Si vous aussi la hiérarchie à le don de vous mettre hors de vous !

Si le monde du travail c'est ce que je découvre en ce moment, je fais d'hors et déjà mes valises pour élever des brebis dans le Vercors !

Je suis stagiaire dans un centre de loisirs pour les vacances d'été, bien sur y'a toute la partie administrative à régler, j'apporte mes documents une première fois, une photocopie est mauvaise et la chef me dit que j'ai oublié de donner un RIB (rib que j'avais pourtant mis avec attention dans l'enveloppe des documents) soit je ne la contredis pas, juste une fois mais elle semble catégorique donc je n'insiste pas. Je fais le déplacement une seconde fois pour lui ramener tout ceci en main propre. Et là une semaine plus tard elle ose me téléphoner en me disant que je n'ai pas donné de RIB et que c'est urgent blablabla

Je rêve !! Deux fois de suite, j'ai beau être stagiaire j'aime pas trop qu'on se foute de ma g****....

Résultat je passe pour quoi ? Une menteuse ? Une fille pas organisée ? Je fais comment pour lui dire qu'elle a tort ?!

De plus le premier jour de travail ça tombe le jour des résultats du bac je voulais demander si je pouvais juste arriver un peu plus tard ce matin là...à mon avis c'est mort...

Ca me rappelle mon stage de troisième à la radio, où ils m'avaient oublié le premier jour et au bout de 2h d'attente j'avais demandé timidement à l'accueil ou était mon responsable de stage, on m'avait clairement fait comprendre que je faisais chier le monde --"

bienvenu dans le monde reel j espere que tu vas t armer de patience parce que ce genre de blague arrive trop courament (vu mon passif avec mes ex-patrons j en sais quelque chose) on a beau dire qu il faut etre philosophe et tout parfois il y a vraiment de l abus mais bon je ne prefere pas m etendre la dessus sinon tout le monde va etre lasse par ma liste

Je voudrais juste dire en passant que les directeurs / patrons / managers / petits chefs sont humains (si, si !) et donc tous différents, on trouve de tout et son contraire...

Mais:

Tu m'as devancé, Tof.
Le pire c'est que nous, bien souvent, voyons les failles de nos supérieurs, leur bêtises, leur limites éthiques...

Enfin là il n'y a pas besoin d'être grand zèbre pour comprendre que l'organisme d'accueil ne veut pas payer (ou pas maintenant) et utilise l'artifice éculé "vous n'avez pas fourni toutes les pièces" pour gagner du temps. J'ai vu une CAF y réussir pendant un an, aux dépens d'un collègue. J'ai eu en main le courrier qu'ils lui avaient retourné, contenant entre autres son RIB marqué d'un gros coup de tampon "reçu le Tant" et la lettre où il était écrit "Une fois de plus vous avez omis de joindre un RIB". Pas des racontars, hein, je l'ai vu.

Une fois, ça peut être qu'elle l'a paumé et rejette la faute sur toi. Deux fois, et deux fois le RIB, ça sent à 100 bornes l'entourloupe pour ne pas payer. Ou alors elle est bordélique d'une manière éhontée, mais à ce point...

Moralité : avoir des traces et des preuves de tout, tout le temps.

Je confirme pour la nécessité de preuves... Un de mes derniers stages, j'étais aux relances financières, et la gestion financière de l'établissement (une petite agence d'intérim)... Typiquement le genre de poste dont personne ne veut (en petites structures), où tu t'en prend plein la g... (Si quelqu'un connaît un client qui apprécie qu'on lui fasse payer les prestations reçues à temps, enfin à peu près, qu'il me fasse signe, j'ai pas encore vu...), mais indispensable (ben oui, si personne ne s'occupe de savoir si les clients paient ou non... Dans certains cas, paiement reçu 2 ans après la fin des prestations, alors qu'il était marqué 45 jours fin de mois sur le contrat quand même). J'ai pu voir des aberrations monstrueuses : la directrice d'agence, ancienne commerciale normalement en charge de cela, qui refuse son rôle et me laisse me démerder seul (moi qui ne suis que stagiaire durant 6 semaines... ), pour privilégier les visites de clients (à se demander pourquoi il y a une attachée commerciale d'ailleurs... Ah oui, c'est vrai, elle fait des ressources humaines ), des tâches indispensables non pourvues, des tâches à long terme données à des stagiaires qui ne sont là qu'à court terme... 25 ans, j'ai connu 6 entreprises en tout, mais toujours pas une seule dotée d'une organisation correcte, et où j'ai pu avoir une relation constamment apaisée avec ma hiérarchie (on m'a régulièrement dit impossible à manager quand même... Étant assez autonome, ça va encore, mais c'est rarement apprécié). Car assez régulièrement, ce sont les hauts niveaux hiérarchiques qui merdouillent (surtout dans les grands groupes... C'est quasiment une "loi" de management qui indique que plus un groupe grandit, plus il a une tendance naturelle à recruter des incompétents surpayés, afin de protéger ses cadres... Ce qui entraîne un cercle vicieux, mais le groupe est déjà, quand ça se produit, trop gros pour vraiment s'écrouler...). Souvent parce qu'ils évoluent professionnellement et ne s'adaptent pas à leur nouvelles tâches (beaucoup le cas de commerciaux qui se retrouvent plus en gestion/management)... Bref, foncer vers son seuil d'incompétence, souvent mal estimé, le dépasser, mais ne pas gagner en compétence quand même... Et courir vers la berezina à cause de ce décalage.

De base, je sais ce qui pour moi fonctionne le mieux : un management souple, avec très très peu de hiérarchie, et une bonne marge de manœuvre, beaucoup de transversalité et plutôt axé projets. Je m'intéresse beaucoup aux formes organiques de structures d'entreprises et management, qui par définition ne possède qu'une hiérarchisation faible, et une autonomie des employés forte (un peu comme les modèles d'entreprises innovantes scandinaves et anglosaxons). De ce que j'ai pu voir, en France, il y a plusieurs points que j'ai compris comme essentiels pour ma part :
- Le supérieur n'est pas un ennemi, le subordonné non plus. Ce serait pas mal de le comprendre enfin.
- Le supérieur, si il veut bien manager, pour des résultats optimaux... Ce n'est pas en se montrant autoritaire et en prenant toutes les décisions seul qu'il y arrivera... Faut écouter les mecs avec qui on bosse, et pas qu'un peu, et en tenir compte. L'implication des autres est l'une des clés principales.
- On pourrait tout aussi bien faire, voire mieux, sans postes de "petits chefs", non productifs, voire presque sans hiérarchie. À ce titre, grave erreur de faire évoluer les commerciaux vers des postes de managers : c'est un choc de cultures dont beaucoup d'effets pervers découlent. Tout aussi grave est le fait de déconnecter les managers de la production.
- Plus on fait un travail de manière transversale, plus on risque de dégager des points positifs de ce travail (plus de productivité, plus grand intérêt du travail, plus d'innovations, plus grande motivation...)
- Un salarié qui sait avoir le risque de perdre son emploi ne va pas chercher à être plus productif, mais à se montrer plus productif, et à verrouiller son travail, ce qui risque d'être très néfaste à un moment où à un autre... Une bombe à retardement... L'entreprise où travaille mon père s'est retrouvée à perdre la totalité du suivi des achats pendant 3 mois à cause du départ à la retraite d'un mec qui craignait pour son job (vu la taille de l'entreprise, les pertes se sont chiffrées en millions, mais pas de quoi couler la boite... Too big to fail, comme on a pu dire pour certaines banques). Le mec avait tout simplement monté une base access si complexe que personne d'autre dans le groupe n'avait su l'utiliser. Bref, si en Droit du travail le CDI est la règle générale, ce n'est pas pour rien.

Bon, tout ça, c'est ce que j'ai sans cesse pu voir, et qui me pose souvent des problèmes avec ma hiérarchie. Bien évidement, je ne le dis généralement pas (pas fou quand même). Mais bon... Je n'ai vu ces points appliqués qu'une seule fois, et j'avoue que je reste sidéré du dynamisme et de la motivation qui en découle. Dommage encore une fois qu'en France, on ai une aussi mauvaise vision de l'entreprise, et ce en particulier à cause de la vision dominante du management (parmi les managers j’entends, mais également les autres postes impliqués dans le recrutement, ce qui favorise la reproduction de ces comportements néfastes), mais aussi de la mauvaise vision du travail qu'on beaucoup. Pour peu qu'au boulot on puisse être suffisamment à l'aise et travailler sur des sujets qui nous intéressent, c'est tout bénef. (D'où d'ailleurs que le secteur et la culture d'entreprise, ça devrait être dans les premiers critères de choix pour déterminer où est ce qu'on postule)

Welcome!

C'est qu'un début!

Le supérieur n'est pas un ennemi, le subordonné non plus. Ce serait pas mal de le comprendre enfin.

C'est le blocage psychologique numéro un en France. Le supérieur est persuadé que son subordonné n'a qu'un seul objectif : être payé le plus en en foutant le moins possible (en clair tirer au flanc). Le subordonné est persuadé que son supérieur le méprise et va chercher à lui presser le citron et le fliquer à mort. Le monde du travail français est fondé sur cette haine viscérale et ce mépris réciproque considérés comme des opinions "raisonnables, réalistes, pragmatiques". Personne n'avoue avoir comme idéal d'être grassement payé à ne rien foutre, mais chacun pense que c'est ce dont "tout le monde" rêve, de sorte qu'il n'est plus possible de faire croire que quiconque soit animé par une conscience professionnelle : c'est considéré comme complètement délirant.

- Le supérieur, si il veut bien manager, pour des résultats optimaux... Ce n'est pas en se montrant autoritaire et en prenant toutes les décisions seul qu'il y arrivera... Faut écouter les mecs avec qui on bosse, et pas qu'un peu, et en tenir compte. L'implication des autres est l'une des clés principales.

Problème : le supérieur ne veut pas que des résultats, il veut, en général, en avoir le fruit, les lauriers, sans partage. Entre un bon fonctionnement mais où il est manifeste que ses subordonnés ont leur part et un fonctionnement moins bon mais où il peut s'attribuer tout ce qui va bien, s'il veut gravir les échelons, il a tout intérêt à choisir l'option B.

- On pourrait tout aussi bien faire, voire mieux, sans postes de "petits chefs", non productifs, voire presque sans hiérarchie. À ce titre, grave erreur de faire évoluer les commerciaux vers des postes de managers : c'est un choc de cultures dont beaucoup d'effets pervers découlent. Tout aussi grave est le fait de déconnecter les managers de la production.

Ah, le "profil idéal de carrière à la française" qui amène à gravir les échelons en abandonnant son véritable métier, ses véritables compétences, parce que prendre du galon équivaut à exercer un tout autre métier... Le meilleur ingénieur du monde n'a pas de raison particulière d'être un génie de l'encadrement, de la GRH et de la stratégie commerciale...

- Un salarié qui sait avoir le risque de perdre son emploi ne va pas chercher à être plus productif, mais à se montrer plus productif, et à verrouiller son travail, ce qui risque d'être très néfaste à un moment où à un autre... Une bombe à retardement... L'entreprise où travaille mon père s'est retrouvée à perdre la totalité du suivi des achats pendant 3 mois à cause du départ à la retraite d'un mec qui craignait pour son job (vu la taille de l'entreprise, les pertes se sont chiffrées en millions, mais pas de quoi couler la boite... Too big to fail, comme on a pu dire pour certaines banques). Le mec avait tout simplement monté une base access si complexe que personne d'autre dans le groupe n'avait su l'utiliser. Bref, si en Droit du travail le CDI est la règle générale, ce n'est pas pour rien.

Là, je ne sais pas : je vois surtout un énorme fail de la part de l'entreprise si elle n'a pas été capable d'organiser convenablement un tuilage permettant au nouveau de recevoir de l'ancien les clés de la base en question ! Il n'y a pas du tout besoin de craindre un licenciement pour adopter une organisation toute personnelle et complexe de ses propres dossiers surtout s'ils sont techniques...

l'explication ultime:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_Peter

Ce qui me marque c'est "la loi de Dilbert", ou je suis pas sur que, comme indiqué, ce soit le bon raisonnement ou plutôt, pas les bonnes raisons.

Je pense que l’incompétent prendra du grade plus facilement parce qu'il ne manquera pas à la chaine de production, là où un compétent laissera un vide de production derrière lui et non pas parce qu'il causera du dégât. Et cela encore plus facilement si cet incompétent est une girouette prête à gober tout ce que lui dit son supérieur et qu'il raconte plein de truc sur ses collègues.

Et il y a aussi celui qui invite son patron à manger à la maison le dimanche midi, celui qui est incapable de prendre une décision, celui qui accuse tout le temps les gars qu'il dirige, celui qui est mythomane....

La prochaine fois tu lui remets en mains propres et tu lui demande de te signer un reçu

félidé zébristique a écrit:l'explication ultime:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_Peter

Connu, mais il part de deux postulats faux, donc c'est juste un petit amusement :chieur:
J'ai peur que la raison ultime soit plus simple, plus triste et plus claire : "Le pouvoir corrompt"...
Ici la "chef" pose cet acte : "je t'inflige un reproche injuste, toi, moi et tous les autres le savent injuste, mais tu n'as pas le droit de le dire, parce que je suis chef." Elle fait sentir à l'inférieur le poids de son bras, incarné par l'injustice non punissable (et même non dénonçable). C'est déjà corruption que d'éprouver ce genre de besoin... Même dans l'hypothèse où elle aurait juste paumé 2 fois le papier et chercherait à se défendre.

J'ai aussi eu quelque mauvaises surprise sur le lieu qui a failli devenir celui de mon stage.

J'ai rendez vous uniquement pour signer mes conventions de stage:

- la directrice n'était pas la
- j'ai fini en entretien d'embauche observer et analyser par deux psys
- la directrice avec qui j'étais en contact ne se rappelait pas de moi.
- pendent l'entretien "d'embauche", y a eu quelque moqueries. Je leur ai parler de choses que leur institut ont fait mais eux ne sont pas au courant.


---> passage pour un joli gland

Et par dessus le marché, ils n'avaient pas l'intention de signer la convention à ce moment.

Ils ont demandé un "casting" pour un stage de courte durée. Je parie qu'ils avaient trouvé quelqu'un d'autre qui leur plaisait plus. Mais qu'ils n'ont pas osé dire directement non vu que j'avais eu une réponse affirmative.


J'ai déjà eu des expériences pro mais c'est la première fois que j'ai vu sa.

Je suppose qu'il faut s'habituer..

Ah oui, le coup de "on ne se souvient pas de vous" est aussi un truc d'humiliation classique.
Une fois - par chance je n'avais pas eu à me déplacer - une asso à qui j'avais adressé quelques semaines plus tôt une candidature spontanée m'envoie un courrier tout feu tout flamme, on a un gros projet, vous seriez l'homme de la situation tout, on attend juste un financement, on vous rappelle. Ils me rappellent effectivement une fois. Et puis plus rien. 15 jours après je les rappelle et là, ils me disent qu'ils ne voient pas du tout qui je suis, qu'ils ne comprennent pas du tout pourquoi je m'adresse à eux, qu'ils n'ont aucun projet, rien. Je leur dis que j'ai quand même le courrier dans la main, ils répondent qu'ils ne comprennent pas et ne voient pas de quoi je parle.

J'ai su rapidement par les réseaux que tout simplement, ils n'avaient pas décroché le financement espéré, et que du coup, forcément, ils se sentaient mal à l'aise. Alors ils avaient choisi la solution de me faire passer pour un mythomane plutôt que d'assumer, alors que j'aurais parfaitement pu entendre la réalité.

J'ai eu droit aussi à l'entretien - mais ce n'était pas un entretien d'embauche : une espèce d'entretien-épreuve à un concours commun d'admission à des écoles - où, entre autres pratiques, le jury était sur une haute estrade et le candidat placé juste devant eux, mais au pied de l'estrade. En sorte que j'avais la figure à 80 cm de leurs... pieds. Ils me regardaient en me surplombant d'environ 1m 20.
Depuis, on m'a dit que lorsqu'on trouve un dispositif de ce genre à un entretien d'embauche, il faut le gérer courtoisement et s'enfuir aussi vite que la politesse le permet en se félicitant de ne pas travailler pour ce genre d'énergumènes.

Voilà c'est exactement sa, fuir le plus vite possible en étant poli.

Des fois je me dis que ce serait mieux de monter sa propre entreprise ..

Absaintéthique a écrit:

(un peu comme les modèles d'entreprises innovantes scandinaves et anglosaxons).

Il faut se méfier du miroir aux alouettes scandinave, il parait qu'en Norvège la situation des zèbres est pire qu'en France à l'école. Après pour le travail je me demande si ce n'est pas non plus quelque chose qu'on veut nous faire avaler.

AH la hierarchie j'ai eu droit à une PN (perverse narcissique )dans toute sa splendeur ,un cauchemard ensuite j'ai eu la petite pistonnée que j'avais formée moi même qui est montée plus haut que moi sauf qu'elle savait rien faire au début j'ai eu pitié puis après je lui ai dit "ah c'est vous la directrice vous devez savoir faire ",j'ai eu celui qui fait le dictateur car il ne sait pas diriger (ou alors ils croit que diriger c'est être un despote ) j'ai vu le chef arriviste qui te fait bosser et veut en retirer les lauriers ,celle qui ne sait pas du tout manager alors divise pour mieux régner (c'est bien la peine de leur payer des stages de management pour en arriver à un resulat aussi minable )....bref plus c'est petit plus c'est teigneux et à part la PN (qui elle m'a fait laisser des plumes ) ils me font plutôt rire c'est comme au théâtre tu les vois jouer leur rôle en se cassant la figure tout seul ... En géneral je vais voir direct les big boss que je trouve plus à l'écoute ,plus empathique (ou plus doué en management peut être )et on me déteste à cause de ce court circuitage mais au moins je peux dire ce que je pense .
Bref bon courage Angeal et bienvenue dans le panier de crabes

PS :je précise que j'ai été une petite chef aussi mais mettre la pression ou casser les autres,écraser les autres pour piquer leur place (c'est vraiment comme ça qu'on m'a vendu le truc pour devneir une" chef intermédiaire"... c'est pas mon truc donc je suis partie

sandrabreizh a écrit:

PS :je précise que j'ai été une petite chef aussi mais mettre la pression ou casser les autres,écraser les autres pour piquer leur place (c'est vraiment comme ça qu'on m'a vendu le truc pour devneir une" chef intermédiaire"... c'est pas mon truc donc je suis partie

Edifiant. Et après on se demande ce qui va mal dans nos entreprises en France.

C e qui nous fait mal , dans ces cas la c est notre luciditée aquise , le faite de voir nos faille mais aussi celles des autres !

Déja que bocoup de personne manque d empathie , ajoutez a cela un haut grade dans une hiérarchie et la l égo de la personne monte en flèche !!

J ai déja vécu des cituation comme tu le décrit , et personelement je le vivais très mal car je finissais par me dire que c était moi qui avais toujour tors de pencer sa heuresement maintenant je voit sa d un autre angle

Si ça se trouve, ce n'est même pas un problème de manque d'argent pour te payer et ce n'est peut-être pas cette femme qui est chargée de faire virer ta paye.
Mais là tu es sans doute dans un service public, et les fonctionnaires administratifs sont connus pour être ôdieux(ses), mais pas tout le monde, bien sûr.
Elle a peut-être un vrai problème de mémoire ou d'organisation...
Bref, c bien de te remettre en question, mais souviens-toi que tu n'es pas forcément responsable et coupable de tout ;-)
A chaque fois que je remets un dossier complet, même pour une asso dans laquelle je suis bénévole, je vérifie plusieurs fois qu'il ne manque rien, je mets les doc dans l'ordre demandé, je mets aussi les docs qu'on m'a demandés par mail alors que sur papier ou via un site internet ,on m'a demandé d'AUTRES doc (sic !!!), bref, je fais le maximum, très pointilleuse, eh bien ils trouvent quand même le moyen de me demander qq chose qui n'a PAS été demandé avant : et quand je les contacte par mail, ils ne répondent pas ; par tél, injoignables, et qd on arrive à joindre qq'un, elle répond que de toutes façons c comme ça et qu'il faut fournir ce nouveau doc. Bien sûr, pour un doc manquant, on m'a renvoyé TOUS le dossier (c vos impôts qui paient ces frais de courrier), je RE paie un courrier, toujours en recommandé avec accusé de réception (RAR). Et là, on me renvoie tout parce qu'entre temps, l'un des doc est PERIMé !!! (ex : l'extrait d e casier judiciaire de la présidente de l'asso ne serait valable qu'un moi, ou alors il faut ma nouvelle dernière quittance de loyer, que mon bailleur refuse de me fournir... les privés, ils sont gratinés aussi dans un autre genre, principalement malhonnête...).

Qq trucs qui peuvent t'aider :
* apparemment tu prépares le Bac et tu vas peut-être faire des études : certaines des personnes qui ont des complexes d'infériorité (même ingénieurs !!!) te détestent par principe car tu les méprises forcément selon elles (j'en fais les frais depuis plus de 20 ans, et encore hier : il y a plein de places sur le parking, mais on se gare de façon à m'empêcher de prendre ma voiture qd j'en ai besoin... tant pis si je suis en retard à une réunion ou pour 30 étudiants)
* tu serais bien inspirée de faire des études ou un métier qui te mèneront aussi loin que les gratte papiers sous débiles qui nous pourrissent la vie... mais ceux qui bossent dans le privé, par ex chez les FAI (les fameux services commerciaux, fidélisation et c.) ne valent pas mieux
* t'adresser au/à la supérieur (N=?) de cette dame (là, je crois qu'il est temps) ; tu lui remets un RIB, une copie de tous les doc avec la lise des doc demandés, tu lui demandes de confirmer sur l'instant par écrit que tout a bien été remis et de signer manuellement (bon je vais un peu loin)
* chaque fois que tu écris, fais le par RAR,
* avec des personnes qui ont montré leur mauvaise foi, j'utilise le système de lettre-enveloppe : j'imprime mon courrier sur une feuille A4 que je plie ensuite pour que ça serve d'enveloppe, et si besoin, j'agrafe le RIB et les autres doc mentionnés comme pièces jointes (mettre du scotch au dos des agrafes pour le passage du courrier dans la machine de la poste), je ferme par scotch sur le pourtour.
Ainsi, la personne ne peut pas dire que l'enveloppe était vide.
* A NOTER : certains services (ou les facteurs ?) ne notent PAS de date sur l'accusé de réception que le facteur fait signer au service du courrier qui réceptionne ton courrier (très malin pour prétendre que les délais dans lesquels ils doivent te répondre n'est pas écoulé, ou du moins pour gagner 15 jours) : tu peux retrouver, sur le site de laposte, via le n° à 13 caractères de ton AR la preuve date à laquelle le courrier a été effectivement distribué.
Quand tu le mentionnes pour les empêcher d'être de mauvaise foi, ils te répondent que ton dossier a été transmis et c'est le service auquel il a été transmis qui ne fait pas son boulot dans les délais annoncés...
* tu peux aussi apporter à la dame le certificat d'un psychiatre qui atteste que tu n'as aucun trouble mental, et notamment pas de trouble de l'attention et de la mémoire, et des facultés intellectuelles suffisantes pour faire un dossier administratif... ;-)

En fait, ce n'est pas que le monde du travail qui débloque, c'est le monde des adultes : 90% ont été maltraités (cf. alice-miller.com, oveo.org, Olivier Maurel, etc.), et ça rend c..., même ceux qui sont assez dissociés pour préserver leur QI. Donc, dans le travail et ailleurs (en famille, quand on est cliente, etc.), on se heurte aux dysfonctionnements et aux pathologies de presque tout le monde. Il y a notamment les passif-agressifs, très doués pour faire tourner les autres en bouriques, les immatures, les pervers, etc.
Il y a un livre de Lelord et André : "comment gérer les personnalités difficiles" : intéressant et plein d'humour.
Un extrait à propos des personnalités évitantes :
"Si c'est votre patron : vous travaillez probablement dans une administration publique" !!! J'adore, j'y ai reconnu ma DRH et la responsable de la section de mon assurance (en 4 lettres, commençant par M et finissant par F) dont j'ai dépendu pendant plus de 10 ans et qui faisait la morte qq soient mes relances et réclamations...

Il y a une autre explication à ces problèmes (liée à la maltraitance, à mon avis) : c'est que la majorité des gens n'aiment pas leur travail sans forcément se l'avouer, donc soit ils nous le font payer en nous faisant payer le prix max pour compenser (ex : les garagistes), soit ils nous le font payer autrement. Et on pourrit la vie de tout le monde dont une partie se venge, ce qui énerve encore plus, etc.
Je comprends alors aussi bien les médecins (par ex) qui font payer des dépassements d'honoraires pour s'enrichir au max étant donné qu'ils ont sacrifié leur jeunesse à faire des études dures (où on les maltraite aussi bien sûr)...
Bonne chance pour ton Bac.

J'ai fait 12 ans d'armee, ou si tu as une idee, une suggestion, on te regarde de travers parce que ton role n'est pas de proposer mais d'executer...

je rejoins les autres sur le fait d'avoir des preuves, je rajouterai qu'il faut essayer de tout prevoir, tout anticiper....
un exemple, j'ai monte ma boite, le jour de l'immatriculation a la chambre du commerce, j'avais tous les papiers en trois exemplaires...
on en a rit avec la nana, n'empeche, on m'en aurait demande 3 de chaque ca ne m'aurait pas surprise...

Comme vous j'ai un problème avec la hiérarchie mais avant tout avec surtout l'autorité. Les capacités qui sont les notres ne ns permettent pas de ns faire prendre des vessies pour des lanternes. Donc cela créé des difficultés avec les boss, dans les boîtes et surtout pour poursuivre une carrière sereinement. Si vous avez des trucs et astuces à communiquer, je suis preneuse !!!

@ Absaintéthique => je suis d'accord avec toi, une vraie gageure de bosser aujourd'hui et de s'épanouir lorsqu'on connait les erreurs à ne pas faire et de devoir supporter tout ça !!

j ai connu le coups de l oubli aussi un jour je bossais pour une boite en interim mon boulot marchait bien (pour une fois un chef intelligent et pas de pb d organisation le reve quoi) du coups ils me proposent une embauche et donc les negociations commencent une autre boite me contact et entre dans la ronde des nego les echanges se passent et le concurent gagne ( d une petite centaine d euro ) donc je prends et la d un coups apres avoir coupe les nego la j apprends que "le patron ne se souvient pas de l arrangement fait avec moi" j aurais pu avoir un boulot fixe qui marchait et on me fait ce coups la j ai apprecie
autrement mon dernier contrat j etais sur le terrain en tant que "specialiste en instrumentation" (titre pompeux je trouve qui en fait donne en clair reparateur de matos de mesure) les operations commencent
- premier jour passe a a glander parce que mon badge n est pas pret
- second jour la matine meme prog que le jour precedent et pendant l aprem negociation avec le service secu pour avoir le badge
- troisieme jour on me fait visiter l usine les dernieres consignes de secu me sont passees (matinee foutue) l aprem j arrive enfin sur le lieu de travail
on me passe le boulot la moitie des operations que je dois realiser ne sont pas possibles par faute de moyens ou de permis
- quatrieme jour matinee fin du demontage du materiel j arrive au local prevu pour l etalonnage et la reparation et la surprise la moitie du materiel est hs limite detruit (par exemple presse speciale pour generer des pressions superieures a 20 bars qui se met a pisser l huile a 0.5 bar)
la on m ordonne de nettoyer ce qui a ete demonter avec ce que j ai
-dernier jour matin nettoyage et preparation du materiel (et la j ai commis une ENORME erreur j ai pose la question ou est tel ou tel matos)
debut d aprem j apprends que je suis vire car trop lent par le "chef client"
(et detail qui j avoue m a tres enerve parce qu au lieu de nettoyer j aurais du etallonner le matos) mon chef m appelle me jetant allegrement en me disant que si j avais des pb j aurais du l appeler (en meme temps je ne vois pas ce qu il aurait pu faire d ou le manque d appel) bref resultat un superbe contrat a l autre bout de la france (parti de vitrole pour bosser a st nazaire) ou pour etre payer j ai du menacer le mec des prud hommes et ca (a part pour les prud hommes) c est exactement le genre de "blagues" (j avoue en rire souvent apres coups mais rarement sur le coups) que je vivais en permanance dans mon boulot

si vous voulez d autres histoires similaires n hesitez pas a demander je vous les raconteraient gratis de maniere plutot humoristique

je ne sais pas encore si je suis un zèbre (je vais passer les tests) mais j'ai commencé à me poser des questions là dessus car je n'arrive pas à m'adapter à la vie professionnelle et à ses codes. Ce qui est le plus frappant c'est que plus tu es lucide sur le fonctionnement des entreprises et les relations hiérarchiques, moins tu l'acceptes: personnellement ça me rend malade. Après plus de 10 ans d'expérience professionnelle, je me dis maintenant que je ne suis pas fait du tout pour les grosses structures dans lesquelles les gens ne sont pas à leur place et cherchent à la garder par tous les stratagèmes possibles surtout les plus sournois.
Je ne compte plus les anecdotes où j'étais vraiment pris pour un c... et je quitte actuellement mon entreprise car ils cumulent toutes les tares dont on parle: l'hypocrisie, la mauvaise foi, la peur de ne pas plaire à sa hiérarchie, les rapports de force pour te faire perdre ta confiance. Le top c'était qu'ils me donnaient des tas de choses à faire dans un délai court sans être clair sur les buts et sans m'en donner les moyens (informatiques et autres). Quand je demandais du support ils savaient juste me dire qu'ils m'avaient mis exprès sur des projets faciles...on peut dire qu'ils savent comment ne pas perdre la face.
Donc je vais un peu penser à moi ces prochains mois et faire un bilan personnel et professionnel pour mieux cerner, si ce n'est où je me sentirai bien (faut peut-être pas rêver on verra!), dans quelles structures je me sentirai le moins mal pour arriver à supporter le travail.
Ce qui est dommage c'est que les gens ayant une grande conscience professionnelle et qui sont certains qu'on travaille bien qu'en anticipant et travaillant collectivement (avec pour but unique de faire avancer le projet) ne peuvent pas s'adapter à une réalité du travail tout autre qui n'est surtout pas la solution pour remettre le monde sur une pente positive.
La lucidité est parfois dure à accepter: Il est certes beaucoup plus facile d'avancer avec des oeillières au jour le jour en se disant que le monde est tel qu'il est que de regarder loin et modifier sa trajectoire pour éviter le mur!

je suis sur magdalouise que si la personne qui a sorti que "le travail c est la sante" voyait la situation actuelle soit il ferait le nouveau coluche soit il se suiciderait ou alors il ferait chef ou entrerait dans le monde politique ...... a moins qu il ne prefere rester silencieux

"Le travail c'est la santé, ne rien faire la conserver"
http://www.frmusique.ru/texts/s/salvador_henri/travailcestlasante.htm

Toutes nos histoires me font penser à Kafka. Notre monde marche bien à l'envers, pourquoi on passe tant de temps à faire chier les autres ?