Quelles solutions au travail 'selectif'?

Bonjour a vous tout, (bonsoir pour les europeens),

je voudrais savoir quelles solutions vous avez pu trouver a ce que j'appelle le travail 'selectif'? Je veux dire par la, travailler seulement certaines matieres, ou certains cours, parce qu'ils vous/nous/m' interessent, tout en laissant les autres de cote?
Ce manque de travail peut se reveler plus qu'handicapant au jour des controles!
Par exemple, je revise tout ce qui ne m'interesse pas la veille, et le plus vite possible, juste pour me donner bonne conscience...
In the other hand (elle est bien cette expression anglophone), je peux passer des heures a lire differentes theories/cours de maths et physique sur internet, ou a programmer differents petits trucs.

Bref, pourriez-vous partager vos experiences, methodes, conseils etc. ? Cela me permettrait peut-etre d'augmenter mes chances de reussite dans la vie...

Voila, merci d'avance!

Aequalis.

A part se forcer un peu en se rappelant les conséquences éventuellement pénibles, je ne vois pas...

Moi j'ai voulu travailler plus les matières sur lesquelles j'étais moins douée pour "homogénéiser mes notes" (notamment j'ai beaucoup bossé l'histoire géo aux dépens des maths au bac).

Résultat : ma note en HG n'a pas été tellement meilleure que d'habitude, et je me suis plantée en maths.

Donc, bon, quand on aime pas... on aime pas. Avec du recul, je conseille d'être un peu stratège.

Il n'y a pas que le cadre scolaire dans la vie. Je suis en train de mesurer la connerie que j'ai faite en séchant tous les cours de stats, il y a 15 ans. Maintenant vas-y pour rattraper. Si j'avais pris un peu plus le temps de réfléchir j'aurais compris que ces matières n'étaient pas là que pour le plaisir d'emmerder les étudiants.
On peut essayer de chercher où, quand, comment on peut avoir besoin de ces outils-là, pour s'y intéresser.

pour ma part, je n'ai jamais travaillé d'autres sujets, matières...etc...
que ceux et celles qui m'interessent.
si l'interet d'une action, d'un sujet ne m'apparait pas, je l'ignore.

les sujets qui m'attirent sont sources de plaisir, je n'ai donc pas l'impression de les "travailler", de faire un quelconque effort.

c'est en gros l'histoire de ma scolarité...avec les difficultés, tours et détours, retours et retards que cela implique.

Merci pour ces petites anecdotes, je vais essayer de ne pas me laisser berner par certaines 'facilites'.
C'est vrai que l'on ne se rend pas toujours compte a quel point il est important d'assurer dans le cycle secondaire et post-secondaire. Parfois tout me passe un peu au dessus de la tete, et je me demande meme si il y a bien une raison de vivre dans un monde si fou, injuste, malhonnete, etc.
Mais ceal releve d'un tout autre sujet de conversation.

Je n'en demande pas plus, je voulais juste savoir si c'etait arrive a d'autres personnes, ou zebres ici.
Merci!

Je crois que c'est typique de l'humain et encore plus de l'humain zébré en fait.

Cela m'est arrivé et m'arrive encore.
A l'école je me forçais de faire ce que je n'aimais pas faire en premier, je faisais le strict minimum, ensuite je travaillais là où j'avais des points forts.
Mais voilà, dans le domaine professionnel, tout compte...
Je me suis aperçue un peu plus tard que c'est surtout la manière d'aborder quelque chose qui ne me plaît pas dans une matière ou une tâche. Je donne un exemple, je détestais la didactique,( mal barrée pour être prof...)
Quand j'ai compris pourquoi, grâce à un autre cours (qui ne m'intéressait pas, il s'agit du C2i pour être formée en informatique) on nous a donné des "recettes" du coup cela a marché car ce que je n'aimais pas était qu'il fallait inventer.
Moralité de l'histoire, en général, quand dans ce que j'apprends il y a une part importante au "commet faire" trop réflexif, cela me barbe et je .
Quand il y a un truc à "savoir", et mettre en relation avec ce que je peux faire déjà, où les questions que je me pose peuvent interagir, cela fonctionne mieux.

Tu as sans doute raison quarante deux. Je pense qu'il est plus facile pour quelqu'un de 'normal', de travailler de maniere egale dans toutes les manieres (tant que la personne n'a pas de lacunes dans telle ou telle matiere). Apres je n'en ai aucune preuve. Juste mon experience, et l'observation des mes amis.

danielleda a écrit:Cela m'est arrivé et m'arrive encore.
A l'école je me forçais de faire ce que je n'aimais pas faire en premier, je faisais le strict minimum, ensuite je travaillais là où j'avais des points forts.
Mais voilà, dans le domaine professionnel, tout compte...
Je me suis aperçue un peu plus tard que c'est surtout la manière d'aborder quelque chose qui ne me plaît pas dans une matière ou une tâche.

Moi, c'est pareil, sauf que je ne me force pas a faire ce que je n'aime pas...
Donc, essayer de comprendre ce qui ne nous plait pas, et aborder cela d'une autre maniere pourrait aider a avoir une meilleure repartition de son travail?

A l'école je me forçais de faire ce que je n'aimais pas faire en premier

Heh heh, ça me rappelle mon exxxcccellente éducation ça. Toujours commencer par le désagréable. Se l'infliger autant et aussi longtemps que possible, sinon, on le paiera très cher. Ne faire ce qui nous plaît - n'être heureux - que quand on a payé d'avance le quota suffisant de choses fastidieuses et d'emmerdes. L'ennui, c'est qu'on attend parfois longtemps. Et qu'on finit par ne plus oser dire "là j'ai fini "les devoirs", maintenant je vis".
Passons.
Il ne faudrait pas non plus prendre les non-Z pour des espèces de robots sans âme, d'humeur égale face à tout... Nous avons tous, Z ou pas Z, des matières, des tâches qui nous paraissent rébarbatives, pénibles, etc. Le Z qui le manifeste par des facilités dans certaines matières peut juste plus facilement se permettre de négliger d'un côté - ou faire le minimum sur "ses capacités" - et s'éclater de l'autre. Et encore...

Donc, essayer de comprendre ce qui ne nous plait pas, et aborder cela d'une autre maniere pourrait aider a avoir une meilleure repartition de son travail?

ça me paraît assez évident... Avec le recul du temps on constate généralement qu'on a eu tort de négliger tel ou tel truc. Si on cherche à comprendre en temps et en heure en quoi cela nous sera utile - pas se contenter de l'affirmation gratuite "saserviraplutarr" ni argumentée ni démontrée - on finit par changer son regard.

Cela aide juste de comprendre le sens, mais les non zèbres pensent que le sens coule de source. Je donne l'exemple des méthodes actives dans l'enseignement, c'est pour qu'on comprenne ce qu'on apprend, certains profs pensent que c'est évident, pas pour tout le monde car pour certaines personnes, il n'y a pas besoin de faire pour comprendre (par exemple, je n'ai p&as eu besoin d'essayer la drogue pour comprendre ce que cela ferait)
Chacun fait comme il l'entend,et si c'est vraiment obligé ou pas, et quel problème on, risque d'avoir si on ne les fait pas.
Par exemple, au travail on doit raire une fiche pour comptabiliser les repas, je préfère faire cette fiche en premier, comme ça, ensuite, je peux faire le reste comme je l'entends ?
Quel genre de problème je peux avoir si je ne la fais pas ?
Le cuisinier fait tout un fromage, donc je me fais emmerder par quelqu'un qui ne m'aime pas, et que je n'aime pas noàn plus, c'est un méga-ptoblème dans ma structure car on est notés sur nos relations, d'autre part, si c'est quelqu'un qui trzavaille l'après midi et que je l'aime bien, je n'ai pas envie que la personne se fasse embêter par le cuistot, qui de toute façon va dire que l'éducateur du matin n'a pas fait son travail.
Donc j'évalue ce qui va me côuter le minimum d'effort et me rapporter le plus, m'êmbêter le moins.
C'est tout un art.
Je crois que j'ai eu la même éducation que toi, ce n'est pas idiot parfois de détourner certaines choses à son profit.
J'aime bien aussi, au travail surtout, que ce que je pense ne soit pas lisible.
L'éducation que j'ai eue était complexe, il y a des trucs qui étaient abominables et d'autres qui m'ont vachement servi, notamment cela, ne pas être perméable, prévisible.

Ce que je n'aime pas faire : la mise ne page, les "dossiers", écrire des choses qui ne servent à rien (l'exemple de la fiche de cuisine).
Je n'aime pas cela car je risque de me tromper, de faire une énorme erreur dans quelque chose de minuscule et de déclencher une petite tempête, un cataclysme de poche pour les gens qui n'ont rien d'autre à faire de leur vie.
Je n'aime pazs non )plus qu'on m'impose un rythme, que ce soit d'aller plus vite ou moins vite, et une manière de faire, par exemple, les méthodes actives, il faut tâtonner, "réfléchir" comme ils disent et pour moi c'est tourner autour du pot.
Je ne sais pas faire ces choses car elles révèlent des "faiblesses" c'est à dire des portes d'entrées pour que je sois "embêtée", puis c'est parti, la bataille, les trucs gratuits et inintéressants, donc si je peux passer au travers de certaines tâches, les faire "vite et bien" et que cela ne se voire pas trop, on ne peut pas entrer, cela ne donne pas de prise.
la vraie vie c'est dans les endroits ou les circonstances où ces enjeux-là ne sont pas primordiaux, mais quand c'est le cas, mieux vaut s'en sortir vite.