Lundi 14 mai sur RTL : Comment évoluent les surdoués une fois adultes ?

Lundi 14 mai sur RTL, émission On est fait pour s'entendre, de 15h à 16h : Comment évoluent les surdoués une fois adultes ? Avec Monique de Kermadec, psychologue clinicienne, psychanalyste

http://www.rtl.fr/emission/on-est-fait-pour-sentendre/billet/lundi-14-mai-comment-evoluent-les-surdoues-une-fois-adultes-avec-monique-de-kermadec-psychologue-clinicienne-psychanalyste-7747999871

Vous pouvez même tenter de participer par téléphone et de passer à l'antenne.

Merci pour l'info !

Je vais tenter de voir si l'émission passe en streaming et si ce sera accessible depuis mon taff

J'écoute l'émission depuis le début. C'est consternant cette radio : sur une heure d'émission, le temps de parole total de l'invité ne dépasse pas les 10 minutes !

Le schéma :
présentatrice - invitée - pub - musique - pub - invité téléphonique - pub - musique - pub - invitée - pub - invité téléphonique #2 - pub - musique - pub, etc.

Je pense que le temps de pub dépasse le temps de parole de l'invité.

Bon, ça c'était pour la forme. Mais du coup, pas grand chose à dire sur le fond vu qu'il y a pas trop de fond. On n'y apprend pas grand chose, et bien que l'émission soit orientée grand public, je ne suis pas certain que le grand public en question ait une vision différente de la problématique à la fin de l'émission.

Ceci dit, je suis ouvert à d'autres avis

Personnellement je n'ai pas pu véritablement écouté.
Le streaming de mon mobile dans le bunker qui me sert de taff a été très difficile et j'ai définitivement abandonné devant l'afflux de travail.

Néanmoins sur la forme : c'est comme ça sur toute les radios.
En fait, apparemment, certaines études tendent à dire que via la radio on ne peux pas capter plus de 4 minutes consécutives d'attentions chez la plupart des auditeurs.
D'où les coupures permanentes toutes les 5 minutes ou presque, pour de la pub, ou de la musique.
Ce qui, je te l'accorde, est extrêmement lourdingue.

Sur le fond, de ce que j'ai pu entendre, oui on apprend pas grand chose, mais si "on" se réfère à "nous" (surdoué/zèbre/hyperphrène) alors cela n'a que peu de valeur.
L'intérêt est de voir si "eux" ont apprit quelque chose.

N'ayant pas pu m'enregistrer sur le site de RTL je ne sais pas si j'aurais accès aux commentaires ; j'ai peur d'aller sur leur page FB (je conchie FB et encense G+ )

Khadamon a écrit:Sur le fond, de ce que j'ai pu entendre, oui on apprend pas grand chose, mais si "on" se réfère à "nous" (surdoué/zèbre/hyperphrène) alors cela n'a que peu de valeur.

Bien entendu

Concernant l'histoire des quatre minutes consécutives d'attention chez les auditeurs, ça devient un cercle vicieux.

Sur France Inter par exemple, les gens ont tout de même l'occasion de parler plus longuement pendant les émissions. On entend de la musique, mais il n'y a pas de pub à l'intérieur d'une émission. Je pense aussi à une radio locale de là où je viens, Canal B : quand les animateurs ont des invités c'est pour les faire parler ! (bon évidemment, les objectifs respectifs d'une radio associative et d'une radio commerciale doivent être orthogonaux)

Idem wanig j'ai été consterné par la proportion de pub.
Sinon j'ai enregistré le flux (pub comprise)...

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J'avais pris par hasard l'émission en cours cet aprem... Bon franchement on apprend que ce que l'on sait déjà... c'est plutôt light à mon goût.. mais bon je trouve que c'est une bonne chose que le sujet préoccupe de plus en plus.. c'est bon signe je crois pour l'avenir.

J'ai bien aimé écouter l'émission, pas pour ce qu'explique M. De Kermadec (car comme beaucoup ici, je me suis déjà renseignée sur le sujet, j'ai déjà lu pas mal de trucs sur le sujet, donc non je n'apprends rien, logique), mais parce que les témoignages étaient pris avec bienveillance et non avec condescendance, pitié ou ironie, comme j'ai eu l'impression de constater dans d'autres articles ou émissions.

qwerty a écrit:j'ai entendu énoncer de façon précise une caractéristique

Tu peux nous dire de quelle caractéristique il s'agit ?

Je me suis poser la même question ^^

Je viens de visionner le reportage du JT de France2. Bigre, c'est pas fameux ! On y dépeint les surdoués (enfants et adultes) uniquement comme des personnes ayant des problèmes ou des TOC, incapables de s'intégrer, se posant en victimes.

Et la journaliste de conclure : Les surdoués demandent maintenant que leur souffrance soit reconnue comme un handicap.

Je vous le dis : il y a encore du boulot !

Et qui boss du coup ? ^^

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Je ne me trouve pas particulièrement sévère, plutôt réaliste. Et bien entendu, j'aurais trouvé ça tout aussi mauvais si le reportage n'avait été centré que sur les surdoués qui vont bien. C'est quand même pas compliqué de dire un truc du genre Il y a pas mal de surdoués qui s'en sortent bien (un témoignage), mais il y en a aussi qui galèrent (les autres témoignages).

Ce qui m'énerve avec les JT (et on semble d'accord là-dessus), c'est leur incapacité à faire la part des choses, ou dit autrement, leur entêtement à ne présenter au téléspectateur qu'un monde en tout noir ou tout blanc.

Après on s'étonne de ne pas réussir à se débarrasser des clichés…

La question que je me pose des fois : est-ce parce que les gens sont stupides qu'on ne peut pas leur présenter de reportages qui font la part des choses (même un reportage de 3 minutes), ou alors est-ce à force de ne leur présenter qu'un monde manichéen que les gens deviennent stupides ? (la poule et l'œuf quoi)

Bien que le reportage soit succinct, il y a des choses à en retirer:

- pas facile pour un journaliste de présenter un surdoué: soit il montre un cas "difficile" et le fossé qui sépare le surdoué des autres s'accroit encore, soit il montre quelqu'un de relativement bien intégré et le public se demande alors pourquoi on en fait tout un plat.

- Le reportage montre aussi qu'au delà d'un encadrement adapté, l'échec scolaire résulte aussi d'une volonté de se défendre de l'étiquette "intello", bien trop lourde à porter.

- Je suis un peu étonné que le côté "ne pas savoir mentir" ne soit pas perçu de manière plus positive, même lors d'une relation commerciale.
Au quotidien, le client sait que le surdoué ne va pas lui vendre un produit inutile et cela permet de créer un lien de confiance durable, ce qui est largement plus profitable.

J'ai vu le reportage moi aussi et j'ai ete choque par le ton tres negatif employe pour parler des surdoues ("Un handicap").

Je pense que cela s'explique par le faite que 98 pourcents des gens ne voyent pas d'un bon oeil l'existence d'une minoritee plus intelligente et qu'il faille dans ces cas-la absolument "compenser" l'avantage d'une forte intelligence avec d'autres maux...

Il se trouve aussi que beaucoup de personnes ont appris qu'ils etaient plus intelligent que la moyenne lors d'un passage tres douloureux de leur existence. Les personnes intelligentes qui ne sont pas en soufrances se fondent dans le paysage (enfin non, pas tellement puisqu'on les retrouves a la tete de Microsoft, Apple, etc..) et par consequent ne consultent pas les psychologues interoges par les journalistes.

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Il me semble que chez JSF, ce "un tiers, un tiers, un tiers" n'a nullement valeur d'affirmation statistique : c'est plutôt une figure de style pour dire que les trois cas de figure sont possibles, qu'aucun des trois n'est exceptionnel. Mais ça pourrait aussi bien être 1/4 1/4 1/2, par exemple.

ouaip fusain !
Il se pourrait même que l'on retrouve des pourcentages similaires pour la population globale (au même titre que l’électorat de de Bayrou se réparti en 3 tiers. je )

Non je crois quand même que les surdoués sont plus confrontés à l'échec scolaire que la normale. Enfin bon. L'essentiel, c'est que le message émis soit "n'associez pas systématiquement le surdoué à une scolarité brillante ni d'ailleurs à l'échec fracassant".

Fusain a écrit:Non je crois quand même que les surdoués sont plus confrontés à l'échec scolaire que la normale. Enfin bon. L'essentiel, c'est que le message émis soit "n'associez pas systématiquement le surdoué à une scolarité brillante ni d'ailleurs à l'échec fracassant".

Je crois que si les surdoues etaient plus confronte a l'echec scolaire cela contradirait les etudes montrant une correlation positive entre le QI et la reussite scolaire et sociale.

En fait, un peu tout ce forum et toute la thématique "douance" sont consacrés au fait que NON, les surdoués ne bénéficient pas d'une maaaagnifique corrélation linéaire QI-réussite scolaire et sociale leur garantissant succès, gloire et fortune.

Fusain a écrit:En fait, un peu tout ce forum et toute la thématique "douance" sont consacrés au fait que NON, les surdoués ne bénéficient pas d'une maaaagnifique corrélation linéaire QI-réussite scolaire et sociale leur garantissant succès, gloire et fortune.

Tout a fait. Avoir un fort QI, c'est juste le minimum. Ensuite il faut avoir d'autres qualitees humaines tel que la perseverance, la creativite, etc.. pour pouvoir reussir dans les domaines intellectuels exigeants.