Une arborescence "inversée" ?

[quote="Fata Morgana"]


Bonjour Fata,

je viens seulement de découvrir ce poste.... et je n'ai gardé de ton témoignage "que" ce qui me parle à 100% ! sauf que je n'ai, dans mon cas, pas la sensation d'une arborescence inversée mais plutôt d'un "schéma sous jacent" de toutes ces choses qui ne seraient que des répliques plus ou moins éloignées de l'objet de départ.

Je connais très bien cette arborescence : sensation d'excitation interne qui me fait partir dans toutes les directions lorsque je trouve un sujet intéressant....mais ca n'a rien à voir avec ca (dans mon ressenti perso bien sûr !). et oui, dans ce cas, mon dieu que l'arbre peut être grand, plein de branches, branchettes ;o) !!!...et synonyme pour moi, de mouvement, d'énergie, de création, d'effervescence....C'EST (RE-)CREATION (d'autre chose ??...)

mais ce "système d'unification", de "schémas sous jacents identiques", est pour moi, complétement différent : c'est simple, calme, posé, évident. Il n'y a rien à réfléchir, à chercher, c'est juste comme ca, C'EST !

bon bref, je ne sais pas pourquoi je te dis tout ca....ca n'est que mon ressenti ....j'ai lu, ca m'a parlé !... j'avais envie de dire "oui moi aussi !".... en moins élaboré que mes prédécesseurs !....
ou peut être juste parce que ce que tu décris a le même "schéma" que ce que je ressens ! ;o)

Mon mode de pensée est purement inductif. Je prends les données, j'attends en pensant à autre chose et la solution/décision m'arrive toute faite. Après vient le "débriefing".

La matière qui m'a le plus marqué à l'école fut le latin en terminale.

On traduisait des textes latins en français (pour les présenter au bac). Après une traduction assez littérale, la prof nous fournissait une version "digérée", littéraire.

Le travail de traduction ne m'intéressait pas du tout. Là où je prenais un plaisir fou, c'est quand, à partir de la traduction finale, je "recréais" le processus de traduction. Partir de la solution et refaire les étapes y menant. J'étais capable d'y passer des heures au lieu de travailler des matières beaucoup plus importantes.

Ce n'est que très longtemps après que j'ai compris que cela correspondait à mon mode de fonctionnement naturel: solution puis cheminement.

A ce jour je ne sais toujours pas si le latin a contribué à m'aider dans cette tâche de rétro-ingénierie qui est depuis mon lot quotidien, et si oui dans quelle mesure.

comme disent les anglais: -'Indeed!'

je comprends moins bien cependant cette fuite à la divination, comme si elle existait... Je lis bien le tarot et je ne crois surtout pas à la divination ...

siamois93 a écrit:Peut-être que tout comprendre n'est pas utile, ce n'est pas nécessaire pour agir de manière juste. N'est-ce pas simplement notre volonté de dominer le monde qui nous pousse à tout comprendre ? Ou une tentative d'affronter nos peurs, mais il y a d'autres méthodes.

De là la phobie à toute sorte de divination aussi peut-être?
Je ne suis pas fan de divination, mais j'aime en savoir un peu plus.
Plusieurs de ces méthodes n'ont rien de 'magique'

Et je me rends compte que j'ai assez de cohérence interne finalement!

(J'ai voulu reprendre les mots de siamois sans me lire moi-même qui était intervenue en dernier!)

J'y pense :

une arborescence est un arbre comportant un sommet (P)particulier , nommé (R)racine de l'arborescence à partir duquel il existe un chemin (U)unique vers tous les autres sommets

Précis de recherche opérationnelle : Méthodes et exercices d'application, Paris, Dunod, 2009, 6e éd., 572 p. (ISBN 978-2-10-052652-9)

(Les (T)trucs entre parenthèse sont des ajouts)


Ce qui revient à tenter de trouver le (P)projectionniste ?

 

Fata Morgana a écrit:Tu crois que c'est une question d'âge ?

Je suis tombée sur le forum en recherchant cette idée que j'avais d'arborescence inversée.
Est ce que tu crois qu'il s'agit surtout de paresse ? (Plutot de flemme, que de fatigue due à l'âge)
C'est une hypothèse qui me paraît un peu trop probable à mon goût. C'est à la fois sûrement une volonté d'être efficace, mais surtout de ne pas perdre son temps, je pense, et donc ça viendrait possiblement d'une énorme flemme de réfléchir et de s'étaler dans des branches et des branches infinies en hauteur, vers nul part précisément... j'ai un peu peur que ce soit de la fatigue intellectuelle pour ma part. J'aimerais bien qu'on me prouve le contraire !  

Ça ne fonctionne qu'au printemps quand la sève monte

Je pense que par arborescence inversée Fata Morgana veut parler de pensée convergente. Une image pour que ça soit plus clair :



J'ai aussi entendu le terme "trouver le dénominateur commun".

Une idée d'utilisation de la pensée convergente : trouver le dénominateur commun à tous mes mauvais souvenirs. Dans cet exemple, l'objectif est de ne pas répéter le dénominateur commun pour éviter d'avoir de nouveaux mauvais souvenirs.

Une autre idée d'utilisation de la pensée convergente : trouver pourquoi quelque chose fonctionne.