouver une activité dont le revenu n'est pas lié au temps passé, par exemple vendre des CD plutôt que faire des concerts, ou vendre des formations en ligne plutôt que de proposer des prestations de conseil facturées à l'heure.
Un pré-requis est de travailler à son compte, je pense, ou en tout cas ne pas obtenir l'essentiel de ses revenus d'une activité salariale, comme les placements financiers, les droits d'auteur, la vente de licenses, la mise en place d'une franchise...
Dans ce cadre là, le revenu peut décoller rapidement, et tu peux avoir plus de temps pour faire autre chose si jamais ton activité rémunératrice n'est plus assez stimulante intellectuellement.
Je pense qu'un angle intéréssant est de trouver une activité dont le revenu n'est pas lié au temps passé, par exemple vendre des CD plutôt que faire des concerts, ou vendre des formations en ligne plutôt que de proposer des prestations de conseil facturées à l'heure.
Un pré-requis est de travailler à son compte, je pense, ou en tout cas ne pas obtenir l'essentiel de ses revenus d'une activité salariale, comme les placements financiers, les droits d'auteur, la vente de licenses, la mise en place d'une franchise...
Dans ce cadre là, le revenu peut décoller rapidement, et tu peux avoir plus de temps pour faire autre chose si jamais ton activité rémunératrice n'est plus assez stimulante intellectuellement.
Re: Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
florent a écrit:Je pense qu'un angle intéréssant est de trouver une activité dont le revenu n'est pas lié au temps passé, par exemple vendre des CD plutôt que faire des concerts, ou vendre des formations en ligne plutôt que de proposer des prestations de conseil facturées à l'heure.
Un pré-requis est de travailler à son compte, je pense, ou en tout cas ne pas obtenir l'essentiel de ses revenus d'une activité salariale, comme les placements financiers, les droits d'auteur, la vente de licenses, la mise en place d'une franchise...
Dans ce cadre là, le revenu peut décoller rapidement, et tu peux avoir plus de temps pour faire autre chose si jamais ton activité rémunératrice n'est plus assez stimulante intellectuellement.
C'est clair! Tu as lu la semaine de 4h de Tim Ferris, non ?
J'en suis venu aux mêmes conclusions, et suis en train de préparer un projet "solitaire". Parce que non seulement il y a le décalage temps travaillé/ fruits récoltés, mais en plus il y a la question du rythme de travail tout court : en tant que salarié, les rythmes de travail que ton employeur t'imposent sont déconnectés de tes rythmes biologiques. Pouvoir travailler jusqu'à deux heures du matin, travailler les week-ends, au lieu d'être astreint à une présence improductive aux heures ouvrables, c'est ça la voie.
Re: Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
J'ai lu Ferris parce que de très nombreuses personnes m'en ont parlé, mais ce sont plutôt des ouvrages comme le signe noir de Taleb qui m'inspirent plus, où le concept d'activités scalables est proposées (scalable est conservé dans la traduction française de l'ouvrage, revue par l'auteur lui-même, c'est donc difficile à traduire. Voir par exemple : Scalability sur fr.wikipedia ).
Recherche "scalable jobs", ça pourrait te d'autres idées.
Amuse-toi bien avec ton projet!
Recherche "scalable jobs", ça pourrait te d'autres idées.
Amuse-toi bien avec ton projet!
Re: Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
Encore un fil dont je n'ai lu que le premier post
Juste pour dire qu'actuellement fonctionnaire de catégorie A, je gagne les 3/5 des 3000€ que tu vises mais j'ai l'impression de travailler pour quelque chose qui a un sens (wouah comme je me la pète again).
Mais, aujourd'hui, j'ai posté mon dossier d'inscription pour passer le concours d'entrée à l'ENA. Peu de chances de réussir mais l'envie d'essayer quand même. 'Fallait bien que je le dise quelque part et ton post arrive à point nommé
Juste pour dire qu'actuellement fonctionnaire de catégorie A, je gagne les 3/5 des 3000€ que tu vises mais j'ai l'impression de travailler pour quelque chose qui a un sens (wouah comme je me la pète again).
Mais, aujourd'hui, j'ai posté mon dossier d'inscription pour passer le concours d'entrée à l'ENA. Peu de chances de réussir mais l'envie d'essayer quand même. 'Fallait bien que je le dise quelque part et ton post arrive à point nommé
Invité- Invité
Re: Quelle réussite professionnelle pour un zèbre matérialiste ?
Goodidea a écrit:Juste pour dire qu'actuellement fonctionnaire de catégorie A, je gagne les 3/5 des 3000€ que tu vises mais j'ai l'impression de travailler pour quelque chose qui a un sens (wouah comme je me la pète again).
Mais, aujourd'hui, j'ai posté mon dossier d'inscription pour passer le concours d'entrée à l'ENA. Peu de chances de réussir mais l'envie d'essayer quand même. 'Fallait bien que je le dise quelque part et ton post arrive à point nommé
Il y a plusieurs choses : j'ai bossé dans le public (mon dieu, la différence entre les A et les C parait dérisoire, à te lire) et en l'occurrence, si le "pourquoi" de notre poste est OK, ça rend le travail plaisant, grâce au sens. Simplement, l'environnement est une chose, la présence au travail et son contenu concret en sont une autre.
En tout cas, félicitations pour t'être lancée (c'est ça que tu voulais entendre, pas vrai ? )
Florent : je vais lire ce cygne noir, ça a l'air très intéressant. Et scale = échelle, donc "échelonnables" me paraît une piste...
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